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Madimak brûle depuis 25 ans

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Le 2 juillet 1993, après la prière du vendredi, plus de 15 000 islamistes appelant à la charia et à la mort d’infidèles se sont réunis autour de l’hôtel Madımak, dans la ville de Sivas, en Turquie, où les participants du festival alévi Pir Sultan Abdal étaient logés.
 
Les islamistes protestaient au début contre la présence dans l’hôtel de l’écrivain Aziz Nesin, qui a traduit et publié les « Versets sataniques » de Salman Rushdie et critiqué l’Islam. Mais la protestation s’est transformée en une attaque violente et finalement, on a mis le feu à l’Hôtel Madimak.
 
Nesin a été sauvé par les forces de sécurité, mais 33 autres intellectuels et 2 hôteliers ont été tués. Les forces de sécurité ont été critiquées pour ne pas avoir arrêté la foule.
 
Le massacre de Sivas a visé non seulement Aziz Nesin et les versets sataniques, mais aussi la minorité alévie de la Turquie qui est la deuxième plus grande communauté religieuse en Turquie.
 
Quelque 85 suspects ont été condamnés à des peines allant de deux à quinze ans de prison, tandis que 37 autres suspects ont été acquittés en décembre 1994, pour « tentative d’établir un Etat théocratique en renversant l’ordre constitutionnel laïque. »
 
La Cour d’appel a infirmé cette décision en déclarant que le massacre était dirigé contre « la république, la laïcité et la démocratie ».
Le 13 mars 2012, la Cour pénale d’Ankara a abandonné l’affaire du massacre de Sivas pour cause de prescription.
 
De lourdes mesures de sécurité sont prises chaque année le 2 juillet alors que des milliers de personnes arrivent à Sivas pour rendre hommage aux 33 intellectuels devant l’hôtel Madımak.

Les élections en Turquie et les nouveaux plans d’invasion anti-kurde au Moyen-Orient

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Il y a beaucoup de choses que les Kurdes peuvent faire contre ce plan d’occupation et de liquidation. Tout d’abord, ils doivent réaliser le Congrès de l’unité nationale et réaliser leur unité nationale.

En Turquie, des élections à résultats préétablis ont eu lieu avec l’accord de Manbij après la visite de RTE (Recep Tayyip Erdoğan) au Royaume-Uni et les réunions des responsables de l’AKP avec les Etats-Unis. Ainsi, RTE est resté au pouvoir. Ce que l’on se demande maintenant, c’est la réponse aux questions vitales concernant les sujets sur lesquels les parties se sont mises d’accord lors de ces réunions, ce que promettait RTE et ce qu’on lui demandait.

 
L’AUTORISATION DU ROYAUME-UNI
 
RTE a visité le Royaume-Uni avant les élections. Tout le monde sait que depuis le 19ème siècle, les politiques à mettre en place dans la région et contre les Kurdes sont centrées au Royaume-Uni. Avec cette visite au Royaume-Uni, RTE a obtenu l’autorisation de mettre en œuvre les politiques dans la région. En contrepartie de la mise en œuvre des politiques prévues par le Royaume-Uni dans la région, RTE s’est rendu aux capitaux étrangers et a accepté toutes leurs demandes sans compensation. Plusieurs accords ont été signés à cette fin. Après la visite, le Royaume-Uni a dressé une longue liste de leurs demandes auprès de RTE et de ce qu’ils veulent mettre en œuvre publiquement à travers les médias, avec plusieurs points confidentiels. La visite de RTE au Royaume-Uni et les accords signés lors de la visite s’apparentent aux accords conclus au cours de la période financière qui a débuté en 1929, ce qui a été l’une des raisons de la Seconde Guerre mondiale. Pour sortir de la crise financière, sociale et politique dans le monde entier, Hitler a été créé en 1929 par la finance internationale. La raison pour laquelle Hitler a été créé était de redessiner le monde et la région sur le fascisme de Hitler. Il ne serait pas faux de dire que le Royaume-Uni a donné à RTE le rôle d’un second Hitler pour le moment. Le monde traverse des crises financières, politiques et sociales. Pour sortir de ces crises, RTE est poussé comme un Hitler renouvelé.
 
