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Nadia Murad commet une grave erreur en rencontrant un ministre turc au Qatar

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Hier, Nadia Murad, ancienne esclave yézidie sauvée des mains de Daesh, ambassadrice de bonne volonté de l’ONU pour la dignité des victimes de la traite des êtres humains et lauréate du prix Nobel de la paix en 2018, a rencontré le ministre turc des affaires étrangères au Qatar.
 
Cette rencontre est préjudiciable pour les Yézidis pour plusieurs raisons.
 
1) La Turquie menace ouvertement les Yézidis pour leur religion et origines. Elle veut achever le travail que Daesh n’a pas fini complètement.
 
Rencontrer le ministre turc Mevlut Cavusoglu pour « que la Turquie et l’Irak travaillent ensemble pour trouver une solution afin d’empêcher de nouveaux bombardements à Sinjar* » est une insulte à la mémoire des Yézidis qui ont été massacrés, par les mercenaires de la Turquie à Afrin récemment, par Daesh en 2014 et sous l’empire ottoman à mainte reprise.
 
D’ailleurs, la Turquie et l’Irak n’ont pas de réels problèmes à régler. Le problème de la Turquie, ce sont les Kurdes et sa minorité religieuse yézidie dans le nord de l’Irak. D’ailleurs, la Turquie a envahi allègrement plusieurs régions kurdes de l’Irak, sans que l’Irak ou la communauté internationale réagissent. Elle y mène également des bombardements aériens mortels depuis plusieurs années maintenant et toujours pas d’action concrète contre ces violations meurtrières sur le territoire d’un Etat souverain voisin..
 

2) La rencontre a eu lieu au Qatar, allié de la Turquie en Syrie et dont le soutien aux groupes djihadistes a déjà été dénoncé. De plus, certaines des femmes et fillettes yézidies enlevées par Daesh ont été achetées comme esclaves au Qatar…

3) Finissons avec la destructions des lieux sacrés yézidis et les Yézidis qui n’ont pas pu fuir Afrin forcés à se convertir à l’Islam par les mercenaires de la Turquie depuis l’invasion du canton kurde dans le nord de la Syrie en mars dernier et l’assassinat de Zeki Shengali, un responsable yézidi de Shengal, et son garde du corps dans une frappe aérienne turque contre Shengal en août 2018 alors qu’il participait à la cérémonie de la commémoration du génocide yézidi de 2014.

Comment Nadia Murad ne serait-elle pas au courant de tout cela ? Pourtant, elle est entourée de conseillers, d’avocats, d’activistes ? Aller aux pieds des bourreaux des Kurdes et des Yézidis est indigne de la mission de Nadia Murad et une insulte aux centaines de milliers de Yézidis et Kurdes massacrés par l’Etat turc et l’empire ottoman.

* Le ministre turc Cavusoglu a déclaré qu’il avait discuté avec Nadia Murad de la situation de Yézidis et d’ajouter : « Le PKK/PYD/YPG continue d’opprimer tout le monde en Irak et en Syrie, y compris les Yezidis, les Assyriens et les Kurdes. » Le PKK et YPG qui sont venus secourir les Yézidis piégés sur le mont Sinjar en août 2014…

Pacte mondial pour les migrations sûres : avancée ou échec ?

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Le Pacte mondial pour une migration sûre, signé lors de la Conférence internationale convoquée par l’ONU et qui s’est tenue à Marrakech, au Maroc, a finalement laissé plus de doutes que de certitudes.
 
Le document d’intention peut être compris comme une tentative de normalisation à l’échelle mondiale des critères relatifs à la montée en puissance et à la complexité croissante d’un phénomène migratoire mondial, pour des raisons interdépendantes telles que la pauvreté et le sous-développement, les guerres ou les persécutions pour diverses raisons (politiques, ethniques, religieuses, …).
 
En dépit des bonnes intentions de l’ONU et du fait qu’il s’agit en définitive d’un document de bonne volonté qui n’oblige en rien ses signataires à rien de concret ni d’évaluable, le refus d’un groupe important de pays de signer même cet accord est déjà en soi un échec clair.
 
Deux aspects ont été la pomme de discorde de la part des signataires absents: le premier est que l’Accord limite sa souveraineté nationale en matière de politique migratoire (un argument curieux lorsque ces mêmes pays prônent une économie mondialisée qui viole de manière permanente sa souveraineté économique, au profit des élites).
 
Le deuxième aspect et la raison de ne pas signer le document pour beaucoup ont été le fait que l’Accord reconnaît la migration comme un « droit humain », ce qui doit être respecté.
 
Un peu plus de 150 pays ont signé le Pacte mondial, sans rien engager en particulier.
 
Si nous groupions les pays selon leurs positions, nous constaterions que les pays accueillant le plus grand nombre d’immigrants et de réfugiés, tels que les États-Unis, le Canada, l’Italie ou l’Australie, ont refusé l’accord. Un autre groupe, avec la même attitude négative mais pour des raisons différentes, est celui des pays d’Europe centrale et orientale qui sont devenus un nouveau « rideau de fer », en tant que barrière anti-migration (Pologne, Hongrie, République tchèque, Estonie).
 
