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Protestations #MahsaAmini: Le régime iranien veut exécuter les manifestants

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Après une manifestation organisée par le régime aujourd’hui demandant la peine de mort pour les manifestants anti-régime, le journaliste kurde, Behrouz Boochani alerte contre la menace de mort planant au dessus des manifestants que le régime.

Behrouz Boochani a écrit:

« Le régime iranien a organisé un rassemblement où la foule a exigé l’exécution des manifestants. Cela suggère que le gouvernement est sur le point de se livrer à plus de meurtres. Je souhaite que les principaux médias comprennent à quel point il est risqué pour les Iraniens de se lever comme ça à quel point leur oppresseur est brutal. »

Les protestations Mahsa Amini* ont débuté d’abord dans les provinces kurdes d’Iran, se propageant rapidement dans d’autres régions du pays.

 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est décède le 16 septembre 2022 de suite de torture et de coups reçus à la tête. Alors que le régime iranien prétende qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

 

#EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini
#WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

 

 

TURQUIE. Le politicien kurde emprisonné, Demirtaş rase ses cheveux en soutien aux femmes en Iran

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TURQUIE – Les politiciens kurdes détenus dans une prison d’Edirne, Selahattin Demirtaş et Selçuk Mızraklı ont rasé leurs cheveux en solidarité avec les femmes en Iran et exprimé leur soutien aux protestations contre le meurtre de Mahsa Amini.
 
Deux politiciens kurdes emprisonnés partageant la même cellule se sont rasé la tête pour soutenir les femmes qui sont descendues dans la rue après le meurtre de Mahsa Amini aux mains de la police de la moralité iranienne.
 
Selahattin Demirtaş, ancien coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP), et Selçuk Mızraklı, maire destitué et emprisonné de Diyarbakır (Amed), également membre du parti, ont publié un message et des photos par l’intermédiaire de leur avocat.
 
« Nous ressentons au fond de nos cœurs la douleur de Mahsa Amini qui a été assassinée [pour des mèches de ses cheveux qui dépassaient de son voile] » , ont déclaré Mızraklı et Demirtas.
 
« Résister à l’oppression et à la persécution n’est pas seulement la responsabilité des femmes. Pour soutenir la lutte pour l’égalité et la liberté, que les femmes mènent courageusement, et pour exprimer que nous sommes aux côtés des personnes qui résistent pour la liberté en Iran, mon compagnon de cellule, Selçuk Mızraklı et moi-même, nous avons rasé les cheveux.
 
Tous les systèmes d’oppression et de tyrannie finiront par être détruits face à la résistance du peuple. Salutations à ceux qui résistent. Que Dieu ait pitié de Mahsa Amini, nous exprimons nos condoléances et notre patience à sa famille et à notre peuple ; nous transmettons nos sentiments de solidarité avec des salutations. »
 
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est décède le 16 septembre 2022 de suite de torture et de coups reçus à la tête. Alors que le régime iranien prétende qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
#EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini
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Poème pour Jina Mahsa Amini

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Jina Amini, plus connue sous le
nom Mahsa, son prénom de
colonisée.
 
Pour son identité et un foulard
« mal porté », elle fut tabassée,
torturée, assassinée.
Aujourd’hui sous terre, ses
frères et sœurs kurdes et
iranien•ne•s se sont
soulevé•e•s.
 
Contre le patriarcat et les lois
des hommes il est temps de
se lever.
Que tu veuilles ou ne veuilles
pas le porter, personne, pour
toi, ne peut décider.
 
Alors debout ma soeur, bats-toi
pour ta Liberté.
 
Par Gulîstan*
 
*Gulîstan (prénom kurde pour femme signifiant « roseraie » – ou terre de rose, comme le titre du film « Gulistan, terre de roses »)
 
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est décède le 16 septembre 2022 de suite de torture et de coups reçus à la tête. Alors que le régime iranien prétende qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
#EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini
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Protestations #MahsaAMINI: L’Iran oblige les hôpitaux à refuser les cartes d’assurance des blessés

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Il ne suffit plus d’arrêter, tuer, blesser des civils, dont des enfants, les mollahs iraniens interdisent également aux manifestants blessés par les forces du régime d’utiliser leurs cartes d’assurance pour être soignés. Ils ont envoyé une circulaire aux hôpitaux et centres de soins leur interdisant l’utilisation des services d’assurance pour les manifestants blessés.
 
