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TURQUIE : Les femmes intensifient leurs protestations contre les abus & maltraitances visant les enfants

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TURQUIE – ISTANBUL – L’Assemblée des femmes d’Istanbul a organisé une action réclamant des droits pour les enfants
 
L’Assemblée des femmes d’Istanbul a organisé une action à Beşiktaş, pour protester contre l’enlèvement de deux petites filles, Eylul et Leyla, dont les corps ont été retrouvés la semaine dernière.
 
Les femmes portaient des banderoles et scandaient des slogans pointant du doigt la culpabilité de l’AKP au pouvoir depuis 16 ans : au cours des huit dernières années du gouvernement de l’AKP, 104 531 enfants étaient portés disparus.
 
Différentes femmes ont prononcé des discours et des commentaires. Gülsüm Kav, la représentante de la Plate-forme contre les féminicides, a déclaré qu‘ »un pays où les enfants disparaissent» devrait avoir honte. En effet, nous voulons que les enfants vivent et soient en sécurité. C’est ce que la nature veut. Nous ne pouvons pas accepter ceux qui parlent d’abus sexuel ou de meurtres d’enfants comme étant naturels. Il n’y a rien de naturel à abuser des enfants. »
 
Ces questions doivent être traitées librement, a déclaré Kav, pas en cachette.
 
La présidente de la section féminine CHS Beşiktaş, Ferhunde Şirin, a souligné que les abus, les viols et les assassinats d’enfants sont en augmentation et a souligné que cela est aussi dû au manque de réponse aux crimes comme les meurtres d’Eylul et de Leyla.
 
Şirin a rappelé que le gouvernement de l’AKP a effectivement fermé et persécuté les associations de femmes, et a ajouté : « Ils doivent savoir que même dans les conditions les plus défavorables, le mouvement des femmes ne peut pas être réduit au silence. »
 
Yaşar Saltürk a parlé au nom de l’Association des femmes progressistes. Elle a déclaré que ce pays se réveille chaque jour avec les nouvelles des violences contre les enfants.
 
« Il est de la responsabilité de la société de protéger les enfants de toute forme d’abus », a-t-elle déclaré, ajoutant: « Nous devons immédiatement prendre les mesures nécessaires pour arrêter cela ».
 
Fidan Ataselim, membre du Conseil des femmes, a déclaré que la peine de mort et la castration chimique proposées par le gouvernement comme solution ne sont en fait qu’un palliatif.
 
« La chose la plus radicale à faire pour arrêter la maltraitance des enfants est de faire preuve de volonté politique, de prendre des mesures concrètes et de mener une politique cohérente. »
 
Cinq exigences
 
Ataselim a énuméré cinq exigences pour protéger les enfants :
 
« 1- Tous nos droits universels doivent être protégés, les conventions relatives aux droits de l’enfant et les conventions d’Istanbul doivent être mises en œuvre,
 
2 – L’Etat devrait accomplir son devoir; le document de stratégie de coordination sur les services de protection de l’enfance préparé en coordination avec les ministres devrait être mis en œuvre,
 
3 – Aucune réduction de peine ne devrait être appliquée pour les infractions à caractère sexuel et il ne devrait pas y avoir de justification pour de tels crimes,
 
4 – La castration et la peine de mort sont contre les droits de l’homme. L’application de méthodes contraires aux droits de l’homme sans appliquer les lois existantes ne résout pas le problème,
 
5 – Deux ministères distincts devraient être créés pour les femmes et les enfants. Une politique basée sur les droits de l’enfant devrait être développée et les enfants ne devraient pas être séparés en raison de leur sexe. »
 

Rozerin Kalkan condamnée à 10 ans de prison après avoir été torturée

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TURQUIE – MARDIN – Rozerin Kalkan, jeune kurde de 20 ans, a été condamnée à plus de dix ans de prison pour appartenance à une organisation terroriste. En garde à vue, elle a été torturée et violée.
 
Rozerin Kalkan, avait été arrêtée chez elle à Mardin en août 2016 et soumise à la torture physique et sexuelle dans le département antiterroriste de la police pendant neuf jours.
 
Le verdict contre elle a finalement été prononcé. Elle a été condamnée à plus de dix ans de prison pour appartenance et promotion d’une organisation terroriste. Ses avocats vont faire appel de la décision du tribunal.
 
Rozerin Kalkan a été contrainte de témoigner sous la torture et elle a été privée de soins médicaux. En raison de la torture, elle a subi des dommages irréversibles à sa main droite. Elle a passé les onze premiers mois de son emprisonnement en isolement.
 

Communiqué du Mouvement des femmes kurde en France concernant l’extradition d’une militante kurde par la Norvège vers la Turquie

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A la presse et à l’opinion publique

La militante et féministe kurde, Gulizar Taşdemir a été rendue à la Turquie, les mains et les pieds attachés, ce mercredi 4 juillet 2018.

Cette féministe, militante des droits humains, des droits légitimes du peuple kurde, s’était réfugiée en Norvège en 2015 pour demander une protection dans le cadre de la Convention de Genève relative aux droits d’asile.
Souffrant d’une pathologie dont le défaut de soin peut engendrer des risques vitaux et malgré les risques dû à son identité politique, sa demande de protection a été refusée.

