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ROJAVA. Les Kurdes demandent aux fugitifs de DAECH à se rendre

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SYRIE / ROJAVA – Il y a quatre jours, les cellules dormantes de DAECH lançaient une attaque bien organisée contre la prison d’Hassaké qui abrite 5000 membres de DAECH détenus par les Kurdes. De nombreux prisonniers se sont évadés avec du personnel de la prison pris en otages. Depuis, les Kurdes ont lancé une chasse à l’homme, avec l’appui aérien de la colation internationale. Aujourd’hui, ils leur demandent de se rendre avant l’assaut final.
 
Dernier ultimatum avant l’assaut final
 
Après la mort de nombreux terroristes, les Kurdes ont lancé un dernier ultimatum aux terroristes de l’EI réfugiés dans des bâtiments environnant la prison, avant de lancer l’assaut final. Mais il y a peu de chance que les terroristes islamistes se rendent vivants. Ils préfèrent plutôt mourir et retrouver leurs 72 vierges au paradis…
 
Les Forces de sécurité intérieure et les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont appelé par haut-parleurs les mercenaires de l’Etat islamique qui ont lancé les attaques contre la prison d’Al-Sina’a dans le quartier de Ghweran, à Hasaka, et qui sont piégés dans des bâtiments environnant, à se rendre.
 
Le correspondant de l’ANHA, Hinar Ibrahim, a déclaré depuis l’intérieur du quartier de Ghweran, au sud de la ville de Hasaka, que les messages comprenaient un appel aux mercenaires à se rendre et à jeter leurs armes. C’est leur dernière chance avant l’assaut final.
 
La vidéo montre des véhicules militaires blindés des Forces de sécurité intérieure et des FDS à proximité de la prison d’Al-Sina’a, envoyant des messages via des haut-parleurs blindés, lors des traque lancée depuis vendredi dernier.
 
L’opération de recherche des fugitifs de DAECH intervient après une attaque par des cellules de mercenaires de l’Etat islamique jeudi soir, contre la prison d’Al-Sina’a et l’évasion des terroristes vers des habitations dans les quartiers de Ghweran et d’Al-Zhour, en plus de leur concentration dans certains bâtiments proches de la prison. (ANHA)
 

La résurgence de l’État islamique en Syrie était prévisible

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SYRIE / ROJAVA – Depuis 3 jours, l’État islamique a multiplié ses attaques contre les forces arabo-kurdes, y compris l’assaut contre la prison de Ghwayran, à Hassaké, abritant plus de 5 000 membres de DAECH, et contre les postes de contrôle des Forces Démocratiques Syriennes à Deir Ez-zor.
 
On sait que de nombreux membres de DAECH se sont évadés de la prison et que de nombreux combattants kurdes et de terroristes de DAECH ont été tués. Mais leurs nombres divergent, allant des quelques dizaines à des centaines, sans parler du personnel de la prison pris en otage par DAECH.
 
Les forces kurdes déclarent avoir capturé tous les fugitifs mais rien n’est sûr. En parallèle et sans surprise, profitant du chaos créé par les attaques des cellules dormantes de DAECH visant les Kurdes, la Turquie a intensifié ses attaques contre le nord du Rojava. Une situation désastreuse née de l’ « insouciance » des puissances internationales, dont les USA et la Russie qui ont laissé la Turquie attaquer les Kurdes et des États européens qui ont refusé de récupérer leurs ressortissants qui ont rejoint DAECH et qui sont détenus par les Kurdes… 
 
Depuis la chute de Baghouz, dernier fief de l’EI en Syrie, en mars 2019, les Kurdes qui ont capturé des dizaines de milliers de membres de DAECH n’ont cessé de demander à la communauté internationale de créer un tribunal de type Nuremberg pour les juger pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ils ont également mis en garde l’Europe contre le danger que ces terroristes, dont plusieurs milliers sont des ressortissants européens, représentent pour le Moyen-Orient et l’Europe, s’ils restent dans les prisons de la région, sans jugement en vue. Ni l’Europe, ni les USA, « alliés » des Kurdes dans la lutte anti-EI n’ont pas agi. Ainsi, ils ont indirectement participé au retour de l’État Islamique dans la région et personne ne peut nous garantir que ces terroristes n’attaqueront pas l’Europe, comme ils l’ont fait entre 2014 et 2017…
 

