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PARIS. Deux manifestations pour Jina Mahsa Amini le samedi 24 septembre

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PARIS – En plus de la manifestation devant la Fontaine des Innocents (Châtelet – Les Halles) ce samedi 24 septembre à 17h30 pour Jina Mahsa Amini, il y aura une autre manifestation organisée par des associations kurdes et iraniennes sur la place d’Italie à 15h.

Voici le communiqué annonçant la manifestation de 15h:

« Rassemblement à Paris contre le meurtre de Mahsa (Jina) AMINI

Nous nous rassemblons à Paris pour condamner l’assassinat par la police des mœurs de Téhéran, de Mahsa (Jina) AMINI, jeune femme de 22 ans, originaire du Kurdistan d’Iran. Nous présentons nos condoléances à sa famille et exprimons notre profonde reconnaissance à la lutte des femmes pour la liberté et au mouvement de protestation des populations iraniennes.

Ce rassemblement sera l’occasion de dénoncer plusieurs décennies de politique criminelle et discriminatoire menée par la République islamique à l’encontre de ses citoyens. Il entend se faire l’écho du mouvement civil de protestation des populations iraniennes contre la répression et pour la défense de leurs droits fondamentaux auprès de l’opinion publique française (média, associations, organisations non gouvernementales et institutions étatiques…).

Nous invitons tous les défenseurs de la liberté et de l’égalité à Paris, à se joindre à ce rassemblement pour condamner le meurtre de Mahsa (Jina) AMINI et les crimes de la République islamique.

Le rassemblement aura lieu le :

Samedi 24 septembre 2022
15h00 – 16h30
Place d’Italie, PARIS

Signataires :
Association des Kurdes Résidant en France
Conseil Démocratique de Paris (pour la défense des mouvements populaires en Iran)

Soutenues par :
1 – Centre de Coordination des Partis Politiques kurdes
2 – Organisation de regroupement des Fedaïnes du peuple d’Iran
3- Congrès des peuples de l’Iran fédéral
4 – Conseil pour la Démocratie en Iran »

Photo via Faranak Amidi

 

 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

#IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

TURQUIE. Une journaliste kurde condamnée à la prison pour « soutien à une organisation terroriste»

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La journaliste kurde Nurcan Yalçın a été condamnée à 2,5 ans de prison à Amed pour «soutien à une organisation terroriste». Le contexte du procès était fondé sur les activités journalistiques de Yalçin pendant le siège armé du quartier historique de Sur en hiver 2015/2016.
 
La journaliste Nurcan Yalçın a été condamnée à deux ans et demi de prison pour « soutien au PKK » par la sixième chambre du tribunal pénal de Diyarbakir (ku. Amed). Le contexte de la procédure était des reportages vidéo que Yalçın a réalisés en 2015/2016 sur les barricades du quartier de Sur. Le tribunal a estimé qu’il était prouvé que la journaliste avait « sciemment et intentionnellement » soutenu une organisation terroriste. La défense avait demandé l’acquittement, affirmant que le tribunal était au courant des activités journalistiques de sa cliente.
 
Jusqu’à il y a quelques années, Sur était encore un centre historique de différentes cultures. Après sa destruction par les forces de sécurité turques lors du siège militaire de l’hiver 2015/2016, des zones résidentielles ont été expropriées et la population a été déplacée.
 
Ciblée par les autorités turques depuis des années
 
Ce n’est pas la première fois que Nurcan Yalçın est pris pour cible par les autorités répressives turques. En novembre 2021, elle a été condamnée à près de quatre ans de prison pour terrorisme lors d’un procès vivement critiqué à l’échelle internationale. L’arrière-plan était une affaire contre l’Association des femmes Rosa basée à Amed, une organisation d’aide aux femmes touchées par la violence. Yalçın a été reconnue coupable d’avoir « sciemment et volontairement soutenu une organisation terroriste» et « diffusion de propagande terroriste».
 