Guluzar Taşdemir, recherchée activement par la Turquie pour son militantisme et son engagement actif dans la lutte kurde, est renvoyée en Turquie malgré les risques évidents de tortures est mauvais traitements qu’elle risque de subir.

Suite aux accords bilatéraux Signés avec la Turquie, en méconnaissance totale des droits humains, la Norvège renvoi encore une fois une kurde vers ses tortionnaires.

Il est plus que temps, que là Norvège, Mais aussi les autres pays, notamment les pays de l’union européenne cessent de violer les Conventions dont ils sont eux-mêmes rédacteurs et signataires.

Le Mouvement des femmes kurdes en France (TJA-F) ne peut tolérer et accepter, la facilite, la désinvolture avec laquelle la Norvège renvoie en Turquie une militante, toute en sachant que cette personne risque la torture et une incarcération pour de très longues années à cause de sa position politique.

Les femmes kurde en particulier et le peuple kurde tiennent responsable la Norvège mais aussi les pays qui ont signé la convention de Genève relative aux droits d’asile, des conséquences dramatiques de ce renvoi dans un pays où le système judiciaire indépendant est mise en berne et où la torture est quasi systématique.

Nous demandons à toutes les institutions, à la CPT, à la Cour Européenne des droits de l’Homme, au Parlement Européen de prendre acte de cette extradition et de faire le nécessaire pour que la militante kurde soit traitée et jugée en tant que prisonnière politique et que ses droits élémentaires soient respectés.

Nous appelons enfin toutes les femmes, les féministes, les militantes et militants des droits humains à dénoncer cette violation flagrante infligée à une militante dont toute la vie a été un combat pour des lendemains meilleurs.

Le Mouvement des femmes kurde en France (TJA-F)

Le mercredi 4 juin

TURQUIE : Les abus sexuels sur mineur augmentent de 700% sous les gouvernements AKP

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TURQUIE – La violence contre les enfants et les agressions sexuelles et viols des mineurs a augmenté de 700% sous les gouvernements AKP, tandis que de nombreux cas de maltraitance sont restés impunis. Toutes les propositions soumises au Parlement par les partis d’opposition ont été rejetées par les gouvernements AKP.
 
Les agressions sexuelles et viols des mineurs, les meurtres et les mariages d’enfants ont augmenté en Turquie sous les gouvernements de l’AKP. Les incidents les plus récents, la disparition d’Eylül Yağlıkara, 8 ans, à Polatlı, Ankara le 22 juin, la découverte de son corps une semaine plus tard et la découverte du corps de Leyla Aydemir, 4 ans, disparue le 15 juin à Ağrı, ont exposé le niveau de maltraitance et les meurtres des enfants en Turquie.
 
Neuf enfants ont été violés dans les dortoirs du culte de Suleymancilar connus pour leur relation étroite avec l’AKP. 45 enfants ont été violés dans les dortoirs de la Fondation Ensar dont Bilal Erdoğan, fils du président Erdoğan est membre du conseil d’administration. 30 élèves mineurs ont été violés à Adıyaman. Un enfant a été violé pendant trois ans par 200 personnes à Aydın. Il a été découvert que 115 fillettes ont accouché dans un hôpital de Küçükçekmece, à Istanbul. Ce ne sont là que quelques-uns des viols dont des milliers d’enfants ont souffert sous les gouvernements de l’AKP.
 
1 ENFANTS SUR 3 EST SOUMIS AUX ABUS SEXUELS
 
La Turquie se classe au troisième rang mondial pour la maltraitance des enfants. 482.802 filles ont été mariées avec la permission de l’Etat au cours des 10 dernières années. Dans les grossesses de filles âgées de 17 ans et moins entre 2007 et 2017, 2.404 bébés étaient mort-nés. Un enfant sur trois est soumis à la violence et aux abus sexuels en Turquie, et les gouvernements de l’AKP ont pratiquement pris sous leur aile les violeurs d’enfants en rejetant toutes les enquêtes de l’opposition sur les incidents, au lieu d’empêcher les abus et les meurtres d’enfants. Les partis HDP et CHP ont soumis des dizaines d’enquêtes au Parlement pour la prévention des abus sexuels et de la violence faites aux enfants, mais ils ont tous été rejetés par l’AKP.
 
440.000 filles de moins de 18 ans ont donné naissance
 
Selon les statistiques tenues par les organisations de femmes et d’autres ONG et les incidents soumis aux tribunaux, les politiques des gouvernements AKP qui légitiment les abus sexuels, les viols et la violence faites aux enfants se sont multipliés par 3 entre 2005 et 2015. Les cas d’abus et viols des enfants ont augmenté de 700% pendant les gouvernements AKP. Alors que 440.000 filles de moins de 18 ans ont accouché en Turquie depuis 2002. Le nombre de filles de moins de 15 ans donnant naissance à cause de grossesses dues aux viols est de 15.000. Il y a plus de 122 000 victimes de crimes de moins de 18 ans chaque année en Turquie. Toutefois, ces chiffres représentent la pointe de l’iceberg, car la plupart des cas de viol et de violence contre les enfants restent cachés.
 
