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Demirtaş  : « Nous mettrons fin aux projets de centrales nucléaires & de barrages »

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TURQUIE – Le candidat du parti HDP à la présidence turque, Selahattin Demirtaş, tenu en otage dans une prison turque, a critiqué la politique énergétique du gouvernement turc sur son compte Twitter et a déclaré : « Nous annulerons les projets de centrales nucléaires et les projets de barrages hydroélectriques qui nuisent au tissu historique et culturel et à la nature ».

Voici la suite de la déclaration de Demirtas :

« L’une des principales raisons du déséquilibre de l’économie et du déficit actuel est la dépendance énergétique. La quasi-totalité du pétrole et du gaz est achetée en devises étrangères. Nous devons réduire au minimum la consommation de combustibles fossiles qui nuisent à nos portefeuilles et à notre environnement.

La première étape pour cela est de commencer à fabriquer des panneaux solaires en Turquie. Dans cinq ans, nous atteindrons le niveau où chaque bâtiment produira sa propre énergie solaire.

Nous mettrons fin aux projets de centrales nucléaires et de barrages hydroélectriques (HED) qui nuisent au tissu culturel et historique et à la nature. Dans un pays qui peut tant profiter du soleil, nous ne permettrons pas que le gaspillage de cette opportunité et l’enfouissement de milliards dans les centrales nucléaires mettent en danger notre avenir.

Nous mettrons fin à toutes les dépenses géantes pour l’excès, le luxe et l’apparat. Par exemple, nous annulerons le projet de palais d’été qui est en cours de construction à Marmaris et qui a causé la mort de centaines de milliers d’arbres, et nous restaurerons la zone. Pour cette affaire, j’ai une faveur à vous demander.

On dit que 400.000 arbres ont été coupés pour le palais d’été. Je demande à tout le monde de planter au moins un arbre, si ce n’est pas à Marmaris, alors n’importe où ailleurs en Turquie, et d’aider ainsi à compenser pour l’arbicide. Je n’ai jamais demandé de soutien matériel pour ma campagne à ce jour. Imaginez que vous faites un don à mon compte de campagne. Chacun d’entre vous, allez planter un arbre et envoyez-moi des photos sur les médias sociaux. Si vous voulez, vous pouvez juste planter dans votre propre cour avant, mais s’il vous plaît le faire.

Au fur et à mesure que l’arbre que vous plantez grandira, notre fraternité, notre démocratie, nos espoirs et nos rêves grandiront ensemble. N’oubliez pas de donner l’eau pour l’arbrisseau, sinon il ne peut pas s’accrocher au sol. Donner l’eau de la vie à notre avenir aussi, disons 1 vote pour HDP 1 vote pour Demirtaş, pour que l’espoir ne s’évanouisse pas. »

https://anfenglishmobile.com/news/demirtas-we-will-cancel-hed-projects-27564

 

ELECTIONS TURQUES : Les artistes déclarent leur soutien au HDP

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TURQUIE – Plus de 50 artistes de Mersin ont déclaré qu’ils soutiendraient le HDP lors des prochaines élections du 24 juin.

Des écrivains, poètes, photographes, peintres, sculpteurs, musiciens, acteurs et réalisateurs bien connus ont annoncé dans une déclaration écrite qu’ils donneront leur vote au HDP.

ELECTIONS TURQUES : 307 intellectuels aux côtés du HDP & de Demirtaş

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TURQUIE – De plus en plus de personnes connues sortent et déclarent leur soutien au HDP et à son candidat à la présidence, Selahattin Demirtaş lors des élections du 24 juin.

A Izmir, quelque 307 intellectuels et démocrates, y compris des avocats, des universitaires, des enseignants et des travailleurs licenciés par décret-loi de l’AKP, après le putsch raté du juillet 2016, se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité avec le le parti démocratique des peuples (HDP) à la veille des élections présidentielles et législatives du 24 juin prochain.

La crise de l’eau : Les projets turcs menacent les Kurdes & les Arabes

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Depuis l’émergence de la crise de l’eau en Irak à cause du débit du Tigre réduit par la Turquie, les projets turcs et leurs dommages et bénéfices pour les populations de la région ont commencé à être discutés. Les projets de barrages menacent le patrimoine culturel kurde en enterrant des villes archéologiques entières. Les Arabes sont menacés également d’être privés d’eau, tandis qu’Israël en devient le bénéficiaire en achetant par des tuyaux « de la paix » la part de l’eau qui est prise aux Syriens et aux Irakiens

Nous avons souvent entendu parler de la guerre de l’eau et nous avons souvent entendu dire que les prochaines décennies seront le théâtre de conflits sur les quotas d’eau entre les pays de la région. Cela semble s’être rapproché de l’Irak avec la crise actuelle de l’eau suite à la construction du barrage turc d’Ilisu, qui le privera de la moitié de sa part de l’eau du fleuve Tigre.

La crise de l’eau en Irak n’est pas nouvelle. Les affrontements, les conflits et les désaccords entre l’Irak et les pays voisins remontent à de longues périodes au cours desquelles de nombreux accords et protocoles ont été mis en œuvre, dont certains sont restés oubliés pour des raisons politiques et de sécurité qui affectent souvent les relations économiques et commerciales entre les parties concernées.

