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En souvenir de Jiyan Tolhildan

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Alors que les drones turcs tuent impunément des femmes et hommes kurdes au Rojava, la communauté internationale qui les applaudissait hier pour leur bravoure face aux terroristes de DAECH se rend complice de leur meurtre en détournant le regard, au lieu de stopper la Turquie criminelle. L’une de ces femmes tombée martyre sous les bombes turques est la commandante Jiyan Tolhildan. Elle était commandante des FDS en charge des opérations conjointes avec la coalition internationale anti-EI. Elle a été tuée avec deux autres combattantes des YPJ par un drone turc près de Qamishlo le 22 juillet dernier. La journaliste Sarah Glynn lui rend hommage dans son billet intitulé « Remembering Jiyan Tolhildan (En souvenir de Jiyan Tolhildan) » .

En souvenir de Jiyan Tolhildan

Dimanche dernier, le Commandement central des États-Unis a présenté ses condoléances à trois femmes combattantes – membres de leurs «partenaires des FDS» qui ont été « tuées lors d’une attaque près de Qamishlo, en Syrie, le 22 juillet 2022». Ils ont omis de mentionner que l’auteur de l’attaque qui a assassiné les trois femmes était l’allié américain de l’OTAN, la Turquie, et que le drone turc qui l’a perpétré a survolé l’espace aérien contrôlé par les États-Unis.

 

La vie et la mort de Jiyan Tolhildan fournissent à la fois une inspiration puissante et un avertissement effrayant. Vous pouvez la regarder raconter sa propre histoire – et voir son sourire contagieux – dans un documentaire tourné en 2015, après son rôle important dans la défense de Kobanê, la bataille qui a renversé la vapeur contre l’EI.

Jiyan signifie vie et Tolhildan signifie vengeance – c’est-à-dire se venger de l’oppression en construisant la révolution.

Le vrai nom de Jiyan était Salwa Yusuf. Elle est née en 1982 dans un village d’Afrîn dans une famille traditionnelle kurde. Comme toute sa communauté, elle a été rapidement sensibilisée à la discrimination anti-kurde, tant de la part du régime syrien qui imposait l’enseignement arabe aux enfants kurdes et les battait alors qu’ils se révoltaient, que des récits de sa grand-mère sur le massacre de Dersim, perpétré en Turquie en 1938. Elle a également pris conscience de l’oppression des femmes au sein de sa propre communauté, où les filles étaient mariées jeunes et n’avaient pas leur mot à dire dans leur vie. Et elle savait qu’il y avait un endroit dans les montagnes où les femmes kurdes prenaient le contrôle de leur propre avenir : où elles « s’instruisent et se battent pour leur honneur ». En 1998 (…) elle quitte sa famille pour rejoindre le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, où son frère était déjà allé se battre (et finalement tombé pour) la libération kurde.

 

Tout d’abord, elles sont restées en Syrie, aidant d’autres filles à échapper au mariage forcé. Puis, à l’âge de 18 ans, elle est partie dans les bases montagneuses du PKK dans les monts Qandil, au nord de l’Irak, où les guérilleros ont pu vivre selon leur propre modèle de société. Elle était allée se battre pour une cause, mais a découvert qu’en plus d’apprendre à se battre, elle avait également reçu une éducation sur la nature et l’histoire de la société – et sur l’importance de retrouver un rôle à part entière pour les femmes.

Lorsque les Kurdes du nord de la Syrie ont profité du vide de pouvoir laissé par la guerre civile syrienne pour établir un contrôle autonome dans leur région, les guérilleros syriens sont rentrés chez eux pour soutenir et défendre la nouvelle société autonome. Jiyan a pu faire des retrouvailles en larmes avec sa famille, mais elle a aussi donné toute son énergie à la lutte et à la mise en place des unités de défense des femmes (YPJ). Les YPJ, qui font désormais partie des Forces démocratiques syriennes (FDS), ont joué un rôle essentiel dans la défense de Kobanê et la défaite de l’EI, ainsi que dans la libération des femmes de la région. Au moment de sa mort, Jiyan était cheffe des unités de lutte contre le terrorisme.

Le jour de son assassinat, elle avait participé à un forum sur les acquis de dix ans de révolution des femmes au Rojava. Elle voyageait du forum avec une autre, plus jeune, commandante des YPJ, Roj Khabur (Joana Hisso), et une combattante des YPJ de dix-neuf ans, Barin Botan (Ruha Bashar), lorsque leur voiture a été touchée par le drone turc et tous trois ont été tuées.

Lorsque les FDS étaient tout ce qui se dressait entre le reste du monde et DAECH, les médias internationaux ne pouvaient pas se lasser de ces combattantes, mais maintenant qu’elles sont attaquées par la Turquie, personne ne veut le savoir. Le gouvernement turc est déterminé à éliminer tout vestige de l’autodétermination kurde (…). Après avoir persuadé ses alliés aux États-Unis et en Europe de qualifier le PKK de groupe terroriste, il est furieux de voir ces pays travailler avec les FDS – même dans une alliance purement tactique. (La démocratie radicale et l’idéologie anticapitaliste de l’administration autonome garantissent que les puissances mondiales n’ont aucune réelle sympathie d’intérêts.)