LE GOUVERNEMENT DE L’AKP LÉGITIME LES ABUS SEXUELS
 
Le gouvernement de l’AKP a non seulement échoué à prévenir le viol et la violence contre les enfants, mais il tente également d’acquitter les violeurs. En mai 2015, la Cour constitutionnelle a supprimé la clause autorisant la condamnation de couples mariés uniquement lors de cérémonies religieuses sans la licence de mariage officiellement reconnue. Les lois qui interdisaient les mariages d’enfants ont été étendues pour permettre la légitimation de ces mariages à travers des cérémonies de mariage religieux.
 
La Cour constitutionnelle a annulé une autre loi et ouvert la voie à l’abaissement de l’âge du consentement des mineurs de 15 à 12 ans. En novembre 2016, l’AKP a présenté une proposition qui permettrait aux abuseurs d’enfants d’éviter la punition par mariage. La proposition qui prévoyait l’impunité pour la maltraitance des enfants et la légitimation du viol a été retirée, après d’énormes protestations des ONG et du grand public.
 
Le ministre de la Justice de l’époque, Bekir Bozdağ, a défendu la proposition de pardonner aux suspects d’abus sexuels en faisant un «consentement par le mineur», dans un commentaire scandaleux. Concernant les allégations d’abus sexuels à la Fondation Ensar, la ministre de la Famille et de la Politique sociale de l’époque, Sema Ramazanoğlu, a déclaré : « Que cela soit arrivé une fois n’est pas une excuse pour dénigrer notre institution qui se distingue par ses services. » La Direction des affaires religieuses a publié un communiqué selon lequel les filles peuvent tomber enceintes à l’âge de 9 ans et se marier sans la présence de leurs tuteurs / parents, ouvrant ainsi la voie aux abus sexuels sur les enfants. »
 
LES RÉDUCTIONS DES PEINES POUR « BONNE CONDUITE »
 
Les tribunaux du gouvernement AKP qui considèrent que l’impunité est la base des cas d’abus sexuels sur des enfants ont accordé de nombreux cas de réduction de peine pour «bonne conduite et attitude respectable».
 
Certains cas où les tribunaux ont réduit les peines pour cause de bonne conduite sont les suivants :
 
– Il y a deux ans à Amed (Diyarbakir), un homme de 22 ans qui a agressé sexuellement une fillette de 14 ans a été condamné à 11 ans et 8 mois de prison. en raison de « l’attitude respectable ».
 
– A Esenyurt, Istanbul, Soney Aydın a été surpris en train de violer une fillette de trois ans et le tribunal l’a condamné à deux ans et quatre mois de prison au lieu de la peine maximale de quinze ans pour bonne conduite.
 
– Le suspect qui a abusé d’une enfant de 12 ans à Adana a vu sa peine de 24 ans réduite à 20 ans de prison pour bonne conduite.
 
– Un suspect à Doğubayazit, Ağri qui a abusé sexuellement d’un enfant a dit qu’il « plaisantait », et le tribunal l’a relâché.
 
– Un père a abusé sexuellement de sa fille de 13 ans à Kocaeli et a été libéré par le tribunal.
 
– Kısmet K. a abusé d’une enfant de 14 ans à Zonguldak et la peine a été réduite à 17 ans et 3 mois pour une bonne conduite.
 

Le Conseil des femmes du HDP : Le ministère des Droits de l’Enfant est nécessaire

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TURQUIE – ANKARA – Le Conseil des femmes du HDP a déclaré que le gouvernement de l’AKP avait fomenté une mentalité réactionnaire justifiant les abus.

Le Conseil des femmes du HDP (Parti démocratique des peuples) a déclaré que la proposition de «castration» forcée pour les agresseurs d’enfants est en réalité une manière simplifiée de traiter ce crime grave.

Le Conseil des femmes du HDP a déclaré que’au lieu de cela, la création d’un ministère des droits de l’enfant aiderait à résoudre les problèmes.

Dans un communiqué écrit, le Conseil des femmes du HDP a abordé les derniers cas d’enlèvement et de violence faites aux enfants et a déclaré que ce qui est vécu est en réalité une conséquence de la politique des femmes menée par l’AKP.

Le communiqué a déclaré que l’AKP n’a pas pris de mesures préventives pour les droits de l’enfant et n’a pas été en mesure d’empêcher les cas d’enlèvement et, pire encore, de meurtres.

Le communiqué a déclaré : « Leyla Aydemir, âgée de quatre ans, a disparu à Ağrı le 15 juin, tandis qu’Eylül Yağlıkara, âgé de huit ans, a disparu à Ankara Polatlı le 22 juin. Les corps des deux enfants ont été retrouvés quelques jours après leur disparition. »

Le Conseil des femmes du HDP a souligné que « de tels crimes horribles sont en fait la conséquence d’une mentalité réactionnaire dans la société mais aussi de l’inadéquation des sanctions pénales contre la maltraitance des enfants. Il y a une politique d’impunité autorisée par le gouvernement qui ne s’assure pas que des mesures de prévention et de protection soient adoptées. »

L’AKP, au cours de sa décision de 16 ans, a mené des politiques anti-femmes.
(…)
Nécessité d’un ministère des droits de l’enfant

Le Conseil des femmes du HDP a réitéré la nécessité de la création d’un ministère pour les droits de l’enfant et a rappelé les nombreuses institutions de femmes fermées par le gouvernement de l’AKP au cours des 16 dernières années.

