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Une députée kurde participe au festival féministe L’Allumette

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« Kurdes, islandaises, zapatistes construisent des alternatives aux systèmes économique et politique.

Mylène Sauloy, Corinne Morel Darleux, Doris Buttignol et Ayşe Acar Başaran, avocate kurde et députée du HDP (Parti démocratique des peuples) de Turquie, sont invitées au festival l’Allumette, la fête féministe, à Saillans (26340). »

RDV le vendredi 28 juin
20h30
Bord de Drôme

http://valientesgracias.com/lallumette/

Génocide arménien : L’ONU interpelle la Turquie sur « les événements tragiques » de 1915

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« Il y a 34 ans, la Sous-Commission pour la prévention de la discrimination et la protection des minorités de l’ONU a adopté un rapport reconnaissant le génocide arménien en tant que génocide. Jusqu’à récemment, il n’y avait pas eu d’autres activités de l’ONU sur cette question. De façon inattendue, le 25 mars 2019, une lettre surprenante [émanant de trois rapporteurs de l’ONU] a été adressée à l’ambassadeur Sadik Arslan, représentant permanent de la Turquie aux Nations Unies à Genève. » La lettre commune demandait à l’ambassadeur turc de fournir des réponses à sept questions sur « les allégations de violations attribuables à la Turquie en rapport aux événements tragiques qui ont affecté la minorité arménienne de 1915 à 1923. » 74 ans après sa création, l’ONU – par la voix de trois rapporteurs – interpelle enfin l’Etat génocidaire turc sur sa politique de déportations et de massacres perpétrés à l’encontre des Arméniens de Turquie. L’ONU n’abandonne bien sûr pas ses pudeurs de gazelle et se garde d’utiliser le terme de génocide (adopté en 1985 par l’une de ses Sous-Commissions mais jamais ratifié par son Assemblée générale). Si on imagine aisément les pressions qu’ont dû subir les trois rapporteurs, on s’interroge sur cette soudaine résurgence de la « Question » arménienne à l’ONU, un an avant que ne soit commémoré le 105e anniversaire du génocide arménien. L’ambassadeur turc a bien évidemment opposé une fin de non-recevoir aux questions qui lui ont été adressées. Mais le vers est dans le fruit et l’ONU ne peut pas s’arrêter là. »
 
L’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 27 juin 2019, traduit par le Collectif VAN. A lire icihttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100726
 

Mihrîcana fîlmên Kurdî ya Parîsê (FFKP)

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PARÎS – Mihrîcana fîlmên Kurdî ya Parîsê (FFKP) kêfxweş e ku bangê ji bo yekemîn mihrîcana xwe li we dike ku di navbera 3 û 6ê tîrmeha 2019an li navenda Wallonie-Bruxellesê li dar dixe. Di van 3 rojan de 19 fîlmên kurdî (fîlm û kurte-fîlm) dê werin pêşkeş kirin ku ew ji filmên rengereng, wekî anîmasyon, belgefilm û fîksiyonên tevlihev pêk tên. Ev fîlmên cûda dîsa danasîna kes û kollektîvên çêkerên fîlman jî dike ku ew fîlmên xwe ji Kurdistanê pêk anîne.
 
Ji salên 2000î ve, mihrîcanên taybêt li gelek bajarên Kurdistana Turkiyê, (Êlih, Amed), Îraqê (Slêmanî, Dihok, Hewlêr), Îranê (Sine), û Sûriyê (Kobanê) û li metropolên dunyayê wekî Berlîn, London, Stokholm, Stenbol, New York, Kopenhag û dîsa li Hambûrgê bi awayekî pêşketî hatine pêk anîn. Yekemîn mihrîcana fîlmên Kurdî ya Parîsê, ji heman tamarê ya van çalakiyên cûda- cûda ye ku ew ê ji bo profesyonel û hezkiriyên sînemayê bibe cihê hevdîtineke mezin.
 
Nozdeh fîlm hatine berhevkirin : Fîlm û kurte-fîlm, belgefîlm, anîmasyon û fîksiyon, ji bo temaşevanan û tunebûniyê. Ew nozdeh nêrîn, nozdeh çîrokên taybet ku ji aliyên cûda-cûda yên Kurdistanê ne. Kevneşopî, stran, edet û hestyarî di nivîsîna fîlmên cûda de tehlihev dibin, hîn caran jî helbest û polîtîka.
 
