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Elections en Turquie : les femmes organisent la base

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TURQUIE – URFA – En Turquie, la campagne électorale pour les élections présidentielles et législatives anticipées a commencé. Dans la ville d’Urfa (Riha), au nord du Kurdistan, les femmes du HDP se déplacent de maison en maison pour défendre leurs droits.

 
A quelques semaines des élections anticipées, l’atmosphère en Turquie est marquée non seulement par la crise économique et le chaos politique, mais aussi par les attaques massives contre les droits des femmes depuis la déclaration de l’état d’urgence. Les femmes du Parti démocratique des peuples (HDP) appellent à ce que les élections soient utilisées en réponse aux politiques sexistes en vigueur.
 
Les femmes du HDP reçoivent un soutien pour la campagne électorale du Parti kurde des régions démocratiques (DBP). Sema Aişeoğlu est coprésidente de l’organisation provinciale de DBP Urfa. Pour eux, il est important d’approcher tous les groupes sociaux représentés dans la ville. Concernant la situation des femmes, elle explique :
«Les droits que nous avons gagnés au cours d’années de travail à un prix élevé sont annulés par décret d’urgence ou par une seule signature: nos co-maires ont été destitués et une administration forcée a été installée.Nos départements féminins sont fermés ou placés sous surveillance masculine L’objectif est d’entraver le travail des femmes et de détruire toutes les réalisations. »
 
« Les problèmes des femmes réfugiées doivent être résolus »
 
Une question importante selon Sema Aişeoğlu est la situation des femmes qui ont fui la Syrie. «En tant que femme arabe, je pense que nous devons faire face aux problèmes des femmes qui ont fui la la guerre et sont venues dans cette région : les hommes exploitent la situation d’urgence de ces femmes et exploitent la polygamie. Les femmes qui ont fui la guerre en Syrie et se sont installées en Turquie ont de gros problèmes. »
 
« Les élections marquent un tournant »
 

Selon Sema Aişeoğlu, toutes ces questions doivent être traitées avant et après les élections. Pour cela, elle accompagne les femmes d’HDP de maison en maison, afin d’avoir une conversation avec les gens. «(…) Les élections marquent un tournant, nous devons simplement gagner, sinon j’imagine que nous connaîtrons des moments bien plus difficiles. C’est pourquoi les femmes doivent se regrouper pour rejeter le système au pouvoir. »

Source 

Les forces d’occupation pillent les champs de blé à Afrin

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AFRIN – Les forces d’occupation turco-djihadistes continuent leurs incursions à Afrin. Maintenant, ils ont commencé à piller les récoltes du blé des champs appartenant aux civils dans la campagne d’Afrin.

Selon l’agence de presse ANHA, les milices djihadistes récoltent déjà le blé dans le district de Jindires avec trois moissonneuses-batteuses. Les habitants de la région qui ont protesté contre ce vol auraient été menacés de mort, selon les informations.

Bulletin hebdomadaire sur la situation à Afrin & en Syrie du Nord (04.05.2018 – 10.05.2018)

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Les développements à Afrin et dans la Syrie du Nord entre 5 mai & 10 mai 2018

Le Centre d’Information de la Résistance d’Afrin a publié son bulletin hebdomadaire concernant les développements dans le canton d’Afrin et dans la Syrie du Nord, ainsi que les événements liés à Afrin dans le monde.  

 
Avec la défaite de l’EI en Syrie et surtout après la libération de Raqqa en octobre 2017, l’Etat turc a intensifié ses menaces et ses attaques contre la Confédération démocratique de la Syrie du Nord. Sur ce fond, la guerre d’occupation turque contre Afrin a commencé le 20 janvier 2018 en violation du droit international et de la souveraineté du pays voisin. L’armée turque a lancé cette guerre en coopération avec les groupes djihadistes des rangs de l’armée syrienne libre (ASL). Beaucoup d’entre eux sont d’anciens membres d’Al-Qaïda ou de l’EI. Depuis le début du mois de mars, tous les quartiers et le centre-ville d’Afrin ont été soumis à de lourds bombardements et au survol des drones de surveillance de la part de l’armée turque ciblant particulièrement les civils. Le 18 mars, plus de 200 000 personnes ont fui Afrin pour échapper à un génocide physique.
 
Dans cette nouvelle phase, la confrontation entre les puissances internationales et leurs intérêts augmente dans toute la Syrie.
 

Les développements de la semaine dernière à l’intérieur d’Afrin

Après 111 jours de résistance contre la deuxième plus grande armée de l’OTAN, des centaines de milliers de personnes du canton d’Afrin sont toujours déplacées et font face à des conditions difficiles. L’armée turque et ses alliés de l’ASL mettent en œuvre des politiques de nettoyage ethnique, d’assimilation et de colonisation, empêchant la population de retourner dans leurs villages et poursuivent les préparatifs pour annexer la région d’Afrin au territoire de l’Etat turc. La résistance des forces des YPG-YPJ dans tous les districts du canton d’Afrin se poursuit, ainsi que la résistance des personnes déplacées d’Afrin dans le canton de Shehba.
 
Afrin
L’occupation de la ville d’Afrin par l’armée turque et les forces de l’ASL a été suivie par la politique de turquisation visant à annexer la région à la Turquie. Avant Afrin, des processus similaires ont été mis en pratique par la Turquie dans d’autres zones occupées telles que Jarablus et al-Bab [1]. Les habitants du canton d’Afrin subissent des meurtres, enlèvements et de la torture de la par de l’armée turque et de ses alliés djihadistes, en parallèle au changement démographique continu d’Afrin. Des sources locales dans la ville d’Afrin rapportent que les femmes sont forcées de porter la burqa et qu’elles ne peuvent pas sortir sans un homme [2]. Les forces d’occupation marquent les maisons des familles accusées d’avoir des liens avec l’auto-administration autonome. Les groupes de l’ASL interdisent à quiconque d’approcher ces maison sous peine de punition. Dans le district de Sherawa, les forces de l’ASL ont enlevé plusieurs hommes du village de Basoute. Parmi eux, Battal Zaki Hamsho a été emmené vers une destination inconnue où il a été torturé puis relâché. Adel Hassan Khaled a été torturé durant 20 jours après avoir été kidnappé par les miliciens du groupe FSA Liwa al-Fatah [ 3 ]. Sefqan Xelîl (23 ans) a été enlevé par la division Hamza soutenue par la Turquie et torturé pendant 40 jours. Ils ont demandé à sa famille une rançon de 200 000 $ et ont menacé de le tuer s’ils ne payaient pas. Ils ont finalement payé 12.000 pour sa libération [ 4 ]. Le 23 mars, les forces de l’ASL ont enlevé le citoyen Subhî Nasir. Ils demandent 4 millions lires syriennes à sa famille comme rançon pour le libérer. L’armée turque et les forces de l’ASL ont transformé l’école du village de Hekitche ( district de Shiye ) en une grande prison pour détenir les habitants de quatre villages: Hekitche, Meraniye, Senare et Anqele [ 5 ].
Selon le Département d’État des États-Unis, 140 000 personnes ont été déplacées d’Afrin et on ne leur permet pas de rentrer chez elles. Depuis mi-mars, environ 71 000 personnes ont été transportées dans le nord-ouest de la Syrie depuis la Ghouta orientale et l’est de Qalamoun [ 6 ]. Ces événements sont également confirmés à l’ONU par des rapports disant que les troupes turques empêchent les réfugiés de retourner chez eux à Afrin. Plusieurs centaines de réfugiés palestiniens qui ont fui l’assaut du régime contre le camp de Yarmouk dans le sud de Damas, tenu par les rebelles, ont été déplacés de force dans des camps de déplacés à Afrin et dans le nord d’Alep[ 7 ].
 
