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Kurdistan au fémininLe Kurdistan à travers le regard féminin

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Kurdistan au fémininLe Kurdistan à travers le regard féminin

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Accueil Blog Page 579

Le massacre de Zakho est un énième Roboski

  • Kurdistan
  • Turquie
Kaf1
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21.07.2022 à 13h37
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Le massacre de Zakho est un énième Roboski

Le parti HDP a publié un communiqué suite au massacre de 9 civils, dont 3 enfants, par la Turquie dans la région kurde de Zakho, au Kurdistan irakien, le qualifiant d’un « deuxième Roboski » (le 28 décembre 2011, 34 civils kurdes, dont 19 enfants, étaient tués par des avions de guerre turcs à Roboski). On trouve malheureux que le HPD oublie le massacre de 8 enfants kurdes de moins de 15 ans par la Turquie à Tal Rifaat, au nord d’Alep, quand ses forces ont frappé le 2 décembre 2019 le marché de la ville qui abrite les réfugiés d’Afrin chassés par l’invasion turco-jihadiste en 2018. Depuis, plusieurs autres enfants ont été tués et blessés par la Turquie à Tal Rifaat et dans d’autres régions du Kurdistan, en Irak, au Rojava et au Kurdistan du Nord. Pourquoi le HDP* parle d’un deuxième Roboski quand les victimes sont des enfants irakiens? Est-ce pour le HDP aussi la vie des enfants non-turcs tués par la Turquie a plus de valeur que celle des enfants kurdes?

Le massacre de Zakho est un énième Roboski

Si le HDP veut parler d’un deuxième Roboski, qu’il parle du deuxième massacre d’enfants qui a eu lieu à Roboski le 29 mai 2016 où les adolescents Vedat (16 ans) et Yılmaz (17 ans) Encü dont les familles étaient endeuillées en 2011 ont été massacrés à Roboski par des soldats turcs alors qu’ils revenaient du Kurdistan irakien où ils avaient acheté de la marchandises à revendre pour gagner un peu d’argent.

Le massacre de Zakho est un énième Roboski et il risque de ne pas être le dernier tant que la Turquie ne sera stoppée par la communauté internationale dans sa guerre génocidaire visant le peuple kurde. Le HDP qui existe grâce au peuple kurde et qui est persécuté par le régime turc doit de se garder d’hiérarchiser les massacres commis par la Turquie selon l’identité ethnique des victimes. La communauté internationale le fait déjà si bien…

 

*Communiqué du HDP:

« Nous avons appris avec une grande tristesse qu’à la suite du bombardement par les TAF [forces armées turque] du village de Perex, l’une des zones touristiques de la ville de Zaxo, du gouvernement régional du Kurdistan irakien, des civils arabes et kurdes, dont des enfants et des femmes, ont perdu la vie et de nombreux blessés. 

Selon les informations que nous avons obtenues de sources locales, 12 personnes ont perdu la vie et 20 personnes, dont des blessés graves, sont en cours de traitement. Nous souhaitons la miséricorde de Dieu à ceux qui ont perdu la vie, nos condoléances et notre patience à leurs familles et à notre peuple, et un prompt rétablissement aux blessés.

Comme on le sait, des civils ont été massacrés dans des colonies civiles telles que Shengal et Maxmur avec les mêmes méthodes auparavant. La dernière fois, 3 personnes, dont 2 enfants, ont perdu la vie dans l’attaque de Bamernê le 26 mai. 

Selon le rapport préparé par le Bureau du Kurdistan irakien du CPT, au moins 112 personnes, dont des enfants et des femmes, ont été tuées et des centaines ont été blessées dans les frappes aériennes menées par le gouvernement AKP contre de nombreuses villes de la région, en particulier Mahmur et Shengal, depuis 2015. 

Bombarder des colonies civiles est un crime contre l’humanité et la guerre. La Turquie est également directement partie aux conventions internationales qui l’interdisent. 

Le gouvernement est politiquement et légalement responsable de ce massacre, qui restera dans l’histoire comme le deuxième massacre de Roboski. Ce massacre signifie aussi une atteinte à la souveraineté d’un autre pays. 