De même, le HDP a déclaré que l’AKP devait respecter les conventions internationales pour les droits de l’enfant dont la Turquie est signataire.

 

Source

39 femmes tuées en Turquie en juin

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TURQUIE – La plateforme « Nous allons stopper les féminicides » (KCDP) a publié son rapport mensuel lié au mois de juin.
 
Le rapport détaille les violations des droits des femmes et des enfants et critique les autorités car elles ne suivent pas ce qui est requis par la Convention d’Istanbul pour combattre la violence.
 
39 femmes tuées en juin
 
En juin, 39 femmes ont été tuées en Turquie, déclare le rapport, soulignant que les abus sexuels et les violences sexuelles continuent d’augmenter.
 
« A moins que des mesures concrètes soient prises contre la violence », écrit le rapport, la violence causera de plus en plus de meurtres : en juin, 18 femmes ont été tuées par des causes non encore élucidées et 14 assassinats n’ont pas été identifiés.
 
Le vice-président turc, Bekir Bozdag, a annoncé que la castration chimique entrerait en vigueur, mais les femmes rejettent ces méthodes car elles sont contraires aux droits de l’homme. En effet, les femmes croient que cette «solution» n’est pas du tout une solution et fournit plutôt une échappatoire au gouvernement qui devrait appliquer les lois existantes.
 
La plate-forme a souligné que la loi n’est pas appliquée efficacement, que des politiques concrètes ne sont pas élaborées et que les mesures juridiques nécessaires ne sont pas prises.
 
« La violation des droits des femmes par les autorités elles-mêmes est une autre dimension de la violence », indique le rapport, soulignant que 12 000 femmes dans les refuges ont été empêchées de voter lors des élections du 24 juin.
 
Faits importants du rapport de juin
 
* En juin, la suppression du ministère de la Famille et de la Politique sociale, qui n’inclut même pas le mot «femme», a été remise en question. Les femmes veulent qu’un ministère des femmes soit créé.
 
* Les résultats des élections du 24 juin ont montré que le pourcentage de femmes députées au parlement est passé de 13 à 17%. C’est l’un des succès importants pour les femmes ce mois-ci.
 
* Les femmes ouvrières organisent une action de résistance à Flormar depuis 45 jours. Il y a une campagne sur les réseaux sociaux sous le hashtag #FlormarVeYvesRochereBoykot.
 
* Sit-in à Istanbul pour soutenir Derya Koçak, qui a été licenciée accusée de la «désobéissance».
 
* En juin, la cérémonie de signature du contrat collectif de travail du Syndicat général d’Istanbul et de la DİSK General-İş a été annoncée comme une étape positive. Le congé de paternité pour les hommes a été fixé à 30 jours dans le contrat, qui prévoit un travail et des conditions de travail égaux pour les travailleurs municipaux, hommes et femmes.
 
Femmes assassinées à Istanbul et Antalya
 
Le rapport souligne qu’en juin, le nombre de femmes assassinées a augmenté par rapport au mois de mai.
 
En juin, 4 femmes ont été tuées à Istanbul, 4 à Antalya, 3 à Bursa, 3 à Izmir et 3 à Muğla.
 
En juin, 22 femmes ont été victimes de violences sexuelles et 14 femmes ont été tuées.
 
11 femmes ont été tuées par leur mari, 5 par un parent, 3 par leurs maris selon un mariage religieux, 2 par les anciens maris, 2 par les petits amis, une par son fils et une par son père.
 
Abus sur mineur
 
Le rapport souligne également qu’en juin, 24 cas de maltraitance d’enfants ont été signalés.
 
Selon le rapport, 10 enfants ont été victimes d’abus par des personnes qu’ils connaissaient, 5 par des proches, 4 par des enseignants, par 1 employeur et par 4 connaissances.
 

Berlin se prononce sur l’union douanière avec la Turquie, le HDP & Afrin

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BERLIN – Le gouvernement fédéral allemand a répondu à une enquête écrite présentée par l’opposition de gauche, Die Linke, concernant la Turquie. L’enquête avait été soumise avant les élections du 24 juin, et le gouvernement a publié hier une réponse de 10 pages sur le site internet du Parlement fédéral.

Le gouvernement fédéral a déclaré que la Turquie s’éloigne de plus en plus de l’union européenne et que l’indépendance judiciaire a été gravement affaiblie pendant l’état d’urgence.

Le gouvernement a déclaré être d’accord avec la déclaration selon laquelle « La Turquie s’éloigne de l’Union européenne à grands pas », citée dans le rapport d’avancement de la Commission européenne, et a ajouté suivre les développements après l’état d’urgence « avec beaucoup d’attention et d’inquiétude ». Le gouvernement a souligné que toute avancée dans l’adhésion de la Turquie à l’UE n’est pas possible dans les conditions actuelles et a déclaré : « Pour le gouvernement fédéral, l’ouverture de négociations avec la Turquie sur aucun des chapitres n’est pas à l’ordre du jour. Les négociations ont été interrompues de facto ».