Le 5 mai, des habitants du village de Kûra dans le district de Jindirese ont protesté contre l’armée turque occupante et les forces de l’ASL.
 
Le 2 mai, les YPG / YPJ ont tué Jamal al-Zakhlool, qui était responsable de l’organisation de l’installation des personnes amenées à Afrin de divers endroits en Syrie. Al-Zakhlool a également été chargé par le MIT (renseignements turcs) d’établir des forces de sécurité internes, une administration civile et des tribunaux dans Afrin occupée. L’action contre le véhicule d’Al-Zakhlool a été menée dans la zone située entre les villages de Kurzele et de Basoute et a entraîné sa mort. Trois autres miliciens de l’ASL ont été tués et deux véhicules militaires ont été détruits [ 8 ].
 
Shehba et la Syrie du Nord
Les personnes déplacées d’Afrin souffrent encore de conditions difficiles, en particulier en ce qui concerne les soins médicaux. Il y a beaucoup de maladies, de blessures et d’inflammations qui ne peuvent pas être traitées en raison des faibles capacités et de  ressources.
 
Dans la région de Fafine, 3 092 personnes vivent dans le camp de Berxwedan. Ce sont tous des civils d’Afrin qui ont été forcés de fuir leurs villages. Les 650 tentes sont occupées par 670 familles, dont 755 enfants de moins de 10 ans et 990 femmes. Dans la région, le centre de santé est le principal lieu de rendez-vous des malades mais seul un petit nombre de volontaires et 4 médecins y travaillent pour faire face aux besoins de la population [ 9 ]. Sabah Zinal, une femme âgée de 62 ans de la campagne de Jinderese, a perdu la vie dans le village de Nubl tenu par le régime syrien, en raison du manque de soins médicaux et l’absence de rôle de l’organisation internationale aux réfugiés d’Afrin [1 0 ]. Un autre problème sérieux est la grande quantité de mines dans la région, qui sont des restes de l’occupation de Daesh. Il y a continuellement des mines qui explosent et qui blessent ou tuent des civils. Alors qu’il nettoyait des mines dans le canton de Shehba pour rendre la zone sûre pour les personnes déplacées d’Afrin, le combattant YPG, Reşîd Zîron a perdu la vie [1 1]. Hisen Mihemed Şexo, 16 ans, originaire d’Afrin, a également été grièvement blessé après l’explosion d’une mine ses forces de l’ASL dans le village Ahdas du district de Fafin, dans le canton de Shehba [1 2].
 
La Maison des Femmes d’Ain Issa a ouvert ses portes pour soutenir les femmes opprimées et se dresser contre la mentalité masculine qui s’impose aux femmes [1 3 ].
 
À Raqqa, les corps sont encore extraits des fosses communes. Une équipe spéciale liée au Comité de reconstruction de l’Assemblée civile de Raqqa poursuit le travail d’excavation et d’identification des corps de ces civils enterrés par l’EI. Selon Ronahi TV, 750 corps ont été extraits jusqu’au 8 mai.
 
Le 5 mai, dans la ville d’Al-Bab, des manifestants se sont rassemblés au milieu d’une grève générale contre des groupes soutenus par la Turquie (liés à la division Al-Hamza), car selon des sources locales, ils ont envahi l’hôpital de la ville et tué le personnel médical. Pendant la manifestation, des soldats turcs ont ouvert le feu sur la foule [ 14 ]. Al-Bab saisie par l’armée turque et les forces de l’ASL en 2016 est toujours dans un état d’instabilité en raison des arrestations arbitraires, des vols et des attaques contre des biens civils par certains groupes armés soutenus par la Turquie. Selon le site d’information « Syrian Civil War Map”, des combats ont éclaté entre Ahrar al-Sharqiya et d’autres « rebelles » soutenus par la Turquie dans la ville d’Al-Bab le 6 mai. Ils ont fait plusieurs blessés et morts parmi lesquels il y avait aussi des civils [15-16 ].
 
Les milices soutenues par la Turquie continuent de se diviser. Deux dissidents se sont rendus au Conseil militaire de Manbij et ont rapporté l’étendue des mauvais traitements et de la torture qu’ils ont subis de la part des services secrets turcs, qui les incitent à se battre contre le régime syrien. En outre, ils ont affirmé que les milices soutenues par la Turquie comptent sur la contrebande, le banditisme et l’enlèvement pour gagner de l’argent [ 17 ].
 
Le 5 mai, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont marqué une avancée majeure contre Daesh (EI) dans la campagne sud-est du gouvernorat de Hasakah. Après de violents affrontements avec les forces de l’EI près de la frontière irakienne, les FDS ont réussi à s’emparer d’au moins trois villes (Al-Dahou, Al-Hassou et Hassoun Basha) dans la région de Badiya. Au même moment, les avions de combat irakiens ont visé les bases de l’EI dans la région d’Al-Dashisha, en Syrie, à la suite d’un ordre du Premier ministre irakien.
 
Le 6 mai, les forces démocratiques syriennes ont pris la ville de Salhya dans la campagne septentrionale de Deir ez-Zor, après le retrait des forces gouvernementales syriennes.
 
Turquie, Irak, Syrie, Iran
Le 2 mai, une équipe d’experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est revenue d’une mission dans la ville syrienne de Douma, où ils ont prélevé des échantillons et ont interrogé des témoins afin de déterminer si des munitions interdites ont été utilisés lors d’une attaque le mois dernier.
 
Le 9 mai, le porte – parole du Conseil Militaire de Manbij a déclaré que les forces américaines ont créé une nouvelle base à Manbij (nord de la Syrie) il y a environ trois mois après les menaces d’invasion turques sur la région [ 18 ].
 
Selon le « Stockholm Center for Freedom », il y a 192 journalistes arrêtés, 142 journalistes rechaerchés et 62 journalistes condamnés par le régime en Turquie à la date du 8 mai. Le 3 mai, la branche d’Istanbul de l’Association des Droits de l’Homme (İHD) a publié un rapport sur les violations des droits dans le secteur de l’éducation. Le nombre d’enseignants licenciés a atteint 34 000, celui des universitaires 5 882 et le personnel universitaire 1 372, dans le cadre d’une répression post-coup d’Etat « manqué » menée par le gouvernement turc [ 19 ].
Le Département des relations extérieures du parti politique HDP a invité les délégations d’observateurs pour les élections présidentielles et générales turques prévues pour le 24 juin de cette année [ 20 ].
 
Selon l’agence Jin News, les Yêzidîs qui ont été emmenés de force du camp de réfugiés de la province de Diyarbakır au camp de l’AFAD situé dans la province de Mardin ont été constamment l’objet de discours de haine de la part du personnel et des responsables du camp. Ils ne sont autorisés à quitter le camp que deux jours par semaine. Ils ont des difficultés à être soignés par un médecin. Il y a peu de médicaments disponibles et dans le camp ils doivent payer pour obtenir des médicaments [ 21 ].
 