Nous pourrions ensuite désigner un troisième groupe de gouvernements dont l’attitude semblerait contradictoire, étant donné qu’ils sont des «exportateurs» de migrants, mais ils indiquent que la question elle-même est complexe et contient de nombreuses nuances et réalités régionales.
 
C’est le cas, par exemple, de la République dominicaine, qui n’est pas signataire. Bien que exportatrice naturelle de migrants en Espagne et aux États-Unis, elle accueille également une forte population d’immigrants (non désirés par sa couleur) en provenance d’Haïti voisin.
 
Il en va de même pour le Chili qui « exporte » une population jeune mais reçoit en même temps des Boliviens qui constituent apparemment un danger pour sa « sécurité nationale », compte tenu des prétentions de cette nation andine de sortie à la mer.
 
Pour revenir à la question initiale, le Pacte mondial est inutile et n’engage personne, mais établit des paramètres communs au niveau international et laisse surtout cette question humaine et douloureuse sur la table en attente d’attitudes et de solutions humaines.
 

Les Kurdes lancent une grève de la faim illimitée à Strasbourg

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STRASBOURG – L’organisation faîtière kurde KCDK-E (Le Congrès de la Société démocratique kurde d’Europe) a annoncé qu’ils allaient lancer une grève de la faim à durée illimitée à Strasbourg avec 18 personnes. La grève de la faim, qui débutera le 17 décembre, est lancée contre l’isolement carcéral imposé à Abdullah Öcalan.
 
Voici la déclaration du KCDK-E :
 
« Avec l’isolement du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan, la politique de guerre du dictateur turc Erdoğan et du gouvernement fasciste AKP / MHP s’est encore aggravée. Alors que toute l’opposition démocratique et révolutionnaire est soumise à une répression impitoyable, le système d’isolement d’Imrali [l’île prison où Ocalan est maintenu] s’étend à tout le pays et au Moyen-Orient.
 
Nous devons briser l’isolement sur Imrali. Ceci est nécessaire pour assurer le développement de la liberté et de la démocratie en Turquie, pour arrêter les massacres du régime Erdoğan au Kurdistan, pour promouvoir la liberté et l’égalité entre les peuples et pour résoudre tous les problèmes existants par le dialogue.
 
Nous saluons la coprésidente du Congrès de la société démocratique (DTK), Leyla Güven, qui est en grève de la faim depuis le 7 novembre. Nous saluons également les prisonniers qui ont entamé aujourd’hui une grève de la faim illimitée. Les grèves de la faim à l’intérieur et à l’extérieur des prisons ont déjà fait parler d’elles, mais le CPT [Comité pour la prévention de la torture] et d’autres institutions doivent encore rompre le silence sur la situation d’Abdullah Öcalan.
 
Dans une tentative de contenir la réaction du public, le dictateur Erdoğan veut contrer notre mouvement politique en multipliant ses attaques au Kurdistan, dans le nord de la Syrie et dans les prisons. Les raids aériens effectués sur Makhmur et Shengal le 13 décembre font partie de cette attaque massive.
 
Pour cette raison, nous devons faire passer notre résistance à un niveau supérieur. Sur cette base, nous avons décidé d’entamer un nouveau processus d’action avec 18 amis à Strasbourg sur la base de la transformation des grèves de la faim que nous avons récemment lancées pour briser l’isolement de M. Öcalan, en un jeûne illimité (…).
 
Nous devons briser l’isolement pour que la liberté des peuples du Kurdistan et de la Turquie soit réalisée et pour que la guerre cesse. C’est un processus qui exige un prix et des sacrifices. C’est pour cette raison que nous entamons une grève de la faim illimitée le lundi 17 décembre.
 
En tant que KCDK-E, nous appelons notre peuple, tous les progressistes, révolutionnaires, démocrates, intellectuels et tous les opposants qui ont connu la cruauté du régime d’Erdoğan, à assister à notre conférence de presse qui se tiendra le 17 décembre à 13 heures devant le bâtiment du CPT, avenue de l’Europe à Strasbourg. »
 
Via ANF

Leyla Imret dédie son prix aux martyrs de la lutte de la libération du Kurdistan

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BERLIN – Aujourd’hui, la Ligue internationale des droits de l’homme a décerné la Médaille Carl von Ossietzky* 2018 à la maire de Cizre, Leyla Imret, et au défenseur des droits humains Ottmar Miles Paul.
 
Une cérémonie de remise des prix a eu lieu au Gripst Theater à Berlin. L’expert en droit international, Norman Paech, et le président de l’Association des athlètes handicapés de Basse-Saxe, Karl Finke, ont prononcé des discours.
 
Paech a rappelé l’intervention de l’État turc à Cizre et décrit les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme commis dans la ville.
 
