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La guérilla kurde dénonce les fake news du KDP concernant les civils tués par un drone turc à Bamernê

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KURDISTAN DU SUD – La guérilla kurde dénonce les « fausses nouvelles » propagées par le PDK concernant le meurtre de trois civils kurdes, dont deux enfants, tués par un drone de l’État turc le 26 mai près du village de Bamarni, au Kurdistan d’Irak.
 
Le Centre de presse des Forces de défense du peuple (HPG, branche armée du PKK) a publié un communiqué concernant le meurtre de trois civils kurdes lors d’une attaque turque près de Bamarni, à quelques kilomètres d’une base militaire turque, dans le nord de l’Irak.
 
Le communiqué vient en réponse aux « fausses nouvelles » accusant les forces du PKK, « Le fait que certains responsables du PDK et les médias du PDK aient immédiatement essayé de mettre cet incident sur le dos nos forces (…), est le produit de leur peur de la juste réaction de notre peuple. »
 
Voice le communiqué du HPG datée du 27 mai:
 
« Le 26 mai, trois de nos compatriotes, dont deux enfants, ont été assassinés à la suite de l’attaque de l’État turc contre nos citoyens du Kurdistan du Sud, qui pique-niquaient près du sous-district de Bamernê, à Amadiya. Avant tout, nous exprimons nos condoléances aux familles des trois martyrs kurdes et au peuple kurde, et nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. Le massacre de Bamerne a révélé les conséquences désastreuses des relations du PDK avec l’État turc envahisseur et ses mauvaises politiques.
 
Le fait que certains responsables du PDK et les médias du PDK aient immédiatement essayé de rejeter la faute sur nos forces de guérilla dans une panique de culpabilité découle de leur peur de la juste réaction de notre peuple. Notre peuple, d’autre part, n’a pas tenu compte de ces accusations sans fondement parce qu’il a vu et connaissait les faits par lui-même. Alors que la guérilla pour la liberté du Kurdistan a payé un prix élevé pour protéger l’honneur de notre peuple et défendre le Kurdistan du Sud, luttant de manière désintéressée et donnant des martyrs, le PDK, qui s’efforce de légitimer le meurtre du peuple kurde par les occupants, doit abandonner cette mentalité incorrecte.
 
L’armée turque, qui a essuyé des coups fatals de la guérilla, veut préparer les bases d’une guerre inter-kurde en provoquant divers cercles au sein du PDK afin d’empêcher sa défaite historique.
 
Il avait déjà été rapporté dans les informations que des plans louches étaient en préparation pour justifier l’entrée en guerre du PDK aux côtés de l’Etat turc. Le 24 mai 2022, certaines forces affiliées au PDK ont attaqué une position de guérilla dans la région de Goşinê à Sidekan dans le but d’inciter à des combats. Cette provocation, cependant, s’est avérée inefficace en raison de l’approche sensible de notre groupe de guérilla. Le 25 mai, l’armée turque a lancé une attaque aérienne et terrestre contre Girê Hakkarî, dans la région de Metîna, traversant le territoire contrôlé par le PDK.
Le 26 mai, les envahisseurs turcs de Girê Şehîd Agir (…), dans la région de Metîna ont été ciblés par nos forces et deux soldats turcs ont été punis dans cette action. L’affirmation selon laquelle nos troupes de guérilla ont attaqué les forces du PDK est fausse.
Lorsque l’armée turque est en difficulté et au bord de la défaite, il est évident que cela signifie que les forces du PDK agissent de cette manière et que la presse du PDK propage de telles fausses nouvelles. Une guerre civile kurde ne profitera qu’à l’État turc colonialiste et meurtrier. Il est évident qu’une telle calamité provoquera des troubles, de l’instabilité et une dévastation généralisée dans tout le Kurdistan. Nous exhortons le PDK à abandonner ces attitudes négatives qui pourraient nuire au peuple du Kurdistan, en particulier au Kurdistan du Sud. »
 

98 civils kurdes tués par la Turquie au Kurdistan d’Irak depuis 2015

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Avec le bombardement d’hier qui a tué 3 civils – dont deux enfants – dans la région de Duhok, la Turquie a tué 98 civils et blessé 101 autres au Kurdistan d’Irak depuis 2015, alors que 60 civils kurdes du Rojava, dans le nord de la Syrie, ont été tués depuis l’invasion de 2019 et des centaines d’autres lors des invasions d’Afrin, Serê Kanî et Girê Spî.
 