Le 3 mai marque le début du génocide de Dersim : sous le commandement d’Atatürk plus de 70 000 Kurdes alévis ont été massacrés et plus de 100 000 ont été déportés en 1937-1938.
 
Le 5 mai, de nouvelles détentions ont eu lieu à Istanbul dans des raids de la police: 7 personnes, y compris les mères de paix et membre du Conseil d’HDP ont été détenues. Les noms des détenus sont : Asiye Kolçak, Fatma Kaya, Canşah Çelik, Ayten Ay, Zeynep Calıhan, Zübeyde Akdağ.
Le président turc Erdogan a déclaré lors de la réunion avec les membres du parti qu’il était prêt à se retirer si les gens lui dizaient « tamam (assez/OK) ». Une campagne de tweets lancée avec le mot #Tamam par des opposants a propulsé le hashtag #tamam a été numéro un des hashtags de Twitter dans le monde entier avec près de 2 millions de partages [ 22 ].
 
Selon des sources locales, les avions de l’armée turque ont bombardé la proximité de Kevot Hill, près de la colline de la zone Lêlikan Bradost au Kurdistan Sud / Nord de l’Irak le 7 mai.
 
Les élections législatives en Irak auront lieu le 12 mai. Le Premier ministre du gouvernement régional du Kurdistan, Nechirvan Barzani, a fixé la date des prochaines élections pour le parlement de la région du Kurdistan. Les élections auront lieu, le 30 Septembre e de cette année.
 
Une confrontation armée a eu lieu à la suite d’une attaque lancée par des combattants de l’EI contre la milice chiite Hashd al-Shaabi, soutenue par l’Iran, dans le voisinage des villes de Suleiman Begg et de Jabara. Le 8 mai, Daesh a attaqué le point de contrôle commun irakien et allemand dans la ville de Gulala, à Khanaqin, avec des armes lourdes. Des affrontements ont éclaté lorsque les forces de sécurité ont riposté à l’attaque de l’EI.
 
Les forces iraniennes ont tué plus de 90 chevaux appartenant aux commerçants kurdes depuis le début de la grève au Rojhilat. En fait, les chevaux sont importants pour le transport des marchandises entre les régions kurdes d’Iran et d’Irak.
Solidarité pour Afrin
Le 3 mai, la délégation des femmes allemandes a atteint le nord la Syrie pour soutenir la résistance d’Afrin et la campagne #WomenRiseUpForAfrin lancée par le mouvement de femmes Kongra Star. Le 6 mai, la délégation a atteint Shehba, où elle a observé la situation dans le camp de réfugiés de Berxwedan (fafine) et a rencontré des responsables des organisations féminines et de la santé. Lors d’une conférence de presse le 8 mai, la délégation des femmes allemandes a déclaré : »Nous condamnons la coopération des Etats de l’OTAN comme l’Allemagne avec l’Etat turc. Nous soutenons la demande du peuple d’Afrin de retourner chez lui à Afrin en toute sécurité. En tant que professionnelles de la santé, nous observons un besoin urgent de soins de santé et d’infrastructures durables, en particulier pour les femmes et les enfants de S hehba. Nous exigeons la reconnaissance des personnes déplacées d’Afrin en tant que réfugiés par les institutions internationales comme le HCR. Et il est urgent d’arrêter toute fourniture d’ armes à l’Etat turc. » [ 23 ]
 
Le 5 mai, à Düsseldorf (en Allemagne) une grande manifestation a eu lieu contre la compagnie d’arme allemande « Rheinmetall » qui produit les chars Leopard utilisés à Afrin. Le 7 mai, une manifestation a eu lieu contre le fabricant d’armes Rheinmetall à Berlin. Le slogan des manifestants était « Rheinmetall pars du Rojava ! – Aucun deal avec Erdogan ». A Hambourg (Allemagne), une grande fresque disant « la solidarité est une arme » pour les YPJ a été dessinée sur la façade d’un immeuble à Hafenstraße St. Pauli.
 
A Buenos Aires, une cérémonie de commémoration à la mémoire d’Alina Sanchez (Legerîn Çiya) a été organisée à l’auditorium d’une association des travailleurs [ 24 ].
 
Déclarations et analyses
Lors de la conférence tenue le 3 mai au Parlement européen, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a déclaré : « sans un changement radical immédiat, il n’y a pas de place pour cette Turquie dans notre Union » [ 25 ]. Le 9 mai, Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a déclaré : «Il est difficile d’imaginer des élections crédibles dans un environnement où les opinions dissidentes et les contestations du parti au pouvoir sont si sévèrement pénalisées» [ 26 ]. Le 5 mai, dans sa première interview avec les médias internationaux depuis qu’il a été annoncé comme candidat par le Parti démocratique des peuples (HDP), Selahattin Demirta şa déclaré : « Il est impossible qu’il y ait des élections équitables dans un tel environnement » [ 27 ].
 
Le 6 mai, des cheiks des clans arabes de Raqqa ont déclaré que le conseil formé par les forces d’occupation turques à Afrin est illégal, car ses résidents d’origine ne sont pas à Afrin. Ils ont également dénoncé le changement démographique opéré par l’Etat turc. De plus, le notable des clans al-Matyaf Ali al-Ali a dit :  » L’Etat turc est l’Empire ottoman occupant la ville d’Afrin parce qu’elle est un emplacement stratégique dans le nord de la Syrie et il vise à répandre la pensée terroriste dans toute la Syrie. » [ 28 ]
 
De plus, le secrétaire du parti kurde de gauche en Syrie, Mohammed Mousa dénonce l’occupation turque dans le Kurdistan Sud et le silen du gouvernement irakien. « Il est honteux de pénétrer les frontières d’un autre Etat sans que ce dernier le dénonce. » [29] L’Ambassadrice de bonne volonté de l’ONU, Nadia Murad a reproché au gouvernement irakien et le gouvernement régional du Kurdistan (KRG) de ne pas reconstruire Sinjar. Elle est déclaré :  » Les deux gouvernements punissent les Yézidis et font de la politique avec leur vie en mettant un blocus sur les zones yézidis, imposer des restrictions sur les travaux de NOG qui fournissent des services à Sinjar ». [ 30 ]
 
Le gouvernement irakien a officiellement renouvelé sa demande que les troupes turques doivent quitter le sol irakien. (…) [ 31 ].
 
Les tensions entre les Etats – Unis et la Turquie continuent. Le ministre turc des Affaires étrangères a attaqué les États-Unis qui condamnaient la politique turque de changement démographique dans le canton d’Afrin occupé : « Le porte – parole du Département d’Etat américain, sous l’influence de la campagne de dénigrement de l’organisation terroriste PYD / YPG et en se référant à des hypothèses non vérifiées, a fait une déclaration malheureuse au sujet de l’opération Rameau d’olivier «  [ 32 ] . En outre, la Turquie risques des sanctions des États – Unis au sujet d’un prêtre américain tenu en otage en Turquie. Les autorités américaines envisagent des représailles contre ce qu’ils considèrent comme une politique de «diplomatie d’otages» du président turc Erdogan [ 33 ]. De plus, la Maison Blanche veut suspendre les ventes d’armes américaines à la Turquie, alliée de l’OTAN, jusqu’à ce qu’un rapport soit créé pour analyser l’aggravation des tensions entre Washington et Ankara [ 34 ]. Cependant, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie lancerait des offensives transfrontalières en Syrie après les élections anticipées du 24 juin [ 35 ], car le projet néo-othman expansionniste est une partie importante de la propagande électorale d’Erdogan.
 
