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Festival des femmes kurdes & du monde, en hommage à Fidan Dogan (Rojbîn)

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Le Mouvement des femmes kurdes en France vous invite au 2ème Festival des Femmes kurdes et du monde, en hommage à Fidan Dogan (Rojbîn).

Cet événement culturel rendra hommage aux luttes des femmes au niveau international, à Rojbîn qui a mené son combat en France.

Rojbin s’est engagée dans la révolution féminine kurde sur les traces de la figure emblématique de la résistance : Sakine Cansiz. Elle a également initié beaucoup d’activités contre toutes les formes du système patriarcal. En concrétisant sa démarche contre les féminicides, elle a suivi le chemin d’Olympes de Gouges, d’Emma Goldman, Clara Zetkin, Dulcie September, Sakine Cansiz, et beaucoup d’autres militantes pour l’émancipation des femmes.

Ce Festival rendra aussi hommage à Berta Caceres du Honduras, à Marielle Franco du Brésil, militante de la Marche Mondiale des femmes. Au prix de leur vie, elles ont résisté à la répression, la discrimination, le sexisme, le racisme, le colonialisme, l’impérialisme, le patriarcat.

Nous appelons toutes les femmes à se mobiliser pour renforcer la solidarité internationale entre toutes les femmes de la planète.

Comme disait Sakine Cansiz : « Toute ma vie fut un combat ». Berta ajoute: « Vous, vous avez la balle, moi j’ai la parole… La balle meurt lorsqu’elle détonne, la parole vit, en se répliquant… »

Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F)
Représentation Internationale du Mouvement des Femmes Kurdes

Dimanche 17 juin – 12h00 à 19h
Parc interdépartemental du Val de Marne – Créteil Pompadour (RER D)

La destruction de Sur fait l’objet du rapport de World Heritage Watch

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La destruction délibérée de Sur par le gouvernement turc a fait l’objet d’une large couverture dans le Rapport 2018 de World Heritage Watch (Veille du patrimoine mondial) et sera examinée lors du Forum international.

 
Le Forum international de la société civile sur le patrimoine mondial se tiendra à Manama / Bahreïn les 22 et 23 juin 2018. Un rapport concernant la destruction de Sur, la vieille ville de Diyarbakir, y sera également discuté.
 
Les prochains jours il y aura la 42ème session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO (WHC) à Manama.
 
Les villages antiques du nord de la Syrie, qui ont été bombardés par l’armée d’invasion turque en janvier 2018 à Afrin, au Rojava, sont également évoqués par le site du patrimoine mondial.
 
World Heritage Watch offre une plateforme aux acteurs de la société civile et aux peuples autochtones pour documenter leurs préoccupations, alerter le Comité du patrimoine mondial et informer le grand public intéressé.
 
Dans le Rapport sur le patrimoine mondial 2018, qui vient d’être publié, Sur présente l’ouvrage intitulé «Diyarbakir : un site du patrimoine mondial détruit délibérément par la Turquie alors que l’UNESCO garde le silence».
 
Les auteurs sont Ercan Ayboğa, Nevin Soyukaya et Necati Pirinçcioğlu et la Plateforme « Non à la Destruction de Sur, Diyarbakir / Turquie ».
 
En 2012, une forte coalition d’acteurs de la société civile et de municipalités de Diyarbakir a révisé le «Plan de conservation urbain» de la vieille ville fortifiée, appelée Sur ou Suriçi, en fonction de critères sociaux, culturels et écologiques prioritaires. Ils ont convaincu le gouvernement turc de proposer le site à la Liste du patrimoine mondial et, en 2015, la «Forteresse de Diyarbakir et le paysage culturel des jardins d’Hévsel» ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (WH).
 
Le reportage d’Ayboğa, Soyukaya et Pirinçcioğlu raconte alors l’histoire des attaques brutales contre Sur et des différents couvre-feux imposés au quartier.
 