Les FDS n’ont pas les moyens de se protéger des airs et le contrôle de l’espace aérien du nord de la Syrie est partagé entre les États-Unis et la Russie. En 2018, la Russie a permis à la Turquie d’envahir et d’occuper le canton occidental d’Afrîn ; et en 2019, le président Trump a retiré les troupes américaines permettant à la Turquie d’occuper la bande de terre entre Serê Kaniyê et Girê Spî. L’invasion de 2019 s’est terminée par des cessez-le-feu négociés avec la Russie et les États-Unis, qui devaient se porter garants. La Turquie rompt ces accords de cessez-le-feu tous les jours, mais les garants n’ont rien fait. Pendant ce temps, les zones occupées sont marquées par le nettoyage ethnique et la turquification. Leur administration quotidienne a été confiée à des milices mercenaires qui se font concurrence dans la terreur et l’extorsion et dans leurs interprétations brutales de l’islam, tandis que les cellules de l’EI trouvent refuge.

En mai, le président Erdoğan a annoncé que la Turquie procéderait à une troisième invasion de ce qui est maintenant connu sous le nom d’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, et un grand nombre de soldats et de véhicules militaires ont traversé la frontière entre la Turquie et la Syrie occupée par la Turquie. Cette fois, ni la Russie ni les États-Unis ne sont prêts à s’écarter du chemin d’Erdoğan – ses cibles préférées sont dans la zone dominée par la Russie – mais il n’a montré aucun signe de recul. S’il teste jusqu’où il peut aller sans réaction internationale significative, il sera ravi. Outre le nombre croissant d’assassinats ciblés de membres dirigeants des FDS, la Turquie a bombardé constamment des villages le long de la ligne de front, tuant et mutilant des civils, détruisant des maisons et des infrastructures et chassant délibérément les résidents locaux.

Les agressions étrangères d’Erdoğan sont largement interprétées comme des tentatives de regagner le soutien populaire qu’il a perdu à cause de la crise économique turque ; mais même si cela ne suffit pas à le maintenir au pouvoir, la principale « opposition » politique n’a montré aucune volonté de s’opposer à son nationalisme populaire. Le Parti républicain du peuple (CHP) s’est joint au Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir pour condamner le fait que l’Amérique ait envoyé un message de condoléances.

La Turquie peut adopter cette position parce que le reste du monde les laisse littéralement s’en tirer avec un meurtre. La géographie stratégique de la Turquie lui permet de courtiser à la fois l’OTAN (dont elle est membre de longue date) et la Russie. Personne ne veut risquer la colère de la Turquie, donc jusqu’à ce qu’il y ait un fort mouvement les poussant d’en bas, les politiciens continueront à détourner le regard et à ignorer les appels à une zone d’exclusion aérienne. Et les gens qui ont tant fait, non seulement pour vaincre DAECH, mais aussi pour donner l’espoir, par l’exemple, d’une meilleure forme de société, ne peuvent s’attendre à aucune aide.

Chaque coup porté aux FDS est à la fois une tragédie personnelle et un revers pour le progrès, mais il y a encore beaucoup de gens prêts à assumer le fardeau de ceux qui sont tombés. Ils ont besoin de notre soutien, mais leur esprit est inébranlable – comme Jiyan l’a expliqué dans le film :

« La mort est quelque chose de naturel pour nous. Elle est constamment dans nos esprits et nos âmes. Où que vous alliez, les visages et les yeux des martyrs sont toujours avec vous. Vous sentez que vous n’êtes pas seul. On n’appelle pas ça la mort parce que les gens se sacrifient pour se construire une nouvelle vie… Et nous partageons cette nouvelle vie, toujours souriants, toujours rêvant de beauté. C’est le secret de la révolution. »

Les Kurdes disent que « les martyrs ne meurent jamais » ; mais, en plus de maintenir vivants les idées et l’esprit de ceux qui ont fait ce sacrifice, les gens partout dans le monde doivent s’unir pour faire pression sur les dirigeants mondiaux afin qu’ils essaient de faire en sorte qu’il n’y ait plus de martyrs.

L’histoire de Jiyan

Le film « Jiyan’s Story : Women’s Revolution » est déjà paru en 2017. Il raconte la vie de Jiyan Tolhildan depuis son enfance dans un village proche d’Efrîn jusqu’à la révolution des femmes qui a pris place au Rojava/Nord-Est de la Syrie à partir de 2012. Contrairement à de nombreux autres films sur la révolution et la lutte contre l’EI, celui-ci ne se concentre ni sur la lutte militaire ni sur la seule lutte politique. Il raconte toute l’histoire d’où les différentes luttes sont enracinées, comment elles sont intégrées et pourquoi les femmes sont l’avant-garde de la révolution.