Les tensions américano-turques reflètent la confrontation stratégique entre la Russie et les États-Unis sur la Syrie [ 36 ]. La décision américaine de se retirer de l’accord nucléaire avec l’Iran pourrait déstabiliser davantage la situation. Cette décision a été prise sous l’influence d’Israël, afin d’affaiblir l’Iran. De nombreuses contradictions entre les différentes puissances régionales et mondiales se multiplient au Moyen-Orient et la Syrie pourrait être la scène principale où une nouvelle phase du conflit aura lieu [37 ].
 
Sources et autres documents
[1] Dossier: http://icafrinresist.com/wp-content/uploads/2018/04/Turkifacation.pdf
 
[2] http://jinnews1.xyz/en/ALL-NEWS/content/view/82948
 
[ 3 ] http://www.hawarnews.com/fr/haber/continuation-of-kidnapping-torture-murder-in-afrin-h1298.html
 
[ 4 ] http://ypj-office.com/archives/8056
 
[ 5 ] http://www.hawarnews.com/fr/haber/mercenaries-turned-school-into-prison-h1280.html
 
[ 6 ] https://www.youtube.com/watch?v=YY8IhB4SIAA&feature=youtu.be
 
[ 7 ] https://twitter.com/Elizrael/status/993268561010397184
 
[ 8 ] http://www.ypgrojava.org/Anyone-in-cooperation-with-the-invasion-forces-is-our-targe t /
 
[ 9 ] https://www.youtube.com/watch?v=EQOLb52o6tk
 
[1 0 ] http://www.welat.fm/fr/a-women-lost-her-life-because-the-lack-of-medical-care-in-afrin-and-the-absence-of- role-the-international-organisation /
 
[1 1 ] https://www.ypgrojava.org/Di-Oxira-Parastina-Gel%C3%AA-Xwe-De-Can%C3%AA-Xwe-Feda-Kir/
 
[1 2 ] http://english.ajansfirat.com/anf-news-rojava/mine-explosion-in-shehba-injures-a-minor-from-afrin/
 
[1 3 ] http://sdf-press.com/fr/2018/05/women-s-house-massive-efforts-in-ain-issa-camp/
 
[ 14 ] https://twitter.com/ICafrinresist/status/992852011132571648
 
[ 15 ] https://twitter.com/CivilWarMap/status/993132165163638784
 
[ 16 ] http://www.hawarnews.com/fr/haber/7-civilians-killed-56-wounded-in-al-bab-h1269.html
 
[ 17 ] http://www.hawarnews.com/fr/haber/new-dissidents-reveal-some-violations-of-turkish-intelligence-its-gangs-h1227.html
 
[ 18 ] https://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-sdf/us-set-up-base-in-syrias-manbij-after-turkish-threats-sdf-official-idUSKBN1IA1H4
 
[ 19 ] https://stockholmcf.org/over-41000-education-staff-dismissed-since-2016-coup-attempt-in-turkey/
 
[ 20 ] https://anfenglishmobile.com/news/hdp-invites-observers-to-the-elections-26455
 
[ 21 ] http://jinnews1.xyz/en/ALL-NEWS/content/view/82862
 
[ 22 ] http://theregion.org/article/13406-i-039-ll-step-aside-when-turkey-says-039-enough-039-says-erdogan-twitter-responds
 
[ 23 ] https://twitter.com/ICafrinresist/status/993753018142285824
 
[ 24 ] https://twitter.com/ICafrinresist/status/993545988823494656
 
[ 25 ] http://bianet.org/english/media/196797-there-is-no-place-for-turkey-in-eu-without-a-radical-change
 
[ 26 ] http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=23052&LangID =
 
[ 27 ] https://www.reuters.com/article/us-turkey-election-hdp/jailed-former-head-of-turkeys-pro-kurdish-oppos-says-fair-election-impossible-idUSKBN1I60D4
 
[ 28 ] http://www.hawarnews.com/fr/haber/arabic-s-calns-shiekhs-reject-demographic-change-turkishs-councils-are-illegimate-h1187.html
 
[ 29 ] https://twitter.com/ICafrinresist/status/993112864524300288
 
[ 30 ] http://nrttv.com/en/News.aspx?id=69&MapID=2
 
[ 31 ] https://twitter.com/ICafrinresist/status/993051474715447296
 
[ 32 ] http://www.kurdistan24.net/fr/actualites/c86d092f-8c18-45fa-a795-e55407fbbba9
 
[ 33 ] https://www.bloomberg.com/amp/news/articles/2018-05-09/turkey-risks-us-sanctions-over-hostage-american-priest
 
[ 34 ] http://thehill.com/policy/defense/386266-house-defense-bill-would-stop-weapons-sales-to-turkey-pending-report
 
[ 35 ] https://twitter.com/AFP/status/993150897801826309
 
[ 36] https://www.youtube.com/watch?v=krKJLb4Wzdw&feature=youtu.be
 
[ 37 ] https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-05-10/iran-s-door-to-the-west-is-slamming-shut-and-that-leaves-china

KURDISTAN SUD : L’armée turque utilise des bombes à sous-munitions à Bradost

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KURDISTAN SUD – BRADOST – Le 1er mai 2018, les avions de guerre de l’armée turque ont bombardé les cabanes utilisées pendant l’été par les villageois de Suşane dans la région kurde de Bradost. Dans la même zone, l’armée turque a également utilisé des bombes à fragmentation, interdites par les traités internationaux.

L’armée turque, ayant subi de lourdes pertes contre les combattants kurdes des HPG et YJA-Star dans la région de Bradost-Hakukêk, a bombardé avec des avions de combat et des mortiers les pâturages utilisés par les villageois durant l’été.
 
L’un des attentats a été perpétré le 1er mai et visait le village de Shushane dans la région de Bradost. L’utilisation de bombes à fragmentation a été détectée durant l’attaque par des avions de chasse.
 
Dans le village bombardé par les avions de combat, des bombes à fragmentation avec minuteries et détecteurs de mouvement ont été documentées.
 
Certaines de ces munitions interdites par les traités internationaux ont explosé, alors que des bombes non explosées ont également été trouvées.
 

Les images du village de Shushane montrent des huttes et des cabanes bombardées par des avions de chasse et les bombes à fragmentation utilisées dans l’attaque.

Source

36 ans de prison pour les 11 mineurs kurdes jugés dans le procès de Sur

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TURQUIE – AMED – Des enfants pris au piège à Sur lors des attaques génocidaires de l’armée turque et poursuivis en justice ont de nouveau été condamnés à la prison ferme. Le premier verdict de la Cour concernant les 11 mineurs kurdes avait été annulé par la Cour d’appel.

 
11 mineurs ont été pris au piège à Sûr, le quartier historique d’Amed durant le couvre-feu déclaré le 28 novembre 2015 et qui a été suivi de 103 jours d’attaques génocidaires de l’armée turque contre la population kurde. Ils ont été évacués par un couloir qui a été ouvert plus tard. Le premier verdict de la Cour concernant les 11 mineurs kurdes avait été annulé par la Cour d’appel et l’affaire avait été entendue à nouveau.
 