L’ACCORD DE MANBIJ AVEC LES ÉTATS-UNIS
 
Après le Royaume-Uni, les États-Unis ont également conclu un accord sur Manbij, qui fait partie du plan d’approfondissement de l’invasion et de colonisation des terres de la Syrie du Nord, conformément à l’agenda de RTE et de l’AKP. RTE et l’AKP ont conclu un accord avec le secrétaire d’Etat américain sur Manbij. Cet accord était la nouvelle mission que le Royaume-Uni avait confiée à RTE et les Etats-Unis voulaient compléter leur propre camp. Les forces d’invasion turques ne sont pas encore entrées à Manbij. L’unité de patrouilles séparée et indépendante a été instituée. Avec cet accord, la Turquie a officiellement installé ses propres forces armées pour remplacer les groupes de mercenaires qu’elle avait précédemment installés à Jarablus. La présence de la Turquie à Jarablus a été acceptée par un accord car auparavant, la Turquie n’était pas officiellement à Jarablus. Il y avait une forte probabilité qu’elle serait considérée comme envahisseur par les puissances internationales. Mais avec cette affaire, le personnage envahisseur a été retiré. La Turquie a des patrouilles tout le long des rives de la rivière Sajur du côté de Jarablus. Les forces américaines patrouillent les rives de Sajur à l’intérieur des frontières de Manbij. C’est la partie de l’accord qui a déjà été mise en œuvre. Mais il y a des plans pour installer les personnes de Manbij ou de Syrie, qui ont été entraînées en Turquie par le MIT [les renseignements turcs], à Manbij avec le temps, pour leur donner l’autorité dans l’administration et avec cela, compléter l’invasion de Manbij avec des personnes entraînées par la Turquie.
 
QUELLES TÂCHES DONNÉES RTE PAR LES USA & LE ROYAUME-UNI ?
 
Après avoir reçu la permission du Royaume-Uni, RTE a conclu l’accord de Manbij avec les États-Unis et est devenu le président par la fraude aux élections avec l’approbation de ces deux forces. Tout le monde parle déjà de la légitimité des élections. Il y a même des discussions sérieuses sur RTE qui aurait menacé le candidat du CHP Muharrem Ince et la cheffe du Parti IYI, Meral Akşener pour qu’ils ne s’opposent pas aux résultats des élections. Cela montre à quel point les élections étaient douteuses et que les États-Unis et le Royaume-Uni ont confié à RTE la présidence par la fraude.
 
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni accordant une telle approbation à RTE ont bien entendu des raisons importantes. Le premier d’entre eux est d’utiliser la Turquie dans une intervention éventuelle contre l’Iran, de la faire combattre et de la joindre à l’embargo contre l’Iran. Dans ce cadre, RTE et l’AKP sont chargés d’envahir Bradost et Qandil [la région du Kurdistan Sud, dans le nord de l’Irak]. C’est pourquoi l’invasion de Bradost et de Qandil fait partie de l’intervention possible des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre l’Iran. L’accord entre les Etats-Unis et RTE sur Manbij fait également partie de ce plan. Bradost et Qandil seront envahis et l’Iran sera ainsi assiégé. De cette façon, une intervention possible contre l’Iran peut être mise en œuvre plus tôt. Le silence du KDP [parti du clan Barzanî au Bashur] et du gouvernement du Kurdistan du Sud (GRK) face à l’invasion de Bradost et de Qandil et la recherche d’excuses pour cette invasion montre qu’ils font partie de ce plan contre l’Iran. Il y a même des rapports que les partis kurdes du Rojhilat (Kurdistan oriental) sous le contrôle du PDK ont rencontré les Etats-Unis ces derniers jours. Cela montre que le plan comprend le KDP et les partis du Rojhilat qu’il contrôle. Comment cela affecterait les relations entre l’Iran et le PDK ? Pour l’instant, la réponse est inconnue. Mais après l’intervention de l’Irak à Kirkouk et dans les territoires disputés, les relations entre l’Iran et le PDK s’étaient considérablement améliorées. Il y a eu une conférence de deux jours sur l’économie et les investissements conjoints. Après la conférence, l’Iran avait annoncé qu’il construirait des centres médicaux à Hewler (Erbil) et dans tout Bashur. Le PDK participant à cette invasion de l’Iran aurait une incidence négative sur leurs relations, et pourrait même causer un grave chaos autour d’Hewler.
 