Paech a attiré l’attention sur le régime d’isolement imposé au dirigeant kurde Abdullah Öcalan et a déclaré que le retrait de l’isolement et les négociations entre le PKK et l’Etat turc devraient commencer immédiatement afin de trouver une solution politique.
 
Leyla Imret a exprimé sa fierté d’avoir reçu ce prix et a remercié la Ligue internationale des droits de l’homme. Elle a déclaré que la Turquie n’est plus un État de droit.
 
Après la cérémonie de remise des prix, Leyla Imret a déclaré qu’elle dédiait ce prix à ceux qui ont perdu la vie dans la lutte pour la libération du Kurdistan, en particulier ceux qui ont perdu la vie pendant la résistance à Cizre.
 
Imret a également dédié le prix à Leyla Güven, co-présidente du DTK, qui poursuit la grève de la faim dans la prison d’Amed. « Si nous obtenons de tels prix aujourd’hui, c’est grâce à la lutte d’Abdullah Öcalan. L’isolement doit être levé immédiatement. »
 
Les anciens députés HDP Ahmet Yildirim et Sibel Yiğitalp ainsi que le co-président du conseil municipal de Berlin, Yeko Ardil, étaient également présents à la cérémonie.
 
Après les élections législatives de 2015, le gouvernement turc a imposé un couvre-feu à plusieurs villes de la région kurdes, dont Cizre.
 
Un procès a été ouvert contre Leyla Imret pour « incitation du peuple à un soulèvement armé contre l’Etat » et « propagande pour une organisation terroriste ».
 

Après avoir été démise de ses fonctions par le ministère de l’Intérieur, contre lequel elle a porté plainte, et après plusieurs arrestations, elle s’est vue obligée de retourner en Allemagne.

 
De son exil, elle continue à se battre sans peur pour son retour à la mairie, pour laquelle elle a été élue démocratiquement, et continue à défendre courageusement les droits de l’homme en Turquie et pour une solution pacifique et juste à la question kurde.

Imret a été élue avec 83 % des voix. Elle s’est efforcée de développer à nouveau Cizre après le lourd tribut de la guerre, et d’assurer l’égalité dans la ville. Après les élections législatives de 2015, le conflit turco-kurde a repris et un couvre-feu a été décrété à Cizre. Imret a par la suite été démise de ses fonctions et des enquêtes ont été ouvertes contre elle, ce qui l’a obligée à retourner en Allemagne.

Lors de la Cour internationale de justice qui s’est tenue à Paris en 2018, elle a parlé des crimes de guerre et des violations des droits de l’homme commis par l’Etat turc à Cizre. Elle s’est battue pour regagner son poste de maire de Cizre. Elle préconise une solution pacifique à la question kurde en Turquie et poursuit son travail à cette fin.

 

La Médaille Carl von Ossietzky est attribuée chaque année depuis 1962 par la Ligue internationale des droits de l’Homme à des citoyens ou des initiatives qui font avancer les droits fondamentaux. La distinction porte le nom de Carl von Ossietzky, lauréat du Prix Nobel de la paix. Ce pacifiste militant des droits de l’Homme est mort en 1938 des suites de sa détention en camp de concentration nazi.

 
Via ANF

Les organisations kurdes réunies à Bruxelles contre la décision américaine

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BRUXELLES – Des représentants de dizaines d’organisations et de partis kurdes se sont réunis à Bruxelles pour s’opposer à la décision américaine d’offrir des primes pour la capture de 3 dirigeants du PKK : Cemil Bayık, Murat Karayılan et Duran Kalkan.
 
Le Congrès national du Kurdistan (KNK) a tenu sa deuxième réunion exclusive cette année. Après un rassemblement pour Afrin et la détermination de l’attitude nationale en mars, les organisations kurdes se sont réunies cette fois-ci contre la décision américaine d’accorder une prime pour la capture des dirigeants du PKK Cemil Bayık, Murat Karayılan et Duran Kalkan.
 
Des représentants kurdes ont évalué les menaces d’invasion et l’attaque de Makhmur par l’Etat turc au Club de la presse de Bruxelles.
 
Plus de 100 membres d’une cinquantaine de partis et d’organisations ont assisté à la réunion.
 
S’adressant à ANF avant la réunion, Zübeyir Aydar, membre du Conseil exécutif du KNK, a déclaré que la réunion avait également reçu le soutien d’autres partis qui n’y sont pas présents, ajoutant que pas moins de 82 partis et organisations ont approuvé l’attitude nationale déterminée.
 
SEULEMENT LE KDP ABSENT
 
Aydar a attiré l’attention sur le fait que seul le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) n’a pas assisté à la réunion où presque tous les partis représentés au Kurdistan du Sud, septentrional, occidental et méridional ont assuré leur participation ou exprimé leur soutien par leurs messages.
 
