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Les Kurdes protègent l’Europe du terrorisme islamiste mais l’Europe soutient le parrain de l’islamisme en Syrie

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Les Kurdes protègent l’Europe du terrorisme islamiste mais l’Europe soutient le parrain de l’islamisme en Syrie, c’est-à-dire la Turquie… C’est ce qu’affirme Rami Abdel-Rahman, directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) basé à Londres. En effet, Abdel-Rahman rappelle que le terrorisme islamiste progresse dans les régions syriennes occupées par l’armée turque et ses mercenaires jihadistes, tandis que les Kurdes, leurs alliés arabes et autres peuples de la région combattent activement les islamistes venus des quatre coins du monde, après avoir traversé la Turquie. 
 

Tant que l’Occident soutiendra les opérations turques contre le Rojava, l’EI sera une menace pour le monde

Cela fait plusieurs années que la Turquie et plusieurs groupes islamistes occupent nombreuses régions de la Syrie, dont Afrin, Serê Kanîyê, Azaz et Idlib… Malgré cela, la Turquie n’a jamais était inquiétée par la coalition internationale anti-EI dirigée par les Etats-Unis, dont sont membres la France, le Royaume-Uni et de nombreux autres États européens. D’un côté, les USA soutiennent la lutte anti-EI menée par les forces arabo-kurdes, de l’autre côté, ils ferment les yeux sur la présence turco-jihadiste en Syrie, alimentant indirectement la renaissance de l’idéologie jihadiste dans la région qui menace également l’Europe alors que par ailleurs des milliers de jihadistes européens sont détenus au Rojava…

Voici l’interview de Rami Abdel-Rahman réalisée par l’agence ANHA: 

Alors que l’alliance arabo-kurde fait face à de nouvelles attaques des terroristes de l’État Islamique à Hassaké et à Deir ez-Zor, le directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, Rami Abdel-Rahman pointe du doigt la responsabilité de la Turquie dans la « renaissance » du terrorisme islamiste dans les régions syriennes occupées par l’armée turque et ses mercenaires jihadistes. Il accuse également l’Occident de ne pas vouloir régler le problème posé par les terroristes de DAECH détenus au Rojava.
 
Le directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH / SOHR), Abdel-Rahman estime que la communauté internationale ne veut pas de solution au problème des mercenaires de l’État islamique détenus au Rojava et a déclaré que la Turquie est la principale raison de la progression du terrorisme international sur le territoire syrien. D’ailleurs, la Turquie, membre de l’OTAN, étant l’alliée de l’Occident, qui pourrait dire que ce dernier ne fait pas également partie du problème du terrorisme international qu’il est sensé combattre aux côtés des Forces Démocratiques Syriennes (FDS)?
 
Le 20 janvier, des cellules de mercenaires de l’État islamique ont lancé une attaque contre la prison d’Al-Sina’a, dans le but de libérer les détenus. Les Forces démocratiques syriennes les ont affrontés et ont contrecarré leur plan. Simultanément, l’occupation turque a lancé des attaques contre la campagne d’Ain Issa et de Tal Tamr, à un moment où le gouvernement de Damas prétendait que les FDS tuaient des civils en prison et que ceux-ci étaient des personnes âgées et des enfants.
 
Pour parler des objectifs de l’attaque de DAECH et de ses partisans, ainsi que du rôle de la communauté internationale pour résoudre le dossier des mercenaires de l’Etat islamique, notre agence a accueilli le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, dans une émission spéciale diffusée hier soir.
 
Rami Abdel Rahman, dans son discours au début de l’émission, a déclaré que l’attaque des cellules de l’Etat islamique sert principalement la Turquie, et a ajouté que la Russie et l’Iran aiment à dire que les régions du nord et de l’est de la Syrie ne sont pas sûres et que les FDS sont incapables de les contrôler pour justifier l’occupation de la région.
 
Le directeur de l’Observatoire syrien a également condamné les accusations de la Turquie selon lesquelles les zones sous contrôle des FDS ne sont pas sûres, alors qu’al-Baghdadi, ancien chef de DAECH, a été retrouvé dans des zones sous l’occupation turque et à proximité de ses frontières, et que son bars droit se trouvait également dans ces zones.
 
La Turquie est la principale raison de la croissance du terrorisme international en Syrie
 
Il a souligné que les éléments de l’Etat islamique sont fortement impliqués dans les rangs de « l’Armée nationale » affiliée à la Turquie, et que les extrémistes qui sont entrés en Syrie sont passés par la Turquie, et a déclaré que la Turquie est la principale raison de la croissance du terrorisme international sur le territoire syrien.
 
Concernant l’attaque contre la prison d’Al-Sinaa, Rami Abdel Rahman a ajouté que la pression sur le nord et l’est de la Syrie est grande et qu’ils portent un lourd fardeau. Ce qui signifie que ce qu’il faudrait penser, c’est, ce qui arriverait si le processus d’évasion des membres DAECH et le trafic des détenus réussissaient.
 
12 000 martyrs dans le nord et l’est de la Syrie lors d’opérations antiterroristes
 
Rami Abdel Rahman a ajouté que ceux qui ont agit avec DAECH / ISIS doivent être poursuivis par les FDS, et que la corruption doit être combattue dans le nord et l’est de la Syrie, environ 12 000 martyrs sont tombés dans le cadre des opérations anti-terroristes.
 
