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Les mercenaires de la Turquie commettent des crimes & imposent la charia à Afrin

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AFRIN – Les mercenaires de l’occupation turque poursuivent leurs exactions contre les habitants d’Afrin, en kidnappant et violant les femmes et en pillant les biens des civils d’une part et en cherchant à leur imposer les lois islamiques d’autre part, comme imposer « l’usure légitime » sur les femmes et les empêcher de sortir sans un « mahram » (un homme de leurs familles).

Une des sources locales de l’intérieur de la ville d’Afrin, a confirmé que l’armée d’occupation turque et ses mercenaires forcent maintenant les femmes d’Afrin à porter le voile et les vêtements islamiques, comme c’était le cas sous la domination de Daesh.

La source a souligné que les mercenaires interdisent aux femmes de porter des pantalons ou de sortir sans le voile. Ils interdisent également aux femmes de quitter la maison, sauf avec un « mahram » (un homme de sa famille : un frère, un père ou un mari).

Les pratiques des mercenaires turcs sont similaires aux pratiques des jihadistes de Daech dans les zones occupées. D’une part, ils enlèvent et violent les femmes et d’autre part, imposent des lois islamiques aux femmes. Ils tentent de tromper le peuple et de montrer qu’ils appliquent les lois islamiques alors que depuis l’invasion d’Afrin, on a documenté des dizaines de cas d’enlèvement, de viol, de meurtre, de pillage et de vol de biens publics et privés.

Les gangs de l’EI ont fait la même chose dans les régions qu’ils dominées, en particulier contre les Yézidis, au nom de la religion islamique. D’une part, ils forçaient les Yézidis à se convertir à l’Islam, et d’autre part, ils prenaient leurs femmes comme épouses et les vendaient sur les marchés.

Maintenant, l’Etat turc et ses mercenaires jouent les restes de la forme d' »Al-Qaïda » (Daech) et (Front al-Nosra / Jabhat-al-Nosra), qui opèrent sous le nom de l’armée syrienne libre et attaquant Afrin avec les mêmes méthodes. Ces pratiques révèlent que l’état d’esprit du pouvoir turc est le même que celui de Daesh et Jabhat al-Nosra qui appliquent des méthodes fascistes contre les gens.

Source : http://www.hawarnews.com/en/haber/turkeys-gangs-committing-crimes-against-afrin-people-impose-islamic-laws-on-them-h904.html

Un appel international pour défendre le Rojava

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Plusieurs personnalités mondialement connues dont Noam Chomsky, Debbie Bookchin, David Graeber… appellent à défendre le Rojava devant l’ambition turque de l’envahir.

Voici leur appel :

Quand Raqqa est tombée en 2017, après un long siège de la part des forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes, soutenues par les Etats-Unis, on pensait que l’EI avait été vaincu. Mais en janvier de cette année, la Turquie a envahi Afrin, l’un des trois cantons du Rojava, également appelé la Fédération démocratique de la Syrie du Nord. Cela signifiait que des dizaines de combattants des FDS devaient quitter la bataille contre l’Etat islamique pour défendre leurs maisons, leurs familles et leurs voisins à Afrin. Après de nombreuses frappes aériennes, la ville d’Afrin est tombée le 18 mars, déclenchant une nouvelle crise humanitaire, alors que des milliers de personnes ont fui pour échapper à l’armée turque et à ses alliés de l’Armée syrienne libre (dont des membres des groupes djihadistes, soit ouvertement aligné avec al-Qaïda ou même les membres de Daesh).

Beaucoup de ceux qui ont fui Afrin dorment maintenant dans les champs ouverts ou dans les villes de tente, manquant des nécessités les plus élémentaires. Ceux qui restent ont été victimes du même genre de discrimination ethnique, de pillages et de violences sexuelles perpétrés par l’EIIL contre les Yézidis en Irak. Au moins quinze filles ont été enlevées et leurs familles craignent qu’elles soient détenues comme esclaves sexuelles.

Nous, soussignés, lançons le Comité d’urgence pour le Rojava dans le cadre d’une campagne mondiale visant à attirer l’attention sur cette nouvelle crise et sur l’appel à l’aide d’Afrin.