L’annonce récente d’Erdogan déclarant que la Turquie allait mener une nouvelle incursion militaire contre les Kurdes du Rojava risque de provoquer de nouveaux massacres de civils kurdes dans le nord de la Syrie, à moins que la communauté internationale réagisse enfin face à ces tueries sans fin visant les Kurdes…

En Turquie, les Kurdes réprimés depuis plus d’un siècle

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« Nous sommes une nation à part. Nous voulons que nos affaires restent entre nos mains », déclara Cheikh Oubeidullah Nehri, chef de tribu kurde, en 1880. Depuis lors, ce peuple, le plus nombreux au Moyen-Orient après les Arabes, les Perses et les Turcs, n’a jamais réussi à obtenir son indépendance. Sévèrement réprimés où qu’ils soient installés, les Kurdes de Syrie vont devoir faire face à une nouvelle intervention militaire de la Turquie, annoncée par Recep Tayyip Erdogan jeudi 26 mai. C’est dans ce pays que la « question kurde » est la plus prégnante. »
 
A lire la totalité de l’article sur le site La Croix
 

HRW: La Turquie ne protège pas les victimes de violence domestique

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Alors que les féminicides et les violences masculines ne cessent d’augmenter en Turquie et dans les régions kurdes du pays, Human Rights Watch (HRW) accuse les autorités turques de ne pas protéger les femmes victimes de violences ou féminicides dans un rapport publié aujourd’hui. HRW cite l’exemple du meurtre de 5 femmes par leurs maris ou ex-compagnons alors qu’elles avaient obtenu des décisions de justice turque qui leur garantissaient en principe une protection.
 
L’ONG internationale de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW) demande aux autorités turques de faire appliquer d’urgence les mesures de protection et garantir la justice pour les femmes victimes de violences domestiques.
 
Le gouvernement turc manque à son devoir de protéger les victimes de violence domestique, alors même que la police et les tribunaux ont multiplié les ordonnances restrictives destinées à protéger les femmes et à briser le cycle des abus, a déclaré HRW dans un rapport publié aujourd’hui.
 
Le rapport de 85 pages, intitulé « Combatting Domestic Violence in Turkey: The Deadly Impact of Failure to Protect » « Lutter contre la violence domestique en Turquie : L’impact meurtrier de l’absence de protection » , constate que la non-application des ordonnances des tribunaux expose les femmes à des abus continus de la part de leurs maris et partenaires actuels ou anciens. Dans certains cas, des femmes ont été tuées alors qu’elles avaient obtenu des ordonnances restrictives (aussi appelées « ordonnances de protection » ou « injonctions d’éloignement ») destinées à les protéger. L’étude a été menée dans le contexte du retrait de la Turquie, en juillet 2021, de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, connue sous le nom de Convention d’Istanbul.
 
 
 

La ceinture noire de la Turquie dans les zones occupées du Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Les FDS dénoncent le complot turc visant à établir une ceinture noire au Rojava entre les régions kurdes d’Afrin et Kobanê, ainsi que Manbij en y installant des organisations terroristes islamistes.
 
Le Centre des médias des Forces démocratiques syriennes (FDS) a publié un communiqué indiquant que la Turquie a transformé les zones occupées en un environnement sûr pour les organisations terroristes et criminelles.
 
Voici le communiqué des FDS publié aujourd’hui:
 
«De nombreux rapports de sources coopératives confirment que l’organisation terroriste des Gardiens de la religion (Hurras al-Din) est stationnée dans les villages de Kabbasin et Basuta, campagne sud d’Afrin, et en plusieurs points des lignes de contact sud, en parallèle avec le retrait de la milice de la Légion Sham (Failq al-Sham) de ces villages par les services de renseignement turcs.
 