On parle d’enfants et de civils tués dans des prisons d’Hassaké
 
Avec le début de la confrontation des Forces démocratiques syriennes avec les mercenaires de l’EI, le gouvernement de Damas a publié des déclarations affirmant que les « FDS tuent des civils dans la prison de Ghweran, y compris des enfants, et déplacent les habitants de Ghweran, qu’il y a des milliers de disparus dans ses prisons et des gens qui ont été tués sous la torture. »
 
Abdel Rahman a répondu : « Les habitants de Ghwaran ont participé à la confrontation avec les mercenaires de l’Etat islamique, et cette affaire ne doit pas être utilisée dans des termes aussi diffamatoires. »
 
Rami Abdel Rahman a également pointé du doigt certains intellectuels de l’opposition pro-Turquie qui ont déclaré que les événements de Xiwêran étaient le plan des FDS pour bénéficier d’un soutien international. Il a ajouté : « Est-il raisonnable que les FDS utilisent leurs combattants pour le bien d’un tel stratagème? Pourquoi ils ne parlent pas de ce qui se passe dans les zones occupées, dont Afrin?
On peut dire que la zone la plus sûre en Syrie est la zone sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes. »
 
Pourquoi n’ont-ils pas parlé des « lionceaux du califat » depuis 2019?
 
Récemment, des voix se sont élevées du côté de certaines ONG affirmant que les mineurs devraient être tenus loin des combats dans la prison de Ghweran, protégés et transférés dans un autre centre.
 
Le directeur de l’OSDH a déclaré : « Où étaient ces organisations depuis 2019, lorsque les soi-disant « Ashbal » [« Lionceaux du califat »] ont été transférés à la prison de Ghweran, pourquoi elles n’ont rien dit à l’époque, pourquoi en parlent-elles maintenant ? (…) Bien sûr, nous soulignons qu’ils doivent être transférés vers d’autres centres afin qu’ils ne soient pas exploités par des éléments de l’EI. »
 
Rami Abdel Rahman, tout en parlant de la déclaration de la Coalition internationale et de la Grande-Bretagne concernant les combats à la prison de Ghweran, a noté que cette attaque n’est pas une question à minimiser en remerciant les FDS et en condamnant l’attaque. « Il est évident qu’il existe un réel besoin de soutien militaire, technique et financier [aux FDS] à un moment où la Turquie attaque les combattants des FDS.
 
En d’autres termes, vous ne pouvez pas condamner ce qui s’est passé à un moment où cela permet à la Turquie de détourner l’attention des combattants [FDS] de la lutte contre le terrorisme.
 
Le plus important est que la communauté internationale adopte une position claire sur les « bombes à retardement » qui exigent une solution, mais elles ne veulent pas de solution. Ces personnes doivent se rendre dans leur pays et être jugées. Ils ne doivent pas rester sur le territoire syrien. »
 

ROJAVA. Opérations de ratissage et affrontements sporadiques autours de la prison d’Hasakah

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SYRIE / ROJAVA – Les forces arabo-kurdes ont trouvé vendredi 28 une vingtaine de corps de leurs combattants tués par le terroristes État islamique dans la prison de Ghwayran, à Hassaké, a déclaré l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, tandis que l’opération de ratissage de la prison continue au milieux d’affrontements sporadiques au sein de la prison.
 
Il y a quelques minutes, des affrontements ont lieu entre les Forces de sécurité intérieure et des mercenaires de l’Etat islamique dans le quartier de Geweran, à Hasaka, au nord et à l’est de la Syrie.
 
Le correspondant de l’ANHA, Ahmed Mohammed, dans le quartier de Geweran, a rapporté des affrontements à la mitrailleuse entre les Forces de sécurité intérieure et des mercenaires de l’EI près de l’école Fatima al-Zahra dans le quartier.
 
Il a indiqué que des affrontements avaient éclaté lors du ratissage des rues autour de l’école Fatima al-Zahra dans le quartier de Geweran, lorsque cinq terroristes de l’EI ont été découverts cachés dans une maison.
 
Les Forces de sécurité intérieure, soutenues par les Forces démocratiques syriennes (FDS), poursuivent leurs ratissages à Geweran, al-Zuhur et dans d’autres quartiers d’Hasaka avec la participation des habitants des zones concernées.
 

« La Turquie est la principale cause de la progression du terrorisme international en Syrie »

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SYRIE / ROJAVA – Alors que l’alliance arabo-kurde fait face à de nouvelles attaques des terroristes de l’État Islamique à Hassaké et à Deir ez-Zor, le directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, Rami Abdel-Rahman pointe du doigt la responsabilité de la Turquie dans la « renaissance » du terrorisme islamiste dans les régions syriennes occupées par l’armée turque et ses mercenaires jihadistes. Il accuse également l’Occident de ne pas vouloir régler le problème posé par les terroristes de DAECH détenus au Rojava.
 
Le directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH / SOHR), Abdel-Rahman estime que la communauté internationale ne veut pas de solution au problème des mercenaires de l’État islamique détenus au Rojava et a déclaré que la Turquie est la principale raison de la progression du terrorisme international sur le territoire syrien. D’ailleurs, la Turquie, membre de l’OTAN, étant l’alliée de l’Occident, qui pourrait dire que ce dernier ne fait pas également partie du problème du terrorisme international qu’il est sensé combattre aux côtés des Forces Démocratiques Syriennes (FDS)?
 