FAIRE DES ENFANTS DES TERRORISTES
 
Certains mineurs en procès sans détention et leurs avocats étaient présents à la quatrième audience tenue devant l’Haute Cour pénale pour mineur de Diyarbakır (Amed). Le procureur a prétendu que les mineurs agissaient conformément aux objectifs de l’organisation [armée kurde] de leur propre gré et faisaient partie de la hiérarchie de l’organisation.
 
Le procureur a demandé une peine pour « appartenance à une organisation terroriste », et pour l’acquittement des enfants pour « perturber l’unité et l’intégrité de l’Etat » à cause de manque de preuves indiscutables et crédibles. Le procureur a également demandé la libération des enfants compte tenu du temps déjà passé en prison.
LES PEINES 
 
Le tribunal a condamné les mineurs pour les mêmes motifs qu’avant. Les mieurs MFD, SK, FB, MSK et AA ont été condamnés à des peines de six ans d’emprisonnement pour «appartenance à une organisation terroriste». Leurs peines ont été réduites à 2,5 ans après avoir pris en compte le fait qu’ils avaient un casier judiciaire, être entre 12 et 15 ans au moment du crime et avoir eu une bonne conduite pendant le procès. Les peines ont été reportées pour les 5 autres mineurs car le tribunal a convaincu qu’ils ne commettraient pas la même infraction. Les mineurs seront en probation pendant 3 ans.
 
Le tribunal a condamné les mineurs RA, RH et Ş.A. à 3 ans et 4 mois de prison chacun pour « appartenance à une organisation terroriste » et n’a pas reporté l’exécution. Mineurs FY et M.Ç. ont été condamnés à 4 ans 5 mois et 10 jours, alors que Ö.S. a été condamné à 5 ans et 4 mois. La peine totale pour les 11 mineurs était de 36 ans, 8 mois et 20 jours.
 
LA DÉFENSE EN KURDE INTERDITE
 
Le tribunal a également refusé de réduire la peine de Ö.S. en tant que mineur car il aurait « montré une attitude négative pendant le procès » quand Ö.S. a insisté pour faire sa défense en kurde.

Le tribunal a fait valoir que selon la loi, une fois l’acte d’accusation accepté et en dehors du fond de l’affaire, la défense ne peut être prononcée dans une autre langue que le turc.

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Kobanê atteint l’autosuffisance en légumes

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KOBANÊ – Dans le contexte du siège imposé aux régions du Rojava et de la Syrie du Nord, le processus d’autosuffisance en légumes pour couvrir les besoins de la région est une étape importante dans la région.

 
En raison des guerres politique et militaire, dans la région, affectant tous les secteurs de la vie, même les moyens de subsistance, certaines régions du nord de la Syrie ont adopté l’autosuffisance pour assurer la sécurité alimentaire et ne pas dépendre de l’extérieur.
 
Selon les superviseurs, les légumes plantés dans le canton répondent aux besoins de 300 villages en plus de la ville de Kobanê.
 
Cette année a vu une culture remarquable de légumes (aubergines et courgettes), qui ont été plantées sur 30 acres dans l’ouest de la ville de Kobanê comme une étape proactive pour atteindre l’autosuffisance en légumes.
 
Les superviseurs dans le domaine de l’agriculture ont confirmé que l’expérience de l’autosuffisance a connu un grand succès. Selon eux, au cours de la dernière année, aucune exportation d’aubergines ou de courgettes n’est entrée dans la province dans les trois mois. (…)
 

Près de la ville d’Al-Quneya, à l’ouest du canton de Kobanê, sur les rives orientales de l’Euphrate, seuls 4 travailleurs s’occupent des légumes placés dans les serres, tandis que le nombre augmente à quelques reprises lors des récoltes.

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En avril, les soldats turcs & les mercenaires ont violé, enlevé & tué au moins 28 femmes à Afrin

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AFRIN – L’Etat turc poursuit ses attaques à Afrin, tout en transgressant toutes les limites morales. Les soldats turcs envahisseurs et les gangs ont violé, enlevé et tué au moins 28 femmes d’Afrin au cours du dernier mois.

L’armée turque & les gangs ne connaissent aucune limite dans l’immoralité à Afrin

 

L’Etat turc et ses groupes de mercenaires alliés poursuivent leurs attaques contre Afrin avec de nouvelles pratiques immorales chaque jour. Dans leurs attaques contre la ville, 800 civils, dont 93 femmes, ont été blessés, tandis que 228 civils, dont 28 femmes, ont été tués à ce jour. Les soldats turcs et leurs mercenaires ont commencé à piller les propriétés des civils après leur entrée dans la ville. Il y a eu des attaques immorales et inhumaines contre les civils en même temps.
 
Selon un rapport de l’agence de presse Hawar, l’Etat turc et ses gangs ont violé, enlevé ou assassiné au moins 28 femmes kurdes d’Afrin le mois dernier. Malgré ces pratiques, les envahisseurs tentent d’utiliser le nom de l’Islam dans la ville. Ils visent à mettre en œuvre l’idéologie de l’EI, et les soldats turcs forcent maintenant les femmes d’Afrin à se couvrir et à porter la burqa. 
 
ENLEVÉE POUR ÊTRE UNE PROFESSEURE DE L’EDUCATION PHYSIQUE
 
Une source du village de Selûrê à Jindirese a déclaré qu’une villageoise qui refusait de se conformer aux ordres des soldats turcs et des gangs avait été violée et torturée. Selon une autre source, une femme nommée Zozan Beşîr Silêman, qui revenait à Afrin du village de Kefer Sefrê de Jindirese, a été enlevée. La famille de Zozan a déclaré que leur fille avait été enlevée parce qu’elle enseignait l’éducation physique.
 
FAUSSE COUCHE EN RAISON DE LA TORTURE
 
Les soldats turcs et leurs gangs ont également enlevé une femme de 21 ans nommée Xedîce Riyad du district de Shiye. Xedîce était enceinte et a perdu son bébé à cause de la torture à laquelle elle était soumise. Xedîce est toujours prisonnière des gangs. Dans le village Korka de Mabata, le corps d’une femme de 30 ans a été découvert. Le corps a montré des signes de torture et n’a pas pu être identifié. 
 
LE SORT DE FEMMES ENLEVÉES RESTE INCONNU
 
Dans le village Şîtka de Mabata, les soldats turcs et leurs bandes ont violé deux femmes et en ont enlevé 13 autres. Les gangs et les soldats ont également enlevé trois femmes du village d’Ibêdan à Bilbilê, tandis que trois filles ont été enlevées par les gangs dans un village de Mabata. 
Le sort des femmes et des filles enlevées est inconnu à ce jour. 
 
Des soldats turcs ont également enlevé une femme nommée Emîne Elî du district de Meydankê et deux femmes nommées Leman et Mewlîde du quartier d’Ashrafiya. 
 
Membre de la Coordination d’Afrin du mouvement des femmes Kongreya Star, Fatma Lekto a déclaré que l’Etat turc et ses alliés ont laissé de nombreux enfants sans mères avec leurs attaques barbares. Lekto a protesté contre le silence des organisations des droits de l’Homme face à ce qui s’est passé et a exigé la fin immédiate de l’immoralité.