Il semble que la Mésopotamie soit menacée si la crise de l’eau se poursuit. Son voisin du nord, la Turquie, a commencé à exploiter le barrage d’Ilisu, ce qui infligerait des dommages importants à l’Irak et aux Kurdes vivant dans les régions kurdes en Turquie.

Il était clair que cette année et l’année dernière ont été témoins de nombreuses  tensions entre l’Irak et ses voisins à cause de l’eau, pour ajouter une autre crise aux crises chroniques vécues sur la scène irakienne à l’intérieur et à l’extérieur.

Ces derniers jours, des images d’une partie du Tigre dans la ville de Mossoul ont été vues sur les réseaux sociaux montrant l’étendue de la sécheresse qui a frappé certaines parties du fleuve, où l’eau est censée être le premier point d’écoulement en provenance de Turquie.

Le Tigre est long de 1 850 kilomètres. Après avoir coulé des montagnes du Taurus, il se jette dans la partie sud-est de l’Irak et rencontre le fleuve Euphrate, qui lui est relié par des canaux naturels semi-permanents, pour former Shatt al-Arab dans le sud de la province d’al-Basrab.

Au cours des derniers jours, il y a eu des endroits dans le Tigre où des parties boueuses ont émergé, après que le niveau de l’eau a chuté de plus de la moitié. C’est la première fois que cela se produit parce que la Turquie a commencé à stocker de l’eau dans le barrage d’Ilisu.

Avec l’exploitation du barrage d’Ilisu vendredi dernier, l’eau qui entre en Irak s’élève maintenant à 390 m3 par seconde, alors que l’année dernière, elle était de 700 m3 par seconde, ce qui confirme que la part de l’Irak a chuté de près de la moitié.

Le barrage d’Ilisu est situé à environ 50 kilomètres de la frontière irakienne et a été lancé par le gouvernement turc en 2006 dans la ville d’Hasankeyf au Kurdistan du Nord, haut de 140 mètres et s’étendant sur 1 800 mètres.

Les bassins du Tigre et de l’Euphrate sont des aquifères importants, qui peuvent être considérés comme l’une des principales causes du conflit. Ceci est dû à la complexité du problème et à l’Etat (Turquie) qui exploite cette richesse pour assurer ses intérêts politiques et économiques au détriment des intérêts des autres pays du bassin.

Résumé du barrage d’Ilisu

Dans les années 1950, la Turquie a proposé la construction du barrage d’Ilisu, un projet hydroélectrique, qui a commencé en 2006, sur le Tigre près de la ville d’Hasankeyf, le long des frontières des provinces de Mardin et Şirnak au Kurdistan du Nord. Il a été achevé et entré en service en février 2018 et a commencé à remplir son réservoir d’eau au début de juin de cette année 2018.

Le projet de barrage a provoqué la colère internationale pour plusieurs raisons, notamment le faible niveau de l’eau qui coule vers la Syrie, l’Iran et l’Irak, ainsi que l’impact de plus de 50 000 habitants des zones entourant la zone du barrage de Bakur au Kurdistan, en particulier dans la ville d’Hasankeyf et d’autres villages environnants qui seront engloutis complètement sous les eaux du barrage. La Turquie a justifié la construction du barrage en disant qu’il fournissait de l’électricité et des emplois.

La crise de l’eau : un plan turc à long terme contre les peuples de la région

Le problème de l’eau et de la dépendance à l’eau pour l’Irak a commencé après que la Turquie a cherché à établir le projet du sud-est de l’Anatolie qui a commencé en Turquie depuis 1981. Ce projet menace les peuples vivant dans la région : les Kurdes et les Arabes et en même temps sert l’Israël.

Élimination du patrimoine culturel kurde

Selon les archéologues et les groupes de défense des droits de l’homme, les barrages menacent de détruire le patrimoine culturel d’un groupe ethnique particulier, les Kurdes qui vivent dans les régions en amont du Tigre et de l’Euphrate depuis des milliers d’années. En juillet 2001, le gouvernement britannique s’est dit préoccupé par la mise en œuvre de ce projet. Le projet de barrage, en particulier le barrage d’Ilisu est une attaque contre les droits des Kurdes en Turquie.

Les associations d’archéologues ont essayé d’arrêter le projet du gouvernement turc de construire le barrage d’Ilisu par tous les moyens, en forçant certains entrepreneurs à contribuer à la mise en œuvre du projet pour arrêter les travaux, ainsi que les agences de financement qui se sont montrées réticentes à accorder des prêts et des installations pour construire des barrages. Mais ils n’ont pas encore organisé d’enquête archéologique, pour découvrir les vestiges cachés, malgré le nombre de collines dans la vallée supérieure de l’Euphrate et le Tigre, indiquant l’existence de vestiges de villes anciennes enterrées de milliers d’années.

Pression politique sur les Arabes

Le plan turc est en vigueur depuis 1965. La Turquie a construit plus de 20 barrages sur le Tigre et l’Euphrate, notamment le barrage d’Ataturk sur l’Euphrate et le barrage d’Ilisu sur le Tigre. La Turquie essaie d’utiliser ce projet comme pression politique sur les pays voisins. Y compris des pressions politiques sur l’Irak pour obtenir des gains politiques et économiques.