Les auteurs et les décideurs doivent être poursuivis, et la loi et l’humanité doivent être respectées. En tant que parti qui se bat pour une région et un monde sans guerres ni conflits, nous réaffirmons une fois de plus que les opérations militaires et les attaques transfrontalières doivent cesser au plus vite, et nous condamnons ce massacre dans les termes les plus forts.

De plus, en raison de l’adoption du projet de loi qui a ouvert la porte à ce massacre, nous demandons publiquement que le Président de l’Assemblée convoque immédiatement l’Assemblée générale pour une réunion d’urgence avec cet ordre du jour. »

L’UNCEF condamne le meurtre de 3 enfants à Duhok, mais ménage la Turquie

  • Enfants
Kaf1
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21.07.2022 à 12h29
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L’UNCEF condamne le meurtre de 3 enfants à Duhok, mais ménage la Turquie
Hier, les forces armées turques tuaient 9 civils irakiens, dont 3 fillettes et des femmes, dans la région kurde de Zakho, dans le gouvernorat de Duhok. Les Irakiens sont descendus en masse dans les rues du pays condamnant le massacre de civils par un Etat colonialiste.
 
Alors que le gouvernement irakien a condamné l’attaque turque et demandé le départ des forces occupantes turques du Kurdistan d’Irak où elles massacrent les civils kurdes depuis des années, les alliés occidentaux de la Turquie sont silencieux devant ce massacre abominable et n’osent pas le condamner, de peur de révéler le visage génocidaire de ce membre de l’OTAN… Les institutions de défense des droits humains et des enfants ne font guère mieux, à l’instar de l’UNICEF qui déplore le massacre des enfants et des bébés en Irak mais se garde bien de nommer l’Etat criminel turc. Alors, que valent les armes de crocodiles du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), s’il prend le soin de protéger l’image de la Turquie? Rien!
 
Maintenant, admirez la condamnation habile de l’UNICEF qui pleure les victimes massacrées par la Turquie, sans froisser cette dernière:
 
« Au moins trois enfants ont été tués et plusieurs blessés à Zakho (Irak), (…). C’est la preuve dévastatrice de la nécessité d’arrêter l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées. L’UNICEF est profondément troublé par le meurtre de trois filles, une de 1 an, une de 12 ans et une de 16 ans, dans l’attaque d’aujourd’hui dans le gouvernorat de Dohuk en Irak.
 
L’UNICEF condamne tous les actes de violence contre les enfants et se joint aux familles pour pleurer le meurtre de leurs enfants et souhaite aux blessés un prompt rétablissement. Être victime, témoin ou craindre la violence ne devrait jamais faire partie de l’expérience d’un enfant.
 
Tous les enfants en Irak méritent de vivre leur vie sans la menace constante de violence exacerbée par l’utilisation d’armes explosives. L’UNICEF appelle toutes les parties à remplir leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger les enfants à tout moment et sans délai.
 
L’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées a augmenté en Irak. Cette attaque [encore une attaque turque qui visait des civils yézidis à Shengal] fait suite à une récente, le 15 juin, dans la région de Sinjar, dans le gouvernorat de Ninive, qui a tué un garçon de 12 ans.
 
Ces attaques mettent la vie des enfants en jeu non seulement aujourd’hui, mais menacent la vie des générations futures. Au cours des cinq dernières années, au moins 519 enfants ont été tués ou mutilés par des engins explosifs.
 
Une fois de plus, l’UNICEF appelle toutes les parties à assurer la sécurité et le bien-être des enfants et des jeunes et appelle au respect du droit des enfants à la protection et à vivre dans un environnement exempt de violence à tout moment. »

Conseil de sécurité nationale irakien: la Turquie doit retirer ses forces militaires d’Irak

  • Bashur
  • Irak
Kaf1
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21.07.2022 à 11h59
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Conseil de sécurité nationale irakien: la Turquie doit retirer ses forces militaires d’Irak
IRAK – Il a fallut que des civils irakiens soient tués dans la région kurde d’Irak pour que le gouvernement irakien demande le départ des forces d’occupation turque du Kurdistan irakien alors que cela fait des années que la Turquie tue impunément les civils kurdes dans la même région et que les gouvernements kurde et irakien laissaient faire. Cela prouve encore une fois que la vie des Kurdes ne vaut rien pour leurs dirigeants, qu’ils soient kurdes ou irakiens…
 
Le Conseil de sécurité nationale irakien (YGK), qui s’est réuni après le massacre de la Turquie dans le village de Perex à Zakho, a publié une déclaration écrite après la réunion demandant à la Turquie de s’excuser officiellement et de retirer ses forces militaires d’Irak.
 