L’attaque turque contre Afrin était entièrement non provoquée. En fait, Afrin était si paisible pendant la plus grande partie de la guerre syrienne qu’elle est devenue un refuge pour des centaines de milliers de réfugiés – dont certains sont maintenant des réfugiés pour la deuxième fois. Dans les cantons qu’ils contrôlaient, les forces dirigées par les Kurdes avaient établi une oasis, unique en Syrie, d’autonomie locale, de droits des femmes et de régime laïc. Pourtant, le gouvernement turc prétend cyniquement qu’il est menacé par le Rojava parce que les gens qui le dirigent – qui ont été les principaux alliés des États-Unis dans la lutte contre l’EI en Syrie – sont des «terroristes».

Alors que l’attaque contre Afrin est une violation du droit international comparable à celles du gouvernement Assad, l’administration Trump n’a fait que de faibles protestations contre les déprédations du président Erdoğan. En acceptant l’attaque de la Turquie, les Etats-Unis sont devenus complices du plan de nettoyage ethnique d’Erdoğan visant à expulser définitivement les Kurdes d’une partie de la Syrie où ils ont vécu pendant des siècles et à éradiquer l’expérience démocratique en cours au Rojava.

Encouragé par l’absence de réponse des Etats-Unis, Erdoğan menace de mener sa campagne militaire plus profondément en Syrie, à Manbij et même au Kurdistan irakien. Il est clair que cette campagne profite déjà à Daesh de plusieurs façons. Pour arrêter cette folie, la Turquie doit être isolée économiquement, diplomatiquement et militairement jusqu’à ce qu’elle retire ses troupes et ses milices mandataires de la région kurde de Syrie. À long terme, il ne peut y avoir de paix dans la région tant que la Turquie ne veut pas rouvrir les négociations avec ses propres Kurdes et accorder à tous ses citoyens des droits démocratiques, notamment la liberté d’expression et le droit de former des partis politiques.

Le comité d’urgence de Rojava appelle le gouvernement américain à :

• imposer des sanctions économiques et politiques à la Turquie ;

• l’embargo sur les ventes et la livraison d’armes des pays de l’OTAN à la Turquie ;

• insister sur la représentation du Rojava dans les négociations de paix syriennes ;

• continuer le soutien militaire pour le FDS.

S’il vous plaît, joignez-vous à nous en tant que signataires et sympathisants dans notre appel aux États-Unis et à leurs alliés de mettre fin à leur acquiescement tacite à l’aventure militaire turque et de rétablir la paix et la sécurité pour le peuple du Rojava. Et visitez notre site web, DefendRojava.org pour voir d’autres supporters, inscrivez-vous pour plus d’informations, et aidez nous à organiser un effort continu pour soutenir le Rojava en faisant passer le mot sur votre campus et dans votre communauté.

Comité d’urgence pour le Rojava

Debbie Bookchin, journaliste, co-éditrice de The Next Revolution: Assemblées populaires et la promesse de la démocratie directe

Charlotte Bunch, professeure éminente d’études sur les femmes et les sexes,

Judith Butler, Maxine Elliot , Université de Rutgers , Berkeley

Noam Chomsky, Institute Professeur et professeur de linguistique émérite, MIT

Bill Fletcher Jr., écrivain, ancien directeur du Forum transafricain

Todd Gitlin, professeur de journalisme et de sociologie, Université de Columbia

David Graeber, professeur d’anthropologie, London School of Economics

Michael Hardt, professeur de littérature , Université de Duke

David Harvey, Professeur éminent d’anthropologie et de géographie, CUNY

Sally Haslanger, professeur Ford de philosophie et d’études des femmes et du genre,

Robert Hockett, Edward Cornell Professeur de droit, Université de Cornell

Chad Kautzer, professeur agrégé de philosophie, Université de Lehigh

Anna-Sara Malmgren, professeure adjointe de philosophie, Université de Stanford

Edress Othman, médecin, directeur du Fonds Afrin, membre du conseil d’administration de l’Association kurde de Nouvelle-Angleterre

Marina Sitrin, professeur adjoint de sociologie, CUNY

Gloria Steinem, écrivain féministe, journaliste et activiste, cofondatrice de Mme Magazine

