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ROJAVA. Un drone turc a tué deux hauts cadres de la région de Cizirê

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SYRIE / ROJAVA – Un drone turc vient de tuer deux cadres dirigeants de la région de Jazeera (Cizirê), dans le nord-est de la Syrie.

 

Les dirigeants de la région de Jazira a annoncé le martyre des coprésidents du Bureau de la justice et de la réforme, Zeinab Mohammad et Yilmaz Sharro par un drone turc visant leur voiture sur la route du village de Tal Jaman, à Girkê legê, dans le canton de Qamishlo.

Zeyneb Saroxan and Yelmaz Shero

La Turquie a massacré des dizaines de politiciennes, activistes et combattantes femmes au Rojava ces dernières années en toute impunité. La Turquie est l’ennemi des Kurdes et de la révolution féministe du Rojava. Elle commet plus, sinon, autant de crimes ciblant les femmes que son voisin Iran, mais le monde garde le silence. A quand une révolution féministe en Turquie pour en finir avec cet État colonialiste qui se nourrie du sang des Kurdes et des femmes?

La Turquie tue les Kurdes du Rojava pendant qu’on regarde l’Iran

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SYRIE / ROJAVA – Un drone turc a frappé une voiture à Girkê Legê, dans l’est de Qamishlo, tuant deux occupants de la voiture.

 

Un drone turc a bombardé un véhicule dans le village de Til Ceman à cinq kilomètres de Girkê Legê, dans le nord de la Syrie. Selon les informations de la région, deux personnes ont été tuées dans l’attaque. Une déclaration officielle des forces de sécurité dans la région autonome du nord et de l’est de la Syrie n’est pas encore disponible. Selon le Centre d’information du Rojava (RIC), il s’agit de la 81e attaque de drones de la Turquie contre la région autonome du nord et de l’est de la Syrie cette année.

Au cours des dernières semaines et des derniers mois, l’État turc a intensifié sa guerre des drones contre le Rojava. Lundi, un bâtiment sur le site du Conseil exécutif de l’administration autonome de la région de l’Euphrate à Kobanê a été attaqué. Mardi dernier, deux villageois ont été tués dans une attaque de drones turcs près d’Ain Issa, et cinq combattants des FDS et des YPG ont été tués le vendredi précédent.

 

Depuis juillet dernier, les attaques de drones turcs ont fait de dizaines de victimes, dont des enfants et des femmes, mais également des soldats des YPG /YPJ. Mais la communauté internationale laisse faire, préférant ne pas froisser, ni Erdogan l’ennemi juré des Kurdes, ni Poutine le parrain d’Assad…

Une enseignante parmi les prisonniers kurdes entamant une grève de la faim en Iran

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IRAN / ROJHILAT – L’enseignante kurde Zahra Mohammadi et plusieurs autres prisonniers kurdes ont entamé une grève de la faim pour protester contre la torture dans les prisons et le meurtre de Jina Mahsa Amini.

Zahra Mohammadi, enseignante et membre fondatrice de l’Association culturelle et sociale de Nozhin, a entamé une grève de la faim avec d’autres détenus kurdes à la prison de Sanandaj (Sînê) alors que les manifestations nationales continuent de secouer le pays après le meurtre de Jina Mahsa Amini, une Kurde de 22 ans.

En décembre dernier, Mohammadi, 29 ans, a été condamnée à cinq ans de prison pour son activisme politique, notamment l’enseignement de la langue kurde aux enfants kurdes.

Mohammadi est le directrice de l’Association socio-culturelle Nozhin (Nûjîn), une ONG créée en 2011 et certifiée par le ministère iranien de l’Intérieur en 2013.

Jîna Modaresgorji, une autre militante bien connue des droits des femmes dans la province du Kurdistan, fait également partie des autres prisonnières impliquées dans la grève de la faim à la prison pour protester contre les mauvais traitements infligés aux femmes récemment détenues par les autorités de la prison de Sanandaj, a rapporté Hengaw .

Des responsables de la sécurité auraient menacé à l’avance d’arrêter Mosaresgorji si elle participait aux manifestations contre le meurtre de Mahsa Amini par la police des mœurs. Mosaresgorji a été arrêtée le 21 septembre.

Le meurtre d’Amini après son arrestation pour avoir prétendument porté son hijab de manière inappropriée a déclenché une vague de protestations, à la fois dans les provinces occidentales majoritairement kurdes de l’Iran et dans d’autres parties du pays.

Les manifestations durent depuis 11 jours, malgré la répression sanglante qui a des centaines de morts et de blessés, en plus des milliers de civils arrêtés.

Rien que dans la ville de Gilan, 739 manifestants, dont 60 femmes, ont été arrêtés le 25 septembre.

