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Le cancer des colonies turques en Syrie : Afrin, une nouvelle Iskenderun ? (Partie 3)

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Avec la série de violations pratiquées par l’Etat d’occupation turque en Syrie en général et dans le nord, en particulier, contre les peuples de la région, qui sont considérés comme des crimes de guerre selon les lois internationales, le plus terrible est le processus de déplacement forcé et les nouveaux changements démographiques, à savoir le transfert des Asiatiques d' »origine turque » et l’introduction d’un corps étranger en Syrie.

La colonie chinoise ouïghour à Idlib… La Turquie propage le cancer à travers le corps syrien

Dans la troisième partie de ce dossier, ANHA énumérera le transfert, par les services de renseignement turcs (MIT), des mercenaires turcs, d’autres Asiatiques d' »origine turque » et de groupes sunnites à orientation jihadiste-salafiste vers la Syrie, en mentionnant les lieux de leurs colonies et leurs points de déploiement, en plus des objectifs de cette étape de l’occupation.

Bref aperçu des Ouïghours et de leur parti extrémiste soutenu par la Turquie

Uighur est le nom d’un des peuples turcs, qui est concentré dans l’est du Turkistan, situé dans le nord-ouest de la Chine, sur une zone de 1/6 de la Chine, les Ouïghours sont musulmans et ont un mouvement politique islamique qui appartient idéologiquement au jihadisme salafiste.
La population ouïghour en Chine est d’environ 11 millions d’habitants, et certains se trouvent dans des pays voisins comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et la Turquie, mais leur nombre dans ces pays est très faible, le plus grand au Kazakhstan est d’environ 200 000 personnes.

Les Ouïghours ont commencé à apparaître en Syrie à la fin de 2011, et leur organisation, le Parti islamique du Turkestan, n’a été annoncée qu’au début de 2014. Ce parti est une branche du Parti islamiste du Turkestan en Chine orientale, inscrit par les Nations Unies comme organisation terroriste en 2001. Les États-Unis l’ont également déclaré groupe terroriste en 2009, tandis que la Russie l’a considéré comme une organisation interdite depuis 2006, et la Chine les considère comme des terroristes séparatistes.

Le début de leur entrée… Les médias et les services de renseignements turcs ont formé l’esprit approprié pour les attirer

Le début de l’entrée des combattants Ouïghours en Syrie s’est accompagné de l’annonce de Jabhet al-Nusra fin 2011 en Syrie avec le soutien turco-quatari-saoudien, puis par une aide d’un membre d’al-Nosra « Abou Rabah », blessé en Syrie, installé en Turquie, et qui a établi son premier camp en Syrie. Il a lancé un site web « Jihad » en turc, avec son quartier général en Turquie afin de recruter des Ouïghours pour les amener en Syrie.

Le soutien de la Turquie aux Ouïghours dans la région du Turkestan en Chine s’est concrétisé par une aide à leur venue en Turquie puis leur envoi en Syrie pour rejoindre Daesh et Jabhet al-Nosra, où ils ont reçu des passeports ou des billets de voyage pour se rendre et résider en Turquie.
Les universités turques ont ouvert la porte à l’octroi de bourses universitaires spéciales pour les étudiants ouïghours, dont  l’Université du Nouveau Monde » à Istanbul afin d’attirer le plus grand nombre de familles et la jeune génération.

Cela a été confirmé par un certain nombre de mercenaires de Daesh, arrêtés par les forces démocratiques syriennes (FDS), dont le daeshien ouïghour, Othman Ismat, qui a donné à l’agence de presse Hawar (ANHA) l’information sur leur exploitation par l’État turc et sur la manière dont ils ont transféré les combattants ouïghours et leurs familles en Syrie.

La Chine a accusé la Turquie de donner des passeports aux Ouïgours, de faciliter leur voyage en Syrie pour rejoindre Daesh. Les rapports du gouvernement ont révélé la tendance de la Turquie et de Daesh à organiser le voyage de ces groupes, qui ont commencé à entrer en Syrie par la Turquie dans le cadre de la « migration des familles ». les rapports ont ajouté qu’il y a une commission versée aux agents pour chaque Ouïgour.