Asta Kristjana Sveinsdottir, professeure agrégée de philosophie , Université d’État de San Francisco

Latif Tas, professeur adjoint à la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs, Université de Syracuse

Meredith Tax, écrivain et activiste, auteur de A Road Unforeseen: Les femmes combattent l’État islamique

Michael Walzer, professeur émérite de sciences sociales, Université de Princeton

source 

 

Le cancer des colonies turques en Syrie : Afrin, une nouvelle Iskenderun ? (Partie 3)

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Avec la série de violations pratiquées par l’Etat d’occupation turque en Syrie en général et dans le nord, en particulier, contre les peuples de la région, qui sont considérés comme des crimes de guerre selon les lois internationales, le plus terrible est le processus de déplacement forcé et les nouveaux changements démographiques, à savoir le transfert des Asiatiques d' »origine turque » et l’introduction d’un corps étranger en Syrie.

La colonie chinoise ouïghour à Idlib… La Turquie propage le cancer à travers le corps syrien

Dans la troisième partie de ce dossier, ANHA énumérera le transfert, par les services de renseignement turcs (MIT), des mercenaires turcs, d’autres Asiatiques d' »origine turque » et de groupes sunnites à orientation jihadiste-salafiste vers la Syrie, en mentionnant les lieux de leurs colonies et leurs points de déploiement, en plus des objectifs de cette étape de l’occupation.

Bref aperçu des Ouïghours et de leur parti extrémiste soutenu par la Turquie

Uighur est le nom d’un des peuples turcs, qui est concentré dans l’est du Turkistan, situé dans le nord-ouest de la Chine, sur une zone de 1/6 de la Chine, les Ouïghours sont musulmans et ont un mouvement politique islamique qui appartient idéologiquement au jihadisme salafiste.
La population ouïghour en Chine est d’environ 11 millions d’habitants, et certains se trouvent dans des pays voisins comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et la Turquie, mais leur nombre dans ces pays est très faible, le plus grand au Kazakhstan est d’environ 200 000 personnes.

Les Ouïghours ont commencé à apparaître en Syrie à la fin de 2011, et leur organisation, le Parti islamique du Turkestan, n’a été annoncée qu’au début de 2014. Ce parti est une branche du Parti islamiste du Turkestan en Chine orientale, inscrit par les Nations Unies comme organisation terroriste en 2001. Les États-Unis l’ont également déclaré groupe terroriste en 2009, tandis que la Russie l’a considéré comme une organisation interdite depuis 2006, et la Chine les considère comme des terroristes séparatistes.

Le début de leur entrée… Les médias et les services de renseignements turcs ont formé l’esprit approprié pour les attirer

Le début de l’entrée des combattants Ouïghours en Syrie s’est accompagné de l’annonce de Jabhet al-Nusra fin 2011 en Syrie avec le soutien turco-quatari-saoudien, puis par une aide d’un membre d’al-Nosra « Abou Rabah », blessé en Syrie, installé en Turquie, et qui a établi son premier camp en Syrie. Il a lancé un site web « Jihad » en turc, avec son quartier général en Turquie afin de recruter des Ouïghours pour les amener en Syrie.

Le soutien de la Turquie aux Ouïghours dans la région du Turkestan en Chine s’est concrétisé par une aide à leur venue en Turquie puis leur envoi en Syrie pour rejoindre Daesh et Jabhet al-Nosra, où ils ont reçu des passeports ou des billets de voyage pour se rendre et résider en Turquie.
Les universités turques ont ouvert la porte à l’octroi de bourses universitaires spéciales pour les étudiants ouïghours, dont  l’Université du Nouveau Monde » à Istanbul afin d’attirer le plus grand nombre de familles et la jeune génération.

Cela a été confirmé par un certain nombre de mercenaires de Daesh, arrêtés par les forces démocratiques syriennes (FDS), dont le daeshien ouïghour, Othman Ismat, qui a donné à l’agence de presse Hawar (ANHA) l’information sur leur exploitation par l’État turc et sur la manière dont ils ont transféré les combattants ouïghours et leurs familles en Syrie.