Le ministère de l’Intérieur, en coordination avec le ministère de la Santé, a publié une circulaire à tous les centres médicaux et hôpitaux du pays, interdisant l’utilisation des services d’assurance pour les personnes blessées lors des manifestations, obligeant les blessés à payer de leurs poches les soins.
 
Plusieurs hôpitaux, notamment ceux des provinces kurdes refusent d’accepter la carte d’assurance des blessés.
 
Malgré les crimes de guerre commis par les forces de sécurité et des paramilitaires dans les villes kurdes, les protestations ne s’affaiblissent pas. Ce soir, de nouvelles manifestations sont signalées, notamment au Rojhilat (Kurdistan d’Est sous occupation iranienne).
 
Les protestations Mahsa Amini* ont débuté d’abord dans les provinces kurdes d’Iran, se propageant rapidement dans d’autres régions du pays.
 
 
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est décède le 16 septembre 2022 de suite de torture et de coups reçus à la tête. Alors que le régime iranien prétende qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
#EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini
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Je suis Jina Mahsa Amini, les mollahs m’ont tuée pour un voile « inapproprié »

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PARIS – Militante des droits humains et autrice du livre Genre et militantisme au Kurdistan d’Iran, Les femmes kurdes de Komala 1979-1991, Fatemeh KARIMI et un groupe de militant-e-s féministes, internationalistes et anticapitalistes ont signé une tribune pour Jina Mahsa Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée brutalement par les mollahs pour un voile « inapproprié ». Nous la partageons avec vous.

Contre la dictature et les féminicides 
 
J’étais une femme kurde de 22 ans en Iran.
Arrêtée pour avoir porté un hijab jugé
« inapproprié » par la brigade des mœurs à
Téhéran, j’ai été frappée et tuée.
 

Jina (Mahsa) Amini a été tuée le vendredi 16 septembre alors qu’elle était en garde à vue. Jeune femme kurde iranienne de 22 ans, Jina visitait Téhéran avec sa famille quand la police du hijab de la République islamique l’arrête, la frappe et qu’elle tombe dans le coma. Parce qu’elle ne portait pas le hijab d’une manière jugée appropriée. Les policiers ont usé de gaz lacrymogène sur son frère qui tentait d’empêcher le transfert de sa sœur dans le tristement célèbre centre de détention de Vozara. 

Après ce nouvel assassinat d’Etat, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont frappé et arrêté un nombre croissant de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Zhina à Saquez (au Kurdistan), sa ville natale. Malgré la pression exercée par les autorités pour que Zhina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en colère et en deuil. Elles et ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran, ainsi que le slogan de « Jin, Jiyan, Azadi » (femme, vie, liberté) qui est devenu le slogan principal des manifestations dans tout le pays. L’épitaphe sur la pierre tombale de Zhina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ». 

Oui, en Iran, protester contre l’apartheid sexuel dans la vie quotidienne est une question de vie ou de mort !

Les Iraniennes et les Iraniens manifestent actuellement, dans la région du Kurdistan mais aussi dans d’autres villes d’Iran – dans 83 villes au moins – contre un État brutal et oppressif. 

Personne ne peut rester silencieux alors que ces courageuses personnes prennent la rue, rendent = coup pour coup, insultent et défient les forces armées. Alors que les manifestant·e·s armé·e·s de pierres et de bâtons font reculer les forces de la répression. Alors qu’en Iran, les femmes et hommes incendient les véhicules policiers et arrachent les photos de Khomeyni dans la rue. Personne ne peut rester silencieux alors qu’en Iran on attrape ce régime criminel par le col au péril de sa vie.

Personne ne peut rester silencieux quand ces femmes brûlent le foulard parce qu’il est obligatoire, parce que la République Islamique d’Iran en a fait le symbole de sa légitimité, de son honneur et de leur oppression. Quand des femmes iraniennes prennent pour slogan : « Notre voile notre voile / votre corde votre corde ». Qu’elles affrontent les forces de l’ordre qui tirent à balles réelles. Quand elles brandissent ce voile dans leur poing serré. Quand autour d’une brûleuse de voile, la foule hurle : « C’est notre dernier avertissement / La cible c’est le régime ». En Iran jaillissent les étincelles d’une révolution des femmes et personne ne doit rester silencieux.

Personne ne doit rester silencieux quand la République Islamique d’Iran fait couler le sang des Iraniennes et des Iraniens. Tous ceux et celles qui croient en l’égalité des peuples et des genres et à la fin du système patriarcal doivent soutenir ces femmes et ces hommes, qui subissent une grave répression depuis quelques jours. Depuis le 16 septembre, de nombreuses manifestant·e·s ont été arrêté.e.s dans différentes villes, 25 au moins ont été tué.e.s et des centaines de personnes blessé.e.s n’osent même pas se rendre dans les hôpitaux de peur d’être arrêté.e.s. Les autorités ralentissent ou coupent Internet dans de nombreuses villes, et la voix de ces personnes est plus étouffée que jamais. 