De plus, le mécanisme de promotion des médias turcs et de sa politique consiste à mettre la communauté ouïghour dans une optique où ils sont opprimés en Chine et qu’ils préfèrent la guerre syrienne à la répression chinoise !

Cela apparaît clairement dans leurs nombreux rapports à cet égard en 2013 et 2014. Ce fut le cas, par exemple, de l’Agence Anadolu appartenant aux renseignements turcs (MIT) qui a rapporté à plusieurs reprises : « Les musulmans ouïghours préfèrent le feu de la guerre syrienne à la repression des autorités chinoises« .

Tuer et déplacer les Druzes et les Chrétiens pour tracer les frontières de la colonie ouïghoure dans la campagne d’Idlib !

Les Druzes dans la campagne d’Idlib sont une composante majeure de la province, où ils se sont répandus dans les 18 villages du mont Samak au nord ainsi que les Chrétiens dans plusieurs villages et villes d’Idlib, dans les villes les plus importantes d’al-Gasanyia et al-Yakoubyia. Les mercenaires de l' »Armée libre syrienne » et les factions djihadistes soutenues par la Turquie dominant les zones rurales d’Idlib ont menacé les Druzes avec l’Islam ou avec l’épée, ouvrant ainsi la voie à la migration forcée ou à l’islamisation.

En 2014, alors que Daesh contrôlait cette zone, le saoudien Said al-Gamdi a été officiellement chargé « d’enseigner aux Druzes les principes fondamentaux de l’islam« , sinon, ils seraient massacrés. Puis en 2015, après l’éviction de Daesh d’Idlib, le Parti islamiste Turkestan islamique, suivi Jabhet al-Nosra, a menacé les Druzes et les Chrétiens du nord de la province, les forçant à payer un rançon et à apprendre l’islam, et à amener leurs enfants d’entre 10-14 ans dans les camps d’entraînement. Il a commis le massacre le plus terrible contre les Druzes dans le village de Kleb Luza tuant plus de 40 Druzes, déplaçant de force les survivants tandis que d’autres sont restés pour se convertir à l’Islam, sans parler des viols et d’enlèvements systématiques.

La Turquie a établi une colonie d’Ouïghours à Idlib près des frontières d’Iskenderun et la maintient en état de survie

En conjonction avec les violations commises contre la population du mont Samak et les villages de la campagne occidentale et du nord d’Idlib, ainsi que dans les régions de Shehba, l’afflux de Ouïghours qu’il s’agisse de combattants ou de familles, le chef des Brigades du Turkestan, Abu Rida al-Turkistani, a demandé aux musulmans du Turkistan de venir en Syrie et de les rejoindre pour combattre les Alaouites, dans un discours lors de l’occupation de la ville de Jiser al-Shegour.

Au cours des années 2013 et 2014, les chiffres indiquaient l’afflux de plus de 20 000 Ouïghours chinois dans la zone allant de Jabal Samak Druze au mont Turkmen qui s’étendait sur la majeure partie de la frontière entre Idlib et Iskenderun au nord-ouest de la Syrie, dans une enclave de 100 km sur 20 km. Mais leur nombre de cette colonie dans le territoire syrien occupé, reste inconnu à ce jour.

Un nombre important d’Ouzbeks, de Caucasiens, de Turkmènes, de Tadjiks et d’Azéris viennent dans ces régions et vivent avec les Ouïghours ; eux et leurs enfants ont des camps d’entraînement communs dans la ville de Drakush dans la campagne d’Idlib.

La Turquie intensifie la présence ethnique turque en Syrie et son implication dans sa communauté pour faciliter son mouvement

Avec la convergence des trois parties de ce dossier, nous voyons beaucoup de similitudes dans la politique turque d’occupation du territoire syrien par le déplacement forcé. Le fait d’amener des éléments d’ethnies turques à l’intérieur et à l’extérieur de cette zone vise à faciliter son mouvement et l’occuper plus tard.

Tous les mercenaires qui sont venus en Syrie avec leurs familles via la Turquie croient en l’idée de « pan turquisme », croyant en l’unité et la fraternité de toutes les forces turcophones. Avec cet argument, Erdogan veut faire de la Turquie un centre pour relier toutes ces « forces turques » et les conduire selon ses politiques et sa gestion dans la région.

