ROJAVA. En juin, plus de 45 civils kurdes enlevés par les gangs turco-jihadistes à Afrin
DAECH se réorganise-t-il en Turquie?
Des vidéos découvertes sur un membre de l’État islamique capturé à Çorum confirment la présence massive de membres de l’EI réfugiés sur le sol turc. L’augmentation des opérations renforce la thèse selon laquelle l’EI se réorganise en Turquie écrit le journaliste Alican Uludağ.
Le 5 juillet, la police a arrêté 19 suspects, dont 16 ressortissants étrangers, dans le cadre de l’opération visant les membres de DAECH / ISIS, qui couvrait 12 quartiers d’Istanbul. Alors que 4 des suspects étaient des citoyens turcs, on apprenait que 16 suspects étrangers occupaient des emplois dans le secteurs de l’agroalimentaire, textile, transports, fabrication de chaussures à Istanbul. Parmi les personnes détenues figure Ali Ghanim Yonus Younus, rédacteur en chef de la chaîne de télévision irakienne Al-Rafidain.
Selon l’article d’Uludağ publié sur le service turc de Deutsche Welle, l’existence des suspects de l’Etat islamique détenus en Turquie a été confirmée lorsque des vidéos en possession d’un membre du groupe l’État Islamique nommé Muhammed al-Ali ont été découverts par la police à Çorum en 2021. Près de 3 000 membres de l’EI sont vus dans les séquences vidéo qui ont été tournées notamment en Syrie. La séquence vidéo montre également des exécutions perpétrées par l’EI, des discours de propagande pour motiver les membres de l’EI et des déclarations d’allégeance à l’EI. Selon une enquête du département de la sécurité, certains de ceux vus dans la vidéo se trouvent actuellement en Turquie.
En mai dernier, le ministère turc de l’Intérieur a annoncé l’arrestation de trois kamikazes étrangers à Istanbul, Bursa et Urfa. Des membres supérieurs du groupe ont été capturés lors d’opérations menées à Istanbul, Ankara, Bursa, Sakarya et Adana.
Dans l’intervalle, l’assassinat de dirigeants de l’Etat islamique tels qu’Abubakir Al-Baghdadi et Ibrahim Al-Hashami al-Kureyshi dans les territoires syriens occupés par la Turquie témoignent de la coopération entre l’EI et la Turquie, écrit l’agence de presse kurde ANF qui déclare que l’EI se réorganise en Turquie.
SUEDE. Les Kurdes et leurs amis seront dans la rue contre l’accord OTAN-Turquie
Ce samedi 9 juillet, les Kurdes et leurs amis suédois seront dans les rues de Stockholm pour dénoncer l’accord anti-kurde signé entre l’OTAN et la Turquie concernant l’adhésion de la Finlande et de la Suède.
Les groupes de solidarité et les Kurdes de Suède se réuniront sur la place Nora Bantorget à 13h30.
Arrière plan
Le 28 juin, la Turquie a signé un mémorandum trilatéral avec la Finlande et la Suède – apparemment avec l’intervention des États-Unis – qui interdirait aux pays scandinaves de soutenir le parti politique kurde du Rojava PYD ou encore les forces armées kurdes du Rojava YPG et YPJ.
Le PYD est le plus grand parti au sein du Conseil démocratique syrien, organe diplomatique du nord-est de la Syrie. (ANF)
« La Finlande et la Suède ont désormais leur propre problème kurde »
Le président turc Erdoğan tente de militariser davantage la question kurde et d’en faire un problème de l’OTAN, a déclaré le député HDP Hişyar Özsoy après que les deux pays nordiques ont décidé de rejoindre l’OTAN en acceptant de criminaliser les Kurdes à la demande de la Turquie.
Co-porte-parole du HDP pour les affaires étrangères, Hişyar Özsoy, a déclaré dans une interview à l’agence Mezopotamya (MA) que la Finlande et la Suède avaient désormais leur propre « problème kurde » après avoir signé le mémorandum trilatéral avec la Turquie lors du sommet de l’OTAN à Madrid le 28 juin.
« Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a tenté de militariser davantage la question kurde et d’en faire une question de l’OTAN » , a déclaré Özsoy.

L’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN sera encore un long processus, puisque tous les États membres devraient voter dans leurs propres parlements pour approuver l’admission. Le député HDP a déclaré que la Turquie pourrait encore exiger de nouvelles concessions avant que le processus ne soit terminé.
Commentant le mémorandum, Özsoy a déclaré que la Suède et la Finlande avaient confirmé qu’elles considéraient le PKK comme une organisation terroriste. « Les pays de l’UE ont de toute façon le PKK sur la liste des organisations terroristes, donc ce n’est pas nouveau. La Suède et la Finlande déclarent également qu’elles ne soutiendront plus les YPG et le PYD. Ils n’ont pas dit, cependant, qu’ils sont des organisations terroristes. La Turquie n’a pas été en mesure de faire respecter cette demande. S’ils le souhaitent, ils peuvent apporter leur soutien par le biais de structures civiles, d’organisations d’aide, de conseils, de l’administration autonome ou des Forces démocratiques syriennes (FDS). Au mieux, ils n’inviteront plus ouvertement des personnalités très connues comme Ilham Ehmed », a déclaré le député HDP.
Il n’y avait pas non plus d’engagement clair dans le mémorandum concernant l’extradition des personnalités de l’opposition demandée par la Turquie. «En Turquie peut-être pas, mais en Suède il y a une séparation des pouvoirs. Le gouvernement ne peut pas simplement dire à un tribunal d’extrader telle ou telle personne. Les tribunaux là-bas ne peuvent pas fonctionner sous les ordres du gouvernement. Par exemple, si deux membres du gouvernement suédois tentaient d’extrader Ragıp Zarakolu, le gouvernement tomberait. Cela aurait de graves répercussions, ce n’est pas si simple.»
Özsoy a souligné que plusieurs personnes dont la Turquie demande l’extradition ont terminé leurs procédures d’asile et sont désormais des ressortissants suédois pleinement naturalisés. Leur extradition n’est plus possible.
La Turquie a fait valoir que les lois antiterroristes des deux pays étaient trop souples et qu’elles étaient effectivement devenues des refuges pour les « terroristes » . La Suède compte une communauté kurde petite mais dynamique d’environ 100 000 personnes, dont une proportion importante est persécutée politiquement. Plusieurs citoyens suédois d’origine kurde sont actifs en politique à différents niveaux.
ANF
TURQUIE. Une autre députée kurde va perdre son immunité parlementaire
ANKARA – Les commissions Constitution et Justice du parlement turc ont voté mercredi en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de la députée kurde Saliha Aydeniz. Meral Danış Beştaş, une députée d’HDP, a déclaré que l’enquête contre Aydeniz était « purement politique » . Il reste plusieurs étapes avant qu’Aydeniz ne soit déchue de son mandat parlementaire.
Les commissions Constitution et Justice du parlement turc ont voté mercredi en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de la coprésidente du Parti des régions démocratiques (DBP), Salihe Aydeniz.
Deux députés de l’opposition du comité du Parti républicain du peuple (CHP) et du Parti démocratique des peuples (HDP) ont voté contre la motion, mais ils ont perdu contre les trois voix des députés du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir.
Le rapport préparé par la sous-commission sera présenté aux commissions, et si les commissions mixtes parviennent à une conclusion similaire, la motion arrivera au parlement turc pour être votée.
Aydeniz avait été impliquée dans une altercation avec un policier lors d’un incident pendant une manifestation le 12 juin contre les conditions de détention d’Abdullah Öcalan.
Le controversé ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a accusé la chef du parti DBP d’avoir frappé un policier le même jour. Alors que les images partagées par le ministre montraient Aydeniz en contact bref avec un officier lors d’une bagarre, elles montraient également plusieurs policiers poussant et bousculant la députée par la suite. Soylu n’a pas tardé à qualifier Aydeniz de « terroriste » et il a demandé qu’elle soit poursuivie.
L’officier désigné par Soylu n’avait pas demandé de rapport médicaux attestant ses blessures jusqu’à ce que le ministre publie le tweet, a déclaré mardi la députée HDP Meral Danış Beştaş lors de sa déclaration en faveur d’Aydeniz.
