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ROJAVA. Les YPJ libèrent 4 femmes ligotées par des membres de DAECH dans le camp al-Hol

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SYRIE / ROJAVA – Hier, les forces féminines kurdes (YPJ) ont libéré quatre femmes enchaînées avec des signes de torture sévère à l’intérieur d’une tente dans le camp al-Hol abritant les terroristes de DAECH.
 
Les Unités de protection de la femme (en kurde: Yekîneyên Parastina Jin – YPJ) ont publié une vidéo de la libération de 4 femmes enchaînées avec des signes de torture sévère à l’intérieur d’une tente dans le camp al-Hol.
 
La vidéo montre l’opération menée par les YPJ dans le cadre de l’Opération Humanité & Sécurité 2.
 
Les YPJ ont ouvert une enquête en coordination avec les Forces de sécurité intérieure (Asayiş) pour arrêter les personnes impliquées dans la torture des femmes.
 
Depuis près de deux semaines, les forces kurdes fouillent le camp al-Hol abritant des jihadistes de DAECH où ils ont arrêté près de 150 suspects, dont des femmes, affiliés à l’État islamique. Elles ont également découvert des caches souterraines, une « prison », un « tribunal islamique », une « école » inculquant l’idéologie extrémiste de DAECH, des outils de torture et de mise à mort, des armes et des téléphones portables… dans le camp le plus dangereux au monde.
 
L’opération dans le camp de Hol (al-Hawl) près de Hassaké est la deuxième phase de l’ «Opération de sécurité humanitaire», qui a été lancée au printemps 2021 après l’explosion d’attaques terroristes contre les résidents, les ONG humanitaires et les forces de sécurité. L’opération est coordonnée par le Commandement des Asayish, et les FDS / YPG/YPJ soutiennent l’opération.
 
7 000 femmes yézidies de Shengal réduites en esclavage
 
L’Etat islamique a enlevé environ 7 000 femmes yézidies à Shengal en 2014, dont certaines sont toujours entre les mains de partisans de l’EI dans d’autres pays. 2700 à 2800 personnes sont toujours portées disparues. Bon nombre des femmes enlevées ont d’abord été emmenées à Raqqa. Lors de chute de la dernière enclave de l’Etat islamique à al-Bagouz au printemps 2019, de nombreuses femmes et enfants yézidis ont été libérés. Cependant, tous ne se sont pas identifiés comme yézidis par peur d’être punis par les membres de DAECH. Pendant les presque cinq années de captivité aux mains de l’Etat islamique, les enfants en particulier ont été endoctrinés à l’islamisme et les femmes ont entendu des mensonges inventés de toutes pièces sur les Forces démocratiques syriennes (FDS) pour qu’elles les craignent et cachent leurs identités. De nombreux enfants sont également nés de viols, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les femmes yézidies. ANF
 
« Pépinière de djihadistes »
 
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.

KURDISTAN. La guérilla kurde abat 10 hélicoptères de l’armée turque en 4 mois

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – La guérilla kurde a abattu au moins 10 hélicoptères turcs depuis le début des attaques d’invasion de l’Etat turc lancées en avril dernier contre les bases du PKK dans le nord de l’Irak.

Le 4 septembre, les guérilleros des HPG et YJA-Star (branches armées du PKK) auraient abattu un hélicoptère de type Skorsky tentant d’effectuer une mission de ravitaillement sur la montagne stratégique Amediyê sur le front ouest de Zap. Le ministère turc de la Défense a annoncé que le crash s’était produit pour des « raisons techniques » .

Les guérilleros du HPG ont rapporté avoir abattu trois hélicoptères depuis début septembre.

Plus récemment, un hélicoptère Sikorsky a été abattu dans la zone de résistance d’Amadiya dans la nuit du 4 septembre. Deux autres hélicoptères turcs ont été abattus les 2 et 3 septembre.

Selon les sources de la guérilla, au moins 10 hélicoptères ont été abattus depuis avril dernier, lorsque la Turquie a lancé une nouvelle attaque d’invasion contre les zones de défense de Medya tenues par la guérilla au Kurdistan irakien.

