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La cuisine d’HDP : un mélange d’aliments, de langues et d’écologie

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TURQUIE – MALATYA – Des herbes et aliments bios sont placés dans les pots et leur contenu rédigé en kurde, en syriaque, en arménien et en turc.
 
La coprésidence du HDP de la province de Malatya propose aux visiteurs de nombreux types d’aliments et de plats. Les pots de nourriture révèlent leur origine à travers les étiquettes écrites en kurde, syriaque, arménien et turc.
 
Les membres du HDP et les travailleurs de l’organisation provinciale ont confirmé qu’ils essayaient non seulement de consommer des aliments biologiques, mais ils montraient également aux visiteurs la richesse de la culture de la ville, qui inclut une tradition culinaire bigarrée et la coexistence de nombreux langues.
 
En déclarant qu’ils poursuivraient leurs travaux dans les domaines de la langue et de la culture, les représentants du HDP ont déclaré qu’ils mettraient en pratique cette recherche dans tous les domaines.
 

Crimes de guerre a Afrin et le silence complice de la communauté internationale

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Afrin se transforme en un bourbier de crimes au milieu d’assassinats, d’enlèvements et de pillages qui se déroulent sous les yeux de la communauté internationale qui garde encore le silence.
 
La plate-forme des juristes syriens, des organisations de défense des droits humains et d’autres pays ont demandé à plusieurs reprises la création d’une commission d’enquête à Afrin. Cependant, personne n’a réagit devant les violations et crimes commis à l’intérieur d’Afrin.
 
En plus des enlèvements, meurtres, vols, pillages et de l’imposition de redevances et d’agressions sexuelles des femmes au cours des 15 derniers mois qui ont été documentés, il y a des centaines de violations similaires non divulguées.
 
L’ANHA a pu documenter une partie des crimes et de violations de l’occupation turque et de ces mercenaires qui ont eu lieu à Afrin au cours de la dernière semaine, par des sources fiables, notamment :
 
Meurtres :
 
Les civils Abdulrahman Sheikh Ahmed, 36 ans, et Hanan Hussein, 34 ans, étaient parmi les victimes de meurtres plus récents commis par des mercenaires de la Turquie à Afrin.
 
Selon la source, des mercenaires d’occupation turcs ont tué les civils Abdulrahman Sheikh Ahmed et Hanan Hussein à 7 heures du matin le samedi 8 juin, près de la jonction de Mobata – sur la route de Rajo et dans le centre de la ville de Efrin.
 
Les deux civils vendaient des légumes et des fruits avec leurs voitures en allant dans les villages environnants.
 
Enlèvements
 
Les enlèvements et séquestrations sont devenus quotidien dans le canton d’Afrin. Il y a même des personnes qui sont kidnappées plusieurs fois contre une rançon.
 
Les dernières personnes enlevées dans la régions sont : Mahmoud Abd al-Hanan Hussein, 25 ans, son frère Ahmad, 24 ans, et son fils Hanan Ahmed Hussein, 10 ans, Taher Jammu Hassan, 53 ans, 20 jours auparavant. Leur sort reste inconnu.
 
Par ailleurs, une femmes s’appelant Asja Haider a été enlevée dans le village de Hayat dans le district de Mobata il y a deux semaines.
 
Dimanche matin (9 juin), des mercenaires d’occupation turcs ont enlevé Ali Zaki, un villageois de Basouta, à l’entrée d’Afrin.
 
Imposition de redevances
 
Chaque jour, l’occupation turque imposait de nouvelles redevances au peuple. Cette fois, 50 000 livres syriennes ont été imposées à chaque famille dont les enfants vivent à l’étranger.
 
En plus de l’imposition de redevances sous forme de visa de résidence, les habitants du village de Juqa, de la ville d’Afrin, sont forcés de payer 500 livres syriennes par mois aux mercenaires.
 
Forêts incendiés
 
Les mercenaires de l’occupation continuent à mettre le feu aux forêts des collines d’Afrin.
 