Aydeniz, en revanche, a reçu des rapports médicaux en raison de brutalités policières et a porté plainte contre les policiers en question, a déclaré Beştaş, ajoutant que la procédure visant à lever son immunité était « purement politique ».
« Ce ne sont pas les forces de l’ordre qui sont les victimes ici » , a déclaré Beştaş.
Après le vote, Ali Özkaya de l’AKP a déclaré qu’Aydeniz était la députée avec le plus grand nombre de cas demandant la levée de son immunité afin que les tribunaux puissent ouvrir des enquêtes.
Si son immunité est levée, Aydeniz risque d’être jugée dans au moins 77 affaires, la plupart d’entre elles l’accusant de propagande terroriste pour des discours prononcés dans le cadre de ses fonctions de députée et se défendant contre des policiers lors de manifestations similaires à celle en question.
Actuellement, la procédure se poursuit avec cinq affaires, dont quatre intentées contre Aydeniz, la cinquième concerne Beştaş. Beştaş était sur les lieux lors de l’incident et est une avocate spécialisée dans la défense des droits humains.
La prochaine étape sera la présentation du rapport sur Aydeniz le 18 juillet. Dans un délai d’un mois après cela, la commission devra prendre une décision.
Il y a au moins 1 308 affaires de poursuites contre des députés du HDP et du DBP (parti kurde présent dans les régions kurdes) dans lesquels ils sont accusés de propagande terroriste, de résistance à la police, de manifestation illégale et d’infractions similaires pour leur activité politique dans le cadre de leurs fonctions de députés.
Le HDP lui-même est menacé de fermeture et si la Cour constitutionnelle décide de fermer le parti, 451 des plus hauts responsables du parti seront interdits de faire de la politique.
Le Rojava déclare l’état d’urgence contre une invasion imminente turque
L’administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est (AANES) a déclaré l’état d’urgence en prévision de toute attaque turque dans la région par un communiqué publié sur son site officiel.
La décision a été prise lors d’une réunion d’urgence de l’Assemblée générale face aux menaces d’occupation turques. Dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre, l’Administration autonome a indiqué que tous les moyens seront mobilisés pour « défendre la population contre toutes les attaques hostiles » .
Voici le communiqué de l’AANES:
« L’État turc veut occuper plus de zones en Syrie, provoquer un changement démographique, déplacer la population locale, créer une crise de sécurité et déclencher un mouvement de fuite. Cette action vise à étendre la zone d’occupation turque, ce qui permettra le retour de la terreur et des aspirations extrémistes. Dans le même temps, les intérêts de l’administration autonome, pour laquelle se sont battus les membres des peuples ancestraux en Syrie, seront considérablement affectés. De plus, l’action affectera la sécurité et l’intégrité territoriale de la Syrie L’État turc s’est engagé dans l’occupation du territoire syrien depuis qu’il a subi la défaite dans la guerre contre le nord et l’est de la Syrie menée par des groupes extrémistes », a déclaré l’administration autonome.
Selon cela, l’état d’urgence sera déclaré dans toute la zone autonome, et les conseils locaux et les municipalités ainsi que les institutions de l’administration autonome seront informés séparément du plan d’urgence adopté contre la menace. « Tous les moyens seront mobilisés contre les attaques contre les territoires de l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie. L’Assemblée générale et les conseils civils autonomes doivent donner la priorité aux mesures contre la menace. »
Le gouvernement turc menace depuis un certain temps une nouvelle invasion du nord de la Syrie, Tel Rifat et Manbij étant désignés comme premières cibles. Les attaques de l’armée turque et de ses mandataires djihadistes tuent presque quotidiennement des habitants de la région. Actuellement, les grandes puissances, les États-Unis et la Russie, n’ont apparemment pas encore convenu d’une extension de la zone d’occupation turque en Syrie. Le dirigeant turc Erdogan a annoncé qu’il se rendrait à Téhéran le 19 juillet. La visite en Iran est vraisemblablement liée à l’opération militaire prévue à Tel Rifat.
