
La vie de Sakine Cansiz : «Réaliser des utopies ici et maintenant»

Les grévistes de la faim de Strasbourg seront à la manifestation du 12 janvier à Paris
SYRIE : Les pays du Golfe voient la Turquie comme une menace
TURQUIE: Confessions d’un policier qui a participé aux massacres des Kurdes entre 2015- 2017


Rojava : entre le marteau et l’enclume
SYRIE / ROJAVA – La décision brutale de retirer les troupes étatsuniennes de Syrie, annoncée par Donald Trump, a secoué l’establishment politico-militaire aux USA, et provoqué la démission du secrétaire d’État à la Défense, Jim Mattis, et celle du chef d’état-major du Pentagone, Kevin Sweeney.
La raison avancée est officiellement l’outrage face à l’abandon des FDS (Forces démocratiques syriennes) et des YPG/YPJ, qui assument depuis des années la bataille contre l’OEI (Organisation de l’État islamique), ainsi que le feu vert donné au président turc Erdogan « pour qu’il en finisse avec les terroristes de l’OEI » en envahissant le nord de la Syrie.
Bien entendu, personne n’est dupe au sujet des motivations réelles du président turc Racep Tayyip Erdogan, qui rêve d’écraser le projet du Rojava. Mais ce lâchage en règle des Kurdes, alliés des USA sur le terrain, ne doit pas cacher une autre inquiétude, celle de l’abandon de la région à la Russie, ce qui déplaisait fort aux démissionnaires, mais aussi à l’Iran, ouvrant de fait la voie au fameux « croissant chiite » de Téhéran à Beyrouth en passant par Bagdad.
Depuis, Trump et son administration ont un peu reculé, repoussant le départ des troupes de quelques mois, mais le danger reste imminent.
Le précédent d’Afrin
Le gouvernement turc, de son côté, doit composer avec un intense lobbying du côté étatsunien, avec des déclarations comme celle de l’influent sénateur républicain Lindsey Gram qui s’indigne du fait que « les Kurdes vont être massacrés ».
Ce danger bien réel n’est pas un coup de tonnerre inattendu du côté de la Fédération démocratique du nord de la Syrie. Les menaces d’Erdogan, les pourparlers et autres sommets à Istanbul ou Moscou, où la Turquie était invitée mais jamais les Kurdes, avaient poussé ces derniers à chercher une reprise du dialogue avec le régime. Les négociations avaient bien sûr tourné court sur la question de l’autonomie des régions, un concept inacceptable pour le régime d’Assad et pour l’idéologie nationaliste arabe en général, mais un accord a pu être trouvé sur la protection du territoire, l’armée syrienne prenant position autour de Membij, première cible désignée par Erdogan.
En janvier 2018, la Turquie avait envahi Afrin, canton de la Fédération démocratique du nord de la Syrie, situé au nord-ouest du pays et séparé des autres cantons par une région contrôlée par les brigades djihadistes et même par l’armée turque, qui a colonisé plusieurs localités frontalières comme Jarablous. Confrontés aux bombardements intensifs des F16 turcs et sans armement permettant de leur résister, les FDS avaient appelé à l’aide le régime. Celui-ci avait conditionné son aide au désarmement préalable des FDS, ce qu’elles avaient refusé. Assad a donc livré Afrin à l’occupation turque, provoquant un exode massif de la population majoritairement kurde. Ankara y a installé de nombreux djihadistes évacués d’autres régions de la Syrie, qui depuis font régner la terreur dans la population qui n’a pas pu ou voulu fuir.
Invasion turque programmée
Le même scénario se serait reproduit à Mambij, une ville emblématique du « vivre ensemble », à majorité arabe, où Kurdes, Arabes, Turkmènes et autres ethnies vivent en bonne entente.
Mais cette fois-ci, l’armée syrienne a pris position à la périphérie de la ville, laissant son contrôle militaire aux FDS dont elle n’a pas exigé le désarmement.
La présence militaire de quelques centaines de forces spéciales étatsuniennes, et aussi françaises, est également un frein à l’invasion turque programmée. Tant que cette présence est effective, Erdogan ne pourra pas donner l’ordre d’attaquer la ville et sa région.