Une autre affaire contre Yalçın est toujours en cours en lien avec les manifestations contre la destitution de maires dans des municipalités kurdes en 2019. Dans cette affaire, elle est accusée d’avoir participé à des « rassemblements interdits » et d’avoir désobéi aux ordres de dispersion de la police. Ses deux collègues, Rojda Aydın et Halime Parlak, qui, comme Yalçın, ont accompagné les manifestations en tant que journalistes, sont également inculpées.
 
ANF

Des experts de l’ONU exigent des comptes pour la mort de Mahsa Amini et demandent la fin des violences faites aux femmes en Iran

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Des experts de l’ONU ont condamné la mort de Mahsa Amini, 22 ans, décédée en garde à vue après son arrestation pour avoir prétendument enfreint les règles strictes de l’Iran sur la tenue vestimentaire des femmes en portant un « voile inapproprié ».
 
Les experts ont également dénoncé la violence dirigée contre les manifestants pacifiques et les défenseurs des droits humains exigeant des comptes pour la mort d’Amini dans les villes du pays par les forces de sécurité iraniennes. Ils ont exhorté les autorités iraniennes à éviter de nouvelles violences inutiles et à cesser immédiatement de recourir à la force létale pour contrôler les rassemblements pacifiques.
 
« Nous sommes choqués et profondément attristés par le décès de Mme Amini. Elle est une autre victime de la répression continue et de la discrimination systématique à l’égard des femmes en Iran et de l’imposition de codes vestimentaires discriminatoires qui privent les femmes de l’autonomie corporelle et des libertés d’opinion, d’expression et de croyance », ont déclaré les experts.
 
Amini a été arrêtée par la police des mœurs iranienne le 13 septembre pour avoir été perçue comme portant un « hijab inapproprié ». Des rapports indiquent qu’elle a été violemment battue par des membres de la police des mœurs lors de son arrestation et de son transfert au centre de détention de Vozara.
 
Amini est tombé dans le coma au centre de détention et est décédé à l’hôpital le 16 septembre. Les autorités iraniennes ont déclaré qu’elle était décédée d’une crise cardiaque et ont affirmé que sa mort était de cause naturelle. Cependant, certains rapports suggèrent que la mort d’Amini est le résultat de tortures et de mauvais traitements présumés, ont déclaré les experts.
 
« Nous condamnons fermement l’utilisation de la violence physique contre les femmes et le déni de la dignité humaine fondamentale lors de l’application des politiques de port obligatoire du hijab ordonnées par les autorités de l’État. Nous appelons les autorités iraniennes à mener une enquête indépendante, impartiale et rapide sur la mort de Mme Amini, à rendre publiques les conclusions de l’enquête et à tenir tous les auteurs responsables», ont déclaré les experts.
 
Depuis le 16 septembre, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de nombreuses villes (essentiellement dans les provinces kurdes), dont Téhéran, Ilam, Ispahan, Kermanshah, Mahabad, Saqez, Sanandaj, Sari et Tabriz, pour demander des comptes pour la mort d’Amini et mettre fin à la violence et à la discrimination à l’encontre femmes en Iran, notamment le port obligatoire du voile pour les femmes. Les manifestations pacifiques se sont heurtées à un usage excessif de la force, y compris des tirs d’oiseau et d’autres billes métalliques par les forces de sécurité iraniennes, ont déclaré les experts. Selon des informations, au moins huit personnes, dont une femme et un enfant de 16 ans, ont été tuées, des dizaines d’autres blessées et arrêtées.
 
À la suite des manifestations, des interruptions prolongées d’Internet ont été signalées à Téhéran, dans les provinces du Kurdistan et dans d’autres parties du pays depuis le 19 septembre. Il s’agit de la troisième coupure généralisée d’Internet enregistrée au cours des 12 derniers mois en Iran.
 
« Les perturbations d’Internet font généralement partie d’un effort plus large visant à étouffer la liberté d’expression et d’association de la population iranienne et à freiner les manifestations en cours. Les interruptions d’Internet imposées par l’État ne peuvent en aucun cas être justifiées », ont déclaré les experts, mettant en garde contre une nouvelle escalade de la répression contre la société civile, les défenseurs des droits de l’homme et les manifestants pacifiques.
 