Le Conseil de sécurité nationale irakien, qui s’est réuni d’urgence après le massacre perpétré par l’État turc dans le village de Perex à Zakho, a publié une déclaration contenant de nouvelles décisions concernant la Turquie.

Le communiqué condamne fermement l’attaque qui a causé la mort de 9 civils et blessé 23 autres.

Les décisions prises lors de la réunion sont les suivantes :

-Le Conseil de sécurité a chargé le ministère des Affaires étrangères de préparer un dossier sur les attaques de la Turquie contre la souveraineté et la sécurité de l’Irak. Il a également été demandé que le dossier soit transmis d’urgence au Conseil de sécurité des Nations unies.

-Le ministère irakien des Affaires étrangères appellera l’ambassadeur de Turquie en Irak pour lui fournir des informations sur les sanctions.

  -Il a été décidé que l’ambassadeur d’Irak en Turquie devait être appelé pour évaluer la situation et qu’un nouvel ambassadeur ne devait pas être envoyé.

 – Le commandant des opérations conjointes sera chargé de présenter un rapport sur la situation à la frontière irako-turque.

-Il a été demandé que les recherches nécessaires soient menées sur la situation et l’indemnisation des victimes et des familles des martyrs.

 – Une coordination avec le gouvernement régional a été demandée pour prévenir de nouvelles violations et prendre des mesures décisives.

– La Turquie a été sommée de présenter des excuses officielles et de retirer ses forces militaires du territoire irakien.

-Le Conseil de sécurité réitère que le territoire irakien ne doit être une zone d’agression par aucun pays, et nie fermement l’existence de tout groupe armé sur le sol irakien.

 
ANF
 

Les journalistes travaillant au Kurdistan du Sud menacés par le PDK et l’Etat turc

  • Bashur
  • Irak
  • Journalisme
Kaf1
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21.07.2022 à 11h20
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Les journalistes travaillant au Kurdistan du Sud menacés par le PDK et l’Etat turc
KURDISTAN DU SUD – La région autonome kurde d’Irak se targuait pendant des années d’être la région où la liberté de la presse était respectée contrairement aux autres pays du Moyen-Orient. Aujourd’hui, de plus en plus de journalistes sont menacés, emprisonnés – voire assassinés – pour avoir osé publier des articles critiquant de népotisme, la corruption de la classe politique dirigée par les clans Barzanî et Talabanî … Et depuis les attaques turques contre la région, les agents turcs menacent également les journalistes locaux pour les empêcher d’informer le public des crimes commis par les forces armées turques.
 
Journalistes travaillant au Kurdistan du Sud: Nous sommes menacés par le PDK et l’État turc
 

Les travailleurs de la presse libre opérant au Kurdistan du Sud pour Rojnews et CHATR Media Group ont tenu une conférence de presse avec l’ Union des journalistes du Kurdistan et le Metro Journalists Center pour exposer les menaces dont ils font l’objet de la part de l’organisation de renseignement turque (MIT) et de Parastin, l’organisation de renseignement du PDK.

Le communiqué de presse a été lu par Sinur Rahman : « En tant que travailleurs de la presse libre vivant au Kurdistan du Sud, nous menons des activités journalistiques dans le cadre de l’éthique et des lois journalistiques. Le devoir des journalistes est d’exposer la corruption, les carences des services sociaux, les contradictions et les conflits affectant la société, et de sensibiliser en informant sur l’occupation actuelle [de l’armée turque].