De son côté, Trump est passé d’un ordre de « retrait immédiat » à une position beaucoup plus nuancée, parlant d’un retrait « quand la région sera sécurisée ». Lors de sa dernière visite aux troupes stationnées en Irak, il est même revenu sur ses propos précédents, affirmant qu’il n’avait jamais dit que l’OEI était définitivement vaincue. Difficile donc de prévoir quoi que ce soit, étant donné les sautes d’humeur et les revirements imprévisibles du personnage.
La seule certitude reste que le Rojava, un projet unique dans la région et bien au-delà, multiculturel, féministe et profondément démocratique, risque d’être écrasé sous les bombes turques à plus ou moins court terme.
Mireille Court, publié sur le site d’NPA
TURQUIE : Le HDP présente ses candidats aux élections locales du 31 mars
TURQUIE – Saruhan Oluç, porte-parole du Parti démocratique des peuples (HDP), a annoncé les noms des candidat-e-s au poste de maire pour 41 villes et communes.
Des élections locales auront lieu en Turquie le 31 mars
Le 11 septembre 2016, le Ministère turc de l’Intérieur a nommé des administrateurs aux 28 municipalités des régions kurdes.
La plupart des municipalités avaient été remportées par le DBP (Parti des régions démocratiques, le parti kurde régional) lors des élections précédentes.
Pourtant, le gouvernement de l’AKP a décidé de frapper la volonté du peuple et son droit de choisir ses propres maires et conseillers. Les représentants légalement élus ont été démis de leurs fonctions et ont été accusés d’avoir apporté leur soutien à la guérilla kurde et au mouvement de Fethullah Gulen (FETÖ), accusés d’avoir organisé la tentative de coup d’Etat ratée du 15 juillet 2015.
Les maires -un homme et une femme co-maires – élus de 28 municipalités kurdes ont été suspendus de leurs fonctions dans le cadre d’un décret-loi pris en vertu de l’état d’urgence.
24 des 28 co-maires démis de leurs fonctions et emprisonnés
Les maires des municipalités de Silvan et Sur (Diyarbakır), quatre municipalités de Mardin, Van et Batman, et deux municipalités de Şırnak ont été remplacés par des administrateurs nommés par le pouvoir turc.
A l’époque, le HDP avait publié une déclaration à la suite de la décision, la qualifiant d’inacceptable.
« Un tel règlement illégal qui ne tient pas compte de la volonté des électeurs et démet de leur fonction les administrateurs et conseils locaux élus est nul et non avenu pour nous », avait déclaré le HDP, ajoutant que les nominations des administrateurs violaient les conventions et lois internationales.
Le HDP a également souligné qu’il n’y avait pas de différence entre la mentalité de la tentative de coup d’Etat du 15 juillet et les nominations récentes.
Voici la liste des candidats du HDP aux élections locales du 31 mars
VAN – Municipalité métropolitaine de Van
Bedia Özgökçe Ertan – Mustafa Avcı
İpekyolu Azim Yacan- Şehzade Kurt
Edremit : Gülcan Kaçmaz Sağyiğit – Seyfettin İtha
Özalp : Dilan Öğrenci – Yakup Almaç – Çaldıran Leyla Adsak – Faruk Demir
Başkale Şengül Polat – Erkan Acar – Gürpınar Rojbin Akdağ – Kemal Güler
Gevaş Melek Arapoğlu- Veysi Şeker
MARDİN – Municipalité métropolitaine de Mardin
Ahmet Türk – Figen Altındağ
Nusaybin : Semire Nergiz -Ferhat Kut – Kızıltepe Nülifer Elik Yılmaz- Salih Kuday
Derik : Mülkiye Esmez -Mehmet Şerif Kıran Kıran
KARS – Kars Centre
Ayhan Bilgen – Hatice Orhankazi
MUŞ – Muş Centre
Sibel Genç – Sırrı Sakık Sakık – Bulanık Eylem Suruca – Adnan Topçu
Malazgirt : Gülay Çelik – Erdal Çakar
Varto : Ülkü Baytaş – Gıyasettin Aydemir
BATMAN – Batman Centre
Songül Korkmaz – Sabri Özdemir