« Au cours des quatre dernières décennies, les femmes iraniennes ont continué à protester pacifiquement contre les règles obligatoires du hijab et les violations de leurs droits humains fondamentaux », ont déclaré les experts, exhortant les autorités du pays à tenir compte des demandes légitimes des femmes qui veulent leur vie humaine fondamentale. droits respectés.
 
Comme cela a été réitéré précédemment, « l’Iran doit abroger toutes les lois et politiques discriminatoires fondées sur le sexe et le genre, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains», ont déclaré les experts.
 
*Les experts : M. Javaid Rehman, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran; Melissa Upreti (présidente), Dorothy Estrada Tanck (vice-présidente), Elizabeth Broderick, Ivana Radačić et Meskerem Geset Techane, Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles; Mme Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes; M. Clément Nyaletsossi Voule, Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association; Mme Irene Khan, Rapporteuse spéciale sur le droit à la liberté d’ opinion et d’ expression; Mme Mary Lawlor,Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits humains
 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
 
 
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Un responsable allemand appelle à des sanctions contre la Turquie

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Le porte-parole de la politique étrangère allemande, Jürgen Trittin a déclaré qu’il était temps d’adopter une politique plus robuste envers la Turquie et a appelé à des sanctions fermes contre l’Etat turc après qu’Erdogan a annoncé sa volonté pour que la Turquie rejoigne l’Organisation de coopération de Shanghai.

La coalition gouvernementale allemande a réagi au souhait déclaré du président turc Recep Tayyip Erdoğan d’adhérer à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), une organisation politique, économique et de sécurité dirigée par la Russie et la Chine.

Le porte-parole de la politique étrangère du gouvernement fédéral allemand, le législateur des Verts Jürgen Trittin, a appelé à des sanctions sévères contre l’allié de l’OTAN, la Turquie.

« L’OTAN et l’Union européenne devraient se demander combien de temps elles laisseront Erdoğan jouer avec elles » , a déclaré Trittin au journal allemand The Welt.

Trittin a noté que la Turquie avait empêché l’OTAN de poursuivre l’embargo sur les armes de l’ONU contre la Libye et avait freiné le processus d’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN.

Il a également dénoncé les activités de forage de la Turquie dans la zone économique exclusive de la Grèce et a déclaré que le gouvernement d’Erdoğan avait tenté de contourner les sanctions européennes contre la Russie après que l’invasion de l’Ukraine par Moscou a déclenché un embargo de grande envergure de la part des pays occidentaux.

« Maintenant, il veut rejoindre l’OCS avec l’Iran » , a déclaré l’éminent député des Verts allemands, ajoutant : « Il est temps d’avoir une politique turque plus robuste ».

Comme aucun État ne peut être exclu de l’OTAN, des mesures économiques coercitives devraient plutôt être prises contre la Turquie, a déclaré Trittin.

Le porte-parole de la politique étrangère du groupe parlementaire du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD), Nils Schmid, a déclaré que le projet d’Erdoğan de rejoindre l’OCS pourrait être une nouvelle tentative de détourner l’attention des problèmes politiques intérieurs.

« En termes de politique étrangère, c’est une autre étape symbolique qui montre que la Turquie s’éloigne de l’Occident et de ses valeurs » , a déclaré Nils Schmid, ajoutant qu’il considérait cette tentative comme une grave erreur pour l’avenir de la Turquie.

Medya News : Germany’s foreign policy spokesperson calls for sanctions against Turkish government

SYRIE. L’épidémie du choléra menace les populations du Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Les autorités kurdes ont tenu hier une conférence de presse à Qamishlo concernant l’épidémie du choléra qui fait 16 morts, tandis qu’il a près de 3000 cas suspects, notamment dans la région de Deir ez-Zor.

Au milieu de l’augmentation des cas de choléra, le conseil de santé de l’AANES a tenu hier une conférence de presse à Qamishlo. Jiwan Mustafa, coprésident du Conseil de la santé, a déclaré qu’il y avait à ce jour 2 867 cas suspects, 78 cas confirmés et 16 décès dans la Syrie du Nord et de l’Est (AANES ou NES), principalement à Deir ez-Zor.