Le gouvernement a également souligné les négociations pour la modernisation de l’union douanière entre l’UE et la Turquie et a déclaré que l’ouverture de ces négociations n’est pas remise en question en raison de l’évolution négative de l’état de droit en Turquie.

Pourquoi l’information sur le HDP est-elle confidentielle ?

Dans l’enquête écrite, Die Linke a souligné l’état des médias en Turquie, le contrôle du régime Erdoğan sur les médias et les détentions et arrestations massives visant les membres du parti démocratique des peuples (HDP). L’enquête a demandé comment les détentions et les arrestations massives ont affecté la campagne électorale du HDP et si le gouvernement disposait « d’informations provenant des services de renseignement ».

La partie publique de la réponse du gouvernement est  : « Le HDP accuse le gouvernement de l’AKP d’empêcher leur activité politique par le biais de détentions et d’arrestations. Le reste de la réponse n’a pas été partagé avec le public, car elle « comprend des renseignements confidentiels ».

L’activité de la Ditib 

L’enquête Die Linke a également critiqué l’Union turco-islamique des affaires religieuses (Diyanet İşleri Türk- İslam Birliği – DITIB), en mentionnant les cérémonies tenues dans plusieurs mosquées de la DITIB où les enfants étaient vêtus d’uniformes militaires, ce qui a également été critiqué dans la presse allemande.

La réponse du gouvernement comprend également des déclarations critiques, mais ne précise pas pourquoi aucune précaution sérieuse n’a encore été élaborée. La réponse déclare : « Le gouvernement fédéral critique les institutions de l’État turc qui tentent d’exercer une influence qui transcende les services religieux par l’intermédiaire de la DITIB ». Le gouvernement fédéral a seulement dit qu’il y a des réunions pour encourager la DITIB à prendre des décisions indépendantes et à être indépendante.

Les doutes concernant l’invasion d’Afrin n’ont pas été levés

Une autre question de Die Linke portait sur l’invasion d’Afrin. L’enquête critique le gouvernement pour ne pas avoir adopté une position ferme contre l’invasion. Le gouvernement a déclaré qu’il exige des preuves plus solides de la Turquie et que l’invasion est de la « légitime défense » comme ils le prétendent, et a ajouté : « Les doutes du gouvernement fédéral que l’opération de la Turquie est conforme au droit international n’ont pas été levés jusqu’à ce jour ».

https://anfenglishmobile.com/news/berlin-declares-stance-on-customs-union-hdp-and-afrin-27963

 

« La Turquie ne peut occuper le Kurdistan Sud sans le soutien du PDK »

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KURDISTAN SUD – Dans un entretien, l’écrivain et politicien kurde, Ali Karimi, déclare que la Turquie ne peut occuper le territoire du Bashur (Kurdistan Sud) sans le soutien du Parti démocratique du Kurdistan (PDK). Il a également noté que le gouvernement irakien cherche à contrôler le Kurdistan : «partout, le peuple kurde doit faire face à cette occupation».

L’Etat d’occupation turc a intensifié ses attaques contre les territoires de Bashur ces derniers mois. A votre avis, quels sont les objectifs de l’Etat turc de ces attaques ?

Il ne fait aucun doute que l’Etat turc a de nombreuses ambitions depuis la fondation de la République. Ces ambitions ont été particulièrement ravivées ces dernières années sous le dictateur Erdogan et l’AKP. Surtout après que l’Etat turc ait pu trouver ses partisans au Kurdistan. En conséquence, il s’efforce d’étendre son contrôle dans la zone dans la mesure du possible. L’une des zones est celle du Bashûr.

Comme nous le savons, les zones envahies par l’armée d’occupation turque sont sous le contrôle du Parti démocratique du Kurdistan (PDK). Existe-t-il un accord spécifique entre le PDK et l’Etat turc, qui mène ces attaques avec le soutien du PDK ?

Certes, il y a une coopération étroite entre le PDK et l’État turc, et ce n’est pas nouveau. Cette coopération et des accords existent depuis des années. La coopération a commencé en 1992-1993 pendant l’accord sur le passage d’Ibrahim al-Khalil. Même pendant le règne de Saddam Hussein, il y avait un accord pour vendre du pétrole par camion-citerne entre la Turquie et Barzani. Cependant, ces accords ont été renforcés à l’époque d’Erdogan et d’AKP. Ce qui se passe actuellement au Bashur est en accord et en coopération avec le PDK. La Turquie ne peut pas entrer directement sur le territoire du Kurdistan Sud. Il est très clair qu’il existe des accords entre le PDK et l’Etat turc.

Le gouvernement régional du Kurdistan est silencieux au sujet de l’occupation turque, quelle est selon vous la raison de cette situation ?

Actuellement, il n’y a pas de gouvernement au Bashur, en bref, Bashur est composé du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), vient ensuite l’Union patriotique du Kurdistan (PUK), et le PUK opère dans une certaine mesure avec Barzani. Au Bashur, il n’y a pas de gouvernement sur la base du multipartisme.  