 

Les manifestations anti-régime secouent le pays depuis la mort de Mahsa (Jina) Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs à Téhéran après être arrêtée le 13 septembre car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

#MahsaAmini 

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Vers une deuxième révolution féministe au Moyen-Orient?

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Les Iraniennes vont-elles emboiter le pas à leurs sœurs kurdes du Rojava en menant la deuxième révolution féministe du Moyen-Orient qui grouille de dictateurs en tout genre? A en croire la place centrale qu’elles occupent dans la révolte populaire qui gronde dans tout l’Iran, on peut aisément voir que c’est ce qu’elles veulent et qu’elles sont à la hauteur d’une telle ambition. D’ailleurs, le slogan populaire scandé lors des manifestations en Iran n’est-il pas « Jin,Jiyan,Azadî » (femme, vie, liberté)?

L’universitaire Sardar Saadi a écrit sur cette révolution féministe en cours en Iran. Nous le partageant avec vous son article:

Une révolution féministe défie le régime iranien

Une nouvelle vague de protestations a commencé en Iran après le meurtre brutal de Jina Mahsa Amini, une femme kurde de 22 ans, par les forces de sécurité de l’État.

Amini était en visite à Téhéran avec sa famille lorsqu’elle a été arrêtée par la police des mœurs pour avoir porté un hijab « inapproprié », une infraction pénale en Iran. Elle a été détenue, emmenée dans un centre de «rééducation» islamique géré par l’État et finalement hospitalisée en raison de blessures à la tête subies suite à des passages à tabac en garde à vue. Elle est tombée dans le coma et a été déclarée morte quelques heures plus tard.

Le lendemain, des milliers de personnes se sont rassemblées pour les funérailles d’Amini dans la ville kurde de Saqqez, sa ville natale. Sa pierre tombale disait : « Chère Jina, tu ne meurs pas! Ton nom devient un symbole !

Les funérailles ont déclenché l’un des soulèvements populaires les plus importants de l’histoire récente de l’Iran. Des femmes et des hommes de nombreuses villes du Rojhelat (Kurdistan oriental) et d’Iran sont descendus dans la rue pour faire du nom de Jina Amini le symbole d’une résistance populaire émergente à des décennies de dictature et de répression par des religieux islamiques en Iran. Le slogan kurde « jin, jiyan, azadi », qui signifie « femme, vie, liberté », relie ce mouvement populaire.

En ciblant les fondements du régime de la République islamique – l’oppression des Kurdes et l’oppression des femmes – les manifestants ont davantage défié l’État que les mouvements de protestation précédents. Ce faisant, ils ont montré une voie possible pour la résistance aux autres régimes répressifs de la région.

Comment le genre et l’oppression ethnique ont construit la République islamique

Jina Amini incarnait les deux principaux groupes de personnes sur l’oppression desquelles le régime actuel en Iran a bâti son pouvoir : les femmes et les Kurdes. Au lendemain de la révolution iranienne, la République islamique a cimenté les fondements de son pouvoir et a écrasé les forces progressistes du pays en contrôlant le corps des femmes et en réprimant l’insurrection kurde.

L’une des premières fatwas émises par l’ayatollah Khomeiny après son arrivée au pouvoir en 1979 concernait les codes vestimentaires religieux obligatoires pour les femmes. Les féministes et les gauchistes ont farouchement résisté à cette décision. Le 8 mars 1979, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Téhéran pour s’opposer à la loi sur le hijab forcé, mais bientôt, la résistance a été brutalement réprimée. L’affirmation du contrôle sur le corps et la vie des femmes – de leur sexualité à toutes les libertés individuelles – a marqué le début des efforts du régime islamique pour priver tous les Iraniens de leurs droits fondamentaux.

L’État répressif iranien a été repensé et reconstruit autour des nombreuses décisions du nouveau régime contre les femmes. Le régime iranien considérait les femmes comme des sujets de rééducation et d’endoctrinement. Il a utilisé une variété de moyens coercitifs pour construire son idéal « Femme musulmane »: une mère et une épouse obéissantes et soumises aux hommes et à l’État. La constitution de la République islamique a réduit une femme à la moitié d’un homme dans tous les aspects de la vie individuelle, familiale et sociale, formant la base d’un système d’apartheid entre les sexes. La création de la police de la moralité (Gasht-e Ershad), une institution dont le bilan des violations des droits de l’homme était déjà tristement célèbre bien avant le meurtre d’Amini, a été un autre résultat de ce processus.

Alors que le régime islamique réprimait les éléments de gauche et progressistes de la révolution iranienne, les Kurdes continuaient à se battre , réclamant l’autonomie du Kurdistan et la démocratie pour l’Iran. Ils n’ont pas respecté les décisions du régime islamique nouvellement établi. Une campagne militaire contre l’insurrection kurde a commencé des mois après la révolution.