Bernameya me şewqekê danasîna şexs û kollektîvan e ku avakerên fîlman ava dikin. Di nav her yek fîlmên wan de, ew wergera têkiliyên hunerî yên nêzîk bi rastiya çanda welatên diyasporayê û herêmen Kurdî dikin ku ew herêmên wan in yan jî bibîr dixin ku encamên çalakiyên polîtîk û leşkerî ku car-caran ew jî bûbûn şahid.
 
Mihrîcan dixwaze di sê rojan de ji sînorên ava kirî dûr, hevkariyeke hunerî bide jiyan. Ewê nêzikahiyeke rexneyi pêşkêş bike li dora filmên ku ji herêmên cûda hatine û hewl bide ku berhemên filmî yên ku ji salen 2000an ve zêdetir dibin bide nîşan dan da ku bibe garantiyeke hunerî û cîhekî bîranînê ji bo pêşerojê.
 
Mihrîcan ji aliyê Enstituya Kurdî ya Parîsê û komeleya Sînemaya Franco-kurde CinéBej ve û bi alîkariyên Wezareta çanda Fransayê, Şarederiya Parîsa û navenda Wallonie-Bruxelles ve hatiye organîze kirin.
 
Peywendî ya çapemenî : Rojda ALAC 06 50 37 56 04
info@ffkp.fr
Bername : www.ffkp.fr
Navnîşan : Centre Wallonie-Bruxelles
46, rue Quincampoix, 75004 Parîs

Le mouvement kurde et ses soutiens réprimés violemment en France

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PARIS – Depuis la visite du ministre français des affaires étrangères à son homologue turc à Ankara, une vague de répression policière s’abat de nouveau sur les militants kurdes en France ainsi que sur leurs soutiens. Quelques jours avant cette visite, les comptes bancaires de certains membres et responsables du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) ont été bloqués par les autorités françaises au motif que ces comtes serviraient de « financement du terrorisme ». Depuis, un Kurde a été arrêté à Marseille le 20 juin, à la demande de la Turquie et le domicile de deux membres de l’Union Syndicale Solidaires ont été perquisitionnés le 18 juin à l’aube car ces personnes auraient, par le passé, hébergé administrativement un réfugié kurde…
 

Dans le communiqué suivant, le CDK-F,  Union Syndicale Solidaires ainsi que l’Union Syndicale Département Solidaires 93 ont condamné fermement la chasse aux Kurdes opérée en France à la demande de la Turquie :

 
« Le mardi 18 juin 2019 à 6h, le domicile de deux camarades de Solidaires travaillant sur le Kurdistan a été perquisitionné par 7 agents de la SDAT (Sous-direction anti-terroriste), dont 4 cagoulés. Le motif est que les deux camarades ont, par le passé, domicilié administrativement un camarade réfugié politique kurde qui lui serait visé par une instruction. Cependant, depuis un an cette personne n’était plus domiciliée chez eux.
 
Malgré cela, les agents de la SDAT ont tout fouillé, inspectant et prenant en photo les livres se trouvant dans la bibliothèque et des revues dont la revue de Solidaires sur le Kurdistan et le numéro d’une revue universitaire portant sur la Turquie. Les policiers de la SDAT ont inspecté les moindre recoins de leur domicile, regardé sous toutes les coutures tous les drapeaux, tracts, revues, livres, affiches, autocollants se trouvant chez eux, dont aucun n’est illégal ou interdit en France.
 
L’ensemble des carnets de notes de terrain d’une des deux personnes ainsi que des livres, rapports et autres matériels ont été inspectés et lus alors qu’il s’agit de matériels de terrain dans la cadre de la préparation d’une thèse. Un ordinateur sur lequel se trouvait l’ensemble des documents relatifs à la thèse de la camarade a été saisie. La perquisition a duré trois heure et demi. Même si les deux personnes chez qui a eu lieu la perquisition ne sont pas visées spécifiquement, leurs affaires ont été fouillées, certains de leurs effets personnels saisis.
 