Le chef du parlement s’est retiré, d’autres parlementaires se sont également retiré, et d’autres sont restés au pouvoir. Dans une certaine mesure, le PUK les soutient. Le gouvernement du Kurdistan n’est qu’une simple rhétorique. Le fait est que le gouvernement de Bashur n’est d’autre que le PDK.

Il est connu que les partis du Bashur n’ont pas pris une position ferme sur l’occupation turque. Que vont-ils faire les partis du Bashur face à l’invasion turque ?

Le peuple kurde est partout opposé à l’occupation turque, mais le peuple du Kurdistan Sud est sans pouvoir. Le peuple est sous l’autorité de la dictature et la domination du PDK. Le peuple ne peut pas respirer sous cette autorité et ne peut pas parler librement, et il y a autre chose dans Bashur. Ces politiques ont conduit à un attrait plus fort pour des partis, que l’amour de la patrie et de la terre. Ce ne sont que des adeptes des partis, exécutant les ordres de leurs supérieurs et de leurs partis comme des aveugles et sans questionnement. Ils restent derrière leurs partis même si ces partis trahissent la patrie. Ces partis peuvent même aller à Qandil et se battre contre leurs frères. Nous ne sommes donc pas surpris par ce silence, parce que notre affiliation politique est plus forte que l’affiliation nationale.

Pour parler de la situation du gouvernement irakien, Bashur fait partie de l’Irak, et Abbadi a exprimé sa position : au lieu de demander à la Turquie de quitter son pays, il a demandé au PKK de déposer ses armes. Comment voyez-vous la situation du gouvernement irakien ?

L’Irak ne s’est pas considéré comme un Etat indépendant depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003 et Bagdad est sous le contrôle de l’Etat irakien. Le gouvernement irakien se considère toujours comme un ennemi du peuple kurde. Ainsi, l’occupation turque du Bashur n’a pas gêné Bagdad car l’Etat irakien considère les Kurdes comme son principal ennemi.

L’Irak est satisfait quand les Kurdes sont frappés au Basur. Il faut bien savoir que l’Irak n’oubliera pas la question du référendum et n’oubliera pas ce que Barzani a dit contre Abadi. Par conséquent, ils ne seront pas amicaux avec le peuple kurde et en particulier avec Barzani. Le gouvernement irakien est satisfait que la région du Kurdistan soit sous le contrôle de la Turquie, et que les Kurdes soient sous le contrôle d’une autre force, et que les Kurdes soient vaincus au Kurdistan.

http://www.hawarnews.com/en/haber/turkey-cannot-occupy-basrkurdistan-without-democratic-partys-support-h2317.html

Les habitants d’Afrin traités comme des étrangers sur leurs propres terres

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AFRIN – L’armée d’invasion turque et ses bandes alliées ont émis des cartes d’identité d’étrangers pour les habitants d’Afrin qui sont là depuis des générations. Selon les nouveaux documents – en turc et en arabe -, les vrais propriétaires d’Afrin sont devenus des «immigrants».
 
Selon des sources locales à Afrin, l’armée d’invasion turque et ses bandes alliées délivrent de force des cartes d’identité d’étrangers aux habitants d’Afrin. Les envahisseurs ont également interdit l’utilisation des documents d’identité délivrés par le régime syrien.
 
Des sources locales affirment également que des points de contrôle ont été installés aux entrée et aux sorties d’Afrin et que des informations personnelles sont obtenues par les anciens habitants de la ville, les Kurdes et les Arabes.
 
L’armée d’invasion turque et ses gangs alliés appellent les gens à se rendre à l’ancien bâtiment de l’assemblée législative pour prendre les nouvelles cartes d’identité d’étrangers et menacent ceux qui ne s’y conforment pas.
 

Dans la Syrie du Nord, la période néolithique se révèle

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ROJAVA – QAMISHLO – Dans le nord de la Syrie, Til Xelef, Girê Moza et Til Beyder abritent plus de 2 000 sites néolithiques. L’administration autonome de la Syrie du Nord a restauré les sites archéologiques et les a mis sous protection.
 
Dans le nord de la Syrie, une nouvelle vie est en train d’être construite non seulement pendant la guerre de sept ans en Syrie, mais elle préserve également l’importance de l’histoire de la région. Le nord de la Syrie est la continuation culturelle et géographique directe des civilisations sur la colline historique de Göbekli Tepe et Newala Çori et a de nombreux sites d’une importance historique immense. L’histoire de la période néolithique, en particulier, a acquis une nouvelle signification pour la société à travers la révolution, qu’elle comprend comme faisant partie de son essence. De nombreux sites historiques sont à nouveau protégés. Certains monuments historiques ont été attaqués par l’État islamique, certains ont été gravement endommagés, d’autres ont été pillés et les objets ont été vendus à d’autres pays.
 