Le 7 juin, des mercenaires ont incendié la forêt du village de Jala dans le district de Rajo, les montagnes de Belbela et les champs d’oliviers et de forêts sur les collines entre le site du puits et la vallée de Kajo près du village de Kil Ebo du district de Mobata.
 
Forcer les habitants à acheter le drapeau de l’opposition et à l’accrocher aux maisons
 
Récemment, les mercenaires de l’occupation turque, ont commencé à forcer les habitants du canton kurde d’Afrin à acheter le drapeau de l’opposition syrienne de deux mille livres syriennes et à le hisser au toit de leurs maisons.
 
Les mercenaires ont forcé les habitants des villages de Sheikh Kilo, Kulika, Afraz et Kubak dans le district de Mobata à accrocher le drapeau de l’opposition sur leurs maisons et ont menacé ceux qui le refusent de sanctions et d’amendes.
 

Défenseurs de la vie : Mettez un terme au projet qui engloutira Hasankeyf

TURQUIE – BATMAN – En lançant un appel international pour la cité antique d’Hasankeyf, qui sera engloutie après le remplissage du barrage Ilısu, les défenseurs de la vie ont déclaré que la région [kurde] était soumise à une destruction irréversible en raison d’intérêts économiques sans fondement.
 
Le projet de barrage d’Ilısu, qui engloutira l’ancienne ville de Hasankeyf, 199 villages et le bassin riche en biodiversité du Tigre, est sur le point d’être finalisé.
 
Les autorités gouvernementales turques ont annoncé précédemment que le remplissage du réservoir du barrage d’Ilısu commencerait le 10 juin, à savoir aujourd’hui.
 
Réunis à Hasankeyf le 8 juin, à l’appel de l’Initiative visant à protéger l’écologique d’Hasankeyf et de la Mésopotamie, les défenseurs de la vie ont condamné le projet qui engloutira la ville antique vieille de 12 000 ans et le bassin du Tigre qui l’entoure.
Extraits du communiqué des défenseurs de la vie d’Hasankeyf :
 
« Le projet Ilısu est un projet qui entraînera des torts et des destructions du début à la fin. L’affirmation officielle selon laquelle « le projet apporterait des avantages socio-économiques à la communauté locale » est une supercherie. Ce projet ne va pas seulement engloutir un important patrimoine culturel en Haute Mésopotamie, en particulier Hasankeyf, mais cela entraînera également environ 80 000 personnes dans la pauvreté et la destruction du bassin du Tigre, qui est encore riche en biodiversité.
 
Il a été détruit de manière irréversible
 
La réduction dramatique de la quantité d’eau sur les marais mésopotamiens inscrits sur le patrimoine de l’UNESCO est le risque le plus important que puisse causer ce projet de barrage.
 
Comme cela a été vu et observé auparavant avec d’autres projets de barrages entrepris dans la région, le projet de barrage d’Ilısu entraînera des destructions sociales, économiques, culturelles et écologiques.
 
Hasankeyf, qui est un site du patrimoine culturel et naturel intégré au fleuve Tigre, a été soumis à une destruction irréversible et multidimensionnelle en raison d’intérêts économiques sécuritaires et sans fondement.
 
L’UNESCO garde le silence sur les destructions
 
Le remplissage du réservoir du barrage Ilısu doit être utilisé comme justification du déplacement et de la migration. Lorsque le remplissage du barrage commencera, l’écosystème naturel du Tigre sera endommagé sur des centaines de kilomètres.
 
L’UNESCO a gardé le silence sur les destructions à Hasankeyf, qui remplit neuf critères sur dix pour être inscrite sur la liste du patrimoine de l’UNESCO.
 
La CEDH devient une partie prenante du crime
 
De même, considérant que le patrimoine culturel n’entre pas dans le champ d’application de la Convention européenne des droits de l’Homme, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) devient également partie prenante du crime de destruction [d’Hasankeyf]. »
 
En conclusion de leurs remarques, les défenseurs de la vie ont lancé un appel à tous pour une lutte sociale participative afin de sauver Hasankeyf et le bassin du Tigre de l’engloutissement.
 