Selon les informations données par le centre de presse du HPG, 2 hélicoptères turcs ont été abattus à Şikefta Birîndara, 2 hélicoptères à Şehîd Fedekar, 2 hélicoptères à Girê Amediyê, un hélicoptère à Şehîd Şahin, un hélicoptère à Girê Hakkarî, un hélicoptère à Girê FM et un autre hélicoptère à Girê Cûdî.

ANF

 

« Free Nudem Durak, pour que les enfants ne dessinent plus le silence de la mort »

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PARIS – L’écrivaine franco-kurde, Dora Djann appelle à la libération de la musicienne kurde Nudem Durak emprisonnée par le régime turc pour avoir chanté des chansons glorifiant la lutte du peuple kurde. Dora Djann, autrice du roman Ouverture à la Française, écrit qu’il faut libérer Nudem Durak « pour que la voix des chanteurs, musiciens, danseurs, artistes du monde s’élèvent partout, pour que les enfants ne dessinent plus le silence de la mort » .
 
Voici l’appel de Dora Djan:
 
Free Nûdem Durak!!
 
Ils ont agressé les enfants kurdes par milliers, attaqué les quartiers, bombardé des villages, menotté les députés, interdit le kurde, la langue, les mots, ils ont brûlé des rédactions, incendié les forêts: la liste est longue de cette haine organisée, de leurs crimes.
 
Ils ont empêché les danses, les mariages d’être célébrés et les funérailles de ceux qu’ils ont exécutés. Et les prisons sont pleins de ceux qui ont regardé l’horizon un jour éblouis par la beauté du monde en kurde, et dont les yeux ont brillé d’espoir, épris de liberté malgré…
 
Ils ont enfermé Nûdem parce qu’elle chantait avec ses yeux, et parce que sa voix enchanteresse résonnait même dans les cœurs qui ne palpitent plus qu’au rythme de la haine, cœurs de pierre et de sang, cœurs figés, morts, que ses chants peuvent briser.
 
Free Nudem Durak! Pour que la voix des chanteurs, musiciens, danseurs, artistes du monde s’élèvent partout, pour que les enfants ne dessinent plus le silence de la mort.

ROJAVA. Décès d’une adolescente kurde blessée par une attaque de drone turc

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SYRIE / ROJAVA – Le 18 août, un drone turc ciblait un centre éducatif pour fille près de Tall Tamer sous contrôle des forces arabo-kurdes. L’attaque avait fait 4 morts et 11 blessés parmi les élèves. Le premier septembre, Silava Ramadan, l’une des onze adolescentes blessées, a succombé à ses blessures…
 
Dans la soirée de 18 août, Rania Atta, Zozan Zaidan, Dylan Ezz El-Din et Diana Alo ont été tuées et onze autres adolescentes ont été blessées lors d’une attaque de drones turcs lors d’un match de volley-ball dans un centre d’éducation parrainé par l’ONU à Şemoka (Shamuqah), entre Tall Tamer et Hassaké. Le centre est situé à 2 km d’une base de la coalition internationale. (En août, la Turquie aurait tué 28 personnes, dont 8 enfants et 2 femmes au Rojava…)
 
 
 

Roman: Petite, je disais que je voulais me marier avec toi

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L’écrivaine Mehtap Teke a fait siens les rêves inachevés de son père immigré kurde de Turquie. Dans son roman « Petite, je disais que je voulais me marier avec toi » , Mehtap Teke écrit qu’elle vouait un amour inconditionnel à ce père héros qui a souffert toute sa vie de sa condition de pauvre et d’autre : paria sur ses terres colonisées (Kurdistan de Turquie), paria dans un pays européen où il est l’autre, l’immigré basané sur lequel crache le premier raciste venu…
 
Héritages kurdes…
 
Petit, poussé par son propre père, le papa de Mehtap Teke voulait étudier pour échapper à la pauvreté endémique de sa région où les familles entières travaillent dans des champs de coton de la plaine fertile où on nourrit les gosses avec l’eau sucrée dans laquelle on trempe du pain sec… Pourtant, ce rêve hérité du père est écrasé par le même homme car la famille manque cruellement d’argent pour payer les études du fils ainé, tandis que les deux filles de la famille sont mariés à des hommes qu’elles ne connaissent pas et que l’ « honneur » de la famille leur interdit de mettre fin à ces mariages arrangés, même si elles doivent en mourir…
 
Après le service militaire obligatoire où le père de Mehtap Teke est torturé à cause de ses origines kurdes (et alévies?) et ses opinions politiques de gauche, il arrive en Europe sur les conseils de son père malade qui lui dit d’échapper à cette vie d’enfer.
 