Parmi les parties présentes à la réunion en provenance de quatre parties du Kurdistan il y a Kongra-Gel, PJAK, KODAR, PUK, PYD, Komele, Parti Sosyalisti Demokrati Kurdistan, El Parti Demoqrati Kurd, Partiya Komunista Kurdistan, Partiya Çep a Kurd li Suriya, Partiya Kesk a Kurdistan, Hizbi Komunisti Krekari Kurdistan, en plus des organisations de la société civile telles que le HDK-Europe, KCDK-E, TJK-E, PKAN, FEDA, Tev-Çand, Enstituya Kurdi, KOMAW, Kurdipedia.
 
Dans son discours d’ouverture, Zübeyir Aydar, membre du Conseil exécutif du KNK, a souligné que les Etats-Unis avaient pris « une décision injuste » le 6 novembre de mettre une prime pour la capture des dirigeants du PKK Cemil Bayık, Murat Karayılan et Duran Kalkan.
 
Aydar a déclaré qu’ils se sont réunis pour une attitude nationale et qu’ils espéraient que cette réunion publierait une déclaration commune exprimant une position nationale et une lettre ouverte aux Etats-Unis.
 
Se référant à la menace d’invasion du président turc Erdoğan contre le Rojava et aux frappes aériennes suivantes sur Makhmur et Shengal le lendemain seulement, Aydar a déclaré que « les gains du Rojava doivent être protégés ».
 
Aydar a noté qu’ils espéraient prendre une décision « en tant que conscience du peuple kurde » lors de la réunion.
 
« L’ETAT TURC CONSTITUE UNE MENACE FASCISTE »
 
Le coprésident du KNK, Rebwar Reshid, un des organisateurs de la réunion, a prononcé le premier discours dans lequel il a souligné que deux des trois dirigeants du PKK visés par la décision américaine étaient membres du KNK et que les trois dirigeants du PKK ont consacré leur vie entière à la cause de la liberté kurde.
 
Soulignant les menaces et les attaques de l’Etat turc, Reshid a condamné les attaques les plus récentes contre Makhmur et Shengal. Il a souligné que l’Etat turc constitue une menace fasciste pour chaque partie du Kurdistan. Remarquant que ces attaques ne sont pas un succès pour Erdoğan, il a déclaré que le régime turc se trouve dans une situation difficile, tant sur le plan militaire que politique.
 
KARTAL: LES KURDES DOIVENT METTRE FIN À CE MARCHÉ
 
S’exprimant ensuite, Remzi Kartal, co-président de Kongra-Gel, a déclaré que cette réunion est d’une grande importance et devrait envoyer un message commun contre la décision américaine.
 
Kartal a attiré l’attention sur les attaques de l’Etat turc en déclarant : « Nous condamnons le silence de l’ONU sur l’attaque turque contre Makhmur. Une attaque a été menée sur les terres du Kurdistan devant le monde entier. Le silence à cet égard est une situation difficile pour le peuple kurde. »
 
Le coprésident de Kongra-Gel a souligné l’importance de transmettre un message contre cette situation en tant que voix du peuple kurde et a poursuivi : « L’Etat turc a traversé la frontière sur 300 km et attaqué le camp des réfugiés. Cette attaque a été menée sous la forme d’une alliance, arrangée au préalable avec les Etats-Unis et la Coalition internationale. Il ne s’agit pas d’une nouvelle entente, mais d’une entente qui s’applique aux Kurdes depuis cent ans. Il faut mettre fin à ce marché et les Kurdes doivent unir leur voix à cette fin. La politique du Kurdistan doit prendre une décision commune. »
 
REPRÉSENTANT DU PUK : UNE ATTITUDE POLITIQUE DOIT ÊTRE ADOPTÉE
 
S’exprimant au nom du parti PUK (L’Union démocratique du Kurdistan), Şêx Şemal a déclaré que l’attaque turque contre Makhmour est définitivement inacceptable, et a poursuivi : « C’est une attaque contre tous les milieux kurdes et elle doit être condamnée avec véhémence ».
 
Remarquant que Makhmur n’est pas un camp militaire mais un camp de réfugiés, Şemal s’interroge sur le rôle du gouvernement régional du Kurdistan dans cet incident. Il a souligné que l’Etat turc n’obtiendra aucun résultat par des attaques, ajoutant : « Peu importe combien ils tuent les Kurdes, la question kurde ne peut être résolue par ces méthodes. Cela n’est possible que par le biais d’un processus démocratique et d’un dialogue. Ils ne peuvent obtenir aucun résultat sans négociations. »
 
S’exprimant au nom de Hizbi Demokrati Kurdistan, Xalid Hesenpur a déclaré : « La décision américaine de mettre à prix les cadres dirigeants du PKK a eu un impact sur le peuple kurde et visait non seulement le peuple kurde dans son ensemble mais aussi la démocratisation. » Il a appelé le Département d’Etat américain à révoquer la décision qui a touché « non seulement le PKK mais toute la politique kurde. »
 
PYD : LA COALITION INTERNATIONALE DEVRAIT REVOIR SON ATTITUDE
 
Şêrwan Hesen, au nom du PYD, a condamné la décision américaine et critiqué le silence de la Coalition internationale sur les attaques turques qui prévalent malgré l’alliance.
 