Cette perquisition opérée sur le sol français, à la demande d’un pays tiers (la Belgique), et visant un kurde protégé par l’asile, s’inscrit dans un contexte de criminalisation du mouvement kurde en Europe, et d’intimidation des personnes et organisations qui les soutiennent. Le même jour, un kurde vivant à Marseille a été arrêté pour être extradé sur demande de la Turquie et des perquisitions et arrestations ont eu lieu dans plusieurs pays européens. Le 13 juin, plusieurs membres et dirigeants du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) ont vu leurs comptes bancaires bloqués sur décision conjointe des ministres de l’économie et de l’intérieur. Le 17 juin, le CDKF, rappelant l’assassinat des trois militantes kurdes à Paris en 2013, alertait sur la recrudescence des menaces de mort à l’encontre des représentant.e.s kurdes en Europe.
 
Ces événements se déroulent avant et après une rencontre entre le ministre des affaires étrangères français Jean-Yves le Drian et son homologue turc Mevlüt Cavusoglu à Ankara le 13 juin 2019.
 
Tout cela laisse penser qu’une fois de plus, Paris a négocié avec Ankara de gros contrats sur le dos des militant.e.s kurdes réfugié.e.s en France.
 
Cette vague de répression n’est pas sans rappeler la large répression menée par la France entre 2006 et 2013, qui avait conduit à l’arrestation de centaines de militant.e.s kurdes, dans le cadre de collaboration avec l’État turc. Cette politique de répression à l’encontre des kurdes, menée dans le cadre d’une coopération judiciaire immonde avec les autorités turques a conduit à l’assassinat le 9 janvier 2013 de trois militantes kurdes par les services de renseignements turcs, en plein cœur de Paris.
 
L’absence de réaction de l’État français concernant la répression et la criminalisation en Turquie des soutiens européens à la lutte des kurde est également révélatrice de ce climat de complaisance envers un régime qui ne cesse de bafouer les droits et libertés des kurdes et de l’ensemble des opposant.e.s. Ainsi les arrestations, les menaces, les expulsions de délégations d’observateurs comprenant des élu.e.s et des militant.e.s pour observer les élections ou participer au Newroz n’ont fait l’objet d’aucune protestation de la part de la France et n’ont pas donné lieu à des incidents diplomatiques.
 
• La répression visant le mouvement kurde en France doit cesser.
• Le PKK doit être retiré de la liste des organisations terroristes.
• Nous demandons la restitution des affaires personnelles saisies au domicile de nos
camarades.
• Nous dénonçons la criminalisation du mouvement kurde visant notamment des personnes
protégées par l’asile.
• Nous dénonçons ces pratiques qui visent à faire peur aux soutiens et la volonté de
criminaliser les initiatives de soutien.
 
Aubervilliers, le 21 juin 2019. »

Des comptes des militants kurdes bloqués en France, une sénatrice interpelle Le Drian

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PARIS – Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne, a interpellé le Ministre français des Affaires Etrangères, Jean Yves Le Drian, afin de savoir pourquoi les comptes bancaires de certains militants du CDK-F ont été bloqués récemment en France.
 
Voici la lettre de Laurence Cohen adressée à Le Drian :
 
« Monsieur le Ministre,
 
Je me permets d’attirer votre attention sur la situation actuelle des responsables et militant.e.s du Conseil Démocratique Kurde en France [CDK-F].
 
D’après les informations en ma possession, il semblerait que plusieurs d’entre eux se soient vus bloquer l’accès à leurs comptes bancaires. Ces faits sont concomitants avec votre déplacement en Turquie et il semblerait que cette décision ait été prise par votre Ministère sous prétexte de lutte contre le financement du terrorisme.
 
Cette décision, si elle était avérée, revêtirait un caractère très grave et qui cautionnerait les accusations de « financement du terrorisme » émises par le gouvernement turc contre des militant.e.s kurdes actifs légalement en France.
En matière de « financement du terrorisme », il y a lieu de rappeler que le transit du pétrole de Daech se faisait via les frontières turques et non via les frontières tenues par les kurdes. A l’inverse de la Turquie qui a joué un rôle d’allié objectif de l’Etat islamique, ce sont les Kurdes qui ont été le rempart le plus efficace contre les djihadistes de Daech et qui en ont payé le prix le plus élevé.
 