En Europe, il subit le racisme, sans broncher, se marie et a quatre filles, dont la plus jeune (Mehtap) lui voue un amour œdipien qu’il fera voler en éclats en lui rappelant que les papas ne peuvent pas se marier avec leurs filles. Mais, d’amoureux, il devient son héros, celui dont il faut réaliser les rêves inachevés et échapper à la misère en travaillant dur à l’école.
 
Mehtap (et ses sœurs) travaille si dur dès l’école primaire qu’elle excelle, surtout en français pour lequel elle obtient un Prix d’excellence dans la langue de Molière et finit par avoir la vie rêvée de papa et avoue qu’elle n’aime finalement pas cette vie (rêve réalisé) où l’argent domine tout…
 
Pas de noms ou presque…
 
Dans le roman Petite, je disais que je voulais me marier avec toi, Mehtap Teke ne cite aucuns noms propres (de lieux ou de personnes), ni nomme quand elle parle de langues qu’elle ne connait pas (l’arabe ou le kurde…) à l’exception de Cuba et du révolutionnaire Ernesto Guevara. Est-ce car c’était le rêve ultime du papa qu’elle n’a pas pu réaliser en ne l’emmenant pas voir le mausolée du grand Che à Cuba?
 
Un roman tout en douceur dans lequel Mehtap Teke rend un hommage vibrant à son père qui a été écrasé par la vie… A lire. 
 

Infos pratiques: 

 
Roman: Petite, je disais que je voulais me marier avec toi – Mehtap Teke
Éditions Viviane Hamy
EAN : 9782381400242
247 pages
18,90 € 

ROJAVA. Les forces kurdes découvrent 3 femmes ligotées et torturées par des terroristes de DAECH dans le camp al-Hol

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SYRIE ROJAVA – Les forces kurdes ont découvert trois femmes ligotées et portant des traces de tortures graves dans une « prison » dirigée par des terroristes de l’Etat islamique dans le camp d’Al-Hol.
 
L’information a été diffusée par Farhad Shami, responsable du centre médiatique des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), qui a ajouté que des images de la scène d’horreur seront divulguées prochainement.
 
Depuis près de deux semaines, les forces kurdes fouillent le camp al-Hol abritant des jihadistes de DAECH où ils ont arrêté près de 150 suspects, dont des femmes, affiliés à l’État islamique. Elles ont également découvert des caches souterraines, une « prison », un « tribunal islamique », une « école » inculquant l’idéologie extrémiste de DAECH, des outils de torture et de mise à mort, des armes et des téléphones portables… dans le camp le plus dangereux au monde.
 
« Pépinière de djihadistes »
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.

« L’Europe devrait commencer à penser au-delà de sa coquille pour survivre »

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La politique migratoire européenne hostile aux peuples du sud et de l’est de la Méditerranée protège-t-elle vraiment les peuples d’Europe de tous les maux, qu’ils soient économiques ou sociaux? Pour le militant yézidi, Murad Ismael, la réponse est « non » . En se cachant dans sa « coquille » , l’Europe aggrave sa propre crise économique mise à nu depuis la guerre en Ukraine. Mais elle continue à imaginer que si elle bloque l’arrivée des réfugiés (politiques ou économiques) venant d’Afrique, Moyen-Orient et d’Asie, elle sera partiellement à l’abri de ces problèmes. Le militant yézidi propose à l’Europe de mettre en place une politique transméditerranéenne incluant les pays de la Méditerranée pour des partenariats économiques et industrielles sécurisant les ressources énergétiques et, enfin, réduisant les causes de la migration vers l’Europe.
 