Les sites du début de l’histoire

 

On parle d’environ 2 000 sites historiques dans le nord de la Syrie, dont environ 1 200 dans le canton de Cizirê. L’une des zones les plus touchées par la guerre a été les sites historiques. L’Etat islamique a voulu faire oublier les vestiges d’une histoire en la détruisant ou en saccageant les sites historiques des villes qu’il occupait en Syrie. Les forteresses et les murs ont été utilisés militairement, et les objets archéologiques ont été vendus principalement à la France, mais aussi à d’autres pays européens.
 
Til Xelef
 
Til Xelef (Tal Halaf) est l’un des plus anciens sites situés dans le nord de la Syrie, près de la ville de Serêkaniyê. Til Xelef était temporairement sous le contrôle d’al-Nosra et de l’EI, ce qui a conduit au pillage et à la destruction. Cependant, étant donné que les petites découvertes ont été particulièrement touchées, les fouilles de Til Xelef ont pu être relativement épargnées indépendamment de certaines fouilles de prédateurs et de l’expansion des positions militaires. À Til Xelef, les céramiques les plus anciennes de la région datent du 6ème millénaire avant notre ère. Til Xelef montre clairement l’émergence de nouvelles formes de société à la fin du Néolithique.
 
Girê Mozan
 
Sur le Girê (colline) Mozan, de la ville d’Amûdê près de Qamishlo, se trouve la colonie hourrite d’Urkash, dont les racines remontent à environ 4 500 ans. Dans le voisinage de la colline, des traces de villages ont également été trouvées. Le site de fouilles, où une équipe allemande d’archéologues travaillait à l’époque de la dictature d’Assad, est maintenant protégé par les YPJ, unités de défense des femmes. Dans le village sur le versant de la colline, des lieux de prière, des dépôts, des toilettes, des rues, des reliefs, des sceaux, des céramiques et des murs ont été découverts.
 
Til Beyder
 
Un autre site de fouilles important est Til Beydar, situé entre Dirbesîyê et Hesekê. La colline à environ 30 kilomètres au nord de Hesekê est d’environ 25 mètres de haut. Ici, vous trouverez une histoire de peuplement de 5000 ans qui remonte à l’hellénisme. Dans l’ancien centre administratif était une archive de tablettes d’argile avec plus de 230 panneaux du 24ème siècle avant JC. a trouvé. Au cours des fouilles, de nombreux vestiges ont été découverts sur la colline. Til Beyder était sur une route commerciale importante. Dans l’endroit, les caravanes s’arrêtaient encore et encore. Les maisons, les greniers et les magasins du village historique étaient couverts d’argile rouge pour leur protection.
 
Beaucoup de conclusions importantes
 
Ristem Ebdo, un cadre du ministère du Tourisme et de l’Archéologie, est l’un des principaux responsables de la protection des villes historiques de la région. Il souligne la richesse historique de la région et indique clairement qu’il s’agit d’un domaine important pour le Moyen-Orient et le monde. Avant la guerre, des fouilles archéologiques ont eu lieu dans 70 endroits différents. Dans le cadre de ce travail, de nombreuses découvertes ont été mises à jour, mais avec le début de la guerre, les chercheurs ont dû quitter le pays.
Les sites ont été pris sous protection
 
Ebdo raconte l’histoire de la région, qui remonte au néolithique : « Après que les forces de la Syrie du Nord ont pris le contrôle de la région, elles ont commencé à protéger les sites historiques et nous avons commencé à travailler sur les sites pillés. Certains ont été restaurés et mis sous protection. Nous avons mis en place des équipes de protection des sites historiques. Nous sommes également en contact avec des équipes internationales d’archéologues. Certains s’apprêtent à venir ici. »
 

KCK : La mentalité de Daesh est derrière le massacre de Sivas

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KURDISTAN SUD – BEHDINAN – À l’occasion du 25ème anniversaire du massacre de Sivas, la coprésidence du Conseil exécutif de l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) a rendu hommage aux 33 intellectuels brûlés vifs le 2 juillet 1993.
 
A l’occasion d’un festival culturel commémorant l’érudit et poète alévi Pir Sultan Abdal, exécuté dans l’Empire ottoman à la fin du 16ème siècle, de nombreux intellectuels, poètes, écrivains, artistes et érudits majoritairement alévis sont venus dans la ville de Sivas le 1er juillet 1993 – le lieu de naissance de Pir Sultan Abdal.
 
Le 2 juillet, une foule islamiste (estimée à 20 000 personnes) s’est rassemblée devant l’hôtel Madimak, où logeaient les intellectuels, a encerclé l’hôtel après le prière du vendredi, scandé des slogans haineux et y a finalement mis le feu. Les intellectuels et deux employés de l’hôtel ont perdu la vie dans les flammes.
 
« La mentalité Daesh est derrière le massacre de Sivas »
 
A l’occasion de l’anniversaire du massacre de Sivas, la coprésidence du Conseil exécutif de l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) a rendu hommage aux victimes du pogrom. Un communiqué publié dimanche a déclaré : « Derrière le massacre de Madımak, d’il y a 25 ans, se trouve la mentalité de l’Etat islamique d’aujourd’hui. Nous commémorons ces personnes profondément engagées et respectées qui ont donné leur vie à la démocratie le 2 juillet 1993. Ceux qui ont perpétré le massacre devraient être condamnés.
 