« La Coalition internationale devrait revoir son attitude. Utilisant les armes de l’OTAN, la Turquie attaque notre peuple, ciblant les réfugiés », a déclaré M. Hesen de PYD.
 
Via ANF

La libération d’Hajin, dernier bastion de Daesh, est imminente

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SYRIE – DEIR EZ ZOR – L’offensive « Tempête de Jazira » lancée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) pour libérer les zones au sud de Hesekê et au nord de Deir ez-Zor de l’occupation de Daesh a atteint son stade final avec l’opération Hajin. Les unités des FDS ont libéré une grande partie de la ville en plusieurs endroits.

Histoire et situation d’Hajin

Hajin appartient à la zone administrative de la région al-Bukemal et comptait 37.870 habitants selon un recensement de 2004.

La petite ville se trouve directement sur la rive de l’Euphrate et ressemble à une péninsule. Trois côtés sont entourés d’eau. La ville de Deir ez-Zor est à 110 kilomètres, al-Bukemal à 35 kilomètres. La ville de Hajin a une superficie de 250 kilomètres carrés.

Fondée il y a 265 ans, la ville tire son nom des chameaux hadjins élevés dans la région, connus pour leur rythme rapide. Le coton, le blé et la betterave à sucre sont cultivés dans les champs de la région. La population vit principalement de l’élevage et de l’agriculture. A l’origine, Hajin était un petit village, ce n’est qu’en 1963 que les routes menant à Deir ez-Zor et al-Bukemal furent construites. En 1983, Hajin est devenue une ville et a obtenu des conduites d’eau et des lignes téléphoniques.

Hajin dans la guerre de Syrie

En 2013, les forces du régime syrien se sont retirées de la région et Hajin a été occupé par l' »Armée syrienne libre ». De jeunes hommes locaux ont été recrutés par l’armée syrienne libre (ASL) comme mercenaires rémunérés. Plus tard, l’ASL a quitté Hajin sans combattre l' »État islamique », qui a occupé la ville et a cruellement assassiné les jeunes mercenaires de l’ASL.

La signification stratégique

Les FDS ont lancé leur offensive sur Hajin en septembre. Daesh utilisant les conditions géographiques de la région a construit sa ligne de défense en conséquence. Hajin est le dernier bastion de Daesh à l’est de l’Euphrate. Il y avait beaucoup d’islamistes étrangers dans la ville.

Les FDS ont reçu un appel du peuple de Hajin pour la libération de la ville. Le peuple a dénoncé les cruautés de Desh et a exprimé sa volonté de participer à l’offensive. Selon l’appel, le harcèlement inhumain à Hajin s’est intensifié après la défaite de Daesh à Raqqa, les islamistes étrangers jouant le rôle principal.

Victoire sur Daesh dans le nord et l’est de la Syrie

Avec la coalition internationale contre Daesh, les FDS ont convenu que la sécurité civile est l’objectif premier de l’offensive de libération. Des tracts ont été largués au-dessus de Hajin demandant à la population de se tenir à l’écart des bases de Daesh avant le début des frappes aériennes.

Les FDS ont mis en place des couloirs sécurisé et évacué des milliers de personnes. Les unités de combat continuent d’avancer et de libérer de plus en plus de personnes chaque jour. Les civils sont pris en charge par les structures civiles de l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie et sont hébergés dans un centre de réception provisoire.

Pour l’instant, ce n’est qu’une question de temps avant que Hajin ne soit complètement libéré. Par la suite, les forces FDS prendront des mesures pour assurer un retour en toute sécurité de la population. Avec la libération de Hajin, Daesh aura été expulsé de toute la Syrie du Nord et de l’Est.

https://anfenglishmobile.com/rojava-northern-syria/the-meaning-of-isis-stronghold-hajin-31457

 

SYRIE : Le Mouvement de la gauche révolutionnaire rejoint le MSD

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SYRIE DU NORD – Dans un communiqué publié, le Conseil démocratique syrien (MSD) a annoncé l’adhésion du « Mouvement de la gauche révolutionnaire en Syrie » au MSD, et a déclaré qu’il s’agissait d’une victoire pour tout le peuple syrien et le MSD.
 
Voici le communiqué :
 
« À un moment difficile de l’histoire du pays et du peuple, où les Syriens souffrent d’une terrible catastrophe humanitaire sous l’intervention internationale et régionale et l’occupation turque de certaines régions de la Syrie et d’un régime tyrannique qui ne se soucie que de sa survie à tout prix. Au nord et à l’est de la Syrie, une expérience unique recèle encore un potentiel de libération et constitue la pierre angulaire de la lutte démocratique et sociale de tous les Syriens.
 