ROJAVA. Eyhan a appris le kurde en cachète du régime baasiste. Aujourd’hui, elle enseigne le kurde à des centaines d’élèves

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SYRIE / ROJAVA – Eyhan Yunis et sept amis ont appris la langue kurde dans la clandestinité à cause de l’interdiction du kurde par le régime baasiste en Syrie. Aujourd’hui, elle enseigne la langue kurde à des centaines d’élèves. Elle déclare qu’ils n’étaient que huit personnes qui luttaient pour leur langue maternelle quand elle avait 18 ans, mais qu’aujourd’hui, ils sont des milliers.
 

En raison de l’idéologie et des politiques racistes du régime baathiste, de nombreux peuples en Syrie ont été privés de leur droit de parler leur langue et de pratiquer leur culture pendant des décennies. Les Kurdes ont été opprimés pendant des années avec ces politiques. Pendant la période du régime baathiste, de nombreux jeunes et femmes kurdes ont appris le kurde secrètement à la maison afin de protéger leur langue maternelle. Eyhan Yunis, 28 ans, en fait partie. Elle apprend secrètement la langue kurde avec ses amis en 2001. Avec le temps, elle améliore sa langue et devient enseignante. Maintenant, elle gagne le cœur de nombreux étudiants et enseignants avec son visage souriant. Elle a raconté son histoire à NuJINHA.

Eyhan Yunis a commencé à parler de la répression contre la langue kurde. « À la suite des politiques génocidaires et oppressives contre le peuple kurde, la langue kurde a été interdite en Syrie ainsi que dans le reste du monde. La langue protège la culture des gens. Cependant, c’était un rêve pour nous de lire et d’écrire dans notre propre langue. Après que la crise syrienne a éclaté à Daraa, Damas et dans d’autres villes de Syrie, nous avons commencé à respirer dans notre région. Nous voulions établir une fondation pour la langue kurde à Til Temir en profitant de la situation du pays. Nous avons formé un groupe composé de deux femmes et plus tard ce nombre est passé à huit. Les membres entièrement féminins du groupe étaient des femmes qui travaillaient dur. Elles ont volontairement participé aux travaux du comité linguistique. L’un des membres était le martyr Arjin. Elle a rejoint les YPJ. Elle a perdu la vie dans l’attaque de Jabhat al-Nosra. Nous avons commencé à travailler davantage avec l’esprit d’amis qui ont perdu la vie. »

« Parler kurde était interdit »

Eyhan Yunis a donné des informations sur la façon dont ils ont réalisé leurs travaux pour la langue kurde sous le régime baathiste, et a déclaré : « Nous avons appris la langue kurde en secret dans les maisons. Nous avons changé de maison chaque semaine afin que notre emplacement ne soit pas révélé. Quand j’ai commencé à apprendre le kurde, je ne connaissais même pas un mot de kurde. Parler kurde dans les écoles était interdit. »

« Nous avons réalisé notre rêve »

Eyhan Yunis était désormais membre du comité linguistique. « Une assemblée a été constituée sous la direction de M. Herekol (Nom de guerre de Hisen Çawiş). Un comité a été formé sous l’égide de l’assemblée. J’étais membre de ce comité. Apprendre et enseigner le kurde était un rêve pour nous mais nous avons réalisé notre rêve. »

Institut de la langue kurde

En peu de temps, Eyhan Yunis est devenu un enseignant kurde. « Nous pouvions donner des cours de kurde seulement une heure par jour dans les écoles jusqu’en 2014. En 2015, la langue kurde est devenue la matière principale dans les écoles. La même année, l’Institut Şehid Jiyan a été fondé pour enseigner la langue kurde. »

Soulignant que les élèves kurdes apprennent l’arabe et que les élèves arabes apprennent le kurde, Eyhan Yunis a déclaré : « Jusqu’à la troisième année du primaire, les Kurdes étudient en kurde et les Arabes en arabe. Les étudiants kurdes commencent à apprendre l’arabe et les étudiants arabes commencent à apprendre le kurde en quatrième année. De cette façon, les deux peuples apprennent la langue de l’autre. Aujourd’hui, nous avons des milliers d’enseignants. Ils enseignent notre langue maternelle. Nous avons aussi notre propre université. »