Vente de l’eau à l’Israël prise sur la part d’Irak & de la Syrie

La vente de l’eau excédentaire est déduite des parts de la Syrie et de l’Irak à Israël à travers les soi-disant « tuyaux de paix ». Ce projet a vu le jour après la visite du président israélien à Ankara.

Turkménisation des fleuves d’Euphrate et de Tigre

La politique de l’eau de la Turquie repose sur l’idée que le bassin du Tigre et de l’Euphrate est un bassin et que les deux fleuves traversent les frontières internationales et non deux fleuves internationaux. Ainsi, la Turquie tente de construire les barrages sur les fleuves du Tigre et de l’Euphrate et lui donne le droit de disposer des eaux du fleuve à l’intérieur de ses frontières politiques.

La Turquie essaie de comparer les eaux du Tigre et de l’Euphrate avec le pétrole arabe, donc elle essaie de vendre de l’eau aux Arabes. En septembre 1997, un ministre turc a publié une déclaration selon laquelle la Turquie devrait vendre l’eau de l’Euphrate et du Tigre à ses voisins du sud.

La Turquie rejette tout règlement de cette question conformément au droit international

La Turquie a utilisé cette carte pour influencer la politique des pays bénéficiaires du Tigre et de l’Euphrate et a rejeté tout règlement de cette question conformément aux principes du droit international. Elle a refusé d’approuver la Convention internationale sur l’utilisation des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 21 mai 1997.

http://www.hawarnews.com/en/haber/water-crisis–turkish-project-threatens-kurds-arabs-serves-israel-h2023.html

 

ELECTIONS TURQUES : Les femmes protégeront les urnes dans la province de Batman

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TURQUIE – BATMAN – Les membres du Mouvement des femmes libres (TJA) ont déclaré que 250 femmes travaillent pour les prochaines élections dans la province kurde de Batman. « Nous sommes dans la rue, en politique, nous ne resterons jamais derrière les murs », ont déclaré les femmes.

Le rapport du HDP sur l’attaque sanglante de Suruç

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TURQUIE – URFA – Le HDP (Parti démocratique des peuples) a publié un rapport préliminaire sur l’attaque sanglante de Suruç, dans la province d’Urfa, le 14 juin. Cinq personnes ont perdu la vie.

 
Le rapport a confirmé qu’il y a eu un lynchage à l’hôpital, un événement qu’on a tenté de cacher et qualifié de faux.
 
Le rapport indique qu’Esvet Şenyaşar et ses deux fils, qui ont été massacrés par des membres de l’AKP, étaient des commerçants et travaillaient depuis 25 ans derrière le bâtiment du Conseil de Suruç.
 
Le HDP déclare que le 12 juin, Ibrahim Halil Yıldız, candidat au poste de vice-président de l’AKP, qui menait sa campagne électorale, a eu une discussion verbale avec des membres de la famille Şenyaşar. Cette discussion s’est terminée sans violence.
 
Ce qui s’est passé le 14 juin a été rapporté comme suit : « Le candidat de l’AKP, Yıldız et ses proches sont retournés sur le lieu de travail de la famille Şenyaşar. Cette fois, la discussion verbale devint violente lorsque le candidat adjoint Yıldız et les personnes qui l’accompagnaient attaquèrent les frères Adil, Celal et Ferit Şenyaşar avec des armes [dont des Kalachnikovs].
 
À la suite de cette attaque, les frères Adil et Celal Şenyaşar, qui avaient été blessés, ont été transportés en ambulance au service d’urgence de l’hôpital d’État de Suruç. Le troisième frère, Ferit a été amené à l’hôpital d’État Balıklıgöl dans le centre d’Urfa.
 
Esvet, le père des trois jeunes, s’est rendu à l’hôpital public de Suruç pour rester près de ses deux fils.
 
Des proches d’Yıldız, candidat AKP Urfa, ont détruit les caméras de sécurité à l’hôpital d’abord, puis, tué l’un des deux fils d’Esvet Yasaroglu sous instructions d’Yildiz, alors qu’il était au service d’urgence, et l’autre fils devant l’hôpital public de Suruç.
 
Esvet Şenyaşar a été lynché avec une bouteille d’oxygène et emmené dans des conditions sérieuses à l’hôpital 25 Aralık de Gaziantep. Il a perdu la vie le 15 juin alors que ses fils étaient enterrés à Suruç. »
 
La délégation du HDP à Suruç
 
La délégation du HDP est arrivée à Suruç le 15 juin pour mener sa propre enquête.
 
La délégation comprenait Ayşe Acar Başaran, co-présidente du HDP et députée de Batman; Meral Danış Beştaş, députée d’Adana; Nimetullah Erdoğmuş et Sibel Yiğitalp, députés de Diyarbakır et candidate d’Urfa et co-vice-présidente du DBP Hacer Özdemir.
 
