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Un Kurde tué par un fasciste turc en Allemagne

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DORTMUND – Ibrahim Demir (41 ans), un Kurde d’Allemagne a été victime d’un meurtre raciste le 16 mai dans un quartier résidentiel de Drotmund.
 
L’homme souffrant de nanisme (1,42 mètre) avait rendu visite à sa mère vendredi soir. Il aurait été poignardé à mort par un fasciste turc.
 
Un appel aux témoins sur les réseaux sociaux a apparemment aidé. Le frère d’Ibrahim, Serhat, avait demandé de l’aide sur Facebook et Instagram.
 
L’agresseur aurait souvent harcelé son petit frère à cause de sa petite taille.
 
« Je lis cela et je me demande, stupéfait, « Qui ferait cela ? La réponse est maintenant bien connue : Un fasciste turc qui a publié les symboles du Loup gris sur Facebook La pensée inhumaine conduit à des actes inhumains. Malheureusement, encore et toujours. » a écrit la journaliste germano-kurde Düzen Tekkal sur Twitter aujourd’hui.

670 personnalités kurdes disent non à la « guerre fratricide » entre Kurdes

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« Nous ne voulons pas d’une guerre fratricide », ont déclaré 670 personnalités kurdes dans un texte envoyé aux autorités du Kurdistan du Sud. La déclaration demande aux peshmergas envoyés à Zînî Wertê de se retirer.
 
670 intellectuels et artistes ont signé et envoyé une lettre à tous les partis du parlement du Kurdistan du Sud, au ministère des Peshmerga, à la présidence du Parlement fédéral, au président fédéral Necirvan Berzani, au premier ministre Mesur Berzani, au vice-premier ministre Kubat Talabani. La lettre a également été envoyée par courrier électronique au représentant du gouvernement fédéral à Berlin.
 
Voici le texte signé par 670 personnalités kurdes :
 
« Nous sommes des représentants de partis, d’institutions et d’organisations vivant en Europe. En tant qu’intellectuels, universitaires, juristes, politiciens, écrivains, artistes, démocrates et patriotes de tout le Kurdistan, nous dénonçons les sales coups portés au Kurdistan du Sud par l’État turc.
 
Comme nous le savons tous, l’histoire de cet État est pleine de politiques et d’actions hostiles à l’égard du peuple du Kurdistan. Récemment, la provocation de Zînê Wertê au Kurdistan du Sud était une tentative de monter les Kurdes les uns contre les autres. Nous voyons clairement que cet État hostile veut entraîner les forces du Mouvement populaire du Kurdistan dans une guerre civile.
 
Face à ce plan et au projet de génocide contre notre peuple, allons-nous, en tant que forces dirigeantes du peuple du Kurdistan, garder le silence ? Non, nous ne devons pas attendre et, au nom des institutions et organisations suivantes, nous appelons les Peshmergas, les guérilleros et les combattants à faire échouer ce plan perfide et à adopter une position commune pour rejeter cette provocation.
 
Les forces qui ont été récemment déployées à Zînê Wertê doivent immédiatement se replier sur leurs anciens lterritoires, car elles ont été la principale cause du conflit. Nous n’accepterons pas une guerre fratricide. »
 
Nous réitérons également l’appel aux institutions internationales et aux États ayant des relations avec la Turquie : Ils ne doivent pas être un partenaire dans ces sales politiques menées par l’État fasciste turc et ne doivent pas être un outil pour ses plans malveillants. Au contraire, ils devraient se tenir aux côtés de la lutte libre et égale du peuple du Kurdistan ».
 
Les premiers signataires du texte sont :
 
. Hamit Bozaslan – France
. Haji Akman / Université de Bergen – Norvège
. brahim Seydo Aydogan / INALCO – Paris
. Kirmanc Gundî / Dans le domaine de l’administration et de l’éducation – Amérique
. Salar Basira / Université de Düsseldorf – Allemagne
. Murad Hesen Xidir / Professeur à l’université Flinders – Australie
. Cemal Xeznedar / écrivain et journaliste, directeur du Centre de recherche et d’information Kurdistan-Allemagne
. Engin Sustam / Universitaire
. Adnan Emin / Psychologue
. Dr Osman Ismail / Professeur d’université – Royaume-Uni
. Hajar Rashid usman / ancien peshmerga et sociologue – Pays-Bas
. Sabah Rashid Necmedin / Old Peshmerga – Allemagne
. Arif Hama Amin / Vétéran des Peshmergas – Allemagne
. Viyan Kamal rauf / Cinéaste – Pays-Bas
. Anwar Almann / Écrivain et traducteur – Allemagne
. Luqman Ghafour / Journaliste – Amérique
. Talib Rasul Hama Farac / Artiste et militant – Uk
. Khalid Shaida / Poète et écrivain – Allemagne
. Ismail Tenya / Journaliste et écrivain – Allemagne
. Karim / Universitaire – Royaume-Uni
Via ANF

Le génocide des Grecs pontiques il y a 101 ans

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Ce 19 mai marque le 101ème anniversaire du génocide des Grecs pontiques par l’empire ottoman. Entre 1915 et 1923, les Turcs ont d’abord massacré les Arméniens, avant de s’en prendre aux Grecs du Pont, au bord de la mer Noire. On parle de 350.000 Grecs pontiques massacrés durant ce génocide.
 