Plus de 70 journalistes travaillent pour Rojnews News Agency et CAHTR Media Group. Il s’agit de documents d’autorisation obtenus auprès des ministères compétents en Irak et dans la région du Kurdistan. Aucun journaliste n’a de problème officiel. Toutes les exigences légales pour le journalisme ont été respectées. Les journalistes sont confrontés à des obstacles majeurs dans la région du Kurdistan, en particulier dans les zones contrôlées par le PDK. Cela va à l’encontre des droits de l’homme et de l’article 35 de la loi sur le journalisme, qui a été rédigée au Parlement de la région du Kurdistan en 2007. »

Menaces et attaques contre ceux qui n’acceptent pas la trahison

Le communiqué poursuit : « Jusqu’à présent, 80 journalistes et militants ont été arrêtés dans la région de Behdinan. La liberté de la presse est restreinte dans la région du Kurdistan. Des journalistes tels que Vedat Hüseyin et Kawa Germiyani ont été tués.

Parastin, l’agence de renseignement du PDK, en collaboration avec le MIT (service de renseignement turc) demande aux travailleurs de la presse libre de vendre leur éthique journalistique en échange d’argent et de biens matériels. S’ils refusent, ils s’exposent à des violences psychologiques. Les travailleurs de la presse libre n’acceptent pas la trahison. Tout comme l’État turc envahisseur menace, tue et arrête des journalistes, aujourd’hui le gouvernement du Kurdistan du Sud agit de la même manière.

La principale raison des attaques et des pressions contre les journalistes libres est qu’ils exposent les attaques de l’invasion turque et la collaboration du PDK à ces attaques.

Toutes les organisations publiques et médiatiques doivent savoir que la pression exercée sur les journalistes travaillant pour Rojnews et CHATR Media Group est une attaque et une menace contre eux tous. Nous informons ici le gouvernement irakien, le gouvernement de la région du Kurdistan, les organisations internationales et les institutions des droits de l’homme : le PDK, le MIT turc, les forces de sécurité de la région du Kurdistan et le gouvernement irakien sont responsables de toutes les menaces à la vie des travailleurs de la presse libre. Des sources du KDP nous ont également ciblés.

En tant que journalistes libres, nous disons une fois de plus qu’aucune menace ou attaque ne peut nous détourner de notre chemin. Les attentats nous inciteront en fait à dénoncer davantage la corruption, l’occupation et la trahison. La vérité ne sera jamais cachée ! »

 
ANF
 
 

PARIS. Un couple d’artistes arméno-kurdes expose au pied de Montmartre

  • Culture
  • France
Kaf1
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21.07.2022 à 10h24
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PARIS. Un couple d’artistes arméno-kurdes expose au pied de Montmartre

PARIS – L’artiste kurde, Ziya Aydin et sa compagne d’origine arménienne Annie Kouyoumdjian exposent aux côtés de 2 autres artistes plusieurs de leurs œuvres à la galerie Trois Frères, au pied de Montmartre.

Les abonné.e.s de Kurdistan au féminin ont découvert Ziya Aydin grâce à son livre « Contes kurdes de Dersim » sorti en 2021. Mais Ziya Aydin est avant tout un peintre et maître-verrier qui enseigne et travaille dans son atelier parisien depuis plus de 30 ans.

Deux hommes allumant des bougies devant les sources sacrées de Munzur (région de Dersim) – Ziya Aydin

Bien que vivant à Paris depuis plus de 30 ans, Ziya Aydin est resté au Kurdistan, dans son esprit, comme en témoignent ses nombreux peintures de paysages. En effet, en visitant l’atelier parisien d’Aydin remplis de tableaux, on a l’impression d’être au Kurdistan. Dans cet espace de quelques mètres carrés, vous avez sous vos yeux les montagnes et les rivières de Dersim, les grottes surplombant la ville antique d’Hasankeyf engloutie par l’État turc sous les eaux du barrage Ilisu en 2020 et des scènes de vie campagnarde au Kurdistan.

Annie Kouyoumdjian

Annie Kouyoumdjian est une peintre passionnée par l’art abstrait, ou plus précisément, passionnée par la transformation du réel jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un reflet. C’est comme un vêtement délavé tant de fois qu’on devine plus qu’on ne voit ses couleurs autrefois éclatantes. En plus d’être peintre, Kouyoumdjian enseigne la musique et joue à perfection du bandonéon.

Ziya Aydin et Kouyoumdjian Annie exposent à la galerie 3f avec deux autres peintres du quartier qui sont Gérard Etienne Mathey et Martine Mabilleau. Cette jolie expo qui a pour titre « Dialogues » est à voir jusqu’au dimanche 24 juillet entre 15 heures et 21 heures.