La Chine a accusé la Turquie de donner des passeports aux Ouïgours, de faciliter leur voyage en Syrie pour rejoindre Daesh. Les rapports du gouvernement ont révélé la tendance de la Turquie et de Daesh à organiser le voyage de ces groupes, qui ont commencé à entrer en Syrie par la Turquie dans le cadre de la « migration des familles ». les rapports ont ajouté qu’il y a une commission versée aux agents pour chaque Ouïgour.

De plus, le mécanisme de promotion des médias turcs et de sa politique consiste à mettre la communauté ouïghour dans une optique où ils sont opprimés en Chine et qu’ils préfèrent la guerre syrienne à la répression chinoise !

Cela apparaît clairement dans leurs nombreux rapports à cet égard en 2013 et 2014. Ce fut le cas, par exemple, de l’Agence Anadolu appartenant aux renseignements turcs (MIT) qui a rapporté à plusieurs reprises : « Les musulmans ouïghours préfèrent le feu de la guerre syrienne à la repression des autorités chinoises« .

Tuer et déplacer les Druzes et les Chrétiens pour tracer les frontières de la colonie ouïghoure dans la campagne d’Idlib !

Les Druzes dans la campagne d’Idlib sont une composante majeure de la province, où ils se sont répandus dans les 18 villages du mont Samak au nord ainsi que les Chrétiens dans plusieurs villages et villes d’Idlib, dans les villes les plus importantes d’al-Gasanyia et al-Yakoubyia. Les mercenaires de l' »Armée libre syrienne » et les factions djihadistes soutenues par la Turquie dominant les zones rurales d’Idlib ont menacé les Druzes avec l’Islam ou avec l’épée, ouvrant ainsi la voie à la migration forcée ou à l’islamisation.

En 2014, alors que Daesh contrôlait cette zone, le saoudien Said al-Gamdi a été officiellement chargé « d’enseigner aux Druzes les principes fondamentaux de l’islam« , sinon, ils seraient massacrés. Puis en 2015, après l’éviction de Daesh d’Idlib, le Parti islamiste Turkestan islamique, suivi Jabhet al-Nosra, a menacé les Druzes et les Chrétiens du nord de la province, les forçant à payer un rançon et à apprendre l’islam, et à amener leurs enfants d’entre 10-14 ans dans les camps d’entraînement. Il a commis le massacre le plus terrible contre les Druzes dans le village de Kleb Luza tuant plus de 40 Druzes, déplaçant de force les survivants tandis que d’autres sont restés pour se convertir à l’Islam, sans parler des viols et d’enlèvements systématiques.

La Turquie a établi une colonie d’Ouïghours à Idlib près des frontières d’Iskenderun et la maintient en état de survie

En conjonction avec les violations commises contre la population du mont Samak et les villages de la campagne occidentale et du nord d’Idlib, ainsi que dans les régions de Shehba, l’afflux de Ouïghours qu’il s’agisse de combattants ou de familles, le chef des Brigades du Turkestan, Abu Rida al-Turkistani, a demandé aux musulmans du Turkistan de venir en Syrie et de les rejoindre pour combattre les Alaouites, dans un discours lors de l’occupation de la ville de Jiser al-Shegour.

Au cours des années 2013 et 2014, les chiffres indiquaient l’afflux de plus de 20 000 Ouïghours chinois dans la zone allant de Jabal Samak Druze au mont Turkmen qui s’étendait sur la majeure partie de la frontière entre Idlib et Iskenderun au nord-ouest de la Syrie, dans une enclave de 100 km sur 20 km. Mais leur nombre de cette colonie dans le territoire syrien occupé, reste inconnu à ce jour.

Un nombre important d’Ouzbeks, de Caucasiens, de Turkmènes, de Tadjiks et d’Azéris viennent dans ces régions et vivent avec les Ouïghours ; eux et leurs enfants ont des camps d’entraînement communs dans la ville de Drakush dans la campagne d’Idlib.

La Turquie intensifie la présence ethnique turque en Syrie et son implication dans sa communauté pour faciliter son mouvement

Avec la convergence des trois parties de ce dossier, nous voyons beaucoup de similitudes dans la politique turque d’occupation du territoire syrien par le déplacement forcé. Le fait d’amener des éléments d’ethnies turques à l’intérieur et à l’extérieur de cette zone vise à faciliter son mouvement et l’occuper plus tard.