Neighbors remporte le prix du meilleur long métrage au Festival international du film kurde de Moscou
CINEMA. Le film du réalisateur Mano Khalil, Neighbors (Voisins) a remporté le prix du meilleur long métrage au Festival international du film kurde de Moscou.
Le film Neighbors (Voisins) de Mano Khalil sorti en 2021 a remporté hier un nouveau prix lors du Festival international du film kurde de Moscou.
Jay Abdo, Mazen Al Natour et Tuna Dwek sont les principaux acteurs du film qui porte à l’écran un petit village à la frontière entre la Syrie et la Turquie au début des années 80 où un petit garçon découvre le nationalisme arabe avec son arrivée à l’école du village.
Synopsis: « Un jeune garçon kurde de six ans vit sa première année dans une école arabe et se rend compte de la façon dont son petit monde mute radicalement en un nationalisme absurde. Empli d’un humour très fin et de satire, ce film raconte une enfance qui, aux dé tours de la dictature et de drames sombres, a aussi ses moments plus légers. Une question se pose : l’amitié, l’amour et la solidarité peuvent-ils réellement exister en période de ré pression et de despotisme ? »
« Le soutien de Biden à la vente des F-16 à la Turquie n’a rien de nouveau »
Après sa rencontre avec Erdoğan, Biden a annoncé son soutien à l’achat par la Turquie de nouveaux F-16, provoquant la colère des Kurdes ciblés par l’armée turque et les défenseurs des droits humains. Pour la Maison Blanche, le soutien de Biden à la vente d’avions de chasse à la Turquie n’a rien de nouveau.
, a déclaré Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche.
« La conversation sur le F-16 et la Turquie dure depuis un certain temps. Nous en avons parlé il y a plusieurs mois. Il n’y a donc vraiment rien de nouveau. Le président a soutenu cet effort » , a déclaré Karine Jean-Pierre lors d’une conférence de presse le 6 juillet.
Elle a été interrogée sur les critiques de « plusieurs éminents législateurs démocrates » contre les remarques de Biden selon lesquelles il soutient la vente des jets à la Turquie après la rencontre avec Erdoğan.
Avant le sommet de l’OTAN, Erdoğan avait déclaré que les F-16 seraient la question la plus importante à discuter avec Biden, critiquant les États-Unis pour leurs « tactiques dilatoires » .
Les deux présidents avaient également fait des remarques sur la question lors de conférences de presse séparées après le sommet.
Biden avait déclaré que le problème de la modernisation des F-16 turcs devrait être résolu et a déclaré qu’il n’avait pas changé sa position sur la question depuis décembre.
Il avait exprimé son optimisme quant au fait que le Congrès donnerait le feu vert requis pour la vente de l’avion à Ankara.
Répondant également à une question sur la question, Erdoğan avait déclaré qu’une délégation de Turquie avait eu des entretiens avec des législateurs républicains et démocrates, notant les « efforts sincères » de Biden pour conclure l’accord.
En 2019, les États-Unis ont retiré la Turquie du projet d’avion de combat interarmées F-35 à la suite de son acquisition des systèmes de missiles sol-air S-400. La Turquie a alors demandé à Washington la modernisation de ses jets F-16, ainsi que la modernisation des avions de son inventaire. (Bianet)
TURQUIE. La marche des fiertés d’Ankara attaquée par la police et des islamistes
ANKARA – Hier, la police turque et un groupe d’islamiste ont attaqué la marche des fiertés qui a eu lieu à Ankara. De nombreux manifestants ont été blessés et détenus par la police tandis que les islamistes proféraient des menaces et criaient « Allahu akbar » .
La police turque a attaqué des militants LGBTI+ avec du gaz lacrymogène lors du défilé de la fierté de mardi dans la capitale turque Ankara. Plusieurs manifestants ont été traînés au sol et menottés derrière le dos. Au moins 42 personnes ont été arrêtées et relâchées aujourd’hui.