 

Adresse:
Galerie 3f
58 rue des Trois Frères
75018 PARIS
Métro Abbesses ou Pigalle
‭Tel: 06 63 22 48 68

TURQUIE. Une famille kurde attaquée et menacée de mort à Denizli

  • Turquie
Kaf1
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20.07.2022 à 16h13
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TURQUIE. Une famille kurde attaquée et menacée de mort à Denizli
DENİZLİ – Une famille kurde vivant dans le quartier Incilipınar du district de Pamukkale, dans la province de Denizli, a été attaquée par un fasciste turc armé d’un couteau qui les a menacé déclarant : « Que font les Kurdes dans ce quartier ? Je vais vous tuer ».
Selon les informations reçues, à 07h30 du matin, une personne nommée Hasan Akın s’est présentée devant la maison d’une famille kurde et a attaqué la famille. L’agresseur, qui est venu avec un couteau à la main, a brisé les fenêtres de la maison, jurant et insultant la famille en disant : « Que font les Kurdes dans ce quartier ? Je vais vous tuer. »
Alors que la famille appelait la police, l’agresseur a appelé 2 autres amis et a tenté de casser la porte avec le couteau en forme de faucille et a tenté de pénétrer à l’intérieur.
La famille battue par la police
Après l’arrivée de la police, des membres de la famille ont réagi aux 3 agresseurs. La police a attaqué les membres de la famille avec des gaz lacrymogènes et a battu 2 femmes. La police a arrêté 3 agresseurs et 3 membres de la famille attaquée. Les membres de la famille ont été gardés à vue, tandis que les agresseurs ont été détenus dans le jardin du poste de police.
L’aspect raciste de l’attaque nié par la police turque
Les membres de la famille auditionnés par la police ont déclaré qu’ils avaient subi une agression raciste parce qu’ils étaient kurdes, et que cela avait également été filmé, tandis que la police leur a déclaré : « Cela n’a rien à voir avec le fait que vous soyez kurde. Ne créez pas de provocation » et n’a pas enregistré l’aspect raciste de l’attaque.
Après leur audition, la famille kurde et les agresseurs ont été relâchés.
« Les riverains de veulent pas de Kurdes »
Les membres de la famille qui ont déménagé à Denizli depuis Manisa l’année dernière et n’ont pas révélé leurs noms pour des raisons de sécurité, ont déclaré qu’ils ne sont pas désirés dans le quartier parce qu’ils sont kurdes, qu’ils subissent une pression constante et que les habitants du quartier n’acceptent pas leur présence. La famille a déclaré qu’elle ne connaissait pas la personne ou les personnes qui les ont agressée et qu’ils n’avait jamais subi un tel incident auparavant.
Les habitants du quartier ne sont pas intervenus
Alors qu’on voit que l’agresseur avait un couteau à la main dans les images prises par la famille, on entend qu’il casse les portes et les fenêtres de la maison. Personne dans le quartier n’intervient pour arrêter l’agresseur. (Agence Mezopotamya)

ROJAVA. Mazloum Abdi reçoit Michael Corella, commandant du Centcom

  • Rojava
  • Syrie
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20.07.2022 à 15h44
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ROJAVA. Mazloum Abdi reçoit Michael Corella, commandant du Centcom
SYRIE / ROJAVA – Alors qu’Erdogan s’affichait hier aux côtés des despotes russe et iranien pour menacer les Kurdes syriens, aujourd’hui, le commandant du Commandement central américain (Centcom), le général Michael Corella a rencontré Mazloum Abdi, le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes.
 
Le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, a reçu le commandant du Commandement central américain (Centcom), le général Michael Corella, et sa délégation qui l’accompagne, et ils ont discuté des efforts pour combattre l’EI à la lumière des menaces turques.
 
Site officiel des FDS a annoncé que, lors d’une réunion entre les deux parties, les deux hommes ont discuté « des opérations militaires et d’une coopération accrue avec la coalition internationale dans la lutte contre l’Etat islamique, comme le partenariat dans les efforts de lutte contre le terrorisme et le soutien à la stabilité et à la sécurité dans le Région.
 