Tous les mercenaires qui sont venus en Syrie avec leurs familles via la Turquie croient en l’idée de « pan turquisme », croyant en l’unité et la fraternité de toutes les forces turcophones. Avec cet argument, Erdogan veut faire de la Turquie un centre pour relier toutes ces « forces turques » et les conduire selon ses politiques et sa gestion dans la région.

Selon le Centre d’études de Beyrouth sur le Moyen-Orient, le soutien de la Turquie au mouvement ouïgour en Syrie fait partie des ambitions expansionnistes de la Turquie et constitue un point d’ancrage pour les Ouïgours en Syrie ainsi qu’un changement dans sa composition démographique afin qu’elle puisse intervenir en Syrie à l’avenir, sous prétexte de maintenir la sécurité des « Turcs » dans ce pays.

Demain : Afrin a été pillée mais la Turquie n’a pas déterminé son sort en raison de la résistance.

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Le KNK condamne férmement le génocide de 1915

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Le KNK a déclaré dans son communiqué que l’Empire ottoman et ses collaborateurs ont pris pour cible et annihilé la communauté chrétienne locale en Mésopotamie et en Anatolie, et que de nombreux Kurdes yézidis ont également été tués lors des génocides de 1915.

Le KNK a déclaré dans son communiqué que l’Empire ottoman et ses collaborateurs ont pris pour cible et annihilé la communauté chrétienne locale en Mésopotamie et en Anatolie, et de nombreux kurdes yézidis ont également été tués lors de des génocides de 1915.

Le KNK a signalé que plus d’un demi-million d’Assyriens, de Syriaques et de Chaldéens et plus d’un million d’Arméniens ont été tués par divers moyens dans différents endroits.

Le communiqué souligne que des centaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leur patrie par la loi du déplacement, et que l’islam a été imposé à des dizaines de milliers d’enfants et de jeunes filles, et que les jeunes femmes ont été « mariées » par la force et de manière inhumaine. Des milliers de maisons, d’églises, de monastères, d’écoles, de bureaux et d’usines ont été volés et détruits. Des maisons et des biens « non identifiés » ont été saisis. Ce qui a permis de tuer les Assyriens, les Syriaques, les Chaldéens et les Arméniens, de piller leurs biens et de dissimuler leurs jalons culturels et historiques. Tout cela sous prétexte d’appel au Jihad.

L’organe de direction du KNK a confirmé : « L’Empire ottoman a pillé la région pendant des centaines d’années, et en 1915, les habitants de cette région ont été exterminés, et les blessures du génocide continuent de saigner« .

Bien que 102 ans se soient écoulés depuis le génocide, l’État turc, qui est le produit de l’Empire ottoman, ne le reconnaît pas, ce qui signifie qu’il est un complice dans ces crimes. De plus, à l’occasion du 103e anniversaire du génocide, nous appelons l’État turc à reconnaître ce génocide et à prendre les mesures nécessaires à cet égard.

A la fin de la déclaration, les dirigeants du KNK ont déclaré : « Nous, au KNK, condamnons fermement le génocide commis en 1915 et appelons toutes les parties et institutions concernées à reconnaître ce génocide. »

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Gultan Kisanak : Ozgurlukçu demokrasi est la voix des prisons

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TURQUIE – Gültan Kışanak, co-maire incarcérée de la ville kurde d’Amed, a déclaré que le journal Özgürlükçü Demokrasi était la voix des prisons et a ajouté que son usurpation signifie la violation du droit du public à l’information.

 
La co-maire de la municipalité métropolitaine d’Amed, Gültan Kışanak, prise en otage dans la prison no 1 de Kocaeli de type F, a envoyé une lettre pour protester contre l’usurpation du journal Özgürlükçü Demokrasi.

TURQUIE, Des jeunes kurdes tués durant le service militaire obligatoire

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TURQUIE, MERSIN – Mazum Özlü, originaire d’Hakkari, a perdu la vie au cours de son service militaire obligatoire à Van. L’état turc prétend qu’il s’est suicidé, alors que sa famille déclare que leur fils – connu pour son patriotisme kurde – a été assassiné.