Selon le Centre d’études de Beyrouth sur le Moyen-Orient, le soutien de la Turquie au mouvement ouïgour en Syrie fait partie des ambitions expansionnistes de la Turquie et constitue un point d’ancrage pour les Ouïgours en Syrie ainsi qu’un changement dans sa composition démographique afin qu’elle puisse intervenir en Syrie à l’avenir, sous prétexte de maintenir la sécurité des « Turcs » dans ce pays.

Demain : Afrin a été pillée mais la Turquie n’a pas déterminé son sort en raison de la résistance.

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Le KNK condamne férmement le génocide de 1915

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Le KNK a déclaré dans son communiqué que l’Empire ottoman et ses collaborateurs ont pris pour cible et annihilé la communauté chrétienne locale en Mésopotamie et en Anatolie, et que de nombreux Kurdes yézidis ont également été tués lors des génocides de 1915.

Le KNK a déclaré dans son communiqué que l’Empire ottoman et ses collaborateurs ont pris pour cible et annihilé la communauté chrétienne locale en Mésopotamie et en Anatolie, et de nombreux kurdes yézidis ont également été tués lors de des génocides de 1915.

Le KNK a signalé que plus d’un demi-million d’Assyriens, de Syriaques et de Chaldéens et plus d’un million d’Arméniens ont été tués par divers moyens dans différents endroits.

Le communiqué souligne que des centaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leur patrie par la loi du déplacement, et que l’islam a été imposé à des dizaines de milliers d’enfants et de jeunes filles, et que les jeunes femmes ont été « mariées » par la force et de manière inhumaine. Des milliers de maisons, d’églises, de monastères, d’écoles, de bureaux et d’usines ont été volés et détruits. Des maisons et des biens « non identifiés » ont été saisis. Ce qui a permis de tuer les Assyriens, les Syriaques, les Chaldéens et les Arméniens, de piller leurs biens et de dissimuler leurs jalons culturels et historiques. Tout cela sous prétexte d’appel au Jihad.

L’organe de direction du KNK a confirmé : « L’Empire ottoman a pillé la région pendant des centaines d’années, et en 1915, les habitants de cette région ont été exterminés, et les blessures du génocide continuent de saigner« .

Bien que 102 ans se soient écoulés depuis le génocide, l’État turc, qui est le produit de l’Empire ottoman, ne le reconnaît pas, ce qui signifie qu’il est un complice dans ces crimes. De plus, à l’occasion du 103e anniversaire du génocide, nous appelons l’État turc à reconnaître ce génocide et à prendre les mesures nécessaires à cet égard.

A la fin de la déclaration, les dirigeants du KNK ont déclaré : « Nous, au KNK, condamnons fermement le génocide commis en 1915 et appelons toutes les parties et institutions concernées à reconnaître ce génocide. »

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Gultan Kisanak : Ozgurlukçu demokrasi est la voix des prisons

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TURQUIE – Gültan Kışanak, co-maire incarcérée de la ville kurde d’Amed, a déclaré que le journal Özgürlükçü Demokrasi était la voix des prisons et a ajouté que son usurpation signifie la violation du droit du public à l’information.

 
La co-maire de la municipalité métropolitaine d’Amed, Gültan Kışanak, prise en otage dans la prison no 1 de Kocaeli de type F, a envoyé une lettre pour protester contre l’usurpation du journal Özgürlükçü Demokrasi.

TURQUIE, Des jeunes kurdes tués durant le service militaire obligatoire

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TURQUIE, MERSIN – Mazum Özlü, originaire d’Hakkari, a perdu la vie au cours de son service militaire obligatoire à Van. L’état turc prétend qu’il s’est suicidé, alors que sa famille déclare que leur fils – connu pour son patriotisme kurde – a été assassiné.

Les Kurdes ont été pris pour cible dans tous les domaines de la vie en raison des politiques racistes et polarisantes du pouvoir turc qui se sont intensifiées au cours de la période récente. De nombreux jeunes kurdes qui se joignent à l’armée turque pour leur service militaire obligatoire sont tués et leur mort est maquillée en suicide.

CONNU POUR SON PATRIOTISME

Mazlum Özlü (24 ans) vivait à Mersin et était originaire d’Hakkari. Son unité militaire à Erciş / Van a prétendu qu’il s’est suicidé, tandis que sa famille a déclaré qu’ils ne croyaient pas que leur fils, connu pour son patriotisme, se soit suicidé mais qu’il a été assassiné.