Lors de la rencontre, il aurait également été question des dangers croissants posés par le camp d’al-Hol et les prisons qui abritent les membres de l’EI, et de la nécessité d’élever le niveau des efforts internationaux et locaux pour régler ce dossier et réduire le danger lié aux prisonniers daechiens.
 
Au cours de la réunion, le commandant en chef, Mazloum Abdi, a exprimé les préoccupations sécuritaires posées par les menaces turques dans la région, en particulier l’impact sur les efforts de lutte contre l’Etat islamique et les dossiers du camp al-Hol et des autres prisons abritant les membres de DAECH.
 
Le général Corella, aurait pour sa part, rappelé l’opposition des institutions militaires et gouvernementales américaines à toute éventuelle attaque turque contre les régions du nord-est de la Syrie. (ANHA)

L’attaque du Rojava par la Turquie provoquera une catastrophe humanitaire

  • Rojava
  • Syrie
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20.07.2022 à 15h06
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L’attaque du Rojava par la Turquie provoquera une catastrophe humanitaire
SYRIE / ROJAVA – Le croissant-rouge kurde a mis en garde contre toute agression visant le nord-est de la Syrie, déclarant que cela entraînerait une catastrophe humanitaire de grande envergure.
 
Mettant en garde contre d’énormes vagues migratoires et une catastrophe humanitaire en cas d’attaque du Rojava par la Turquie, le Croissant-Rouge kurde a appelé la communauté internationale et les organisations à assurer la sécurité et la liberté, arrêter les attaques et fermer l’espace aérien du Rojava.
 

 
Le Croissant-Rouge kurde (Heyva Sor a Kurdistanê) a fait une déclaration à la presse devant son siège dans la ville de Qamishlo, dans le nord de la Syrie, pour protester contre les menaces de l’État turc d’envahir d’autres territoires lors d’une incursion militaire imminente dans la région.
 
La déclaration, lue à la fois en kurde et en arabe, indiquait ; « Les territoires du nord-est de la Syrie sont depuis longtemps menacés par l’État turc. Compte tenu du fait que divers camps de la région et de la Syrie dans son ensemble abritent plus de 100 000 migrants, ces menaces entraîneraient des catastrophes humanitaires pour la Syrie et les pays voisins. »
 
Pointant « un manque d’aide malgré d’énormes efforts de coopération avec les organisations humanitaires » , le Croissant-Rouge kurde a déclaré que cette situation a un impact négatif sur les services généraux et le travail humanitaire qu’ils mènent. L’organisation a ajouté qu’ils ne peuvent pas atteindre de nombreuses régions du nord de la Syrie en raison des conditions de sécurité et d’instabilité.
 
Le Croissant-Rouge kurde a averti que « toute agression contre le nord-est de la Syrie provoquerait d’énormes vagues de migration et une catastrophe » , appelant la communauté internationale et les organisations humanitaires à « assurer la sécurité et la liberté, arrêter les attaques et fermer l’espace aérien » .
 
ANF

KURDISTAN. L’armée turque bombarde un village touristique à Duhok: dizaines de morts et blessés

  • Bashur
  • Irak
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20.07.2022 à 14h21
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KURDISTAN. L’armée turque bombarde un village touristique à Duhok: dizaines de morts et blessés
KURDISTAN DU SUD – Les avions de guerre et l’artillerie turc ont ciblé un village touriste dans la région kurde de Duhok, au Kurdistan irakien, tuant une dizaines de touristes et blessant une vingtaine d’autres. Parmi les victimes, il y a des enfants et des Irakiens du sud du pays venus en touristes.
 
Yerevan Saeed a décrit la scène ainsi: « Scène apocalyptique dans un village touristique de la province de Duhok dans la région du Kurdistan, où l’attaque d’artillerie de l’armée turque tue et blesse plus de 20 touristes. Beaucoup sont des Arabes du sud du pays. »
 
S’adressant à Rûdaw, le gouverneur du district de Zaho, Muşir Beşir, a déclaré que les forces armées turques (TSK) avaient bombardé la zone où les touristes allaient pique-niquer dans le village de Perex, à Zaho.
 