YPJ : Lettre des combattantes de la liberté aux mères kurdes

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ROJAVA – Le bureau des combattantes internationalistes des YPJ a publié une lettre adressée aux mères kurdes qui ont lutté, en soutien à leurs enfants en grève de la faim dans les prisons turques, avec courage, malgré les attaques brutales de la police turque. (English below)
 
Voici le communiqué suivi de la lettre adressée aux mères kurdes :
 
« Récemment, nos camarades des YPJ Internationalistes ont lancé un nouveau projet : Des lettres de combattantes de la liberté ! Chaque semaine, une nouvelle lettre écrite par elles sera publiée.
 
Aujourd’hui, c’est la troisième lettre, dédiée aux mères kurdes. Nous parlons du rôle important que jouent les mères dans la lutte.
 
Lettre des combattantes de la liberté : Aux mères kurdes
 
C’est un honneur de vous écrire. Votre dévouement à lutter aux côtés de vos fils et de vos filles emprisonnés, à partager la lutte de vos enfants en grève de la faim pour mettre fin à l’isolement injuste d’Abdullah Öcalan, a été remarquable.
 
Ce combat, cette démonstration de solidarité et cette prise de position contre l’injustice n’ont pas seulement apporté de grands changements, mais ont inspiré des gens partout, y compris nous, vos camarades internationalistes des YPJ. Vous voir payer le prix fort – sous les coups de la police, les gaz lacrymogènes, un barrage de canons à eau, a été à la fois douloureux à regarder et nous a donné envie de nous joindre à la lutte avec plus de force.
 
Vos actions ont été quelque chose que bien des gens dans le monde n’auraient jamais eu le courage de faire. Refusant de céder face à la répression de l’Etat pour quelque raison que ce soit, vous, les Mères aux foulards blancs, les Mmères du Samedi, les mères qui s’occupent des combattants, et celles qui sont elles-mêmes des combattantes, avez montré au monde comment lutter pour la libération. Nous ne pouvons imaginer ce que vous avez pu ressentir, sachant que les membres de vos familles sont injustement emprisonnés et maltraités.
 
Vous avez montré au monde ce que cela signifie de prouver vraiment l’amour et de faire tout ce qu’il faut pour lutter pour la liberté. Et le plus beau, c’est qu’on sait que ce n’est que le début. Depuis de nombreux jours que nous regardons les nouvelles, nous voyons vos actions, entendre vos paroles aident celles d’entre nous qui [ont rejoint la lute plus récemment] à comprendre le kurmanci (un dialecte kurde]. C’est si beau d’entendre les paroles puissantes des mères des lèvres d’une heval [camarade], et d’apprendre cette langue à travers vos mots de résistance. Les paroles d’une mère qui parle de la brutalité de la police à son égard et à l’égard d’autres mères lors d’une action, qui nous dit : « Que peuvent-ils nous faire ? Nos enfants sont déjà en prison. » C’est le pouvoir d’une mère qui nous enseigne l’amour auquel nous aspirons toutes : un amour qui nous remplit si pleinement qu’il n’y a pas de place pour la peur en nous. C’est un amour sans hésitation, une explosion d’affection, de soutien et de lutte. Voir une autre personne comme une partie de nous, connectée à nous, comme une extension de nous-mêmes, de sorte que ce qui lui arrive est quelque chose de plus urgent que la menace devant nous, c’est le fondement de la révolution et de l’amour.
 
Le travail des mères pour la révolution est souvent silencieux, mais toujours présent. Sans qu’on vous le demande, c’est vous qui rendez la lutte plus belle et plus facile, avec toutes les contributions possibles. Des mères cuisinaient pour les hevals en première ligne dans de nombreuses opérations contre DAECH, n’hésitant pas à prendre le risque d’être physiquement proches des gangs fascistes. Des mères se sont tenues devant l’ennemi à Afrin pour montrer que les frappes aériennes ne pouvaient leur faire peur ou diminuer leur volonté de défendre la révolution et leur terre. Cet effort inconditionnel est l’hevaltie [camaraderie] que nous voulons développer dans notre vie quotidienne et dans nos communautés. Il y a tellement de façons différentes de lutte que les mères [mènent].
 