« Avec l’implication de l’armée et des armes lourdes, y compris des chars, le 6ème couvre-feu a commencé le 11.12.2015 à Sur. Le conflit armé, qui s’est terminé officiellement le 10 mars 2016, a entraîné la mort d’une centaine de personnes ».
 
Aujourd’hui, les couvre-feux continuent dans cinq des six quartiers touchés à Sur-Est. On estime que pendant le conflit armé, environ 400 à 500 bâtiments ont été détruits complètement ou partiellement (il n’y a pas d’informations gouvernementales officielles).
 
Le rapport confirme que « la forteresse, une partie de la propriété WH inscrite, qui a été utilisée par l’armée turque pour ses opérations; a subi des dommages. Il est important de souligner, cependant, que la principale destruction physique à Sur s’est produite après la fin officielle des opérations de l’Etat. Dans les zones bloquées, les équipes du ministère de l’Environnement et de l’Urbanisme ont commencé à détruire systématiquement les bâtiments non endommagés, y compris les monuments, en utilisant des équipements lourds ».
 
Les routes étroites ont été élargies et des parcelles entières ont disparu. «Dans Sur-Est, la démolition s’est poursuivie jusqu’à l’été 2017- souligne le rapport. Des débris ont été continuellement excavés, rapidement et grossièrement et transportés vers différents sites de décharge».
 
Pendant cette destruction, le gouvernement turc n’a fait aucun effort sérieux pour sauver des éléments authentiques des monuments parmi les débris. Toutes ces actions ont violé les lois et règlements turcs existants.
 
« Parallèlement au processus de destruction, – ajoute le rapport – le gouvernement turc a émis un décret d’expropriation de Sur le 21 mars 2016. Cet ordre avait pour objectif de transférer intégralement Sur au gouvernement. L’ordre inclut aussi les vieilles mosquées et églises ».
 
Jusqu’à présent, l’expropriation a été mise en œuvre pour la majorité des sections détruites. Le gouvernement a offert un soutien financier tardif et négligeable aux personnes chassées des zones détruites par la suite.
 
Dans l’intervalle, toutes les municipalités locales de la ville kurde de Diyarbakir, qui avaient critiqué la politique du gouvernement sur Sur, ont été saisies. Un commissaire nommé par l’Etat turc a été nommé à Sur en novembre 2016, sur la base d’un décret rendu possible en vertu de l’état d’urgence. Les maires locaux ont été arrêtés, et le Plan de conservation urbaine de Sur a été révisé immédiatement, donnant une base légale pour la destruction en cours.
 
Le rapport souligne également qu’en août 2017, le gouvernement turc a décidé de faire une «transformation urbaine» dans les deux quartiers de Feritköşk et Dicle avec leurs 9 000 habitants situés dans la zone tampon de la vallée du Tigre. Cette transformation est justifiée sur la base de mauvaises conditions de construction – un argument qui est partiellement vrai. Comme cette zone présente un intérêt pour les investisseurs, les nouveaux bâtiments prévus seront vendus à un prix élevé, ce qui les rendra inabordables pour les premiers, pour la plupart des pauvres. Encore une fois, ces plans violent le plan de gestion original, qui prévoyait que personne ne devait être déplacé, et que les conditions de vie de la population seraient améliorées avec différentes mesures et un soutien technique et financier.

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20% de femmes parmi les candidats aux élections législatives turques

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TURQUIE – Le conseil électorale turc (YSK) a annoncé le pourcentage de femmes-hommes parmi les candidats aux élections législatives turques du 24 juin. Il y a 996 femmes pour 3 855 hommes. Le HDP est en tête avec 38% de femmes parmi ses candidats. 

 
Le Conseil électoral turc a annoncé la répartition des candidats par sexe pour les élections du 24 juin. Le parti qui a désigné le plus grand nombre de femmes parlementaires est le HDP, suivi du Parti İYİ, Parti Vatan, CHP, AKP, MHP, Parti Félicitée et HÜDA-PAR.
 
Le Conseil suprême des élections (YSK) a annoncé la distribution des candidats aux élections du 24 juin selon le sexe.
 
Selon les données de l’YSK, les femmes représentent 20,5% des 4 851 candidats.
 