Le gouverneur du district Beşir a déclaré : « Selon les premiers rapports, 2 personnes ont perdu la vie et 7 personnes ont été blessées à cause du bombardement. « Le nombre de morts et de blessés pourrait être plus élevé. »
 
Déclarant que le village de Perex est fréquemment utilisé par les touristes dans la région à des fins de pique-nique, Beşir a partagé l’information selon laquelle les personnes qui ont perdu la vie étaient des touristes du centre et du sud de l’Irak. (Rudaw)
 
Le village de Perex a été pris pour cible par l’artillerie de mortiers et d’obusiers pour la troisième fois en juillet. 
 
La Turquie a envahi le nord du Kurdistan irakien depuis plusieurs mois, prétextant combattre le PKK. Les attaques turques ont vidé plusieurs villages kurdes de leurs habitants et tué l’agriculture de la région, en plus de piller et de brûler les forêts de la région.
 
Ni la communauté internationale, ni les gouvernements irakien et kurde ne réagissent face à cette invasion et les crimes de guerre commis par la Turquie.

TURQUIE. Il y a 7 ans, DAECH visait un rassemblement pro-Kobanê à Suruç

  • Bakur
  • Turquie
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20.07.2022 à 11h26
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TURQUIE. Il y a 7 ans, DAECH visait un rassemblement pro-Kobanê à Suruç

TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Il y a 7 ans, un attentat visant à saboter la solidarité des peuples de Turquie avec les Kurdes du Rojava a tué 33 jeunes à Suruç et ouvert le début d’une série d’attentats sanglants visant les Kurdes, la gauche, les milieux syndicalistes et pro-paix en Turquie. 7 ans après le massacre, les familles des victimes n’ont toujours pas obtenu justice tandis la police turque attaque les rassemblements annuels de commémoration de Suruç…

L’ESP accuse le régime turc

Dans un communiqué écrit, le Parti socialiste des opprimés (ESP), a déclaré : « Le régime fasciste n’avait qu’un seul but : empêcher les enfants du parc de Gezi d’aller aider les habitants de Kobanê. Pour cette raison, ’33 voyageurs de rêve ‘ ont été tués par le MIT-DAECH au centre culturel Suruç Amara le matin du 20 juillet.

Le kamikaze a perpétré ce massacre, mais l’État a offert à l’État islamique ce dont il avait besoin. au sujet du massacre ont été menacés et offensés. Yakup Şahin, le seul suspect du massacre, a été protégé. Il a été documenté qu’Ilhami Bali, le suspect recherché, a été soigné dans un hôpital public et il a été annoncé qu’il se trouvait à Idlib. documenté que Mahir El Agal, le planificateur du massacre, a été tué dans la région sous les auspices des TAF et des gangs djihadistes en Syrie, et qu’il avait une fausse carte d’identité donnée par les institutions de l’État. »

« Justice pour Suruç »

 

Cela fait 7 ans que les survivants du massacre commis par l’Etat islamique (EI / DAECH) le 20 juillet 2015 à Suruç, un district d’Urfa, n’ont cessé de demander la justice mais ont dû faire face à une répression abjecte. Les survivants du massacre et leurs avocats ont été arrêtés, harcelés par la police turque tandis que les tombes des victimes ont été profanées. Le mot justice est devenu une chimère pour les victimes de Suruç et ceux de tous les attentats ayant frappé les Kurdes et les milieux syndicalistes, de gauche et pro-paix.

Le 30 octobre 2014, le Conseil national turc de sécurité a adopté un plan pour écraser le mouvement de libération kurde. L’un des massacres qui ont suivi a été celui de Suruç. Après la révolution du Rojava et les élections réussies du HDP le 7 juin 2015, plusieurs attaques sanglantes menées par DAECH / ISIS ont visé des meetings du HDP, des rassemblements pour la paix ou même un mariage kurde à Antep.

Le 20 juillet 2015, un attentat-suicide a eu lieu à Suruç lorsque, sur appel de la Fédération des associations de la jeunesse socialiste (SGDF), 300 jeunes se sont rassemblés au Centre culturel Amara pour tenir une conférence de presse avant leur départ pour la ville kurde de Kobanê, au Rojava. Le voyage prévu à Kobanê se voulait être un acte de solidarité. Les jeunes voulaient apporter des jouets et de l’aide humanitaire à la ville détruite par Daech. Abdurrahman Alagöz, le terroriste de DAECH, s’est fait sauter et a tué 33 personnes et blessé plus d’une centaine de personnes.