La révolution est loin d’être homogène et a une place pour chaque personne dans chaque phase de la vie. Nous croyons que les mères sont un exemple de camaraderie à laquelle nous devrions toutes aspirer. Le pouvoir des mères est libérateur. Vous êtes les mères de la liberté, et les combattantes de la liberté partout. Quand nous vous voyons et que vous nous embrassez, nous ressentons dans ces moments la manière dont vous devenez la mère de tous, et nous savons que d’autres deviendront les enfants de nos mères – de cette façon, nous ne sommes jamais loin de la maison. »
Le bureau des YPJ internationalistes

9 juin 2019

YPJ International Fighters Info Office

Letters from freedom fighters 3 : to the Kurdistani mothers

It is our honor to write to you. Your dedication to struggle alongside your imprisoned sons and daughters, to share the struggle of your children in hunger strike to end the unjust isolation of Abdullah Öcalan, has been something remarkable.

This fight, this show of solidarity and stand against injustice has not only brought great change, but inspired people everywhere, including us, your comrades here in the YPJ international. Watching you pay a great price within yourselves—withstanding beatings from the police, teargas, a barrage of water cannons, has been both painful to watch and has caused us to want to join in the struggle even more.

Your actions have been something many around the world would never have the courage to do. Refusing to back down in the face of state repression for any reason you, the White Kefiy Mothers, the Saturday mothers, the mothers who care for fighters, and those who are fighters themselves, have shown the world how to fight for liberation. We cannot imagine what you may have felt, knowing your family members are unjustly imprisoned, mistreated, and abused.

You have shown the world what it means to truly show love and to do whatever it takes to fight for freedom. And the most beautiful thing is, we know this is just the beginning. Many days as we watch the news we see your actions, hear your words which friends help those of us who are newer to kurmanci to understand. It is such a beautiful thing to hear the powerful words of the mothers from the lips of a heval, and to learn this language through your words of resistance. The words of one mother stay with us even now—in speaking about the brutality of the police towards herself and other mothers at an action, she said “What can they do to us? Our children are already in prison.” This is the power of a mother, who teaches us of the love that we all aspire to: one which fills us so completely that there is no room for fear within us. It is a love without hesitation, and is an explosion of affection, support and struggle. To see another person as a part of us, connected to us, as an extension of ourselves, such that what happens to them is something more urgent than even the threat in front of us—this is the foundation of revolution and of love.

The work of mothers for the revolution is often silent, but always present. Without being asked, you are the ones making struggle more beautiful and easier—with every contribution possible. Mothers were cooking for hevals at the frontlines in many operations against DAESH, not hesitating to take the risk of being physically close to the fascist gangs. Mothers have stood in front of the enemy in Afrin to show that the airstrikes cannot scare them or diminish their willingness to defend the revolution and their land. This unconditional effort is the hevalti we want to expand in our daily life and our communities. There are so many different ways that mothers fight in the struggle.

The revolution is far from homogenous, and has a place for every person in every phase of life. We believe the mothers exemplify the comradeship we should all strive towards. The power of mothers is liberatory. You are the mothers of freedom, and freedom fighters everywhere. When we see you and are embraced by you, we feel in those moments the way you become the mother of everyone, and we know that others will become the children of our mothers—in this way we are never far from home.

9 june 2019 YPJ International Fighters Info Office

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Leyla Güven quitte l’hôpital : je reviendrai plus forte

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TURQUIE – AMED – La politicienne kurde Leyla Güven, qui dirigeait les grèves de la faim illimitées par des milliers de Kurdes, dont des prisonniers politiques, contre l’isolement d’Abdullah Öcalan, a quitté l’hôpital.
 