Réunion à Shehba dans le cadre de la campagne « Les femmes se lèvent pour Afrin »

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SHEHBA – Dans le cadre de la campagne «Les femmes se lèvent pour Afrin (#WomenRiseUpForAfrin)», le mouvement des femmes kurdes Kongreya Star organise des réunions dans le canton de Shehba, dans le nord de la Syrie.
 
Des centaines de femmes ont pris part à une réunion organisée par le Kongreya Star dans le village de Babilis de Fafîn, district de Shehba.
 
Lors de la réunion organisée dans le cadre de la campagne internationale «Les femmes se lèvent pour Afrin», une évaluation politique du mouvement des femmes a été lue. Par la suite, Hêvî Mistefa, coprésidente du canton d’Afrîn, a prononcé un discours dans lequel elle a parlé des efforts courageux d’innombrables combattants à Afrîn.
 
« Pour les habitants d’Afrîn, il y a de grands projets dans lesquels les forces internationales sont impliquées. Avec leur soutien, Erdoğan a attaqué Afrîn. Il a voulu prendre Afrîn en trois jours, mais les gens ont résisté pendant 58 jours. Ils ont quitté Afrîn par peur. Nous voulions empêcher de nouveaux massacres de la population comme à Halabja. Un massacre inoubliable pour le peuple kurde devait être perpétré à Afrîn. Le peuple d’Afrîn a prouvé au monde entier son esprit combatif par sa résistance. Ils n’oublieront pas les morts et continueront leur combat », a déclaré Hêvî Mistefa.
 
Dans la discussion qui a suivi, les participants ont individuellement pris la parole pour exprimer leurs sentiments et leurs pensées. Dans les contributions à la discussion,  la confiance aux forces de défense YPG / YPJ a été exprimée. Les femmes ont souligné que la lutte pour Afrîn était loin d’être terminée.

« Il ne peut être question d’élections équitables en Turquie »

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WIESBADEN – Jan Schalauske, porte-parole de la politique européenne du groupe DIE LINKE (La gauche) au parlement de l’Etat de Hesse et membre de la délégation du ministre des Affaires européennes et fédérales, Lucia Puttrich, qui s’est rendu à Ankara du 6 au 9 mai s’est exprimés sur la situation actuelle en Turquie avant les élections anticipées du 24 juin.
 
DIE LINKE appelle à un changement de cap dans la politique de la Turquie
 
Jan Schalauske a déclaré : « Les élections anticipées du 24 juin se dérouleront dans des conditions d’état d’urgence. Il ne peut être question d’élections équitables, il y a un climat de peur. Des dizaines de milliers de personnes sont emprisonnées et plus de 100 000 personnes ont perdu leur emploi. Les journalistes sont derrière les barreaux. Les intellectuels et les gens de gauche sont criminalisés, des cas de torture sont signalés, des manipulations électorales massives sont à craindre.
 
DIE LINKE se félicite expressément du fait que la délégation de Hessen a finalement rencontré la partie HDP pour des pourparlers. Le degré de répression auquel le HDP est exposé est effrayant. Neuf députés du HDP sont en détention, y compris le candidat à la présidence Selahattin Demirtas. Onze députés HDP ont perdu leur mandat. Des centaines de maires ont également été arrêtés ou démis de leurs fonctions. Le sud-est de la Turquie une guerre sanglante fait toujours rage. Chaque jour, des gens et des maisons sont détruits.
 
Pour DIE LINKE, il est clair qu’il faudrait mettre fin à la répression contre le HDP ainsi que contre les autres forces démocratiques. En outre, il faut également mettre fin à la criminalisation du mouvement kurde en Allemagne.
 
DIE LINKE appelle à un changement de cap de la politique turque, vu les graves violations des droits de l’homme en Turquie et vu la guerre d’agression illégale de l’armée turque contre le canton kurde d’Afrin au nord de la Syrie. Pour faire pression sur le régime AKP, la coopération avec le pays de l’OTAN doit être stoppée et toutes les exportations d’armes vers la Turquie doivent être stoppées.A court terme, une mission d’observation des élections doit être lancée par l’intermédiaire des organisations internationales afin d’assurer une observation électorale généralisée et efficace en Turquie ».

La mémoire d’Alina Sanchez, martyre des YPJ, saluée à Buenos Aires

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BUENOS AIRES – Un hommage à Alina Sanchez (Lêgerîn Çiya), membre des YPJ, a eu lieu à Buenos Aires, en Argentine. La jeune femme a perdu la vie le 17 mars à la suite d’un accident de voiture à Hesêke. Des familles, des amis et des camarades se sont réunis pour rendre hommage à la doctoresse Lêgerîn.
 
L’hommage a été organisé par le Comité de solidarité des femmes du Kurdistan et le Mouvement des femmes kurdes en Amérique latine et a été célébré à l’auditorium de l’Association des travailleurs de l’Etat (ATE).
 
Le dimanche 6 mai, quelque 500 personnes ont rempli l’auditorium de l’association pour rendre hommage au médecin argentin Alina Sánchez. Sa famille, des représentants des organisations féminines politiques et des droits de l’homme, des députés, des représentants des Mères de la Plaza de Mayo, ainsi que des membres des comités de solidarité avec le Kurdistan de différentes régions d’Argentine, se sont joints à l’événement. Les étudiants et les amis d’Alina qui ont étudié avec elle à Cuba étaient également présents.
 
Pendant l’hommage il y avait des discours, des messages de lutte, des souvenirs et des histoires sur Alina. Son engagement et son exemple étaient dans chaque mot prononcé lors de la cérémonie, ainsi que la promesse de continuer son travail comme un moyen de se souvenir d’elle.
Le message du mouvement des femmes kurdes
 
Une représentante du mouvement des femmes kurdes a déclaré que « tous les camarades internationalistes qui participent à la lutte ont apporté de nouvelles forces à [leur} propre expérience, en particulier Lêgerin. Nous savons que des camarades internationalistes ont participé au mouvement des femmes kurdes, au mouvement pour la liberté et à la révolution du Rojava dès le début. Ils ont largement contribué à cette lutte et ce mouvement s’est transformé en un mouvement universalisé ».
 
La représentante du mouvement des femmes a lu un message écrit pour Alina Sanchez dans lequel on a rappelé que le but d’Alina était de contribuer à l’internationalisme et de développer un réseau de solidarité pour soutenir la lutte kurde.
 
Messages de ses amis d’Amérique latine
 
Une amie proche d’Alina Sanchez, Emi, a lu un message commun écrit par un groupe d’amis qui a rencontré Alina à Cuba. « Elle a vécu à Cuba comme Che Guevara. Dans les mouvements de femmes latino-américains, elle a vécu comme les féministes d’Abya Yala. Elle a vécu au Kurdistan en tant que combattante kurde ». Emi a terminé son discours avec le slogan kurde « Jin Jiyan Azadi » (Femmes, Vie, Liberté).
 
