TEV-DEM : L’ONU et l’UE doivent agir contre la Turquie
Sisê Bingöl: Une Kurde malade de 76 ans en prison pour « terrorisme »
Zehra Dogan reçoit le prix du Courage en journalisme lors d’une cérémonie à New York
La Turquie en guerre contre les morts kurdes
PYD : Erdoğan est le représentant et le garant des terroristes
Manifestation féministe de femmes kurdes et suisses à Berne
La manifestation a eu lieu à travers la ville de Berne avec les drapeaux du mouvement des femmes kurdes TJK-E et des YPJ et avec des affiches « Nous ne sommes pas en deuil, nous sommes en révolte ».
Les slogans : « Jin, Jiyan, Azadî » (Femmes, vie, liberté), « A bas le patriarcat » et « Je porte ce que je veux et je vais où je veux », résonnaient dans les rues.
Pervin Buldan : « Les Kurdes ont toujours maintenu leur lutte honorable »
Gultan Kışanak : Nos espoirs sont plus forts que jamais
TURQUIE – La politicienne kurde, Gültan Kışanak a mis l’accent sur les politiques du gouvernement turc d’AKP et les efforts pour liquider le parti politique HDP qui a reçu six millions de voix.
Gültan Kışanak, co-maire de la Municipalité Métropolitaine d’Amed qui est tenue en otage par le régime turc dans la prison de haute sécurité Kocaeli, a écrit une lettre à tous ceux qui lui ont envoyé des lettres de toute l’Europe.
La lettre écrite par Kışanak se lit comme suit :
« Chers amis,
Tout d’abord, merci beaucoup pour votre amitié et votre solidarité. Depuis le premier jour de mon incarcération, vous ne m’avez même pas laissée seule un seul jour. Je voudrais vous dire que recevoir des cartes postales mentionnant des messages d’amitié et de solidarité de votre part nous donne de la force et nous remonte le moral.
Nous traversons une période difficile. Un parti politique qui a reçu six millions de voix est désormais destiné à être liquidé au mépris de toutes les valeurs démocratiques qui sont le patrimoine de l’humanité. Par notre emprisonnement, toute la société et surtout les femmes sont menacées. Nous en sommes conscients, mais ceux qui nous gardent en otage ne sont pas conscients du fait que les femmes ont pris une distance irréversible vers la liberté des femmes.
Dans cette prison, nous sommes dix amies qui sont d’anciennes parlementaires et maires. Les prisons de type T se composent de cellules d’une capacité de 3 personnes. Par conséquent, au maximum trois d’entre nous peuvent rester ensemble dans la même cellule.
Nous allons toutes très bien. Nos espoirs de liberté, de démocratie et de paix sont plus forts que jamais. Il est très important pour nous de connaître l’existence de nos amis qui protègent les valeurs démocratiques, dont nous avons payé le prix, partout dans le monde. Je crois que nous surmonterons cette épreuve à travers l’amitié, la solidarité et la lutte.
Je suis emprisonnée depuis le 25 octobre 2016. En ma personne, le droit des habitants d’Amed à participer à l’administration a été usurpé.
Amed est une ville d’environ deux millions d’habitants et n’a plus d’administration élue depuis deux ans. Une personne nommée gouverne la ville.
Le processus de jugement du dossier pour lequel je suis poursuivie est toujours en cours, mais je n’ai jamais été amenée à me présenter à une audience. Un procès par contumace est en cours. Les activités des partis politiques, les discours prononcés dans la presse et lors de réunions politiques, qui s’inscrivent dans le cadre de la liberté de pensée, sont tous considérés comme des sujets d’accusation et de charge. Le prochain procès aura lieu en octobre 2018. J’insisterai pour participer au procès, mais je ne sais toujours pas si je serai amenée au procès ou non.
Je sais que tous mes amis qui m’ont envoyé des cartes postales de solidarité accepteront ma lettre comme réponse à chacun d’eux. Je tiens à vous remercier tous ; je partage avec vous tous mes espoirs de créer un avenir meilleur et un monde meilleur.
En espérant vous voir dans un futur libre… »
La révolution du Rojava doit être embrassée pour l’avenir de l’humanité
PARIS : Discussion-débat « Retour à Kobanê »
PARIS – A l’occasion de la journée mondiale pour Kobanê, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) organise une soirée de discussion et de débat autour d’un diaporama (Retour à Kobanê) présenté par la journaliste Mireille Court qui s’est rendue à Kobanê récemment.
Un buffet et de la musique kurde sont également a menu.
« Pourquoi la Journée mondiale pour Kobanê ?
Le 15 septembre 2014, Daesh attaquait la petite ville kurde de Kobanê, au nord de la Syrie, avec une artillerie lourde prise aux armées irakienne et syrienne. Dès le début de l’offensive, le monde entier pensait que les combattant.e.s kurdes, avec les moyens dérisoires dont elles/ils disposaient, et privés de tout soutien international, ne tiendraient que quelques jours face à cette organisation monstre. Mais plus le temps passait, plus la résistance de Kobanê grandissait.
Le 1er novembre 2014, face à l’inertie de la communauté internationale, des actions de solidarité avec Kobanê avaient lieu partout dans le monde: Kobanê était devenue le symbole de la résistance de l’humanité contre l’obscurantisme. Finalement, la résistance kurde eut raison de cette force islamiste en passe d’envahir une grande partie du Moyen-Orient: le 26 janvier 2015, Kobanê était entièrement libérée de Daesh.
A l’occasion de la journée mondiale pour Kobanê, jeudi 1er novembre, le Conseil démocratique kurde en France (CDKF) organise une discussion-débat autour d’un diaporama intitulé « Retour à Kobanê », présenté par la journaliste indépendante Mireille Court.
Pour marquer votre solidarité avec la résistance de Kobanê, avec la mise en œuvre au Rojava d’un nouveau système de société qui représente un espoir de paix pour tout le Moyen-Orient, nous vous invitons à participer nombreux à cet événement. »
Conseil démocratique kurde en France
RDV le jeudi premier novembre, à 18 heures, au 16 rue d’Enghien
Facebook censure Kurdistan au féminin pour plaire au pouvoir turc
« Plaque commémorative internationale du comité des martyrs du Rojava, remise à Chris Scurfield le père du combattant internationaliste britannique Konstandinos Scurfield tombé au Rojava qui a déclaré : « Les martyrs internationaux ont convaincu les Kurdes syriens qu’ils étaient sur la bonne voie ». »
Pourquoi Facebook censure les Kurdes ? Notre présence sur Facebook n’est gênante que pour l’Etat turc. Ce qui signifie pour nous, que nous sommes censurées pour le compte de l’Etat turc qui nous traite de « terroristes » car nous osons parler de ce que les Kurdes subissent sous l’occupation turque. Nous ne faisons rien d’autre que parler de ceux que les Kurdes subissent et même cela est considéré comme étant de trop…