Au début de la Première Guerre mondiale, l’Asie mineure était ethniquement diversifiée, sa population comprenant des Turcs et des Azéris, ainsi que les groupes autochtones qui avaient habité la région avant la conquête turque, notamment les Grecs pontiques, les Grecs du Caucase, les Grecs de Cappadoce, les Arméniens, les Kurdes, les Géorgiens, les Circassiens, les Assyriens, les Juifs et les Lazars.
 
Parmi les causes de la campagne turque contre la population chrétienne de langue grecque, il y avait la crainte qu’elle accueille favorablement la libération par les ennemis de l’Empire ottoman, et la conviction de certains Turcs que pour former un pays « moderne » à l’ère du nationalisme, il était nécessaire de purger de leurs territoires toutes les minorités qui pouvaient menacer l’intégrité d’une nation turque à base ethnique.
 
Selon un attaché militaire allemand, le ministre ottoman de la guerre Ismail Enver avait déclaré en octobre 1915 qu’il voulait « résoudre le problème grec pendant la guerre… de la même manière qu’il croyait avoir résolu le problème arménien », en référence au génocide arménien (l’Allemagne et l’Empire ottoman étaient alliés immédiatement avant et pendant la Première Guerre mondiale).
Le 31 janvier 1917, le Chancelier allemand Theobald von Bethmann-Hollweg rapportait :  « Les indications sont que les Turcs prévoient d’éliminer l’élément grec en tant qu’ennemi de l’État, comme ils l’ont fait précédemment avec les Arméniens. La stratégie mise en œuvre par les Turcs consiste à déplacer les gens vers l’intérieur du pays sans prendre de mesures pour leur survie en les exposant à la mort, à la faim et à la maladie. Les maisons abandonnées sont alors pillées et brûlées ou détruites. Ce qui a été fait aux Arméniens est répété avec les Grecs. »
 
Le génocide grec, y compris le génocide pontique, a été le massacre systématique de la population grecque ottomane chrétienne en Anatolie pendant la Première Guerre mondiale et ses suites (1914-1922) sur la base de leur religion et de leur ethnicité. Ce massacre a été initié par le gouvernement de l’Empire ottoman et le mouvement national turc contre la population grecque indigène de l’Empire. Il a compris des massacres, des déportations forcées avec des marches de la mort, des expulsions sommaires, des exécutions arbitraires et la destruction de monuments culturels, historiques et religieux orthodoxes orientaux. Selon diverses sources, plusieurs centaines de milliers de Grecs ottomans sont morts au cours de cette période[3]. La plupart des réfugiés et des survivants ont fui en Grèce (ce qui a ajouté plus d’un quart à la population grecque antérieure). Certains, en particulier ceux des provinces orientales, se sont réfugiés dans l’Empire russe voisin.
 
À la fin de 1922, la plupart des Grecs d’Asie Mineure avaient fui ou avaient été tués. Ceux qui restaient ont été transférés en Grèce selon les termes de l’échange de population entre la Grèce et la Turquie, qui a eu lieu à la fin de 1923 et qui a officialisé l’exode et empêché le retour des réfugiés. D’autres groupes ethniques ont également été attaqués par l’Empire ottoman durant cette période, notamment les Assyriens et les Arméniens, et certains universitaires et organisations ont reconnu que ces événements faisaient partie de la même politique génocidaire. (Wikipedia)

Le HDP dénonce la confiscation de ses mairies par l’Etat turc

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TURQUIE / BAKUR – L’Etat turc a confisqué 5 nouvelles municipalités kurdes du HDP lors d’un assaut mené par la police turque le 15 mai dernier.
 
Le Parti démocratique des peuples (HDP) condamne les attaques visant la volonté du peuple kurde dépossédé de ses élus :
 