Soyons leur voix et disons collectivement non à cette injustice brutale ! 

Passé le choc de la terrible nouvelle de la mort de Mahssa (Jina) Amini, nous invitons les les féministes et les camarades de partout à nous rejoindre pour un rassemblement afin de soutenir les Iraniennes et les Iraniens en lutte, dénoncer cet assassinat étatique, cette parodie de justice, les terribles sévices subis par les opposant·e·s, ainsi que les condamnations à mort de la République Islamique d’Iran, ce samedi 24 septembre à Fontaine des Innocents, PL. Joachim du Bellay, 75001, Paris, métro Châtelet Les Halles.

 

Militant-e-s féministes, internationalistes et anticapitalistes

PARIS. Manifestation féministe pour Jina Mahsa Amini

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PARIS – Les féministes kurdes et iraniennes appellent à manifester demain, samedi 24 septembre, en solidarité avec la révolte populaire dirigée par les femmes et les Kurdes en Iran suite au meurtre brutal de Jina Mahsa Amini par les mollahs islamistes à Téhéran.
 
Alors que les mollahs ont redoublé de violence, en massacrant des civils, dont des enfants, en ouvrant le feu sur les foules pacifistes, il est du devoir de chacun.e de se lever contre le régime fasciste iranien. Ne laissez pas les femmes et hommes d’Iran dans ce moment difficile. Il faut que les mollahs sachent que Jina Mahsa Amini n’est pas morte pour rien et que leur règne sanguinaire doit tomber !
 
Venez demain, samedi 24 septembre, à 17h30, devant la Fontaines des Innocents (Châtelet Les Halles), pour dire aux mollahs: halte aux féminicides et aux génocides des Kurdes d’Iran!
 
Les manifestations de solidarité avec les femmes et les peuples d’Iran auront lieu également à Marseille, Strasbourg, Bordeaux et Lyon le 24 septembre.

Dates et lieux des manifestations pour Jina Mahsa Amini 
 
Bordeaux : Place de la Comédie, samedi 24 septembre à 14h00
 
Marseille : Place de Canebière, samedi 24 septembre à 14h00
 
Lyon : Place Bellecour, à 15h
 
Strasbourg: Place Gutenberg, samedi 24 septembre à 15h00
 
Paris : Châtelet Les Halles, (Fontaines des Innocents) samedi 24 septembre à 17h30 
 
Mahsa Amini
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
  
 
#IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

FRANCE. Rassemblement #MashaAmini à Lyon

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LYON – Les associations de la diaspora kurde et iranienne manifestent demain, samedi 24 septembre, en soutien à la révolte populaire en Iran menée par les femmes et les peuples opprimées.

 
RDV à 15h, place Bellecour
 
Voici le communiqué du collectif organisateur du rassemblement de demain:
 
« Le 13 septembre dernier, Masha Amini, 22 ans, a été arrêtée par la police des mœurs iranienne pour « tenue indécente ». Après trois jours de coma, elle est finalement décédée.
 
Alors qu’elle venait rendre visite à sa famille à Téhéran, la police des mœurs a décidé d’arrêter la jeune femme originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest) le 13 septembre. Après son arrestation, Mahsa tombe dans le coma et décède trois jours plus tard.
Une vague de manifestation traverse le pays en premier lieu dans les régions kurde ou une grève générale a été annoncée par les militants kurdes. Puis les manifestations ont gagné toutes les ville en Iran.
 
Les femmes coupent leurs cheveux, un symbole de deuil chez les iranien.e.s et aussi un geste de contestation contre l’islam et le régime islamique en Iran.
 
13 morts par balle réel après 4 jours de manifestations et des milliers de personne arrêté par la police.
Pour soutenir le peuple iranien et la lutte des femmes en Iran, nous nous rassemblons samedi 24 septembre, à 15h, place Bellecour.
 
Nous invitons tout le monde afin d’être solidaire avec le peuple iranien et les femmes iraniennes. Nous avons besoin du soutien de toutEs celles et ceux qui crois à la libertés et l’égalité. »
 
En complément un texte de comités locaux qui résume la situation sur place.
 