BİTLİS – Bitlis Centre
Zekiye İlbasan – Faruk İşler İşler
Tatvan : Serap Çakmak – Habip Yeşiltepe
HAKKARİ
Yüksekova : Remziye Yaşar – İrfan Sarı Sarı
Çukurça : Hevidar Ertunç- Ebubekir Kanat – Şemdinli Felem Aker – Sami Beşer
Büyükçiftlik : Gülcan Ceylan – Emin Bulgan
AĞRI
Doğubayazıt Yıldız Acar – Cesim Çakçı
Diyadin : Hazal Aras – İhsan Yenigün
MALATYA
Arvguvan : Seda Gültüten- İlhan Yıldız Yıldız,
ŞIRNAK
Cizre : Mehmet Ziriğ – Berivan Kutlu
Silopi : Adalet Fidan – Sülayman Şavluk – İdil Songül Erdem – Niyazi Çevrim
Fındık : Ahmet İmre – Sevim İmre – Sevim İmre
Uludere : Selahattin Ürün – Feride Yaman
DİYARBAKIR
Sur : Filiz Buluttekin -Cemal Özdemir – Bağlar Zübeyda Zümrüt – Zeyat Ceylan
Yenişehir Belgin Diken -İbrahim Çiçek
Des poux : Salime Zingil – Tarık Mercan
Silvan : Naşide Toprak- Abbas Hilmi Azizoğlu
Bismil : Gülşen Özer – Orhan Ayaz – Eğil Gülistan Ensarioğlu – Mustafa Akkul
BİNGÖL
Karlıova : Evin Özen -Özkan Bingöl
ERZİNCAN
Çağlayan Özlem Demir – Veli Pınar Pınar Çağlayan
https://anfenglishmobile.com/news/hdp-announced-candidates-for-41-cities-and-towns-32006
L’assassinat politique de Paris : Correspondance secrete entre la Turquie & l’Allemagne

Une correspondance confidentielle a fait surface entre les administrations de Berlin et d’Ankara concernant Omer Guney, le meurtrier qui a tué trois femmes kurdes révolutionnaires à Paris. La Turquie demande «Guney a-t-il reçu un entraînement aux armes en Allemagne ?» L’Allemagne a répondu par la négative.
Sakine Cansiz, fondatrice du PKK, la représentant de KNK à Paris, Fidan Dogan, et la membre du mouvement de la jeunesse kurde, Leyla Saylemez, ont été assassinées à Paris le 9 janvier 2013. Le seul suspect arrêté pour le triple assassinat, Omer Guney est mort le 17 décembre 2016 en prison.
Le passé de Omer Guney en Allemagne était resté dans le noir. Guney a vécu en Bavière de 2003 à 2011 et il est soupçonné d’être entré dans des groupes racistes turcs. Il est maintenant évident que l’État turc a tenté d’accéder à son dossier en Allemagne.
L’ALLEMAGNE DIT «ON NE SAIS RIEN»
ANF a obtenu une correspondance confidentielle entre les administrations de Berlin et d’Ankara quelques mois après le massacre de Paris. Le 5 mars 2013, le ministère turc de la Justice a demandé une «aide judiciaire» à l’État allemand par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, en posant les questions suivantes:
-Omer Guney a-t-il la citoyenneté allemande ?
-Est-ce que Guney a des liens avec le PKK / KCK ?
-Est-ce que Guney a reçu un entraînement aux armes en Allemagne ?
Le Bureau fédéral de la justice à Bonn, sous l’autorité du ministère allemand de la Justice, a répondu aux questions sur Omer Guney le 26 avril 2013. La réponse transmise à l’État turc par l’intermédiaire de l’ambassade de Turquie à Berlin montreque les autorités allemandes « ne savent rien » concernant les trois questions.
L’ambassade de Turquie a traduit la réponse de l’Allemagne en turc le 2 mai 2013 et l’a envoyée au ministère turc de la Justice avec la note suivante: «À propos de la demande d’aide judiciaire concernant Omer Ziya Guney dans la correspondance correspondante, la réponse du Bureau fédéral de la justice indique qu’il y a aucune information sur le statut de citoyen allemand d’Omer Ziya Guney, qu’il n’y avait pas de lien détecté entre lui et le PKK / KCK lors de son séjour en Allemagne et qu’il n’existait aucune information indiquant s’il avait ou non suivi un entraînement aux armes en Allemagne. »
Pourquoi l’Allemagne a évité de répondre aux questions de la Turquie ?