LA FAMILLE REFUSE LE COMITÉ DE L’ETAT TURC

La famille a déclaré qu’un de leurs proches avait été tué à Afrin et que leur fils avait été tué à la suite d’une discussion à ce sujet.

La famille Özlü n’a pas autorisé qu’on accroche des drapeaux turcs à la tente de condoléances installée à Mersin et a réfusé la présence du comité du protocole d’Etat turc à la cérémonie.

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Une femme yézidie revient de Suède pour être candidate aux élections irakienne

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KURDISTAN DU SUD, ERBIL – Une femme yézidie vivant en diaspora depuis 10 ans est retournée dans sa patrie pour tenter de gagner un siège à Duhok pour le parlement irakien et utilise les réseaux sociaux pour élargir sa campagne.

« Avec vos efforts, les Yézidis peuvent avoir une forte présence à Bagdad. C’est ce que vous espérez tous, et c’est pour cela que je vais travailler. Je travaillerai pour vous afin de garantir vos droits et communiquer votre voix aux centres de décision avec force et courage (…)« , a écrit Ronak Ali Yazdin sur sa page Facebook.

Elle a déclaré à Rudaw qu’elle est retournée dans sa ville natale de Shariya dans la province de Duhok pour faire campagne et expliquer aux électeurs qu’elle défendra les droits des Yézidis au Conseil des représentants à Bagdad.

La plupart des Yézidis en Irak viennent de la région de Shengal, dans le nord-ouest de la province de Ninive. En août 2014, plus de 6 000 Yézidis majoritairement des femmes et des enfants ont été emmenés en captivité par Daesh lorsqu’ils ont envahi le nord de l’Irak, commettant un génocide contre les Yézidis. Près de la moitié des Yézidis enlevés sont toujours portés disparus.

Environ 200 000 personnes, soit environ la moitié de la population yézidie en Irak, ont fui dans la région du Kurdistan ou en Syrie en 2014. Beaucoup restent dans des camps dans la province de Duhok (…)

« Pour sauver nos mères et nos sœurs des mains de l’Etat islamique, pour finir dans les camps et aider à les ramener chez nous, pour aider à reconnaître le cas des Yézidis dans les centres internationaux, j’ai besoin de votre confiance et de vos votes« .
(…)
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Le régime iranien a exécuté cinq prisonniers kurdes

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IRAN/ ROJHELAT – Cinq Kurdes condamnés pour meurtre ont tous été exécutés par le gouvernement iranien à la prison centrale d’Urmia, au Rojhelat, a indiqué un groupe de défense des droits, ce lundi 23 avril.

Hangaw, une agence de défense des droits de l’homme au Kurdistan iranien, a indiqué que les exécutions avaient eu lieu le lundi matin.

Le gouvernement iranien a exécuté jusqu’à 112 Kurdes en 2017 pour diverses délits ont déclaré des militants civils iraniens kurdes.

Ce nombre est égal à 23% des personnes pendu par la République islamique l’année précédente.

Selon l’Association des droits de l’homme du Kurdistan, au moins 530 personnes ont été exécutées par les autorités iraniennes en 2016.

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SiAmoAfrin : Campagne d’aide matérielle aux réfugiés d’Afrin

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Des groupes de solidarité, des ONG et des associations kurdes planifient une campagne mondiale en Europe, en Australie, au Canada et aux États-Unis pour soutenir matériellement les personnes déplacées d’Afrin suite à son invasion et son occupation par l’armée turque et ses milices islamistes.
 
La campagne s’appelle SiAmo Afrin (« Nous sommes Afrin » mais aussi « J’aime Afrin ») et nous avons mis en place une page Facebook appelée Si Amo Afrin, une page Twitter @SiAmoAfrin et un site de « crowdfunding » où les dons peuvent être faits directement.
 
Hawzhin Azeez, coordinatrice de la campagne #SiAmoAfrin, a déclaré qu’environ 450 000 civils ont été déplacés d’Afrin et ne reçoivent aucune aide matérielle.
 