« La mort en garde à vue de Jina Mahsa AMINI, jeune femme kurde originaire de la ville de Saqqez, continue de susciter des vagues d’indignation et de protestations un peu partout en Iran.
 
Les manifestations sont particulièrement massives au Kurdistan iranien où depuis 5 jours des dizaines de milliers de manifestants pacifiques descendent dans les rues au cri de « A bas le dictateur (Khamenei), A bas la république islamique ! Non au voile islamique ». Des femmes brûlent en public leur voile islamique, lancent le slogan féministe kurde « Jin, Jiyan, Azadi » (Femme, Vie, Liberté). Les forces de sécurité iraniennes interviennent avec une extrême brutalité contre les manifestants pacifiques. Le bilan de la répression est difficile à établir. Il s’alourdit de jour en jour. La télévision d’Etat iranienne, le 22 septembre, a parlé d’au moins 17 morts sans plus de précision. L’ONG Iran Human Rights (IHR) basée à Oslo et généralement bien informée affirme qu’au moins 31 civils ont été tués par les forces de sécurité iraniennes. De son côté, l’ONG HENGAW, basée au Kurdistan, a publié une première liste des victimes :
 
– Reza LOTFI à Dehgolan, Fereydoun MAHMOUD à Saqqez, Zakaria KHIA, 16 ans, à Piranshahr, Mino MAJDI à Qasréshirin, Fuad QADIMI, Mohsen MOHAMMADI et Farjad DARVISH à Diwandara, Amin MARA, 16 ans, Milan HAGIGHI, 21 ans et Sadruddin LITANIN, 27 ans à Shino. Ces trois derniers ont été assassinés le mercredi soir par des tirs d’AK 47 (kalachnikov) dans la tête et la poitrine des forces iraniennes.
 
On compte aussi plus de 450 blessés, dont certains graves, dans les manifestations qui se déroulent dans les principales villes du Kurdistan iranien : Saqqez, ville natale de Jina AMINI, Sanandaj, Kermanchah, Bokan, Mahabad, Baneh, Ourmia, Kamyaran, Diwandara, Ilam, Naghadeh, Piranshahr, Maku, Bijar, Dehgolan, Marivan, Shino
 
La police iranienne est allée jusqu’à intervenir brutalement lors des funérailles de la jeune Jina (Mahsa) à Saqqez.
 
A l’appel de la coordination des partis politiques kurdes iraniens, une grève générale a été massivement suivie dans l’ensemble du Kurdistan le jour des funérailles.
 
Dans une interview accordée à la chaîne d’info kurde irakienne RUDAW, le père de la victime, Ahmed AMINI, a affirmé que sa fille était en bonne santé, sans aucun précédent médical, et qu’elle avait reçu des coups mortels à la tête lors de son arrestation et de sa garde à vue par la police des mœurs pour « port inadéquat du voile » car son hidjab ne couvrait pas toute sa chevelure abondante. Il ajoute qu’il a dit cela au président iranien Raïssi qui l’avait appelé pour présenter ses condoléances. Sa demande d’autopsie n’a pas été acceptée par les autorités. Celles-ci semblent inquiètes que les manifestations de protestation s’étendent aussi à Téhéran, à Mashhad qui comptent d’importantes communautés kurdes et à d’autres villes iraniennes.
 
Il y a depuis le 20 septembre une extension de ces manifestations à Ispahan, Tabriz et dans une dizaine d’autres villes iraniennes. En raison de la coupure, par le régime, de l’accès aux réseaux sociaux, notamment au Kurdistan et depuis mercredi soir (le 21.09) à Téhéran et dans d’autres villes en ébullition, les informations sur ces manifestations et surtout les images deviennent très difficiles à obtenir.
 
Le régime iranien s’engage dans une répression féroce à huis clos et mobilise ses multiples milices et auxiliaires dans cette répression contre les manifestants qualifiés d’agents de l’étranger et de contre-révolutionnaires
 
L’émotion de l’opinion politique internationale indignée par le meurtre d’une jeune femme de 22 ans « coupable » du « port inadéquat » du voile islamique a suscité des réactions de condamnation de l’Union européenne, des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme de l’ONU a demandé une enquête indépendante sur le meurtre, demande qui risque fort de rester sans suite. Le président américain Joe Biden a tenu à saluer, à la tribune de l’ONU, le courage des femmes iraniennes.
 