Le MSD annonce à tout notre peuple syrien et aux forces démocratiques syriennes stationnées sur les places d’honneur et de dignité, alors qu’ils combattent la plus puissante organisation terroriste et fasciste, la nouvelle de l’adhésion au MSD des camarades du mouvement de la gauche révolutionnaire en Syrie.
 
L’adhésion des camarades de la gauche révolutionnaire au MSD est une victoire pour tout notre peuple syrien et MSD pour sa lutte pour la libération. »
 
Via ANHA

KCK : La Turquie attaque les Kurdes pour maintenir son fascisme debout

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Le KCK a déclaré que la Turquie avait attaqué Makhmur, Shengal et Rojava pour garder son fascisme sur ses pieds et avait appelé à une résistance plus forte contre le fascisme.
 
La présidence du Conseil exécutif de l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) a publié une déclaration à la suite de l’attaque turque qui a coûté la vie à quatre femmes de Makhmur jeudi soir.
 
Notant que les menaces croissantes d’occupation turque et les attaques contre Makhmur et Shengal avaient une signification particulière, le communiqué de KCK a déclaré que la Turquie tentait de maintenir la Syrie dans un état de guerre constant afin de maintenir son propre fascisme.
 
Voici la déclaration du KCK :
 
« L’État turc, qui a fondé son existence sur le génocide physique et culturel des peuples et des groupes confessionnels depuis sa fondation, continue ses attaques contre les peuples de la région, dont les Kurdes en premier lieu et les groupes confessionnels. Dans cette optique, l’État fasciste turc a récemment attaqué le camp de réfugiés de Makhmur et Shengal et a menacé de lancer de nouvelles attaques d’invasion dans le nord et l’est de la Syrie. L’attaque contre le camp de Makhmur, qui est sous la protection de l’ONU, a coûté la vie à quatre femmes patriotes. Que Dieu accorde le repos à leur âme. Nous offrons nos condoléances aux habitants de Makhmur et du Kurdistan.
 
Il va sans dire que les menaces de l’État fasciste turc d’occuper le nord et l’est de la Syrie et les attaques contre Shengal et Makhmur ont une signification particulière. Les menaces turques d’occuper le nord et l’est de la Syrie visent à éliminer la vie démocratique, libre et égale que les peuples y ont construite. En effet, le fascisme considère la démocratie, la liberté, l’égalité et la paix comme une menace contre lui-même. La Turquie sait très bien qu’elle ne pourra plus maintenir le fascisme en vie une fois qu’un ordre démocratique aura été instauré en Syrie. Pour que son fascisme puisse survivre, la Turquie s’efforce de maintenir la Syrie dans un état de guerre permanent, car le fascisme se nourrit de sang et de l’inimité.
 
La Turquie a attaqué Makhmur l’indomptable
 
La raison pour laquelle le fascisme de l’AKP-MHP vise constamment Makhmur est la position digne de notre peuple là-bas et le système qu’ils y ont mis en place. Les habitants de Makhmur se tiennent debout depuis 25 ans contre toutes les attaques. De Sur à Cizre, d’Afrin à Bamerne, le peuple de Makhmur a été le symbole de la résistance honorable de notre peuple contre le fascisme turc. Pour cette raison, le fascisme a attaqué la position digne et non fléchie de notre peuple en la personne de Makhmur.
 
La Turquie veut faire ce qu’elle n’a pas pu réaliser par l’EI
 
Ce n’est pas un hasard si le fascisme turc fait de Shengal une cible continue. La Turquie a attaqué les peuples minoritaires et les groupes religieux de Shengal. La Turquie ne tolère pas le fait que notre peuple yézidi, qu’elle s’est efforcée de détruire, soumis à l’exil et aux massacres pendant des siècles, retrouve sa volonté aujourd’hui. La Turquie tente d’exécuter par elle-même ce qu’elle n’a pas pu réaliser par l’Etat islamique [DAESH] à Shengal. En la personne des Yézidis, la Turquie a attaqué les Alavis, Kakais, Shabaks, les Assyro – chaldéens et les Chrétiens. L’État fasciste turc a sans aucun doute pour but de créer un conflit, d’intimider et d’opprimer notre peuple par le biais de ces attaques.
 
Le silence de l’ONU devant l’attaque de Makhmur est inacceptable
 
Tout comme ce qui s’est passé pendant la Première Guerre mondiale, les attaques de l’État turc contre les Kurdes et d’autres peuples de la région ne se développent pas aujourd’hui en dehors de la connaissance et de l’approbation des puissances internationales et régionales. L’espace aérien irakien est sous contrôle américain et de telles attaques ne peuvent avoir lieu sans l’approbation des États-Unis. Lors d’un incident précédent, l’Etat turc avait déclaré que l’attaque contre notre camarade Zeki Şengali avait été apportée à la connaissance du gouvernement irakien. Tout comme à l’époque, le gouvernement irakien n’a pas non plus adopté une attitude dissuasive face à l’attaque la plus récente. Il en va de même pour le gouvernement du Kurdistan du Sud. Cette situation montre que les attaques turques sont également approuvées par les gouvernements de l’Irak et du Kurdistan du Sud. Il est inacceptable que l’ONU ne prenne aucune position face à l’attaque contre le camp de Makhmur, qui est sous sa propre protection.
 