Le 2 juillet 1993, le fondamentalisme islamiste extrémiste a tué 33 âmes et amis alévis dans un pogrom, dans le but d’expulser le peuple alévi des rangs de la résistance pour la démocratisation de la Turquie et donc de supprimer leur solidarité pour la lutte pour la liberté du peuple kurde. »
 
« Le danger de nouveaux pogroms comme Madımak est proche »
 
KCK a déclaré : « Il y a une certaine relation entre la mentalité de la communauté sanguinaire responsable du massacre de Sivas et le soi-disant Etat islamique, qui brûle vif et décapite les gens. La foi religieuse – la moralité, la conscience et le sens de la justice d’une société – est ainsi instrumentalisée par des pratiques sans scrupules, contraires à l’éthique et illégales. Une fois que la religion sert de masque de nationalisme en Turquie, elle prend un caractère encore plus sanguinaire et racialement fanatique. Le pogrom de Madımak n’est pas un cas isolé. À l’heure actuelle, la mentalité fondamentaliste et nationaliste des gangs loyaux à l’AKP et des communautés dirigées par le AKP est encore plus prononcée. Pour la même raison, nous ne nous sommes pas débarrassé du danger, au contraire : le danger pour les peuples de Turquie de connaître d’autres massacres comme le pogrom Madımak est proche.
 
Par conséquent, à l’occasion de l’anniversaire du massacre, il ne suffit pas de condamner les meurtriers et de déposer une gerbe sur les lieux. Cela doit certainement être fait, mais la tâche la plus essentielle pour prendre la revanche de ce massacre et prévenir d’autres pogroms est de participer à la lutte pour la démocratisation de la Turquie. »
 
« Renforcer la lutte contre la dictature fasciste »
 
Le communiqué de KCK a ajouté : « Les intellectuels qui ont été assassinés le 2 juillet 1993 ont perdu la vie parce qu’ils faisaient partie de la lutte pour la démocratie. Pour exprimer notre loyauté à leur égard, nous devons nous engager davantage dans la démocratie et renforcer la résistance à la dictature fasciste.
 
Par conséquent, à l’occasion de l’anniversaire du massacre de Madımak, la population alévie devrait prendre sa place dans les rangs de la lutte pour la démocratie. La garantie de l’existence des Alévis est la démocratisation de la Turquie. »
 

Komun académie : une académie virtuelle lancée par le mouvement de libération kurde

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Komun (commune) académie, un site internent (en anglais) lancé par un collectif de militants, notamment dans le but de «trouver des solutions aux problèmes locaux et spécifiques» des différents peuples du monde, vient d’être crée. Komun académie cherche également à combattre les contradictions universelles, qui englobent «l’oppression des femmes, les crises écologiques, l’exploitation capitaliste, la suprématie raciale, le colonialisme, la connaissance de l’impérialisme, la pauvreté et la guerre».
 
Le site vise à aborder les problèmes critiques et à aider les mouvements sociaux dans le monde à travers les idées d’Abdullah Ocalan et du mouvement kurde.
 
«En tant qu’éléments fondamentaux de la modernité démocratique, les académies populaires constituent la base théorique de la mentalité sociétale en faveur de la liberté. Ces unités que nous pourrions même définir comme académies villageoises garantissent la capacité de la société à devenir conscient de ses propres besoins et s’organise autour d’eux, à travers une mentalité éthique-politique, » écrit le Komun académie sur son site internet.
 
L’objectif du site est de fournir un point de vente en ligne pour mener les travaux déjà en cours dans des milliers d’académies à travers le Kurdistan.
 
Le site internet est organisé autour de six catégories, confédéralisme démocratique, jinéologie, analyse, rubriques, séminaires, et les travaux d’Abdullah Ocalan, le co-fondateur du PKK.
 
Le confédéralisme démocratique fait référence au système politique proposé par le mouvement de libération kurde, qui implique la construction de démocraties sans Etat à l’intérieur des limites déjà existantes des Etats-nations. Conjugué à un engagement pour l’établissement de «républiques démocratiques», des régimes politiques libres au sein des États-nations qui pourraient permettre au confédéralisme démocratique de s’épanouir,. Le mouvement de libération kurde espère également doter les confédérations démocratiques de la capacité de légitime défense.
 
Le confédéralisme démocratique, forme de démocratie construite en dépit de l’État, est fondé sur la forme de la commune et cherche à déléguer le pouvoir au niveau du village, de la ville et de la région. Les femmes doivent partager le pouvoir à tous les niveaux de la prise de décision politique.
 
La jineologie fait référence à la construction d’une «science des femmes», vouée à défier ce que le mouvement de la libération kurde appelle des formes de savoir «positivistes» qui vont de pair avec la justification et la défense de l’oppression des femmes. Les sections analyses, rubriques et séminaires prévoient de diffuser les exemples vivants de la démocratie radicale qui se produisent à travers le monde.
 
Le site internent cherche à se distinguer des autres revues et déclare explicitement qu’il «ne vise pas l’idéalisme qui ne fera appel qu’à une petite section au sein de la société. Au lieu de cela, il fonctionne pour décrire les luttes réelles qui s’organisent autour de ce paradigme partout dans le monde. »