En se concentrant sur un protagoniste, le réalisateur A. Halûk Ünal est capable de mettre en lumière de nombreux aspects d’une vie de résistance : Jiyan grandit à Efrîn près de la barrière frontalière qui sépare le Kurdistan et déchire sa famille. À l’école, elle subit le racisme du système éducatif arabe syrien. Elle se rebelle contre la séparation des garçons et des filles dans le village et refuse de se marier contre son gré. Fuyant sa famille et rejoignant le mouvement de libération, elle élargit son horizon et apprend à connaître les autres groupes ethniques et religieux de sa région. Sachant de première main comment les femmes chrétiennes et musulmanes, les femmes éduquées et non éduquées partagent l’expérience de l’oppression patriarcale, Jiyan réalise à quel point l’oppression des femmes est centrale pour toutes les structures de pouvoir au Moyen-Orient.

Lorsque le printemps arabe commence en 2011, elle retourne dans les villes pour aider à organiser le soulèvement pacifique contre l’État syrien tout en organisant secrètement les femmes d’une manière que les hommes ne remarqueraient pas : « Ils nous ont trompés pendant 5000 années. Notre tromperie n’a même pas duré un an ».

Comme elle le dit, sans armes, vous ne pouvez pas aller loin si l’ennemi est déterminé à utiliser la force. Ainsi, les YPG / YPJ se constituent, repoussent les forces de l’État syrien sans coup férir et jouent ensuite un rôle décisif dans la défaite de l’EI d’abord à Kobanê et plus tard partout.

Le film montre tout cela, mais le véritable objectif est la lutte politique pour changer les structures de la société et l’esprit des femmes et des hommes. Le mouvement des femmes kurdes franchit une nouvelle étape vers l’abolition du patriarcat en dispensant une éducation anti-patriarcale aux hommes. Dans le film, on voit des jeunes hommes se vanter de combien ils ont changé, tandis que d’autres baissent timidement les yeux.

« L’histoire de Jiyan » montre mieux que d’autres films les contradictions de la société. Nous entendons des histoires déchirantes de femmes mariées à l’âge de 12 ans. Ensuite, nous voyons les mêmes femmes s’émanciper dans un environnement entièrement féminin au sein des YPJ.

Jiyan’s Story (en anglais) de Drama İstanbul Film Workshop sur Vimeo:  https://vimeo.com/234408612

Le texte à lire en anglais ici : Remembering Jiyan Tolhildan

ROJAVA. Un drone turc a massacré 4 combattants kurdes au sud d’Ain Issa

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SYRIE / ROJAVA – Un drone turc a massacré quatre membres des forces de sécurité intérieure (kurde: Asayish) ce matin en ciblant leur véhicule au sud d’Ain Issa. Les victimes sont 3 femmes et un homme: Cihan Mihemed Mustafa, Sara Mihemed Al-Hiseen, Selma Ali Mustafa et Bashar Mihemed Ali Bozan.

Avec ses drones, la Turquie massacre les Kurdes syriens, sans envahir la région

Le mois de juillet est le mois le plus meurtrier pour les forces kurdes en Syrie avec 11 attaques au drones qui ont fait de nombreuses victimes. Il est plus qu’urgent de fermer l’espace aérien du Rojava (#NoFlyZone4Rojava) aux drones turcs si on veut sauver le Rojava de la terreur turco-islamiste.

ROJAVA. Un drone turc tue 2 combattants kurdes au sud d’Ayn Issa

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SYRIE / ROJAVA – Un drone tueur turc a ciblé une voiture transportant des membres de sécurité intérieure au sud d’Ayn Issa, tuant 2 combattants et blessant deux autres. Le mois de juillet est le mois le plus meurtrier pour les forces kurdes en Syrie avec 11 attaques au drones qui ont fait de nombreuses victimes. Il est plus qu’urgent de fermer l’espace aérien du Rojava aux drones turcs si on veut sauver le Rojava de la terreur turco-islamiste.

Un drone turc a attaqué une voiture près du camp de personnes déplacées de Tel Samen, au sud d’Ayn Issa. L’attaque a fait 2 morts et 2 blessés parmi les membres des Forces de sécurité intérieure. Il s’agit de la 11e attaque de drones visant le Rojava en 11 jours ce mois-ci. Jusqu’à présent, juillet a été le mois le plus meurtrier de 2022.

Les Forces de sécurité intérieure ont publié un communiqué concernant l’attaque, au sud de la ville d’Ain Issa, près du camp de personnes déplacées de Tal Al-Saman de Girê Spi / Tal Abyad.

L’attaque a entraîné le martyre de Bashar Muhammad Ali Buzan et Jihan Muhammad Mustafa, blessant deux autres combattants.