La résistance honorable des peuples de Makhmur et Shengal
 
Notre peuple à Makhmur et à Shengal a manifesté une position honorable et une résistance contre le fascisme après les attaques. Nous, le Mouvement de la liberté kurde, saluons l’attitude honorable de notre peuple à Makhmur et à Shengal. Les peuples kurdes, arabes, turkmènes, assyriens, musulmans, chrétiens et yézidis, ainsi que notre peuple du nord et de l’est de la Syrie, se sont également soulevés contre les menaces d’invasion du fascisme. Nos peuples ont très bien vu que l’attaque visait non seulement les Kurdes, mais aussi la vie libre et démocratique qu’ils ont bâtie ensemble. Nous saluons la dignité de notre peuple face aux menaces d’invasion. Sur cette base, nous appelons l’ensemble de notre peuple, en premier lieu ceux du nord et de l’est de la Syrie, à résister plus fermement au fascisme, et nous invitons les amis des Kurdes à montrer leur solidarité avec cette résistance. »
 
Via ANF

Attaque turque contre Shengal : La communauté internationale crache sur les fantômes yézidis

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Le jeudi 13 décembre, l’aviation turque a bombardé un village de Shengal et le camp de réfugiés kurdes de Makhmur, dans le nord de l’Irak tuant 4 civils kurdes à Makhmur.
 
Deux jours après l’attaque meurtrière turque – alors que le gouvernement irakien vient de la condamner pour a violation de l’intégrité territoriale de l’Irak – la communauté internationale ne s’est toujours pas exprimée.
 
Le silence de la communauté internationale montre son mépris des peuples opprimés qui sont les Kurdes et sa minorité religieuse yézidie qui ne s’est toujours pas remise du dernier génocide commis par Daesh en août 2014. Cette même communauté a accueilli en grand pompe Nadia Murad, survivante yézidie qui a pu être sauvée des mains de Daesh après des mois de captivité. Elle lui a même décerné le prix Nobel de la paix 2018…
 
Bien qu’on ne sache pas le nombre exacte de Yézidis tués par Daesh à Sinjar, on sait que plusieurs milliers de femmes et de fillettes yézidies et de jeunes garçons – enlevés par Daesh comme esclaves sexuelles ou comme soldats de Daesh – attendent toujours d’être sauvés.
 

Non seulement, la communauté internationale ne mène pas de travaux sérieux pour sauver ces esclaves, mais de plus, elle vient de cracher sur les fantômes yézidis qui errent à Sinjar par son silence devant la récente attaque turque contre Shengal. 

Image Kurdistan24

Strasbourg : Rassemblement kurde devant le Conseil de l’Europe

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STRASBOURG – Ce lundi 17 décembre, à 14 heures, les organisations kurdes d’Europe se réuniront devant le Conseil de l’Europe pour faire une déclaration concernant les grèves de la faim menée par des centaines de prisonniers politiques, des politiciens et des activistes kurdes en solidarité avec Leyla Guven.
 

Lors du rassemblement, les récentes attaques meurtrières de la Turquie visant les Kurdes dans le nord de l’Irak et de la Syrie seront également abordées.

Par ailleurs, le journaliste kurde, Maxime Azadi a écrit sur Twitter que ce lundi 17 décembre, « 18 Kurdes lanceront une grève de la faim illimitée à Strasbourg. Les prisonniers politiques débutent leur grève illimitée ce dimanche qui marque le 38e jour de la grève de la faim illimitée de la députée kurde Leyla Guven, en prison depuis janvier 2018. »

La politicienne kurde incarcérée, Leyla Guven, députée HDP et coprésidente du Congrès de la société démocratique (DTK), est en grève de la faim depuis 38 jours pour protester contre l’isolement carcéral imposé au dirigeant kurde Abdullah Ocalan, détenu sur l’île prison d’Imrali.
 
« LA CLEF DE LA RÉSOLUTION DE LA QUESTION KURDE SE TROUVE A IMRALI »
 
Pour les responsables et les prisonniers politiques kurdes, dont Leyla Guven, « la clef de la résolution de la question kurde se trouve à Imrali ». C’est pourquoi, ils invitent le gouvernement turc à mettre fin à l’isolement carcéral imposé à Ocalan et à engager des pourparlers de paix avec le mouvement kurde pour mettre fin à 40 ans de conflit armé entre l’Etat turc et le mouvement armé kurde dont Ocalan est le leader.
 

HDP : A l’approche des élections locales en Turquie, les discours bellicistes s’intensifient

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Dans le communiqué suivant, le parti démocratique des peuples (HDP) dénonce les manœuvres guerrières du président turc à 3 mois des élections locales en Turquie.
 