Le 20 janvier, des cellules de mercenaires de l’État islamique ont lancé une attaque contre la prison d’Al-Sina’a, dans le but de libérer les détenus. Les Forces démocratiques syriennes les ont affrontés et ont contrecarré leur plan. Simultanément, l’occupation turque a lancé des attaques contre la campagne d’Ain Issa et de Tal Tamr, à un moment où le gouvernement de Damas prétendait que les FDS tuaient des civils en prison et que ceux-ci étaient des personnes âgées et des enfants.
 
Pour parler des objectifs de l’attaque de DAECH et de ses partisans, ainsi que du rôle de la communauté internationale pour résoudre le dossier des mercenaires de l’Etat islamique, notre agence a accueilli le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, dans une émission spéciale diffusée hier soir.
 
Rami Abdel Rahman, dans son discours au début de l’émission, a déclaré que l’attaque des cellules de l’Etat islamique sert principalement la Turquie, et a ajouté que la Russie et l’Iran aiment à dire que les régions du nord et de l’est de la Syrie ne sont pas sûres et que les FDS sont incapables de les contrôler pour justifier l’occupation de la région.
 
Le directeur de l’Observatoire syrien a également condamné les accusations de la Turquie selon lesquelles les zones sous contrôle des FDS ne sont pas sûres, alors qu’al-Baghdadi, ancien chef de DAECH, a été retrouvé dans des zones sous l’occupation turque et à proximité de ses frontières, et que son bars droit se trouvait également dans ces zones.
 
La Turquie est la principale raison de la croissance du terrorisme international en Syrie
 
Il a souligné que les éléments de l’Etat islamique sont fortement impliqués dans les rangs de « l’Armée nationale » affiliée à la Turquie, et que les extrémistes qui sont entrés en Syrie sont passés par la Turquie, et a déclaré que la Turquie est la principale raison de la croissance du terrorisme international sur le territoire syrien.
 
Concernant l’attaque contre la prison d’Al-Sinaa, Rami Abdel Rahman a ajouté que la pression sur le nord et l’est de la Syrie est grande et qu’ils portent un lourd fardeau. Ce qui signifie que ce qu’il faudrait penser, c’est ce qui arriverait si le processus d’évasion des membres DAECH et le trafic des détenus réussissaient.
 
12 000 martyrs dans le nord et l’est de la Syrie lors d’opérations antiterroristes
 
Rami Abdel Rahman a ajouté que ceux qui ont agit avec DAECH / ISIS doivent être poursuivis par les FDS, et que la corruption doit être combattue dans le nord et l’est de la Syrie, environ 12 000 martyrs sont tombés dans le cadre des opérations anti-terroristes.
 
On parle d’enfants et de civils tués dans la prison d’Hassaké
 
Avec le début de la confrontation des Forces démocratiques syriennes avec les mercenaires de l’EI, le gouvernement de Damas a publié des déclarations affirmant que les « FDS tuent des civils dans la prison de Ghweran, y compris des enfants, et déplacent les habitants de Ghweran, qu’il y a des milliers de disparus dans ses prisons et des gens qui ont été tués sous la torture. »
 
Abdel Rahman a répondu : « Les habitants de Ghwaran ont participé à la confrontation avec les mercenaires de l’Etat islamique, et cette affaire ne doit pas être utilisée dans des termes aussi diffamatoires. »
 
Rami Abdel Rahman a également pointé du doigt certains intellectuels de l’opposition pro-Turquie qui ont déclaré que les événements de Xiwêran étaient le plan des FDS pour bénéficier d’un soutien international. Il a ajouté : « Est-il raisonnable que les FDS utilisent leurs combattants pour le bien d’un tel stratagème? Pourquoi ils ne parlent pas de ce qui se passe dans les zones occupées, dont Afrin?
On peut dire que la zone la plus sûre en Syrie est la zone sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes. »
 
Pourquoi n’ont-ils pas parlé des « lionceaux du califat » depuis 2019?
 
Récemment, des voix se sont élevées du côté de certaines ONG affirmant que les mineurs devraient être tenus loin des combats dans la prison de Ghweran, protégés et transférés dans un autre centre.
 
Le directeur de l’OSDH a déclaré : « Où étaient ces organisations depuis 2019, lorsque les soi-disant « Ashbal » [« Lionceaux du califat »] ont été transférés à la prison de Ghweran, pourquoi elles n’ont rien dit à l’époque, pourquoi en parlent-elles maintenant ? (…) Bien sûr, nous soulignons qu’ils doivent être transférés vers d’autres centres afin qu’ils ne soient pas exploités par des éléments de l’EI. »
 
Rami Abdel Rahman, tout en parlant de la déclaration de la Coalition internationale et de la Grande-Bretagne concernant les combats à la prison de Ghweran, a noté que cette attaque n’est pas une question à minimiser en remerciant les FDS et en condamnant l’attaque. « Il est évident qu’il existe un réel besoin de soutien militaire, technique et financier [aux FDS] à un moment où la Turquie attaque les combattants des FDS.
 
En d’autres termes, vous ne pouvez pas condamner ce qui s’est passé à un moment où cela permet à la Turquie de détourner l’attention des combattants [FDS] de la lutte contre le terrorisme.
 