 

ROJAVA. Depuis avril, huit combattantes des YPJ ont été tuées par des drones turcs

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SYRIE / ROJAVA – Le massacre de 3 combattantes kurdes à Qamishlo ce 22 juillet par un drone turc porte à 8 le nombre de combattantes des YPJ tuées par la Turquie depuis avril dernier. Ces combattantes qui ont défait DAECH / ISIS sont tuées aujourd’hui par les drones turcs, avec la complicité des puissances internationales. Est-ce ainsi qu’on remercie les héroïnes qui ont sauvé l’Humanité de la terreur islamiste ?

 
Huit combattants des YPJ ont été tués dans des attaques de drones turcs dans le nord-est de la Syrie depuis avril. Les organisations de femmes exigent la fermeture de l’espace aérien de la Turquie, qui semble se venger du succès de la lutte contre l’EI.
 
Dans ses attaques constantes contre la région autonome du nord et de l’est de la Syrie, l’État turc cible spécifiquement les femmes, en particulier celles qui luttent contre l’organisation terroriste « État islamique ». Dans le même temps, il vise à affaiblir la lutte contre l’EI et à empêcher une société démocratique dirigée par des femmes. Des organisations de femmes ont manifesté mardi devant la mission de l’ONU à Qamishlo contre la récente attaque de drones par la Turquie contre des commandants des YPJ. L’attaque du 22 juillet a tué Jiyan Tolhildan, une femme commandante des unités antiterroristes (YAT) des YPJ et membre du conseil militaire des Forces démocratiques syriennes (FDS), la commandante des YPJ Roj Xabûr et la combattante des YAT Barîn Botan.
 
« L’espace aérien du Rojava doit être fermé »
 
Lors de la manifestation à Qamishlo, une lettre ouverte au Haut Comité des Nations Unies pour la Syrie, à la Coalition internationale contre l’Etat islamique et au Commandement central des forces armées syro-russes a été lue puis remise à la représentation de l’ONU. La lettre, signée par de nombreux partis politiques syriens, déclare en introduction : « Bien que l’État turc ne mette pas actuellement à exécution ses menaces de lancer une nouvelle offensive militaire pour occuper nos territoires, il a récemment mené des attaques brutales contre le nord et l’est de la Syrie. Chaque jour, des avions de reconnaissance et des avions de chasse pénètrent dans l’espace aérien au-dessus du nord et de l’est de la Syrie, qui est contrôlé par la coalition internationale et la Russie. Ces attaques de l’État turc sur notre territoire constituent des crimes de guerre au regard des droits humains et des normes juridiques internationales.
 
L’État turc cible les femmes qui ont joué un rôle de premier plan dans la lutte contre l’EI. Cela affaiblit la lutte contre le terrorisme. Jiyan Tolhildan, en tant que commandante du YAT, faisait partie du commandement opérationnel conjoint des FDS et de la coalition internationale dans la lutte contre l’EI, les femmes ont écrit : « Par conséquent, nous appelons la coalition internationale à prendre des mesures sérieuses contre les crimes de guerre commis par l’État turc utilisant son espace aérien et de fermer l’espace aérien du nord et de l’est de la Syrie. »
 
Attaques meurtrières de drones contre des femmes dans le Nord et l’Est de la Syrie
 
En deux ans, douze femmes dirigeantes sont mortes dans des attaques de drones turcs dans le nord-est de la Syrie. Depuis la défaite territoriale de l’Etat islamique en Syrie au printemps 2019, la Turquie cible les femmes qui jouent un rôle de premier plan dans la révolution du Rojava et dans la lutte contre les cellules islamistes.
 
Le 23 juin 2020, Zehra Berkel et Hebûn Mela Xelîl, toutes deux membres de la coordination Kongra Star, et leur hôte Emine Weysi ont été tuées par un drone tueur turc dans le village de Helinç près de Kobanê.
 
Le 19 août 2021, Sosin Birhat (Sosin Muhammed), membre du commandement des YPJ et des FDS, a été tuée lors d’une attaque de drone contre le conseil militaire de Til Temir.
 
Le 21 avril 2022, la commandante des YPJ Dilar Heleb et les combattantes Ronahî Kobanê et Kobanê (Cihan Nîdal Êlî) ont été tuées dans une attaque de drone contre leur voiture à Kobanê.
 
Le 30 mai 2022, une voiture a été ciblé par un drone turc à Qamişlo. La combattante des YPJ Mizgîn Botan et la civile Kesra Milek ont ​​été tuées, tandis que les combattantes Dîcle Cûdî et Hêvîdar Dirbesiyê ont survécu avec des blessures.
 
Le 2 juillet 2022, une attaque meurtrière de drone a eu lieu contre Mizgîn Kobanê, commandante des FDS et des YPJ, à Raqqa.
 
ANF

L’Iran a exécuté deux femmes kurdes dans les prisons de Sanandaj et Urmia

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IRAN / ROJHILAT – Suheyla Abidî et Feranek Beheştî, deux femmes kurdes condamnées à mort pour meurtre intentionnel, ont été pendues à l’aube aujourd’hui (27 juillet 2022) dans les prisons de Sanandadj (Sînê) et d’Urmia.