Les Kurdes ont été pris pour cible dans tous les domaines de la vie en raison des politiques racistes et polarisantes du pouvoir turc qui se sont intensifiées au cours de la période récente. De nombreux jeunes kurdes qui se joignent à l’armée turque pour leur service militaire obligatoire sont tués et leur mort est maquillée en suicide.

CONNU POUR SON PATRIOTISME

Mazlum Özlü (24 ans) vivait à Mersin et était originaire d’Hakkari. Son unité militaire à Erciş / Van a prétendu qu’il s’est suicidé, tandis que sa famille a déclaré qu’ils ne croyaient pas que leur fils, connu pour son patriotisme, se soit suicidé mais qu’il a été assassiné.

LA FAMILLE REFUSE LE COMITÉ DE L’ETAT TURC

La famille a déclaré qu’un de leurs proches avait été tué à Afrin et que leur fils avait été tué à la suite d’une discussion à ce sujet.

La famille Özlü n’a pas autorisé qu’on accroche des drapeaux turcs à la tente de condoléances installée à Mersin et a réfusé la présence du comité du protocole d’Etat turc à la cérémonie.

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Une femme yézidie revient de Suède pour être candidate aux élections irakienne

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KURDISTAN DU SUD, ERBIL – Une femme yézidie vivant en diaspora depuis 10 ans est retournée dans sa patrie pour tenter de gagner un siège à Duhok pour le parlement irakien et utilise les réseaux sociaux pour élargir sa campagne.

« Avec vos efforts, les Yézidis peuvent avoir une forte présence à Bagdad. C’est ce que vous espérez tous, et c’est pour cela que je vais travailler. Je travaillerai pour vous afin de garantir vos droits et communiquer votre voix aux centres de décision avec force et courage (…)« , a écrit Ronak Ali Yazdin sur sa page Facebook.

Elle a déclaré à Rudaw qu’elle est retournée dans sa ville natale de Shariya dans la province de Duhok pour faire campagne et expliquer aux électeurs qu’elle défendra les droits des Yézidis au Conseil des représentants à Bagdad.

La plupart des Yézidis en Irak viennent de la région de Shengal, dans le nord-ouest de la province de Ninive. En août 2014, plus de 6 000 Yézidis majoritairement des femmes et des enfants ont été emmenés en captivité par Daesh lorsqu’ils ont envahi le nord de l’Irak, commettant un génocide contre les Yézidis. Près de la moitié des Yézidis enlevés sont toujours portés disparus.

Environ 200 000 personnes, soit environ la moitié de la population yézidie en Irak, ont fui dans la région du Kurdistan ou en Syrie en 2014. Beaucoup restent dans des camps dans la province de Duhok (…)

« Pour sauver nos mères et nos sœurs des mains de l’Etat islamique, pour finir dans les camps et aider à les ramener chez nous, pour aider à reconnaître le cas des Yézidis dans les centres internationaux, j’ai besoin de votre confiance et de vos votes« .
(…)
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Le régime iranien a exécuté cinq prisonniers kurdes

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IRAN/ ROJHELAT – Cinq Kurdes condamnés pour meurtre ont tous été exécutés par le gouvernement iranien à la prison centrale d’Urmia, au Rojhelat, a indiqué un groupe de défense des droits, ce lundi 23 avril.

Hangaw, une agence de défense des droits de l’homme au Kurdistan iranien, a indiqué que les exécutions avaient eu lieu le lundi matin.

Le gouvernement iranien a exécuté jusqu’à 112 Kurdes en 2017 pour diverses délits ont déclaré des militants civils iraniens kurdes.

Ce nombre est égal à 23% des personnes pendu par la République islamique l’année précédente.

Selon l’Association des droits de l’homme du Kurdistan, au moins 530 personnes ont été exécutées par les autorités iraniennes en 2016.

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SiAmoAfrin : Campagne d’aide matérielle aux réfugiés d’Afrin

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Des groupes de solidarité, des ONG et des associations kurdes planifient une campagne mondiale en Europe, en Australie, au Canada et aux États-Unis pour soutenir matériellement les personnes déplacées d’Afrin suite à son invasion et son occupation par l’armée turque et ses milices islamistes.
 