Murad Ismael a écrit sur Twitter que:
 
« L’Europe devrait commencer à penser au-delà de sa coquille pour survivre »
 
« L’Europe a besoin d’une politique transméditerranéenne globale qui aura un grand retour à la fois pour l’Europe et les peuples des pays de l’autre côté. L’intégration économique et industrielle aidera les deux parties, sécurisera les ressources énergétiques de l’UE et facilitera également la migration légale.
 
Les habitants du sud et de l’est de la Méditerranée doivent également résoudre des problèmes pour que leur peuple survive dans un monde difficile, notamment l’industrialisation édifiante, la création d’emplois, la construction d’une agriculture, la banque, etc. Ceci est mutuellement important pour les deux côtés et pour le monde
 
L’Europe devrait commencer à penser au-delà de sa coquille pour survivre ! Et les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord doivent également se transformer sur le plan socio-économique pour pouvoir répondre aux besoins de leur population. »
 
Murad Ismael* sera-t-il entendu ou est-ce que l’Europe jouera l’autruche jusqu’à cet hiver où une bonne partie de sa population risque de souffrir de froid après la coupure du robinet de gaz par Poutine ?
 
Murad Ismael* est un activiste qui milite pour les droits des survivant du génocide yézidi commis par DAECH / ISIS dans la région kurde-yézidie de Shengal en août 2014.

L’Iran condamne à mort 2 Kurdes militantes de la communauté LGBT

IRAN / ROJHILAT – Zahra Sediqi Hamadani et et Elham Chubdar, toutes deux défenseures des droits des personnes LGBT, ont été condamnées à mort par les mollahs iraniens pour « corruption sur terre à travers la promotion de l’homosexualité » . Le régime iranien a exécuté entre 4 000 et 6 000 personnes homosexuelles depuis la révolution islamique de 1979.
 
Zahra Sediqi Hamedani, dite « Sareh » , 31 ans, et Elham Chubdar, 24 ans, toutes deux militantes de la communauté LGBT+, ont été condamnées à mort par le tribunal révolutionnaire d’Urmia dans une affaire conjointe pour « corruption sur terre à travers la promotion de l’homosexualité » .

Selon le rapport reçu par l’Organisation des droits humains, Hengaw, la peine leur a été annoncée ces derniers jours dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia.

Soheila Ashrafi, 52 ans, originaire d’Ourmia et incarcérée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia, attend également le verdict dans son affaire.

Les deux militantes de la communauté LGT ont été accusées par le parquet d’Ourmia, le dimanche 16 janvier 2022, de « corruption sur Terre en promouvant l’homosexualité » , « promouvoir le christianisme » et « communiquer avec les médias opposés à la République islamique » .

Zahra Sediqi Hamdani a été arrêtée le mercredi 27 octobre 2021, alors qu’elle se rendait en Turquie et à la frontière de ce pays par les forces de renseignement du CGRI et elle a été transférée au quartier des femmes de la prison centrale après environ deux mois de détention au l’isolement cellulaire du centre de détention du renseignement du CGRI à Urmia.

Il convient de noter que Zahra Sediqi Hamadani a été privée du droit d’accès à un avocat pendant sa détention, et les agents de sécurité l’ont menacée de son exécution et de la privation de la garde de ses deux enfants en plus du harcèlement verbal et des insultes à son identité et à son apparence.

Amnesty International a précédemment rapporté que Zahra Sediqi Hamdani, défenseure des droits humains et membre de la communauté LGBT, «est tout simplement en état d’arrestation arbitraire en violation des normes internationales et détenue à la prison centrale d’Ourmia en raison de son orientation sexuelle (…) et ses messages et déclarations sur les réseaux sociaux pour défendre les droits des homosexuels, bisexuels, transgenres et intersexués. »

Tout en exprimant sa profonde inquiétude face à la condamnation à mort des deux personnes, l’Organisation des droits humains, Hengaw, appelle à une attention particulière des organisations de défense des droits humains sur la situation des deux militantes étant donné que le bureau du procureur et le tribunal révolutionnaire d’Ourmia sont parmi les tribunaux les plus notoires qui ne respectent pas les droits des accusés politiques, idéologiques et LGBT. (Hengaw)

ROJAVA. Les YPJ éliminent 5 mercenaires de la Turquie en représailles au meurtre de 4 filles par des drones turcs

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SYRIE / ROJAVA – Les forces féminines kurdes (YPJ) ont tué au moins 5 mercenaires de la Turquie à Kefifa, près d’Ain Issa, en représailles aux meurtres de 4 filles par des drones turcs à Hassaké en août dernier.
 