« Dans une précédente déclaration (24 mars 2020) sur la saisie de nos municipalités, nous avons souligné que le gouvernement turc poursuivait sa politique pernicieuse à l’encontre des Kurdes, même dans le contexte de la crise mondiale liée à la pandémie. Le gouvernement turc profite de la pandémie pour réprimer davantage les institutions démocratiques kurdes, en particulier les municipalités. En plus de saper la démocratie locale et la volonté politique du peuple kurde, il détruit les infrastructures sociales et sanitaires déjà faibles mises en place par les municipalités, ce qui rend les villes concernées encore plus vulnérables à la pandémie.
Le 23 mars, le gouvernement a illégalement saisi huit municipalités kurdes dirigées par le HDP. Moins de deux mois plus tard, le 15 mai, jour de la fête de la langue kurde, cinq autres municipalités kurdes ont été saisies. Il s’agit de Siirt, Iğdır, Kurtalan, Baykan et Altınova, les deux premières étant des chefs-lieux de province et les autres des districts. La police turque a encerclé les municipalités avec des barricades ; nos maires ont été arrêtés après des perquisitions brutales menées à leur domicile très tôt le matin, et remplacés par des « administrateurs », qui ne sont autres pour nous que des agents coloniaux.
Ces dernières saisies portent à 45 le nombre des municipalités du HDP auxquelles le gouvernement turc a assigné des administrateurs depuis les élections locales du 31 mars 2019 où le HDP a remporté 65 municipalités. En outre, 6 co-maires du HDP se sont vu refuser leur mandat au lendemain de ces élections, au prétexte qu’ils avaient antérieurement été licenciés par décret-loi pris dans le cadre de l’état d’urgence. Au total, ce sont donc 51 mairies qui ont été saisies.
À ce jour, 21 co-maires kurdes élus en mars 2019 sont derrière les barreaux et 5 en garde à vue. Par ailleurs, des dizaines d’anciens maires HDP élus en 2014 sont toujours emprisonnés.
Tout comme dans les cas précédents, ces nouvelles arrestations et nominations de tuteurs ne sont justifiées par aucune décision de justice. Il s’agit de mesures administratives prises par le ministère de l’intérieur. Les accusations portées contre nos maires sont typiques : « soutien au terrorisme ». Dénuées de tout fondement, elles servent juste de prétexte à la destruction des municipalités kurdes.
Comme nous avons déjà eu l’occasion de le souligner, nous luttons simultanément contre deux virus, le COVID 19 et l’autoritarisme raciste dirigé contre les Kurdes et leur volonté démocratique, autrement dit, deux graves problèmes de santé publique.
Une fois de plus, nous appelons la communauté internationale, le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux et le Comité des régions de l’UE en particulier, ainsi que nos partis frères et tous les tenants de la démocratie à élever la voix et agir contre ces politiques racistes du gouvernement turc qui tente d’ériger le « régime de tutelle » en norme. »
 
Via le Conseil démocratique kurde en France 

Les habitants du Rojava entre colère et désespoir devant l’incendie de leurs cultures par les forces turco-jihadistes

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SYRIE / ROJAVA – Les habitants d’Ain Issa et de Girê Spî, dans le nord de la Syrie, sont en colère et désespérés devant la destruction de leurs champs de céréales par des incendies criminels des forces d’occupation turco-djihadistes. Tout cela, dans le but de détruire la révolution du Rojava et les gains des Kurdes syriens.
 
Les troupes turques et les mercenaires de l’armée nationale syrienne (NSA) continuent de mettre le feu aux champs dans les territoires bordant la zone d’occupation. Les zones à l’ouest de Girê Spî et près d’Ain Issa sont particulièrement touchées. Ces dernières années, ces incendies criminels ont été perpétrés par des membres de l’Etat islamique (DAECH / ISIS). Cette année, c’est au tour de l’armée turque et de ses mercenaires SNA de brûler les champs de céréales. De même, les agriculteurs qui tentent de récolter leurs cultures sont abattus par les forces d’occupation. Le Rojava est menacé par une crise alimentaire alors qu’il est sous l’embargo et fait face à la pandémie du COVID-19.
 
« Nous avons cultivé ces champs avec beaucoup de difficultés »
 
L’agence de presse ANHA basée au Rojava s’est entretenue avec des habitants de la région. Faruk Hadji Muhammed dit : « Les champs dans les villages de Kefîfê, Xirbet Geber, Solan, Erîdê et Umuthur ont été incendiés. Il ne reste plus rien. Nous vivons à environ trois kilomètres. Nous avons peur que les flammes atteignent également nos champs. Chacun de nous dans le village a planté cent ou deux cents dunams (25 ou 50 hectares) et ils sont maintenant en danger. En raison des attaques en cours, nous ne pouvons pas vivre en paix. De leur point de vue, nous devrions tous être tués, et sinon, au moins être chassés. Nous avons cultivé ces champs avec beaucoup de difficulté et les forces d’occupation détruisent tout. Nous voulons que l’Etat turc parte d’ici. Nous nous réfugions dans nos maisons pour nous protéger des obus. »
 
« Je vois mon champ brûler, mais je ne peux pas l’éteindre »
 
Xatûn Xelîl Ibrahim du village Xirbet Beger à l’ouest du Girê Spî occupé a dû fuir vers le village de Bîrzinar à cause des attaques. Face à la vue de leurs champs en flammes, elle raconte: « Notre propriété est incendiée pour nous détruire et paralyser nos vies. Je vois mon champ brûler, mais je ne peux que regarder. 2000 Dunam (environ 500 hectares) de nos terres brûlent, mais nous ne pouvons pas nous en débarrasser. Que Dieu détruise les envahisseurs. Nous voulons seulement rentrer chez nous et vivre en paix. Nous ne voulons pas que les occupants puissent respirer ici sur notre terre. Nous avons fui, mais nous pouvons toujours pas échapper à leurs attaques et leur cruauté. »
 

En un mois, au moins 22 civils enlevés par des gangs à Afrin

SYRIE / ROJAVA – Les forces de l’État turc et les mercenaires alliés continuent leurs crimes de guerre dans le canton kurde d’Afrin où ils ont enlevé au moins 22 civils, dont deux femmes, en un mois. Des mineurs sont également enrôlés de force par les gangs alliés de la Turquie.
 