La coprésidente du Congrès de la société démocratique (DTK) et députée du Parti démocratique des peuples (HDP) à Hakkari, Leyla Güven a mis fin à sa grève de faim illimitée 200 jours après l’appel du leader kurde Ocalan.
 
Güven a été hospitalisée le 26 mai lorsqu’elle a mis fin à son action. Elle a quitté l’hôpital aujourd’hui.
 
La déclaration du DTK
 
Sur les réseaux sociaux, le DTK a annoncé la sortie de l’hôpital de Güven, précisant que le traitement de Güven à l’hôpital avait pris fin, mais que ses examens médicaux se poursuivraient pendant une période supplémentaire,pour éliminer totalement les effets de son jeûne qui avait duré 200 jours.
 
La DTK a déclaré que le traitement de Mme Güven se poursuivrait hors de Diyarbakır. Ensuite, elle commencera ses travaux au sein du DTK et commencera à recevoir des visiteurs.
 
« Nous exprimons nos remerciements sans fin pour tout le soutien et la solidarité fournis par notre peuple et la communauté internationale pendant et après le processus de grève de la faim. Nous déclarons notre conviction que cette solidarité se poursuivra en approfondissant et en concentrant davantage notre lutte pour la démocratie », a déclaré le DTK.
 
Leyla Güven : Je reviendrai plus forte
 
La fille de Leyla Güven, Sabiha Temizkan a publié ce qui suit sur Twitter: « Ma mère (…) devra faire une pause avec les visites pendant un certain temps pour pouvoir se rétablir complètement. Pour le moment, elle adresse ses salutations à tous ceux qui voudraient la voir. Elle a déclaré : « Je reviendrai plus forte afin de retrouver les gens d’Hakkari et tout notre peuple ».
 

Nettoyage ethnique à Afrin: 60 000 personnes installées dans le canton kurde

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AFRIN – Au moins 60 000 personnes ont été transférées à Afrin. Les familles transférées d’autres régions ont été installées à Jindirês, Şiyê, Bilbilê, Şêra et Afrin.
 
Dans le cadre d’opération de nettoyage ethnique menée à Afrin, par l’occupation turque, au moins 60 000 personnes, principalement des familles de mercenaires, se sont installées dans le canton kurde.
 
Les forces d’occupation turques et leurs mercenaires ont menacé, torturé et massacré des citoyens locaux, forçant des milliers de Kurdes à quitter leur domicile. Par la suite, ces maisons ont été accaparées par les familles de mercenaires.
 
L’année dernière, des dizaines de milliers de personnes se sont installées à Afrin dans le cadre de la campagne de changement démographique.
 
Ils ont été amenés d’autres régions occupées par l’armée turque et ses alliés mercenaires, notamment Idlib, et ont été installés à Afrin.
 
Selon ANHA, la majorité des familles installées à Afrin sont des proches des mercenaires appartenant à Tahrir Al-Sham (Jabhat Al-Nosra). Au moins 190 000 habitants d’Idlib ont été réinstallés à Afrin, Azaz, Bab, Jarablus et Rai.
 
Les familles de mercenaires appartenant au groupe Tahrir Al-Sham auraient été emmenées d’Idlib après de violents affrontements entre les forces du régime syrien et les mercenaires de l’État turc.
 
Au moins 60 000 personnes ont été transférées à Afrin. Les familles transférées d’autres régions ont été placées au centre de Jindires, Shiye, Bilbile, Shera et Afrin.
 
Auparavant, 4 000 personnes, appartenant majoritairement à des familles de mercenaires, avaient été réinstallées à Afrin. Avec ces dernières installations, le nombre de familles de mercenaires dans la ville est d’au moins 64 000.
 
Les forces d’occupation turques ont déplacé des milliers de familles de mercenaires dans le camp d’Atme et le village de Dêrbelût dans le district de Jindirêsê. Il a également été signalé que de nouveaux camps importants avaient été installés dans le village de Mele Xelîl de Jindirêsê.
 
 

IRAN / ROJHILAT. Deux femmes kurdes sont mortes à cause du refus des hôpitaux de les prendre en charge

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IRAN / ROJHILAT – Deux femmes kurdes sont mortes à cause du refus des hôpitaux de les prendre en charge.
 