Le Kurdistan oriental est devenu un site d’oppression permanente. Les forces de sécurité, telles que les membres du tristement célèbre Corps des gardiens de la révolution islamique iranienne (IRGC), ont testé des tactiques qu’ils utiliseront plus tard contre des opposants politiques en Iran et à l’étranger contre le peuple kurde. Les villes et villages kurdes ont été transformés en zones militaires.

Tout acte de résistance était brutalement réprimé. Des militants, des enseignants, des écrivains et des journalistes kurdes ont été arrêtés et soumis à la torture, comme en témoigne le cas de Zainab Jalalian, la plus longue prisonnière de l’histoire de l’Iran . Beaucoup ont été exécutés, comme le professeur et poète kurde Farzad Kamangar.

La sécurisation a dominé la vie sociale et culturelle, la politique d’assimilation contre la langue et la culture kurdes s’est poursuivie et une politique de dé-développement a privé le Kurdistan d’opportunités économiques et poussé des dizaines de milliers de jeunes vers le kolbari (le transport de marchandises à travers les frontières dans les régions frontalières de l’Iran, l’Irak et la Turquie, pour une faible rémunération et dans des conditions dures et violentes).

Une nouvelle résistance féministe

Jina Amini a vécu et est morte en tant que femme kurde dans un État dont le pouvoir est basé sur la déshumanisation de la femme et la criminalisation des Kurdes non assimilés en tant que « terroristes, séparatistes et infidèles ». Sa mort a rassemblé les peuples d’Iran au-delà des frontières ethniques, de classe, de sexe, sociales et politiques pour défendre les segments les plus opprimés de la société.

Les manifestantes kurdes et iraniennes affirment à juste titre que Jina aurait pu être n’importe laquelle d’entre elles. Les manifestations pourraient marquer la formation d’une nouvelle identité collective pour la résistance au régime iranien. Cette identité émergente pourrait transcender les nombreuses différences et frontières entre le peuple iranien et changer la nature de l’opposition au système actuel.

C’est significatif en soi. En dehors de l’Iran, un courant réactionnaire cherchant à ramener au pouvoir Reza Pahlavi, le fils du dernier Shah d’Iran, a dominé les débats sur l’avenir de l’Iran en cas de chute de la République islamique. Certaines puissantes organisations médiatiques d’opposition parrainées par des monarchistes ont tenté de convaincre les gens que ce point de vue est courant dans le pays.

Aujourd’hui, cependant, le soulèvement féministe sur le terrain défie les partis et organisations réactionnaires de l’opposition kurde et iranienne qui ont écarté le féminisme de leur politique autant qu’il défie le régime. Les revendications féministes sont perçues comme ayant un réel pouvoir de défier le régime et d’unir diverses circonscriptions, une perception qui a des implications pour les futurs efforts de l’opposition.

Pourquoi « Jin, Jiyan, Azadi » ?

« Jin, jiyan, azadi », le slogan représentant la révolution féminine naissante au Rojhelat et en Iran, a sa propre histoire. Il a été développé par le mouvement des femmes kurdes de Bakur (Kurdistan du Nord) et de Turquie et s’inspire de la philosophie d’Abdullah Ocalan, fondatrice et dirigeante emprisonnée du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Dans une lettre de 2013 , Ocalan appelle « jin, jiyan, azadi » la « formule magique » pour la révolution des femmes au Moyen-Orient. Il a appelé les femmes du mouvement kurde à diffuser cette formule dans toute la région. Dans le quatrième volume de ses défenses, La crise de la civilisation au Moyen-Orient et la civilisation démocratique comme réponse , Ocalan met l’accent sur le pouvoir du jin et du jiyan dans la poursuite d’une « grande vie » et la création d’une société utopique. (Remarque : étymologiquement, jin ژن, qui signifie femme en kurde, est la racine de nombreux mots, y compris jîn ژین ou jiyan ژیان, qui signifie « vie », jiyanewe ژیانەوە, qui signifie « renouveau », et jina ژینا lui-même, qui pourrait signifier les deux ‘animé’ et ‘donnant vie’).

Ocalan considère les femmes libres comme les protagonistes de l’effort d’imaginer et de créer un Moyen-Orient basé sur la démocratie radicale, la liberté et l’égalitarisme. « Jin, jiyan, azadi » est devenue la principale devise des femmes kurdes et de leurs alliés qui font progresser cette vision dans la pratique.