Les résultats ont été détaillés comme suit :
 
« Notre délégation s’est rendue sur les lieux de l’incident. Les caméras de sécurité étaient clairement visibles sur les lieux de l’incident. Les informations sur l’incident ont été confirmées par de nombreux clients et commerçants présents le jour de l’événement.
 
Le 14 juin à 15h30, dans la rue “Bir Milyoncu Sokağı”, le vice-président de l’AKP Urfa, İbrahim Halil Yıldız, accompagné de sa délégation et de ses gardes du corps armés, a rendu visite à au magasin İstanbul Ucuzluk Pazarı d’Esvet Şenyaşar ».
 
Le rapport explique en détail comment le candidat de l’AKP voulait entrer dans le magasin mais Adil Şenyaşar lui a dit qu’il y avait des femmes clientes à l’intérieur et qu’elles pourraient se sentir dérangées. La réaction du candidat était violente et il voulait entrer. Les choses sont devenues incontrôlables et la discussion a dégénérée, jusqu’à ce que l’un des hommes accompagnant Yıldız ait giflé Adil. Les choses ont dégénéré et Adil Şenyaşar est blessé par un coup de feu.
 
À ce stade, les proches du candidat de l’AKP et les gardes du corps attaquaient Adil Şenyaşar avec un bâton et un couteau. Pendant ce temps, le frère d’Adil Şenyaşar, Ferit Şenyaşar, dans une boutique voisine, est allé sur les lieux de l’attaque avec une arme à feu et a ouvert le feu sur les hommes armés du député lorsqu’il a appris que son frère avait été blessé.
 
Le résultat de ces moments agités fut un certain nombre de coups de feu, et des blessés, dont un homme non identifié, Celal Şenyaşar et le frère d’İbrahim Halil Yıldız, Mehmet Şah Yıldız, qui mourut plus tard.
 
Parmi les témoins, le rapport cite une personne qui ne voulait pas être nommée et a dit qu’elle était à l’hôpital pendant l’incident.
 
« Je suis allé à l’hôpital pour rendre visite à un proche parent à 17 heures. A cette heure même j’ai appris que les blessés ont été amenés à l’hôpital. À l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital, il y avait une foule énorme. Comme tout le monde se connaît à Suruç, les proches du candidat de l’AKP, İbrahim Halil Yıldız, ont bientôt rempli l’hôpital, » a déclaré le témoin.
 
Il y avait beaucoup de policiers anti-émeutes à la porte lorsque les parents du candidat adjoint sont entrés dans l’hôpital, mais la police ne les a pas empêchés d’entrer. À ce moment-là, je n’entrais pas à l’hôpital parce que j’avais peur, mais j’entendais les gens crier en kurde. Des bruits de coups de feu venaient de l’intérieur. Et ils ont commencé à applaudir ».
 
D’autres déclarations ont confirmé que le père des trois frères, Esvet Şenyaşar, a été lynché par des proches du candidat de l’AKP.
 
« La tête d’Esvet Şenyaşar a été brisée – a déclaré un travailleur hospitalier – alors qu’il était à l’intérieur de l’hôpital et que le mur de la section jaune du service des urgences s’est rougi de son sang ».
 
Servet Gören, président provincial du Parti du peuple républicain (CHP), a confirmé les principales déclarations des témoins, affirmant que la famille des commerçants avait été agressée par les proches du candidat de l’AKP.
 
Le President de la Chambre du Trésor d’Urfa, Ömer Malik a confirmé qu’après l’incident, ils se sont rendus à l’hôpital d’État de Suruç et que d’après leurs observations, aucune mesure de sécurité n’avait été prise après l’incident et qu’aucun travail n’avait été fait pour recueillir les preuves de manière appropriée par le bureau du procureur général. L’hôpital est devenu un champ de bataille, selon les informations recueillies, avec un groupe de 100-150 personnes entrant dans l’hôpital et attaquant les blessés.
 
Les enregistrements de la caméra montrant les meurtres d’Esvet Şenyaşar et de son fils Celal ne pouvaient pas être visionnés par la délégation du HDP. « Les traces de sang dans la salle d’urgence ont été effacées avant l’arrivée de l’équipe d’enquête. Les taches de sang sur les murs ont été nettoyées à la hâte et le mur repeint. On a essayé d’effacer les preuves. Il a été observé que les agents de santé avaient été menacés et ne voulaient pas parler ».
 
Le rapport déclare en conclusion :
 
« Au cours de la tentative de lynchage à l’hôpital, le gouverneur d’Urfa, le gouverneur du district de Suruç, le ministre Eşref Fakıbaba, ont été vus par des témoins oculaires à l’extérieur de l’hôpital », a déclaré le député Nimettullah Erdoğmuş.
 
Le rapport du HDP se termine en disant : « Alors que les informations que les témoins oculaires transmettent à la délégation sont assez épouvantables, la rhétorique du gouvernement utilisant les médias pour répandre son langage haineux est aussi alarmante.
 
Nous exhortons toutes les organisations des droits de l’homme, en particulier l’Association des droits de l’homme (IHD), à enquêter sur cet incident et à faire en sorte que la lumière soit faite sur ce qui s’est passé à Suruç ».

Source 

Echange de prisonniers réalisé entre les FDS et Daesh : quelles risques ?