Mustafa a confirmé la présence de ‘Vibrio cholerae’ , la bactérie responsable de la maladie du choléra, dans l’Euphrate. Il a déclaré que si la situation se transforme en pandémie, le Conseil de la santé n’a pas les capacités de gérer seul.

L’une des principales raisons de la propagation de la maladie est que de nombreuses personnes boivent de l’eau non traitée directement de l’Euphrate, dans laquelle les eaux usées brutes sont déversées, et utilisent cette eau pour l’agriculture, car il n’y a pas d’autres options disponibles, avec des stations de filtrage d’eau insuffisantes. .

Un récent rapport REACH indique que 69 % de la population du NES n’ont pas un accès suffisant à l’eau, tandis que 38 % rencontrent des problèmes de qualité/sécurité de leur eau potable.

Les opérations de certaines stations d’eau ont également été entravées par des niveaux d’eau historiquement bas de l’Euphrate.

En outre, il est signalé qu’avant l’épidémie de choléra, les autorités locales de Deir ez-Zor avaient cessé de distribuer du chlore aux stations de pompage d’eau, mais l’AANES affirme qu’elles ont maintenant repris la distribution.

Cette situation est aggravée dans les camps de personnes déplacées. Si l’eau est livrée par camions-citernes, elle coûte cher, et même alors, elle vient souvent directement de l’Euphrate sans filtrage ni stérilisation.

REACH rapporte une corrélation entre l’utilisation élevée de l’eau livrée par camion et les rapports de maladies générales liées à l’eau dans les communautés.

Selon certaines informations, les 270 familles de déplacés internes vivant dans le camp d’al-Younani (Raqqa) ont récemment dû boire l’eau de rivière visiblement sale après que la principale station d’eau de Raqqa ait interrompu ses opérations pour des travaux d’entretien pendant 2 jours, et lorsque l’approvisionnement de la ville a repris, le pompage de l’eau était irrégulier.

À Alep, la Direction de l’agriculture du gouvernement syrien a ordonné la destruction de plusieurs mètres carrés de terres cultivées, pour empêcher la propagation de la maladie après que des échantillons prélevés sur l’eau d’irrigation aient montré la présence de choléra. Jusqu’à présent, l’AANES n’a pas annoncé de telles mesures. (Via Rojava Information Center)

IRAN. Les mollahs iraniens tuent une autre femme kurde

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IRAN / ROJHILAT – Lors des manifestations du mardi 20 septembre, une autre femme kurde, Minoo Majidi, a été tuée par des tirs directs de la police anti-émeute iranienne à Kermanshah.
 
Minoo Majidi était originaire de la ville de Qasre-Shirin et mère de 3 enfants.
 
Le corps de Mino Majidi a été enterré à Kermanshah ce matin devant une foule qui scandait « Jin, jiyan, azadî » (femme, vie, liberté).
 
Les régime iranien a mobilisé ses unités anti-émeute dans les régions kurdes où les manifestants sont tués avec des tirs directs.
 
On assiste à un bain de sang commis par les mollahs iraniens dans les villes kurdes d’Iran où les forces de sécurité utilisent des balles réelles contre les foules protestant depuis cinq jours contre le meurtre de Mahsa Amini. On dénombre au moins 50 morts, des centaines de blessés et des milliers personnes arrêtées au Kurdistan de l’Est et en Iran.
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
#IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

FRANCE. Les femmes kurdes descendent dans la rue contre le meurtre de Jina Mahsa Amini

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PARIS – Le Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F) organise plusieurs manifestations contre le meurtre barbare de Jina Mahsa Amini par la police des mœurs à Téhéran pour un voile « non conforme » à la charia.
 
Le TJK-F, qui organise des manifestations les jeudis et samedis dans les villes de Bordeaux, Paris, Marseille, Strasbourg et Reims, a appelé toutes les femmes, les organisations de défense des droits humains, les forces de la démocratie et de la liberté à participer aux manifestations contre le régime islamiste iranien qui « continue à tuer pour faire taire ».
 
Voici le communiqué de TJK-F:
 

« Le mouvement des femmes kurdes en France ( TJK-F) sera dans la rue, samedi 24 septembre avec les progressistes Iranien.nes pour commémorer Jina Mahsa Amini tuée par le régime des Mollahs d’Iran au motif que son turban laissait échapper quelques mèches rebelles.