Il y a également lieu de rappeler le crime dont ont été victimes les militantes kurdes Fidan Dogan, Sakine Cansiz et Leyla Saylemez, militantes kurdes assassinées dans la nuit du mercredi 9 janvier au jeudi 10 janvier 2013 à Paris, avec la probable implication des services secrets turcs
 
Comme vous le savez, j’ai été à l’origine d’un appel de femmes parlementaires françaises en février 2019. Celui-ci a été signé par plus de 40 parlementaires issues des rangs du PCF, de EELV, de LR, du PS, des Radicaux, de la Fl et de I’Union Centriste.
 
Dans cet appel que je vous ai adressé, nous avons rappelé notre soutien au combat émancipateur des femmes kurdes, qui ont été en première ligne contre Daech, et notre attachement au droit à l’auto-détermination du peuple kurde.
 
Au vu de vos récentes décisions qui criminalisent les militants et militantes kurdes de France, je vous demande d’accepter de rencontrer une délégation pluraliste de parlementaires signataires de cette tribune, afin d’évoquer ensemble la situation.
 
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, I’expression de mes sincères salutations. « 
 
 
 

Kobanê commémore les 253 victimes du massacre du 25 juin 2015

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ROJAVA – KOBANÊ – Les martyrs de l’un des massacres les plus horribles commis par l’Etat islamique ont été commémorés à Kobanê: 253 civils ont été assassinés sauvagement le 25 juin 2015.
 
Les Kurdes de Kobanê se sont rendus au cimetière pour rendre hommage aux 253 victimes du massacre commis par l’Etat islamique le 25 juin 2015.
 
Des dizaines de milliers de personnes ont commémoré les martyrs au cimetière des martyrs du Tigre de Kobanê. Le 25 juin 2015, 253 civils ont été assassinés dans le village de Berxbotan et dans le centre-ville de Kobanê.
 
Des mercenaires de l’Etat islamique portant les uniformes des YPG sont entrés dans les maisons et ont massacrés les civils, dont des enfants, des vieillards et des femmes, sauvagement. Le massacre a eu lieu cinq mois seulement après la libération de Kobanê, en janvier 2015. Une grande victoire remportée par les YPG et YPJ qui a marqué la fin de l’Etat islamique. Le massacre a eu lieu 10 jours après la libération de Girê Spî.
 
Après les discours prononcés au nom des familles de martyrs, une bougie a été allumée sur chacune des 1 300 tombes.
 

Grand succès pour le troisième festival des femmes kurdes et du monde

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PARIS – Le 3ème Festival des femmes kurdes et du monde, organisée en région parisienne par le Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F) dédié à Fidan Dogan (Rojbin), a vu la participation enthousiaste de femmes kurdes et françaises.
 
Une porte-parole du TJK-F a prononcé le discours d’ouverture.
 
Ensuite, un message de la Coordination de l’Union des femmes du Kurdistan (KJK) a été lu.
 
Le message a souligné l’importance de ce festival qui « donne aux femmes l’occasion de partager leurs messages politiques, culturels et sociaux ».
 
Le message soulignait également l’importance « d’améliorer l’unité et l’intégrité des différences grâce à de telles activités, en réunissant la diversité, les couleurs et les voix qui serviront à la construction du système démocratique confédéral féminin ».
 
Danielle Simonnet, coordinatrice du Parti de la gauche française, a déclaré que son parti continuerait à travailler en solidarité avec les Kurdes.
 
Puis ce fut le tour de la musique et de la danse traditionnelle avec le groupe Govend et les artistes Meral Alkan, Deniz Deman, Xece Yaşar, Ruken Newa et Dilana Rojarya et Pınar Aydınlar.
 
Une place spéciale était dédiée aux enfants
 
Les visiteurs du Festival ont visité les stands de la fédération des Alévis d’Europe (FEDA), l’ONG kurde Soleil Rouge ainsi que celui de la littérature kurde et des livres politiques, de même que le stand de vente de fleurs au profit des ouvrières agricoles du Rojava touchées par les incendies provoqués par l’Etat turc.
 

Les Kurdes d’Istanbul ont dit « Stop AKP »

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TURQUIE – ISTANBUL – A l’appel de Selahattin Demirtas, politicien kurde emprisonné, plus d’un million d’électeurs kurdes d’HDP à Istanbul ont voté en masse pour battre le candidat d’AKP, Binali Yildirim, lors des élections du 23 juin.
 