Selon le rapport reçu par l’organisation de défense des droits humains Hengav, Soheila Abedi, 33 ans, de la ville de Bijar, a été arrêtée par la police il y a 8 ans et condamnée à mort pour le meurtre de son mari auquel on l’avait marié à l’âge de 15 ans.

En outre, Feranek Beheştî de Takab a été arrêtée il y a 5 ans pour le meurtre de son mari et a été condamnée à mort, et fut emprisonnée dans les prisons de Mahabad et d’Orumiyeh pendant cinq ans.

L’exécution de ces deux femmes n’a pas été annoncée dans les médias gouvernementaux.

En plus de ces deux femmes prisonnières, au moins 13 prisonniers hommes ont été transférés à l’isolement dans les prisons de Sanandaj et d’Urmia être exécutés, et aucune information détaillée sur leur sort n’est disponible.

Hengaw

« Hisser le drapeau turc en Irak est un signe dangereux »

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – Ces dernières années, la région autonome kurde d’Irak est devenue la base arrière de l’armée turque qui y a établie d’innombrables bases, en violant l’intégrité territoriale du pays. Jusqu’au massacre de 9 civils irakiens commis par la Turquie à la station balnéaire de Zakho ce 20 juillet, le gouvernement irakien est resté passif face au colonialisme turc. Mais suite au massacre d’Irakiens, elle a exigé le départ des troupes turques de son pays et a saisi le Conseil de Sécurité de l’ONU qui vient à son tour condamner le massacre de civils à Zakho. En attendant, tel un chat qui urine pour marquer son territoire, la Turquie dessine ou hisse des drapeaux turcs dans les régions qu’elle envahit.
 
« Hisser le drapeau turc en Irak est un signe dangereux »
 
Le politologue irakien Riyaz Wehil a déclaré que le but des forces militaires turques sur le sol irakien est de contrôler la partie nord de l’Irak (région du Kurdistan). « Hisser le drapeau turc sur le sol irakien est un signe dangereux », a-t-il ajouté.
 
Les attaques de l’État turc envahisseur contre le sud du Kurdistan (nord de l’Irak) et l’Irak se poursuivent sans interruption. L’État turc a construit des dizaines de bases militaires et affiche son propre drapeau dans la région du Kurdistan.
 
L’observateur politique irakien Riyaz Wehil a parlé à Roj News de l’agression turque dans la région et a déclaré que hisser le drapeau turc sur le territoire irakien est un signe dangereux et une violation grave de la souveraineté irakienne. Wehil a fait remarquer que l’État turc veut officiellement la partie nord de l’Irak (région du Kurdistan) et que le but des forces militaires turques sur le sol irakien est de contrôler le nord de l’Irak.
 
« Les attaques menées par l’Etat turc et le drapeau turc hissé sur le territoire irakien sont des signes clairs que les forces turques cherchent à envahir le pays » , a ajouté Wehil. (ANF)
 
 
 

TURQUIE. Des milliers d’arbres abattus dans un village syriaque de Silopi

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Les forces armées turques rasent les forêts des régions kurdes du pays, ajoutant des crimes écologiques aux crimes de guerre et crimes contre l’Humanité qu’elles commettent au Kurdistan du Nord. Elles commettent les mêmes crimes au Kurdistan irakien et au Rojava également, sous le silence complice des ONG internationales (Greenpeace, WWF…) pourtant si prompts à condamner les crimes écologiques commis dans d’autres régions du monde.
 
Des soldats ont abattu des milliers d’arbres à Silopi pour construire une tour militaire
 
Dans le village syriaque de Hesana, à Şırnak / Silopi, l’armée turque a fait abattre des milliers d’arbres pour y construire une tour militaire.
 
Selon l’agence de presse Mezopotamya, des arbres ont commencé à être abattus le mardi 26 juillet dans le village de Hesana, situé sur une zone surplombant le versant Silopi du mont Cudi. Ce village avait été vidé de force dans les années 90 comme des milliers d’autres villages kurdes.
 
Les villageois, pour la plupart des Assyriens, ont été contraints de migrer vers l’Europe en raison de la terreur étatique des années 1990, et n’ont pu retourner sur leurs terres que dans les années 2000.
 
Cependant, ils ont constaté qu’un poste de police avait été construit à l’entrée du village.
 
Maintenant, une tour est en construction pour les soldats et les gardes de village.
 
La première chose que les forces turques ont faite a été d’abattre des arbres pour faire place à la construction de routes menant à la tour.
 
Les soldats ont coupé les arbres sur les terres appartenant aux villageois et les ont menacés quand ces derniers ont protesté contre cet écocide.
 
Des milliers d’arbres ont déjà été abattus en deux jours.

SYRIE. La commandante des FDS, Jiyan Tolhildan inhumée à Alep

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SYRIE – Jiyan Tolhildan, commandante des FDS tuée par un drone turc à Qamishlo, a été inhumée à Cheikh Maqsoud, un des deux quartiers kurdes d’Alep. Les intervenants ont condamné la coalition internationale qui laisse les drones turcs tuer les civils et les soldats du Rojava au lieu de fermer l’espace aérien de la région.
 