Nora Cortiñas, des mères de la Plaza de Mayo – Linea fundadora, a déclaré : « Alina a courageusement décidé de marcher avec d’autres peuples. Elle était une branche, créant des ponts. Ces actions de solidarité génèrent la paix. Nous nous souviendrons d’Alina et des autres femmes [kurdes] assassinées à Paris ». Cortiñas a ensuite rappelé son propre expérience au Kurdistan, où elle a voyagé pour rencontrer les mères de la paix. « J’ai vu cette terre, cet endroit, le Kurdistan. J’ai rencontré ces mères, et même si nous ne parlions pas la même langue quand nous étions ensemble pendant des jours, nous avons été dans une place comme ici sur notre Plaza de Mayo. C’est le même désir de lutte, le désir d’avoir notre bien-aimé présent, et c’est ce qui nous a fait retourner tous les jours sur cette place ».
 
Claudia Korol, féministe latino-américaine, membre de Pañuelos en Rebeldía, se souvient également d’Alina: «Je veux parler du sourire d’Alina, ce sourire qui nous dira que la révolution des femmes doit être menée avec joie. Alina est allée au Kurdistan pour défendre la vie, même derrière des bombes, pour défendre la vie. Et nous célébrons maintenant la vie d’Alina ».
 
Adriana Guzmán, du Féminisme Communautaire de Bolivie a déclaré : « Nous sentons sur notre corps l’attaque contre Afrin, cette ville lointaine. Difficile à reconnaître, penser à notre pratique, continuer la lutte de solidarité, penser à la prochaine étape, être cohérente avec ce que nous disons sur la question kurde, en pensant à faire, en solidarité avec une cause aussi lointaine, en connaissant nos problèmes en Bolivie … C’est alors que nous avons appris la mort d’Alina (…) et nous avons réaffirmé la nécessité d’un comité de femmes pour la révolution, ici, là-bas, partout ».
 
Le Comité des femmes en solidarité avec le Kurdistan-Argentine, a lu un texte dans lequel elles se souviennent d’Alina. « Amie, camarade, combattante. Elle n’a pas hésité et a fait face au patriarcat et au capitalisme ».
Elle était pleine de vie
 
La famille d’Alina se souvenait d’elle comme en étant pleine de vie. La mère, le père et le frère d’Alina ont également dit quelques mots.
 
Sa mère, Patricia, a déclaré : « Alina est pleine de vie et le sera toujours. Quand je suis allée au Kurdistan, j’étais fière de voir qu’Alina appartient aux Kurdes et occupe une place spéciale dans leur cœur. Je me sentais comme à la maison. J’étais leur mère, ils sont mes enfants ».
 
Le père d’Alina a déclaré que malgré sa grande souffrance pour la perte de sa fille, il avait compris qu’elle « avait trouvé sa place dans le monde, et cet endroit était parmi le peuple kurde. Elle était heureuse. Elle a travaillé dur et a ouvert une université de médecine au Rojava. Alina était une femme courageuse. Je suis le père d’une fille qui est allée beaucoup plus loin que ce que je pouvais imaginer ». Il se souvenait qu’Alina lui avait dit, quand elle était en Irak : «Papa, tu ne connais pas les enfants que j’ai sauvés, si quelque chose m’arrivait un jour, ne pleure pas, j’en ai fait beaucoup».
 
Le frère d’Alina, Juan a déclaré : « Elle a traité les gens comme des égaux. Elle était contente de ce qu’elle faisait. Elle a aimé les gens et elle a connecté avec les gens. Alina vit dans le cœur des Kurdes ».
 
À la fin de l’hommage, la journaliste féministe Lilian Daunes a lu un poème du défunt journaliste Alejandro Haddad, qui a toujours lutté pour le peuple kurde en Argentine.

Un médecin renvoyé de son travail pour avoir été le frère d’une députée d’opposition

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TURQUIE – Un professeur et médecin néphrologue a été renvoyé de son travail pour avoir été le frère de la députée du parti d’opposition HDP (parti démocratique des peuples).

Meral Danis Bestas, députée et présidente du groupe HDP au parlement turc, a déclaré aujourd’hui que son propre frère avait été licencié de son travail pour avoir été le frère d’une députée de l’opposition.

Bestas a déclaré : « Je n’aurais pas voulu le dire, mais je suis obligée de le dire.(…) Mon propre frère, professeur et médecin neuphrologue a été renvoyé. J’ai accédé à son dossier par l’intermédiaire directe des gens d’AKP [le parti au pouvoir]. Il y a une seule phrase dedans : Il est le frère de la députée du HDP, Meral Danis Bestas ». Nous avons fait plusieurs recours. (…) Mon frère est un homme idéaliste qui a dédié sa vie à la médecine. (…) Nous n’avons pas obtenu de résultats.(…)

Si même un médecin, frère d’une députée rencontre cela, ce n’est même pas la peine de parler de la limite de ce qu’on fait aux autres citoyens. (…) »

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La Turquie est le plus grand bénéficiaire des événements d’al-Bab … La démographie d’Afrin changée silencieusement -1 –

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SYRIE DU NORD – « Occupation », « affrontements », « violations », « politiques hostiles », tout ce vocabulaire est dans la bouche des habitants des zones occupées de Shahba, en particulier dans la ville d’al-Bab et ses villages où les affrontements de factions se poursuivent sur le terrain en parallèle à un autre travail beaucoup plus important : le changement démographique à Afrin.

 
Après l’occupation de la ville d’al-Bab le 24 février 2017 suite à la conclusion des accords internationaux et régionaux entre plusieurs partis, menés par la Russie et la Turquie, qui ont accepté de remplacer la majorité de la campagne du nord d’Alep, l’armée turque occupe une grande partie des régions du nord et de l’est de la campagne d’Alep, en Syrie.
 
Le plan d’occupation du territoire syrien par l’armée d’occupation turque a été officiellement lancé lorsque le président turc Erdogan s’est rendu à Saint-Pétersbourg pour rencontrer le président russe Poutine – sa première visite officielle en Russie après qu’un avion de guerre russe a été abattu par la Turquie en Syrie en novembre 2015. Durant cette rencontre, l’accord sur la vente d’Alep aux Russes en retour du contrôle de la Turquie sur certaines régions de la campagne nord d’Alep de la frontière syro-turque au nord de la ville d’al-Bab, à l’ouest d’Azaz aux frontières de la campagne occidentale de Manbij.
 
Les zones de « désescalade » et les bus verts
 
Les accords russo-turcs ont eu un impact sur le terrain et se développent progressivement mettant à mal les relations entre la Turquie et l’alliance anti-russe et la volonté de la Turquie qui voulait intégrer l’Union européenne. Depuis le putsch « manqué » du 15 juillet 2016, les accords turcs ont évolué vers de nouveaux intérêts tactiques en signant avec les Iraniens « l’accord d’Astana » inclus dans l’accord de désescalade, qui prévoit l’établissement de quatre zones « sécurisées » en Syrie incluant Idlib, la Gouta orientale, des zones de la campagne d’Homs au nord et dans le sud des provinces syriennes de Daraa et al-Kunaytera.
 
La majorité des quatre zones de désescalade intervenaient au moment où des opérations militaires violentes étaient menées par l’armée syrienne et ses alliés. Ce qui était une cause secondaire du transfert des mercenaires et de leurs familles et civils vers des zones du nord de la Syrie comme Jarablus, al-Bab et Afrin. La raison principale était les accords entre la Russie et la Turquie pour occuper Afrin et frapper le projet démocratique dans la région, alors que ces zones avaient été convenues à l’avance qu’elles resteraient des zones de désescalade et sans conflit !
 