Le port du voile islamique par les femmes a été imposé par la République islamique dès son avènement en 1979. Cependant l’application de cette obligation a été plus ou moins stricte selon l’air du temps. Depuis l’élection de l’ultra conservateur Raïssi à la présidence la police des mœurs a été considérablement renforcée et la répression est devenue encore plus sévère. Aussi, selon le chef de la police de Kermanchah, Ali Akbar Javidan, cité par l’agence iranienne HRANA le 13 août dernier, on ne compte pas moins de 26 checkpoints publics de la police des mœurs et 6 autres opérant sous couvertures diverses dans cette grande ville kurde. Le policier en chef annonce fièrement que depuis le début du printemps 1700 femmes ont été arrêtées par la police des mœurs pour « infraction au port obligatoire du voile ».
 
Les femmes kurdes, de tradition laïque et jouissant traditionnellement d’une plus grande liberté par rapport à leurs consoeurs de la plupart des société musulmanes, sont très rétives au port du voile. Elles sont très engagées dans les mouvements politiques, associatifs et sociaux du Kurdistan. Elles paient un prix fort pour la défense de leurs droits dans cette république liberticide. »
 

 

 

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Manifestations #MahsaAmini en Iran: Les forces armées tuent cinq autres civils kurdes, dont un enfant

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Alors que les protestations s’intensifient à travers l’Iran, le régime continue à tuer les civils, dont des enfants, dans les régions kurdes du pays. L’ONG kurde de défense des droits humains, KHRN signale que les paramilitaires iraniens (Basij) ont rejoint les forces anti-émeutes et massacrent les civils, dont des enfants au Kurdistan iranien (Rojhilat).
 
Les forces armées tuent cinq autres civils kurdes, dont un enfant
 
Les forces anti-émeutes et paramilitaires iraniennes (Niruyeh Moghavemat Basij, couramment appelé le Basij) ont tué au moins cinq personnes, dont un enfant, lors des rassemblements de protestation organisés à Oshnavieh et dans le village balu d’Orumiyeh dans la province de l’Azerbaïdjan occidental au cours des dernières heures.
 
Des sources à Balu ont rapporté que les forces anti-émeute et Basij ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes qui organisaient un rassemblement de protestation près de la base Basij dans le village. Quatre personnes ont été grièvement blessées.
 
Danesh Rahnema, 25 ans, et Abdollah Mahmoudi, 21 ans, sont décédés en raison de la gravité de leurs blessures après que les civils blessés ont été transportés à l’hôpital Khomeiny à Orumiyeh.
 
L’état des deux autres manifestants serait critique.
 
En outre, une source à Oshnavieh a rapporté que trois autres manifestants identifiés comme Amin Marefat, 16 ans ; Milan Haghigi, 21 ans; et Sadraddin Litani, 27 ans, ont été tués lors de rassemblements de protestation dans la ville.
 
Dans une vidéo montrant le corps de Marefat en train d’être lavé, on voit clairement qu’il a été tué par une balle qui lui a touché la poitrine.
 
Selon les statistiques recueillies par l’ONG Kurdistan Human Rights Network (KHRN), les forces militaires iraniennes ont tué au moins 12 manifestants lors des rassemblements de protestation organisés à Orumiyeh, Oshnavieh, Piranshahr, Divandarreh, Saqqez, Dehgolan et Kermanshah à propos du meurtre de Mahsa (Zhina) Amini.
 
Ces civils ont été identifiés comme étant Farjad Darvishi, Mohsen Mohammadi, Fereydoun Mahmoudi, Reza Lotfi, Zakariya Khiyal, Foad Ghadimi, Minou Majidi, Danesh Rahnema, Sadraddin Litani, Milan Haghighati, Amin Marefat et Abdollah Mahmudpour.
 
 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
 
#EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

Les protestations #MahsaAmini s’intensifient en Iran malgré le bain de sang

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Les protestations #MahsaAmini se propagent en Iran malgré le bain de sang commis par les forces de sécurités iraniennes. Rien que dans la ville kurde de d’Oshnaviye 10 manifestants ont été tués ces trois derniers jours. À Téhéran, les manifestations gagnent en intensité. Là aussi, les forces de sécurité ont commencé à utiliser des armes à feu et à viser la tête des manifestants. Le journaliste Ammar Goli (Erdelan) déclare que « le régime de la République islamique mobilise toutes ses forces militaires pour stopper la révolution populaire. »

Le journaliste Ammar Goli (Erdelan) donne le nom de certaines victimes abattues par le régime iranien et les détails de la situation en Iran.

« Les noms de certaines des victimes sont :

Nowshahr : Hanane Kia, Quchan : Ali Mozaffari, Rasht : Behnam Laikpour, Anzali : Amir Nowrozi. Le véritable nombre de morts est bien plus élevé que cela, mais leurs identités n’ont pas encore été révélées.