Dans le nord-est de la Syrie, des femmes ont prouvé que cette « formule magique » avait une valeur pratique. Les Unités de défense des femmes (YPJ), entièrement féminines, ont joué un rôle central dans la défaite de l’Etat islamique. Le système politique de la région a fait des progrès significatifs dans le statut et le pouvoir politique des femmes malgré de sérieuses menaces.

Aujourd’hui, ce slogan a réuni les habitants du Rojhilat et de l’Iran dans un mouvement spontané dirigé par des femmes qui a déjà posé un plus grand défi à l’État iranien que les mouvements de protestation précédents. Cette évolution donne une nouvelle pertinence au mouvement des femmes kurdes et une crédibilité supplémentaire à leur affirmation selon laquelle leurs théories sont universellement applicables.

Un modèle pour la région

Comme les manifestations de 2020 contre la brutalité policière et le racisme aux États-Unis, ces manifestations montrent comment un seul cas de violence d’État peut être un point de rupture pour une société aux griefs divers autour d’une variété de problèmes systémiques. Le peuple iranien, en particulier les femmes, les Kurdes et les autres minorités opprimées, est incapable de respirer depuis plus de quatre décennies.

Mais aujourd’hui, les manifestations basées sur la solidarité, la liberté et la justice pour tous promettent un nouvel avenir pour un pays qui a suffisamment souffert sous le régime islamiste strict. Le mouvement de protestation actuel est une remarquable démonstration de pouvoir populaire à travers une lutte à plusieurs niveaux mais clairement féministe.

Le changement recherché par les Iraniens pourrait ne pas se produire dans les jours et les semaines à venir. La machinerie répressive du régime est à pied d’œuvre pour réprimer ce soulèvement. Des dizaines de personnes ont été tuées, des centaines d’autres ont été blessées et des campagnes d’arrestations massives ont ciblé des villes où des manifestations ont eu lieu. Tout cela se déroule sous une panne Internet quasi totale, ce qui signifie que la véritable portée de la répression est inconnue du monde extérieur.

Néanmoins, les femmes du Kurdistan et d’Iran continuent de s’opposer au régime : scandent, se coupent les cheveux, brûlent leur foulard obligatoire, dansent et résistent aux forces de police et de sécurité au coude à coude avec des hommes de tous horizons. La fin d’un régime théocratique d’apartheid de genre qui s’est établi sur la suppression des femmes, des Kurdes et de tout le peuple iranien est plus proche qu’elle ne l’était auparavant.

La résistance féministe au Kurdistan et en Iran a le potentiel de changer le cours des développements politiques dans une région qui souffre depuis longtemps de la dictature, de l’autoritarisme, de l’oppression, du patriarcat, du sectarisme, de la guerre et de l’interventionnisme, des déplacements massifs et d’autres maux. L’Iran est loin d’être le seul État à utiliser l’oppression des femmes comme un outil pour conserver le pouvoir politique. Les protestations là-bas peuvent inspirer ceux qui résistent au régime autoritaire dans d’autres contextes régionaux à centrer les revendications féministes dans un effort pour cibler plus efficacement tous les autres types d’oppression.

 

Version anglaise à lire ici: A Feminist Revolution is Challenging Iran’s Regime

 

 

Les manifestations anti-régime secouent le pays depuis la mort de Mahsa (Jina) Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs à Téhéran après être arrêtée le 13 septembre car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

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Les Iraniens exilés mis en garde contre l’espionnage voire d’assassinats par le régime iranien

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En exil, des Kurdes d’Iran et des opposants iraniens ont déjà été victimes d’assassinats commis par des agents de l’Iran. Depuis les récentes manifestations déclenchées par le meurtre de Jina Mahsa Amini, les juristes de l’ONG Hengaw mettent en garde de nouveau les opposants iraniens exilés contre les activités d’espionnage / assassinats les visant diligentées depuis Téhéran.

Hier, HENGAW déclarait que l’action légale la plus importante pour les Iraniens à l’étranger est de faire pression sur les gouvernements hôtes pour qu’ils expulsent les agents diplomatiques de régime iranien en tant qu’éléments indésirables, demandant aux opposants exilés de:

-Faire la documentation pour l’expulsion des agents diplomatiques du régime iranien.
-Avertir la police des pays d’accueil ; Leur présence [d’agents iraniens] dans les rassemblements iraniens est à des fins d’espionnage ;
-Convaincre le gouvernement hôte de révoquer leur immunité diplomatique en documentant. (L’annulation de l’immunité crée des conditions pour des poursuites pénales.)