Le Parti démocratique des peuples (HDP) est le parti qui a présenté le plus grand nombre de femmes candidates avec 38%, suivi par le parti İYİ avec 26,5%; Parti Vatan avec 24%; Parti populaire républicain (CHP) 22,6%, Le Parti AKP d’Erogan avec 12,6%, le Parti MHP avec 11,6%, le Parti de la Félicité avec 11,6% et HÜDA-PAR avec 7,5%.
 
Sur les 68 candidats indépendants, les femmes représentent 16% des candidats.

Il est important que les statistiques de genre soient conservées

 
Parlant à bianet, la sociologue Nükhet Sirman a déclaré que c’est une première étape importante pour l’YSK de prendre en compte la distribution des sexes pour les candidats au parlement afin de comprendre la sociologie de la société. Elle a continué :
 
« Garder des statistiques de genre est très important en termes d’avoir une image de la société. C’est particulièrement important en Turquie où le genre n’est pas pris en compte pour mesurer la discrimination.
 
Le genre n’était pas considéré comme une catégorie sociologique significative. Cependant, les conditions de vie des gens, (…) le statut et même les rêves peuvent changer de génération en génération.
 
Mais ces statistiques doivent impliquer des catégories plus significatives pour avoir une meilleure compréhension de la société, sinon négliger les différences de la société signifie assimiler tout le monde à des identités normatives ».
 
C’est une première étape importante pour le YSK de prendre en compte la distribution des genres en ce qui concerne les candidats aux postes de député. Nous espérons que plus de catégories seront produites et cela sera fait dans les statistiques dans différents domaines ».
 
3 855 hommes, 996 femmes
 
Selon la liste finale, seulement 4,9 des femmes ont été nominées en première place sur la liste des candidat-e-s.
 

L’Iran exécutera le prisonnier kurde Panahi après le Ramadan

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IRAN / ROJHELAT – Le régime iranien exécutera le prisonnier politique kurde Ramin Hossein Panahi après le Ramadan sans même en informer sa famille et son avocat.

 
La campagne de défense des droits des prisonniers a publié un communiqué attirant l’attention sur le risque d’exécution imminente du prisonnier politique kurde Ramin Hossein Panahi.
 
Le communiqué déclare : « Les autorités iraniennes responsables du cas de Ramin Hossein Panahi sont pressées d’exécuter la peine de mort prononcée à son encontre ».
 
Selon le communiqué, le dossier de Panahi a été envoyé au Tribunal Révolutionnaire du Sinê (Sanandaj) qui a approuvé l’ordre d’exécution.
 
Le communiqué indique que les services de renseignement iraniens au Kurdistan Est (Rojhelat) ont demandé aux responsables de la prison de Sinê d’exécuter la peine de mort après le Ramadan sans en informer sa famille et son avocat.
 
« En outre, il a été demandé de transférer Panahi à une autre prison une heure avant l’exécution. De cette façon, les nouvelles de sa mort seront diffusées après l’exécution », a déclaré le communiqué.
 
Selon la campagne de défense des droits des prisonniers, avec cette pratique, le régime iranien veut faire obstruction aux protestations du peuple kurde et iranien contre l’exécution de Panahi.
 
Les autorités de la prison de Sinê avaient informé la famille de Panahi le 19 mai que l’exécution aurait lieu après la fête du Ramadan.
 
Ramin Hossein Panahi, un homme de 22 ans appartenant à la minorité kurde iranienne, a été reconnu coupable et condamné à mort à l’issue d’un procès manifestement inique le 16 janvier, qui a duré moins d’une heure. Sa famille a déclaré à Amnesty International qu’il avait comparu devant le tribunal révolutionnaire de Sanandaj avec des marques de torture sur son corps, mais que le tribunal n’avait pas ordonné d’enquête sur ses allégations selon lesquelles il avait été forcé à «avouer» le crime. Selon son avocat, le tribunal l’a reconnu coupable et l’a condamné à mort pour « avoir pris les armes contre l’Etat » (baqi) simplement sur la base de son appartenance au groupe d’opposition kurde interdit Komala. Aucune preuve n’a été fournie le liant à des activités impliquant la mort intentionnelle, qui est le seuil requis définissant les « crimes les plus graves » pour lesquels le recours à la peine de mort doit être restreint en vertu du droit international. Entre son arrestation et son procès, il a eu droit à une brève rencontre avec son avocat, qui a eu lieu en présence des représentants du renseignement. La Cour suprême a confirmé la condamnation et la peine de mort en mars 2018.
 