L’avocat Ibrahim Şêxo, porte-parole de l’Organisation des droits de l’Homme d’Afrin, a parlé des pratiques barbares des forces d’occupation turques et de leurs alliés islamistes à Afrin et des crimes contre l’humanité qu’elles y commettent.
 
Şêxo a déclaré à ANHA que 22 personnes, dont 2 femmes, ont été enlevées à Afrin au cours du dernier mois. Signalant que les familles des personnes kidnappées avaient été contactées par les mercenaires leur demandant une rançon, Şêxo a déclaré : « L’une des femmes kidnappées, Hêvîn Mori, vivait dans le village de Celeme à Jindirês. Mori a été kidnappée par des mercenaires de Faylaq al-Sham parce que sa famille n’a pas marier Mori à un mercenaire. Son sort est inconnu. »
 
Şêxo a également indiqué qu’une base avait été créée à Jindirês pour les mercenaires envoyés en Libye. « L’État turc continue d’envoyer des mercenaires en Libye selon les informations que nous avons reçues de sources locales à Afrin. Nous avons appris que certains groupes de mercenaires qui ne voulaient pas se rendre en Libye ont été éliminés. Un dénommé » Emşart « a formé le sultan Murad et des mercenaires de Samarkand avant de les envoyer en Libye. Certains enfants reçoivent des armes. Des enfants de 14 ans ont été faits soldats à Maarat al-Numan à Idlib et un enfant nommé Ebdo Şêxo dans le village de Rota à Mabata a été envoyé de force en Libye. »
 
Şêxo a également déclaré que les mercenaires prenaient dans chaque maison entre 75 000 et 100 000 livres syriennes. Soulignant que les mercenaires continuent de piller, il a ajouté que les lieux historiques de la région ont été pillés au nom de la restauration et que des œuvres de valeur ont été volées et envoyées en Europe.
 

ROJAVA. La région autonome amnistie des prisonniers à la veille de l’Aïd al-Fitr

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SYRIE / ROJAVA – L’Administration autonome du Rojava a décrété une amnistie de masse pour la fête de l’Aïd al-Fitr. L’amnistie exclut les condamnés pour terrorisme, les violeurs et les trafiquants de drogue.

L’amnistie accorde une grâce complète à ceux qui sont accusés de «délits» bien que la l’administration autonome n’ait fourni aucun détail. Le terme est généralement utilisé pour désigner des délits mineurs comme les infractions routières et les infractions aux règles de construction. L’amnistie ne s’appliquera à aucune personne condamnée après ce dimanche.

Kanaan Barakat, le ministre de l’Intérieur de l’administration autonome, a déclaré à Rudaw qu’il ne savait pas combien de personnes seraient libérées, car «les détails de l’amnistie ne sont pas clairs».

Dans le cadre de l’amnistie, les détenus emprisonnés pour des délits ordinaires, verront leur peine réduite d’un tiers, tandis que ceux emprisonnés à vie verront leur peine commuée en 20 ans. Les personnes condamnées à des peines temporaires (non condamnées à mort ou à perpétuité) verront leur peine d’emprisonnement réduite de moitié.

Les personnes atteintes de maladies incurables ou en phase terminale seront également libérées.

Certains condamnés sont toutefois exclus de l’amnistie.

« L’amnistie exclut les violeurs, les trafiquants de drogue, les terroristes et les condamnés recherchés mais en liberté », a indiqué la région autonome de la Syrie du Nord et de l’Ouest dans un communiqué annonçant l’amnistie dimanche après-midi.

«Ils [les gens en général] ne bénéficieront pas de l’amnistie s’ils ne se rendent pas dans les 60 prochains jours.»

Les autorités kurdes de la Syrie du Nord et de l’Ouest / Rojava, détiennent des dizaines de milliers de prisonniers dans des prisons de fortune, y compris des prisonniers politiques et des personnes affiliées à l’État islamique (DAECH / ISIS).

Les autorités du Rojava administrent également plusieurs camps, dont le désormais notoire Al-Hol, qui abrite environ 10 500 femmes et enfants liés ou affiliés à des militants de l’Etat islamique de 54 comtés différents, a déclaré à Rudaw Sheikhmous Ahmed, responsable des camps du Rojava.