L’une des femmes était enceinte de deux mois et avait attrapé la grippe, elle est décédé à Sinê (Sanandaj).
L’autre femme est morte d’un accident cérébral vasculaire à Piranshahr.
 
Selon des sources locales, une femme kurde enceinte de deux mois, KZ, âgée de 33 ans, a été grippée par une grippe grave et a demandé à être emmenée à l’hôpital Be istat, dans le centre-ville de Sinê. Les responsables de l’hôpital ont refusé d’hospitaliser KZ, qui est décédée plus tard.
 
Dans un incident similaire, une femme nommée Zolayha Sarşin de Piranşehir (Piranshahr) a été emmenée à l’hôpital par son mari. Là, on lui a dit d’aller à Mahabad. Il a tenté d’emmener sa femme à Mahabad en véhicule privé, mais Sarşin est décédée en route alors à cause d’un AVC.
 
 

PÉTITION : Il faut sauver Hasankeyf

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Une pétition a été lancée pour forcer la Turquie à suspendre son projet de barrage qui va inonder la ville antique d’Hasankeyf et la vallée du Tigre, causant un désastre écologique et archéologique.
 
Avec son histoire et sa nature, Hasankeyf remplit 9 des 10 critères de l’UNESCO mais elle est détruite en raison des politiques anti-kurdes que les gouvernements en Turquie ont mises en œuvre au Kurdistan. L’État turc n’a pas demandé à l’UNESCO pour l’ajout de Hasankeyf à la Liste du patrimoine mondial, et détruit maintenant la ville en l’inondant. Hasankeyf, la ville où les pierres sentent l’histoire, est maintenant sacrifiée pour le barrage d’Ilısu à la suite des politiques anti-kurdes de la Turquie.
Ce barrage aura des impacts environnementaux et socio-économiques colossaux dont l’immersion d’un patrimoine historico-archéologique de l’Humanité, la délocalisation des habitants de la région, la perte de la biodiversité (faune), l’érosion des sols, la déforestation…
 
La date pour le début du remplissage du barrage est le 10 juin (demain).
 
S’il vous plait, il n’est pas trop tard pour sauver Hasankeyf, signez et partager cette pétition pour sauver Hasankeyf (le lien de la pétition est ici).
 

Appel d’Hasankeyf : Il n’est pas trop tard !

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TURQUIE – BATMAN – La population d’Hasankeyf appelle au soutien. Le projet de barrage d’Ilisu inondera la cité antique de 12 000 ans située sur le Tigre.
 
L’Initiative pour sauver Hasankeyf et le Mouvement écologiste mésopotamien ont appelé au soutien pour la cité antique d’Hasankeyf sur les rives du Tigre. La vallée du Tigre doit être inondée aux côtés d’Hasankeyf et de 199 villages kurdes. Dans deux jours, le 10 juin 2019, les autorités turques doivent commencer à remplir le réservoir du barrage d’Ilisu. Il y a eu des protestations massives contre le projet depuis vingt ans.
 
Un communiqué a été lu aujourd’hui à Hasankeyf à l’occasion de la troisième journée mondiale d’action pour la défense de la ville antique et du fleuve Tigre. La manifestation a également été rejointe par Julie Ward, membre du Parti travailliste britannique et du Comité européen pour la culture et l’éducation, Ayşe Acar Başaran, députée du HDP Batman, Songum Korkmaz et Mehmet Demir, maires de la municipalité de Batman, et les responsables d’HDP Batman et les administrateurs du syndicat Eğitim-Sen.
 
Dans le communiqué, l’attention a été attirée sur le fait que les campagnes ont réussi à arrêter le projet trois fois jusqu’à présent, mais que les autorités turques ont modifié les lois, trouvé de nouvelles ressources et poursuivi le projet avec persistance.
 