Le plus important est que la communauté internationale adopte une position claire sur les « bombes à retardement » qui exigent une solution, mais elles ne veulent pas de solution. Ces personnes doivent se rendre dans leur pays et être jugées. Ils ne doivent pas rester sur le territoire syrien. »
 

SYRIE. Mort d’un photographe de guerre lors de combats contre l’EI près de la prison d’Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Le photographe de guerre, Ahmed Al-Nasser fut tué le 21 janvier alors qu’il couvrait les combats entre les forces-arabo-kurdes et les terroristes de l’État Islamique (DAECH / ISIS) près de la prison de Ghwayran, à Hassaké. Cinq autres reporters seraient blessés durant les combats entre les terroristes islamistes et les Forces démocratiques syriennes selon les informations obtenues par Reporters sans frontières (RSF).
 
Ahmed Al-Nasser travaillait pour le service des médias des Forces démocratiques syriennes (FDS).

ROJAVA. Les enfants déplacés d’Afrin piégés par les attaques turques et les bombardements syriens

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SYRIE / ROJAVA – Cela fait quatre ans que les enfants chassés du canton kurde d’Afrin vivant à Shahba sont pris au piège par les attaques de l’occupation turque et ses gangs islamistes parallèlement au blocus imposé par le gouvernement syrien alors que les ONG n’ont pas honoré leurs promesses d’aide. Ils sont également victimes des mines terrestres posés par les terroristes islamistes qui ont coûté la vie à de nombreux enfants et mutilés d’autres.
 
Des dizaines d’enfants d’Afrin ont perdu la vie dans des attaques menées par les forces d’occupation turques et les groupes de mercenaires affiliés, en plus des mines terrestres posées par des groupes de mercenaires dans le canton de Shahba.
 
Selon le Croissant-Rouge kurde, 70 enfants ont été tués et environ 213 ont été blessés lors de l’assaut turc sur Afrin et après leur déplacement vers Shahba.
 
Le blocus injustifié imposé par le gouvernement syrien au canton de Shahba a contribué à aggraver la situation dans le canton puisqu’on leur refuse l’accès aux hôpitaux et dispensaires d’Alep sans parler de la rareté des médicaments dans le canton soumis au blocus.
 
Nebi Bakr, 14 ans, un enfant deplacé d’Afrin a perdu sa jambe l’année dernière en raison de l’explosion d’une mine posée par des groupes de mercenaires de l’Etat islamique dans le canton en compagnie de son cousin qui a également perdu une jambe.
 
Nebi raconte son histoire qui s’est déroulée dans le village de Sheikh Issa alors qu’ils ne savaient pas qu’ils se trouvaient dans une mine déposée à la périphérie de Tal Rifa’t.
 
Nebi a déclaré qu’il souffrait insupportablement dans sa vie car il était obligé de marcher 20 minutes par jour pour se rendre à son école.
 
Nebi a déclaré que l’hôpital d’Avrin s’est rendu coupable de lui avoir fourni un membre artificiel, dénonçant le rôle joué par les organisations internationales qui méprisent les personnes déplacées d’Afrin vivant dans le canton de Shahba.
 
À son tour, la responsable du Comité de la santé du Conseil d’Afrin, Berivan Hisein, a déclaré que les plus touchés par les bombardements de l’occupation turque et le blocus imposé par le gouvernement syrien sont les enfants car ils sont privés des nécessités de la vie pour passer leur enfance en toute sécurité.
 
Berivan a indiqué que les organisations internationales n’avaient rien fourni aux enfants d’Afrin et continuaient à regarder. Beaucoup d’entre eux travaillent à Shahba sous de faux noms et ne font que tenir des promesses, a déclaré Berivan.
 
Berivan a noté que l’administration du canton de Shahba cherche à fournir toutes les nécessités dans la limite de ses capacités disponibles. La tenue est apportée aux enfants dont les membres ont perdu des membres ajoutant que les capacités ne sont pas suffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins.
 
De son côté, le responsable du Bureau de documentation du Croissant-Rouge kurde, Haidar Mustafa, a déclaré que les enfants sont les plus touchés par l’agression de l’occupation turque dans le canton d’Afrin qui a duré 58 jours.
 
Haidar a déclaré que depuis le tout premier jour de l’agression jusqu’à ce jour, 213 blessés ont été documentés et 70 morts de moins de 15 ans.
 
Haidar a déclaré que de nombreuses vies ont été perdues et blessées par les mines posées par les groupes de mercenaires de l’État islamique dans le canton de Shehba, « les mines terrestres constituent toujours une menace pour les enfants vivant dans le canton de Shahba ». Beaucoup ont perdu la vie et d’autres leurs membres, sans parler des bombardements turcs constants sur le canton et le quartier Shera d’Afrin.
 
Haidar a déclaré que le Croissant-Rouge kurde avait fourni à de nombreux enfants des prothèses.
 
En trois ans, les forces d’occupation turques ont commis trois massacres contre des enfants de moins de 15 ans. Le premier a eu lieu à Tal Rifat en 2019, tuant 8 enfants et blessant 12 autres civils. Le deuxième était dans le village d’Aqbiye à Sherawa et le troisième était en 2021 à Tal Rif’at, coûtant également la vie à trois enfants.
 

YPJ: Nous avons une fois de plus vaincu les mercenaires de l’Etat islamique

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SYRIE / ROJAVA – Après une semaine de combats, les forces arabo-kurdes ont repris le contrôle des alentours de la prison de Ghwayran, à Hassaké, où elles traquent les derniers terroristes de DAECH / ISIS qui pourraient être cachés. Les femmes combattantes ont également participé aux combats contre DAECH et disent avoir vaincu une fois de plus DAECH et être « toujours prêtes à protéger les valeurs et les acquis de la révolution. »
 
YPJ: Nous avons une fois de plus vaincu les mercenaires de l’Etat islamique
 
Le commandement général des YPJ a déclaré que les mercenaires de l’Etat islamique ont été vaincus une fois de plus et a ajouté : « Nous serons toujours prêtes à protéger les valeurs et les acquis de la révolution ».
 