Salwa Yusuk (nom de guerre Jiyan Tolhildan), commandante des FDS en charge des opérations conjointes avec la coalition internationale anti-EI, Joana Hisso (nom de guerre Roj Xabur), commandante des YPJ, et Ruha Bashar (nom de guerre Barîn Botan), combattante des YPJ, qui ont joué un rôle important dans la défaite de DAECH / ISIS, ont été tuées par un drone turc près de Qamishlo il y a 4 jours.
 
Des milliers de personnes à Alep ont fait leurs adieux hier à la commandante des FDS et du YAT, Selwa Yusif (Jiyan Tohildan).
 
La foule a accompagné la dépouille de la martyre Jiyan Tohildan de l’hôpital Xalid Fecir à Şêxmeqsûd et au cimetière des martyrs d’Achrafieh, dans le quartier de Şêxmeqsûd.
 
Une cérémonie militaire a été organisée au cimetière par des combattants des YPG et des YPJ, et une minute de silence a été observée.
 
Le commandement général des YPG et des YPJ, le commandant Rohilat Afrin, le membre du Conseil des familles des martyrs d’Alep Roşan Mihemed et la mère de Jiyan, Asya, ont pris la parole lors de la cérémonie.
 
Rohilat Afrin a commémoré tous les martyrs de la liberté et a promis de venger Jiyan Tolhildan.
 
Notant que Jiyan n’a jamais perdu sa volonté de se battre malgré les attaques constantes contre les acquis de la révolution, Rojhilat Afrin a déclaré que la lutte révolutionnaire continue grâce à des milliers de personnes comme la camarade Jiyan.
 
Parlant de la lutte de la Martyre Jiyan, Rojhilat Afrin a rappelé qu’elle avait participé à des campagnes importantes depuis les premières attaques contre Serêkaniyê jusqu’à Alep, dont celles du camp de Hol, Shengal, la campagne Martyr Rubar et la libération de Manbij et Deir ez-Zor.
 
Rohilat Afrin a déclaré : « Les fondations de la révolution ont été posées par Jiyan et ses amis. Cette révolution a été victorieuse. Notre lutte révolutionnaire continuera à atteindre ses objectifs. »
 
Rojhilat Afrin a rendu hommage également aux martyres Roj Xabur et Barîn Botan et a déclaré : « Nos deux camarades ont sacrifié leur vie pour leur croyance en la révolution. Maintenant, nous sommes plus forts qu’avant. Nous continuerons notre lutte et notre résistance contre les envahisseurs avec l’esprit et la philosophie du leader Abdullah Öcalan. »
 
« Coalition internationale responsable des attaques »
 
Rojhilat Afrin a déclaré : « La Coalition internationale est responsable de ces attaques, qui violent l’espace aérien de la région sous son contrôle. »
 
« Jiyan a suivi son frère martyr Ali »
 
La mère de Jiyan, Asya, a déclaré que Jiyan avait suivi les traces de son frère Eli, qui est tombé en martyr pour protéger la révolution.
 
La mère de Jiyan a promis de suivre le chemin des martyrs jusqu’à ce que la liberté physique du chef Abdullah Öcalan soit atteinte et que les martyrs de la liberté soient vengés. ANF

TURQUIE. « Attaqué.e.s », une exposition pour dénoncer les attaques subies par les journalistes

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TURQUIE – L’exposition « Attaqué.e.s » dénonçant les attaques judicio-policières subies par les journalistes – notamment les kurdes – a été inaugurée à Istanbul / Kıraathane.
 
Une exposition intitulée « Attaqués », a été inaugurée à la Maison de la littérature Kiraathane d’Istanbul. On y voit des photographies montrant comment les journalistes qui suivent l’actualité sont devenus les cibles de violences policières croissantes. L’exposition est organisée par le président de l’Association de journalisme indépendant Punto24, Mustafa Ünlü, la journaliste Cansu Pişkin de Punto24 et Pelin Sidar Genç de la Maison de la littérature Kıraathane. ANF a interviewé la journaliste Cansu Pişkin qui participe à l’exposition qui dure jusqu’au 3 septembre.
 

Cansu Pişkin
 
La journaliste Cansu Pişkin a déclaré avoir d’abord réalisé ce travail sous forme de vidéo interactive, et a ajouté que les attaques contre les journalistes se sont multipliées et sont devenues plus visibles, en particulier après le coup d’État militaire du 15 juillet 2016. « Nous avons d’abord réalisé un documentaire vidéo interactif avec notre groupe Expression Interrupted le 10 janvier, la Journée des journalistes en activité. Puis nous avons décidé d’ouvrir cette exposition car les attaques contre les journalistes sont devenues très visibles, surtout après le coup d’État militaire du 15 juillet. Il y avait aussi de la violence dans le passé, mais elle n’était pas si visible. Par exemple, si la police est intervenue dans les manifestations sociales, elle est intervenue contre les manifestants, mais la violence s’est maintenant tournée vers les journalistes couvrant les manifestations. Par exemple, le photojournaliste de l’AFP Bülent Kılıç a été jeté à terre par des policiers qui lui ont posé un pied sur le cou : une image fraîche dans toutes les mémoires.
 