Ce vote kurde à Ekrem Imamoglu n’est pas un blanc-seing. Les Kurdes attendent des partis politiques turcs une ouverture démocratique garantissant leurs droits en Turquie.
 
On espère qu’Imamoglu et son parti sont conscients de la force des masses kurdes politisées qui sont devenus les faiseurs de roi en Turquie. Dorénavant, leur chaque faux pas leur sera envoyé à la figure, tel un boomerang, par les Kurdes. A bon entendeur.

Leyla Güven : Nous luttons pour notre avenir

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La coprésidente de la DTK et députée du HDP, Leyla Güven, a envoyé un message vidéo au Festival international des femmes de Zilan et a déclaré : « L’isolement a été brisé grâce à ceux qui ont sacrifié leur vie. »
 
Le Mouvement des femmes kurdes d’Allemagne (YJK-E), le Bureau des femmes pour la paix (CENİ) et l’Assemblée des femmes Martyre Nucan ont promu le Festival des femmes de Zilan qui s’est tenu à Leverkusen, en Allemagne.
 
Lors du festival, un message vidéo de la coprésidente de DTK et députée de HDP, Leyla Güven a été projeté.
 
Güven a salué le public et a félicité les « mères, femmes et tous nos camarades ».
 
La députée du HDP a ajouté qu’ « être capable de partager ces quelques mots avec les participantes du Fetival des femmes de Zilan est comme un rêve ». Elle a ajouté : « L’isolement du leader du peuple kurde, Abdullah Öcalan, a été brisé grâce à neuf révolutionnaires tombés en martyr après avoir mis fin à leurs jours. »
 
Après des années de résistance des nouvelles d’Öcalan ont finalement été reçues et ont ajouté: « Ces amis portaient le fardeau le plus lourd, ils ont atteint l’immortalité », a déclaré Güven.
 
“Nous luttons pour notre avenir”
 
Güven a déclaré que les Kurdes en Europe avaient joué un rôle important dans l’action des grèves de la faim du début à la fin et a ajouté : « Quand j’ai commencé cette action, j’ai dit que nous étions en retard dans la lutte pour rendre notre avenir meilleur et plus agréable. »
 

Les femmes kurdes protestent contre la violence masculine à Amed

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TURQUIE / BAKUR – À Amed, les femmes sont descendues dans la rue pour protester contre la violence masculine. Plusieurs femmes ont été assassinées dans la métropole kurde ces dernières semaines.
 
Répondant à l’appel de l’association des femmes Rosa, TJA (Mouvement des femmes libres) et d’autres organisations de la société civile, une manifestation contre la violence masculine a eu lieu hier dans la ville d’Amed (Diyarbakir).
 
Les femmes ont marché derrière une bannière noire sans inscription. Sur les pancartes, on pouvait lire : « Nous ne pleurons pas, nous nous rebellons », « Le meurtre est politique », « L’amour ne tue pas, l’amour fait vivre »…
 
Les discours ont appelé à la fin du régime patriarcal, du militarisme, de la guerre, de l’exploitation, du sexisme et de la violence. « Le système produit la guerre et les hommes produisent la violence. Les mécanismes répressifs sociaux se manifestent dans la misogynie et le sexisme. Avec un langage de haine, la société se polarise. Les femmes sont assassinées dans la rue. Combien de fois devons-nous mourir ? Quiconque reste silencieux devant la violence faite aux femmes acquiesce. Ne restez pas silencieux, prenez partie ! »
 

« Même s’ils sont Kurdes, ce sont des humains », déclare Erdoğan

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TURQUIE – Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a fait un discours qui a le potentiel de se retourner contre lui alors qu’il tentait de gagner les électeurs kurdes avant la reprise cruciale des élections municipales d’Istanbul dimanche.
 
Le candidat de l’opposition dans la course, Ekrem İmamoğlu, part favori à l’approche du jour du scrutin, et le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir s’est mobilisé pour atteindre les électeurs après une campagne qui a semé la division avant le premier vote en mars.
 
« Même si ce sont des Kurdes, ce sont mes frères et sœurs. Et ils sont humains, c’est donc notre devoir de les servir », a déclaré Erdoğan lors d’un discours aux hommes d’affaires aujourd’hui à Amed.
 