Les forces de sécurité tentent d’empêcher la poursuite des manifestations et procèdent à des arrestations massives dans les centres sensibles. Dans le même temps, des mercenaires (…) tentent d’intimider les manifestants avec des marches dans plusieurs villes.

Plus de 10 manifestants ont été tués dans la ville d’Oshnaviye au cours des trois derniers jours, mais les manifestations ont repris avec une plus grande intensité. Dans la ville de Bukan, certains centres de sécurité ont été pris par les manifestants.

À Téhéran, les manifestations se sont étendues aux coins les plus reculés de la ville et gagnent chaque jour en intensité. Au cours des deux derniers jours, les forces de sécurité ont commencé à utiliser des armes à feu et à viser la tête des manifestants.

Le régime iranien tente d’empêcher les informations sur les manifestations et la diffusion de vidéos et de photos tout en restreignant Internet. L’accès à Instagram, Twitter, Facebook, etc. pour tous les citoyens iraniens est restreint.

Mais les gens ont contourné les restrictions en utilisant les réseaux VPN et Tor. »

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

 

#EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #MahsaAmini #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #Mahsa_Amini

Jin, Jiyan, Azadî, le slogan féministe kurde scandé lors des manifestations #MahsaAmini en Europe

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EUROPE – Dans de nombreuses villes européennes, les femmes sont descendues dans la rue au cri de « Jin, Jiyan, Azadî » (slogan féministe kurde qui signifie « femme, vie, liberté ») pour protester contre le meurtre de Jina Mahsa Amini par la police des mœurs à Téhéran et pour appeler à une lutte commune contre l’oppression patriarcale.

A Bruxelles, Lavrio, Bâle, Londres, Munich… depuis des jours, les femmes descendent dans la rue pour protester contre le meurtre de Jina Mahsa Amini, par la police des mœurs à Téhéran.

Les actions de protestation organisées par les organisations de femmes kurdes dénoncent également d’autres féminicides, tels que le meurtre brutal de la soldate arménienne Anush Abetyan par l’armée azerbaïdjanaise et le meurtre de Cansu Kara par son ex-copain à Aurich. La revendication centrale est la lutte commune contre l’oppression patriarcale. Comme au Kurdistan oriental (Rojhilat) et en Iran, le slogan « Jin Jiyan Azadî » (Femme, vie, liberté, un slogan féministe kurde qui a vu le jour d’abord au Kurdistan du Nord où le PKK a commencé la lutte armée) est lancé lors des actions.

Les association des femmes kurdes en Europe ont annoncé de nouvelles manifestations pour les jours à venir.

 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

 

 

IRAN. Un neveu de Mahsa Amini arrêté, la famille sous pression

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Erfan Mortezaei, un cousin de Mahsa Amini, a déclaré que le régime fait toujours pressions sur la famille de Mahsa pour qu’elle nie le meurtre de leur fille par la police des mœurs et invite la population à cesser les protestations qui secouent le pays. Le week-end dernier, le neveu de Mahsa, Arkan, âgé de 17 ans, a été emprisonné pendant plusieurs jours avant d’être libéré moyennant une caution de 500 millions de tomans (16 000 dollars).

Erfan Mortezaei, un cousin de Mahsa Amini, a déclaré que le régime continue à faire pression sur la famille de Mahsa pour soutenir publiquement la version des événements du régime : à savoir qu’elle n’est pas morte de suite de blessures reçues à la tête, mais de complications d’une intervention chirurgicale cérébrale qu’elle avait eu dans le passé. La famille refuse de l’accepter.

Erfan Mortezaei déclare qu’en outre, la République islamique a tenté de salir l’image de Mahsa en affirmant qu’elle avait été « formée par des séparatistes kurdes » à l’extérieur du pays. La famille insiste également sur le fait qu’il s’agit d’un mensonge; Mahsa n’avait aucune affiliation politique et n’avait jamais été à l’étranger.

Le 21 septembre, Jina Mahsa Amini aurait eu 23 ans. Six jours après sa mort à l’hôpital Kasra de Téhéran, les manifestations réclamant la fin de la dictature en Iran se poursuivent en son nom.

Les parents de Mahsa Amini sont très malades et tous deux ont été hospitalisés plusieurs fois cette semaine. Après avoir dû enterrer leur propre fille, qui a été tuée par l’État, on veut les forcer à mentir sur les raisons.