Aujourd’hui, elle les met en garde contre espionnage et tentatives d’assassinat

« Pour les Iraniens à l’étranger,
En abusant de l’immunité des places diplomatiques et des bagages diplomatiques, [le régime iranien] poursuit ses desseins d’espionnage voire d’assassinat. Les gouvernements hôtes doivent être convaincus d’annuler ou de minimiser l’immunité diplomatique des [diplomates iraniens] pour permettre des poursuites pénales à leur encontre. »

Tant que le régime iranien n’est pas renversé, nul part les opposants du régime iranien sont en sécurité. Les gouvernements des pays où se trouvent les opposants iraniens devraient surveiller de près les agissements des services secrets iraniens sur leur sol et assurer la sécurité des opposants.

Le régime iranien est aux abois et tente en vain de manipuler l’opinion publique

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Incapables d’arrêter la fureur des foules révoltées malgré la terreur des forces de sécurité et des milices armés, les mollahs iraniens tentent de manipuler l’opinion publique en forçant les manifestants arrêtés à faire des faux aveux, afin de les faire passer des agents de l’étranger. Les mollahs iraniens devraient être assez séniles pour imaginer que les peuples d’Iran vont croire de telles procédées utilisées depuis des décennies maintenant. En Iran, il n’y a pas que les femmes ou les Kurdes qui souffrent, hormis les Perses chiites, tous les peuples, minorités, ethnies souffrent de l’injustice, pauvreté et manque de liberté. Ils exigent la chute du régime islamiste chiite, chaque nouveau manifestant tué ou blessé ne fait que renforcer la colère des masses en Iran.

Selon l’ONG Kurdistan Human Rights Network (KHRN), les militants arrêtés dans la ville kurde de Sanandaj (Sînê) subissent des pressions de la part des interrogateurs de sécurité pour faire des fausses aveux télévisés. On leur a demandé de dire devant la caméra qu’ils étaient soutenus et incités depuis l’étranger.

Toujours selon KHRN, au moins 36 civils et activistes, dont la plupart ont entre 15 et 20 ans, ont été arrêtés par les forces du département de renseignement depuis le début des manifestations contre le meurtre de Jina Mahsa Amini* dans la ville kurde de Paveh. On déclare que les agents de sécurité du centre de détention du département de renseignement de Pave les ont sévèrement torturés afin d’obtenir des aveux forcés.

Selon les statistiques de l’ONG HENGAW, plus de 1 000 personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité de la République islamique d’Iran dans les villes du Kurdistan et un nombre important d’entre elles ont été blessées.

En attendant, de nouvelles manifestations ont lieu dans tout l’Iran. Les milliers de manifestants arrêtés et les centaines de manifestants tués ou blessés par les forces de sécurité du régime iranien ne suffit pas à faire taire la révolte populaire aux aspirations féministes.

Les manifestations parties de la ville kurde de Saqqez, ville natale de Jina Amini, le 16 septembre ont rapidement embrasé tout l’Iran. Depuis, pas un jour sans manifestation, malgré la répression sanglante, la coupure d’internet et les arrestations massives.

 

Les manifestations anti-régime secouent le pays depuis la mort de Mahsa (Jina) Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs à Téhéran après être arrêtée le 13 septembre car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

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Indignation chez les Arméniens après la livraison de 2 combattants kurdes à la Turquie par l’Arménie

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PARIS – Il y a quelques jours des associations kurdes annonçaient que l’Arménie avait livré aux services secrets turcs (MIT) 2 combattants kurdes arrêtés en Arménie en été 2021. Depuis, de nombreux militants, activistes ou associations d’Arméniens expriment leurs stupeur et colère devant un tel acte qualifié de « trahison » par le PKK et des organisations kurdes*.

Gegham Manukyan: «L’Arménie n’a pas vu une telle trahison depuis trente ans»

Le député arménien, Gegham Manukyan a condamné l’extradition par son pays de deux combattants kurdes vers la Turquie, déclarant qu’«Ils ont combattu à Dersim, la région où nombre de nos compatriotes ont été secourus par les Kurdes lors du génocide arménien et ont ensuite participé au soulèvement de Dersim. Maintenant, ils se trouvaient sur le territoire de la République d’Arménie et après un acquittement définitif, ils ont été enlevés et remis aux autorités meurtrières de la Turquie, un État qui a activement pris des mesures contre notre pays dans la guerre de 44 jours et soutient l’actuelle agression azerbaïdjanaise.»

Le Conseil de coordination des organisations arméniennes en France (CCAF) a également exprimé son Indignation par le communiqué suivant publié le 25 septembre:

« Le CCAF a pris connaissance avec stupéfaction de la livraison par l’Arménie à la Turquie de deux militants kurdes du HGP qui avaient été arrêtés il y a un an puis remis en liberté par une décision de la Cour de cassation du pays. Il exprime son indignation face à cette mesure que rien ne peut justifier et attend des explications des autorités arméniennes.