Les accords turco-russes ont causé les souffrances du peuple syrien
 
Le défilé continu de bus verts au cours de l’année écoulée et le déplacement de centaines de milliers de civils syriens ne sont rien de plus que le résultat des jeux turco-russes dans la région pour promouvoir leurs intérêts en territoire syrien. Le dernier de ces jeux fut mis en place dans les villages du nord d’Homs et du sud d’Hama d’où les es « militants » des groupes « rebelles » et leurs familles, ainsi que d’autres civils évacués des régions repris par le régime syrien ont été installés dans les régions d’Afrin, de Jarablus et d’Idlib. 
 
Les répercussions négatives des accords tactiques russo-turcs ont de nombreuses dimensions, l’une des dimensions qui a été clarifiée au cours de la dernière semaine est les événements d’al-Bab. Une révolte populaire y a eu lieu contre l’occupation turque et ses mercenaires et leur rejet de leur arbitraire en général.
 
La prise de Jarablus en est la meilleure preuve
 
La ville, stratégique située au nord de la Syrie et géographiquement proche des zones contrôlées par les forces syriennes et le régime syrien, a subi de nombreux changements démographiques au cours de l’année écoulée grâce à l’installation de mercenaires et de leurs familles venant de différentes régions du pays. Les factions jihadistes ont reçu un soutien militaire et logistique direct de l’armée turque, qui occupe toute la zone, comme les factions d’Ahrar al-Sharkiya et de Thewar al-Gab et d’autres.
 
Avec le début de l’opération turque du « Bouclier d’Euphrate » pour occuper le territoire syrien le 24 août 2016, approuvé par la Russie, des dizaines de factions ont livré les quartiers est d’Alep au régime syrien dans des accords avec Jabhat al-Nosra (devenu Haiyat Tahrer al-Sham) à Idlib et sa campagne avec le soutien de l’armée turque pour entrer dans la ville de Jarablus, 125 km au nord-est d’Alep, sans aucun combat contre Daesh.
 
Ahrar al-Sharkiya: du vol d’huile de Deir ez-Zor aux pillages des biens d’Afrin et de Shahba
 
Ahrar al-Sharkiya, l’une des plus grandes factions opérant parmi les mercenaires de l’occupation turque dans la campagne du nord d’Alep, à Afrin et Idlib, la plupart de ses gangs sont membres des tribus arabes à Deir ez-Zor et au sud de Raqqa et de Tabqa, comme al-Shuitat et al-Eshara, et était connu en 2014 comme l’armée de l’Est et les boucliers de l’Est, qui étaient connus sous le nom de «Confrérie musulmane salafiste» lors de leur alliance complète avec Jabhet al-Nosra à Deir ez-Zor.
 
Après l’éviction d’al-Nosra et son retrait de l’est de la Syrie à l’ouest et au nord, les forces tribales se sont dispersées et sont devenues fragiles et sont devenues liées à toutes les autres forces pour obtenir un retour matériel et pour combatte l’EI. Le clan al-Shuitat et tué 700 jeunes en août 2015, les fils du clan al-Shuitat étaient dans la salle d’opération du bouclier turc de l’Euphrate et les alliés du régime syrien à Deir ez-Zor et deux assistants l’armée américaine à al-Tanef à l’est de la Syrie et au sein des forces démocratiques syriennes dans le nord de la Syrie en même temps !
 
La faction se compose d’un groupe de justiciers, de l’armée al-Sharkiya et les chevaliers et les bataillons tels al-Fohood, al-Abbas, al-Hasaka, al-Khatab et du bouclier d’Al-Kadesiya.
 
Enlèvement de civils déplacés pour « rançon d’al-Dashana »
 
Après le début des opérations et des activités dans les zones de contrôle de l’occupation turque de la campagne nord d’Alep, une nouvelle phase, le déplacement a continué d’augmenter le nombre de mercenaires pour atteindre environ 4 000 combattants déployés dans une vaste zone géographique de Jarablus à l’est d’Idlib. Dans ces zones; ils ont commis des vols, du pillage et l’enlèvement de civils pour faire chanter et exiger une rançon, en particulier auprès des déplacés de Raqqa et Deir ez-Zor, qu’ils accusent d’appartenir à Daesh, s’ils ne respectent pas les exigences de la faction.
 
Les affrontements permanents et la cécité américaine
 
Il y a une forte haine envers l’armée américaine en général, car elle considère l’armée américaine comme l’une des raisons du massacre d’Al-Shuitat, parce qu’elle n’a pas bombardé les points de concentration de l’Etat islamique. Mis sur la liste internationale des organisations terroristes, la haine des Américains d’Hayat Tahrir al-Sham est l’une des raisons de leur désaccord avec le groupe al-Hamzah formé par les Américains.
 
La faction a été accusée de raciste après avoir écrit à l’entrée sud de la ville d’Afrin « Deir ez-Zor vous accueille », considérant Afrin leur nouveau pays oùils vont s’installer.
 
Différences entre les factions turkmènes, ouzbeks et arabes à Shehba
 
Al-Hamzah était l’une des factions turkmènes formées par les américains le 23 avril 2016, 4 mois avant le début du bouclier de l’Euphrate, composé de quelques factions, incluant la Turquie en juin 2016, deux mois après la fin de leur formation par les Américains de la brigade de Samarkand, qui s’appelle les Forces Spéciales. Il a de bonnes relations avec la facton Sultan Murad et a reçu des armes; dont des missiles anti-blindés modernes et autres, de l’Alliance Internationale après avoir terminé leur entraînement. Al-Hamza a également opéré durant la guerre contre Afrin et ses attaques intermittentes sur la frontière occidentale de Mabij.
 
La Turquie tente d’investir dans les récents événements qui se sont développés dans la ville d’Al-Bab entre la famille Al-Waki, fidèle à Ahrar al-Sham et Ahrar al-Sharkiya en essayant de créer une situation sectaire entre les Arabes de la région et les Turkmènes. Elle essaye de séparer les factions turkmènes des autres factions et offrir son soutien d’une manière différente.
 
La liquidation de certaines factions et l’affaiblissement d’autres
 
Les opérations de liquidation ne viseront pas uniquement Ahrar al-Sharkiya au cas où elles se produiraient dans un proche avenir. Les opérations de liquidation cibleront toutes les factions sans discrimination en les poussant à se battre entre elles. Ces affrontements conduiront à la liquidation finale de certaines factions et affaibliront la partie victorieuse. Les forces sont à peu près égales en termes d’armes lourdes. Le contrôle total est de 100% pour la Turquie et son armée.
 
Les affrontements du dimanche dernier entre le Sultan Murad et Sokour al-Jabal « les faucons de montagne » et d’autres factions indiquent que les plans turcs de liquidation ont a commencé à contrôler tous, sans exception. Ceci est peut être le plan turc suite aux ordres des russes pour faciliter les placements de points de contrôle dans la campagne du nord d’Alep, dans le cadre de discussions sur la possibilité pour l’armée russe de placer des points d’observation à Afrin.
 
Dans la deuxième partie de ce dossier, ANHA parlera des plans secrets turcs dans la région et comment la Turquie mène sa politique dans la zone malicieusement contre le peuple et les avantages majeurs de ces affrontements de factions pour l’armée et le gouvernement de la Turquie.

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