La famille de Mahsa a déjà été invitée à annuler les manifestations et à accorder une interview à l’IRIB affirmant qu’elle souffrait d’une maladie préexistante. Maintenant, Erfan Mortezaei a déclaré qu’aujourd’hui, la famille de Mahsa est calomniée par les mollahs.

Erfan Mortezaei a déclaré : « Depuis que la nouvelle de Mahsa étant dans le coma a été annoncée pour la première fois [mardi dernier], le ministère du Renseignement et le département du renseignement du CGRI ont poussé ce scénario.

Les services de renseignement et du cyberespace ont affirmé que j’avais emmené Mahsa hors d’Iran, que je lui avais donné une formation en matière de sécurité et de politique, puis que je l’avais renvoyée en Iran. Ils ont également affirmé que sa dernière photo et vidéo dans le métro de Téhéran [prises quelques heures avant sa mort, qui montrait que Mahsa était habillée modestement au moment de son arrestation] avait été prise par moi.

Ma réponse directe est que Mahsa n’a jamais mis les pieds hors d’Iran au cours de ses 22 années de vie. C’était une fille douce qui ne pensait qu’à la vie, la musique, les voyages, l’art. Mahsa n’avait aucun intérêt ou activité politique. »

Il a ajouté : « La République islamique affirme que l’ensemble de l’Iran est sous le contrôle des forces de l’Imam Zaman [le CGRI] et du ministère du Renseignement. Alors ai-je réussi à quitter le pays et à revenir sans qu’ils s’en aperçoivent ? »

Le week-end dernier, le neveu de Mahsa, Arkan, âgé de 17 ans, a été arrêté. Il a été libéré hier matin moyennant une caution de 500 millions de tomans (16 000 dollars). La justice a dit à la famille que c’était parce qu’il s’était rendu dans les bureaux d’une agence de presse basée dans la ville, vraisemblablement dans l’intention de leur parler de Mahsa.

Erfan Mortezaei a déclare que « Le but de cette pression est d’obtenir une déclaration forcée de la famille de Mahsa en vue de stopper les manifestations à l’échelle nationale. »

Mercredi, la justice iranienne a annoncé les «résultats» de l’enquête de l’Organisation de médecine légale sur ce qui s’est passé. Le directeur général a affirmé que Mahsa Amini avait subi une opération au cerveau à Téhéran en 2007 et qu’il n’y avait aucun signe de blessure ou d’ecchymose sur la tête et le visage.

La première photo de Mahsa à l’hôpital montrait clairement des saignements et une décoloration autour de l’oreille, ce que plusieurs médecins ont déclaré à IranWire et d’autres points de vente indiquant une blessure à la tête. Iran International a également publié des images de scanner de l’hôpital de Kasra qui montrent des fractures au crâne. De plus, les médecins ont déclaré à Iran International que si elle avait subi une opération au cerveau, cela aurait été évident dans les scanners.

« Jusqu’à présent, la propre famille de Mahsa n’a encore reçu aucune de ses notes médicales. L’Organisation de médecine légale n’a fourni aucune preuve ou document aux membres de la famille et aux parents sur la mort de Mahsa. Ils n’ont même pas été autorisés à la voir pour la dernière fois » , a déclaré Erfan Mortezaei.

« La République islamique suit le même schéma depuis des années. Ils amèneront des prisonniers politiques devant les caméras de télévision sous différentes formes, dans différents scénarios, prendront des déclarations et des aveux forcés et prononceront de lourdes peines [judiciaires]. Ils veulent faire la même chose avec les parents de Mahsa, mais heureusement, ils n’ont pas encore réussi. »

Quelques photos de Mahsa Amini sont disponibles. Ceux partagés jusqu’à présent la représentent parfois dansant, parfois soufflant une horloge de pissenlit. Sa famille a déclaré qu’elle préférerait que seul un petit nombre d’images d’elle soient publiées.

Mahsa était le deuxième enfant de la famille. Armin, le premier, est mort avant d’avoir atteint son adolescence. Mahsa leur a apporté un nouvel espoir, maintenant éteint. Son frère Kiarash, qui était avec elle au moment de son arrestation, a déclaré la semaine dernière : « Je n’ai plus rien à perdre maintenant. Je dirai à tout le monde en Iran ce qui s’est passé. »

Erfan a déclaré : « Mahsa, ou notre chère Zhina, était toujours souriante, pleine d’enthousiasme et d’énergie. Elle aimait la musique, les voyages, les tenues kurdes et l’art. Notre Mahsa était très pure et innocente, et je ne pense pas qu’aucun de nos parents, amis et connaissances ont de tristes souvenirs d’elle.