Afin d’attirer l’attention sur ces violences, nous avons préparé une vidéo en discutant avec des journalistes et des organisations professionnelles travaillant sur le terrain qui sont constamment exposés aux violences policières. Ensuite, nous avons pensé à cette exposition afin d’attirer davantage l’attention sur le sujet. Parce que c’est notre travail, nous savons que le matériel visuel est plus facile à retenir. C’est pourquoi nous voulions rendre la violence visible de cette manière. »
 
Demain nous serons peut-être tués
 
Cansu Pişkin a déclaré qu’ils essayaient de le rendre visible car la violence augmente chaque jour qui passe. « Malheureusement, les attaques contre les journalistes disparaissent dans le flux de l’information. Car, une chose qu’on nous enseigne à tous, c’est que « le journaliste n’est pas le sujet de l’actualité ». Il y a des critiques à ce sujet, que nous parlions de la violence contre les journalistes plutôt que des manifestations, mais nous devons en parler aussi. Parce qu’il y a une culture d’impunité dans la société. À moins de le voir, de le signaler, de le signaler, la police continuera de bénéficier de cette impunité.
 
Aujourd’hui la police nous bat, demain peut-être nous tuera-t-elle. Par conséquent, il est nécessaire d’empêcher cela et de défendre le droit des journalistes de rapporter et en même temps le droit du public de recevoir des informations. »
 
La répression vient de nombreux endroits
 
Cansu Pişkin a attiré l’attention sur les poursuites ainsi que sur les attaques sur le terrain. Elle a dit que de nombreux journalistes font l’objet d’enquêtes. « Nous suivons les affaires de presse et de liberté d’expression chez Punto24. Je peux dire que même lorsqu’il y a des vacances judiciaires, il y a toujours une violation contre les journalistes. Ils sont soit enquêtés, détenus ou arrêtés. La répression vient de nombreux endroits. Ce n’est pas seulement le nombre d’arrestations. Par exemple, ils essaient de nous intimider avec des pressions financières. Les journaux reçoivent de l’argent des publicités qu’ils reçoivent, mais l’Institution de la publicité dans la presse fait pression sur de nombreux journaux, tels que Evrensel, Birgün, Sözcü, Cumhuriyet Karar, des critères d’acceptation des annonces qu’il est presque impossible de respecter. »
 
Pişkin a ajouté : « 16 journalistes kurdes ont été emprisonnés [dans la ville d’Amed / Diyarbakir, au Kurdistan « turc » ]  le mois dernier après huit jours de détention. Pourquoi sont-ils en prison ? En fait, quand on regarde ça, il n’y a pas d’autre raison que les nouvelles qu’ils font ou les institutions qu’ils travaillent. pour. Ils criminalisent à la fois les journalistes et l’institution pour laquelle ils travaillent. Si vous travaillez pour certains médias, vous êtes qualifié de « terroriste ». Malgré l’absence de preuves, ces personnes ont été arrêtées uniquement parce qu’elles écrivaient pour certains médias. Par exemple, Ömer Çelik est également jugé dans l’affaire de la presse KCK et cette affaire dure depuis des années. »
 
Pişkin a poursuivi : « Selon la liste que nous tenons, un total de 67 journalistes sont actuellement en prison. Bien sûr, il y a ceux qui finissent par être libérés. Mais il convient de noter que ces libérations ne se produisent pas parce qu’ils n’ont pas été trouvés. coupables ou ont été acquittés. Ils peuvent être libérés parce que la prison est surpeuplée, mais le procès se poursuit. L’AKP a monopolisé les médias. D’abord, il a essayé de faire taire les autres médias en monopolisant l’environnement, mais cela n’a pas suffi. activé RTÜK. Mais cela ne suffit pas non plus, le contrôle sur le système judiciaire ne suffit pas, la violence ne suffit pas. Il n’y a pas de fin à cette persécution. C’est pourquoi nous, journalistes, devons lutter ensemble contre une telle violence. »
 

ANF

 

ROJAVA. Les Kurdes de Kobané dénoncent le silence russe devant les crimes de la Turquie

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SYRIE / ROJAVA – Les Kurdes du canton de Kobanê, dans le nord de la Syrie, ont appelé les forces russes à agir pour empêcher les forces turques de prendre pour cible les habitants de la région.
 
Des centaines d’habitants du canton de Kobané dans la région de l’Euphrate ont manifesté devant la base russe dans le village de Sabt, au sud de la ville, dénonçant le silence russe concernant les attaques et les crimes de l’occupation turque dans la région, et réclamé la partie russe clarifier sa position à son égard.