« La majorité des personnes déplacées sont dans la région de Shehba où les autorités kurdes ont construit deux camps, le camp de Berxwedan et le camp de Serdem. Les deux manquent gravement de financement  et plusieurs milliers de familles n’ont toujours pas accès à un abri. Parce que de nombreuses personnes vivent encore à l’air libre dans des abris de fortune, en utilisant du plastique et des bâches, ce qui a entraîné la propagation de nombreuses maladies telles que la tuberculose et la maladie de Leishmania », a-t-elle ajouté.
 
Pire encore, l’Union européenne a donné un paquet d’aide de 6 milliards d’euros pour les réfugiés en Turquie quelques jours seulement après l’occupation d’Afrin par la Turquie et ses djihadistes alliés. La Turquie reçoit de l’aide pour les réfugiés lorsqu’elle vient de créer des centaines de milliers de réfugiés de plus !
 
« C’est une hypocrisie de l’aide internationale et un soutien conditionnel et politisé à un régime qui a perpétré des crimes massifs contre les droits de l’homme.
Cette campagne est un effort pour briser le silence international, à la fois des gouvernements, qui par leur silence ont été profondément complices de permettre la tragédie de l’invasion d’Afrin, ainsi que les organisations internationales d’aide, qui n’ont fourni aucune aide ou soutien à ce jour aux personnes déplacées depuis l’invasion », a déclaré Azeez.
 
La campagne #SiAmoAfrin en solidarité avec les personnes déplacées d’Afrin sera lancée en Italie le 25 avril, à l’occasion du 73ème anniversaire de la libération de l’Italie du fascisme nazi. Il sera mondial et durera jusqu’au 2 juin.
 
« Une alerte twitter est en cours d’organisation pour la date de lancement.Plus de détails seront révélés sur notre compte Twitter et sur notre page Facebook et il y aura des campagnes consécutives pendant la période pour générer autant d’attention que possible.
 
La seule organisation qui travaille sur le terrain est Heyv e Sor a Kurd (Croissant-Rouge kurde), dont beaucoup n’ont pas pu faire un don en raison du rejet ou du remboursement des dons par les banques. invasion et agression sur Afrin, Rojava et le Kurdistan en général.
A la fin de la campagne, nous espérons rassembler une délégation de personnalités, activistes, chefs religieux, maires et politiciens d’Italie pour aller à Basur (dans le nord de l’Irak) et ensuite au Rojava pour remettre les fonds pour générer plus attention.
Nous vous invitons, vous et vos lecteurs, à soutenir la campagne pendant la période en promouvant la campagne sur les médias sociaux, en organisant des événements de collecte de fonds, des séminaires et des projections documentaires, en informant leurs réseaux sur la campagne et en les encourageant« , a ajouté Azeez.

Le cancer des colonies turques en Syrie : Afrin, une nouvelle Iskenderun ? (partie 4)

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En conjonction avec les opérations de colonisation et la construction de colonies asiatiques en Syire, l’occupation turque à visé à faire d’Afrin ce qu’elle a fait précédemment à Iskenderun et aujourd’hui ce qu’elle veut faire à Idlib et Shehba. Mais sa confusion et son manque de contrôle de la situation montre finalement son échec à Afrin. Elle tente donc à créer des conflits sectaires et ethniques entre les composantes pour accomplir ce qu’elle a commencé dans le nord de la Syrie.

SHEHBA: Le village detruit de Babens devenu le refuge de 2 184 familles d’Afrin

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SHEHBA – Le village de Babens, détruit à la suite des batailles précédentes, accueille actuellement 2 184 familles estimées à 12 241 réfugiés d’Afrin qui ont été chassés par l’invasion turque.

Les Kurdes d’Afrin, qui ont quitté leurs foyers dans le contexte de l’invasion turque et des vols, pillages et destructions de ce qui reste de leurs biens dans la ville, travaillent dur pour satisfaire leurs besoins quotidiens, et donc contraints de vivre dans des maisons détruites pour s’organiser.

Le village de Babens, au nord-est du canton de Shehba lié au district de Fafin, a été libéré de Daesh fin 2016. Aujourd’hui, il accueille 2 184 familles d’Afrin, estimées à 12 241 personnes, dans des maisons, des boutiques et des magasins détruits.

ANHA a rencontré les réfugiés du village pour connaître les souffrances qu’ils endurent et leur mécanisme de résistance, à travers la formation de comités de service pour assister certains d’entre eux et pour recevoir et distribuer l’aide.