Voici le communiqué des YPJ concernant la victoire contre les mercenaires de l’Etat islamique dans le district de Xiwêran de Hesekê :
 
« En la personne de notre camarade Awaz Afrin, nous rendons hommage à tous les martyrs de l’opération à Hesekê, et nous tiendrons notre promesse aux martyrs de protéger le pays libre et de répandre la révolution du Rojava.
 
Les mercenaires de l’Etat islamique attaquent les femmes et les peuples depuis des années afin d’établir un État islamique. Le 20 janvier, ils voulaient attaquer le district Xiwêran de Hesekê et y répandre l’obscurité. Sans aucun doute, tout comme l’État turc a financé ces mercenaires dans le passé, il a aidé l’État islamique dans cette attaque aujourd’hui. Ce n’est pas une coïncidence si l’attaque a été menée le jour anniversaire de l’invasion d’Afrin et de la déclaration de l’administration autonome. Cette date a été spécialement choisie. Tout comme les forces des YPJ ont pris l’initiative de détruire les mercenaires de l’Etat islamique lors de leur première apparition, elles ont également lutté sans relâche contre les attaques de mercenaires dans le district de Xiwêran de Hesekê.
 
Les États concernés n’ont pris aucune responsabilité, n’ont pas pris soin de leurs citoyens et les Nations Unies n’ont pris aucune position sur la solution à ce problème international. L’ONU devrait se considérer comme responsable, en particulier pour la question des soi-disant lionceaux du califat, [enfants formés par DAECH] dont le nombre dépasse les 700.
 
Bien que nous ayons écrasé la tentative de relance faite par l’Etat islamique avec cette attaque de prison, cela ne signifie pas que le danger a disparu et que la responsabilité [d’éliminer ce danger] repose sur les épaules de toutes les parties concernées.
 
Nos forces ont mené une lutte conjointe avec les FDS et la Coalition internationale pendant 7 jours. Bien que les mercenaires de l’État islamique aient brutalement attaqué des civils, obtenu que les cellules s’installent de force dans les maisons des gens et aient utilisé les gens comme boucliers humains, nos forces ont mené cette opération de manière planifiée et prudente. À l’occasion de l’anniversaire de la libération de Kobanê, nous avons une fois de plus vaincu l’EI de manière planifiée et l’opération s’est achevée sans aucun mal pour les civils.
 
« Nous suivrons le chemin des martyrs »
 
Depuis le jour de sa fondation, les YPJ ont pris leur place avec un esprit de leader. Dans cette opération aussi, nous avons pris notre place dans le cadre de la sécurité des femmes, des personnes et du pays. Nous avons rempli nos responsabilités avec abnégation dans le district Xiwêran de Hesekê. La camarade Awaz Afrin, l’une des héroïnes des YPJ, est tombée en martyr dans cette opération. Elle a rempli son devoir avec beaucoup de responsabilité et de courage. Tout comme Arîn Mirkan a scellé la révolution à Kobanê et Avesta Xabûr à Afrin, notre camarade Awaz Afrin a combattu sur le chemin de nos martyrs immortels à Hesekê. De même, beaucoup de nos camarades se sont battues pour toute l’humanité avec beaucoup de courage et d’abnégation dans cette opération et sont tombées en martyrs.
 
Nous promettons que nous suivrons le chemin de nos martyrs héroïques pour la liberté des peuples et du pays. Nous serons toujours prêts à protéger les valeurs et les acquis de la révolution.
 
Nous remercions nos habitants des quartiers de Xiwêran, Neşwa, Zihur et Hesekê pour avoir soutenu nos forces et les avoir soutenues. De même, nous tenons à remercier HPC Jin et les Forces féminines de sécurité publique pour avoir joué un rôle majeur dans cette opération et pour avoir assumé leurs responsabilités avec abnégation. Cela a révélé que les femmes représentent la sécurité de la révolution, de la terre, du peuple et de la paix. »
 

Iran. Un prisonnier kurde malade est privé de soins depuis des années

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IRAN / ROJHILAT – Le prisonnier kurde torturé et injustement emprisonné depuis 2008, Kamal Sharifi a subi un préjudice irréparable pour sa santé et risque sa vie en raison d’absence de soins médicaux adéquats pour sa maladie cardiaque et d’autres problèmes de santé. Cela lui fait courir un risque accru de décès ou de maladie grave s’il contracte le Covid-19 en prison. Les autorités iraniennes l’ont également privé de visites familiales depuis près de 14 ans, lui causant une détresse mentale.
 
Amnesty International exhorte les autorités iraniennes à permettre à Kamal Sharifi des soins adéquats avant qu’il ne soit trop tard.
 
Le prisonnier politique kurde Kamal Sharifi, qui avait déjà été victime d’une crise cardiaque, a été emmené le 7 mars 2021 au complexe médical et de recherche de Payambar Azam, dans le sud de Bandar Abbas. Après avoir subi une angioplastie, il a été renvoyé en prison avant la fin de son traitement.
 