 

Pétition. Appel urgent pour le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne

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BRUXELLES – L’initiative internationale « Justice pour les Kurdes » a lancé une pétition demandant le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne « dans l’intérêt de la paix, de la démocratie et des droits humains » et pour « une solution pacifique à la question kurde est une condition préalable à l’établissement d’une démocratie saine et stable en Turquie et plus généralement au Moyen-Orient. » (Pétition à signer ici: Delist PKK)

Voici l’appel de l’initiative « Justice pour les Kurdes »

APPEL URGENT POUR LE RETRAIT DU PKK DE LA LISTE DES ORGANISATIONS TERRORISTES DE L’UNION EUROPÉENNE

« Dans l’intérêt de la paix, de la démocratie et des droits humains, nous demandons au Conseil de l’Union européenne de retirer le PKK de la liste des organisations terroristes.

Une solution pacifique à la question kurde est une condition préalable à l’établissement d’une démocratie saine et stable en Turquie et plus généralement au Moyen-Orient. La Turquie, où vit une importante minorité kurde, ne pourra parvenir à cette solution pacifique que par la voie des négociations. Celles-ci doivent impliquer toutes les parties, y compris le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). L’inscription du PKK sur la liste des organisations terroristes constitue toutefois un obstacle sur le chemin de la paix.

Il existe de puissants arguments, notamment juridiques, militant en faveur du retrait du PKK de cette liste. Le mouvement kurde a été inscrit sur la liste européenne en 2002 à la demande de la Turquie, membre de l’OTAN. La plus haute juridiction de l’UE, la Cour de justice de Luxembourg, a jugé en 2018 que le PKK avait été injustement inscrit sur la liste des organisations terroristes entre 2014 et 2017. Outre les erreurs de procédure, le jugement fait référence à l’appel à la paix lancé par Abdullah Öcalan en 2013. La justice belge est allée plus loin encore en rejetant la qualification terroriste: dans une décision rendue en 2020, les juges de Bruxelles ont estimé que le PKK ne pouvait juridiquement être considéré comme une organisation terroriste dans la mesure où il est partie à un conflit armé non international, ce qui entraîne l’application du droit de la guerre et non de la législation interne.

Par ailleurs, la nouvelle situation du PKK au Moyen-Orient n’a pas été prise en compte dans l’inscription. Ni le processus de négociation entre le PKK et le gouvernement turc entre 2013-2015, ni le nouveau rôle des Kurdes au Moyen-Orient n’ont été pris en considération. Lorsque l’État islamique (EI) a commencé à envahir de larges pans de territoires en Irak et en Syrie, après avoir proclamé son « califat » à l’été 2014, l’État turc lui a fourni une assistance, notamment en attaquant les zones kurdes, tandis que le PKK a joué un rôle décisif dans la lutte contre l’organisation djihadiste. La montée en puissance de l’EI et d’autres groupes de mercenaires a modifié les priorités au Moyen-Orient. Le combat du PKK contre l’EI a grandement renforcé la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie. Le PKK a contribué à défendre et à libérer des zones telles que Makhmour, Sinjar et Kirkuk en Irak, ainsi que Kobanê et d’autres zones dans le nord de la Syrie. En août 2014, il a joué un rôle déterminant dans l’établissement d’un corridor humanitaire afin de secourir des dizaines de milliers de Yézidis piégés sur le mont Sinjar après l’invasion de la région par l’EI.

Dans toute l’histoire kurde, aucun mouvement n’a réussi à mobiliser des millions de Kurdes pour leur droit à l’autodétermination comme l’a fait le PKK. On peut dire indéniablement que le PKK est le mouvement de masse le plus puissant parmi les Kurdes du Moyen-Orient et de la diaspora. C’est également le PKK qui promeut et soutient la liberté des femmes en tant que dynamique stratégique de la démocratie sociétale au Moyen-Orient.

