AccueilFemmesROJAVA. Les YPJ libèrent 4 femmes ligotées par des membres de DAECH...

ROJAVA. Les YPJ libèrent 4 femmes ligotées par des membres de DAECH dans le camp al-Hol

SYRIE / ROJAVA – Hier, les forces féminines kurdes (YPJ) ont libéré quatre femmes enchaînées avec des signes de torture sévère à l’intérieur d’une tente dans le camp al-Hol abritant les terroristes de DAECH.
 
Les Unités de protection de la femme (en kurde: Yekîneyên Parastina Jin – YPJ) ont publié une vidéo de la libération de 4 femmes enchaînées avec des signes de torture sévère à l’intérieur d’une tente dans le camp al-Hol.
 
La vidéo montre l’opération menée par les YPJ dans le cadre de l’Opération Humanité & Sécurité 2.
 
Les YPJ ont ouvert une enquête en coordination avec les Forces de sécurité intérieure (Asayiş) pour arrêter les personnes impliquées dans la torture des femmes.
 
Depuis près de deux semaines, les forces kurdes fouillent le camp al-Hol abritant des jihadistes de DAECH où ils ont arrêté près de 150 suspects, dont des femmes, affiliés à l’État islamique. Elles ont également découvert des caches souterraines, une « prison », un « tribunal islamique », une « école » inculquant l’idéologie extrémiste de DAECH, des outils de torture et de mise à mort, des armes et des téléphones portables… dans le camp le plus dangereux au monde.
 
L’opération dans le camp de Hol (al-Hawl) près de Hassaké est la deuxième phase de l’ «Opération de sécurité humanitaire», qui a été lancée au printemps 2021 après l’explosion d’attaques terroristes contre les résidents, les ONG humanitaires et les forces de sécurité. L’opération est coordonnée par le Commandement des Asayish, et les FDS / YPG/YPJ soutiennent l’opération.
 
7 000 femmes yézidies de Shengal réduites en esclavage
 
L’Etat islamique a enlevé environ 7 000 femmes yézidies à Shengal en 2014, dont certaines sont toujours entre les mains de partisans de l’EI dans d’autres pays. 2700 à 2800 personnes sont toujours portées disparues. Bon nombre des femmes enlevées ont d’abord été emmenées à Raqqa. Lors de chute de la dernière enclave de l’Etat islamique à al-Bagouz au printemps 2019, de nombreuses femmes et enfants yézidis ont été libérés. Cependant, tous ne se sont pas identifiés comme yézidis par peur d’être punis par les membres de DAECH. Pendant les presque cinq années de captivité aux mains de l’Etat islamique, les enfants en particulier ont été endoctrinés à l’islamisme et les femmes ont entendu des mensonges inventés de toutes pièces sur les Forces démocratiques syriennes (FDS) pour qu’elles les craignent et cachent leurs identités. De nombreux enfants sont également nés de viols, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les femmes yézidies. ANF
 
« Pépinière de djihadistes »
 
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.