En tant que mouvement des femmes kurdes qui lutte depuis des décennies pour la liberté, pour la dignité pour être maîtresse de notre destin, nous sommes à côté de tou.tes dès lors qu’il y a une injustice. Cependant il est impératif que nous nous retrouvions autour de  valeurs universelles.

Pour ces motifs, le mouvement des femmes kurdes sera dans la rue, le samedi 24 septembre.

Nous ne serons ni aux côtés des royalistes ni aux côtés de celles et ceux qui prétendent défendre l’Islam soft.

Nous serons au côté des progressistes, des étudiant.es, des jeunes, des réfugié.es politiques, des Kurdes, des Iraniennes et Iraniens qui veulent un changement de société.

Nous vous invitons à nous rejoindre tou.tes le samedi 24 septembre pour commémorer Jina Mahsa Amini, mais aussi pour être solidaires avec la résistance des femmes iraniennes face à ceux qui se veulent gardien de leur  vertu.

Nous appelons toutes les femmes et les  hommes, épris de liberté, à venir dénoncer la barbarie  et soutenir celles et ceux qui savent réellement ce que veut dire FEMME, VİE, LİBERTÉ. »

Dates et lieux des manifestations pour Mahsa Amini 

Bordeaux : Place de la Comédie, samedi 24 septembre à 14h00

Marseille : Place de Canebière, samedi 24 septembre à 14h00

Lyon : Place Bellecour, 15h

Strasbourg: Place Gutenberg, samedi 24 septembre à 15h00

Paris : Châtelet Les Halles, (Fontaines des Innocents) samedi 24 septembre à 17h30 

 

 
 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
#IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

YPJ: Brûler le voile, c’est brûler la pensée du système dominé par les hommes

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Alors que les protestations se poursuivent après la mort de la jeune Kurde Jina Mahsa Amini par la police des mœurs, Rohilat Afrin, commandante des YPJ explique que les femmes ont toujours mené des rébellions et des révolutions et apportent leur soutien aux femmes d’Iran.
 
Les unités kurdes féminines (YPJ) du Rojava apportent leur soutien aux femmes qui résistent au Rojhilat et à l’Iran.
 
«Parce que sortir dans la rue, enlever le foulard et le brûler, c’est brûler la pensée du système dominé par les hommes. L’unité de l’esprit féminin se manifeste dans de telles actions. »
 
En Iran et au Kurdistan oriental, les protestations et les actions de résistance se poursuivent après la mort de Jina Mahsa Amini. La jeune femme kurde a été arrêtée par la police des mœurs car elle ne portait pas son hijab « selon la norme ». Elle est décédée à l’hôpital après avoir été torturée. Dans une interview accordée à l’ANF, Rohilat Afrin du commandement des Unités de défense des femmes (YPJ) a commenté la situation en Iran et au Kurdistan oriental (Rojhilat), déclarant qu’elles sont aux côtés des femmes d’Iran.
 

Quel regard portez-vous sur la situation des femmes en Iran et au Kurdistan oriental ?

Le système iranien est particulièrement misogyne et construit sur le patriarcat. En Iran, la langue, la culture et le pouvoir des femmes sont niés par des lois ostensiblement conçues pour protéger les femmes. Les femmes n’ont aucun droit. Il n’y a donc pas de droits des femmes et pas de protection pour les femmes en Iran.

Les femmes n’ont pas le libre arbitre dans le système iranien. Nous pouvons définir le système iranien comme suit : viennent d’abord les lois de l’ayatollah Khamenei, suivies de son ministère. Le peuple est en bas et les femmes sont considérées comme des esclaves. Cette réalité n’est pas nouvelle et continue à travers l’histoire. Dans le système iranien, les femmes n’ont pas le libre arbitre et n’ont aucun droit.

Pourquoi le régime des mollahs poursuit-il une politique aussi misogyne ?

