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COVID-19. Les Kurdes de France lancent une campagne d’aide pour le personnel soignant

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PARIS – PARIS – La communauté kurde de France s’est mobilisée pour apporter son aide au corps médical qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. La campagne est menée par le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F).
 
Voici le communiqué du CDK-F appelant à participer à la campagne :
 
« Depuis le mois de décembre 2019, le monde est bouleversé par la pandémie du Covid-19 qui affecte l’ensemble de l’humanité.
 
Cette crise sanitaire qui est l’une des plus importantes que le monde n’ait jamais connue a déjà causé la mort de près de 100.000 personnes dans le monde.
 
Le manque de moyens et le retard des mesures prises dans la lutte contre le virus a entraîné une propagation très rapide de la maladie: des centaines de milliers de personnes ont été testées positives au Covid-19.
 
Dans ce contexte, le CDK-F tient à amplifier sa solidarité avec le personnel soignant, afin de leur apporter un soutien moral et leur permettre de travailler dans des conditions dignes.
 
À cet égard, nous annonçons l’élargissement à l’ensemble de la France de la fourniture de repas à destination des personnels soignants qui est déjà assurée par des restaurateurs kurdes dans certaines régions.
 
Par ailleurs, le CDK-F procédera, dès lundi, par l’intermédiaire de confectionneurs kurdes, à la fabrication de masques artisanaux pour le personnel soignant.
 
Nous appelons les entreprises et personnes en mesure de nous fournir le tissu nécessaire pour la fabrication des masques à rejoindre notre campagne afin d’amplifier la solidarité. »
 
CDK-F

CUISINE. Bricks végétariennes

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Chèr-e-s confiné-e-s, en ces jours difficiles où le coronavirus (COVID-19) sème la mort aux quatre coins du monde, il n’est pas évident de ne pas tomber dans la dépression. Mais nous, le collectif des femmes de Kurdistan au féminin, nous avons besoin de vous bien en forme, pour continuer à faire de belles choses. Alors, nous vous supplions de garder le moral car les jours meilleurs ont promis leur venue. En attendant, une camarade kurde vous propose sa recette de bricks végétariennes.
 
Ingrédients :
 
Pâtes à brick
carotte râpée
courgette ou brocoli
champignons de Paris
1 oignon
Fromage râpée
3 œufs
2 branches de menthe
Huile d’olive
Sel / Poivre ou piment rouge
 
Émincez finement les oignons, courgettes ou brocoli et champignons. Ciselez les feuilles de menthe.
 
Préparation :
 
Pour votre farce, faites revenir les carottes rappées, l’oignon, les courgettes ou le brocoli et les champignons.
Ajoutez-y la menthe, le sel et le poivre.
Touche finale facultative : fromage râpé.
 
Coupez en deux la feuille de brick et puis pliez la en deux.
Étalez votre farce. Roulez le tout de manière à obtenir un triangle.
Badigeonner le tout avec du jaune d’œuf
Posez vos bricks dans un moule en verre que vous huilerez.
 
Cuisson:
 
Chauffez le four à 200 degré
Cuisez vos bricks pendant 10 minutes, en les retournant chaque 5 minutes afin de les dorer des deux côtés.
 
Servez-les avec une salade de mâche par exemple.
 
Nosican be / Bon appétit !

LANGUE. Cours de kurde pour débutants francophones et faux débutants via vidéo-conférence

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LANGUE. Chèr-e-s confiné-e-s, à l’initiative de Kurdistan au féminin, le camarad Nebiyê DÛRO va donner des cours de langue en kurde (dialecte kurmancî), en ligne, dès mardi 21 avril, jusqu’au 21 mai 2020.
Deux niveaux de cours sont proposés :
-Cours de kurmancî pour grands débutants francophones
-Cours de kurmancî niveau A-1 A-2 pour ceux qui veulent améliorer leur niveau du kurmancî
 
 
Voici le planning pour grands débutants qui auront lieu du 21 avril au 21 mai :

Mardi 19h-20h
Jeudi 19h-20h
Samedi 19h-20h
 
Et le planning pour les faux débutants qui auront lieu du 21 avril au 21 mai :
 
Mardi 20h-21h
Jeudi 20h21h
Samedi 20h21h
 
Pour participer aux cours de débutants et faux débutants il faut envoyer un email à <apprendrekurde@gmail.com>  avec les information suivantes à fournir :
 
Prénom:
Niveau souhaité:
Numéro de WhatsApp:

Nous allons réunir tous les participants dans deux groupes Watsapp pour leur envoyer le lien des cours qui auront lieu sur l’application ZOOM.

Nous allons assurer les cours sur l’application ZOOM et sur notre page Facebook Apprendre le kurde en ligne, si tout fonctionne comme prévu. Les cours seront enregistrés et mis en ligne par la suite.

Rojeke xweş ji bo wera / Belle journée à vous !

 
Kurdistan au féminin
 

Enstîtuya Kurdî ya Stenbolê: 28 ans au service de la langue kurde

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ISTANBUL – L’Institut kurde d’Istanbul a été fondé il y a 28 ans pour promouvoir la langue et la culture kurdes. Déjà le jour de son ouverture, le premier raid de la police avait eu lieu contre ses locaux.
 
Il y a 28 ans, le 18 avril 1992, l’Institut kurde d’Istanbul (Enstîtuya Kurdî ya Stenbolê) a été fondé pour promouvoir la langue, la culture et la littérature kurdes. Comme l’institut a été fermé le 31 décembre 2016, il poursuit son travail, depuis mars 2017, en tant qu ‘ »Association pour les études kurdes » (Komeleya Lêkolînên Kurdî). En ces jours de la pandémie de coronavirus, il propose des cours de langue en ligne, auxquels participent maintenant plus d’un millier de personnes.
 
L’Institut kurde d’Istanbul, fondé en 1992 par des intellectuels tels que Musa Anter, Ismail Beşikçi, Feqî Huseyn Sagniç, Yaşar Kaya et Cemşid Bender, a été fermé le 31 décembre 2016 par le ministère turc de l’Intérieur dans le cadre des décrets liés à l’état d’urgence. En 28 ans d’histoire, l’Institut kurde d’Istanbul a été soumis à une répression constante. Le premier jour de son ouverture, un raid policier a éé mené contre ses locaux, au cours duquel la police a enlevé l’enseigne en kurde de la façade du bâtiment. En juin 2018, la première conférence a eu lieu à l’institut d’Istanbul, avec l’historien yézidi de l’Université d’Erevan Celîlê Celîl comme conférencier. La répression s’est poursuivie et a culminé avec le meurtre de l’écrivain kurde Musa Anter le 20 septembre 1992.
 
L’Institut a publié plus de cinquante ouvrages sur la langue, la littérature et l’histoire kurdes, y compris des dictionnaires, des ensembles de cours de langue et des traités sur l’histoire littéraire kurde. Depuis le 15 avril, des cours en ligne pour les dialectes kurdes kurmancî et le kirmanckî (Zazakî) sont proposés via l’application ZOOM. Le cours du kurmancî compte désormais 903 participants, le cours de kirmanckî 145.
 
ANF

TURQUIE. 50 000 prisonniers politiques menacés de mort alors que le COVID-19 ravage le pays

TURQUIE / BAKUR – Ce samedi 18 avril, la Turquie a dépassé l’Iran avec 82 329 cas confirmés d’infections liés au coronavirus. Malgré la situation catastrophique, les autorités turques refusent toujours de libérer les 50 000 prisonniers politiques (majoritairement des Kurdes).
 
Le nombre de malades contaminés par le covid-19 en Turquie et dans les régions kurdes du pays a augmenté de 3 783 en 24 heures. Faisant de la Turquie le pays du Moyen-Orient ayant le plus de malades infectés par le coronavirus. (Des chiffres officiels annoncés par le ministre turc de la Santé.)

Le Parlement turc a adopté le 14 avril une loi permettant la libération de 90 000 prisonniers, mais 50 000 prisonniers politiques sont exclus de cette loi inique.
 
Alors que la pandémie du coronavirus fait des ravages en Turquie et au Kurdistan du Nord, plus de 300 000 prisonniers, dont 50 000 sont des prisonniers politiques englobant des journalistes, politiciens, artistes ou enfants kurdes, sont interdits de quitter la prison tandis que les autres condamnés dont des terroristes de DAECH sont libérés et qu’il y a eu déjà au moins 3 morts parmi les prisonniers…
 
Liberté pour tous les prisonniers politiques

Parmi ses prisonniers politiques kurdes, il y a Selahattin Demirtas, avocat, écrivain et politicien du HDP et du DBP, des dizaines de maires comme Gultan Kisanak et des artistes comme la chanteuse kurde Nûdem Durak, ou des mineurs kurdes dont le seul crime est d’affirmer leur identité kurde…
 
Les organisations de la société civile et les partis politiques d’opposition appellent les autorités turques à libérer tous les prisonniers avant que les prisons se transforment en morgues. En attendant, sur les réseaux sociaux, il y a des campagnes de tweets exhortant le pouvoir turc à libérer immédiatement les prisonniers politiques. Trois de ces hashtags sont : #FreeThemAll #SelahattinDemirtas #FreeNudemDurak 

FÉMINICIDE. Une femme yézidie de 27 ans assassinée en Allemagne

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ALLEMAGNE – « Ce n’est pas le coronavirus mais les hommes infectés par le virus patriarcal qui tuent les femmes ! »
 
Besma Ekinci, une jeune Yézidie de 27 ans, a été assassinée à Hildesheim par son mari. Les organisations de femmes kurdes condamnent le meurtre tandis que des proches du mari affirment qu’il s’agissait d’un accident. 
 
Mercredi, Besma Ekinci, 27 ans, a été assassinée dans la ville allemande de Hildesheim. Elle était mère de trois enfants.
 
Les organisations de femmes kurdes ont condamné le meurtre dans un communiqué :
 
« Ce n’est pas le coronavirus mais les hommes infectés par le virus patriarcal qui tuent les femmes !
Aujourd’hui, 15 avril 2020, c’est le mercredi rouge, où nous, en tant que peuple kurde, célébrons la naissance du monde au sens de la religion yézidie. Cette fête a été assombrie aujourd’hui par de mauvaises nouvelles avec une ombre sombre. Une femme de Shengal nommée Besma Ekinci (27 ans), mère de trois enfants (le plus âgé à six ans), a été assassinée par son mari Cemal Ekinci (55 ans).
En outre, l’État turc oppresseur a tué aujourd’hui trois femmes lors de frappes aériennes contre le camp de réfugiés de Maxmur. Cette fête sainte est tachée du sang des femmes kurdes à Hildesheim et Maxmur.
Besma Ekinci a été assassinée comme Onalia Çendy à Dortmund, tuée par son mari fin février de cette année. Toutes deux avaient été contraintes de fuir Shengal en raison du 74e massacre génocidaire. Besma était mariée à Cemal Ekinci contre son gré en tant que seconde épouse. Encore une fois, nous avons assisté à un féminicide. En tant que mouvement de femmes et organisations de femmes, nous condamnons fermement ces attaques. Depuis que nous avons appris les meurtres, nous sommes très tristes de ne pas avoir été en mesure d’intervenir à temps, de soutenir les femmes et de construire une vie sûre avec elles sans violence ni menaces. Nous nous inclinons dans un profond respect à la mémoire des femmes assassinées, nous souhaitons à nos proches et au peuple kurde nos sincères condoléances et promettons que nous continuerons sans relâche la lutte contre le patriarcat et les assassins et exigerons des comptes pour les femmes tuées.
On sait depuis un certain temps que la violence à l’égard des femmes a considérablement augmenté à la suite de la crise coronavirus [COVID-19]. Partout dans le monde, les femmes sont confrontées à la violence et à l’oppression des hommes. Depuis la pandémie, les femmes ont été exposées à des menaces domestiques et à des meurtres. Les femmes qui ne peuvent pas se libérer à cause de la mise en quarantaine et dont les appels à l’aide n’atteignent pas d’éventuels soutiens subissent la violence de manière inhumaine et sont tuées.
Nous savons que ce féminicide n’est pas le résultat du coronavirus, mais du système patriarcal qui, à tout moment et dans n’importe quel pays, a mis des femmes partout en prison et les a emmenées au cimetière. Le système patriarcal et la mentalité patriarcale n’ont laissé aucun lieu sûr aux femmes. Ainsi, les « quatre murs » de la soi-disante maison sûre deviennent une prison.
En tant que mouvement de femmes, nous poursuivons nos campagnes et luttons contre la violence même dans cet état d’urgence. Nous voulons offrir un refuge aux femmes. Nous voulons que les femmes se soutiennent et se renforcent mutuellement. Ce qui peut nous libérer de la violence et de l’oppression, c’est la cohésion et la confiance mutuelle. C’est pourquoi nous nous tiendrons debout en tant que femmes, ne resterons plus silencieuses face aux menaces et à la violence, mais élèverons la voix et informerons nos amis, organisations et associations.
Une fois de plus, nous condamnons fermement le meurtre des femmes yézidies et des femmes kurdes à Maxmur en cette fête. Au nom des femmes qui soutiennent l’Europe et d’organisations comme le Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E), le Centre communautaire des femmes UTAMARA, l’organisation faîtière des femmes yézidies SMJÊ et l’organisation faîtière alévie FEDA, nous disons que ce n’est pas le coronavirus qui tue, mais la mentalité patriarcale. Ni une pandémie ni les meurtriers ne peuvent arrêter notre lutte contre la violence à l’égard des femmes. »
 

EUROPE. Campagne d’hashtags pour l’unité nationale kurde

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EUROPE – Au Kurdistan du Sud (Bashur), des tensions entre les partis politiques kurdes se sont exacerbées ces derniers jours tandis que la Turquie a accentué ses attaques contre les villages de la campagne de Qandil, dans le nord du Bashur.
 
Les organisations kurdes appellent à l’unité nationale kurdes contre les attaques de la Turquie notamment. Une campagne d’hashtags pour l’unité nationale kurde aura lieu aujourd’hui, dimanche 19 avril, dès 16 heure (heure d’Europe).  

Ji Bo Yekîtiya Netewiya Kurdistan / Ewropa (les partis et institutions du Kurdistan en Europe) lancent une campagne sur les réseaux sociaux, aujourd’hui (dimanche 19 avril) à 16 heures. « L’union nationale sert le peuple du Kurdistan et son avenir, tandis que le conflit et une position de division servent l’ennemi et ouvrent la voie aux massacres. »

Dans un communiqué écrit, Ji Bo Yekîtiya Netewiya Kurdistan / Ewropa a ajouté: « En tant que partis et institutions du Kurdistan en Europe, nous observons les développements à Xanaka avec inquiétude. À un moment où les exigences d’unité nationale augmentent et les espoirs d’unité soulevés par des intellectuels, des artistes et le public se multiplient, un conflit entre les partis kurdes va effectivement faire le jeu de l’ennemi et nuire à l’avenir de la population du Kurdistan.

La Turquie et l’Iran veulent affaiblir les Kurdes et leurs réalisations en créant cet environnement de conflit. Notre appel à toutes les parties kurdes est de travailler pour prévenir et déjouer ces politiques sales. Nous invitons toutes les parties à résoudre ce problème par le dialogue. : les conflits et les crises servent l’ennemi, l’unité et le dialogue servent le peuple du Kurdistan. »

ANF

ROJAVA. La fondation des femmes libres appelle aux dons pour lutter contre le COVID-19

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SYRIE / ROJAVA – La pandémie du Covid-19 affecte la vie quotidienne des milliards d’individus dans le monde entier. Des mesures sont également prises par les Kurdes et leurs alliés au Rojava pour faire face à la propagation du coronavirus.

La « Fondation des femmes libres en Syrie » lance un appel à l’aide

WJAS, la « Fondation des femmes libres en Syrie » travaille depuis près de six ans au Rojava et dans le nord et l’est de la Syrie pour améliorer les soins de santé pour les femmes et les enfants. Avec ses services, la fondation s’attaque aux difficultés rencontrées par les femmes en raison de la pauvreté, de la fuite et de la guerre. Les femmes et les mères n’ont souvent pas les moyens de payer les traitements médicaux ou les médicaments pour elles ou leurs enfants. La pauvreté, la fuite et la guerre augmentent massivement le risque de maladie. Le manque de nutrition saine, de connaissances sur la manière de traiter les maladies infectieuses ou chroniques et le manque d’accès aux soins médicaux ont également un impact négatif sur l’évolution de la maladie.

Mesures contre la propagation du coronavirus

Ceylan Omer, porte-parole de la « Fondation des femmes libres en Syrie », donne un aperçu du travail de la fondation dans les circonstances de la propagation mondiale du coronavirus. Alors que des précautions sont prises dans le monde entier pour protéger les personnes, la situation est particulièrement difficile dans les pays déchirés par la guerre comme la Syrie. Bien que toutes les activités publiques aient été suspendues dans ce pays également, la situation en matière de soins médicaux et de protection de la population est inadéquate.

« Toutes les institutions publiques du nord et de l’est de la Syrie ont également été fermées. Des mesures préventives ont été prises en termes d’hygiène, de respirateurs et d’éducation, mais elles ne sont pas suffisantes. En conséquence, nous, la « Fondation de la femme libre en Syrie », avons également arrêté tous les projets par mesure de prévention, et le personnel a cessé de travailler. Seul le secteur de la santé fonctionne encore. Tout le monde sait que le virus existe », dit Omer.

Réfugiés pris en charge par la fondation

En raison de la situation de guerre actuelle en Syrie et des différentes vagues de réfugiés qui en résultent, il y a actuellement plus de 1,5 million de personnes déplacées à l’intérieur du pays dans le nord et l’est de la Syrie qui doivent être prises en charge. Elles vivent principalement dans les camps de réfugiés de Shehba, Ain Issa, Roj, Hol, Newroz et Washokani. D’autres sont logés dans les villes.

La Fondation des femmes prend en charge une partie des soins, dans laquelle elle se concentre fondamentalement sur le soutien durable des femmes et de leur autonomisation dans la société. À cette fin, quatre domaines de travail ont été développés :

– la création de centres de santé plus ou moins grands, dans lesquels sont proposés non seulement des soins de santé gratuits, mais aussi des soins prénataux et une éducation sur diverses maladies ;

– la mise en œuvre de campagnes d’information sur les maladies épidémiques ou chroniques ainsi que des séminaires de santé générale sur divers sujets et maladies afin d’accroître les connaissances générales des femmes en matière de santé ;

– la formation de 45 jours de travailleuses de la santé pour les femmes, au cours de laquelle elles apprennent les premiers soins, les soins aux personnes atteintes de maladies chroniques ainsi que la manière de reconnaître les maladies et de prendre des mesures préventives ;

– la formation d’infirmières.

Après les attaques de la Turquie sur Serêkaniyê (Ras al-Ain) et Girê Spî (Tal Abyad) à l’automne 2019, la Fondation des femmes a offert une aide d’urgence aux réfugiés et a été l’une des premières organisations à visiter les personnes déplacées à l’intérieur du pays et à leur fournir les biens de première nécessité. Très vite, les femmes réfugiées se sont également intéressées aux programmes éducatifs. Pendant les 45 jours de formation, les femmes de plusieurs cours ont déjà pu acquérir des connaissances de base en matière d’hygiène et de santé. Cela leur permet de mieux se protéger, ainsi que leurs enfants, contre les maladies et de s’en occuper malgré les conditions de vie difficiles de la vie quotidienne.

Le travail dans les centres de santé se poursuit

« Nous avons distribué du matériel d’information et des brochures tant dans les villes que dans le Camp Hol. Nous avons également distribué des masques, des produits de nettoyage et des désinfectants dans la mesure où nos ressources limitées le permettaient. Les centres de santé de Qamishlo, Tepke (près de Dêrik) et Hesekê ont poursuivi leur travail sans relâche jusqu’à présent et devraient rester ouverts si possible. Cependant, entre deux des centres de santé (à Hesekê et à Qamishlo) ont dû être temporairement fermés pendant une semaine en raison du manque de vêtements de protection et de masques respiratoires suffisants ou de fonds limités. Même si les médecins et le personnel spécialisé souhaitent poursuivre leur travail prochainement, il existe toujours un risque qu’ils soient infectés sans protection et ne puissent donc pas travailler du tout.

Le centre de santé du village de Tepke est toujours ouvert comme à la campagne. Les habitants de la campagne n’ont pratiquement aucune possibilité de se rendre en ville et de visiter les hôpitaux. C’est pourquoi les travaux doivent être poursuivis sur place. Nous essayons de fournir des soins médicaux à la population locale avec les médicaments disponibles. Mais bien que nous ayons lancé une campagne d’information et de soutien à la population et distribué du matériel d’information, des masques et des désinfectants, ces mesures restent très limitées. Il est très difficile et coûteux d’obtenir du matériel de protection dans toute la Syrie pour le moment, et les ressources de la Fondation sont insuffisantes ».
Appel au soutien
 
Compte tenu de la situation économique difficile dans le nord et l’est de la Syrie, des fonds sont nécessaires d’urgence pour acheter des médicaments, des vêtements de protection et des masques respiratoires :
« C’est pourquoi, en tant que « Fondation des femmes libres en Syrie », nous souhaitons appeler les citoyens européens – même s’ils sont eux-mêmes touchés par la maladie de Corona – à nous soutenir par des dons : Pour les habitants de Rojava et de Syrie, pour les femmes et les enfants, ainsi que pour l’achat de masques, de désinfectants, de médicaments et de vêtements de protection pour les spécialistes, afin que les médecins puissent poursuivre leur travail. Parce qu’il est urgent de rouvrir les centres de santé. L’été approche et les enfants sont malades, par exemple, à cause d’infections. C’est pourquoi nous espérons que vous soutiendrez en Europe la « Fondation des femmes libres en Syrie ». Nous aimerions poursuivre notre campagne en distribuant des masques et des informations à la population. Même si le virus ne s’est pas encore complètement répandu, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve ».
 
Afin de soutenir le travail de la fondation à l’époque des coronavirus, des dons sont demandés pour l’achat de médicaments et d’équipements de protection. En outre, ces dons permettront à la fondation de poursuivre sa campagne d’information pour les femmes réfugiées et les femmes des zones rurales qui n’ont pas accès à l’information. Cela permettra également de soutenir les soins médicaux de base dans les centres de santé et les soins d’urgence fournis par la fondation.
Pour les dons
Kurdistan Hilfe e.V.
Ottensener Hauptstr. 35
22765 Hambourg
Adresse de la banque en Allemagne
Hamburger Sparkasse AG
Wikingerweg 1
20537 Hambourg
Allemagne
Mot-clé : WJAS
Compte bancaire : Hamburger Sparkasse, Hambourg, Allemagne
IBAN : DE40 2005 0550 1049 2227 04
BIC/swift : HASPDEHHXXX

https://anfenglishmobile.com/women/women-s-foundation-wjas-calls-for-support-against-pandemic-43100?fbclid=IwAR1Ffi3YcwNKHY_vLq_pNyWVJoTFrXhFfJJWCa8qsldoorZFyLyTcenFsWE

Les Kurdes appellent à l’unité nationale contre les attaques de la Turquie

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Au Kurdistan du Sud (Bashur), des tensions entre les partis politiques kurdes se sont exacerbées ces derniers jours tandis que la Turquie a accentué ses attaques contre les villages de la campagne de Qandil, dans le nord du Bashur.
 
Les organisations kurdes, dont le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F), appellent à l’unité nationale kurdes contre les attaques de la Turquie notamment.
 
Voici le communiqué du CDK-F:
 
« Dans une période où l’attention du monde entier est portée sur la lutte contre la pandémie du Covid-19, la Turquie poursuit cyniquement son invasion dans le Sud-Kurdistan (Irak), tentant de compromettre l’unité nationale des Kurdes.
Depuis près de deux semaines, on assiste à une intensification des attaques de l’armée turque au Sud-Kurdistan, avec notamment le bombardement le 15 avril du camp de réfugiés kurdes de Makhmour dans lequel trois femmes ont été tuées.
Les villages de la région du Sud-Kurdistan sont systématiquement visés par les avions de guerre d’Ankara qui prétend cibler les bases du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), alors que, comme tout le monde le sait, les guérilleros du PKK ne sont pas présents dans les villages.
Les bombardements de la Turquie visent en réalité à dépeupler les villages en question et nuire à la sécurité et à la stabilité de la région.
L’argument cynique de la lutte contre le terrorisme est utilisé très régulièrement par la Turquie pour violer le droit international en toute impunité.
Dernièrement, la politique insidieuse menée par la Turquie au Sud-Kurdistan a provoqué des tensions entre le PKK, le PDK (Parti démocratique du Kurdistan) et l’UPK (Union patriotique du Kurdistan) dans une région stratégique du Kurdistan, appelée Zînê Wertê. Ceci n’a pas manqué de susciter un vaste mécontentement au sein de l’opinion publique kurde à l’encontre du PDK accusé d’être influencé par la Turquie.
Dans ce contexte, nous appelons le PDK à ne pas entrer dans le jeu turc et à revenir sur les principes de l’accord de Zînê Wertê dont il est l’un des signataires. Dans cette période de crise profonde, les intérêts partisans doivent être laissés de côté, afin que tous les efforts puissent être concentrés sur le renforcement de l’unité nationale qui doit être l’objectif principal des Kurdes.
Nous appelons par ailleurs la communauté internationale, et particulièrement la France, à faire pression sur la Turquie pour qu’elle cesse ses bombardements qui tuent chaque jour des civils dans la région du Kurdistan. »
Conseil Démocratique Kurde en France
 

Kurdistan au féminin : infos rassurantes

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Suite aux problèmes / harcèlements dont la page Kurdistan au féminin a été victime de la par de personnes malveillantes ces derniers jours, nous avons contacté le cabinet du ministère de la justice de Belgique, tout en ayant informé l’opinion publique hier.

Nous avons communiqué des détails des harcèlements et des tentatives de piratages de nos comptes personnels et de notre page au cabinet du ministère de la justice de Belgique, où se trouvent certaines de nos membres). L’affaire est prise au sérieux par le cabinet car nous sommes harcelées, essentiellement par des sbires du pouvoir turc, depuis 5 ans sur les réseaux sociaux en tant que membres du collectif Kurdistan au féminin présentes dans plusieurs pays européens. C’est pourquoi, l’affaire sera suivie au niveau des pays où se trouvent nos membres.

On ne lâche rien et on vous tient au courant de la suite de l’affaire. Portez-vous bien. Nous sommes fort-e-s ensembles !

COVID-19. Un premier décès dû au coronavirus signalé au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Un homme de 53 ans, originaire de la ville d’Hêsekê, est mort le 2 avril dans un hôpital du régime syrien à Qamishlo (hôpital Al-Watani), dans la Syrie du Nord et de l’Est. Les Kurdes et leurs alliés accusent l’OMS qui n’a pas procuré de test à la région, et le gouvernement syrien qui a dissimulé cette affaire dans la propagation de l’épidémie.

L’Organisation mondiale de la santé  (OMS) a annoncé la mort d’un homme de 53 ans d’al-Hasakah en raison de son infection par le virus Corona à l’hôpital de Qamishlo, tenu par le gouvernement syrien. L’organisation indique dans son rapport que cette personne infectée par la maladie le 22 mars  a été admise dans un hôpital privé, et que le 27 mars, elle a été transférée à l’hôpital national de Qamishlo. L’échantillon du patient a été envoyé à Damas le 29 mars, et il est décédé le 2 avril. Plus tard, les résultats des tests ont révélé qu’il était infecté par le virus.

En conséquence, le Corps de santé a tenu l’Organisation mondiale de la santé pour responsable de l’apparition ou de la propagation de la maladie du Corona dans les régions du nord et de l’est de la Syrie, car elle est restée secrète sur cette question et n’a pas informé les autorités compétentes au sein de l’Administration autonome, bien qu’elle sache que le gouvernement syrien ne coopère pas sérieusement avec l’Administration autonome pour lutter contre ce virus, mais fait plutôt passer clandestinement des personnes qui viennent de Damas à l’aéroport de Qamishlo pour les empêcher d’être testées et mises en quarantaine. (ANHA)

Le plus désolant, c’est de penser qu’on est dans un des endroits du monde où les meilleures mesures de protection ont été prises (ça fait 20 jours que la population est confinée sans cas confirmé) mais que le taux de mortalité va être un des pires : seulement 2 machines test PCR- 40 ventilateurs- 600 000 personnes qui vivent dans des camps- moyens limités de fabrication de masques et matériel de protection- coupures d’eaux presque permanente par la Turquie. Tout cela pour une région de 5 millions de personnes.

Par ailleurs, cette semaine, plusieurs avions sont arrivés de Damas (où l’épidémie est très avancée malgré ce qu’en dit le régime syrien), et le régime a consciemment fait sortir des gens de l’aéroport sans qu’ils passent par les contrôles de santé et/ou soient placés en quarantaine. (Tweets de Maria, une activiste française actuellement sur place.)

 

A new political assassination targeting Kurds in France and in Europe ?

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Members of Kurdistan au Féminin are under death threats from Turkish intelligence!

Turkish intelligence agents (Millî İstihbarat Teşkilatı – MIT) were able to infiltrate the Facebook page of Kurdistan au Féminin and managed to get the private information of the members of the women’s collective who manage the page. The lives of these women are in danger.

Towards a new political assassination targeting Kurds in France and in Europe ?

On 9 January 2013, Kurdish activists Sakine Cansiz, Fidan Dogan and Leyla Saylemez were executed in Paris by Turkish intelligence. Seven years later, French justice has still not shed any light on this triple political murder because obviously, state interests take precedence over the lives of Kurds, but other Kurdish women are today threatened with death by Turkish intelligence.

On Tuesday 14 April, a fake account contacted us on our Facebook page, posing as a doctor of Kurdish origin. He managed to get the phone number of one of the members of the collective, while blocking other members of Kurdistan au féminin on Facebook! He also changed the settings of our messaging system, so that only one of our members could reply to him. (We realised this this morning when we talked amongst ourselves.)

Why does the Turkish MIT wants to eliminate the members of Kurdistan au Féminin ?

We, the members of the Kurdistan au féminin collective, have committed the crime of informing international public opinion of what the Kurds are suffering as injustices, massacres etc. on their lands by the colonialist states, including Turkey, which are occupying Kurdistan. So, in order to prevent us from showing solidarity with the Kurds or denouncing Turkey’s crimes against the Kurds, Turkey wants to silence us by all means.

In 5 years of presence on Facebook, we have received many death threats etc. on social networks. But knowing that we were doing nothing wrong, apart from telling the truth, we have continued our activism. Without going into too much detail, the man who contacted our collective via email managed to get the number of our comrade « Keça Benav » who is in France and called him with a hidden number last night. He also tried to get a picture of her and private information about her. She had previously told him that she knew she was threatened and that’s why she refused to give any private information!

Now, at this time, the hacker(s) behind this action are probably stealing all our information about us and our contacts etc.

While waiting to find the technical means to this hacking, we are in danger of physical death. This is why, we call you to share this article en masse to challenge public opinion and the French and European authorities because our members are located in several European countries. Without you, we fear that the French authorities are unable or unwilling to protect us, worse than they would pay for our lives for their own state interests with Turkey. The example of the triple murder in Paris in 2013 is a perfect example of this!

One last thing: we knew from the first day we were on the social networks that our activism would probably cost us our lives. In spite of that, we continued and will continue to do so until our last breath. We are Kurdish phoenixes, we rise from our ashes every time our enemies think they’ve finished us off forever!

Have a nice day, waiting for the revenge of the vanquished!