Dans le cadre de la guerre mondiale contre le terrorisme, les États ont utilisé la qualification « terroriste » comme une arme politique pour délégitimer l’opposition et réprimer les efforts en faveur des droits humains et de la liberté. Ainsi, l’inscription du PKK sur la liste a été utilisée par la Turquie pour justifier les attaques contre les Kurdes partout dans le monde – des pratiques discriminatoires aux offensives militaires. Elle a permis de restreindre la liberté d’expression et de supprimer les libertés civiles ; elle a conduit à l’interdiction des partis politiques d’opposition, des journaux, des chaînes de télévision, etc. Des dirigeants politiques, des représentants parlementaires, des maires élus, des journalistes critiques ont été accusés d’association avec le terrorisme et emprisonnés. Cette qualification terroriste a fait passer sous silence des inégalités endémiques et empêché de s’attaquer aux problèmes sociaux ; elle a été utilisée comme motif de guerre. L’Union européenne est ainsi utilisée pour cautionner les attaques des régimes autoritaires.

Au nom de la paix, de la liberté, de la démocratie, de la stabilité et des droits humains, nous demandons la radiation immédiate du PKK de la liste des organisations terroristes. »

Pétition signée, entre autre, par:

  • Elfriede Jelinek – Écrivain/Prix Nobel de littérature, Autriche
  • Slavoj Žižek – Philosophe, Slovénie
  • Janet Biehl – ​​Auteur, réviseur et graphiste, États-Unis
  • Selay Ghaffar – Militante des droits des femmes et porte-parole du Parti de la solidarité d’Afghanistan
  • Miguel Urbán Crespo – Membre du Parlement européen, Espagne
  • Srećko Horvat – Philosophe/Croatie
  • David R. K. Adler – Coordinateur général de Progressive International
  • Roberto Rampi – Sénateur, Membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), Italie
  • Paolo Ferrero – Ancien ministre, vice-président de la Gauche européenne, Italie
  • Gorka Elejabarrieta Díaz – sénatrice d’Espagne et directrice des relations internationales et de la politique d’EH Bildu
  • Norman Paech – Expert en droit international, Allemagne
  • Kariane Westrheim – Présidente de la Commission civique UE Turquie (EUTCC), Norvège
  • Nils Andersson – Écrivain et éditeur, France
  • Joel Dutto – Membre de la Coordination Solidarité Kurdistan, France
  • Nora Cortinas – Co-fondatrice de Mothers of the Plaza de Mayo, Argentine
  • Achin Vanaik – Militant de la paix, professeur à la retraite de « Relations internationales et politique mondiale », Université de Delhi, Inde
  • Michael M. Gunter – Secrétaire général de la Commission civique UE Turquie (EUTCC), États-Unis
  • Berthold Fresenius – Avocat, Allemagne
  • Raúl Prada Alcoreza – Maître de conférences à l’Université de San Andres/Bolivie
  • Roland Denis – Ancien Ministre de la Planification, Venezuela
  • Villo Sigurdsson – Ancien maire de Copenhague Danemark
  • Pernille Frahm – Ancienne du Parlement européen et membre du Parlement, Danemark
  • Benny Gustavsson – Président du Comité de soutien au Kurdistan, Suède
  • Erling Folkvord – Écrivain et ancien député, Norvège
  • Håkan Svenneling – Membre du Parlement, Suède
  • Pia Maria Roll – Metteur en scène et artiste de théâtre, Norvège
  • Jonas Staal – Artiste et chercheur en propagande, New World Summit/Pays-Bas
  • Rolf Gössner – Éditeur et avocat, Allemagne
  • Ludo de Brabander – Porte-parole de l’Organisation belge pour la paix Vrede

 

ROJAVA. La Turquie profite de la mutinerie des membres de l’EI à Hassaké pour attaquer les Kurdes

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SYRIE / ROJAVA – La Turquie a intensifié ses attaques contre le Rojava au moment même où les forces kurdes ont été attaquées par des gangs de DAECH qui ont voulu libérer les prisonniers de DAECH détenus à Hassaké.
 