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Le récent échange de prisonniers réalisé entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et Daesh en Syrie a fait couler beaucoup d’encre et montré l’hypocrisie de certains pseudo-experts en jihadismes qui n’ont qu’un but : discréditer les forces arabo-kurdes au profit de leur propagande suspecte.

Le journaliste Rhaphaël Lebrujah leur répond avec humour et intelligence :

Pour aider seigneur @AbouDjaffar a mieux comprendre, faisons une simulation. Appelons notre djihadiste Romain. Romain veut venir en France et commettre un attentat.

Frère Romain est entre les mains des FDS. Son identité a été enregistrée et partagée avec la coalition internationale. Romain est libéré, cela a permis de sauver des vies. Par contre, pour Romain sa nouvelle vie est difficile.

Frère Romain est entre les mains des FDS. Son identité a été enregistrée et partagée avec la coalition internationale. Romain est libéré, cela a permis de sauver des vies. Par contre, pour Romain sa nouvelle vie est difficile.

Dans une des deux poches totalement encerclées où Daech contrôle encore un petit territoire constitué par quelques villages. Les djihadistes manquent de vivre, d’hommes et d’armes. Romain est tout de suite réquisitionné.

Supposons que Romain échappe par miracle aux bombardements intenses de la coalition et aux combattants des FDS, il peut s’enfuir par trois zones différentes.

A l’Ouest de l’Euphrate, il devra nager jusqu’à la berge fortifiée par l’Etat syrien. Pour rejoindre une zone où il a une maigre chance de s’enfuir. Il lui faudra traverser des centaines de kilomètres, se faufiler à travers des centaines de checkpoints, des zones militarisées.

Par l’Etat irakien et du côté des FDS, C’est le même problème, l’épreuve de natation en moins. Sachant que ce dernier est identifié, tout le monde a ses ID. Il lui faudra beaucoup de chance et des moyens que Daech n’a plus (ils ne peuvent plus fabriquer de vrais/faux passeport).

Il existe toujours une probabilité qu’un djihadiste étranger rejoigne la France depuis des poches encerclées par les FDS comme il peut s’évader d’une prison française ,comme il peut se déclencher un tsunami sur la côte atlantique, comme des extraterrestres peuvent nous contacter.

Mais il s’agit de chance quasi-nulle, d’une probabilité extrêmement infime par contre: il a une très forte chance de mourir. Dans une prison des FDS, Romain serait relâché dans quelques années, au vue des peines légères et des réductions de peines.

Alors que l’Etat français refuse de le prendre et d’aider les FDS à le garder au chaud dans une cellule, qu’est-ce qui est le plus inquiétant? Peut-être, d’ailleurs, que vos anciens collègues sont beaucoup moins inquiet qu’il soit dans cette poche! Peut-être sont-t-ils d’accord.

@AbouDjaffar sait que des djihadistes se sont échappés de cette zone, c’est à dire des poches encerclées par les FDS ? Comment il sait qu’ils sont sortie de ces poches? C’est qui l’idéologue pétris de certitudes?

Par contre,l’Etat syrien a fait des échanges de prisonniers cent fois plus massif que les FDS et ils les ont relâchés à Idlib pour la plupart. Des dizaines de milliers de djihadistes et sympathisants ont été envoyés dans cette zone là, frontalière avec la Turquie et très poreuse.

Des djihadistes ont pu être aidés par la Turquie pour s’enfuir avant que la liaison ne soit coupée avec Daech à Manbij en 2016 ? Bien sûr @AbouDjaffar sait lui où est le danger. La zone syrienne ne veut rien dire car il y des situations très différentes selon l’endroit et le moment.

Une dernière chose : je n’ai jamais contesté votre droit à vous inquiéter. Je n’en n’ai ni l’envie, ni le pouvoir! Par contre vous et certains de vos amis monopolisent la parole dans certains médias pour leurs propres intérêts, c’est plutôt ça le problème.

https://twitter.com/RaphaelLebru…/status/1007963104469274629

Erdogan en guerre contre le HDP

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Erdogan a déclaré la guerre au parti HDP depuis que les sondages prédisent des difficultés pour Erdogan et son parti AKP aux élections législatives et présidentielles.
Dans une vidéo fuitée cette semaine, Erdogan a appelé ouvertement les responsables de quartiers de son parti à voir les listes électorales et faire un « travail » spécial sur les électeurs du HDP (radier les électeurs du HDP (?)) et d’essayer d’avoir le monopole des comités électoraux (trafiquer les résultats des urnes (?)).
 
Par ailleurs, dans les villes kurdes qui ont voté en masse pour le HDP aux élections récédentes, de nombreuses urnes ont été déménagées à d’autres villes pro-Erdogan, au prétexte de mesures de sécurité. Mais le but réel est de décourager les électeurs du HDP à voter ou les intimider pour qu’ils votent pour Erdogan et son parti AKP.
 
