Un raid aérien turc a tué un civil kurde au Kurdistan du Sud
Militantes kurdes tuées en 2013 à Paris: enquête relancée autour du rôle des services secrets turcs
PARIS – « Un juge antiterroriste a été chargé mardi de reprendre l’enquête sur l’assassinat en 2013 à Paris de trois militantes kurdes, à la demande des familles qui réclament d’approfondir la thèse de l’implication des services secrets turcs (MIT). » (Via Figaro)
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez ont été assassinées à Paris le 9 janvier 2013.
Plus de six années années se sont écoulées depuis les meurtres de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez dans le bureau du centre d’information kurde à Paris. Les trois militantes kurdes ont été exécutées de trois balles dans la tête chacune, le 9 janvier 2013.
Le 23 janvier 2017 devait débuter le procès aux Assises d’Ömer Güney, le présumé coupable. Le suspect, qui était lié aux services de sécurité turcs à Ankara selon les informations obtenues par les avocats des familles des victimes, est décédé subitement en prison le 17 décembre, un mois avant le début du procès.
En mars 2018, les familles des trois femmes assassinées ont déposé une plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la reprise des investigations sur le rôle des services secrets trucs dans ce triple meurtre.
Les familles des 3 révolutionnaires assassinés avaient fait appel en mars 2018 pour que l’enquête inclue les personnes qui avaient ordonné le massacre et leurs collaborateurs.
Un juge anti-terroriste a été nommé pour rouvrir l’enquête. L’avocat Jean-Louis Malterre a confirmé que l’enquête avait été ouverte et que le rôle des services de renseignements turcs serait examiné.
« Le pouvoir judiciaire a reconnu que les services turcs avaient joué un rôle », a déclaré Malterre à l’ANF, ajoutant qu’ils n’avaient pas encore reçu l’acte d’accusation et qu’ils ne savaient pas combien de temps l’enquête prendrait.
Malterre a parlé de leur appel l’année dernière et a déclaré: « Après la mort du suspect, nous avons fait valoir qu’il n’agissait pas seul et qu’il avait reçu une arme des services secrets turcs. »
Malterre a déclaré que le cas précédent avait été limité à Omer Guney mais que le rôle du MIT avait néanmoins été clairement défini.
Un événement historique
L’avocat Antoine Comte a déclaré à l’ANF : « C’est un événement historique, c’est la fin de l’impunité pour les meurtres politiques en France ordonnés depuis l’étranger. »
Le massacre avait été commis le 9 janvier 2013 dans la rue Lafayette, près de la gare la plus fréquentée du centre de Paris, la Gare du Nord. Sakine Cansiz (Sara, fondatrice du PKK), Fidan Dogan (Rojbin), représentante de KNK à Paris, et membre du mouvement de jeunesse kurde, Leyla Saylemez (Ronahi) ont été exécutées par 3 balles dans la tête.
Le seul suspect en détention provisoire était Omer Guney, qui avait perdu la vie dans des circonstances suspectes à la fin de 2016, quelques semaines avant le début prévu des audiences. L’affaire contre lui a été classée par défaut. Mais les familles des 3 femmes et les Kurdes en général ont refusé d’accepter une telle fin, et ont commencé à demander que les commanditaires du massacre soient retrouvés et traduits en justice.
Le 12 mars 2018, des accusations ont de nouveau été portées. En mars, l’avocate Antoin Comte a évoqué les plans d’attaque de l’État turc en Allemagne et en Belgique et évoqué un lien avec la triple exécution en France. Comte a déclaré: «Nous demandons à un juge d’enquêter sur tous ces facteurs».
Plus de six ans après le massacre, les familles et les avocats attendaient l’évolution de la situation dans 2 affaires. L’un d’eux était la demande d’une enquête pour découvrir le réseau pour les exécutions en Europe et les personnes qui avaient ordonné l’exécution des 3 femmes. L’autre était la demande que les «fonds réservés aux victimes du terrorisme» soient utilisés pour les trois femmes.
L’avocat Jean-Louis Malterre avait déclaré au début de l’année qu’il avait fait appel des deux affaires en 2018 et qu’il s’attendait à une évolution de la situation en 2019.
Malterre a évoqué les éléments de la demande d’une nouvelle enquête et, évoquant les plans d’assassinat en Belgique et en Allemagne, a déclaré: « Ils ont été organisés par les services spéciaux d’Erdogan ». Malterre a ajouté que de nombreux plans d’assassinat avaient été organisés par l’Etat en Europe. a déclaré: « La méthode est similaire à celle des meurtres à Paris. »
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Appel urgent international : Sauvez Hasankeyf ! Pas de remplissage du réservoir du barrage Ilisu !
75 ONG ont lancé cet appel urgent pour sauver Hasankeyf de disparition :
Il n’est pas trop tard pour SAUVER HASANKEYF et le fleuve Tigre !
Organisation kurde pour l’environnement et l’éducation, Halabja, région du Kurdistan d’Irak
Population du Kurdistan vert, Kurdistan/Iran
Les institutions de Pajin, Bane, Kurdistan/Iran
Institution Green Chiya, Meriwan, Kurdistan/Iran
Mouvement Liban Eco
Eco-Conscience, Tunisie
La Fondation pour l’Avocat du Peuple pour la Justice et la Réparation, Afrique du Sud
Coalition internationale Rivers sans frontières), Asie
Forum des pêcheurs du Pakistan
Groupe d’appui à l’environnement, Inde
Vigilance interaméricaine pour la défense et le droit à l’eau (Red VIDA), Amériques
Chili Durable, Chili
Fondation April (Fundacion Abril), Bolivie
Mouvement pour la défense de l’eau, de la terre et de l’environnement (MODATIMA), Chili
Mouvement des personnes touchées par les barrages (MAB), Brésil
Amis de la Terre, El Salvador
Mouvement européen de l’eau
La Terre prospère, dans les Balkans
Odbranimo reke Stare planine, Serbie
Ekologistak Martxan, Pays Basque
Réseau pour une nouvelle culture de l’eau (XNCA), Catalogne
Ecologistes en action, Espagne
Observatoire du patrimoine mondial (WHW), Allemagne
Plate-forme de défense de l’Èbre, Catalogne
UPP – Un Ponte Per, Italie
Contre-courant, Allemagne
The Corner House, Royaume-Uni
Amis de la Terre, France
Forum italien des mouvements de l’eau
Riverwatch – Société pour la protection des rivières, Autriche
Les animaux sont des êtres sensibles, USA
Coordination EAU Île-de-France, France
Plan C, Royaume-Uni
Shoal Collective, Royaume-Uni
Initiative de Hasankeyf Berlin, Allemagne
Institut pour la politique agricole et commerciale, USA
Coordination EAU bien commun, France
Urgewald, Allemagne
SF Bay, Californie/États-Unis
EcoMujer, Allemagne
Association d’économie solidaire, Royaume-Uni
FreshWater Accountability Project, États-Unis
Plataforma Ciudadana Zaragoza sin Fractura, Espagne
Association de culture populaire Alborada, Gallur/Espagne
International Rivers, États-Unis
Solifonds, Suisse
Centre de recherche sur les entreprises multinationales (SOMO), Pays-Bas
Centre écologique DRONT, Russie
Horizons écosocialiste, États-Unis
Union Socio-Ecologique Internationale, Russie
Centre pour la conservation de la biodiversité, Russie
Earth Law Centre, États-Unis
Front Vert Anti-Capitaliste, Royaume-Uni
Cambridge Social Ecology Group, Royaume-Uni
Coopérative Intégrale d’Héraklion, Crète/Grèce
15 mai, la Journée de la langue kurde
Le sénateur français : Nous soutenons les Kurdes dans cette action courageuse
Leyla Qasim : féministe et militante kurde pendue à l’âge de 22 ans en Irak
Le 12 mai 1974, le régime sanguinaire du dictateur irakien, Saddam Husein, a pendu Leyla Qasim, une activiste et féministe kurde qui militait pour les droits des Kurdes et des femmes dans un Kurdistan colonisé. Près de 45 après son meurtre, Leyla Qasim est considérée comme l’une des femmes les plus respectées de l’histoire du peuple kurde. Son portrait orne les murs de nombreux foyers kurdes et les lieux publics au Kurdistan.