La campagne s’appelle SiAmo Afrin (« Nous sommes Afrin » mais aussi « J’aime Afrin ») et nous avons mis en place une page Facebook appelée Si Amo Afrin, une page Twitter @SiAmoAfrin et un site de « crowdfunding » où les dons peuvent être faits directement.
 
Hawzhin Azeez, coordinatrice de la campagne #SiAmoAfrin, a déclaré qu’environ 450 000 civils ont été déplacés d’Afrin et ne reçoivent aucune aide matérielle.
 
« La majorité des personnes déplacées sont dans la région de Shehba où les autorités kurdes ont construit deux camps, le camp de Berxwedan et le camp de Serdem. Les deux manquent gravement de financement  et plusieurs milliers de familles n’ont toujours pas accès à un abri. Parce que de nombreuses personnes vivent encore à l’air libre dans des abris de fortune, en utilisant du plastique et des bâches, ce qui a entraîné la propagation de nombreuses maladies telles que la tuberculose et la maladie de Leishmania », a-t-elle ajouté.
 
Pire encore, l’Union européenne a donné un paquet d’aide de 6 milliards d’euros pour les réfugiés en Turquie quelques jours seulement après l’occupation d’Afrin par la Turquie et ses djihadistes alliés. La Turquie reçoit de l’aide pour les réfugiés lorsqu’elle vient de créer des centaines de milliers de réfugiés de plus !
 
« C’est une hypocrisie de l’aide internationale et un soutien conditionnel et politisé à un régime qui a perpétré des crimes massifs contre les droits de l’homme.
Cette campagne est un effort pour briser le silence international, à la fois des gouvernements, qui par leur silence ont été profondément complices de permettre la tragédie de l’invasion d’Afrin, ainsi que les organisations internationales d’aide, qui n’ont fourni aucune aide ou soutien à ce jour aux personnes déplacées depuis l’invasion », a déclaré Azeez.
 
La campagne #SiAmoAfrin en solidarité avec les personnes déplacées d’Afrin sera lancée en Italie le 25 avril, à l’occasion du 73ème anniversaire de la libération de l’Italie du fascisme nazi. Il sera mondial et durera jusqu’au 2 juin.
 
« Une alerte twitter est en cours d’organisation pour la date de lancement.Plus de détails seront révélés sur notre compte Twitter et sur notre page Facebook et il y aura des campagnes consécutives pendant la période pour générer autant d’attention que possible.
 
La seule organisation qui travaille sur le terrain est Heyv e Sor a Kurd (Croissant-Rouge kurde), dont beaucoup n’ont pas pu faire un don en raison du rejet ou du remboursement des dons par les banques. invasion et agression sur Afrin, Rojava et le Kurdistan en général.
A la fin de la campagne, nous espérons rassembler une délégation de personnalités, activistes, chefs religieux, maires et politiciens d’Italie pour aller à Basur (dans le nord de l’Irak) et ensuite au Rojava pour remettre les fonds pour générer plus attention.
Nous vous invitons, vous et vos lecteurs, à soutenir la campagne pendant la période en promouvant la campagne sur les médias sociaux, en organisant des événements de collecte de fonds, des séminaires et des projections documentaires, en informant leurs réseaux sur la campagne et en les encourageant« , a ajouté Azeez.

Le cancer des colonies turques en Syrie : Afrin, une nouvelle Iskenderun ? (partie 4)

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En conjonction avec les opérations de colonisation et la construction de colonies asiatiques en Syire, l’occupation turque à visé à faire d’Afrin ce qu’elle a fait précédemment à Iskenderun et aujourd’hui ce qu’elle veut faire à Idlib et Shehba. Mais sa confusion et son manque de contrôle de la situation montre finalement son échec à Afrin. Elle tente donc à créer des conflits sectaires et ethniques entre les composantes pour accomplir ce qu’elle a commencé dans le nord de la Syrie.

SHEHBA: Le village detruit de Babens devenu le refuge de 2 184 familles d’Afrin

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SHEHBA – Le village de Babens, détruit à la suite des batailles précédentes, accueille actuellement 2 184 familles estimées à 12 241 réfugiés d’Afrin qui ont été chassés par l’invasion turque.