Ramin Hossein Panahi a été arrêté pour la première fois le 23 juin 2017. Selon lui, pendant quatre mois d’incarcération et deux mois d’isolement, les fonctionnaires du ministère du Renseignement et de la Garde révolutionnaire l’ont torturé à plusieurs reprises, notamment en le frappant avec des câbles, en le frappant au ventre et en lui cognant la tête contre le mur. Ils lui ont également refusé délibérément des soins médicaux adéquats pour les blessures qu’il avait subies après avoir été blessé par balles au moment de son arrestation.

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Deux autres kolbars tués par les forces iraniennes au Kurdistan Est

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ROJHELAT / IRAN – Les forces du régime iranien ont tué deux autres kolbars kurdes au Rojhilat (Kurdistan Est).

 
Les forces iraniennes ont récemment intensifié leurs attaques contre les kolbars (colporteurs de marchandises pour un salaire journalier) et les kasibkars (personnes engagées dans le commerce frontalier) qui vivent du commerce entre le sud (Bashur) et l’est (Rojhilat) du Kurdistan.
 
L’Association des droits de l’homme d’Iran a annoncé que le kolbar Sebur Qadrî, 47 ans, a été attaqué par les forces iraniennes dans la ville de Pawe dans la province de Kermanshah vendredi soir. Le kolbar fuyait l’attaque lorsqu’il est tombé d’une falaise et a perdu la vie.
 
D’autre part, l’attaque armée des forces iraniennes contre des kolbars dans le district de Kepran, dans le district de Sardasht, a coûté la vie à un kolbar le 7 juin.

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Qandil et le déclin du régime turc

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Dans la période précédant les élections en Turquie, il y a de plus en plus de signes d’un déclin du gouvernement AKP / MHP au pouvoir. Ils cherchent la sortie dans une opération militaire contre le Kurdistan Sud (nord de l’Irak).

 

À l’approche des élections du 24 juin, les signes de la disparition d’Erdoğan sont de plus en plus nombreux. Alors que les «temps pacifiques» ont été instrumentalisés pour le succès électoral il y a quelque temps, le seul espoir d’Erdoğan est désormais la guerre et les conflits. La cible, comme toujours, ce sont les Kurdes.

 

Ces derniers jours, une attaque possible sur Qandil [le QG de la guérilla du PKK] a été rendue publique plusieurs fois. Mais il existe fondamentalement de longs plans à cet égard. Selon diverses déclarations, la partie kurde est informée d’une telle attaque et en conséquence préparée.

 

Le gouvernement turc a intensifié ses attaques contre le Kurdistan Sud (nord de l’Irak) au printemps. Certaines zones de la région frontalière étaient de facto occupées. Des zones où des positions de la guérilla sont suspectées ont été bombardées pendant des mois. Des drones survolent les zones 24 heures sur 24.

 

Selon les déclarations des Forces de défense du peuple (HPG), les forces de la guérilla sont dispersées autour de la zone afin de ne pas devenir la cible des frappes aériennes. L’armée turque, d’autre part, après le bombardement aérien intense, largue des soldats à l’aide d’hélicoptères dans les zones mentionnées. Le déploiement des soldats est toujours effectué sous la protection et l’observation des avions de guerre et des drones. Les soldats construisent des postes et des entrepôts dans la région avec le soutien de la force aérienne. Les guérilleros encerclent ces positions et les ciblent régulièrement. Des séquences correspondantes ont été publiées plusieurs fois ces derniers jours sur le site « Gerîla TV ».