La récente attaque armée des proches d’un candidat AKP contre des commerçants kurdes à Suruç qui a fait 5 morts en est l’exemple parfait qui nous donne une idée de jusqu’où ira Erdogan pour conserver le pouvoir de plus en plus dictatorial en Turquie.(Sans oublier de nombreux députés HDP, dont Selahattin Demirtas, et des milliers de ses militants tenus en otages dans des prisons turques…)
 
Avis aux électeurs de Turquie vivant à l’étranger, soyez solidaires de vos compatriotes en Turquie. Au moins, en Europe, vous n’avez pas encore tant de menaces qui pèsent sur vous, en comparaison aux souffrances vécues par eux. Allez voter.

Le projet de la Nation démocratique renforce la solidarité entre les peuples

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ROJAVA – GIRÊ SPÎ – Gire Spi (Tal Abyad) a été libéré par les combattants du YPG-YPJ le 15 juin 2015, après avoir subi l’occupation de Daesh.

L’ANHA a interviewé Hemdan El-Ebid, ancien co-président de l’Administration autonome du Canton de Gire Spi, pour parler des développements intervenus depuis la libération et du rôle du projet de la Nation démocratique dans la solidarité sociale.

Pourquoi les mercenaires ont-ils occupé Gire Spi ?

L’une des principales raisons de l’occupation de Gire Spi était d’accroître la tension entre les peuples de la région et d’exploiter cette tension pour établir leur propre pouvoir.

De là, ils pensaient pouvoir commencer leur propre règne dans tout le Moyen-Orient. Leur modèle visait à maintenir la société du Moyen-Orient en vie en fournissant aux gens de la nourriture et des boissons, mais en les gardant loin de la politique.

C’est pourquoi les groupes armés et Daesh pourraient facilement occuper la région avec l’aide d’États régionaux comme l’État turc.

Quel a été l’effet des mercenaires sur la vie du peuple occupé pendant l’occupation de Gire Spi ?

Depuis le début de la crise syrienne, tous les groupes mercenaires ont pillé la région de la même manière. Ces groupes armés et mercenaires détruisaient les structures dans la région et traitaient les gens durement et les torturaient de différentes manières. Ils ont tué des gens.

Les temps sombres sous Daesh

Vous êtes à un des premiers endroits où l’Administration autonome démocratique a été créée. Qu’avez-vous fait après la libération de Gire Spi ?

Gire Spi a été libérée des mercenaires de Daesh par les YPG-YPJ durant l’opération du volcan de l’Euphrate. La libération de Gire Spi a fini par être le chemin menant à la liberté et à la vie commune, à la solidarité de tous les peuples de la région.

Après la libération de la ville, nous avons créé le Conseil des leaders d’opinion, composé de personnes actives et connues dans la région.

Ensuite, sur la proposition du Conseil, nous avons créé l’Administration autonome démocratique le 21 octobre 2015 afin de gérer ces territoires et d’atteindre toutes les sections de la région.

Cette administration n’est pas loin de la culture de la région et les gens peuvent se gouverner maintenant.

Quelle est la chose fondamentale que l’administration a développée et renforcée en termes de participation et de solidarité entre les peuples au cours des 3 dernières années ?

Le gouvernement a été créé par les peuples de Gire Spi et est mené conjointement par eux, afin que les problèmes de tous les peuples de la région puissent être résolus, apportant la paix et la stabilité.

Le succès et le développement de cette gouvernance doivent beaucoup à la solidarité entre toutes les composantes. Gire Spi peut fournir l’un des meilleurs exemples pour l’ensemble de la Syrie.

Comment évaluez-vous la situation de Gire Spi après 3 ans ?

Sans aucun doute, malgré tous les obstacles rencontrés au cours de ces trois années, de grands efforts ont été déployés sur les aspects politiques et administratifs. Nous voulons développer davantage notre administration et prouver que l’Administration Autonome Démocratique est la meilleure solution pour la crise syrienne. En fait, ce système apporterait une solution aux problèmes de tout le Moyen-Orient.

Au cours de ces trois années, les services, l’économie, la mentalité populaire et la solidarité entre les peuples ont parcouru un long chemin grâce à l’Administration autonome, ce qui a permis à la région d’assurer la paix et la stabilité.

Quel était le rôle du projet de la nation démocratique dans le développement de la situation de Gire Spi ?

Notre gouvernement autonome a été réalisé grâce à nos martyrs, et nous avons vécu dans la stabilité grâce à eux.

Certains soutiennent que le projet de la nation démocratique a aidé à la division du pays. Mais en réalité ce n’est pas le cas. Au contraire, le projet de nation démocratique favorise la solidarité entre les peuples, en donnant aux gens une éthique, un rôle important. Grâce à ce projet, les peuples de Gire Spi ont choisi de vivre ensemble sur la base de la fraternité des peuples de Gire Spi. Les peuples peuvent protéger leurs réalités librement et honorablement.

En termes de travail politique dans Gire Spi, quels sont les plans dans les services et les domaines sociaux ?

Tout le monde sait que l’équilibre de la politique change ici et que cela dépend aussi des intérêts interétatiques.

Nous faisons partie de la Syrie et notre objectif est de protéger l’intégrité de la terre et de la société syriennes. Notre défi consiste à entamer un dialogue entre les Syriens et la préparation d’une constitution qui protège les droits de toutes les sections.