La plupart de ces résidents du camp ont été arrêtés en mars 2019 lors de la bataille de Baghouz, où l’Etat islamique a fait son dernier combat dans l’est de la Syrie.

Il y a environ 10 000 membres de l’Etat islamique détenus dans les prisons du Rojava, dont environ 2 000 étrangers en attente de mécanismes juridiques pour les poursuivre. Les responsables de la région autonome ont appelé la communauté internationale à rapatrier leurs ressortissants ou à faciliter les procès en Syrie.

Il y a eu plusieurs tentatives d’évasion de prisonniers de l’Etat islamique et de leurs familles au Rojava – la plus récente dimanche.

Sept militants de l’Etat islamique se sont échappés d’une petite prison de la ville à côté du camp d’Al-Hol. Quatre d’entre eux ont ensuite été repris, mais trois sont toujours en fuite.

Rudaw

Des soldats turcs tuent un civil kurde à la frontière du Rojava

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SYRIE / ROJAVA – DÊRIK – Un homme de 50 ans a été abattu par des gardes-frontières turcs alors qu’il travaillait dans ses champs. La nuit dernière, un autre civil avait été tué par des gangs de la Turquie à Serêkaniyê.
 
Un civil de 50 ans a été abattu dimanche par des gardes-frontières turcs près de la ville de Çilaxa (al-Jawadiyah) au nord-est de Dêrik (al-Malikiya). La victime a été identifiée comme étant Mihyedîn Abdullah.
 
Selon les informations disponibles, Abdullah se trouvait dans une zone agricole de son village Dêrna Axê quand il a été tué par des soldats. La nuit dernière, un autre civil a été abattu par des mandataires djihadistes de la Turquie à Serêkaniyê (Ras al-Ain). Dimanche, des soldats ont tué un civil kurde du Kurdistan de l’Est (Rojhilat), dans la campagne de Van / Saray.
 

Hommage à Ibo, le révolutionnaire kurde-alévi massacré dans la prison d’Amed à l’âge de 24 ans.

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Le 18 mai 1973, le jeune révolutionnaire kurde-alévi, Ibrahim Kaypakkaya a été abattu par des officiers turcs à l’âge de 24 ans. Son cadavre a été mutilé et découpé. Son père, Ali Kaypakkaya, a raconté ainsi la scène après avoir récupéré le corps de son fils :
 
« J’ai récupéré le corps de mon fils à Diyarbakir. J’ai pris un porteur pour le transporter. Le porteur a demandé : « Qu’est-ce que c’est ? » J’ai répondu : « C’est mon fils, gauchiste, étudiant, tué sous la torture.» Le porteur a pleuré, n’a pas pris l’argent. (…) »

Le 18 mai 1973, İbrahim Kaypakkaya a été torturé à mort, puis abattu par des officiers militaires à l’âge de 24 ans. Son cadavre a été mutilé et découpé.
 
İbrahim Kaypakkaya (1949 – 18 mai 1973) a été l’un des principaux dirigeants du mouvement communiste en Turquie et le fondateur du Parti communiste Marxiste-Léniniste de Turquie(TKP/ML).
 
Il est aujourd’hui vénéré par nombre de communistes comme un symbole de résistance. Il est décrit comme un agrégateur des idées d’autres grands leaders et penseurs du marxisme-léninisme-maoïsme.
 
Sa vie
 
Ibrahim Kaypakkaya est né en 1949 d’une famille kurde de la province de Çorum. Dans sa jeunesse, il livrait des magazines politiques dans les villages voisins. Plus tard, il s’est ouvert aux idées révolutionnaires en tant qu’étudiant au département de physique de la faculté des sciences de l’université d’Istanbul. Il est devenu membre du Parti révolutionnaire des ouvriers et des paysans de Turquie. En 1967, il est l’un des fondateurs d’une branche locale de la Fédération des clubs d’idées (Turkiye Fikir Kulüpleri Federasyonu FKF). Il rejoint la fondation du Club des idées Çapa (Çapa Fikir Kulubü) en mars 1968 et devient le président du club. En novembre 1968, Kaypakkaya a été expulsé de l’université pour avoir préparé un tract contre la 6e flotte de la marine américaine arrivée en Turquie.
 
Kaypakkaya, qui a adopté le point de vue de la Révolution démocratique nationale, a travaillé pour le journal İşçi Köylü (« Travailleur-Paysan »). Il a écrit des articles dans les magazines Aydınlık et TÜRKSOLU (« Gauche turque »); à ne pas confondre avec le magazine moderne Türksolu). Kaypakkaya s’est ensuite séparé de Doğu Perinçek et de son groupe, car il considérait Perinçek comme un révisionniste et un opportuniste. Kaypakkaya, qui a participé à la lutte de la paysannerie, a formé le Parti communiste de Turquie/marxiste-léniniste (Türkiye Komünist Partisi/Marksist-Leninist, abrégé TKP/ML) et l « Armée de libération des ouvriers et des paysans » (Türkiye İşci ve Köylü Kurtuluş Ordusu – TIKKO), la branche armée de son parti, et a mené des activités dans les villes de Dersim, Malatya et Gaziantep.
 