 

Ces développements ont porté sur la région de Bradost au cours des deux derniers mois. Les forces turques ont établi des postes là-bas, mais les affrontements continuent.

 

Cependant, l’armée turque n’est pas aussi proche de Qandîl, comme le prétendent les médias turcs. Les zones actuellement contestées sont plus proches de la zone de Sidekan. Le but des attaques turques est de séparer Xinere de Sidekan et de s’y tenir. Il semble actuellement probable que les batailles dureront jusqu’à l’automne.

 

L’emplacement actuel des soldats turcs est à environ 100 kilomètres de la région de Qandil. Pour se rendre à Qandil, les troupes turques doivent traverser Soran, Choman, Rewanduz et Diyana. Cependant, ces zones sont impraticables avec les véhicules. On ne sait pas ce qui peut arriver dans les montagnes escarpées et les vallées profondes de la région.

 

L’armée turque est bien consciente de cela. C’est pourquoi il est très important d’observer les préparatifs de l’attaque de Qandil. On parle de raids aériens planifiés, d’assassinats et d’enlèvements. On parle également dans ce contexte de demandes aux États-Unis. Si possible, le pouvoir turc veut mener des attaques pré-électorales pour influencer les résultats des élections en son faveur. Mais le succès est difficile. Il y a des préparatifs d’opération très étendus contre les montagnes de Qandil. Les Etats-Unis ont donné le feu vert (en considération des relations avec la Russie et des développements en Syrie), mais ils continuent de renvoyer la Turquie à Bagdad. Ankara attend de nouveau la conclusion de la formation d’un gouvernement à Bagdad.

 

Aussi sans l’Iran, une marche sur Qandil ne sera pas possible. Parce que Qandil est situé principalement à la frontière avec l’Iran. Pour l’Iran, la situation est encore plus compliquée, car une telle attaque contre les forces kurdes peut entraîner divers problèmes pour Téhéran.

 

Le PDK [le parti démocratique du Kurdistan dirigé par le clan Barzanî] est bien disposé vis-à-vis des plans d’attaque turcs. Les autres forces kurdes ne le sont cependant pas. Les représentants du KCK (Le groupe des communautés du Kurdistan) supposent qu’une attaque est possible, surtout avant les élections. Mustafa Karasu, membre du bureau exécutif du KCK, a déclaré à l’ANF : « L’AKP peut tout faire, mais en cas d’attaque, les Kurdes peuvent en faire plus pour eux-mêmes. »

 

Si l’on en croit les représentants et les médias turcs, l’attaque de Qandil n’est qu’une question de temps. Les soi-disant experts qui ne savent même pas où se trouve Qandil sur la carte affirment que le PKK retire ses forces à Shengal.

 

Il ne serait pas surprenant que bientôt un drapeau turc soit hissé quelque part dans le sud du Kurdistan et que cet endroit soit vendu à la télévision sous le nom de Qandil. Le pouvoir turc sera tenté de compléter ce coup d’Etat avant les élections. Il est également probable que les pertes subies et les soldats turcs tués avant les élections seront abordés de manière plus intensive afin de mener la guerre psychologique nécessaire au contrôle interne du pays. Le régime AKP / MHP ne parvient pas actuellement à mettre ses propres problèmes à l’ordre du jour, à maintenir l’économie sur pieds et à gagner des voix. Cependant, une opération militaire dans les montagnes de Qandil imposera une guerre à la société et à la vie politique dans le pays.

 

Ce plan continuera d’être suivi après le 24 juin. Si l’AKP et le MHP perdent leur majorité au parlement le 24 juin, ils pourraient déclencher de nouvelles élections. Pour gagner les nouvelles élections, ils ont besoin d’une guerre encore plus large. La zone de guerre sera le Kurdistan. Ils vont donc «mettre à jour» leur plan du 7 juin 2015. Ils expliqueront à la société qu’ils sont en guerre et que, par conséquent, aucun changement fondamental ne pourrait être apporté. Ils essaieront de remporter la «victoire» et de gagner les élections. Mais une victoire dans ce domaine n’est pas possible. Avec l’accélération de la machine de guerre, ils ne peuvent qu’accélérer leur propre déclin.

