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Le régime iranien est aux abois et tente en vain de manipuler l’opinion publique

Incapables d’arrêter la fureur des foules révoltées malgré la terreur des forces de sécurité et des milices armés, les mollahs iraniens tentent de manipuler l’opinion publique en forçant les manifestants arrêtés à faire des faux aveux, afin de les faire passer des agents de l’étranger. Les mollahs iraniens devraient être assez séniles pour imaginer que les peuples d’Iran vont croire de telles procédées utilisées depuis des décennies maintenant. En Iran, il n’y a pas que les femmes ou les Kurdes qui souffrent, hormis les Perses chiites, tous les peuples, minorités, ethnies souffrent de l’injustice, pauvreté et manque de liberté. Ils exigent la chute du régime islamiste chiite, chaque nouveau manifestant tué ou blessé ne fait que renforcer la colère des masses en Iran.

Selon l’ONG Kurdistan Human Rights Network (KHRN), les militants arrêtés dans la ville kurde de Sanandaj (Sînê) subissent des pressions de la part des interrogateurs de sécurité pour faire des fausses aveux télévisés. On leur a demandé de dire devant la caméra qu’ils étaient soutenus et incités depuis l’étranger.

Toujours selon KHRN, au moins 36 civils et activistes, dont la plupart ont entre 15 et 20 ans, ont été arrêtés par les forces du département de renseignement depuis le début des manifestations contre le meurtre de Jina Mahsa Amini* dans la ville kurde de Paveh. On déclare que les agents de sécurité du centre de détention du département de renseignement de Pave les ont sévèrement torturés afin d’obtenir des aveux forcés.

Selon les statistiques de l’ONG HENGAW, plus de 1 000 personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité de la République islamique d’Iran dans les villes du Kurdistan et un nombre important d’entre elles ont été blessées.

En attendant, de nouvelles manifestations ont lieu dans tout l’Iran. Les milliers de manifestants arrêtés et les centaines de manifestants tués ou blessés par les forces de sécurité du régime iranien ne suffit pas à faire taire la révolte populaire aux aspirations féministes.

Les manifestations parties de la ville kurde de Saqqez, ville natale de Jina Amini, le 16 septembre ont rapidement embrasé tout l’Iran. Depuis, pas un jour sans manifestation, malgré la répression sanglante, la coupure d’internet et les arrestations massives.

 

Les manifestations anti-régime secouent le pays depuis la mort de Mahsa (Jina) Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs à Téhéran après être arrêtée le 13 septembre car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.

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