Cette question figure également dans les documents politiques du Conseil démocratique syrien. À l’heure actuelle, le parti Future Syrie appelle à la protection du territoire syrien et à l’unité de la société.

Gire Spi est une mosaïque des peuples. La solidarité entre les peuples a été renforcée par le projet de la nation démocratique.

Source

Les Verts allemands solidaires du HDP

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BERLIN – Le Parti des Verts (Die Grünen), parti d’opposition allemand, a publié une déclaration exprimant sa solidarité avec le HDP et les démocrates en Turquie avant les élections législatives et présidentielles du 24 juin.

La déclaration des Verts est la suivante :

« Le 24 juin, des élections présidentielles et parlementaires auront lieu en Turquie. Il ne s’agit pas seulement de choisir un nouveau parlement et un nouveau gouvernement. Il s’agit également de savoir si la Turquie deviendra un État totalement autoritaire ou si la démocratisation peut encore être réalisée.

Pour la première fois en Turquie, il existe une grande alliance de partis d’opposition, dirigée par le CHP kémaliste, qui pourrait contester Erdogan et la majorité absolue de l’AKP au parlement. L’électorat kurde et le HDP à prédominance kurde feront pencher la balance lors des élections législatives et présidentielles. Si le HDP dépasse le seuil des 10% et revient au Parlement, cela pourrait signifier la perte de la majorité absolue pour l’AKP.

Nos amis des Verts turcs, Yeşiller, ont rejoint l’alliance HDP. Nous nous en réjouissons. Le HDP est un représentant de nombreuses forces libérales et progressistes en Turquie pour les élections. Il s’engage en faveur des droits démocratiques de tous les citoyens. Il lutte pour l’indépendance du pouvoir judiciaire et des médias. Il lutte pour la protection de l’environnement, la justice entre les sexes et les droits des personnes bisexuelles, transgenres, gays et lesbiennes. Il représente une solution pacifique au conflit exténuant sur les droits civils et humains de la minorité kurde en Turquie. Ce sont tous des objectifs que nous soutenons en termes de contenu et dont nous souhaitons la réalisation pour le peuple turc.

Les forces progressistes, les journalistes, les militants et les membres de l’opposition ont fait l’objet d’une répression et d’hostilités massives depuis la déclaration de l’état d’urgence. De nombreux politiciens de l’opposition – dont Selahattin Demirtas, candidat à la présidence du HDP – sont détenus comme prisonniers politiques. Une campagne électorale libre et équitable avec des chances égales est tout simplement impossible.

Nous remercions tous ceux qui n’ont pas encore renoncé à leur engagement en faveur de la Turquie démocratique, de l’État de droit et des droits de l’homme. En particulier dans ces circonstances, l’engagement en faveur des droits démocratiques n’est pas évident, mais plus important que jamais.

En ces temps d’état d’urgence, les démocrates doivent être solidaires. Nous appelons à la libération des prisonniers politiques en Turquie et exprimons notre solidarité avec le HDP et tous ceux qui travaillent jour après jour pour une Turquie pluraliste et démocratique.

Nous sommes solidaires du HDP et nous avons un grand respect pour le courage et l’engagement de tous les démocrates en Turquie. En particulier, nous souhaitons au HDP qu’il franchisse le seuil démocratiquement discutable de 10 % et qu’il se déplace avec un bon résultat électoral au Parlement turc ».

https://anfenglishmobile.com/news/germany-s-greens-expresses-solidarity-with-the-hdp-27450

 

Les gardes d’un candidat d’AKP commettent un bain de sang à Suruç

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TURQUIE – URFA – Cinq personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans une attaque armée des membres d’AKP contre les commerçants pro-HDP à Suruç le jeudi 14 juin.

Après une réunion secrète d’Erdogan, où il demandait aux membres de son parti de « travailler » spécialement sur les sympathisants du HDP, les gardes du candidat d’AKP à Suruç ont exécuté 4 Kurdes (dont un exécuté à l’hôpital de Suruç) d’une même famille et blessé plusieurs autres commerçants kurdes à Suruç hier.

İbrahim Halil Yıldız, le candidat AKP était en visite électorale auprès des commerçants de Suruç avec ses gardes armés. Les commerçants ont manifesté leur mécontentement à la vue des armes dont des kalachnikovs. Les gardes d’Yildiz ont ouvert le feu sur les commerçants. Plusieurs commerçants kurdes ont été tués et blessés. Suite à l’attaque armée, les commerçants kurdes ont contre attaqué, tuant le frère d’Yildiz.

Le personnel de l’hôpital de Suruç a déclaré que H. E. Şenyaşar (un des commerçants kurdes attaqués) a été lynché et son fils Mehmet Şenyaşar, blessé, a été tué avec sa tête fracassée par un tube d’oxygène par des proches et des gardes du candidat AKP İbrahim Halil Yıldız.

Plus tard, nous avons appris que les caméras de l’hôpital de Suruç où une partie des blessés avaient été emmenés ont été détruites. On affirme que la destruction des caméra prouve que l’attaque contre les commerçants kurdes avait été planifiée.

Les médias à la botte du pouvoir turc ont déclaré que des membres du PKK avaient attaqué des responsables d’AKP à Suruç, déformant volontairement l’événement tragique… alors même que des commerçants kurdes avaient été attaqués dans leurs boutiques et que les 4 morts sur 5 étaient des Kurdes pro-HDP et que le seul membre d’AKP tué avait été attaqué après le bain de sang commis par les hommes armés d’AKP.

Ce climat de terreur nous rappelle celui qui a suivi les élections du 7 juin 2015 qui ont vu le HDP entrer au parlement avec 80 députés et ruiné les rèves d’Erdogan d’être le président ayant tous les pouvoirs.

Suruç est aussi la ville martyre où un attentat suicide de Daesh a tué 31 jeunes socialistes qui voulaient se rendre à Kobanê en juillet 2015.

ROJAVA : Il y a trois ans, la libération de Girê Spi

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ROJAVA – GIRÊ SPÎ – Le 15 juin marque le troisième anniversaire de la libération de Girê Spi (Tal Abyad) des mains de Daesh.

La libération de Girê Spi des mains de Daesh fut le tournant décisif pour la libération de Raqqa, la capitale autoproclamée du califat.
 
Girê Spi a vécu sous la terreur de Daesh entre 2011 et 2015. Les mercenaires soutenus par l’État turc ont essayé de changer la culture, la langue et les traditions de la région par la violence.
 
Girê Spi a deux districts : Siluk et Ayn Isa. Il y a environ 500 villages à Girê Spi.
 
Girê Spi a Serêkaniyê à l’est, le canton de Kobanê à l’ouest, Ceylanpınar au nord et Raqqa au sud. Il est relié à la région de l’Euphrate du système fédéral démocratique du nord de la Syrie.
 
La porte d’Akçakale est la route reliant Girê Spi au Kurdistan du Nord. Du côté turc de la frontière se trouve le district d’Akçakale. En effet, l’Etat turc ouvrait cette porte frontalière pour laisser entrer des mercenaires en territoire syrien.
 
Selon le recensement effectué par la Commission électorale suprême en 2017, la population de la ville est composée de 300 mille Kurdes, Arabes, Arméniens et Turkmènes. Les Kurdes représentent 35% de la population de la ville.
 
Girê Spi est important pour Daesh et l’état turc
 
La libération de Girê Spi par les combattants YPG et YPJ kurdes a été un coup dur pour Daesh.
 
La libération de Girê Spi représentait une menace pour la «capitale syrienne» de Daesh et signifiait également une réduction du soutien logistique et armé de la Turquie qui transitait par la frontière d’Akçakale.
 
L’Etat turc voulait que Daesh ait une présence permanente à Girê Spi, car de cette façon il aurait pu contrôler la zone entre les cantons de Kobanê et de Cizrê et couper la communication entre eux.
 
D’un autre côté, comme les habitants de cette région étaient pour la plupart des Kurdes, la Turquie a pensé qu’elle pourrait mettre en œuvre ses politiques d’assimilation là-bas.
 
Afin de mettre en œuvre ce plan, un accord a été signé entre le service de renseignement turc, MIT, et les mercenaires de Daesh à Akcakale.
 
Ces détails ont été révélés par Isamedin Ednan, membre du Daesh, connu sous le nom d’Abu Mensur, qui a été capturé et interrogé par les YPG. Ednan était responsable de la porte d’Akçakale à cette époque.
 
Incapable de trouver des alliés en dehors de Daesh, la Turquie a décidé de prendre les choses en main et a lancé une campagne d’intimidation à Girê Spi en essayant de créer des conflits entre parmi les habitants. Cependant, la Turquie ne l’a pas réussi.
 
La libération de Girê Spi était importante pour le nord de la Syrie
 
Girê Spi est également important pour les habitants du nord de la Syrie. Hesekê, Qamishlo, Sa position, parmi Serêkaniyê, Raqqa, Kobanê, Manbij et Alep, rend la ville stratégique.
 
Après que la région a été libérée des mercenaires, Daesh a vécu une défaite sévère.
 
Depuis la libération de Girê Spi, l’Etat turc continue de menacer la ville.
 
Le 26 février 2016, les forces d’invasion de la Turquie ont commencé à bombarder la région depuis la petite ville frontalière d’Hemam afin de transférer de nouveaux mercenaires de Daesh à Girê Spi. Le 27 février, les mercenaires ont attaqué de nombreuses zones de Girê Spi.
 
Le 3 mai 2016, les envahisseurs turcs ont attaqué la porte de la frontière avec des armes lourdes.
 
Le 15 février 2017, des avions de reconnaissance turcs ont commencé à effectuer des vols d’exploration dans la région. Ensuite, l’armée turque a bombardé les villages d’Esaf, Sosik et Til Fender de Girê Spi avec des armes lourdes.
 
Le 27 février 2017, l’armée turque a de nouveau attaqué le village de Sosik.
 
Le 7 juin de cette année, l’armée d’invasion turque a de nouveau bombardé la frontière d’Akçakale.
 
La libération de Girê Spi a été un coup dur pour les mercenaires Daesh, car elle a coupé l’un des moyens stratégiques de soutien logistique et armement de la Turquie.

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