Sharifi, qui purge une peine de 30 ans de prison en isolement à la prison de Minab de la province d’Hormozgan, a subi une crise cardiaque le 1er mars 2021 et a été transporté à l’hôpital de la ville. Il avait été renvoyé en prison après quatre jours d’hospitalisation sans avoir terminé son traitement.
Garder Sharifi dans la prison surpeuplée de Minab qui manque des installations nécessaires pour des soins, met sa santé en danger.
 
Kamal Sharifi, originaire de Saqqez, a été arrêté par les forces du Bureau des renseignements le 25 mai 2008. Les forces de sécurité ont ouvert le feu lors de son arrestation et tué l’un de ses compagnons. Il a été interrogé pendant six mois au centre de détention du Bureau des renseignements de Sanandaj pour « appartenance au Parti démocratique du Kurdistan d’Iran » et a été soumis à des tortures physiques et mentales pour faire des aveux forcés.
 
Le 10 novembre 2008, la branche 1 du tribunal révolutionnaire islamique de Saqqez, présidée par le juge Shayegh, a condamné Sharifi à 30 ans de prison et à l’exil interne à la prison de Minab pour « inimitié contre Dieu » par le biais d’un soulèvement armé contre le gouvernement islamique. et l’appartenance au Parti démocratique du Kurdistan (PDK-Iran), citant les articles 186 et 190 du Code pénal islamique iranien.
 
Selon l’acte d’accusation, le prisonnier politique « n’a pas le droit de s’associer et d’interagir avec d’autres prisonniers et se voit refuser les avantages de rencontrer et de correspondre avec d’autres. Il doit également purger la totalité de sa peine en prison ».
 
Depuis son arrestation, Kamal Sharifi n’a pu rencontrer sa famille qu’une seule fois. La rencontre a été rendue possible grâce à sa grève de la faim après son transfert à la prison de Minab.
 

L’Europe est protégée de DAECH grâce à la guérilla kurde

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SUISSE – Andreas Kirstein, membre du conseil municipal de Zurich, a déclaré que l’Europe est protégée de l’État Islamique (EI / DAECH) grâce à la lutte de la guérilla kurde et au lourd tribut que celle-ci a payé. Il a appelé l’Europe à retirer le PKK de la liste des organisations terroristes afin de parvenir à une paix durable au Kurdistan et au Moyen-Orient.

Andreas Kirstein, l’un des participants à la campagne de l’Initiative Justice pour les Kurdes, a déclaré que le PKK doit être retiré de la liste des organisations terroristes afin de parvenir à une paix durable au Kurdistan et au Moyen-Orient.

La campagne en cours pour retirer le PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne (UE) est soutenue par l’auteure lauréate du prix Nobel Elfriede Jelinek, le philosophe Slavoj Žižek, l’expert en droit international, le professeur Norman Paech, le secrétaire général de l’EUTCC, le professeur Michael M. Gunter. et la membre fondatrice de l’Organisation des Mères de la Plaza de Mayo, Nora Cortinas.

Andreas Kirstein de l’Alternative Liste (AL) est également membre du Pont de la Fraternité Zurich-Amed. Kirstein a parlé à ANF de la pétition introduite dans le cadre de la campagne en cours.

JE SOUTIENT LA LUTTE DU PKK

Kirstein a noté qu’il existe une importante communauté kurde en Suisse et qu’il ne pouvait rester indifférent à la persécution, à l’oppression et aux violations des droits de l’homme que subit le peuple kurde. « Je voulais rendre visible l’oppression et la persécution du peuple kurde en participant à plusieurs campagnes et activités pour la solution du problème kurde. Je soutiens la lutte du PKK et la campagne pour retirer le PKK de la liste du terrorisme. J’ai signé la pétition dans le but de contribuer à la lutte du peuple kurde », a déclaré Kirstein.

IL FAUT METTRE LA PRESSION SUR LA TURQUIE

Kirstein a fait remarquer que le PKK doit d’abord être retiré de la liste des organisations terroristes afin de parvenir à une paix durable au Kurdistan et au Moyen-Orient. Il a défendu que la communauté internationale devrait faire pression sur l’Etat turc afin de mettre fin à la guerre entre le PKK, qui est le représentant du peuple kurde, et l’Etat turc.

Le PKK EST LE REPRÉSENTANT LÉGITIME DES KURDES

Kirstein a déclaré que l’UE ferme les yeux sur la persécution du peuple kurde en raison du chantage des réfugiés, des accords militaires et commerciaux. « Le PKK est le représentant légitime du peuple kurde. Si la criminalisation du PKK prend fin, la Turquie se sentira sous pression et viendra à la table avec le PKK pour un nouveau cycle de pourparlers de paix. L’Europe ne doit jamais oublier le rôle important que les guérilleros kurdes ont joué pour éliminer l’EIIL et le prix qu’ils ont payé. Grâce aux combattants kurdes, les peuples d’Europe sont protégés des groupes djihadistes », a souligné Kirstein.

ANF

SYRIE. Environs 90 terroristes de DAECH retranchés dans un quartier de la prison d’Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Hier, les forces arabo-kurdes annonçaient la fin de la mutinerie dans la prison de Ghwayran, dans la ville kurde d’Hassaké, abritant 5 000 membres de DAECH. Aujourd’hui, elles annoncent qu’elles ont découvert une cache dans les dortoirs nord de la prison.
 
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont précisé que les opérations de ratissage et la collecte d’informations se poursuivent dans la prison Al-Sina’a à Hasaka, soulignant qu’il y a des mercenaires enfermés dans les dortoirs nord de la prison.
 