Voici le communiqué du HDP :

« Alors que les élections locales du 31 mars approchent, le président Erdoğan met de l’avant, encore une fois, des politiques bellicistes au Moyen-Orient qu’il a utilisées pour consolider les votes nationalistes.

 
S’exprimant lors du Sommet de l’industrie turque de la défense, Erdoğan a annoncé qu’une opération [militaire] commencerait dans quelques jours vers l’est de l’Euphrate en Syrie du Nord. Hier, immédiatement après ce discours, il a poursuivi sa campagne électorale en ordonnant le bombardement des environs de Sinjar et Makhmur.
 
Alors qu’à Afrin, l’une des régions qu’Erdoğan affirme qu’il a « sécurisé », les populations locales tentent toujours de faire face aux lourdes conséquences de l’occupation et le discours agressif actuel n’est qu’un signe de nouvelles destructions et de souffrances. N’oublions pas que près de 200 000 personnes ont dû quitter leur foyer et que des centaines de personnes ont perdu la vie à Afrin. Les sites historiques qui sont sous la protection de l’UNESCO, les zones agricoles, en particulier les oliveraies, les lieux saints sacrés pour diverses identités religieuses et les barrages qui approvisionnent la région en eau ont été détruits. A Afrin, les gangs ont transformé en cauchemar la vie des populations locales.
 
Alors que la population de la région continue de souffrir de cette destruction, la dernière déclaration d’Erdoğan, qui ne peut être perçue que comme l’annonce d’une nouvelle attaque, est inacceptable du point de vue humanitaire, juridique et politique.
 
Erdoğan ne vise pas DAESH ou ses gangs, mais les peuples kurdes et arabes et leurs alliés qui luttent depuis des années contre la barbarie de DAESH.
 
Cette attitude destructrice et agressive, répétée avant chaque élection, ne peut que conduire à de nouveaux conflits et crises. Au moment précis où une solution politique et démocratique à la guerre en Syrie a été trouvée dans une certaine mesure, les forces internationales et démocratiques ne devraient pas tomber dans le piège du gouvernement AKP. Le bellicisme qu’Erdoğan entend utiliser pour sa campagne électorale locale aura des conséquences graves et irréparables et portera gravement atteinte à l’objectif de paix régionale.
 
Le Président Erdoğan et son gouvernement devraient abandonner cette position irrationnelle qui conduira à la destruction et à la souffrance dans la région. Nous exhortons l’opinion publique nationale et internationale à faire preuve de vigilance face à ces menaces et à ne pas garder le silence. »
 
Coprésidents du HDP
14 décembre 2018
 

260 femmes, membres de la sécurité intérieure de Raqqa

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SYRIE – RAQQA –  Après la libération de la ville de Raqqa par les Forces démocratiques syriennes (FDS) il y a plus d’un an, la vie a repris son cours normal dans tous les domaines. Les femmes ont recommencé à s’organiser et ont joué un rôle de premier plan dans la société. Après avoir été sauvées du règne de DAESH, les femmes de Raqqa ont joué un rôle important dans la protection de la ville contre tout danger et dans la protection des droits des femmes.

Les Forces de sécurité intérieure ont été constituées 15 jours après la libération de Raqqa. Ensuite, les femmes ont commencé à rejoindre les rangs des Forces de sécurité intérieure.

Les Forces de sécurité intérieure ont plusieurs responsabilités, notamment le contrôle de la criminalité, la surveillance, les enquêtes et les raids. En outre, lorsqu’elles rejoignent les rangs des Forces de sécurité intérieure féminines, les femmes reçoivent une formation théorique sur la liberté des femmes et la nation démocratique, sans parler de la formation militaire.

Les membres féminins se tiennent également aux postes de contrôle à l’intérieur de la ville et aux entrées pour protéger la ville des dangers qui l’assaillent.

Une des membre des forces de sécurité de l’intérieure, Rim al-Ali a souligné qu’elle se tenait au point de contrôle pour la sécurité des civils et pour maintenir la sécurité de la ville après sa libération des mercenaires de Daesh. Elle a noté que les femmes de Raqqa et après leur libération ont commencé à jouer un rôle de premier plan dans toutes les sphères de la vie et ont brisé la barrière de la peur imposée par Daesh : « Nous travaillons pour protéger notre ville qui a été libérée par le sang des martyrs, en particulier les combattantes des Unités de protection des femmes (YPJ) », a déclaré Bushra Omer al-Berjes.

L’administratrice Menal al-Omer, du Département des enquêtes générales des Forces de sécurité intérieures féminines, a déclaré : « Les Forces de sécurité intérieures féminines mènent les raids en coordination avec la sécurité publique ou les patrouilles dans l’intérêt du peuple« .

Menal al-Omer a indiqué qu’elles recevaient toutes les plaintes concernant les femmes et qu’elles leur apportaient des solutions appropriées au regard des souffrances causées par l’occupation des mercenaires.

http://www.hawarnews.com/en/haber/they-work-on-citys-protection-preserving-its-security-h5532.html