Les associations kurdes ont fait leur devoir de mémoire en reconnaissant et condamnant le génocide des Arméniens et n’ont jamais manqué d’exprimer leur solidarité à l’égard de l’Arménie et de l’Artsakh. Les associations arméniennes de France ont maintes fois fait part de leur soutien à la résistance du peuple kurde et à son juste combat contre l’Etat fasciste turc. Et elles ne sauraient cautionner des mesures aussi contraires aux principes démocratiques, au droit et la solidarité qui doit prévaloir entre les peuples opprimés. D’autant que l’on ne sait que trop bien ce que peut signifier cet acte en termes de violations des droits de l’homme, dont la Turquie est coutumière.

Aussi le CCAF condamne-t-il avec la plus grande fermeté cet « acte honteux » des autorités arméniennes et réaffirme son plus total soutien à la lutte du peuple kurde contre l’Etat fasciste turc. »

Combattants kurdes livrés à la Turquie, le KCK accuse le gouvernement arménien de « trahison »

L’Arménie a livré à la Turquie deux combattants kurdes qu’elle détenait depuis novembre 2021. Le KCK condamne la « trahison » du gouvernement arménien de Pashinyan et l’exhorte « à renoncer immédiatement à ses relations de collaboration avec l’État turc colonialiste génocidaire et à présenter des excuses aux peuples arménien et kurde pour cet incident. »

 

Voici le communiqué de l’Union des communautés du Kurdistan (Koma Civakên Kurdistanê -KCK) publié suite à l’annonce de la livraison de deux combattants du PKK aux services secrets de la Turquie (MIT) par l’Arménie:

« Nos amis Leheng (Atilla Çiçek) et Alişer (Hüseyin Yıldırım) ont récemment été remis à la Turquie par l’État arménien. (…) Leheng et Alişer, retenus captifs par le gouvernement arménien depuis novembre 2021, ont été livrés à l’État turc à la suite d’une trahison. Avec ces fausses nouvelles, on a tenté de dissimuler la trahison du gouvernement arménien.

Il est très révélateur que le gouvernement arménien ait remis deux révolutionnaires kurdes – qui se battent pour la liberté du peuple kurde et qui se sont rendus en Arménie dans le cadre d’une mission révolutionnaire – à l’État turc à un moment où le territoire arménien est occupé en raison des provocations et le soutien de l’État turc. Cela a clairement révélé que le gouvernement Pashinyan coopère avec l’État turc colonialiste génocidaire et le gouvernement fasciste AKP-MHP. En tant que Mouvement kurde pour la liberté, nous condamnons fermement le gouvernement Pashinyan, qui a livré nos deux amis à l’Etat turc, pour son attitude de collaboration.

Cette attitude du gouvernement Pashinyan a également confirmé les critiques et les accusations portées contre lui concernant l’occupation des terres arméniennes. Cela est évident dans le fait qu’à une époque où la terre arménienne est occupée, au lieu de soutenir ceux qui luttent contre l’État turc colonialiste génocidaire, ils sont remis à cet État. Cette situation constitue également une trahison de la lutte du peuple arménien contre le génocide. La remise de ces deux amis à l’État turc a révélé la position de collaboration et de trahison du gouvernement Pashinyan, qui était restée secrète jusqu’à aujourd’hui.

Nous faisons cette déclaration principalement pour que le peuple arménien comprenne mieux la vérité sur le gouvernement Pashinyan et pour que le public démocratique de notre peuple reçoive des informations précises sur le problème en question. La remise de ces deux amis à l’État turc révèle que le gouvernement Pashinyan trahit la cause des peuples, en particulier la cause du peuple arménien. Cela montre également qu’il collabore avec l’État turc colonialiste génocidaire, qui a commis un génocide contre le peuple arménien dans le passé et fait occuper aujourd’hui par d’autres les terres arméniennes restantes, et que ce gouvernement soutient donc la politique d’occupation et de génocide. Nous appelons tous les peuples et amis, en particulier le peuple arménien, à prendre position contre ce gouvernement collaborateur.

La lutte pour la libération du Kurdistan ne se bat pas seulement pour la liberté du peuple kurde, mais aussi pour la liberté de tous les peuples de la région, en particulier le peuple arménien. Le peuple kurde considère le peuple arménien comme son prochain et le pays dans lequel il vit comme une patrie commune. Ils approchent le peuple arménien sur la base de ces sentiments et soutiennent leur cause. Le peuple arménien et le peuple kurde le savent très bien. En conséquence, les deux peuples ont des sentiments positifs l’un envers l’autre. Les actions des collaborateurs ne porteront pas atteinte à la fraternité des peuples kurde et arménien et à leur partenariat dans la lutte. Au contraire, ces approches permettront aux peuples kurde et arménien de s’engager dans une lutte commune encore plus forte. L’attitude du gouvernement Pashinyan cause un grand tort à la cause du peuple arménien et à sa lutte pour l’existence. On ne peut être honorable et vivre de la bonne manière qu’en résistant et en luttant, pas en collaborant.