Hier, un drone turc ciblait des membres du Conseil militaire de Til Temir qui étaient en route vers Hesekê pour soutenir l’opération lancée contre l’Etat islamique après l’attaque de la nuit précédente contre la prison de Ghweiran (Xiwêran) et la tentative de mutinerie massive des membres de l’Etat islamique dans la prison. Ce matin, les mercenaires islamistes de la Turquie ont attaqué la région d’Ain Issa, tuant deux civils et en blessant deux autres. Il n’y a donc pas de limite pour la Turquie dans ses massacres visant les Kurdes?
 
Farhad Shami, responsable du centre médiatique des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), a déclaré que deux civils ont perdu la vie et deux autres ont été blessés ce matin lors de l’attaque des forces turco-jihadistes contre la campagne d’Ain Issa et l’autoroute M4.
 
« Deux civils ont perdu la vie et deux autres ont été blessés ce matin en raison d’une attaque au sol turque et de tirs d’artillerie massifs sur la route M4 et les villages d’al-Mushirfa et Jahbal, à l’est d’Ain Issa. Nos forces ont résisté aux mercenaires, en éliminant cinq d’entre eux.
 
Les attaques turques brutales coïncident avec les attaques terroristes de Daech contre la prison d’al-Hasaka. Nos forces s’efforcent de sécuriser la zone, de résister aux attaques turques et d’empêcher les détenus de Daech de s’échapper. »

 

L’État turc et ses mercenaires ont attaqué les villages de Mişêrfe, Cehbel et Mielek à Ain Issa ainsi que le camp d’Ain Issa et l’autoroute M4 ce matin. Les combattants des FDS ont répondu immédiatement à la tentative d’invasion et ont repoussé les envahisseurs.

Alors que de nombreux membres de gangs ont été tués dans les affrontements, les corps de 2 gangs sont tombés entre les mains des combattants des FDS.

Dans les bombardements de l’État turc, 2 civils du village de Cehbe ont été tués. Il y a également deux blessés civils. 

Les affrontements se poursuivent dans certaines régions. (ANF) 

SYRIE. La Turquie attaque les forces kurdes lors de l’évasion des membres de l’EI

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SYRIE / ROJAVA – La Turquie est de nouveau venu à la rescousse de l’État Islamique aujourd’hui, en ciblant les forces kurdes qui chassaient les fugitifs de DAECH près d’Hassaké.
 
Un drone turc a frappé aujourd’hui un véhicule du Conseil militaire de Til Temir. Le véhicule était en route vers Hesekê pour soutenir l’opération lancée contre l’Etat islamique après l’attaque de la nuit dernière contre la prison de Sinaa du quartier de Ghweiran (Xiwêran) et la tentative de mutinerie massive des membres de l’Etat islamique dans la prison.
 
L’attaque a eu lieu à proximité du village de Tiwena sur la route Til Temir-Heseke. On ne sait pas encore si l’attaque turque a fait des victimes. 
 
En parallèle à cette attaque sanglante, des drones turcs volent au-dessus de la ville de Dirbêsiyê.
 

SYRIE. Le commandant des FDS déclare qu’ils ont arrêté tous les fugitifs de DAECH

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SYRIE / ROJAVA – Le commandant général des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, Mazloum Abdi a déclaré qu’ils ont arrêté tous les prisonniers de DAECH qui s’étaient évadés après l’attaque de DAECH de la nuit dernière contre la prison de Ghwayran, à Heseke et ont repoussé les attaques des terroristes de DAECH, avec l’aide de la Coalition Internationale.
 
 
Le commandant en chef des FDS, Mazloum Abdi a déclaré via Twitter:
 
« L’Etat islamique a mobilisé la plupart de ses cellules et des kamikazes pour tenter d’organiser une évasion de la prison d’Al-Hasakah et une mutinerie à l’intérieur de la prison.
 
Nos forces de sécurité, avec l’aide de la Coalition Internationale, ont réussi à repousser l’attaque. L’ensemble du périmètre de la prison a été ratissé et tous les fugitifs ont été arrêtés. Nous répétons que notre lutte contre DAECH se poursuit et nous ne nous arrêterons pas avant que tous les membres criminels soient mis derrière les barreaux. »
 

IRAK. Un drone turc tue 2 combattants yézidis à Shengal

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IRAK / KURDISTAN – Aujourd’hui, un drone turc a visé deux voitures à Shengal, dans la région autonome kurde d’Irak, tuant Azad Êzdîn, un commandant des forces yézidies (YBŞ), et un combattant du nom Enver Tolhildan.
 