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L’aide d’urgence italienne, envoyée pour les réfugiés d’Afrin, arrivée à Shehba

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SHEHBA La province autonome de Bolzano avait alloué 40 000 euros comme fonds d’aide d’urgence à envoyer aux habitants d’Afrin réfugiés à Shehba.

Le projet, qui couvre les besoins alimentaires d’un millier de familles pendant quelques mois, a été conçu par la province de Bolzano et la Gesellschaft für bedrohte Völker (Association allemande pour les peuples menacés) et organisé par l’intermédiaire du Croissant-Rouge kurde Heyva Sor.

Plus tôt cette semaine, les représentants de Heyva Sor a Kurd Italie et de l’UIKI (l’office d’information du Kurdistan en Italie) ont confirmé que des colis de nourriture achetés avec le fonds d’urgence italien étaient livrés aux familles de Shehba.  

Heyva Sor a acheté des conserves, du lait en poudre pour les enfants, de l’huile. L’organisation a déjà commencé la distribution.

La province de Bolzano, dans le nord de l’Italie est la seule administration italienne à avoir répondu rapidement aux appels des populations d’Afrin. Maintenant, l’Administration autonome d’Afrin espère que cela servira d’exemple pour les autres conseils, provinces et régions.

En septembre 2016, le Conseil provincial de Bolzano a approuvé une motion reconnaissant le droit à la liberté, à la sécurité et à l’autonomie des Kurdes et des autres groupes ethniques vivant à Rojava.

LapProvince de Bolzano a mis en place 10 projets de coopération en Syrie, depuis 2014. L’Association pour les peuples menacés (Gesellschaft für bedrohte Völker – GfbV) est une association humanitaire basée à Gottingen, en Allemagne, qui travaille depuis de nombreuses années avec la communauté kurde de Bolzano, en promouvant des initiatives et des projets de coopération au Rojava.

https://anfenglishmobile.com/rojava/emergency-aid-from-bolzano-italy-arrives-in-shehba-27298

 

L’Université de Kobanê ouvre de nouvelles facultés

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ROJAVA – KOBANÊ – L’université de Kobanê, la première université au monde à être dirigée par une codirection, se prépare à ouvrir de nouvelles facultés – à savoir : des facultés d’agriculture, biologie, histoire, philosophie et géographie.

 
Nazım Daştan a expliqué que les travaux de construction se poursuivent à Kobanê, la ville qui s’est libérée de DAESH en janvier 2015, après une résistance héroïque menée par les unités de Défense des Peuples et des Femmes (YPG / YPJ ). La ville avait été attaquée par DAESH en septembre 2014 mais ses habitants ont montré au monde que le pouvoir et la volonté du peuple peuvent faire plus que des armes lourdes.
 
Reconstruire la vie
 
Les traces de guerre, du moins physiques, et les destructions laissées par DAESH sont progressivement effacées : la vie s’organise à nouveau dans les domaines culturel, artistique, scientifique et éducatif.
 
Le domaine de l’éducation est l’un des plus importants dans la reconstruction de la ville : aujourd’hui des centaines d’écoles sont ouvertes aux niveaux primaire et secondaire. Une université a également été ouverte.
 
L’université ouverte en 2017
 
L’Université Kobanê, première université de la région de l’Euphrate au nord de la Syrie, a été inaugurée le 10 décembre 2017.
 
L’université abrite des facultés d’éducation et de langue, de mathématiques, de physique, de chimie et de langue kurde.
 
L’université se prépare maintenant à ouvrir d’autres facultés, à savoir des facultés d’agriculture, biologie, histoire, philosophie et géographie. Les nouveaux départements ouvriront dans les prochains jours.
 
L’université compte 45 étudiants et 16 cadres. Elle est la première université au monde à être dirigée par un système de co-administration.
 