Kaypakkaya et ses camarades ont interrogé et abattu un informateur qui a causé l’assassinat des membres de THKO (turc : Türkiye Halk Kurtuluş Ordusu ; « Armée populaire de libération de la Turquie ») Sinan Cemgil et ses deux autres camarades par les forces de l’Etat turc. Kaypakkaya est devenu un symbole de solidarité révolutionnaire et de camaraderie pour ses partisans au moment de la loi martiale.
 
Capture et exécution
 
Suite au mémorandum militaire de 1971, le gouvernement turc a réprimé le mouvement communiste en Turquie. Le 24 janvier 1973, Kaypakkaya et ses alliés ont été attaqués par les forces militaires turques dans les montagnes de Dersim. Il a été grièvement blessé tandis que son camarade Ali Haydar Yıldız est décédé. Les militaires turcs sont partis croyant avoir tué également Kaypakkaya, lui permettant ainsi d’éviter la capture. Durant cet hiver, les conditions météorologiques et la neige l’ont forcé à s’abriter dans une grotte pendant cinq jours. Par la suite, il est parti pour un village où il a demandé l’aide d’un enseignant qui l’a dénoncé aux militaires.
 
Les officiers militaires turcs ont torturé Kaypakkaya pendant quatre mois dans la prison de Diyarbakır (ville kurde d’Amed), tristement célèbre pour son traitement brutal des détenus. Dans son cas, il a été torturé pendant deux semaines, après quoi il a été forcé de marcher pieds nus sur la neige et la glace de ville en ville sur 50 km. Le gouvernement turc a persécuté et liquidé les dirigeants du TKP/ML. Kaypakkaya, et plusieurs de ses collègues ont été arrêtés. Kaypakkaya a été exécuté par balles en prison en 1973 après avoir été torturé pendant plus de 4 mois. Le 18 mai 1973, il a été torturé jusqu’à la mort, puis abattu par des officiers militaires à l’âge de 24 ans. Son cadavre a été mutilé et découpé.
 
L’Organisation nationale des renseignements turcs (Milli İstihbarat Teşkilatı, MİT) a déclaré que Kaypakkaya était le révolutionnaire le plus dangereux de Turquie et une menace sérieuse pour le gouvernement.
 
Héritage culturel
 
Après sa mort, Kaypakkaya est devenu un martyr pour le mouvement révolutionnaire communiste turc en choisissant de mourir plutôt que de donner des informations qui compromettraient ses camarades. Malgré son jeune âge, il était l’un des plus éminents théoriciens marxistes de Turquie. L’œuvre la plus connue de Kaypakkaya est sa critique du kémalisme, des principes de l’État turc, et sa thèse sur la question nationale, notamment la question kurde.
 
Aujourd’hui, il est vénéré comme un symbole de la résistance en Turquie et dans d’autres pays.
 
Doctrine
 
Ses vues doctrinales étaient basées sur la séparation de l’idéologie de l’Union soviétique voisine, l’adoption du maoïsme et le soutien à la révolution culturelle.
 
Kaypakkaya et la question kurde
Malgré son jeune âge, Ibrahim Kaypakkaya était l’un des théoriciens marxistes les plus en vue de la Turquie. Le travail le plus connu de Kaypakkaya est sa critique du kémalisme, des principes étatiques de la Turquie, et sa thèse sur la question nationale, notamment la question kurde. Il est l’un des premiers révolutionnaires de Turquie à avoir prôné l’indépendance du Kurdistan dans le cadre du droit à l’autodétermination des peuples. Il est aussi l’un des premiers communistes à s’être opposé au kémalisme : « le kémalisme a instauré un régime bourgeois au service de l’impérialisme ». (Wikipedia)
(…)
« Nous défendons et continuons à défendre de toutes nos forces le droit de la nation kurde à former un État. Nous respecterons ce droit jusqu’au bout ; nous ne soutenons pas la position privilégiée des Turcs par rapport aux Kurdes (…) ; nous éduquons les masses à reconnaître ce droit sans hésitation et à rejeter le droit de former un État comme le privilège dans le monopole d’une seule nation ».

Le Rojava suffoque sous les feux criminels ciblant les champs de céréales

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SYRIE / ROJAVA – Les incendies criminels des forces turco-islamistes visant les champs de céréales au Rojava menacent la sécurité alimentaire d’une région vivant sous l’embargo depuis des années. À Til Temir, les feux criminels dévorent les terres agricoles depuis deux jours et les tentatives de les éteindre sont empêchées par les attaques des forces occupantes.