Vers 06h20 jeudi, les Unités féminines de défense (YPJ) ont mené une action de représailles contre une base de mercenaires soutenus par la Turquie à Kefifa, près d’Ain Issa. Plusieurs roquettes ont touché la base, tuant au moins cinq mercenaires. Les YPJ ont déclaré que l’action avait été menée en représailles aux quatre filles assassinées par des drones turcs à Hesekê le 18 août dernier.
 
Le 18 août, quatre filles ont été tuées et onze autres blessées lors d’une attaque de drones turcs lors d’un match de volley-ball dans un centre d’éducation parrainé par l’ONU à Şemoka (Shamuqah), entre Tall Tamer et Hassakah.
 
ANF

ROJAVA. Les YPJ sauvent une femme yézidie esclave de DAECH

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SYRIE / ROJAVA – Les forces féminines kurdes (YPJ) ont sauvé une femme yézidie esclave des membres de DAECH, lors de la campagne anti-terroriste menée dans le camp d’al-Hol abritant les familles de DAECH ainsi que des déplacés syriens et irakiens.

Wafaa Ali Abbas, (18 ans) a été capturée par DAECH dans son village de Kocho, à Shengal, Wafaa n’avait que 9 ans ans.

Elle et sa sœur faisaient partie des milliers de fillettes yézidies enlevées. « Les membres de l’Etat islamique nous ont d’abord emmenées à Mossoul, puis nous avons été transférées à Raqqa où nous avons été violées, réduites en esclavage et vendues sur les marchés aux esclaves » , a déclaré Waffa.

Les deux sœurs ont été séparées à Raqqa et réduites en esclavage par deux terroristes différents de l’Etat islamique.

« Malgré le fait qu’elle soit sourde, ma sœur a été vendue et réduite en esclavage par un membre de l’Etat islamique » a-t-elle a ajouté.

Wafaa a été réduite en esclavage à plusieurs reprises par des membres de l’Etat islamique. « Le premier terroriste m’avait asservie pendant 15 jours avant de me vendre à un autre. Après une série de mariages, j’ai épousé le septième quand je suis arrivée au camp » , dit-elle.

Waffa a été détenu par des cellules dormantes de l’EI dans le camp.

À la fin, Waffa a déclaré : « Les unités de protection des femmes YPJ m’ont aidée et ont réussi à me libérer pendant l’opération Humanité et sécurité, et maintenant j’aimerais retourner dans ma ville natale à Kocho et retrouver ma famille. »

Inutile pour nous [le mouvement féminin Kongra Star] d’insister sur l’importance de l’opération qui se déroule actuellement dans le camp al-hol. Bien sûr, beaucoup d’autres femmes et filles sont forcées de rester et réduites en esclavage.

De plus, elles sont terrifiées à l’idée de mentionner leur vie ancienne et leurs origines, comme Waffa qui a déclaré dans l’interview qu’elle a faite avec les YPJ qu’elle ne pouvait pas dire qu’elle était yézidie, ayant trop peur de se faire décapiter.

Nous sommes heureuses de voir une autre femme sortir de la terreur de DAECH, mais nous n’oublions jamais les milliers de filles et de femmes portées disparues, soumises à un lavage de cerveau et réduites en esclavage chaque jour.

TURQUIE. Les mères du samedi violentées par la police vont porter plainte

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ISTANBUL – L’Initiative des mères du samedi va déposer plainte pour des violences policières entourant une visite dans un cimetière le 30 août, Journée internationale contre les disparitions forcées. Le groupe s’est rassemblé devant le cimetière d’Altınşehir à Istanbul/Başakşehir pour déposer des œillets dans la section des « inconnus » , où Hasan Ocak et Rıdvan Karakoç, deux civils kurdes « disparus » torturés et assassinés en garde à vue en 1995, y ont été temporairement enterrés par les forces de l’État. Ce sont leurs proches qui ont lancé la première veillée des « Mères du samedi » sur la place Galatasaray la même année, lançant la plus longue action de désobéissance civile en Turquie.