Une des personne rencontrée est Shiraz Yusuf. Elle a déclaré : « Certaines familles n’avaient même pas de choses simples pour la vie quotidienne. Nous avons formé des comités dans le village pour suivre la situation des parents et nous communiquons avec la communauté kurde du Croissant-Rouge pour fournir l’assistance et les fournitures nécessaires à la population, et le Croissant-Rouge du Kurdistan a également fourni l’assistance dont ils ont besoin. »

Shiraz Yusuf a ajouté qu’ils souffrent beaucoup en ce qui concerne les matériaux qui ne sont pas disponibles, indiquant l’approche de l’été et la propagation des insectes, à cause de la saleté et des déchets accumulés dans le village. « Maintenant, les enfants souffrent de la toux à cause de la pollution de l’air », et a appelé les organisations humanitaires et médicales à intervenir rapidement pour les soutenir. « Les civils sont vulnérables aux maladies infectieuses en raison du manque de médicaments pour les patients », a-t-elle déclaré.

Une autre femme, Fidan Hassan, qui vit avec une autre famille, dont 6 enfants, dans une maison détruite, sans fenêtres, ni portes, a déclaré : « Depuis près d’un mois, nous vivons dans cette maison détruite que nous avons nettoyé de la saleté accumulée et la destruction. En plus des mouches largement répandues, les serpents et les rongeurs sortent autour de la maison, nous avons peur de la piqûre à cause de l’absence de murs ou de portes pour nous protéger. Il n’y a personne qui voit notre tragédie et souffrance pour nous tendre la main ? » Elle a également exigé la fin de l’occupation d’Afrin pour y revenir.

« La maison où je vis, avec mes enfants et mon mari, l’un de ses murs s’est effondré seulement parce que mon voisin s’y est appuyé. Mes enfants et moi avons failli mourir. Le reste des murs est également menacé de s’effondrer. L’assistance fournie par les comités du village ne répond qu’à une petite partie de nos besoins, nous voulons retourner à Afrin », a déclaré Gulistan Bilal, une autre réfugiée d’Afrin.

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IRAK : 179 femmes kurdes candidates aux élections irakiennes

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IRAK – 2 054 femmes se sont portées candidates aux élections irakiennes du 12 mai prochain. 179 d’entre elles sont issues des partis kurdes.

Les travaux ont été accélérés pour les élections générales du 12 mai en Irak. 88 partis et coalition électorale participent à ces élections. 6 904 candidats seront en lice pour les élections de 88 partis et une coalition électorale pour occuper 329 sièges parlementaires. 4 850 d’entre eux sont des hommes et 2 054 d’entre eux sont des candidates. Les urnes seront installées dans 54 000 points dans le pays pour 24 millions d’électeurs.

Dans la région du Kurdistan du Sud, il y a 3.144.730 électeurs. Les candidats de 19 partis et de quatre coalitions électorales et deux candidats indépendants seront en lice pour les élection générales dans la région du Kurdistan. Au total, 503 candidats, dont 357 hommes et 146 femmes, seront en lice pour les élections. Les candidats sont en lice pour 16 sièges de la province d’Erbil, 18 sièges de la province de Sulaymaniyah et 12 sièges de la province de Dihok.

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TURQUIE, Le HDP lance sa campagne électorale à Cizre

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TURQUIE, SIRNAK – Le Parti démocratique des peuples (HDP) a lancé sa campagne électorale à Cizre, district de Şırnak.

Le bureau local du parti a organisé une réunion publique dans la ville pour donner le coup d’envoi de la campagne pour les élections législatives et présidentielles anticipées qui se tiendront le 24 juin.

Occupation turque : maisons brûlées, arrestations, torture, enrôlement de la jeunesse

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AFRIN – Selon une source de la région de Jinderes dans le canton d’Afrin, l’armée turque arrête les civils. Plusieurs membres de la famille de J.J., dont des femmes ont été arrêtés et leur sort est encore inconnu.

La source confirme aussi que l’armée d’occupation turque a récemment ouvert une prison dans le village Koran de la région de Jinderes, torturant les civils dans des cellules bondées, et oblige les parents à enseigner la prière, en particulier aux membres de la communauté yézidie.