Dans leur correspondance, les autorités judiciaires allemandes ont répondu de manière significative à toutes les questions concernant Omer Guney en indiquant qu’elles « n’avaient aucune information » et ne donnaient aucune information sur son casier judiciaire en Allemagne. C’est avec curiosité que l’Etat turc a demandé si Guney avait suivi un entraînement aux armes en Allemagne.
En dépit de la réponse de l’Etat allemand aux questions, Guney avait un casier judiciaire étendu en Allemagne, qui n’a pas été fourni à Ankara par les autorités allemandes. Le gouvernement allemand a répondu à une enquête de Die Linke (parti de gauche allemande) sur Guney à la suite du massacre de Paris et a déclaré qu’Omer Guney avait été arrêté avec une arme non enregistrée dans sa voiture. Le gouvernement fédéral allemand a déclaré ce qui suit sur le casier judiciaire de Guney dans sa réponse à l’enquête de Die Linke :
– Une arme à feu (…) a été trouvée dans la voiture de Omer Guney le 17 novembre 2005 à Bad Tolz, une ville de Bavière, en Allemagne. Une enquête ultérieure a révélé que l’arme n’était pas enregistrée. Guney a été jugé pour « violation du code de la route ».
-Omer Guney a été pris avec un spray au poivre et un couteau dans sa voiture lors d’une vérification de la circulation le 4 février 2011.
Un ancien collègue d’Omer Guney s’était entretenu avec l’ANF à ce moment-là et avait déclaré : « Ses amis intimes étaient des nationalistes turcs. Il traînait avec eux, il a avait toujours des couteaux de poche, petits mais coûteux, et il s’intéressait profondément aux armes à feu. Un jour, il a emmené sa voiture dans les bois et l’a criblée de balles. Au moins c’est ce qu’il nous a dit alors. L’assurance ne couvrirait pas ses dommages (…), alors il est allé faire réparer sa voiture illégalement. »
« En Turquie, il y a des milliers de Demirtas en prison »
Maître Esra Erin s’est adressée aux députés de la Gauche Unitaire européenne (GUE-NGL) lors de la réunion du groupe politique au Parlement européen le 5 décembre 2018.
Me Esra Erin : « Je ne suis que l’une des avocats de Selahattin Demirtas parmi d’autres. Nous avons constitué une véritable armée de 1500 avocats volontaires pour le défendre.
Je suis en outre chargée des relations publiques et des affaires médiatiques de Demirtas.
Après avoir résumé la situation juridique et donné les dernières précisions relatives à sa situation, j’expliquerai qu’en Turquie, il y a en réalité des milliers de Demirtas en prison.
Comme on le sait, Selahattin Demirtas a été arrêté à son domicile dans la nuit du 4 novembre 2016 et placé en garde à vue.
Il a ensuite été mis en détention, accusé d’avoir prononcé des discours durant son mandat garantissant pourtant l’irresponsabilité parlementaire. Il a ensuite été envoyé en exil intérieur vers la prison de haute sécurité d’Edirne située à 1500 km de sa famille.
Dans la pratique de l’application de la peine en Turquie, nous sommes souvent confrontés à une procédure d’éloignement qui condamne le détenu à vivre loin de sa famille. Cette mesure est un mécanisme appliqué sans exception dans les affaires politiques et vise essentiellement à user moralement le prisonnier.
Comme vous le savez, il y a une double violation, d’abord concernant la détention de Selahattin Demirtas, celle de l’article 5 alinéa 3 de la CEDH (arrêt du 20 novembre 2018) garantissant la liberté et la sécurité de la personne et deuxièmement, concernant son rôle de député et de co-président d’un parti d’opposition, celle de l’article 3 du Protocole additionnel n°1 relatif au droit à des élections libres. Mais cette double violation ne se limite pas à ses deux sujets. Elle vise aussi les électeurs qu’il a représentés lors du référendum constitutionnel et du scrutin présidentiel. Sa privation de liberté l’a empêché de participer aux activités de la Grande Assemblée Nationale de Turquie (TBMM).