Dans l’histoire de l’Iran, les femmes ont joué un rôle très important et représenté une grande force dans les révolutions au Kurdistan oriental avant 1979 et dans les soulèvements populaires contre la dictature. Elles ont mené les révoltes et se sont soulevés contre la dictature. De plus, les femmes sont devenues les gardiennes de la langue, de la culture et de l’histoire. Pour cette raison, les combattantes kurdes sont redoutées par le régime.

Non seulement en Iran, mais partout où les femmes kurdes se rebellent contre l’ennemi, elles sont redoutées par les dirigeants. Non seulement les femmes kurdes, mais aussi les femmes baloutches, azerbaïdjanaises et persanes ont acquis une conscience. Elles ont analysé le système patriarcal, le régime iranien, et reconnu sa nature. Elles s’opposent donc consciemment à ce système. L’histoire montre que les femmes ont toujours mené des rébellions et des révolutions.

C’est pourquoi ce sont toujours les femmes qui sont visées par le système iranien, car ce sont les femmes qui peuvent obtenir la liberté et libérer la société des dictateurs. En conséquence, l’Iran et tous les dirigeants craignent le pouvoir des femmes, en particulier des femmes kurdes. Le régime iranien commet la plus grande immoralité sous couvert de moralité, attaquant les femmes de toutes parts. L’Iran sait que les femmes sont la force qui défendra une politique alternative au régime fasciste et libérera la société, donc les femmes sont ciblées à plusieurs reprises.

Comment évaluez-vous les protestations et les actions du régime contre elles ?

Le gouvernement iranien veut asservir le peuple par une politique de famine. Les habitants de Rojhilat ont répondu à cette politique par un soulèvement dirigé par des femmes. Cette rébellion a provoqué une grande peur dans le régime iranien. Pour cette raison, le régime a attaqué le peuple et a voulu le faire taire rapidement. Chaque fois qu’il y avait une rébellion en Iran, le régime massacrait des centaines de femmes au nom de la charia, au nom de l’honneur. Car ce sont les femmes, surtout les femmes kurdes, qui peuvent libérer cette société des chaînes du régime. Cela fait des femmes la cible du régime et de tous les gouvernements.

Les femmes ont également brûlé leurs voiles. En tant que forces de la révolution du Rojava, comment évaluez-vous ces protestations ?

Jina Amini est l’une des femmes assassinées par le régime iranien. En réponse au meurtre de Jina, les femmes de Rojhilat sont descendues à nouveau dans la rue et ont dit qu’elles en avaient assez de la dictature et du régime islamiste. Nous pouvons appeler les actions des femmes de Rojhilat une étincelle de la révolution dirigée par les femmes. Les protestations en défense de Jina Amini pourraient conduire au déclenchement d’une révolution au Rojhilat [Kurdistan de l’Est sous l’occupation iranienne]. Parce que sortir dans la rue, enlever le foulard et le brûler, c’est brûler la pensée du système dominé par les hommes. L’unité de l’esprit féminin se manifeste dans de telles actions. Si les femmes se protègent dans l’unité, elles seront sûrement libérées.

En tant que YPJ, souhaitez-vous lancer un appel aux militants ?

Dans une telle situation, nous appelons les femmes des quatre parties du Kurdistan et du monde entier à s’organiser et à se défendre. C’est absolument nécessaire. Nous ne devons jamais renoncer à cela. Si nous partageons notre douleur, nous devons aussi faire ensemble le pas vers la liberté. En tant que YPJ, nous soutenons les militants de toutes nos forces. Nous croyons qu’il y aura une révolution menée par les femmes kurdes au Rojhilat. En tant que YPJ, nous restons à vos côtés et saluons tous les militants.

 
ANF
 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
 
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Raisi dit être « défenseur de la lutte contre l’injustice », Erdogan s’insurge contre les « invasions »

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Alors qu’on assiste à un bain de sang commis par les mollahs iraniens dans les villes kurdes d’Iran où les forces de sécurité utilisent des balles réelles contre les foules protestant depuis cinq jours contre le meurtre de Mahsa Amini, le président iranien Ebrahim Raïssi reçu devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York a prétendu être le « défenseur de la lutte contre l’injustice».
 