En tant que Mouvement kurde pour la liberté, nous appelons le gouvernement Pashinyan à renoncer immédiatement à ses relations de collaboration avec l’État turc colonialiste génocidaire et à présenter des excuses aux peuples arménien et kurde pour cet incident. »

Conseil exécutif du KCK

IRAN. 18 journalistes arrêtés lors des protestations anti-régime

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IRAN. Jusqu’à présent, le régime a arrêté 18 journalistes durant les protestations, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé les autorités iraniennes à libérer immédiatement et sans condition tous les journalistes arrêtés alors qu’ils couvraient des manifestations de masse dans tout le pays et à rétablir l’accès à Internet bloqué.

Le CPJ a appris de multiples sources en Iran qu’au dimanche 25 septembre, au moins 18 journalistes avaient été arrêtés alors que des affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants avaient fait des dizaines de morts. Les détails des arrestations sont rares au milieu d’une panne d’Internet et de perturbations majeures des réseaux téléphoniques et des réseaux sociaux, mais des sources du CPJ ont déclaré que plusieurs des journalistes ont été arrêtés lors de perquisitions après minuit à leur domicile. Les sources ont indiqué que les forces de sécurité – qui ont confisqué les appareils électroniques des journalistes – n’ont pas identifié l’agence qu’elles représentaient ni produit de mandats d’arrêt ou d’explication des accusations.

 

 

Les manifestations anti-régime secouent le pays depuis la mort de Mahsa (Jina) Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs à Téhéran après être arrêtée le 13 septembre car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

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ROJAVA. Un drone turc cible un bâtiment administratif à Kobanê

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SYRIE / ROJAVA – Ce matin, un drone turc a ciblé un bâtiment administratif de la ville kurde de Kobanê, causant des dégâts matériels.

L’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est (AANES) a déclaré que le siège de son Conseil exécutif de la région de l’Euphrate à Kobanê avait été la cible d’une frappe de drones turcs ce matin. Le communiqué ne fait état que de dégâts matériels. Selon les données du Rojava Information Center (RIC), il s’agit de la 80e frappe de drones turcs visant Kobanê cette année.

Le Conseil exécutif de la région de l’Euphrate est responsable des décisions relatives à l’économie, au droit, aux systèmes judiciaires et à l’éducation au niveau régional, dans le cadre fixé par le Contrat social de l’AANES.

IRAN. Le régime arrête plus de 8000 manifestants dans 146 villes, sans pouvoir stopper les protestations

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IRAN. Alors que les protestations anti-gouvernementales pour la démocratie et la liberté en Iran et au Kurdistan d’Est se poursuivent pour le 11e jour, le chef de l’exécutif judiciaire iranien, Gholamhussein Mohseni Ejei menace les manifestants, tandis que le régime fait de la place dans les prisons pour y entasser les manifestants.

Le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhussein Mohseni Ejei a demandé aux forces de sécurité de ne montrer aucune tolérance envers ceux qui incitent aux « émeutes » après que le président Ibrahim Raissi a ordonné d’être « durs envers quiconque porte atteinte à la sécurité, à la paix et au peuple du pays. »

Les protestations massives ont éclaté après la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre après sa détention et torture par la police des mœurs à Téhéran le 13 septembre.

Les protestations qui ont commencé au Kurdistan oriental (Rojhilat) se sont propagées rapidement. Selon des sources de l’opposition, des manifestations ont eu lieu dans au moins 10 endroits à Téhéran dans la nuit du 25 septembre. Les manifestants ont scandé des slogans contre le gouvernement et le chef religieux Khamenei. Des vidéos de manifestations ont également été partagées sur les réseaux sociaux à Tabriz, dans le nord-ouest du pays. Des images montrent également les forces de sécurité iraniennes ouvrant le feu sur les manifestants.

Des manifestants ont déchiré un portrait de l’ayatollah Khomeiny, fondateur de la République islamique, devant l’université de technologie Babol Noshirvani dans la province septentrionale de Mazandaran.

Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent que les manifestations se poursuivent dans de nombreuses villes du Kurdistan oriental et du Baloutchistan. Une vidéo montre des personnes scandant des slogans de solidarité avec les Kurdes du Baloutchistan.

180 manifestants tués, plus de 8 000 autres arrêtés dans 146 villes

Les récentes manifestations, considérées comme la réaction populaire la plus importante depuis les manifestations contre l’augmentation des prix du carburant en 2019, se sont propagées à des dizaines d’autres villes.