Ce vendredi, la Turquie a attaqué les Yézidis à Shengal (Sinjar), au Kurdistan du Kurdistan (dans le nord de l’Irak). L’attaque a eu lieu à proximité de la vallée de Shilo dans l’après-midi.
 
La frappe contre l’une des voitures a tué un commandant et un combattant des unités de résistance de Shengal (YBŞ) et a blessé deux autres personnes.
 
Les victimes ont été identifiées comme étant le commandant du YBŞ Azad Êzdîn et le combattant du YBŞ Enver Tolhildan. Les blessés n’ont pas encore été identifiés.
 
L’attaque survient à un moment où l’armée irakienne et le gouvernement régional kurde tentent de prendre le contrôle de la ville yézidie qui est auto-gouvernée par l’Assemblée populaire yézidie.
 
L’intensification des activités militaires de l’armée irakienne de ces derniers jours a exacerbé les tensions dans la ville yézidie. L’armée irakienne a intensifié son renforcement militaire à Shengal sous divers prétextes, déclenchant de nouvelles provocations.
 
Le 18 janvier, l’armée irakienne a demandé à Ezidxan Asayish (unités de sécurité yézidies) du sous-district de Sinune de quitter la zone, menaçant de recourir à la force dans le cas contraire. Le même jour, trois journalistes qui couvraient les développements à Sinune ont été arrêtés par les troupes irakiennes.
 
Suite à l’incursion turque dans la région du Kurdistan le 23 avril, les attaques contre la terre sainte de la communauté yézidie se sont multipliées. Seît Hesen, l’un des commandants des unités de défense de Shengal (YBŞ), et son neveu, İsa Xweda, ont été tués le 16 août 2021 lors d’une attaque de drones turcs contre le vieux bazar de Shengal. Lors d’une autre attaque, 4 travailleurs de la santé et 4 membres de YBŞ ont perdu la vie le 17 août 2021, à la suite du bombardement de l’hôpital Shengal Sikêniye. Le coprésident du Conseil exécutif de l’administration autonome de Shengal, Merwan Bedel, a été assassiné et ses deux enfants ont été blessés le 7 décembre 2021 lors d’une autre attaque dans le district de Khanasor (Xanesor) à Shengal. Le 11 décembre, des avions de chasse turcs ont bombardé l’Assemblée populaire de Khanasor. Malgré toutes les attaques,
 
Le gouvernement irakien, en collaboration avec le PDK, tente d’abolir l’auto-administration de la région de Shengal et de prendre le contrôle de la région. Dans ce plan orchestré par la Turquie, la destruction des forces de défense de la région en quête d’autonomie joue un rôle décisif. Ainsi, depuis leur accord fin 2020, le PDK et le gouvernement irakien tentent d’écraser l’Ezidxan Asayish. Jusqu’à présent, toutes ces tentatives ont échoué en raison de la résistance de la population.
 
En réponse aux activités militaires croissantes de l’armée irakienne, l’administration autonome de Shengal a appelé la semaine dernière à l’organisation et à l’unité populaires, et s’est engagée à défendre un Shengal autonome et libre.
 
L’administration autonome de Shengal a déclaré que la récente mobilité militaire visait la sécurité de Shengal mais ne pouvait pas sécuriser la ville. Selon l’administration autonome, les développements s’inscrivent dans la continuité de l’accord du 9 octobre 2020 signé entre le Parti démocratique du Kurdistan (parti au pouvoir au Kurdistan du Sud) et le gouvernement Al-Kadhimi (gouvernement central irakien). L’administration autonome a appelé les puissances internationales à empêcher l’escalade militaire et à promouvoir des solutions basées sur une administration autonome à Shengal.
 

SYRIE. L’EI tue 7 terroristes qui tentaient de se rendre aux forces kurdes dans la prison d’Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Des prisonniers de DAECH ont tué 7 membres de DAECH qui tentaient de se rendre aux forces kurdes après l’attaque de la nuit dernière et la tentative d’évasion massive dans la prison de Ghwayran, à Heseke, abritant des milliers de membres de DAECH.
 