Son homologue turc Erdogan, qui se nourrit également du sang des Kurdes et des femmes, a déclaré à peu près au même moment, qu’ « aucune invasion ne peut être justifiée » dans une interview accordée à Judy Woodruff pour l’émission d’information américaine PBS. Erdogan parlait de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, se gardant de dire que la Turquie avait envahi une bonne partie du Rojava et de la Syrie où ses forces commettent des crimes de guerre et crimes contre l’humanité…
 
Ces deux dictateurs colonialistes et misogynes tentent de se faire passer pour des bonnes âmes charitables, mais le monde entier connait leurs vrais visages et ils seront envoyés au dépotoir de l’Histoire par les femmes et les hommes des peuples qu’ils oppriment.
 
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
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IRAN. Protestations Mahsa Amini: 50 morts et des milliers d’arrestations

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IRAN / ROJHILAT – On assiste à un bain de sang commis par les mollahs iraniens dans les villes kurdes d’Iran où les forces de sécurité utilisent des balles réelles contre les foules protestant depuis cinq jours contre le meurtre de Mahsa Amini. On dénombre au moins 50 morts, des centaines de blessés et des milliers personnes arrêtées au Kurdistan de l’Est et en Iran.
 
Le journaliste Ammar Goli (Erdelan) déclare que « les forces de sécurité du régime iranien utilisent des ambulances pour réprimer les manifestants, en violation du droit international. De plus, de nombreuses personnes arrêtées sont amenées aux centres de détention en ambulance car les forces de sécurité savent que les manifestants n’attaqueront pas les ambulances.
 
Dans de nombreuses villes, les manifestants blessés refusent de se rendre dans les établissements médicaux de peur d’être arrêtés s’ils sont transportés à l’hôpital.
 
Au moins 50 civils ont été tués et des milliers de personnes arrêtées au cours des 5 derniers jours. »
 
La société iranienne veut un changement profond du régime
 
Ceux qui pensent que la fin du port obligatoire du voile suffira à sauver le système fasciste iranien se trompent. La société iranienne veut un changement profond du régime.
 

Une révolution féministe historique

 
Le journaliste Behrouz Boochani appelle la communauté internationale à entendre la voix des femmes d’Iran qui mènent une révolution en défiant la dictature islamiste des Mollahs.
 
Boochani écrit: « Les femmes d’Iran sont une inspiration : elles font l’histoire dans la rue, défiant une dictature religieuse. Ne les ignorez pas ; si vous êtes féministe, soyez leur voix, amplifiez leurs appels ! C’est une révolution féministe historique. »
Le peuple iranien s’attaque à un ennemi redoutable
 
« Le peuple iranien s’attaque à un ennemi redoutable: une dictature et un système de sécurité qui ont joué un rôle clé dans l’écrasement de la Syrie (jusqu’à 500 000 morts). Le peuple iranien est vraiment en danger ; les restrictions Internet sont un drapeau rouge – probablement un signe qu’ils veulent cacher toute preuve de ce qu’ils feront pour réprimer violemment le mouvement. »
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 

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IRAN. Scène de guerre dans les villes kurdes

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IRAN / ROJHILAT – Les forces armées iraniennes ont assiégé les villes kurdes d’Iran où plus de 500 civils ont été blessés, une dizaines tués tandis que des centaines d’autres ont été arrêtés au cours des manifestations depuis quatre jours de consécutifs depuis le meurtre de Mahsa Amini par la police des mœurs à Téhéran. De nombreux blessés ont perdu la vue, d’autres gravement blessés se cachent car s’ils se rendent aux hôpitaux, ils seront arrêtés par les forces iraniennes qui ont également assiégé les hôpitaux. La situation est très critique dans la région où l’internet a été coupé et où deux frères journalistes, Masoud et Khosro Kordpour, ont été arrêtés alors qu’ils couvraient les manifestations.
 
Des sources à Sardasht, Oshnavieh, Orumiyeh, Bukan, Sanandaj (Sînê), Dehgolan, Kermanshah, Paveh et Eslamabad-e Gharb rapportent que ces villes sont militarisées et qu’au moins 27 manifestants ont été blessés par les forces anti-émeutes.
 