Une autre raison pour laquelle le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont donné cette permission à RTE est de faire revenir l’AKP à la ligne de l’islam politique dans les jours qui ont précédé sa fondation. RTE et l’AKP faisant un tel retour signifieraient un retour de l’identité taqfiriste (…). Cela signifierait aller contre les gangs comme Daesh et al-Nosra (…). Il n’est pas clair si l’AKP ou RTE ferait une telle chose. Car l’AKP et RTE veulent s’établir avec l’identité djihadiste. Mais il est très difficile pour les puissances internationales, en commençant par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, qui sont des forces qui ont été frappées par ces forces djihadistes, d’accepter RTE avec cette identité. Donc, il ne serait pas faux de dire que RTE a le dos au mur. Mais il sait très bien qu’il n’y a pas d’autre option pour rester au pouvoir, alors il a accepté la tâche qui lui a été confiée. C’est pourquoi, pour la première fois, RTE a été élu mais n’est pas content. Le premier discours qu’il a donné n’a pas eu l’ancienne ferveur, le rugissement ou les menaces tout autour. A sa place, maintenant c’est Suleyman Soylu [ministre de l’intérieur] qui a pris l’épée et menace tout le monde à gauche et à droite. Mais cela aussi semble s’être terminé.
 
LE PLAN CONTRE L’IRAN INCLUT LA LIQUIDATION DES KURDES
 
Cette tâche a été confiée par l’Angleterre et les Etats-Unis à RTE en contrepartie de la liqidation des Kurdes. Pour cette raison, RTE a fait des gains kurdes au Rojava et au nord-est de la Syrie une cible primaire. Il veut continuer l’invasion d’Afrin avec Manbij, puis le long de la région de Cizire. RTE vise les gains au Rojava et au nord-est de la Syrie, en donnant l’impression que cela cible en réalité le mouvement de libération kurde. Bien sûr, les développements se déroulent sous la direction du Mouvement pour la libération kurde et les progrès y ont été réalisés grâce au Mouvement de libération kurde. Cependant, ces gains ne sont pas les gains d’un seul mouvement. Ce sont les gains des Kurdes et des peuples qui vivent avec eux. Cibler cette région cible en réalité les progrès réalisés au nom des Kurdes et des autres peuples.
 
RTE exprime la même chose pour Bradost et Qandil dans le Kurdistan du Sud (Bashur). La cible se manifeste sous la forme du mouvement de la libération kurde. Pourtant, tout le monde sait que la cible vise les Kurdes. Tous les partis du Kurdistan du Sud, à l’exclusion du PDK, sont conscients de l’objectif de RTE et de l’envahisseur turc. Pour cette raison même, tous les partis autres que le PDK sont devenus un front contre l’invasion. Les gens et les partis politiques du Kurdistan du Sud sont conscients du fait que ces tentatives de l’État turc visent à cibler et à détruire le Bashur, les gains au Bashur et dans la région elle-même.
 
LA SOLUTION POUR LES KURDES : L’UNITÉ
 
Il y a beaucoup de choses que les Kurdes peuvent faire contre ce plan d’occupation et de liquidation. Tout d’abord, ils doivent réaliser le Congrès de l’unité nationale et réaliser leur unité nationale. Ainsi, le plan de RTE, dangereux pour la région et les Kurdes, sera largement évité, le cauchemar de RTE pour la région et les Kurdes prendra fin.
 

La culture de légumes permet aux habitants de Girê Sipî de devenir autosuffisants

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ROJAVA – GIRÊ SIPÎ – La culture de légumes est nécessaire pendant l’été pour l’autosuffisance et pour l’approvisionnement d’hiver, mais il y a plusieurs difficultés si on les plante dans de vastes zones.
 
La culture de légumes d’été dans le canton de Girê Sipî permet une autosuffisance complète aux habitants de la région, où les légumes sont largement cultivés dans les champs agricoles, en particulier du coton.
 
L’importance de la culture des légume est due au besoin de l’autosuffisance de la région et à la création d’emploi en main-d’œuvre et contribue à la réduction des prix des légumes dans la région.
 
La plantation des légumes commence au cours du mois d’avril et donne des récoltes de bonne qualité par rapport aux légumes d’hiver ou à ceux cultivés dans des serres en plastique.
 