Erdoğan discutait des actions de son gouvernement dans les régions kurdes depuis 2015, date à laquelle les pourparlers de paix avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont échoué.
 
L’effondrement a entraîné l’éclatement de combats dans des villes kurdes du sud-est du pays et l’adoption de mesures sévères contre le Parti démocratique des peuples (HDP) pro-kurde, notamment le retrait de près de 100 maires de leur mandat et leur remplacement par des administrateurs désignés par le gouvernement.
 
« Qu’avons-nous fait ? Nous avons reconstruit les maisons avec nos administrations désignées à partir de zéro. Aujourd’hui, vous ne reconnaîtriez pas Diyabakır [Amed] », a déclaré Erdoğan
 
Plusieurs villes kurdes du sud-est du pays ont été dévastées par la forte réaction militaire après que des militants kurdes ont érigé des barricades en 2015 pour se protéger de la répression étatique.
 
Les habitants dont les maisons ont été rasées au bulldozer par l’État lors des combats à Diyarbakır, la plus grande ville du sud-est du pays, ont déclaré avoir été payés à un prix inférieur au taux du marché pour leurs propriétés démolies, que l’État a continué à vendre à un prix considérablement augmenté.
 
Alors que le conflit qui a débuté en 2015 a coïncidé avec le début d’une alliance entre le parti au pouvoir turc et le parti d’extrême droite du Mouvement nationaliste (MHP), les succès remportés par l’opposition dans les grandes villes lors des élections du 31 mars, avec le soutien tacite du HDP, ont mis les électeurs kurdes en position de faiseurs de roi lors des nouvelles élections municipales qui se tiennent ce dimanche à Istanbul.
 

HDP: Nous sommes la troisième voie, pas de changement de stratégie électorale

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TURQUIE – Les coprésidents du Parti démocratique des peuples (HDP) ont partagé leurs points de vue et leurs décisions à la suite de la déclaration du leader kurde, Abdullah Öcalan, faite par l’intermédiaire de ses avocats aujourd’hui.
 
La déclaration des coprésidents du HDP, Pervin Buldan et Sezai Temelli, mettait l’accent sur la « troisième voie » et indiquait que les remarques d’Abdullah Öcalan et la ligne politique suivie par le HDP se joignaient.
 
Les coprésidents ont souligné que la stratégie électorale du HDP et les mesures tactiques relatives aux élections à Istanbul, qui se tiendront le 23 juin, ne seraient pas modifiées.
 
La déclaration a souligné les points suivants :
 
« Comme le soulignent la stratégie de la Troisième Voie et l’appel présenté par M. Öcalan, HDP ne fait pas partie de la politique de polarisation entre les alliances Cumhur (publique) et Millet (Nation). On ne peut ignorer qu’une forme de politique qui décrit tout comme « noir et blanc » avec un langage qui favorise les conflits et la polarisation, qui est construite sur des contrastes, qui est soutenue par une stratégie de tension et qui est dictée rend tous les problèmes chroniques, y compris la question kurde, épuise les moyens d’une solution démocratique et détruit progressivement le potentiel de coexistence.
 
Faire en sorte qu’un langage convaincant et la forme politique démocratique l’emporte sur le langage arrogant et méprisant qui a laissé sa marque dans le processus pré-électoral, et remplacer les politiques qui favorisent les conflits et la polarisation, ce serait la première étape d’un nouveau climat politique pour trouver une solution aux problèmes par des négociations démocratiques et essayer de développer la culture de la réconciliation démocratique.
 
La perspective politique plus large de la déclaration de M. Öcalan est très claire et dit « vous êtes la troisième voie ». Ce que HDP désigne par « la troisième voie » est la voie de la démocratie, la voie de la paix, la voie où tous les milieux sociaux se rencontrent sur le terrain commun de la démocratie. M. Öcalan insiste également sur la forme politique démocratique du HDP et suggère que la solution des problèmes politiques et sociaux de la Turquie ne soit pas traitée de manière à la réduire aux seules élections d’Istanbul, qui sont un développement en cours.
 
En ce qui concerne les élections à Istanbul, la stratégie et les étapes tactiques du HDP ne changent pas (…) »