Des sources bien informées dans la ville de Saqqez, province du Kurdistan, ont déclaré à IranWire que mardi soir, au moins 14 personnes se sont rendues à l’hôpital après avoir été blessées lors de manifestations de rue.
 
Parmi les blessés, beaucoup ont été touchés à l’œil par des plombs et des balles en caoutchouc. Plusieurs ont perdu la vue d’un œil ou des deux. Dans certains cas, des coups de feu ont été tirés sur des manifestants à très courte distance, à un mètre près.
 
Deux autres habitants de Saqqez nommés Hiva Rasouli et Ahmad Zarei ont été arrêtés la nuit dernière et emmenés dans un lieu inconnu, après que des dizaines d’autres ont été arrêtés lundi. À Bukan, deux frères journalistes, Masoud et Khosro Kordpour, ont été arrêtés alors qu’ils couvraient les manifestations.
 
Comme ce fut le cas mardi, les forces de sécurité ont été massivement déployées dans les villes kurdes de Sanandaj et Saqqez. Cette dernière est la ville natale de Mahsa Amini, victime de la police des mœurs, dont la mort a déclenché des manifestations dans tout le pays.
 
Des militants des droits civiques à Sanandaj ont déclaré que de grandes quantités d’équipements militaires et d’unités spéciales ont rempli aujourd’hui la cour du bureau du gouverneur, ainsi que celle du département de l’eau et des égouts et même le bureau des douanes locales.
 
Des officiers armés et des canons à eau sont également stationnés autour des places Ferdowsi et Eghbal de la ville. L’une des rues menant à la place Eghbal accueille actuellement deux bus remplis d’agents de sécurité armés et en uniforme. Un riverain a déclaré que l’endroit donnait l’impression « une zone d’exercice militaire. »
 
Un témoin a ajouté : « J’ai personnellement vu les arrestations de sept personnes [lundi et mardi]. Dans un cas, le détenu, qui était un adolescent qui n’avait probablement pas plus de 16 ans, a été battu si violemment avec une matraque que tout son visage était contusionné et ensanglanté. »
 
Un autre habitant de Sanandaj a déclaré à IranWire : « Ils sont tellement pressés d’arrêter les gens qu’ils n’attendent pas l’arrivée des voitures ou des camionnettes de police. Ils emmènent les gens à moto – vers Dieu sait où. »
 
Hier soir, à Sanandaj, ont déclaré des témoins oculaires, des unités des forces spéciales ont également fait voler deux drones au-dessus de la tête pour tenter d’identifier les civils qui y participaient. Plusieurs personnes ont également signalé qu’un certain nombre de femmes non armées avaient été battues, frappées à coups de poing et de pied par des agents sans raison claire – l’une, potentiellement, pour la provocation à porter une robe blanche. (Iran Wire)
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
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Manifestants à Téhéran: «Kurdistan, Kurdistan, les yeux et la lumière de l’Iran !»

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IRAN – Lors d’une des protestations provoquées par le meurtre de Mahsa Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs, des manifestants scandent à Téhéran «Kurdistan, Kurdistan, les yeux et la lumière de l’Iran !» alors que le régime iranien commet des crimes de guerre dans les provinces kurdes où il a coupé l’internet.
 
L’activiste Polla Garmiany dénonce l’attitude des médias occidentaux qui se focalisent uniquement sur l’aspect misogyne du régime colonialiste iranien qui depuis des décennies extermine les Kurdes du Rojhilat.
 
Polla Garmiany a écrit:
 
« Même les Perses de Téhéran comprennent qu’il s’agit autant des femmes que des Kurdes et de la façon dont l’Iran traite les minorités. Mais les médias et la politique occidentaux ignorent toujours ce fait. »
 
Oui, les mollahs se nourrissent du sang des Kurdes et des femmes. Parler du voile obligatoire en Iran, mais occulter le colonialisme perse au Kurdistan est préjudiciable pour les médias digne de ce nom. D’ailleurs, en ce moment même, l’internet est coupé au Kurdistan iranien et les manifestants sont abattus à balle réelle. Chose qu’on ne voit pas dans d’autres régions d’Iran où il a des manifestations similaires…
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
#LetUsTalk #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini