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SHEHBA : Les souffrances des réfugiés d’Afrin aggravées par de fortes pluies

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SHEHBA – Les pluies torrentielles qui ont sévi pendant quatre jours ont placé les réfugiés des camps de Berxwedan et de Serdem du canton de Shehba dans une situation difficile. L’eau s’est infiltrée dans les tentes, exacerbant les souffrances des civils qui ont fui devant l’invasion de leurs terres du canton kurde d’Afrin par l’armée turque et ses jihadistes alliés.
 
La pluie tombe dans le canton de Shehba depuis 4 jours, et elle continue encore jusqu’à présent, ce qui n’était pas une bonne nouvelle pour les habitants d’Afrin vivant dans les camps de Berxwedan et de Serdem.
 
Le printemps, qui connaît plus de pluie qu’en hiver, augmente les souffrances des réfugiés d’Afrin qui ont été chassés de leurs terres.
 
La pluie se répand dans les tentes, ce qui augmente la souffrance des gens à l’intérieur du camp, où les matelas et les couvertures ont été mouillés.
 
Des étangs d’eau sont également formés sur le sol des camps, empêchant les déplacements.

Les violations des droits augmentent dans le Kurdistan Sud avant les élections

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KURDISTAN SUD, SULAYMANIYAH – Une augmentation inquiétante des violations des droits a lieu avant les élections du 12 mai dans le Kurdistan Sud. 716 violations de droits ont été enregistrées en 15 jours.
 
Les citoyens iront aux urnes le 12 mai en Irak et dans le Kurdistan Sud. Parallèlement à la propagande électorale, les violations ont également augmenté.
 
La Fédération des organisations de la société civile à Sulaymaniyah a annoncé le rapport des violations des droits au cours des 15 derniers jours dans la région kurde.
 
Le membre de la fédération, İmad Hemid, a déclaré lors d’une conférence de presse avoir établi 716 cas de violations de droits en 15 jours.
 
Au cours de la même période, 10 chaînes de télévision et médias ont violé la loi électorale 486 fois. D’autre part, les partis ont violé la loi électorale 230 fois dans leur propagande.

Demirtaş : Le HDP et la gauche peuvent vaincre l’AKP

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« Ces élections, écrit Demirtaş, pourraient déterminer l’avenir de la politique en Turquie. »
 
TURQUIE – L’ancien co-président du HDP, Selahattin Demirtas (otage en prison), a déclaré dans un article publié mercredi par le journal Cumhuriyet, qu’il est possible d’élargir les valeurs démocratiques de gauche et d’avoir plus de pouvoir que jamais.
 
Dans son article, Demirtaş a déclaré :
 
« A l’approche des élections du 24 juin, je voudrais souligner quelques points qui me paraissent mériter d’être rappelés. Tout d’abord, ces élections pourraient en fait être un repère et affecter la politique en Turquie pour les dix prochaines années. Soit le régime autoritaire unipersonnel incarné par la mentalité de l’AKP déclarera la victoire finale et doublera les atrocités commises jusqu’à présent pour devenir une dictature complète, soit nous continuerons à suivre la voie menant au renforcement de la quête de la démocratie comme nous l’avons fait tout au long de l’histoire de la République« .
 
L’ancien co-président du HDP a ajouté :
 
« Les blocs dirigeants et d’opposition façonneront leur nouvelle réalité selon ces deux visions alors qu’ils se préparent à affronter les électeurs : soit une démocratie complète soit une dictature complète. Il est d’une importance cruciale que le bloc de l’opposition se montre conscient de cette dualité lorsqu’il s’agit de son discours. Cependant, il n’est pas possible de dire avec une totale tranquillité d’esprit que le bloc de l’opposition met en œuvre une démocratie complète lorsqu’il s’agit d’agir et de la pratiquer « .
 
***
 
L’article a ensuite porté son attention sur le HDP :
 
« Le HDP a choisi la méthode de nomination directe pour ses propres candidats au poste de président et de député, dans les réunions les plus larges en termes de participation. Cela est extrêmement important et significatif et peut s’avérer inadéquat en raison du temps très limité qu’il y a pour ce processus. C’est donc un mystère complet de savoir comment les principaux candidats de l’opposition seront discutés et déterminés, où et par qui. On ne sait pas comment les candidats de l’opposition seront sélectionnés, quels sont les critères.
 
Dirigé le plus secrètement possible, afin de le tenir à l’écart des éventuelles manipulations du bloc de l’AKP, ces pourparlers ont également été tenus secrets pour le débat public. Ceux qui ont choisi la voie de la pleine démocratie seront confrontés à une question de crédibilité s’ils n’ouvrent pas le processus de nomination des candidats au public« , a déclaré Demirtas.
 
Le HDP et ses alliés seront une force de premier plan
 
Demirtaş, ancien coprésident du HDP, a ajouté qu’il était vital pour les organisations kurdes, la gauche, les forces socialistes, les syndicats, l’EMEP, TKP, les organisations syndicales, les chambres professionnelles, les syndicats et les ONG, plateformes et assemblées de discuter de leurs propositions.
 
Demirtaş a ensuite souligné que « toute conduite de ceux qui visent à atteindre la pleine démocratie avec ces élections devrait être conforme à cet objectif. Il semble qu’une fois de plus, le HDP, ses composantes et toutes les forces de la démocratie solidaires du HDP joueront un rôle de premier plan dans ce processus. Il est absolument essentiel que toutes les structures organisées, y compris les forces révolutionnaires, prennent une position de leader immédiate
 
Une campagne populaire disciplinée
 
Demirtaş a ajouté: « L’AKP vit sur un régime unipartiste rigide et cela détermine chaque pratique et chaque discours. On s’attend à ce que le bloc démocratique montre sa capacité à faire une réelle différence. Le bloc de pouvoir fasciste se prépare à un bombardement de masse soutenu par les médias sous la forme d’une gigantesque «campagne de publicité» tirant parti des impositions garanties par l’OHAL (état d’urgence). L’opposition, d’un autre côté, devrait organiser une campagne publique coordonnée et disciplinée avec les citoyens, les forces progressistes, les plates-formes et toutes les structures organisées.
 
Pas d’hôtels 5 étoiles mais du travail parmi les gens
 
Ceux qui discutent secrètement des candidats dans des chambres d’hôtel 5 étoiles n’auront pas le public au travail pendant la campagne. Alors que l’AKP tente de «commercialiser» un mauvais produit avec une campagne publicitaire coûteuse, nous devons adopter une position démocratique radicale en choisissant la tactique, la justice, la paix, la laïcité, la liberté et l’égalité.
 
Il est possible de contrer ce bloc fasciste de droite en élargissant les valeurs démocratiques de gauche et en ayant plus de pouvoir que jamais. Toutes les forces progressistes, révolutionnaires, patriotiques, les employés, les jeunes, les femmes représenteront les opprimés de l’histoire, avec toute leur énergie et leur temps prenant un rôle de premier plan dans cette lutte », a conclu Demirtas.

Le premier mai à Diyarbakir : il est temps d’arrêter AKP-MHP

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TURQUIE/BAKUR – DIYARBAKIR – Les organisations DİSK (Confédération des Syndicats Révolutionnaires des Travailleurs), KESK (Confédération des Syndicats des Travailleurs Publics), TMMOB (Union des Chambres des Ingénieurs et Architectes Turcs) et TBB (Syndicat des Médecins Turcs) ont organisé le rassemblement du 1er mai dans la ville kurde d’Amed (Diyarbakır).
 
Des responsables et des membres du Parti démocratique des peuples (HDP), du Parti travailliste (EMEP), de l’Initiative des 78, du Congrès démocratique des peuples (DTK) et de plusieurs organisations de la société civile ont participé au rassemblement en plus d’un grand nombre de travailleurs.
 
S’exprimant ici, le co-président du HDP, Sezai Temelli a déclaré : « Le gouvernement reste debout au moyen de politiques de guerre. Ils fondent leur domination sur l’animosité envers le peuple kurde. Nous sommes dans la rue pour dire « NON » à toutes les politiques de guerre et à la corruption. Ils ont déplacé les gens avec des politiques de dévastation urbaine. Ils pensent qu’ils seront capables de couvrir leurs crimes en construisant des bâtiments de TOKİ (Constructeur public turc). Nous n’oublierons pas vos crimes. Pour cette raison, nous construirons Sur et générerons nos espaces de vie. Ils démolissent nos statues, pensant que nous oublierons ce qui s’est passé. Ils détruisent le monument de Roboski car ils pensent que nous allons l’oublier. »
 
Se référant à la situation des anciens coprésidents du HDP, Figen Yüksekdağ et Selahattin Demirtaş, Temelli a juré de garder leur amour vivant. Il a continué : « Le 24 juin, aucun vote ne sortira pour l’AKP au Kurdistan. Il est temps de dire « Stop » à ce régime. Nous devons récupérer notre travail, notre pain et notre ville. »
 
Appelant à la fin immédiate de l’isolement imposé au chef du peuple kurde, Abdullah Ocalan M. Temelli a déclaré ce qui suit : « Les messages d’Ocalan doivent être bien lus et le mécanisme de coup d’État doit être brisé pour que la paix et la démocratie puissent arriver dans ce pays. La Turquie est en quête de paix. Les politiques de guerre doivent être éliminées pour que la démocratie et la paix soient réalisées. Les travailleuses, premières victimes de la vie professionnelle, sont sous-payées. La violence contre les femmes et le féminicide est politique. Le gouvernement révèle sa mentalité même quand il promulgue une loi sur l’abus des enfants. Résoudre le problème des travailleurs, c’est résoudre la question kurde. Ces problèmes sont imbriqués. Notre alliance doit entrer en jeu pour gérer ces problèmes. »

L’IFEX lance une campagne de signatures pour la libération de l’enseignante Ayşe Çelik

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L’IFEX, un réseau mondial de promotion de la liberté d’expression, a lancé une campagne de signatures appelant à la remise en liberté de l’enseignante Ayşe Çelik, emprisonnée la semaine dernière avec son bébé de six mois pour « propagande d’organisation terroriste » pour avoir parlé dans une émission de télévision des morts civils se déroulant dans les régions kurdes de Turquie.

Ayşe Çelik, une enseignante de Diyarbakır, avait appelé une émission populaire, « Beyaz Show », par téléphone le 8 janvier 2016, à un moment de conflit armé dans le sud-est de la Turquie entre les forces turques et des combattants kurdes.

« Êtes-vous au courant de ce qui se passe dans le sud-est de la Turquie ? Des enfants à naître, des mères, des gens sont tués ici … Les choses qui se passent ici ne se reflètent pas sur les écrans de télévision ou sur les médias. Ne vous taisez pas … regardez, écoutez et prêtez-nous la main. C’est dommage, ne laissez pas ces gens, ces enfants mourir; ne laissez plus les mères pleurer », avait dit l’enseignante, en référence aux victimes civiles du conflit en cours.

Çelik a été condamnée à 15 mois de prison en vertu de l’article 7/2 de la loi antiterroriste pour « propagande d’organisation terroriste », le 26 avril 2017; cependant sa peine avait été reportée en raison de la grossesse de Çelik.

Çelik, avec son bébé de six mois, a commencé à purger sa peine de prison. Çelik avait demandé à la Cour constitutionnelle turque de faire appel de sa condamnation; cependant, il est resté sans réponse par la plus haute cour du pays.

« Son appel à la Cour constitutionnelle reste sans réponse. Ayşe est allée en prison avec son bébé Deran le 20 avril 2018. A l’heure actuelle, il n’y a qu’une autorité pour arrêter la situation : la Cour constitutionnelle peut prendre une décision de précaution », dit la pétition de l’IFEX, qui demande 100.000 signatures.

Le texte intégral de la pétition est le suivant :

« L’enseignante Ayşe a été jugée à la Cour pénale lourde de Bakırköy No.2 en raison de la phrase qu’elle a dite « Ne laissez pas les enfants mourir, ne laissez pas les mères pleurer », pendant le programme de divertissement de Beyaz Show; avec 38 personnes qui ont partagé son crime (!?) en répétant la même phrase.

« Alors que d’autres ont été acquittés, Ayşe Çelik a été condamnée à 15 mois d’emprisonnement. La tragédie est qu’elle a été condamnée non pas à cause de ce qu’elle a dit, mais de ce qu’elle n’a pas dit ! L’accusation était « Ne pas mentionner la vérité qui était bien connue de tous ».

« La cour d’appel a approuvé la décision. Son appel à la Cour constitutionnelle reste sans réponse. Ayşe est allée en prison avec son bébé Deran le 20 avril 2018. Pour le moment, il n’y a qu’une autorité pour arrêter la situation: la Cour constitutionnelle peut prendre une décision de précaution.

Dans un rapport publié mardi, le Bureau des Nations Unies Haut – Commissariat aux droits de l’ homme (HCDH) a pris note des points suivants concernant la détention, l’ arrestation et la torture des femmes enceintes et les enfants en Turquie en 2017: le HCDH estime qu’environ 600 les femmes avec de jeunes enfants sont détenues en Turquie en décembre 2017, dont une centaine de femmes enceintes ou venant d’accoucher.

« Le HCDH a documenté au moins 50 cas de femmes qui avaient accouché juste avant ou juste après leur arrestation ou leur arrestation. Le HCDH a reçu un rapport concernant une femme qui avait été agressée sexuellement par un policier lors de son arrestation. De plus, des ONG ont attiré l’attention du HCDH sur au moins six cas de femmes détenues alors qu’elles rendaient visite à leur conjoint en prison. Ils ont été détenus avec leurs enfants ou violemment séparés d’eux. »

Depuis le coup d’Etat controversé du 15 juillet 2016, plus de 17 000 femmes accompagnées de 705 bébés ont été emprisonnées pour leurs liens présumés avec le mouvement Gülen. Les femmes sont accusées de fournir des bourses, d’organiser des ventes, de déposer de l’argent auprès du prêteur privé Bank Asya, d’envoyer leurs enfants dans des écoles affiliées au mouvement Gülen, de s’abonner aux journaux Zaman ou Bugün ou d’utiliser l’application de messagerie intelligente ByLock.

Les femmes qui se rendent dans les hôpitaux pour obtenir le contrôle des naissances ou pour accoucher sont des cibles claires pour les policiers. Cependant, selon l’article 5275 du Code pénal turc, « la peine d’emprisonnement est annulée / reportée pour les femmes enceintes ou qui sont dans les six mois suivant la conception ». Selon la loi, l’arrestation des femmes enceintes et des femmes enceintes ceux qui ont des enfants de moins de six mois ne sont pas du tout possibles. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) prend également sous protection les enfants nés ou à naître.

Les femmes qui ont été emprisonnés dans une répression sans précédent ont été soumis à la torture et les mauvais traitements dans les centres de détention et les prisons dans le cadre de la campagne systématique du gouvernement d’intimidation et de persécution des critiques et opposants, un rapport publié en avril 2017 par SCF.

Dans plusieurs cas, des femmes ont été détenues à l’hôpital immédiatement après l’accouchement et avant qu’elles aient pu se rétablir. Beaucoup de femmes ont été emprisonnées alors qu’elles rendaient visite à leurs maris emprisonnés, laissant les enfants bloqués dans le chaos qui s’ensuivit.

Source 

Un rapport détaillé des crimes turcs commis à Afrin

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ROJAVA, QAMISHLO – Le Conseil démocratique syrien (MSD) a publié un rapport détaillé sur les crimes de guerre commis à Afrin.

Le rapport a été présenté au siège du MSD à Qamishlo.

Le rapport détaille tous les événements et incidents subis par les civils à Afrin depuis le début des attaques turques, le 20 janvier. Toutes les attaques de l’armée turque sont également détaillées.

Le texte intégral du rapport est le suivant :

« Les bandes barbares se faisant appeler l’opposition syrienne avec l’Etat turc envahisseur ont commencé à attaquer le canton d’Afrin le 20 janvier 2018, visant à son occupation.

L’Etat turc, irrespectueux du droit international et du gouvernement syrien, a décidé d’envahir Afrin, la région la plus sûre et la plus pacifique de la Syrie. L’agression barbare a violé toutes les relations voisines. L’Etat turc a annoncé au monde entier qu’il occupera les terres syriennes.

L’Etat turc, irrespectueux de tous les traités internationaux et des lois de guerre, a mis en place des politiques de « implantation » de la population afin de changer la démographie de la région et a permis le pillage et la vengeance à Afrin. Non satisfait des dommages causés, la Turquie a également violé et attaqué des sites sacrés et historiques de la ville, les bombardant et les détruisant.

Selon la loi de guerre internationale et les traités internationaux acceptés par le Croissant-Rouge en 2001, l’État turc est une force d’occupation. Selon le chapitre 9, article 300 de cet accord, les attaques de l’Etat turc entrent dans le cadre définissant l’occupation. Selon ce traité, la région d’Afrin est donc sous occupation ennemie.

Selon les traités internationaux, l’Etat turc a commis les crimes suivants ;

1-Destruction des nations et des peuples

2-Crime des d’anéantissement de groupes en vertu de l’article 7 du système de Rome de 1998

3-Violation des droits des femmes

4-Le meurtre de prisonniers et la torture des corps

5-Les jugements sommaires

6-Vols et pillages

7-Destructions de livres, documents et vestiges historiques

8-Destruction des lieux sacrés

9-Enlèvements, séquestrations, torture et meurtres

Enlèvement de 10 enfants et prise d’otages

11-Financement du terrorisme par le kidnapping et abus

12-Bombardement aveugle d’espaces résidentiels et de vie

La destruction collective est une infraction pénale internationale selon le premier article du traité accepté le 12 janvier 1951 (le décès d’une personne est inacceptable et les contrevenants sanctionnés). Les parties qui commettent ce crime sont punies.

Dans le deuxième article du traité, le meurtre de communautés nationales, confessionnelles et religieuses est un crime.

Il a été déterminé que l’Etat turc et les gangs ont commis les crimes suivants à Afrin :

1-Massacre des membres de la nation, de la dénomination et des groupes de croyance

2-Dommages psychologiques ou physiques aux membres de la communauté.

L’Etat turc occupant et les gangs commettent tous les jours des crimes contre les civils à Afrin. Une grande partie de ces crimes constituent également des crimes contre le droit international. Ces crimes relèvent du crime contre l’humanité selon le traité conclu le 12 août 1949 à Genève. Selon la loi romaine, les crimes de guerre sont en même temps des crimes contre l’humanité.

Exemples de crimes contre l’humanité commis par l’Etat turc à Afrin :

1-Bombardement aveugle de colonies civiles à Afrin et démolition de maisons appartenant à des résidents urbains

2-Ciblage délibéré et planifié de civils au moyen d’obus et d’avions de guerre

Massacres perpétrés par l’Etat turc contre des civils à Afrin :

-L’État turc a bombardé un élevage de poulets dans le village d’Enabke d’Afrin le 21 janvier 2018. Huit membres de la même famille ont perdu la vie.

-L’État turc a pris pour cible un missile et a bombardé le village de Dêr Belut (Cindirês) le 23 janvier 2018. À la suite de l’attentat à la bombe, 4 civils ont perdu la vie et 5 civils ont été blessés.

-L’État turc a bombardé le village de Koble dans le district de Shrawa le 28 janvier 2018. À la suite de l’attentat à la bombe, 8 civils de la même famille ont perdu la vie, tandis que 7 civils ont été blessés.

-L’État turc a attaqué le quartier d’Eşrefiyê à Afrin avec des missiles et des bombes le 31 janvier 2018. À la suite de l’attentat à la bombe, un enfant a perdu la vie et 21 civils, dont des enfants et des femmes, ont été blessés.

– Les gangs alliés aux attaques de l’Etat turc ont torturé le cadavre de la combattante kurde Emîna Mustefa Umer (Barîn Kobanê) le 1er février 2018.

-L’État turc a visé avec des bombes et des missiles l’arrondissement de Basutté à Afrin le 9 février 2018. À la suite de l’attentat à la bombe, un enfant a perdu la vie et 9 civils ont été blessés.

-L’État turc a bombardé un convoi transportant des civils le 22 février 2018. Le convoi était dirigé vers Afrin. À la suite de l’attaque, un civil a perdu la vie et 12 civils ont été blessés.

– Des avions de combat turcs ont bombardé le village de Kaxire, à Mabata, le 2 mars 2018. À la suite de l’attentat à la bombe, un civil a perdu la vie et 5 civils ont été blessés.

– Les avions de combat de l’Etat occupant de l’Etat turc ont bombardé les alentours du village de Berbenê à Raco en touchant un convoi de civils le 5 mars 2018. A la suite du bombardement, 3 civils ont perdu la vie, 9 civils ont été blessés.

– 8 civils ont été blessés tandis que 3 civils ont perdu la vie à la suite d’une explosion dans une mine près du village de Ferferiyê.

-Le 7 mars 2018, suite à l’explosion d’une mine à Meydankê Beldesi (Şeran), 2 civils ont perdu la vie, 4 civils ont été blessés.

– Le 13 mars 2018, dans le village de Gimrok, dans la province de Babat, deux civils ont perdu la vie à la suite d’une explosion dans une mine.

– Le 13 mars 2018, près du village de Bediñê, dans la ville de Raco, quatre civils ont été blessés tandis qu’un civil a perdu la vie à la suite d’une explosion dans une mine.

– Le 14 mars 2018, l’État turc a bombardé le centre-ville d’Afrin: huit civils ont été tués et 18 civils ont été blessés.

-Le 15 mars 2018, le bombardement du centre de la ville d’Afrin par l’Etat turc a entraîné la mort de 6 civils, tandis que 5 civils ont été blessés.

-Le 16 mars 2018, l’Etat turc a bombardé un convoi transportant des civils dans le quartier de Mehmudiyaki. Trente-huit civils, dont des enfants et des femmes, ont perdu la vie, tandis que 47 civils ont été blessés.

-Le 18 mars 2018, une explosion dans une mine a tué 4 civils vivant dans le village de Tirindê (Afrin).

– Le 18 mars 2018, une explosion de mine a tué 6 civils dans le centre-ville d’Afrin.

3- Attaques sur les lieux historiques et sacrés menées par l’Etat turc à Afrin

– A la suite du bombardement, par l’Etat turc, du temple historique d’Eyn Dara, le site a été laissé en ruines.

– Le centre yézidi a été détruit par des bombardements

-La tombe de Cernex Cernex a été détruite

-Le cimetière du village de Basafan a été bombardé et détruit

-La tombe de Barsa Xatuna a été détruit par des bombardements

L’Etat turc occupant volontairement les journalistes et les observateurs

– La journaliste Bêrîvan Mustefa, qui couvrait les attaques de l’Etat turc contre la région, a été abattue.

5- L’Etat turc a délibérément bombardé des sites religieux, des institutions éducatives, des hôpitaux et des centres de santé dans le canton d’Afrin.

6-L’Etat turc afin de frapper les combattants de la ville a bombardé et ciblé les civils de soins de santé et les besoins vitaux. Dans le même but, l’eau, l’électricité et les infrastructures de la ville ont été délibérément bombardées.

* Les violations des droits perpétrées par l’Etat turc et ses gangs après le départ de civils de la ville

L’envahisseur turc et ses bandes barbares affiliées, voulaient la turquisation d’Afrin et prévoyaient de changer la structure démographique de la région. Ils ont mené ces pratiques devant les yeux du monde, violant toute loi internationale dans la région.

Certaines des violations des droits dans la région après que l’Etat turc et ses groupes de gangs affiliés ont déplacé de force les habitants d’Afrin de leurs maisons sont les suivants:

-Les étudiants d’Afrin ont été forcés de porter un drapeau turc et les gangs ont forcé les enfants à apparaître dans des vidéos en remerciant Erdogan.

-Pour éviter que les civils restants quittent Afrin, ils ont été kidnappés et forcés de rester.

-Après le déplacement forcé des habitants de la région, les gangs et leurs familles ont été installés dans les villages Ikbis et Moska, dans le district de Shiyê et Cindirêsê.

Les gangs de l’Etat occupant turc ont continué à piller et à voler à Afrin. Les images et les photographies prises dans le centre-ville d’Afrin révèlent comment les groupes de gangs liés à Al-Qaïda ont pillé des maisons appartenant aux citoyens.

-Les noms de tous les centres de la ville ont été changés en turc et en arabe.

-Tous les centres de services et de santé d’Afrin ont été suspendus et transférés à Ezaz. L’Etat turc veut relier Afrin à Ezaz à travers cette pratique.

-Certains villages de la région ont été transformés en base militaire après avoir été complètement vidés.

-Les civils restants dans la ville ont été contraints à l’éducation religieuse radicale et les femmes ont été obligées de porter le voile.

-Le peuple yézidi a été forcé à se convertir à l’islam et forcé d’aller à la mosquée.

-Les membres du gang Barbar ont décapité de nombreux jeunes dans la ville. Nous avons pu établir l’identité de deux de ces jeunes: Elî Yûnis, qui vivait dans le village de Yelandoz et Miheme Horo qui vivaient dans la province de Sharan.

– De nombreuses jeunes femmes d’Afrin ont été enlevées.

-Les parents des martyrs de la ville sont enlevés.

– Environ 4 000 familles de jihadistes ont été installées à Afrin et ses villageois.

Le district de Kefer Cenê était complètement arabisé à travers la colonisation des familles de gans jihadistes.

-Au moins 300 familles de gangs ont été placées dans le village de Kefer Sefrê.

– Beaucoup de gens de la ville ont été kidnappés mais nous n’avons pu déterminer que l’identité de Welat Enwer Hemdûþ (40) et de Yekbîn Enwer (38).

– Beaucoup de femmes et d’enfants ont été victimes de harcèlements sexuels et de viols.

-Même les droits les plus humains sont refusés aux civils. Les citoyens ne sont pas autorisés à récupérer les corps de leurs proches qui ont perdu la vie dans les attaques.

1-Un rapport couvrant la période du 20 février-mars a été préparé sur les enfants, les femmes et les personnes âgées qui ont perdu la vie pendant l’occupation de l’Etat turc envahisseur.

Pendant cette période d’occupation par l’envahisseur turc et les gangs, 56 femmes sont tombées martyrs. Les informations d’identité de ces femmes ont été documentées dans des rapports spéciaux.

Pendant cette période d’occupation par l’Etat turc, 46 enfants sont tombés martyrs. Les enfants sont documentés dans leurs lieux de martyre et leur identité sur des rapports d’information spéciaux.

-Le nombre de civils tombés au martyr lors d’attaques contre Afrin est de 157 selon les rapports.

-Le nombre de combattants tombés martyrs dans les attaques de l’Etat turc et des gangs a atteint 525.

2-Les civils et les non-civils, y compris les enfants et les femmes, qui ont été blessés jusqu’à présent le premier jour des attaques de l’envahisseur turc et des bandes barbares ont été documentés dans des rapports individuels.

-Le nombre d’enfants blessés dans les attaques de l’Etat turc, dont les identités ont été confirmées est 155.

-Le nombre de femmes blessées dans les attaques a atteint 104.

– Le nombre de civils blessés dans des endroits différents et de manière différente est de 448. L’identité des blessés et le type de blessure ont été documentés.

* Un rapport détaillé a été préparé sur les civils qui ont dû quitter leurs maisons de force à cause des attaques contre Afrin.

Le 16 mars 2018, l’Administration autonome démocratique a décidé d’emmener des civils dans des zones de sécurité dans les régions de Sherawa, Nubil, Zehrai et Shehba afin d’empêcher de nouveaux massacres de civils étant donné les attaques barbares en cours.

Le nombre de civils qui ont dû émigrer du sud d’Afrin a atteint 300 000 personnes. Ces civils sont allés dans les régions de Til Rifat et Shehba. Quelque 160 000 civils ont été enregistrés à Til Rifat. Les civils restants sont allés à Sherawa, Nubil et Zehrai. Beaucoup de familles ont été documentées comme allant à Heleb, tandis que plus de 500 familles se sont rendues à Manbij. Un petit nombre de familles Afrin se sont également rendues dans des villes comme Kobanê, Qamishlo, à l’est de l’Euphrate.

* Besoins des camps dans lesquels se trouvent les habitants d’Afrin :

– La municipalité du peuple de Sheba a établi un camp dans la province de Fafin avec le soutien de l’administration du canton d’Afrin, le croissant kurde Heyva Sor et d’autres organisations humanitaires. Alors que 850 tentes ont été installées dans ce camp, l’assistance apportée aux citoyens de ces camps ne répond pas aux besoins. Alors que le nombre de réfugiés d’Afrin dans ce camp a atteint 15 000, il a été décidé d’établir un nouveau camp en raison de l’insuffisance de condition et d’aide dans le camp.

Camp :

-Le nombre de tentes mises en place est très faible par rapport au nombre de familles.

-Il y a aussi un problème avec les fournitures de soins de santé et les fournitures d’urgence.

-Ambulance et centres de santé mobiles sont nécessaires dans la région.

Des polycliniques sont nécessaires.

-Diabète et les patients de la peau ont besoin de soutien urgent.

-Les enfants ont besoin de médicaments d’urgence et de lait. Les enfants ont toujours besoin de vêtements.

-Civilians ont besoin d’urgence d’eau propre pour se laver et boire. Il est prévu que les maladies infectieuses seront déclenchées si ce besoin n’est pas satisfait le plus tôt possible.

-Tous les 700 patients souffrant de maladies de la peau ont un besoin urgent de traitement.

Les peuples qui vivaient à Afrin ont été soumis à des assauts très violents et barbares de la part des forces envahissantes participant à la soi-disant opération «Branche d’olivier».

Nous condamnons cette violation et nous soutenons toutes les familles qui sont victimes de ces violations des droits. Nous voulons exprimer nos condoléances aux familles de tous les citoyens qui ont perdu la vie dans la guerre en Syrie et nous appelons également à une guérison urgente.

Nous condamnons les pratiques barbares de l’Etat turc occupant contre tout le peuple syrien. Nous sommes préoccupés par la vie des citoyens enlevés et appelons la communauté internationale à s’acquitter de ses devoirs et responsabilités.

La résistance contre les pratiques barbares de l’Etat turc se poursuit. De même, les efforts pour trouver une solution à la guerre en Syrie.

Nous listons les demandes suivantes comme requis par le droit international:

– L’occupation d’Afrin devrait être considérée comme illégale, contrairement aux lois des Nations Unies et au droit international. Il doit y avoir une pression sur toutes les forces d’occupation pour qu’elles se retirent des territoires occupés, en particulier Afrin.

-L’armée turque occupante n’a aucune légitimité contre toute la loi de l’ONU et le droit international, donc nous demandons ce qui suit :

1-Les forces d’invasion doivent quitter Afrin et tous les territoires syriens qu’elles occupent le plus tôt possible sans aucune condition.

2-Le danger de l’occupation de l’Etat turc à Afrin et toutes les violations des droits de l’homme en Syrie du Nord devraient être déterminés.

3-Des informations sur le sort des personnes enlevées devraient être données et ces personnes devraient être libérées sans délai. Toutes les forces doivent être obligées de payer pour les dommages subis par les abductés.

4-Action doit être prise dès que possible pour déterminer s’il y a des survivants et la responsabilité pour les morts doit être prise.

5- Afin d’établir l’ampleur des violations des droits de l’homme à Afrin, il faudrait créer un comité composé des organisations des droits de l’homme et des droits de la femme de la région, indépendant, totalement impartial et transparent. Les personnes qui commettent des violations telles que la mort et les blessures à Afrin doivent être jugées conformément au droit international.

6-Toutes les organisations civiles et des droits de l’homme en Syrie devraient être appelées à la détection des pratiques inhumaines de l’Etat turc envahisseur en Afrin. Ces organisations devraient déterminer si la Turquie ou la Syrie ont été impliquées dans des crimes contre l’humanité.

7-L’environnement pour le retour des citoyens Afrin dans leurs maisons devrait être établi dès que possible et les biens qui ont été pillés devraient être retournés.

8- L’Etat turc occupant devrait être contraint par les institutions internationales compétentes à rembourser aux Afrin et aux villageois ce qu’ils ont volé et devrait aider à reconstruire l’économie qu’il a détruite.

9-Tous les moyens légaux doivent être utilisés contre ceux qui commettent des crimes contre les personnes d’Afrin qui ont été déplacées de force de leurs maisons. En outre, les politiques visant à modifier la démographie dans la région devraient être arrêtées.

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Le régime iranien va exécuter le prisonnier politique kurde Panahi

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IRAN/ ROJHELAT – La famille du prisonnier politique kurde Ramin Hossein Panahi a annoncé que Panahi avait été mis dans une cellule aujourd’hui et sera exécuté le jeudi 3 mai.
 
Le frère du prisonnier politique kurde Ramin Hossein Panahi, Ehmed Hisen Panahi, a parlé à Rojnews et a déclaré : « Mon frère a été mis dans une cellule aujourd’hui. Selon la décision du tribunal, mon frère sera exécuté jeudi. »
 
Combattant du groupe kurde Komala, Ramin Hossein Panahi avait été capturé blessé lors d’un affrontement avec les forces de sécurité iraniennes dans la campagne de Sinê l’année dernière. Après avoir comparu devant le tribunal, il a été condamné à mort pour « avoir fait la guerre contre Dieu » et « appartenir à une organisation armée ».

SYRIE : Les FDS relancent l’opération Deir ez-Zor

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DEIR EZ-ZOR – Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé qu’elles relançaient l’opération « Tempête de Cizire » qui avait été interrompue lors des attaques de l’invasion turque contre Afrin.
 
L’opération dans les zones rurales de Deir ez-Zor a été lancée le 9 septembre 2017 mais les FDS ont décidé de suspendre l’opération lorsque l’Etat turc a lancé des attaques contre Afrin le 20 janvier.
 
Les FDS ont tenu une conférence de presse aujourd’hui et ont annoncé qu’ils relançaient l’opération « Tempête de Cizire à nouveau. Le communiqué des FDS a été lu par la porte-parole de l’opération Lilwa Ebdullah et le commandant du Conseil militaire de Deir ez-Zor, Ehmed Ebu Xewla et ont délcaré que l’opération a été relancée à l’est de l’Euphrate contre l’EI.

L’Initiative des Femmes de Strasbourg reprend la « Veille de la Liberté »

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STRASBOURG – La vigile menée pour la liberté du leader du PKK, Abdullah Öcalan, devant le Conseil de l’Europe a été reprise par les membres de l’Initiative des Femmes kurdes de Strasbourg cette semaine.
Les membres de l’Initiative des Femmes de Strasbourg ont repris la « Veille  de liberté pour Öcalan » devant le Conseil de l’Europe (CdE) à Strasbourg. Les membres de l’initiative, qui ont pris la relève dimanche, organiseront la veillée jusqu’à la reprise de la veillée par un autre groupe.
Les femmes ont souligné qu’elles n’accepteraient jamais la captivité d’Abdullah Öcalan et ont appelé à la lutte pour mettre fin à l’isolement aggravé subi par Ocalan.
La Veillée de la Liberté pour Öcalan, commencée le 25 juin 2012, s’est déroulée devant le bâtiment du Conseil de l’Europe (CdE) et du Comité pour la prévention de la torture (CPT). Un groupe de différentes villes d’Europe et les membres du Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E) prennent la relève de la veille au moins une fois par mois.

Bonne fête du premier mai !

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Kurdistan au féminin souhaite un joyeux premier mai à toutes les femmes et mères qui restent la classe la plus exploitée du monde. La preuve, même le premier mai, on doit travailler au Kurdistan au féminin, gratuitement en plus !

Bien sûr, cela ne nous empêche pas de penser aux travailleurs hommes également. Alors, bonne fête du premier mai, travaillé ou non…

Muguet cultivé par nos soins entre deux publications !

Les habitants d’Afrin et Shehba marchent contre l’occupation turque

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SHEHBA – Les habitants d’Afrin ont juré de résister jusqu’à ce que leurs terres soient libérées.
 
Les habitants d’Afrin et de Shehba se sont rassemblés ce matin dans le village de Tal Qerah pour participer à la marche de protestation contre les crimes commis par l’Etat turc et ses mercenaires alliés à Afrin.
 
La foulle a marché du village de Tal Qerah au camp de Serdam situé dans le village de Sosin.
 
Les manifestants ont porté de nombreux drapeaux : YPG, YPJ, TEV-DEM, Kongreya Star et celui de l’Assemblée du canton de Shehba.
 
Les manifestants scandaient de nombreux slogans et portaient de nombreuses bannières soulignant la responsabilité des Etats dans l’invasion d’Afrin. On pouvait lire sur une des banières :  » La Russie et la Turquie partagent la responsabilité de diviser la Syrie ainsi que le changemant démographique à Ghuta et Afrin. « 
 
D’autres bannières disaient :  » Le conseil d’Antep est un conseil de traîtres. « 
 » L‘envahisseur de l’état de la Turquie, arrêtez le massacre des civils à Afrin. « 
 
 » Nous condamnons les attaques de l’Etat turc et le silence international. « 
 
La foule marchant vers le village de Sosin, a scandé des slogans comme :  » Vive la résistance du siècle  » et «  Vive la Résistance des YPG / YPJ. « 
 
Encore une fois, les slogans visaient principalement les forces d’occupation turques et leurs mercenaires alliés.
 
S’exprimant à la fin de la marche, le co-président du TEV-DEM, Aldar Xelîl, a déclaré :  » Toute personne qui lutte pour la liberté et la démocratie doit soutenir la résistance du siècle et résister à l’occupation de l’Etat turc envahisseur et de ses alliés (…). « 
 
Emre Dengêlî, directrice de Kongreya Star a déclaré :  » Soyez assurés qu’Afrin sera libérée par la résistance du peuple. « 
 
Le coprésident de l’Assemblée du Canton de Shehba, Imad Dawud, a déclaré que la Turquie et la Russie essayaient de changer la structure démographique d’Afrin sous les yeux du monde entier. «  Cela montre qu’il y a une énorme conspiration qui a fait des plans pour nos territoires et nos vies. Nous résisterons jusqu’à la fin pour faire en sorte que ces plans ne soient pas mis en œuvre,  » a ajouté le coprésident.
 
La manifestation s’est terminée avec plus de slogans et de chants.

AFRIN : Un artiste et son fils tués sous la torture des mercenaires de la Turquie

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AFRIN – Les mercenaires de la division Hamzah, alliée de la Turquie dans la région, ont tué un artiste populaire kurde et son fils sous la torture après les avoir arrêtés.
 
Une source de l’agence ANHA a rapporté que les mercenaires de la division Hamzah dans les rangs de l’armée d’occupation turque ont arrêté l’artiste Abdul Qader Kulsali, 50 ans, et son fils Khalid Kulsali à leur domicile du village de Jalameh, dans la région de Janders, il y a quelques jours.
 
Après avoir été arrêtés, ils ont été tués sous la torture. Les mercenaires ont remis leurs corps à leurs proches.
 
L’artiste Abdul Qader Kulsali était originaire du village de Brad, dans le district de Sherawa, et il vivait dans le village de Jalameh.