La majorité des habitants ruraux cultivent de petites zones dans leurs potagers pour ceux qui ne possèdent pas de terres ou de champs de coton. Les villageois comptent sur la plantation d’une petite surface de terre pour ne pas acheter de légumes pendant l’été.
 
Les habitants de la région préparent leurs approvisionnements d’hiver de plusieurs façons, soit en les faisant sécher ou en les conservant dans des sacs et des récipients conçus à cet effet. Ce qui aide à épargner une partie des dépenses pendant l’hiver. Ils distribuent le surplus de leurs légumes aux proches ou aux voisins.
 
La culture des légumes contribue également à la réduction des prix. Ce qui se reflète positivement sur toutes les villes du nord de la Syrie. Cela poussent les commerçants et les gens à se déplacer vers d’autres villes pour vendre leur surplus.
 
L’agriculture maraîchère souffre de difficultés, dont la plus importante est la propagation des maladies et les engrais, en plus du besoin continu d’eau pour obtenir une quantité de production maximale durant l’année.
 

Les envahisseurs ont enlevé plus de 100 civils à Afrin

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AFRIN – Après les explosions du 27 juin à Afrin qui ont entraîné la mort de dizaines de mercenaires, plus de 100 civils ont été enlevés par les forces turques. Aujourd’hui, les soldats turcs ont enlevé 18 jeunes kurdes à Afrin.
 
D’après les rapports, ce matin, les forces d’invasion turques ont effectué des raids contre les maisons appartenant à des Kurdes dans les quartiers d’Achrafiyah et de Mahmudiyah d’Afrin aujourd’hui. 18 jeunes ont été arrêtés dans les raids.
Des sources locales affirment que les soldats turcs ont eux-mêmes mené le raid et que les résistants ont été pris de force. Les raids continuent dans les deux quartiers.
 
Après les explosions dans le centre-ville d’Afrin le 27 juin qui ont causé la mort de dizaines de mercenaires, les forces d’invasion turques ont augmenté leur oppression. Selon des sources locales, 60 personnes ont été arrêtées à Jindirese et 90 autres dans le centre-ville d’Afrin.
 
Des sources fiables déclarent que les personnes arrêtées ont été torturées et emmenées dans la ville syrienne d’Azaz, sous le contrôle turque, et en Turquie.
 

« Qandil ne se rendra jamais aux envahisseurs »

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KURDISTAN SUD – QANDIL – Les activistes qui poursuivent leur action de bouclier humain contre les attaques d’invasion turques visant la région de Qandil ont déclaré que Qandil ne sera jamais cédée aux envahisseurs.
 
L’action du Bouclier humain lancée par les jeunes, contre les attaques d’invasion de l’Etat turc à Qandil, se poursuit depuis 21 jours.
 
Sirwan Raperîn, un des membres du Mouvement de la Jeunesse Patriotique qui dirige l’action avec le Mouvement des Jeunes femmes, a parlé à l’ANF de leur action en cours.
 
Raperîn a déclaré que leur action suscite un grand intérêt de la part de quatre parties du Kurdistan en plus des cercles internationalistes. Raperîn a indiqué que plusieurs cercles politiques du Kurdistan Sud, dans le nord de l’Irak, ont également soutenu l’action, en rendant visite aux participants et en menant des discussions sur ce qui doit être fait contre l’invasion turque.
 
Sîrwan Raperîn a souligné que leurs discussions sur la scène du bouclier humain se concentrent sur la guerre dans quatre régions du Kurdistan et l’alliance formée par l’AKP (Parti de la Justice et du Développement) et le MHP (Parti du Mouvement Nationaliste) qui dirige la Turquie.
 
Raperîn a déclaré : « Ce processus a commencé avec les incidents de Kirkouk et l’invasion d’Afrin. La Turquie menace maintenant Qandil. Cependant, Qandil n’est pas une cible facile. La Turquie a longtemps voulu envahir Qandil mais ils ont échoué à chaque fois. Qandil ne se rendra jamais aux envahisseurs. »
 
Raperîn a déclaré que les habitants de Qandil souffrent à cause des attaques turques en cours, mais ils sont déterminés à ne pas quitter leurs terres, conscients de ce que l’Etat turc cherche à accomplir.
(…)

Le Conseil militaire de Manbij forme son 4ème régiment

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SYRIE – MANBIJ – Le Conseil militaire de Manbij a commencé un cycle d’entraînement avec la participation de 200 nouveaux combattants pour former son 4ème régiment.
 
L’Académie du Martyr Yekta, sous la direction du Conseil militaire de Manbij, a lancé un cycle de formation baptisé « Martyr Abû Casim El-Bikari », qui était tombé martyr dans la campagne de libération de Raqqa.
 
Des dizaines de commandants et de combattants du Conseil militaire de Manbij ont assisté à la cérémonie d’ouverture du cycle de formation qui durera 45 jours.
 
S’exprimant ici à la suite de la cérémonie militaire des combattants participant à l’entraînement, le porte-parole du Conseil militaire de Manbij, Shervan Derwish, a célébré la fondation du régiment.
 
Derwish a déclaré ; « Deux ans après la libération de la ville de Manbij, nous formons nos propres forces pour protéger nos terres et nos peuples contre les envahisseurs. Nous avons prouvé au monde entier que nous pouvons mettre fin à la terreur et défendre notre peuple. Nos forces ont promis d’être de strictes adeptes des martyrs comme Abu Leyla, Abu Amjad et Abu Jasim. »

Les forces d’invasion pillent les sites archéologiques d’Afrin

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AFRIN – Les forces turques et leurs mercenaires alliés continuent leurs actes barbares dans le canton d’Afrin, au nord de la Syrie.
 
L’armée d’invasion turque et ses mercenaires alliés pillent les sites archéologiques dans la région d’Afrin.
 
Selon les rapports, les forces d’invasion ont pillé des douzaines de sites archéologiques à Afrin depuis leur invasion le 18 mars.
 
Plusieurs sites archéologiques yézidies du village Durmisah, dans le district de Shiye, ont été pillées.
 
Les envahisseurs ont également pénétré dans la citadelle du village de Bilulka, à Rajo, et ont pillé toutes les pièces archéologiques, en plus de celles du village d’Elbiska, selon les sources locales.
 
Les forces turques et leurs mercenaires ont également détruit les tombes historiques de Zareta Hene ve Zareta Mihemmed Eli dans le district de Sherawa.
 
La tombe de Nuri Dersimi à Zereta Henê avait également été détruite.

Introduction au Confédéralisme démocratique

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« Que ce soit pacifiquement ou par la violence, les États gèrent plus ou moins habilement les zones d’autonomie et les groupements rebelles. Voilà pourquoi le confédéralisme démocratique se présente comme une idée nouvelle, universaliste, une proposition révolutionnaire syncrétiste, une dernière chance pour un socialisme moribond. Cihan Kendal, commandant du Centre d’entraînement international des Unités de protection du peuple (YPG) de Syrie, en donne cette brève définition :

« Ce n’est ni l’idée anarchiste d’abolir l’entièreté de l’État immédiatement, ni l’idée communiste de prendre le contrôle de l’entièreté de l’État immédiatement. Avec le temps, nous allons organiser des alternatives pour chaque partie de l’État contrôlée par le peuple, et quand elles fonctionneront, ces parties de l’État se dissoudront ([1]). »

Un article de Pierre BancePierre Bance à lire sur Mediapart

: https://blogs.mediapart.fr/nestor-romero/blog/290618/introduction-au-confederalisme-democratique

Jin TV, l’unique chaîne de télévision féminine, commence ses émissions le 30 juin

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TURQUIE – JIN TV, l’unique chaîne de télévision féminine, commence ses émissions le 30 juin.

Jin (femme, en kurde) TV a été fondée le 9 janvier, la date anniversaire de l’assassinat de trois militantes kurdes Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez, à Paris le 9 janvier 2013. JIN TV avait commencé ses essais le 8 mars dernier. A partir de 30 juin, elle diffusera son programme normal.

Jin TV est une chaîne entièrement féminine et qui s’adresse surtout aux femmes.

Jin TV a demandé à toutes les femmes de contribuer et d’aider à faire de la télévision un projet commun.

Dans un communiqué, Jin TV a déclaré : « Nous construisons une merveilleuse télévision pour les femmes. La chaîne est composée de femmes, de journalistes, de productrices, de monteuses et de femmes à la caméra ».

Avec le slogan « Nous la réalisons et la regardons nous-mêmes« , Jin TV a expliqué la philosophie du projet et le contenu : « Les femmes dengbej (troubadours) de la Mésopotamie, les femmes politiciennes du Moyen-Orient, les femmes ouvrières de Rumeli, les agricultrices de la mer Egée, les défenseures des droits de l’homme en Anatolie. C’est une télévision pour toutes les femmes. Nous voulons que cette télévision rassemble toutes les femmes, les problèmes, les solutions, les défis, le plaisir, l’espoir, le désespoir, la langue ».

Dans son communiqué, Jin TV a ajouté : « Nous faisons les premiers pas d’une télévision de solidarité féminine, une télévision favorable aux femmes ».

Jin TV a fait l’appel suivant aux femmes 

« Faites votre vidéo à la maison, sur votre lieu de travail, dans la rue, lors d’une réunion, envoyez-nous la vidéo, et faites partie de ce mouvement télévisuel. Nous avons besoin de vous.

Discutons ensemble. Nous attendons des contributions de tous les groupes de femmes.

Faisons des émissions ensemble, prenons une vidéo, établissons un programme. Faisons-le et regardons-le nous-mêmes. Rapprochons-nous de celles qui sont loin. Retrouvons-nous les unes avec les autres.

Nous commençons le 30 juin. Ce n’est que le début ! »

https://anfenglishmobile.com/women/jin-tv-ready-to-go-on-air-27838

 

KJK : « Les femmes joueront un rôle important au Parlement »

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La KJK (Communauté des femmes du Kurdistan) a publié un communiqué au sujet des élections tenues le 24 juin en Turquie et au Kurdistan du Nord.

« Les élections du 24 juin ont marqué un nouveau tournant et ont eu de graves conséquences sur le plan de la politique démocratique », peut-on lire dans le communiqué.

« Il est clair qu’après les élections du 24 juin, les femmes ont la responsabilité d’accroître le processus révolutionnaire qui a conduit à la construction de la liberté et de la démocratie pour les femmes au XXIe siècle ».

Le communiqué insistait sur le fait que « la politique démocratique et la démocratie ont gagné contre le fascisme. Les gagnants ont été les femmes qui insistent pour leur liberté. Le gagnant a été le paradigme de la liberté apporté par le leader Abdullah Ocalan. Les gagnants sont les peuples et les femmes qui ont marché avec assurance vers la vie libre la société démocratique. »

Soulignant que le Président Erdogan a gagné une fois de plus grâce aux actions terroristes, au chantage, aux meurtres, aux fraudes et aux irrégularités, le communiqué ajoute : « Erdogan a subi une grande perte de voix. L’un des objectifs stratégiques de cette élection était de maintenir le HDP sous le seuil. Cela n’a pas été réussi. »

Célébrant l’élection des femmes députées du HDP, le KJK a déclaré qu’elles « joueront leur rôle plus activement au parlement. Ce qui est une partie importante de la lutte pour la liberté des femmes. Nous appelons les femmes députés de tous les partis politiques à combattre l’idéologie masculine du fascisme et du nationalisme et à unir notre aspiration à la liberté en tant que femmes et à lutter ensemble pour l’établissement d’une vie démocratique et libre ».

Rappelant la répression de l’AKP et ses politiques contre les femmes et leurs institutions, le communiqué poursuit :

« Des centaines de milliers de femmes kurdes ont été déplacées, des centaines de femmes ont été massacrées et des milliers d’autres ont été arrêtées. Mais le succès du HDP a montré au fascisme qu’il n’effacera pas facilement ce qui a été réalisé. Le HDP a une grande expérience politique démocratique. L’attaque fasciste croissante va compléter le plan de génocide en occupant d’autres parties du Kurdistan. Contre cela, la lutte des femmes et des peuples doit être encore plus organisée. Nous serons en mesure d’éliminer le plan de génocide avec les femmes et la société organisée. Le perdant sera le fascisme.»

https://anfenglishmobile.com/women/kjk-women-will-play-an-important-role-in-parliament-27843

 

Ilham Ehmed : Notre projet démocratique atteindra son objectif

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SYRIE – RAQQA – Réitérant que le Conseil démocratique syrien (MSD) est prêt à rencontrer les forces du régime pour l’avenir de la Syrie, la co-présidente du MSD, İlham Ehmed, a déclaré que seule une jeunesse organisée ferait de la Syrie un pays démocratique et libre.
Le Congrès du Conseil des jeunes de Raqqa se poursuit. De nombreux jeunes rejoignent le congrès des régions de Cizire et d’Euphrate.
 
S’exprimant lors du congrès, la coprésidente du Conseil démocratique syrien (MSD), Ilham Ehmed, a déclaré qu’ils étaient prêts à rencontrer les responsables du régime pour la nouvelle constitution syrienne.
 
Ilham Ehmed a souligné que la guerre en cours dans le sud de la Syrie se poursuit conformément aux alliances que la Russie et les Etats-Unis ont conclues avec des groupes armés dans la région.
 
« Certains des groupes armés dans cette région se sont rendus et se sont déplacés vers d’autres parties de la Syrie. Cela se fait dans le cadre des politiques de changement démographique en Syrie », a-t-elle déclaré.
 
Ehmed a déclaré que la guerre en Syrie a également montré l’approche des forces régionales concernant la Syrie et ses peuples et a ajouté : « Malgré toutes les attaques et les obstacles, notre projet démocratique atteindra son objectif ».
 
Réaffirmant que le Conseil démocratique syrien est prêt à rencontrer les forces du régime pour discuter d’un avenir démocratique et libre, İlham Ehmed a déclaré : «Nous nous battons pour une Syrie démocratique et nous continuerons à nous battre pour cela. La Syrie sera la patrie de tous les peuples, pas seulement d’une ethnie ou d’une famille. Nous sommes toujours prêts à rencontrer les responsables du régime pour discuter d’une nouvelle constitution syrienne. »
İlham Ehmed a souligné que la seule force capable de démocratiser la Syrie serait une jeunesse organisée et consciente.

La coprésidente de la KODAR : la question kurde est un problème majeur en Iran

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IRAN / ROJHELAT – La coprésidente de la KODAR, Zîlan Tanya, a déclaré qu’en tant que mouvement, ils sont prêts à marcher avec la société iranienne afin de garantir les exigences du peuple politiquement et socialement à tous les égards.
 
Zîlan Tanya, coprésidente de la Société Libre et Démocratique du Kurdistan de l’Est (KODAR), a commenté les problèmes et les perspectives de solutions dans le Kurdistan Est (Rojhelat) et en Iran dans une interview accordée à l’ANF.
 
En tant que KODAR, pourquoi croyez-vous que l’Iran a besoin de préparer un nouveau projet de solution ?
 
On peut voir qu’il existe des problèmes politiques, sociaux, économiques et culturels dans l’État iranien et que le système est dans une impasse. Tout cela étouffe la société. L’Etat n’a pas le potentiel pour résoudre cette crise dont il est à l’origine. Nous n’attendons pas une solution de l’état. En même temps, il n’est pas juste de dire qu’un pouvoir extérieur devrait venir et libérer l’Iran. La société iranienne et kurde mettra fin à cette crise. Et ce n’est qu’une question de lutte démocratique. Afin d’éviter une aggravation de la situation négative et un meilleur avenir des Iraniens, nous présenterons un projet de solution, surtout à ce stade.
 
Quelle est votre solution à ces problèmes urgents ?
 
Le projet de solution est orienté vers la société et sa volonté. La société est capable de résoudre les problèmes actuels sans aucune attente de l’Etat indépendamment, avec l’aide de ses capacités et ses expériences. La démocratie et la liberté ne peuvent venir que du pouvoir du peuple. Un pouvoir externe ne peut pas imposer cela à la société. La société doit décider. En tant que mouvement, nous sommes prêts à marcher avec la société afin de garantir les exigences du peuple politiquement et socialement à tous les égards. Le système est dans une impasse. Nous sommes prêts à donner des directives pour le surmonter.
 
Quels sont les points principaux présents dans le projet de solution ?
 
Comme déjà mentionné, les aspects politiques, culturels, économiques, sociaux et des droits de l’homme sont cruciaux dans l’impasse du système. La question des femmes est un point important. Bien sûr, ces aspects sont traités principalement. La question de l’identité des peuples iraniens est également importante. La question kurde est importante. Les Arabes, les Azerbaïdjanais, les Baloutches et même les Perses sont confrontés à ces problèmes. Pour résoudre ces problèmes, une constitution démocratique est nécessaire. Le destinataire est la société elle-même. La constitution actuelle ne reconnaît pas la diversité sociale.
 