Après la guerre
 
Le co-recteur de l’Université de Kobanê, Mehmud Kemal Bersavi, a déclaré que c’est un grand rêve d’ouvrir un centre d’éducation à Kobanê. Il a ajouté que les gens qui ont vécu une guerre aussi lourde avaient attendu pendant des années l’ouverture d’une telle institution.
 
Bersavi a rappelé que l’éducation avait été arrêtée à cause des attaques de DAESH, mais après la guerre, les gens ont commencé à revenir à leurs vies.
 
Bersavi a déclaré qu’ils ont finalement été en mesure de donner aux étudiants la possibilité d’aller à l’université. Une opportunité qui leur était refusée par la guerre et d’autres problèmes.
 
Bersavi, qui avait déjà enseigné à universités d’Alep, Tishrin et Damas, a déclaré que depuis l’ouverture, de nombreuses universités et institutions éducatives avaient été en contact avec eux.
 
« Nous avons un contact direct avec l’Université Sulaymaniyah et d’autres universités internationales. Ils veulent tous créer les relations pour nous aider à développer notre université et nous sommes confiants qu’ils nous rendront bientôt visite ».
 
Éducation démocratique et scientifique
 

Bersavi a déclaré : « Les jeunes n’obtiendront pas seulement un diplôme. Ils apprendront en fait sur leur société. Ils acquerront une conscience sociale, ce qui déclenchera un changement social. Nous voulons fournir une éducation démocratique et scientifique. Nous n’oublierons pas la lutte légendaire de notre ville. Avec la connaissance et l’éducation, nous continuerons ces valeurs. Nous ne gaspillerons pas l’espoir et le travail de ces gens ».

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SHEHBA : 28 projets d’aide pour 100 familles réfugiées d’Afrin

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SHEHBA – Suite à l’armée d’occupation turque à Afrin, les familles qui ont dû se réfugier dans le canton de Shehba ne peuvent plus assurer leurs moyens de subsistance et profiter de leurs plantations qui leur fournissaient un revenu matériel.

28 projets soutenus par le Comité pour la rationalisation et l’économie dans la région d’Afrin ont contribué à l’aide financière de plus de 100 familles d’Afrin, et le comité se prépare à ouvrir une usine de glace pour approvisionner en eau froide et stocker des légumes et des fruits.

Une candidate féministe du HDP : Nous sommes un parti féminin

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TURQUIE – ISTANBUL – Diren Cevahir Şen, candidate du parti démocratique des Peuples (HDP) Kırklareli, a déclaré que le HDP était un parti des femmes.
 
L’avocate féministe Diren Cevahir Şen a vu dans son travail comment les femmes en Turquie ont souffert d’un énorme massacre et s’est portée candidate du HDP à Kırklareli pour les élections du 24 juin.
 
Şen, qui fournit une aide juridique depuis des années contre les violences faites aux femmes, a accepté cette fois de se porter candidate pour défendre les droits des femmes au Parlement.
 
« Je fais partie du mouvement féministe, je suis une activiste féministe », a-t-elle déclaré, ajoutant que le féminisme influence toutes les femmes.
 
Parlant à l’ANF, Şen a souligné que le HDP était un parti de femmes et a continué : « Ceci est sans aucun doute le résultat de la lutte des femmes. (…) Le fait que les femmes soient politisées, qu’il y ait plus de femmes dans l’arène politique, signifie que la question de la souveraineté masculine commence à trembler ».
 
HDP : Le changement avec les femmes
 
Şen a souligné que le HDP était en fait un exemple pour les autres partis politiques et que les femmes font la politique mieux que les hommes.
 
« Nous savons qu’au moins trois femmes sont tuées chaque jour », a-t-elle ajouté, ajoutant que les femmes jouaient un rôle plus égalitaire et inclusif dans la lutte pour la nature et les animaux, la lutte ouvrière, l’activisme pacifique et les revendications humanitaires.
 