TURQUIE : Libération de l’enseignante qui avait été emprisonnée pour avoir dit « Les enfants ne doivent pas mourir »
TURQUIE, AMED – Ayşe Çelik, l’enseignante qui avait été emprisonnée pour avoir dit « les enfants ne doivent pas mourir » à la télévision alors que l’armée turque commettait des massacres dans les villes kurdes, a été libérée hier.
Hier, la Cour constitutionnelle turque (AYM) a statué sur le cas de l’enseignante Ayse Çelik et a déclaré que la liberté d’expression de Çelik avait été violée.
L’AYM a ordonné que l’affaire de Çelik soit jugée de nouveau.
Ayşe Çelik, une enseignante de Diyarbakır, avait appelé une émission populaire, « Beyaz Show », par téléphone le 8 janvier 2016, à un moment du conflit armé dans la région kurdes de la Turquie entre les forces turques et des combattants kurdes.
« Êtes-vous au courant de ce qui se passe dans le sud-est de la Turquie ? Des enfants à naître, des mères, des gens sont tués ici … Les choses qui se passent ici ne se reflètent pas sur les écrans de télévision ou sur les médias. Ne vous taisez pas … regardez, écoutez et prêtez-nous la main. C’est dommage, ne laissez pas ces gens, ces enfants mourir; ne laissez plus les mères pleurer », avait dit l’enseignante, en référence aux victimes civiles du conflit en cours.
Çelik a été condamnée à 15 mois de prison en vertu de l’article 7/2 de la loi antiterroriste pour « propagande d’organisation terroriste », le 26 avril 2017.
Affaire Mawda, ou la chasse aux migrants, dont des kurdes, en Europe
Voici son discours ( voir la vidéo ici) :
« Bonsoir à toutes et tous,
La Turquie a acheté des armes chimiques à l’Allemagne nazie pour le génocide de Dersim
De nouveaux documents [fuités probablement pour influencer le vote kurde à Istanbul] révèlent que le fondateur de la Turquie, Ataturk a acheté des armes chimiques à l’Allemagne nazie (1937) pour les utiliser dans le massacre des Kurdes alévis à Dersim.
Un membre d’HDP, Nesimi Aday a déclaré : « On savait que l’armée turque avait utilisé des armes chimiques contre des civils kurdes à Dersim, mais qu’on ne pouvait pas le prouver. Les derniers documents trouvés dans les archives présidentielles turques confirment l’utilisation de ces armes qui avaient été évoquées par par Nuri Dersimi dans son livre « Kurdistan tarihinde Dersim » en 1952″.