Des sources de l’opposition affirment que les manifestations se sont étendues à au moins 146 villes dans 31 provinces.

Des sources proches du groupe d’opposition iranien Moudjahidine du peuple rapportent qu’au moins 8 000 personnes ont été arrêtées dans 146 villes et que le nombre de morts a grimpé à plus de 180. La même source a également publié une liste des noms des personnes tuées lors des manifestations.

Selon les chiffres officiels, 41 personnes sont mortes en 10 jours. Cependant, le gouvernement n’a pas dévoilé combien d’entre eux étaient des manifestants.

L’Organisation iranienne des droits humains, basée à Oslo, a rapporté qu’au moins 57 militants ont perdu la vie.

Des responsables iraniens ont rapporté plus tôt que plus de 700 personnes avaient été détenues dans une seule province.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux États-Unis, a révélé que 17 journalistes ont été arrêtés au cours de la répression.

ANF

 

Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

#MahsaAmini  #EndIranRegime #IranProtests #LetUsTalk #Jîna_Emînî #Jina_emini #WhiteWednesdays #TwitterKurds #مهسا_امینی #Rojhilat #JinaMahsaAmini #opiran #IranRevolution2022 #Iranianwomen

Drapeau kurde, schizophrénie turque

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Le régime turc a ordonné l’arrestation de plusieurs supporters du club de football Amedspor au motif qu’ils ont agité des drapeaux du Kurdistan lors du match d’hier opposant Amedspor à Bursaspor à Amed (Diyarbakir). Les manifestants kurdes portaient également des t-shirts à l’effigie de Jina Mahsa Amini, condamnant sa meurtre brutal par le régime iranien.

Drapeau kurde, schizophrénie turque

Le drapeau du Kurdistan iranien n’est pas un drapeau comme les autres pour l’Etat colonialiste turc, d’ailleurs, comme tout ce qui touche aux Kurdes et au Kurdistan. Sa présence sera légale s’il est utilisé pour la propagande turc, comme on le voit sur les deux photo ci-dessous où il se trouve à la table entre le ministre turc des affaires étrangère, Mevlut Cavusoglu et le premier ministre du Kurdistan, Masrour Barzani, à Ankara. Mais il sera illégal s’il est porté par les Kurdes qui condamnent l’injustice faite aux Kurdes (photo de droite).

Idem pour les chansons ou les vêtements traditionnels kurdes. Ils sont les bienvenus s’ils servent les intérêts du régime turc pour obtenir le soutien / vote des Kurdes. Ils seront chantées / portés par les politiciens turcs (qu’ils soient d’opposition ou membre du gouvernement d’Erdogan) lors de leurs déplacements au Kurdistan, mais criminalisés dès que les Kurdes eux-mêmes le font. Cette maladie s’appelle la schizophrénie et elle ronge l’État colonialiste turc depuis un siècle. Il est temps de le guérir, en le chassant du Kurdistan de gré ou de force !

Photo :

1) Rencontre du ministre turc des affaires étrangère avec 1er ministre du Kurdistan Barzani à Ankara ; Le drapeau du Kurdistan est placé sur la table, il est légal.

2) Des supporters d’Amedspor agitant le drapeau du GRK lors d’un match contre Bursaspor ; supporters détenus, le drapeau dévient illégal.

Images accompagnées des 2 commentaires est de Cahîda Dersîm

Le syndicat Solidaire aux côtés des femmes d’Iran

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PARIS – Le syndicat Solidaire apporte également son soutien aux femmes d’Iran qui sont à la tête des manifestations qui secouent tout le pays.

Voici le communiqué de l’Union syndicale Solidaires en soutien à la lutte féministe en Iran:

Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire du Kurdistan, a été arrêtée par la police à cause de sa tenue. Elle est morte trois jours plus tard. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital. Les forces de sécurité ont frappé et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes. le corps de Masha Jina à Saquez à ensuite été transféré sa ville natale.

Malgré la pression des autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu le 17, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de révolte à travers l’Iran, avec des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

De femmes très nombreuses ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde avec le hashtag #Mahsa_Amini qui fait des million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme « Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah ».

Nos camarades du Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamnent fermement ce crime. Ils exigent des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini.

Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.
Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité et il y a de nombreux morts.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité internationale avec les femmes iraniennes et les peuples d’Iran et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
– l’arrêt immédiat de la répression du régime iranien et la libération immédiate des prisonniers
– la liberté et la démocratie pour les peuples d’Iran

« Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole »

Solidarité avec les femmes du monde entier

Jin, Jiyan, Azadi – Femmes, paix, liberté

Union syndicale Solidaires

Publié également par le site féministe 50-50 Magazine

 

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