Sen a déclaré : « La guerre et les politiques gouvernementales touchent surtout les femmes. Les hommes et les politiques gouvernementales réclament la vie des femmes. Le HDP a publié un manifeste électoral des femmes qui énonce clairement la volonté de lutter contre la violence masculine. Nous avons dit «changer avec les femmes» et nous avons promis de mettre en œuvre toutes les conventions internationales signées pour prévenir la violence faite aux femmes et faire appliquer la législation existante ».
 
Les hommes sont redevables aux femmes
 
Şen a terminé ses remarques en déclarant que « le HDP est la seule partie qui prend des mesures dans ce sens, exigeant une représentation égale et un salaire égal pour un travail égal ».
 
Alors qu’elle faisait campagne dans sa circonscription, Şen a observé les problèmes auxquels les femmes sont confrontées. « Les femmes veulent l’égalité et la justice. Les femmes veulent un travail égal et un salaire égal. Les femmes veulent prendre des décisions. Les femmes veulent être en politique (…) Nous disons: «Les hommes sont redevables aux femmes». L’augmentation du nombre de femmes en politique signifiera un déclin de la violence masculine. Les femmes en politique amélioreront le monde de manière plus rapide ».
 
Des gens comme le candidat Demirtaş à la Présidence
 
Şen a rappelé que c’est la troisième fois qu’elle se présente comme candidate pour le HDP et que les médias publient des mensonges sur le HDP et font que les gens ont des préjugés contre le parti. Cependant, les gens sympathisent avec le candidat à la présidence Selahattin Demirtaş,a-t-elle déclaré.
 
Şen a terminé son discours en déclarant : « Je viens d’une famille socialiste, je suis socialiste. J’ai toujours eu une vie engagée. (…). J’ai grandi avec la politique dans ma maison. J’ai toujours voulu transformer et rendre les choses agréables. Je suis une candidate pour ceux qui veulent que les femmes soient plus actives en politique. »

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RAQQA, Le Croissant-Rouge kurde reçoit 350 patients par jour 

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SYRIE – RAQQA – Quand Raqqa a été libérée de Daesh par les forces démocratiques syriennes (FDS), le Croissant-Rouge kurde a ouvert son centre dans la ville pour fournir des soins médicaux à la population.

Actuellement, le Centre du Croissant-Rouge kurde de Raqqa reçoit 350 patients par jour et fournit des soins médicaux gratuits. De plus, il organise des visites sur le terrain, en dehors de la ville et dans les camps de déplacés pour soigner les patients.

Munir al-Abdullah, directeur du Croissant-Rouge kurde, déclare : « Nous avons quelques ambulances et du personnel médical qui travaillent 24 heures sur 24, et nous travaillons à l’extension du centre avec d’autres départements médicaux« . 

http://www.hawarnews.com/en/haber/kurdish-red-crescent-receives-350-patients-daily-in-al-raqqa-h1859.html

 

14ème Festival des femmes Zilan aura lieu à Dortmund le 23 juin

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Allemagne –  Organisé chaque année par le Mouvement des femmes kurdes en Europe, (TJK-E),  le 14ème  Festival des femmes Zilan se tiendra cette année à Dortmund sous la devise « Défendre Afrin, c’est défendre la révolution des femmes ».

Les membres du comité ont déclaré que l’un des principaux thèmes du festival sera de défendre la résistance des habitants d’Afrin et de soutenir cette résistance contre les attaques turques.

Plusieurs organisations de femmes se joindront au festival

Des représentantes du TJK-E, de Kongra Star, d’organisations féministes, de NRW Die Linke et de VVN Antifa prendront la parole pendant le festival.

Nombreuses chanteuses sur scène

Durant le festival, il y aura de nombreux jeux et activités pour les enfants. 

Dans la section culturelle, Koma Dengê Xwezayê (groupe musical), Jala, Sena Dersîmî, Sulbus û Tarî, Koma Jinên Tevçandê (groupe musical),  Groupe de danse des femmes indiennes,  Duo Wabohu ( groupe de femmes allemandes), la chanteuse arménienne Yekşa et de nombreux autres chanteuses monteront sur scène.

http://jinnews6.com/en/ALL-NEWS/content/view/85011