À quoi ressemble la politique kurde de l’Iran et quelle place prend la question kurde dans la crise actuelle en Iran ?
 
Le principal problème de l’Iran est la question kurde, qui est aussi l’un des problèmes les plus importants du Moyen-Orient. Les Kurdes sont aujourd’hui soumis à des massacres culturels, économiques et politiques. Ils n’ont pas d’identité. C’est pourquoi leurs moyens de vivre sont très restreints. Pour vivre, ils se rendent à la frontière et font face à la mort tous les jours. Quand ils s’opposent à cela, ils sont persécutés comme séparatistes et arrêtés. Les femmes kurdes qui veulent récupérer leur culture deviennent des cibles et sont exposées aux viols, aux arrestations et aux attaques à l’acide. Elles sont torturées psychologiquement. Nous considérons cette situation comme l’un des principaux problèmes. L’Etat iranien retarde la solution à la question kurde.
 
Quels sont les paramètres inclus dans le projet de solution que vous avez préparé en tant que KODAR pour résoudre la question kurde ?
 
Le gouvernement iranien doit nommer la question kurde. Pour le définir correctement, il doit entrer en dialogue avec le destinataire du problème. Les demandes des parties doivent être entendues et des plans et des projets concrets sont nécessaires pour résoudre les problèmes existants. Les projets et les plans de la société kurde doivent être inclus. Une atmosphère orientée vers la solution doit être créée. Le gouvernement iranien tente de militariser le Kurdistan oriental. Il y a des mesures de sécurité très strictes. Une fin doit être mise à cela. Les célébrations culturelles et les fêtes nationales doivent être respectées ; les gens devraient pouvoir faire des célébrations en paix.
 
Comment gérez-vous la question des femmes dans le projet de solution ?
 
La question des femmes est l’un des problèmes majeurs de l’Iran. L’Iran est un Etat profondément sexiste. C’est un Etat qui ferme les yeux sur les violeurs. Il y a une culture du viol. Notre lutte est une lutte qui a pour but la liberté des femmes. Une lutte qui ne respecte pas la liberté et la volonté des femmes n’est pas une lutte réelle et ne peut pas entraîner de changement social. La liberté des femmes est un indicateur pour nous.
 
Récemment, il y a eu des discussions sur une intervention en Iran. Croyez-vous qu’une telle intervention se produira et quelles en seront les conséquences ?
 
Les problèmes de l’Iran ne peuvent pas être résolus de l’extérieur. Les problèmes sont des dynamiques internes et ne peuvent être résolus que par la société elle-même. L’Iran doit changer, il n’y a pas d’autre moyen. Mais croire que la solution vient de l’extérieur est une attente que les États capitalistes veulent créer. Une vraie solution ne sera pas réalisée. Au contraire, les problèmes s’aggraveraient. Les États arabes en sont la preuve. L’Irak ne peut pas se libérer du chaos et les problèmes s’aggravent. La même chose pourrait arriver à l’Iran en cas d’intervention. Nous sommes contre l’ingérence externe et soutenons pleinement une solution à travers les dynamiques sociales internes.
 
En tant que KODAR, vous mettez souvent l’accent sur l’unité démocratique des peuples. Cet aspect joue-t-il également un rôle dans le projet de solution ?
 
Ce point a toujours été l’un des sujets les plus importants pour nous, car l’Iran est une mosaïque de peuples. Notre solution proposée est basée sur l’unité démocratique des peuples. Il va sans dire que des projets démocratiques communs et des luttes sont nécessaires pour une vie démocratique commune. Un Iran libre et démocratique n’est possible qu’à travers une lutte commune.
 
Aujourd’hui, la société kurde peut jouer un rôle de pionnier. Cependant, ils ne peuvent pas le faire seuls. Si les Perses, les Azerbaïdjanais et les Baloutches et tous les autres peuples d’Iran ne se battent pas ensemble, les conflits existants ne seront jamais résolus et une solution démocratique serait très loin. Nous attachons une grande importance à la lutte commune des peuples contre le système actuel en crise. Bien sûr, chacun avec sa propre identité prendra sa place dans ce combat. Mais en dehors de la propre lutte des peuples, il doit y avoir une lutte commune contre le système de crise.