Les FDS ont publié un communiqué concernant les derniers développements et les opérations de ratissage dans la prison d’Al-Sina’a:
 
« Après avoir contrôlé la prison d’Al-Sina’a par nos forces et imposé la reddition à environ 3 500 mercenaires qui ont participé à la dernière mutinerie, et des centaines d’entre eux qui se sont joints aux mercenaires qui ont attaqué la prison de l’extérieur, nos forces ont commencé une opération de ratissage, et une enquête de sécurité et militaire dans les dortoirs de la prison où les mercenaires qui ont mené des opérations terroristes contre nos forces s’y sont enfermés.
 
Au cours de l’opération de ratissage et de collecte d’informations, nos forces ont découvert un groupe de mercenaires cachés dans les dortoirs nord de la prison, où leur nombre attendait entre 60 et 90 mercenaires, toujours enfermés dans les dortoirs nord et essayant de maintenir une distance pour s’affronter. Nos forces leur ont lancé un appel à la reddition en toute sécurité, car elles les traiteront fermement s’ils ne répondent pas. »
 

FRANCE. A Nantes, Lorient et Hennebont, les Kurdes manifestent contre le complot international

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PARIS – Comme chaque année en février, les Kurdes d’Europe organisent une longue marche pour exiger la résolution pacifique de la question kurde et la libération d’Abdullah Ocalan, le chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan détenu sur l’île prison d’Imrali, en Turquie, depuis son arrestation par un complot international en février 1999.
 
M. Öcalan, bientôt 73 ans, est maintenu en isolement absolu depuis plusieurs années, malgré les violations constatées dans les rapports du Comité pour la Prévention de la Torture du Conseil de l’Europe (CPT).
 
Les Kurdes de France organisent plusieurs événements à l’occasion du 23e anniversaire du complot international qui a permis à la Turquie de capturer Ocalan et de le condamné à la prison aggravée à vie.

Deux de ces événements auront lieu à Hennebont et Lorient (le 5 février) et à Nantes (le 12 février):
 
Pour la longue marche qui partira de Hennebont (56700) jusqu’à Lorient (56100): rdv le samedi 5 février, à 12 heures, 13 place Maréchal Foch. (Il y aura un meeting sur la place place Aristide-Briand, à Lorient à 16 heures.)

Pour le rassemblement de Nantes (44032): rdv le samedi 12 février, à 14 heures, devant la FNAC, Place du Commerce

Les organisateurs de ces marches appellent les Français à être solidaires du peuple kurde et à marcher avec eux contre l’isolement et le fascisme au Kurdistan.
Voici leur appel:

Mettons fin à l’isolement et au fascisme ! Le temps de la liberté est venu!
 
Il y a vingt-trois ans, le 15 février 1999, le monde était choqué par l’enlèvement du dirigeant kurde Abdullah Öcalan à Nairobi, au Kenya, dans le cadre d’une action conjointe de plusieurs agences occidentales de renseignement. Alors que les Kurdes du monde entier se soulevaient en signe de protestation, Öcalan a été remis à la Turquie, soumis à un simulacre de procès et condamné à mort. Depuis lors, il a été maintenu en isolement par un régime qui veut l’anéantir physiquement et psychologiquement. Aujourd’hui, à la veille du vingtième anniversaire de ces événements, nous regardons en arrière, mais aussi vers l’avenir.
 
Au cours de l’été 1998, Abdullah Öcalan, chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a intensifié ses efforts pour trouver une solution politique à la question kurde en Turquie. Il a déclaré un cessez-le-feu unilatéral et souligné que le mouvement était prêt à un règlement pacifique. La Turquie a réagi en aggravant la situation. Avec le soutien des Etats-Unis, la Turquie a menacé d’envahir la Syrie où Öcalan résidait à l’époque. Le dirigeant kurde a décidé de se rendre en Europe pour obtenir un soutien international en faveur d’une solution politique.
 
Cela ne s’est pas produit. Les États membres de l’OTAN et même la Russie d’Eltsine étaient indivisibles sur le front – pour la paix et une solution politique. Aucun Etat européen n’était disposé à faciliter des pourparlers politiques, ni même à envisager l’asile politique pour Öcalan.
 
Vingt-trois ans plus tard, nous sommes tous plus sages. La Turquie a en effet envahi la Syrie. Ce qui restait de l’ordre politique moyen-oriental est en lambeaux. L’acte scandaleux d’enlèvement d’Öcalan en violation du droit international n’était pas une faveur à la Turquie, mais plutôt le début d’une nouvelle série d’interventions. La Turquie n’a résolu aucun de ses problèmes, mais a plutôt été transformée en une dictature agressive, employant une violence énorme au niveau national et international.
 
L’Initiative internationale « Liberté pour Abdullah Öcalan-Paix au Kurdistan », fondée quelques semaines seulement après son enlèvement, souligne depuis le début que la liberté d’Öcalan est absolument cruciale pour un règlement pacifique et politique de la question kurde. L’évolution nous a donné raison : plus longtemps l’isolement total d’Öcalan est imposé – il est à l’isolement, privé de visiteurs et totalement coupé du reste du monde depuis quatre ans maintenant – plus les politiques militaristes de l’Etat turc se dégradent. Plus il est capable de s’exprimer, plus les tensions diminuent, plus les cessez-le-feu sont inscrits à l’ordre du jour et plus la situation générale en Turquie s’améliore pour tous.
 