Le Centre des médias des Forces démocratiques syriennes (FDS) a rapporté qu’un combat interne a éclaté entre les prisonniers de l’Etat islamique (EI / DAECH / ISIS) à l’intérieur de la prison de Ghweiran dans la ville de Hesekê. En conséquence, un groupe de prisonniers de l’Etat islamique a tué 7 membres qui tentaient de se rendre aux forces des FDS.
 
Les FDS ont également signalé que les mercenaires de l’Etat islamique n’ont pas autorisé environ 289 familles à quitter le quartier d’Al-Zuhour, à l’ouest de la prison, pour atteindre des zones sûres sous contrôle des FDS.
 
Tard jeudi soir, une tentative coordonnée d’évasion massive a eu lieu depuis le centre de détention de Hesekê à Sina, dans le district de Xiwêran (Ghweiran), où sont détenus environ 5 000 partisans et membres de l’organisation terroriste « État islamique ». L’Etat islamique a tenté de prendre d’assaut le centre de détention de l’extérieur, tandis qu’une émeute a éclaté à l’intérieur. L’attaque et le soulèvement ont été contrecarrés par les Forces de sécurité intérieure (Asayîş). Alors que de violents combats s’ensuivirent, les assaillants et certains prisonniers qui avaient réussi à s’évader s’enfuirent vers le quartier résidentiel voisin de Zihûr (Al-Zohour). Les Forces démocratiques syriennes (FDS), arrivées dans la soirée pour apporter leur soutien, ont bouclé le quartier et les abords de la prison de Sina par un large couloir de sécurité. Après l’attaque, les FDS et Asayish ont maintenu le contrôle autour de la prison.
 
Entre-temps, les FDS ont annoncé vendredi que 89 mercenaires qui tentaient de s’évader de prison ont été capturés. Plus tôt dans la journée, les FDS ont tué 5 assaillants, dont un Chinois.
 

SYRIE. Responsabilité des forces internationales engagée dans l’attaque sanglante de DAECH contre une prison d’Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Au moins 16 membres du groupe État islamique ont été tués dans un assaut toujours en cours contre la prison de Ghwayran, contrôlée par les forces kurdes en Syrie, a rapporté vendredi une ONG syrienne. Cette dernière affirme que 18 membres des forces de sécurité kurdes ont également été tués dans l’assaut lancé jeudi. (AFP)
 
Abdulkarim Omar, coprésident du Département des relations extérieures de l’administration autonome, a déclaré : « Les attaques d’invasion de l’État turc servent le terrorisme. Ce qui s’est passé à Hesêkê est la faute de toutes les puissances étrangères. »
 
Abdulkarim Omar a évalué l’attaque contre la prison de Hesêkê, où environ 5 000 mercenaires de l’Etat islamique sont hébergés.
 
Abdulkarim Omar a déclaré que ces attaques ne sont ni les premières ni les dernières, déclarant : « Ces événements sont le résultat de l’incapacité des États internationaux à exécuter leurs devoirs. Il est vrai que nous, à Baxoz, avons mis fin à la présence militaire de l’Etat islamique dans la région. Cependant, le terrorisme de l’Etat islamique est loin d’être terminé. La victoire n’était que militaire. L’Etat islamique est toujours actif. Les cellules dormantes sont à l’assaut tout le temps. Dans les endroits qui sont sous le contrôle de l’Etat islamique depuis des années, l’idéologie de l’Etat islamique n’a pas disparu. Une fois de plus, les gangs de l’Etat islamique dans les prisons et les camps y attaquent constamment. »
 
« Il doit y avoir de la stabilité dans la région pour que le terrorisme cesse », a déclaré Omar, faisant remarquer que les attaques et les politiques de siège contre la région constituaient la base des attaques. Il a poursuivi : « La région est assiégée et sous embargo. Toutes ces choses permettent au terrorisme de l’Etat islamique de persister. possibilité de se réorganiser dans ces zones. Les attaques incessantes de l’État turc et la détresse économique de la région servent à ressusciter l’EI. »
 