Elle tenait une boutique de manteaux et son rêve était de vivre de manière indépendante, loin de l’agitation et selon ses propres décisions. Mahsa était progressiste et une grande lectrice, et comme d’autres, elle n’aimait pas le port obligatoire du hijab. »

Le 21 septembre, jour de l’anniversaire de Mahsa Amini, rares sont ceux dans le monde qui n’ont pas entendu son nom. Son image et son histoire ont fait écho dans les médias internationaux, les écrans de téléphone, les lèvres des gens. Il est peu probable que toute erreur avancée par la République islamique soit crue. Elle est la dernière victime connue de la violence misogyne, qui en Iran est maintenant accueillie avec fureur. (Via Iran Wire)

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

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Protestations Mahsa Amini: L’Iran commet des crimes de guerre dans les villes kurdes

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Depuis le début des protestations déclenchées par le meurtre de Jina Mahsa Amini qui secouent le Kurdistan d’Iran, le régime iranien commet des crimes de guerre dans les villes kurdes où les forces armées ouvrent le feu sur les civils qui manifestent et arrêtent les manifestants en masse. Il y a déjà des dizaines de morts et plusieurs centaines de blessés touchés par des tirs directs. Il y a également des arrestations massives au milieu de coupure d’internet. Les Mollahs ont de nouveau commencer à écraser dans le sang la révolte populaire guidée par les femmes.
 
Hengaw, l’ONG de droits de défense qui documente les violations des droits au Kurdistan iranien, avertit que la République islamique utilise des armes contre les civils dans les localités kurdes, dont Sanandaj (SÎnê), Bukan, Mahabad, Oshnaviyeh, Urmia… déclarant « Ceci est un crime contre l’humanité et est criminalisé par le droit international. » Hengaw appelle les avocats à poursuivre le régime iranien pour les crimes commis contre les civils kurdes.
 
Des Azéris rejoignent les protestations anti-régime
 
Les manifestations anti-régime ne se limitent pas aux régions kurdes et à Téhéran, elles se sont propagées dans les localités azéries.
 
Malekan, la plus petite ville abritant la population azerbaïdjanaise, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, en Iran, a également rejoint les manifestations anti-gouvernementales. Les non-persans en Iran profitent de cette occasion pour protester contre le gouvernement iranien.
 
Internet coupé: bain de sang à huis clos
 
La dernière fois que le régime des mollahs a coupé l’internet en Iran, c’était lors des manifestations de novembre 2019 et il a massacré 1500 civils. Maintenant, il a de nouveau coupé l’internet tandis que les manifestants (kurdes) sont massacrés.
 
Cela fait des décennies que les peuples et les femmes sont opprimés par le régime islamiste iranien. Il est temps pour le monde de les aider à y mettre fin. Jina Mahsa Amini n’est pas morte pour rien. Il faut que la communauté internationale agisse au lieu de faire des déclarations creuses.
 
Des manifestants kidnappés et embarqués dans des ambulances
 
Les forces armées iraniennes ont assiégé les villes kurdes d’Iran où plus de 500 civils ont été blessés, une dizaines tués tandis que des centaines d’autres ont été arrêtés au cours des manifestations en six jours. De nombreux blessés ont perdu la vue, d’autres gravement blessés se cachent car s’ils se rendent aux hôpitaux, ils seront arrêtés par les forces iraniennes qui ont également assiégé les hôpitaux. Pendant ce temps là, des vidéos filmées par des civils montrent des manifestants arrêtés par les forces de sécurités iraniennes et embarqués dans des ambulances confisquées, car elles savent que les civils n’attaqueront pas les ambulances. Ceci est également un crime de guerre.
 
L’Iran piège les manifestants kurdes
 
Un responsable du parti armé kurde KDP-I, Aso Saleh déclare que l’Iran donne des uniformes des peshmergas à des traîtres qui se rangent du côté du régime. Ces personnes font semblant d’aider les manifestants kurdes mais les poursuivent et tuent.
Saleh déclare qu’il s’agit de saper les protestations et de mettre fin au soutien des États-Unis.
 
Jina Mahsa Amini n’est pas morte pour rien
 
Cela fait des décennies que les peuples et les femmes sont opprimés par le régime islamiste iranien. Il est temps pour le monde de les aider à y mettre fin. Jina Mahsa Amini n’est pas morte pour rien. Il faut que la communauté internationale agisse au lieu de faire des déclarations creuses.
 

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

 
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