 

La manifestation est intervenue après la récente augmentation des attaques turques contre le nord et l’est de la Syrie. La foule a brandi des photos des martyrs qui ont été ciblés par l’armée de l’État d’occupation turque, que ce soit par des drones ou par ses bombardements aveugles sur les maisons des citoyens.

 
Après être arrivés à la base russe du village de Sabt, qui est la plus grande base de la région, les manifestants ont appelé les forces russes à agir pour empêcher les avions turcs de prendre pour cible les citoyens de la région.
 
Rassemblés devant la porte de la base, les manifestants ont formé un comité pour faire part de leurs revendications à la direction de la base russe. Le comité était composé du Conseil exécutif de la région de l’Euphrate, Muhammad Shaheen, de la coprésidente du Conseil des familles de la région de l’Euphrate, Aisha Effendi, de la coprésidente du Conseil législatif de la région de l’Euphrate, Fawzia Abdi, et le coprésident du conseil du comté, Kobani Mustafa Ito.
 
Selon la délégation qui a rencontré les dirigeants de la base lors d’une réunion de deux heures, Mustafa Ito a expliqué aux manifestants qu’ils avaient expliqué aux forces russes ce que traverse la région en termes de « déstabilisation de la sécurité et de la stabilité en raison des provocations de la Turquie visant à intimider les gens. »
 
Ito a ajouté : « Nous avons expliqué l’étendue de l’agacement de notre peuple face au silence russe sur ce que fait la Turquie, et les menaces et abus turcs continus, qui sont devenus une habitude presque quotidienne de cibler les citoyens avec des drones. »
 
Selon Ito, la partie russe leur a assuré qu’elle transmettrait le message du peuple aux responsables russes de la base de Hmeimim.
 
 
 
ANF

TURQUIE. Trois Kurdes du Rojava emprisonnés à Adana

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TURQUIE – Trois Kurdes du Rojava ont été emprisonnés à Adana pour terrorisme. Ils avaient fui vers la Turquie pendant les attaques de l’Etat islamique. Les autorités turques les accusent d’appartenir à une « cellule dormante des YPG et du PYD » .
 
La semaine dernière, trois Kurdes syriens ont été emprisonnés dans la province d’Adana au sud de la Turquie. Les hommes, âgés de 22 à 34 ans, sont originaires du Rojava et sont accusés d’ « appartenance à une organisation terroriste » – c’est-à-dire les Unités de défense du peuple (YPG). Un homme de 45 ans détenu pour le même chef d’inculpation a été libéré sous le coup d’une inculpation. Il doit se présenter régulièrement à la police et n’est pas autorisé à quitter la ville.
 
HEF (22 ans), SA (26 ans), HA (34 ans) et IH (45 ans) ont été placés en garde à vue mercredi dernier. Les unités antiterroristes ont pris d’assaut les appartements des quatre Kurdes et les ont amenés au siège de la police d’Adana. Après plusieurs jours d’interrogatoire au commissariat, ils ont été remis au parquet dimanche soir. Le parquet accuse les hommes d’avoir « reçu l’ordre de l’organisation terroriste PYD/YPG » de « se rendre en Turquie en tant que membre d’une cellule dormante et d’y participer à des attentats selon des instructions plus détaillées de l’organisation » .
 
Les accusés ont nié toutes les accusations et déclaré pour leur défense qu’ils avaient fui en Turquie en 2015 et 2016 respectivement l’occupation du nord de la Syrie par la milice terroriste DAECH et travaillaient depuis dans le bâtiment ou l’agriculture.
 
En Turquie, les accusations de terrorisme dans de tels cas sont souvent basées sur des informations fournies par des informateurs. Aucune preuve n’est nécessaire en Turquie lorsqu’il s’agit d’accusations liées à des structures kurdes qui sont criminalisées en tant qu’ « organisations terroristes » . Des centaines de Kurdes du Rojava sont détenus dans les prisons turques. La plupart ont été illégalement expulsés et condamnés à perpétuité en Turquie pour des crimes présumés commis en Syrie.
 
ANF

KURDISTAN. Des roquettes lancées contre le champ gazier de Khor Mor

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – Le 25 juillet, plusieurs roquettes ont été tirées contre le champ gazier de Khor Mor, dans la région kurde d’Irak. On ne sait pas qui a attaqué ce site géré par la compagnie Dana Gas appartenant aux Émirats arabes unis. Des milices chiites pro-Iran ou bien encore DAECH / ISIS pourraient bien être derrière l’attaque.
 
Le site de Kor Mor été ciblé plusieurs fois le mois dernier.
 
Dana Gaz est connue comme la plus grande compagnie gazière et pétrolière du Moyen-Orient. Créée en 2005, la société produit du pétrole et du gaz en Égypte, aux Émirats arabes unis et au Kurdistan du Sud.
 
Un contrat pétrolier et gazier a été signé en 2007 entre la compagnie Dana Gaz et la région du Kurdistan.
 
La production de gaz du Kurdistan du Sud a commencé en 2008 au puits de gaz de Kor Mor, dans la province de Suleymaniyeh.
 
ANF