Les forces internationales doivent remplir leurs responsabilités
 
Abdulkarim Omar a déclaré que les forces étrangères se sont manifestées de manière irresponsable en ce qui concerne les camps et les prisons où des dizaines de milliers de membres de gangs de l’Etat islamique étaient détenus, et a ajouté :
 
« Nous avons constamment lancé un appel à la communauté internationale pour les militants de l’EI dans les prisons et les camps. Nous avons averti que la situation actuelle ne pouvait pas être maintenue. Le monde et la communauté internationale doivent assumer leurs responsabilités face au problème de l’EI. La communauté internationale et ses Les forces armées doivent s’acquitter de leur devoir et le procès des membres de l’EI doit commencer dès que possible. Chaque pays doit reprendre ses citoyens. Ceux qui ne les acceptent pas doivent venir nous aider et les membres de l’EI doivent être poursuivis en justice. fournis à l’administration autonome pour satisfaire les exigences de sécurité des camps de détention et des prisons de l’EI, entre autres. Les événements se sont produits dans la prison de Ghweiran, qui n’était pas à l’origine une prison mais plutôt une école. Garder des milliers de groupes de l’Etat islamique dans un endroit comme une école ne fera qu’empirer les choses. »
 

TURQUIE. Mort d’un autre prisonnier politique kurde en cellule d’isolement

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TURQUIE / BAKUR – On continue à assister à la mort en série des prisonniers politiques kurdes dans les prisons turques. Ramazan Turan, un paysan kurde de 70 ans, est décédé dans une cellule de d’isolement de la prison de haute sécurité de Van. Turan serait décédé des suites d’une crise cardiaque.
 
Ramazan Turan, 70 ans, est décédé après avoir été détenu dans une cellule de quarantaine solitaire de la prison de haute sécurité de Van. Turan serait décédé des suites d’une crise cardiaque.
 
Turan a été arrêté après que sa peine de prison de 6 ans et 3 mois pour « appartenance à une organisation terroriste [PKK] » ait été confirmée il y a 20 jours. La famille de Turan a été contactée par l’administration pénitentiaire, qui les a informés qu’il était décédé.
 
Hüseyin Turan, le fils de Ramazan Turan, qui a fourni des informations à ce sujet, a déclaré que son père avait été enfermé dans une cellule de quarantaine pendant 20 jours après avoir été emprisonné. Turan a ajouté que son père n’avait aucune maladie antérieure et qu’ils engageraient des poursuites judiciaires après avoir reçu le corps.
 
L’administrateur nommé à la tête de la municipalité métropolitaine de Van a refusé de fournir un corbillard ni cercueil pour Ramazan Turan. La famille a dû faire faire un cercueil à une scierie.
 

SYRIE. Tentative d’évasion des membres de DAECH d’une prison d’Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Ce soir l’État islamique (EI) a lancé un assaut contre une prison contrôlée par les forces kurdes dans le nord-est de la Syrie, libérant un nombre indéterminé de jihadistes, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH / SOHR). Les forces kurdes parlent plutôt d’une « tentative d’évasion ». (AFP)
 
Les forces de sécurité de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (Asayîş) ont déjoué jeudi une tentative d’évasion de la prison de Sina à Hesekê.
 
Des affrontements ont éclaté à l’extérieur du complexe immobilier avec des hommes de main présumés des détenus, et les hommes sont recherchés. L’inconnu a fait exploser plusieurs barils de dièsel dans les locaux d’une compagnie pétrolière. L’explosion a provoqué des ondes de pression enflammées, mais personne n’aurait été blessé.
 
La prison de Sina, dans la zone industrielle du district de Xiwêran (Ghweiran), abrite plus de 5 000 partisans ainsi que des membres de l’organisation terroriste État islamique d’une cinquantaine de pays, dont des mercenaires très dangereux de l’EI.
 
Selon les Forces démocratiques syriennes (FDS), l’incident de jeudi était une « tentative avortée de libération » des prisonniers, qui a probablement été menée par des cellules dormantes de la milice jihadiste. Car en même temps que ce qui se passait hors les murs de la prison, des troubles ont éclaté dans le bâtiment, qui a cependant été rapidement contenu.