« Il n’est pas encore trop tard pour Hasankeyf ! Il existe dans le monde des barrages, des centrales nucléaires et d’autres projets qui ont été construits mais n’ont jamais été mis en service, car les foules l’ont combattu jusqu’au bout et ont permis d’obtenir des résultats. Nous invitons donc que toutes les personnes et institutions se tiennent à nos côtés et mènent à bien la lutte pour Hasankeyf » a-t-on déclaré dans le communiqué.
 
À l’occasion des journées pour Hasankeyf, une campagne de tweets a été lancée avec le hashtag #HasankeyfİçinGeçDeğil (Il n’est pas encore trop tard pour Hasankeyf).
 

Le fleuve Tigre ne doit pas devenir une arme de guerre entre les mains de la Turquie

Dans deux jours, la Turquie commencera à engloutir la cité antique d’Hasankeyf sous les eaux du barrage Ilisu.
 
Pourquoi un tel crime ? Ce joyaux de l’Humanité, vieux de plus de 12 000 ans, a la malchance de se retrouver dans la région kurde de Batman, dans le sud-est de la Turquie.
 
Avec son histoire et sa nature, Hasankeyf remplit 9 des 10 critères de l’UNESCO mais elle est détruite en raison des politiques anti-kurdes que les gouvernements en Turquie ont mises en œuvre au Kurdistan. L’État turc n’a pas demandé à l’UNESCO pour l’ajout de Hasankeyf à la Liste du patrimoine mondial, et détruit maintenant la ville en l’inondant. Hasankeyf, la ville où les pierres sentent l’histoire, est maintenant sacrifiée pour le barrage d’Ilısu à la suite des politiques anti-kurdes de la Turquie.
 

Ce barrage aura des impacts environnementaux et socio-économiques colossaux dont l’immersion d’un patrimoine historico-archéologique de l’Humanité, la délocalisation des habitants de la région, la perte de la biodiversité (faune), l’érosion des sols, la déforestation…

Plusieurs raisons pour protéger Hasankeyf :

Premièrement, Hasankeyf est le patrimoine culturel du monde entier avec ses plus de 12 000 ans d’histoire laissée par de nombreuses civilisations successives telles que les Sumériens, les Assyriens, les Babyloniens, les Byzantins, les Omeyyades, les Abbassides, les Artuqides, les Kurdes, etc.

Hasankeyf compte plus de 5000 grottes, 300 monticules et n’a pas encore livré tous ses secrets, fautes de fouilles archéologiques…

Deuxièmement, ce grand barrage d’Ilisu va chasser de leurs terres les populations qui vivent dans cette région depuis des millénaires.

Troisièmement, la réduction du débit des eaux du Tigre asséchera les marais située dans le sud de l’Irak causant une autre catastrophe écologique dans une région déjà dévastée par les changements climatiques et sécheresses répétées, tandis que la nature d’Hasankeyf sera engloutie par l’eau alors que la Turquie l’avait déclarée « zone de conservation naturelle » en 1981.

Quatrièmement, avec ce barrage, l’État turc prendra le contrôle des ressources en eau et sera en mesure de couper l’eau du Tigre à tout moment, affectant ainsi l’Irak. L’eau est très importante non seulement pour les Kurdes, mais aussi pour les Arabes et l’Irak. L’eau du Tigre ne doit pas être une arme de guerre laissée entre les mains du pouvoir turc.

Halte à l’invasion turque au Kurdistan du Sud !

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(Communiqué du Congrès National du Kurdistan)

« Les Kurdes d’Irak et de Syrie sont engagés dans une bataille épique contre l’État islamique en Irak et en Syrie, une organisation qui s’oppose non seulement aux Kurdes, mais également à l’ensemble de la région, avec ses tentatives de créer un système salafiste. Cette tentative représente une menace immense pour les valeurs humaines, les convictions et les normes démocratiques. Dans la guerre contre ce gang barbare, les Kurdes ont joué un rôle extrêmement important, ouvrant la voie à la défaite de l’organisation djihadiste. Aujourd’hui, l’Etat islamique perd du terrain et sa capacité à menacer l’Occident, en particulier les pays de l’UE, a été considérablement réduite.