Enfin, tenant compte de la situation politique générale qui prévaut en Turquie, la Cour (européenne des droits de l’homme, NDT) a établi que la détention de Demirtas et la restriction de ses droits a pour raison première la volonté du pouvoir d’étouffer le pluralisme et réduire les libertés relatives au débat politique et que par conséquent, les menaces ne visent pas uniquement les droits et libertés de Demirtas mais tout le système démocratique. Elle a conclu à une violation de l’article 18 de la Convention européenne des droits de l’homme et a ordonné la libération immédiate de Demirtas.
Malgré cette décision, le président de ce pays a déclaré : «Les décisions de la CEDH ne nous contraignent aucunement. Nous ferons tout ce qu’il faut pour la prospérité de ce pays.»
Et nous avons malheureusement appris hier qu’une instance supérieure du tribunal qui traitait l’affaire des propos tenus par Selahattin Demirtas alors couvert par l’irresponsabilité parlementaire s’est prononcée de manière expéditive de sorte que sa détention provisoire soit commuée en condamnation définitive.
Sa peine de prison de 4 ans et 8 mois a ainsi été confirmée. Douze autres dossiers sont en suspens pour lesquels un total de près de 150 ans de prison sont requis.
L’arrêt de la CEDH prévoyait la libération immédiate (de Selahattin Demirtas) endéans les 15 jours mais le dossier en appel a été traité de manière prioritaire alors que celui-ci n’était pas encore au programme du calendrier judiciaire.
La confirmation en appel d’une telle condamnation illustre de manière cinglante le mépris du président de la République envers l’arrêt de la CEDH exprimée à travers la phrase « nous ferons le nécessaire ». Pour une juriste comme moi, cette décision me fait honte.
Esra Erin a été invitée par Marie-Christine Vergiat à s’exprimer devant les députés de la GUE/NGL le 5 décembre dernier.
Via eurocitoyenne.fr
Turquie: l’une des plus grandes menaces à la paix au Moyen-Orient. Plus tôt les USA s’en rendront compte, mieux ce sera
À l’heure actuelle, les États-Unis ont le choix entre prolonger deux guerres ou y mettre fin. Dans l’intérêt de la démocratie et de la paix, le Moyen-Orient et le monde leur conseillent de choisir judicieusement.
Traduit de l’anglais par Kurdistan au féminin
Photo : Dilbirin Remo
Le pillage des olives d’Afrin à l’ordre du jour du Parlement suisse
Aidons une petite fillette à retrouver sa maman vivant en France
Je fais appel à votre solidarité pour traverser ces étapes en 2019. »
https://www.lepotcommun.fr/pot/dvivyyk5?fbclid=IwAR3zn30Nm-zS-QvCBnbSYJ4xUgiiWSdaqA5DnynA1qTBh5qTQ7i5zaFoSPc
TURQUIE : Pas de paix pour les journalistes
TURQUIE – Cette semaine, comme toutes les autres semaines, de nombreux journalistes, ou de simples citoyens sont présentés à la « (in)-justice » turque pour avoir osé exprimer des opinions qui ne plaisent pas au pouvoir turc.
Parmi les personnes « jugées » cette semaine, il y a l’artiste kurde Ferhat Tunç, les journalistes Mesale Tolu et Halil Ibrahim Erbil.
Erbil fait l’objet de poursuites en raison de ses publications sur les réseaux sociaux qui auraient « menacé » la maire de GaziAntep, Fatma Şahin. Erbil est également accusé faire de la propagande au nom d’une organisation terroriste sur les réseaux sociaux.
Au cours de la dernière audience tenue le 21 juin à la 2. Cour pénale de Gaziantep, le tribunal a ajourné l’audience jusqu’au 10 janvier 2019, ordonnant l’exécution du mandat d’arrêt d’Erbil. Erbil est actuellement réfugié en France, son avocat a déclaré qu’il ne pouvait actuellement pas retourner en Turquie à cause du mandat d’arrêt.
Le calendrier des persécutions déguisées en « procès » est ici