Depuis des semaines, le Rojava est ravagé par des incendies des champs de céréales déclenchés par les forces d’occupation turques et leurs alliés djihadistes. Les incendies criminels font partie de la guerre contre le nord et l’est de la Syrie et sont utilisés par la Turquie comme méthode de politique d’expulsion systématique et de nettoyage ethnique. Déjà, pendant l’occupation d’Afrin il y a deux ans, on a vu la Turquie mettre en place cette politique de destruction systématique des bases économiques de la population locale.

Cependant, depuis l’été 2019, lorsque les incendies de champs dans les zones de production agricole ont causé une perte de près de trois millions d’euros de récoltes, cette méthode de guerre a maintenant atteint une nouvelle dimension. Par rapport à l’année dernière, cette année, de nombreux champs ont été incendiés beaucoup plus tôt. Dans le même temps, de nombreuses régions des zones autonomes souffrent de pénuries d’eau, comme l’aqueduc d’Elok (Allouk), à l’est de Serêkaniyê (Ras al -Ain), occupée par la Turquie et ses mandataires, a été fermée pour la septième fois depuis le début de l’année. Dans de nombreux endroits, les gens ne peuvent pas du tout faire face aux incendies.

Incendie à Temir

La semaine dernière, il y a eu de nombreux incendies, en particulier dans et autour d’Ain Issa et de Girê Spî (Tal Abyad). Au cours des trois derniers jours, les forces d’occupation se sont concentrées sur la ville à prédominance chrétienne de Til Temir (Tal Tamr). Vers midi, des zones cultivées dans trois villages à environ six kilomètres à l’ouest de la ville ont été brûlées. C’étaient des champs dans les villages de Rîhaniyê, Ezîziyê et Feyseliyê. Un peu plus tard, les troupes d’occupation ont également incendié plusieurs champs à Qasimiyê. En raison de conditions de vent défavorables, les flammes se sont également propagées aux zones de culture du village d’Um El Kêf. À peu près à la même époque, les zones de culture civile de Girê Spî ont également pris feu, affectant les habitants des villages de Serzorê ​​et Farisa. Les tirs des résidents et des combattants impliqués dans la résistance contre l’invasion turque ont été empêchés par des tirs ciblés des forces d’occupation. Les villahgeois regardent leur vie se transformer en cendres.

Incendie à Girê Spî

Al-Bab également touché

Dans le village de Şêx Nasir, à l’est de la ville d’al-Bab occupée par la Turquie, des mandataires islamistes ont incendié mercredi des terres agricoles. Pour aider les villageois à éteindre l’incendie et l’empêcher de se propager à d’autres régions, des unités du conseil militaire auto-organisé d’Al-Bab ont déménagé.

Selon Baran Arîme du Conseil militaire, l’incendie a été incendié par des miliciens de la milice soutenue par la Turquie « Bouclier de l’Euphrate ». Les champs de blé ainsi que les plantations de noix et d’oliviers ont été touchés.

Incendie à Till Temir

Attaques d’artillerie à proximité des camps de réfugiés

Dimanche dernier, des obus d’artillerie turcs ont frappé les environs immédiats du camp de réfugiés près d’Ain Issa et des villages de Qizelî et Şorbenîşk près de Girê Spî, incendiant des maisons et des champs. Le vent a rapidement propagé le feu dans les champs adjacents des villages de Seyda et Mexaloq. En raison d’attaques continues et de bombardements ciblés par les forces d’occupation, les tentatives d’éteindre l’incendie ont également échoué ici.

Des scènes similaires ont eu lieu à l’ouest de Girê Spî au début de la semaine dernière, lorsqu’un bombardement ciblé de zones de peuplement civiles a provoqué un incendie. Au début, plusieurs maisons ont brûlé, puis les flammes se sont propagées aux champs environnants. Les récoltes dans les villages de Zenubiya et Zey Ereb ont été complètement détruites par l’incendie.

COVID-19. Appel à la solidarité avec les prisonniers politiques

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Alors que l’épidémie du coronavirus menace toujours l’humanité entière, le refus des certains Etats, comme la Turquie, de libérer les prisonniers politiques tandis qu’ils relâchent des mafieux, criminels ou des violeurs, plusieurs organisations de femmes appellent à agir ensemble pour soutenir les prisonniers politiques.
 
Voici leur appel :
 
« La destruction de la nature, de l’environnement et de la vie sociale causée par la modernité capitaliste signifie que la pandémie de Coronavirus représente un grand danger pour la santé et la vie humaine. Auparavant, des épidémies telles que le choléra, le sida, la grippe aviaire, la grippe porcine, le SRAS I/II affectaient la vie des gens à grande échelle. La propagation du Covid-19 est le résultat d’attaques persistantes contre la nature et la société au nom de la modernité capitaliste pour une extraction maximale du profit.
 
