AccueilEnfantsROJAVA. "Les attaques turques tuent nos enfants"

ROJAVA. « Les attaques turques tuent nos enfants »

SYRIE / ROJAVA – À l’occasion de la Journée internationale des enfants, victimes innocentes d’agressions, des manifestations ont eu lieu à Qamishlo contre les menaces de guerre turques visant les Kurdes syriens.
 
A l’occasion de la Journée internationale des enfants victimes innocentes d’agressions, célébrée le 4 juin, l’organisation de défense des droits humains de Cizirê (Rêxistina Mafên Mirovan li Cizîrê) a dénoncé l’occupation turque en Syrie et appelé la communauté internationale à jouer un rôle pacifique dans la résolution de la crise syrienne. L’organisation a vivement critiqué les nouvelles menaces de guerre de la Turquie.
 
« Sous l’invasion de l’État turc et de ses alliés de la milice islamiste, certaines parties de la Syrie, y compris les zones autrefois autonomes, se sont transformées en un foyer de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » , a déclaré la militante des droits humains Evîn Cuma lors d’un rassemblement à Qamishlo.
 
Evin a ajouté que « maintenant, Recep Tayyip Erdoğan veut étendre le refuge pour ses criminels de guerre. Si ces menaces ne provoquent pas d’indignation, de colère ou de protestations internationales, mais plutôt une certaine résignation, c’est parce que les occupants ont déjà obtenu l’immunité pour les crimes passés. Il y a certainement aussi des États et des gouvernements (…) qui veulent que la crise en Syrie ne soit pas résolue.
 
Les enfants sont souvent victimes de l’ignorance de ces crimes. La journée commémorative des Nations Unies est donc l’occasion de montrer qu’une autre invasion turque de la Syrie mettrait en danger la vie de centaines de milliers d’enfants. Depuis le début de l’occupation turque, le peuple de ce pays a été constamment au centre des crimes de guerre. Chaque année, le taux de violations des droits de l’homme contre les civils augmente, les mineurs étant particulièrement touchés. Les droits des enfants sont indivisibles, universels et inaliénables. Les fortifier et rendre visibles leurs blessures s’applique donc aussi aux enfants de Syrie. »