 
Mais l’événement a été empêché par la police qui était déjà sur les lieux, lourdement armée et avait positionné un canon à eau lorsque quelques dizaines de membres et sympathisants des Mères du samedi sont arrivés au cimetière d’Altınşehir. « Tout ce que nous voulions faire là-bas, c’était lire une courte déclaration sur la Journée contre les disparitions forcées et déposer des œillets rouges sur les tombes des inconnus » , a expliqué Maside Ocak, la sœur de Hasan Ocak. « On nous a refusé cette demande. Un essaim de policiers s’est approché de nous alors que nous nous dirigions vers l’entrée du cimetière et nous a emmenés dans une bouilloire. En service en tant que chef des opérations se trouvait (Muhammed) Hanifi Zengin, qui est connu pour avoir outrepassé et violé les limites permises par la loi lorsqu’il s’agit d’exercer le droit fondamental de manifester pacifiquement. »
 
Zengin a fait référence à une interdiction de réunion émise par l’administration du district et a demandé aux mères du samedi de quitter la place. Ocak a ajouté: « Nous n’avons pas réussi car l’encerclement policier n’a pas été dispersé. Les agents se sont alors jetés sur nous et ont procédé à des arrestations violentes. La raison invoquée par l’officier responsable était que nous n’avions pas obéi à la demande de mettre fin au rassemblement. » Au total, quatorze personnes, dont Maside Ocak et d’autres proches de «personnes disparues» telles que Besna et Hanım Tosun, Hasan Karakoç, Hanife Yıldız et la présidente de l’IHD d’Istanbul Gülseren Yoleri, ont été détenues. La garde à vue, qualifiée par le groupe de « disproportionnée et manifestement infondée » , a duré au total dix heures. Pendant ce temps, les personnes détenues ont été harcelées, brutalisées et soumises à plusieurs fouilles intensives par la police.
 
« Il ne fait aucun doute que l’intention était de nous intimider par ces arrestations » , a déclaré Maside Ocak. Pendant dix heures, des avocats, des parlementaires et des représentants de partis politiques sont intervenus auprès de la police pour assurer la libération des personnes détenues. « Par de telles actions, l’État essaie de faire taire la voix de ceux qui luttent pour que justice soit rendue à leurs proches assassinés sous la garde de l’État. Mais nous ne serons pas intimidés par les dirigeants qui ont érodé l’État de droit. Nous insistons sur nos droits constitutionnels et poursuivrons notre lutte pour la justice pour les disparus. »
 
ANF
 
 

TURQUIE. Un politicien kurde malade libéré au seuil de la mort

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TURQUIE – Le politicien kurde atteint d’un cancer généralisé, Ehettin Kaynar a été libéré tard hier soir à Ankara. En Turquie, en 8 mois, des dizaines de prisonniers kurdes sont morts en prison ou peu de temps après leur libération.
 
Ehettin Kaynar*, 73 ans, qui a été transféré de la prison de Karabük à un hôpital d’Ankara le 27 juillet a été libéré tard hier soir après 15 jours de « soins ». Le prisonnier kurde a finalement été libéré car il est au seuil de la mort.
 
Ehettin Kaynar, qui a été arrêté en 2015 au motif qu’il était membre de la « Commission de justice » du Parti démocratique des peuples (HDP) à Iğdır, a été libéré en 2017. Kaynar, un malade cancéreux de 73 ans, a été de nouveau arrêté en avril 2021 en raison de la peine à perpétuité qui lui a été infligée et envoyé à la prison de type F d’Edirne. Kaynar, qui n’a pas obtenu son congé malgré de nombreuses maladies graves dont un cancer généralisé. Les avocats de Kaynar ont demandé sa libération après que sa peine ait été annulée par la Cour d’appel.