Pour de nombreux États, l’actuelle pandémie de coronavirus est une opportunité à saisir contre les personnes les plus vulnérables de la société, en particulier les personnes âgées et les prisonniers qui sont jugés économiquement improductifs. En particulier, les prisonniers politiques sont exclus des remises de peine et d’amnistie décrétées pour prévenir la propagation du virus dans les prisons. Ils sont en fait abandonnés à la mort. Dans de nombreux pays du monde, des centaines de milliers de prisonniers politiques sont maintenus dans de mauvaises conditions de vie, avec des soins de santé inadéquats. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables et non protégés contre l’épidémie.
 
Les dispositions prises dans les prisons en réponse à la pandémie dans divers pays n’ont permis que la libération de mafieux, de meurtriers et de violeurs. Il existe manifestement un préjugé conscient contre les prisonniers politiques qui sont considérés comme des ennemis des régimes antidémocratiques. Ils sont particulièrement abandonnés pour faire face au virus dans les conditions carcérales. Cette injustice rend évident le fait que notre objectif est de vivre dans une société sans système de punition et sans prisons.
 
Les prisons sont des lieux isolés du public. Avec leurs hauts murs et leurs clôtures en fil de fer barbelé, elles existent pour faire taire la voix des prisonniers politiques et les isoler de la société. Même s’il est toujours important pour nous de porter leur voix et d’amener le « dedans » au « dehors », cette tâche devient de plus en plus essentielle et urgente alors que leur santé et leur vie sont de plus en plus gravement menacées par l’épidémie de coronavirus. Nous, à l’ « extérieur », devons défendre nos sœurs en résistance, les voix de l’opposition, les révolutionnaires et les prisonniers politiques à l’ « intérieur ».
 
Il est de notre devoir de protéger leur vie !
 
Protéger et sauver des vies humaines vulnérables est une question de moralité et de conscience. Cela constitue une dimension importante de la construction du pouvoir pour une vie libre, essentielle pour une sortie permanente de la crise et du chaos. Nous pensons que vous êtes d’accord avec nous. Nous vous demandons de vous joindre à notre campagne pour la libération de tous les prisonniers politiques dont la vie et la santé sont gravement menacées.

Les signatures, rapports, photos et informations sur les actions peuvent être envoyés à l’adresse solidarityalive@risup.net. Ils seront publiés sur le site https://solidaritykeepsusalive.wordpress.com/ avec d’autres informations de fond et des lettres des prisons.
Nous vous proposons ce qui suit pour former une campagne intitulée « La solidarité nous maintient en vie ».
 
1. Établir des contacts significatifs entre les détenus, en particulier les femmes, les parents et les sympathisants, et la situation et les voix des prisonniers entendues dans la société.
2. Mettre en place des initiatives dans tous les pays pour soutenir les prisonniers et lancer des campagnes de pétition contre la prison les politiques des gouvernements.
3. Exiger que les Nations unies (ONU), le Comité pour la prévention de la torture (CPT) et les organisations similaires exercent une pression politique et diplomatique sur les États en question, en exigeant la libération immédiate de tous les prisonniers politiques.
 
Cette campagne peut être soutenue par des signatures supplémentaires. Les signatures, les rapports, les photos et les informations sur les actions peuvent être envoyés à l’adresse électronique solidarityalive@risup.net. Ils seront publiés sur la page d’accueil avec d’autres informations de fond et des lettres des prisons.
 
Nous voulons mener cette campagne ensemble, étape par étape, et à long terme, vers le succès !
 
La solidarité nous maintient en vie ! »
 
Signée par :
 
Le Mouvement des femmes libres (TJA)
Le Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E)
L’Alliance internationale des femmes (IWA)
Front démocratique des femmes au Pakistan (WDF)
Ruba odeh Palestine
Féministes Abya Yala
Front national des femmes égyptiennes
Association marocaine pour les femmes progressistes Association révolutionnaire des femmes d’Afghanistan RAWA Collectif de soutien aux femmes détenues à Aragón (C.A.M.P.A.)

Les soldats turcs tuent un kolbar kurde à la frontière iranienne

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TURQUIE / BAKUR – Bahram Yusefi, originaire du Kurdistan oriental, a été tué par des soldats turcs près du village de Yamanyurd, à Van / Saray.
 
Des coups de feu ont été entendus hier soir à 5 km de la frontière avec le Kurdistan d’Iran (Rojhilat), près du village de Yamanyurd, dans le district Saray de Van.
 
Des soldats turcs ont ouvert le feu à partir d’un blindé sur Bahram Yusefi, 35 ans, qui aurait pénétré le territoire turc depuis le village de Belecuk, du Kurdistan de l’Est, pour vendre des cigarettes. L’homme a perdu la vie sur les lieux.
 
La famille essaye de prendre le corps
 
Les proches de Yusefi ont déclaré qu’ils essayaient de prendre le corps qui a été transporté à l’hôpital du district d’Özalp. Ils ont déclaré que Yusefi était décédé des suites du feu ouvert depuis un véhicule blindé, ajoutant qu’ils annonceraient les détails de l’incident à un stade ultérieur.
 
ANF