Le gaz toxique acheté à l’Allemagne nazie était : La moutarde au soufre (ypérite), le chlorure de phénacyle (chloracétophénone).

Des documents montrent qu’Atatürk ordonne que du gaz toxique soit transporté à Elaziz (Elazig) pour être utilisé contre des civils à Dersim, au Kurdistan.

L’ancien ministre turc des Affaires étrangères Ihsan Sabri Caglayangil a également avoué que l’armée turque avait utilisé des armes chimiques contre des femmes et des enfants piégés dans des grottes et avait exterminé toute la population de Dersim dans cette vidéo (en turc) :




D’une prison turque à Tate Modern : L’histoire de Zehra Dogan
TURQUIE. « Le gouvernement doit déclarer la fin de l’isolement pour que les grèves de la faim prennent fin »
TURQUIE : Les nouvelles élections à Istanbul et les spéculations sur le vote kurde
Quel rapport entre Ocalan et les élections à venir à Istanbul ?
Le YSK a annoncé sa décision quelques heures après l’annonce des avocats d’Ocalan qui ont tenu une conférence de presse annonçant leur rencontre avec leur client qui aurait eu lieu le 2 mai dernier…
L’Etat turc refuse toujours de reconnaître les droits élémentaires des Kurdes, des milliers de leurs représentants – dont Selahattin Demirtas – croupissent dans les prisons turques depuis plus de 2 ans. Leurs représentants qui ne sont pas en prison sont pourchassés partout où ils se trouvent.
Les demandes des grévistes de la faim ne sont toujours pas acceptées.
La Turquie menace toujours d’envahir d’autres régions kurdes en Syrie et que le canton d’Afrin reste sous l’occupation de la Turquie et des ses mercenaires islamistes. Dans ces conditions, il est impossible que les Kurdes votent pour l’AKP qui est leur bourreau actuel.