La journaliste de l’agence kurde Mezopotamya, Emel Vural, a été aspergée de gaz lacrymogène au visage, battue par la police et brièvement hospitalisée, tandis que la journaliste du portail d’information LGBTI+ et du groupe de défense KaosGL, Aslı Alpar, a également été blessée à la jambe. La police a expulsé tous les journalistes de la zone, affirmant qu’elle ne permettrait pas aux manifestants de « faire un show » .
Des groupes islamistes ont également organisé des contre-manifestations à plusieurs endroits le long de la route, a rapporté KaosGL.
Melih Güner du parti islamiste-conservateur Yeniden Refah Partisi (YRP) avait déclaré plus tôt dans la semaine que l’ils les laisseraient pas la marche avoir lieu et avait appelé à une contre-manifestation. Lundi, il a tweeté : « Nous sommes sur le point de perdre toute une génération (à cause de l’immoralité) », répétant ses appels.
Güner a déclaré plus tard que le gouverneur d’Ankara l’avait appelé personnellement pour l’informer que la marche serait interdite.
Des membres du YRP se sont rendus dans le parc où des militants LGBTI+ s’étaient rassemblés, après que la police a emmené les manifestants et partagé des photos du parc vide. (Medya News)
La Turquie devrait être jugée pour le génocide des Yézidis
La Turquie devrait être jugée devant la Cour internationale de justice pour complicité d’actes de génocide contre les Kurdes yézidis écrit un rapport rédigé par un groupe d’éminents avocats de défense des droits humains.
Le journal britannique The Guardian a publié un article sur le rapport compilé par un groupe d’éminents avocats des droits de l’homme, affirmant que la Turquie devrait être poursuivie devant la Cour internationale de justice pour complicité d’actes de génocide contre le peuple yézidi.
Le rapport met en évidence la responsabilité contraignante des États dans la prévention du génocide sur leur territoire, même s’il est perpétré par un tiers tel que le groupe État islamique (EI / DAECH / ISIS).
Les avocats, regroupés sous le titre de Comité yézidi de justice (Yazidi Justice Committee – YJC*), ont déclaré qu’il y avait une responsabilité en vertu du droit international pour les États de prévenir le crime de génocide en vertu de la Convention sur le génocide.
Il est largement admis qu’un génocide a été tenté contre les Yézidis à partir de 2013 en Irak et en Syrie. Le rapport, qui fait suite à une enquête de trois ans sur la conduite de 13 pays, a conclu que trois d’entre eux avaient manqué à leur devoir de prendre des mesures raisonnables pour empêcher le génocide.
Le gouvernement syrien, selon le rapport, n’a pas réussi à empêcher le transfert et la détention de Yézidis réduits en esclavage sur son territoire.
Le Yazidi Justice Committee* comprend cinq organisations internationales de défense des droits humains et il est présidé par Sir Geoffrey Nice QC, ancien procureur principal au tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Ses principaux mécènes sont les pairs Helena Kennedy QC et David Alton.
Le Conseil de Catalogne condamne l’accord OTAN-Turquie conclu sur le dos des Kurdes
Le Conseil pour la République catalane a condamné l’accord conclu entre l’OTAN et la Turquie sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande sur le dos du peuple kurde.
Le Conseil pour la République catalane (Consell per la República Catalana) a publié un communiqué concernant l’élargissement de l’OTAN sur le dos du peuple kurde, rappelant que la Turquie a été condamnée à de nombreuses reprises par des tribunaux internationaux pour des violations des droits humains et que l’accord met en danger la sécurité des militants kurdes réfugiés en Finlande et en Suède menacés d’extradition vers la Turquie suite aux accords signés entre ces trois pays.
Soulignant qu’ils sont convaincus que la Suède et la Finlande respecteront leurs démocraties, le communiqué déclare : « Nous exprimons nos sentiments de solidarité avec le peuple kurde et notre soutien au droit à l’autodétermination pacifique, et nous condamnons le sacrifice de ces droits pour des fins politiques d’autres pays ». (ANF)
TURQUIE. Acquittement des suspects du massacre de 7 civils kurdes tués à Dargeçit en 1995
Le tribunal a acquitté les accusés prétendant qu’ « il n’a pas été possible d’obtenir des preuves définitives permettant de lier les accusés aux événements survenus » .