Depuis l’enlèvement d’Öcalan, le monde est confronté à la soi-disant « guerre contre la terreur ». Cette guerre est « globale » mais indéniablement centrée sur le Moyen-Orient. Plutôt que d’instaurer un Moyen-Orient plus sûr et plus pacifique, la guerre contre le terrorisme a entraîné la prolifération de la violence, les hommes, les femmes et les enfants de nombreux peuples et de nombreux endroits étant victimes du terrorisme d’État, du terrorisme religieux et du terrorisme nationaliste – souvent un seul et même phénomène. Au milieu de tout cela se trouvent le peuple kurde et ses voisins.
 
Öcalan, révolutionnaire et homme politique clairvoyant pendant trois décennies avant son enlèvement, avait prévu beaucoup de ces développements. En prison, il a beaucoup écrit sur la nécessité de développer un nouveau paradigme basé sur la démocratie, la liberté des femmes et l’auto-organisation autonome pour sortir de l’impasse dans laquelle l’accent étroit mis sur l’État, le pouvoir et la violence a conduit de nombreux mouvements de libération.
 
Grâce à ces idées et à de nouveaux concepts comme le confédéralisme démocratique, le mouvement de libération kurde et ses amis et alliés ont refusé de redevenir des victimes. Au lieu de cela, ils ont émergé avec leurs propres idées progressistes et leurs propres formes organisationnelles, devenant une lueur d’espoir dans une région par ailleurs très troublée. Öcalan, malgré tous les efforts déployés pour limiter son influence, est devenu non seulement l’homme politique kurde le plus influent, mais aussi un symbole d’espoir pour tous les peuples opprimés et pour les femmes de la région. Comme l’écrivait récemment le célèbre théoricien politique Antonio Negri, « Öcalan est un prisonnier qui devient mythique, comme Mandela au XXe siècle, donc lui au XXIe siècle. Il exprime une série de concepts qui, au XXIe siècle, deviennent de plus en plus les pierres angulaires de la construction politique d’un monde nouveau. »
 
Le bilan après 23 ans est mitigé. D’une part, Öcalan est plus influent que jamais, reconnu comme une voix de paix et le porte-parole légitime de son peuple. D’autre part, nous n’avons pas encore réussi à mener à bien la lutte pour sa liberté. Pire encore, à l’occasion du 23e anniversaire de la conspiration internationale visant à l’enlever et à le livrer à la Turquie, son isolement est plus intense qu’il y a seulement cinq ans.
 
Nelson Mandela a été libéré de prison après 27 ans de captivité, à 72 ans. A l’occasion du 23ème anniversaire de l’enlèvement d’Öcalan et à l’approche de son 73ème anniversaire, nous sommes déterminés à ne pas attendre si longtemps. Rejoignez-nous dans notre lutte pour la paix et la liberté pour Öcalan. Abdullah Öcalan doit être libéré immédiatement.
 
Mettons fin à l’isolement, au fascisme et à l’occupation et battons-nous pour la liberté d’Öcalan ! Le temps de la liberté est venu!

SYRIE. Les FDS ont pris le contrôle total de la prison d’Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Après six jours de combats, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont pris le contrôle total de la prison de Ghwayran, dans la ville kurde d’Hassaké, abritant des milliers de membres de DAECH, attaquée par d’autres terroristes qui voulaient les libérer. La réussite de l’opération a eu lieu le jour anniversaire de la victoire de Kobanê.
 
Farhad Shami, porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), a annoncé la reprise du contrôle total de la prison par leurs forces après la reddition de tous les jihadistes qui s’étaient retranchés dans la prison de Ghwayran.
 
La tentative des mercenaires islamistes de s’évader de la prison de Sina à Hesekê a finalement été déjouée et les forces de sécurité syriennes du nord-est ont repris le contrôle de toutes les zones du centre de détention, a annoncé le bureau de presse des FDS. Selon le communiqué, l’opération dans le complexe pénitentiaire, où sont détenus environ 5 000 membres de l’État islamique de 50 pays différents, a été menée à bien.
 
L’attaque de l’État islamique contre la prison de Sina le 20 janvier est intervenue après des mois de préparation et a été exploitée à des fins de propagande comme une relance par l’organisation terroriste, qui a été vaincue militairement par les FDS au printemps 2019. La répression définitive de la tentative d’évasion coïncide avec l’anniversaire de la victoire de Kobanê, qui fut aussi la première défaite de Daesh en 2015.
 
 

IRAN. La police iranienne a tué une fillette kurde de 8 ans

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IRAN / ROJHILAT – Après que la police iranienne a tiré sur la voiture d’une famille kurde à Zanjan en Iran, une fillette de 8 ans a été tuée et sa sœur grièvement blessée.
 
Le 19 janvier 2022, les forces de police iraniennes ont tiré sur une voiture dans la province de Zanjan. Au cours de l’attaque armée, Mizgin Palangi, 8 ans, qui se trouvait dans la voiture avec sa famille, a été tuée. Sa sœur Felek Palangi, âgée de 16 ans, a également été touchée par balle et grièvement blessée. Elle est en soins médicaux dans un hôpital voisin. Le frère des deux filles et leur mère étaient également dans la voiture.
 
Selon une source bien informée, les forces de police iraniennes ont tiré sur la voiture de la famille kurde sans raison apparente.
 
La famille kurde est originaire du village de « Mala Hasan » à Mako, dans la province d’Azerbaïdjan occidental/Ourmia. Ils étaient en route pour Téhéran pour rendre visite à des parents.