Cependant, le gouvernement de l’AKP, complice de l’Etat islamique dans ses attaques barbares, a pris conscience de l’impossibilité de neutraliser le mouvement de libération kurde par l’intermédiaire de Daesh. C’est pourquoi, il mène aujourd’hui des attaques directes. Son objectif est de détruire tous les acquis et progrès réalisés au fil du temps par les Kurdes au Sud et à l’Ouest du Kurdistan.

Bombardement et invasion illégale d’Afrin par l’État turc dans le nord de la Syrie

L’État turc a bombardé et envahi illégalement Afrin, une région à majorité kurde qui était une oasis de paix dans un pays déchiré par la guerre, un site de refuge et le fief du projet confédéral démocratique. Cette invasion criminelle a entraîné des centaines de morts et une nouvelle vague de déplacements massifs. Des éléments alarmants indiquent un plan de nettoyage ethnique à grande échelle mené contre les Kurdes.

Invasion de la Turquie au Kurdistan d’Irak

Il y a de plus en plus de signes d’une invasion à grande échelle imminente du territoire kurde irakien, y compris de la région montagneuse de Qandil, dans le nord de l’Irak, dans le but de continuer à encercler et à étrangler le seul lieu de liberté de la région. Les avions de combat turcs ont mené des campagnes fréquentes de bombardement dans les zones kurdes (Metina, Avasin, Zap, Basyan, Gare, Xakurk et Qandil) au Kurdistan, dans le nord de l’Irak, et ont tué de nombreux civils.

Les représentants du peuple kurde ont à plusieurs reprises fait part de leurs craintes et appelé tous les gouvernements et les organisations internationales (ONU, OTAN, UE et Ligue arabe) à prévenir les incursions militaires de la Turquie au nord de l’Irak.

Le silence de la communauté internationale encourage la Turquie à mener de nouvelles incursions et tenter de prendre le contrôle de la région en déployant des troupes supplémentaires et en établissant de nouvelles bases militaires (en plus des 18 bases déjà établies) et des avant-postes de renseignement dans la région. Alors que la gendarmerie turque organise des défilés militaires dans les villages du district de Sidekan, dans la province de Diyana, il est clair que la Turquie convoite cette région.

Briser le silence contre l’invasion turque au Kurdistan

Nous appelons toutes les instances concernées (partis politiques, organisations de défense des droits de l’homme, syndicalistes et militants) à se joindre à nous et à prendre des mesures contre cette violation du droit international, à condamner sans ambiguïté ce crime d’agression et à exiger que la Turquie retire ses troupes du Kurdistan.

Nous appelons tous les gouvernements et les organisations internationales (ONU, OTAN, UE et Ligue arabe) ainsi que les peuples démocratiques du monde à s’opposer à cette agression turque. »

Congrès national du Kurdistan (KNK)

Via Conseil Démocratique Kurde en France

GRÈVE DES FEMMES : Au nom des femmes migrantes

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LAUSANNE – « Aysel Günes, femme réfugiée et étudiante en sciences sociales à l’Université de Lausanne, a impulsé la création d’un groupe de femmes migrantes pour la grève du 14 juin. Elle revient avec nous sur les revendications spécifiques des femmes migrantes au sein de la mobilisation.
 
Pourquoi avoir décidé de créer ce groupe et qui sont ses membres ?
 
Aysel Günes : Les femmes migrantes sont partout, elles participent à toutes les manifestations féministes, mais elles sont invisibles. Les femmes de notre groupe sont étudiantes ou apprenties, femmes au foyer, salariées – en général dans l’économie domestique ou l’hôtellerie-restauration, parfois mères célibataires. Elles proviennent des pays tiers et beaucoup ont des permis de séjour précaires. Certaines sont sans-papiers. Elles sont turques, kurdes, iraniennes, arabes, érythréennes, éthiopiennes ou d’Amérique latine. »
 

La suite à lire sur GAUCHEBDO

Image via ADKH