Les sources ont également confirmé que plus de 300 mercenaires (HTS) stationnent dans les villages de Favertin et Bazira, en plus de leur ancien positionnement dans les villages de Basofan et al-Sheikh Akeel, la campagne sud d’Afrin. Cela fait suite à une rencontre entre les dirigeants de la milice soutenue par la Turquie et l’occupation turque dans la ville de Sarmada, à Idlib. Les deux parties ont convenu de repositionner les mercenaires (HTS) sur les lignes de front dans la campagne nord et est d’Alep et de faciliter leurs mouvements dans les zones occupées d’Afrin, d’Al-Bab et de Jarablus.
 
La nouvelle répartition des factions terroristes, principalement (Hurras al-Din – HTS) fait partie d’un complot turc visant à établir une ceinture noire d’organisations terroristes dans les lignes de contact partant de la campagne sud d’Afrin jusqu’à l’axe de Manbij et la campagne ouest de Kobané [pour] utiliser ces terroristes dans toute agression potentielle.
 
Cependant, l’assassinat des dirigeants de l’Etat islamique (Abou Bakr al-Baghdadi et Abou Ibrahim al-Quraishi) dans les zones occupées par la Turquie et la présence de factions terroristes et criminelles comme (Ahrar al-Sharqiya) et d’autres, confirment que la Turquie a transformée les zones occupées en zones sûres pour les organisations terroristes et criminelles, qui nécessitent une action internationale rapide pour les empêcher de recevoir une formation et des fonds supplémentaires et de recruter des terroristes à déployer en dehors de la Syrie. »
 
 

KURDISTAN. Un drone turc tue 3 enfants dans la région kurde de Duhok

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – Aujourd’hui, un drone turc a tué trois enfants kurdes à Bamernî, dans la province de Duhok, au Kurdistan irakien.
 
Selon des sources locales, les drones de l’État turc ont ciblé les habitants du village de Ziweser près de Bamern, qui se rendaient dans la région.
 
Trois enfants de 5, 6 et 14 ans ont perdu la vie lors de l’attaque.

 

La Direction antiterroriste du Kurdistan a publié un rapport contradictoire selon lequel le bombardement du village d’Aradna d’aujourd’hui était le résultat de deux missiles tirés par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

TURQUIE. Annulation des concerts des musiciens kurdes Aynur Doğan et Mem Ararat

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TURQUIE – Les concerts des musiciens kurdes Aynur Dogan et Mem Ararat prévus à Bursa ont été annulés.
 
Les concerts d’artistes kurdes et d’opposition continuent d’être interdits par les autorités turques. Les concerts à Bursa des musiciens kurdes Aynur Doğan et Mem Ararat ont également été annulés.
 
La municipalité a annulé le concert de Doğan au Bursa prévu le mardi 31 mai.
 
Le bureau du gouverneur de Bursa a également interdit le concert de Mem Ararat prévu le 29 mai toujours à Bursa car le concert menaçait la « sécurité publique » .
 
L’organisateur des concerts annulés, Zîn Music a déclaré : « Nous avons appris ce matin, trois jours avant le concert, que notre concert avait été annulé, alors que tous les préparatifs étaient terminés et que les billets avaient été vendus. »
 

ALLEMAGNE. L’association kurde de Mannheim attaquée pour la deuxième fois en quelques mois 

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L’association culturelle kurde de Mannheim a été attaquée pour al deuxième fois depuis février dernier. Des fascistes turcs sont soupçonnés d’être à l’origine de l’attaque, contre laquelle la police allemande n’a pris aucune mesure.
 
Une association culturelle kurde de la ville allemande de Mannheim a été attaquée. Des membres de l’association sont venus au bureau ce matin pour voir les vitres brisées à coups de pierres.
 
L’association a alors appelé la police qui a cependant refusé de procéder à un examen sur place au motif qu’il n’y avait « pas d’équipe disponible » pour la mission.
 