Les Kurdes d’Afrin, qui ont quitté leurs foyers dans le contexte de l’invasion turque et des vols, pillages et destructions de ce qui reste de leurs biens dans la ville, travaillent dur pour satisfaire leurs besoins quotidiens, et donc contraints de vivre dans des maisons détruites pour s’organiser.

Le village de Babens, au nord-est du canton de Shehba lié au district de Fafin, a été libéré de Daesh fin 2016. Aujourd’hui, il accueille 2 184 familles d’Afrin, estimées à 12 241 personnes, dans des maisons, des boutiques et des magasins détruits.

ANHA a rencontré les réfugiés du village pour connaître les souffrances qu’ils endurent et leur mécanisme de résistance, à travers la formation de comités de service pour assister certains d’entre eux et pour recevoir et distribuer l’aide.

Une des personne rencontrée est Shiraz Yusuf. Elle a déclaré : « Certaines familles n’avaient même pas de choses simples pour la vie quotidienne. Nous avons formé des comités dans le village pour suivre la situation des parents et nous communiquons avec la communauté kurde du Croissant-Rouge pour fournir l’assistance et les fournitures nécessaires à la population, et le Croissant-Rouge du Kurdistan a également fourni l’assistance dont ils ont besoin. »

Shiraz Yusuf a ajouté qu’ils souffrent beaucoup en ce qui concerne les matériaux qui ne sont pas disponibles, indiquant l’approche de l’été et la propagation des insectes, à cause de la saleté et des déchets accumulés dans le village. « Maintenant, les enfants souffrent de la toux à cause de la pollution de l’air », et a appelé les organisations humanitaires et médicales à intervenir rapidement pour les soutenir. « Les civils sont vulnérables aux maladies infectieuses en raison du manque de médicaments pour les patients », a-t-elle déclaré.

Une autre femme, Fidan Hassan, qui vit avec une autre famille, dont 6 enfants, dans une maison détruite, sans fenêtres, ni portes, a déclaré : « Depuis près d’un mois, nous vivons dans cette maison détruite que nous avons nettoyé de la saleté accumulée et la destruction. En plus des mouches largement répandues, les serpents et les rongeurs sortent autour de la maison, nous avons peur de la piqûre à cause de l’absence de murs ou de portes pour nous protéger. Il n’y a personne qui voit notre tragédie et souffrance pour nous tendre la main ? » Elle a également exigé la fin de l’occupation d’Afrin pour y revenir.

« La maison où je vis, avec mes enfants et mon mari, l’un de ses murs s’est effondré seulement parce que mon voisin s’y est appuyé. Mes enfants et moi avons failli mourir. Le reste des murs est également menacé de s’effondrer. L’assistance fournie par les comités du village ne répond qu’à une petite partie de nos besoins, nous voulons retourner à Afrin », a déclaré Gulistan Bilal, une autre réfugiée d’Afrin.

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IRAK : 179 femmes kurdes candidates aux élections irakiennes

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IRAK – 2 054 femmes se sont portées candidates aux élections irakiennes du 12 mai prochain. 179 d’entre elles sont issues des partis kurdes.

Les travaux ont été accélérés pour les élections générales du 12 mai en Irak. 88 partis et coalition électorale participent à ces élections. 6 904 candidats seront en lice pour les élections de 88 partis et une coalition électorale pour occuper 329 sièges parlementaires. 4 850 d’entre eux sont des hommes et 2 054 d’entre eux sont des candidates. Les urnes seront installées dans 54 000 points dans le pays pour 24 millions d’électeurs.

Dans la région du Kurdistan du Sud, il y a 3.144.730 électeurs. Les candidats de 19 partis et de quatre coalitions électorales et deux candidats indépendants seront en lice pour les élection générales dans la région du Kurdistan. Au total, 503 candidats, dont 357 hommes et 146 femmes, seront en lice pour les élections. Les candidats sont en lice pour 16 sièges de la province d’Erbil, 18 sièges de la province de Sulaymaniyah et 12 sièges de la province de Dihok.

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