Des fascistes turcs anti-kurdes sont soupçonnés d’être à l’origine de cette attaque survenue après un incident similaire en février.
 
La police allemande, restée insensible face à la dernière attaque, avait pris d’assaut les maisons de cinq administrateurs de la même association sous prétexte d’une activité culturelle organisée il y a trois ans.
 

Coupure d’eau par la Turquie, sècheresse, guerre en Ukraine… le prix du blé flambe au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Depuis janvier dernier, la Turquie a drastiquement réduit le niveau de l’eau de l’Euphrate desservant la Syrie dans le but d’assoiffer les Kurdes afin de saboter la révolution du Rojava. Cela a des répercutions dramatiques pour la culture du blé gourmande en consommation d’eau. A cela s’ajoute la guerre en Ukraine qui était un leader mondial en exportation du blé. Dans ces conditions, l’administration du Rojava a dû augmenter le prix du blé par deux.
 
L’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est (AANES) a annoncé les prix du blé et de l’orge pour 2022.
Voici le tableau comparatif du prix des céréales au Rojava depuis 2019:
 
2022 : blé 2 200 SYP/kg (0,55 $) et orge 1 700 SYP/kg (0,43 $)
 
2021 : blé 1 150 SYP/kg (0,36 $) et orge 850 SYP/kg (0,27 $)
 
2020 : blé 335 SYP/kg (0,17 $) et orge 150 SYP/kg (0,15 $)
 
2019 : blé 160SYP/kg (0,28$)
 
Les prix de cette année sont une augmentation substantielle en termes réels par rapport à l’année dernière, reflétant la détérioration des conditions climatiques et la pénurie mondiale de blé due à la guerre en cours en Ukraine. La récolte de l’année a commencé le 25 mai.
 
Muhammad al-Dakhil de l’AANES Agriculture et Autorité d’Irrigation a déclaré avoir calculé le coût de la culture de 1 kg de blé pour les agriculteurs à 1 400 et augmenté à plusieurs reprises leur marge bénéficiaire pour atteindre 37 % afin de les soutenir.
 
Les prix d’AANES sont bien supérieurs aux prix mondiaux, qui se situent autour de 0,46 dollars /kg de blé. En comparaison, Damas n’a offert aux agriculteurs du Rojava que 1 700 SYP/kg (0,42 dollars) – c’est la troisième année consécutive que leurs prix sont inférieurs à ceux de l’AANES.
 
Malgré tout, l’AANES s’inquiète des pénuries. Salman Barudo, coprésident de l’AANES du département de l’économie et de l’agriculture, a déclaré qu’ils s’attendent à un rendement compris entre 850 et 900 000 t de blé, similaire à celui de l’année dernière. Le rendement « est très faible en raison du manque de pluie et de la sécheresse » .
 
Le rendement de l’année dernière était le plus bas depuis 50 ans, selon l’ONU. La différence a été comblée par l’excédent de 2020, mais cette année, un faible rendement pourrait avoir des conséquences désastreuses. Un facteur important affectant l’agriculture est la militarisation continue de l’eau par la Turquie.
 
Les données de cette année montrent que peu d’eau historique de l’Euphrate entre en Syrie depuis la Turquie. Les autorités ont remarqué une baisse soudaine et spectaculaire des niveaux d’eau à partir du 24 janvier.
 
Avant le 24, la Syrie recevait environ 700 m³/s, alors qu’aujourd’hui elle en reçoit en moyenne autour de 250.
 

SYRIE. La nouvelle invasion turque au Rojava qualifiée de « colonialisme » et « crimes contre l’humanité »

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SYRIE / ROJAVA – Suite à l’annonce d’Erdogan déclarant que la Turquie allait mener une nouvelle excursion militaire contre les Kurdes du Rojava, un responsable syrien a déclaré que les efforts de la Turquie pour établir une soi-disant « zone de sécurité » constituaient des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
 
Le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré mercredi que les efforts de la Turquie pour établir « la soi-disant zone de sécurité » constituaient des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
 
Cela est venu dans une lettre du ministère au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la récente déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan de lancer une nouvelle invasion de zones dans le nord-est de la Syrie.
 
« Nous prendrons bientôt de nouvelles mesures concernant les parties incomplètes du projet que nous avons lancé sur la zone de sécurité de 30 km de profondeur que nous avons établie le long de notre frontière sud » , a déclaré Erdogan le 23 mai.
 
Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré que « ce que fait le régime turc en cherchant à établir une soi-disant » zone de sécurité « sur le territoire syrien est une activité agressive et coloniale » .
 
« Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan cherche à établir une zone explosive à l’intérieur de la Syrie et à continuer de parrainer, d’armer et d’exploiter des organisations terroristes armées à utiliser contre le peuple syrien » , a ajouté le ministère.
 
Depuis le début de la crise syrienne, les forces turques et leurs mercenaires alliés, également connues sous le nom d’Armée nationale syrienne (ASN / SNA), ont occupé plusieurs régions du nord de la Syrie dont Azaz, al-Bab, Jarablus, Afrin, Tel Abyad et Sere Kaniye (Ras al-Aïn).
 
Le ministère des Affaires étrangères a souligné que la politique turque de nettoyage ethnique dans les territoires syriens occupés revient à les qualifier de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
 

TURQUIE. Mort d’un prisonnier kurde de 29 ans

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Le prisonnier politique kurde de 29 ans, Sıddık Uğur est décédé de manière suspecte dans la prison de Batman / Beşiri. Il rejoint le cortège macabre des dizaines de prisonniers kurdes morts en prison ces derniers mois. Les familles des prisonniers morts et les organisations kurdes déclarent que les prisonniers kurdes sont tués par leurs geôliers et que leur mort est ensuite maquillée en suicide.
 
La peine d’emprisonnement à perpétuité aggravée infligée à Sıddık Uğur a été approuvée la semaine dernière et il a été mis dans une cellule d’isolement dans la prison fermée de type T de Batman / Beşiri. L’administration pénitentiaire a informé les avocats de la mort d’Uğur, affirmant qu’il s’était suicidé.
 
Le corps d’Uğur a été enterré dans sa ville natale de Şırnak.

Erdogan, l’OTAN, la Suède, la Finlande, les Kurdes et les élections turques…

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A un an des élections générales et présidentielles turques, le président turc Erdogan s’oppose à la candidature de la Suède et de la Finlande qui veulent rejoindre l’OTAN. Il annonce également que la Turquie va attaquer de nouvelles zones kurdes en Syrie. Pour de nombreux commentateurs, tous ces événements sont liés. D’une part, Erdogan veut s’attirer le vote des nationalistes en s’en prenant aux Kurdes, d’autre part, il veut pouvoir envahir le Rojava en échange de l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN.
 
On ne sait pas si Erdogan réussira dans ses calcules, mais pour le journaliste Kamal Chomani l’Occident et l’OTAN se rendent complices de la guerre turque au Kurdistan et cela n’est pas près de changer.
 
Chomani a écrit sur Twitter:
 
« Erdogan craint de perdre les élections de 2023. Une offensive contre le Rojava sert à plaire à sa base anti-kurde. Pour faire en sorte que les Kurdes ne votent pas pour l’opposition, qui n’est pas très différente de l’AKP, il a besoin de l’opposition pour soutenir sa prochaine offensive contre le Rojava.
 
Les États-Unis, l’UE et l’OTAN soutiennent la guerre turque contre les Kurdes depuis les années 1980, et ils fermerons peut-être les yeux sur une autre offensive turque contre le Rojava en échange, la Turquie ne bloquera pas les candidatures de la Suède et de la Finlande pour entrer dans l’OTAN. Cela a toujours été ainsi !
 
Le soutien le plus fort de l’OTAN, de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis à l’État fasciste turc a été de criminaliser le mouvement de libération kurde.
 
Dans la mesure où le PKK reste sur les listes terroristes de l’OTAN, de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis, ces pays et organisations jouent un rôle majeur dans la guerre turque contre la nation kurde. »