A la suite de ce massacre, l’Etat turc a utilisé le meurtre non résolu de deux policiers à Ceylanpınar comme excuse pour mettre fin aux pourparlers de paix avec Abdullah Öcalan en tant que représentant du mouvement de libération kurde et a lancé des attaques aériennes contre Qandîl, Zap, Metîna, Garê, Haftanîn, Avaşîn et Xakurkê, au Kurdistan Sud.

Le massacre de Suruç a marqué le début d’une période sanglante en Turquie. Le pouvoir turc a tout fait pour dissimuler le contexte du massacre. Une vague d’arrestations n’a pas commencé contre Daesh, mais contre les militants kurdes, le HDP et l’opposition turque.

Tout ce que le Rojava représente pour les Kurdes et les peuples du Moyen-Orient

  • Rojava
  • Syrie
Kaf1
-
20.07.2022 à 11h02
0
Tout ce que le Rojava représente pour les Kurdes et les peuples du Moyen-Orient
Pour le dixième anniversaire de la révolution du Rojava célébré ce 19 juillet, l’agence ANHA a demandé à l’analyste américain des conflits mondiaux, Thoreau Redcrow, de décrire ce que la révolution du Rojava est signifie pour le monde. Voici son poème en prose intitulé « Tout ce que Rojava est » écrit à partir de ses observations lors de multiples visites dans la région et de son travail avec l’administration autonome:
 
La révolution du Rojava est historiquement enracinée dans la Commune de Paris, les rues de la guerre civile espagnole à Barcelone et le soulèvement zapatiste.
 
La révolution du Rojava est une idée qui repose sur les épaules de femmes martyres comme Arin Mirkan, Zozan Cudi, Hevrin Khalaf, Ceren Gunes et des milliers d’autres héroïnes.
 
La révolution du Rojava est une terre sacrée où plus de 13 000 martyrs ont sacrifié leur vie en quête de liberté.
 
La révolution du Rojava est la ville de Kobanê refusant héroïquement d’accepter la défaite même lorsqu’elle était encerclée, en infériorité numérique et transformée en décombres.
 
La révolution du Rojava est la preuve que des personnes courageuses armées uniquement d’armes, de livres et d’idéaux peuvent repousser l’invasion de l’armée turque avec tous ses jets, chars, missiles, drones et artillerie.
 
La révolution du Rojava est un champ de bataille où les YPG et YPJ combattent aux côtés de divers alliés du Bataillon international de la liberté et de la gauche turque, pour un monde meilleur.
 
La révolution du Rojava est l’exemple inspirant que les femmes [objets] ne sont pas cachées dans des linceuls noirs en tant que fantômes invisibles, mais sont des membres essentiels de la vie publique.
 
La révolution du Rojava est une expérience révolutionnaire de confédéralisme démocratique avec l’île d’Imrali comme phare clignotant et l’humanité comme valeur morale directrice.
 
La révolution du Rojava est une vision où les entreprises sont remplacées par des communes, les ploutocrates sont remplacés par des conseils et l’isolement est remplacé par la responsabilité sociale.
 
La révolution du Rojava est une communauté où chaque citoyen a une voix politique et où la vie est organisée pour s’assurer qu’il participe activement au contrôle de son propre destin.
 
La révolution du Rojava est la conviction que l’effondrement de notre planète peut être évité grâce à l’écologie sociale et qu’aucune société n’est libre si ses femmes ne sont pas pleinement libérées.
 
La révolution du Rojava est une culture où les burqas noires obligatoires pour les femmes sous DAECH ont été remplacées par des robes [portées le jour de remise des diplômes] universitaires.
 
La révolution du Rojava est un modèle alternatif de gouvernance où les armées offensives ont été remplacées par des unités d’autodéfense soucieuses de protéger le peuple.
 
La révolution du Rojava est un engagement selon lequel les sunnites, les chiites, les alévis, les alaouites, les chrétiens, les juifs, les yézidis et les zoroastriens devraient tous être libres de pratiquer leur culte sans crainte.
 
La révolution du Rojava est une démocratie multiethnique à laquelle les Kurdes, les Arabes, les Arméniens, les Assyriens, les Chaldéens, les Circassiens, les Turkmènes, les Tchétchènes et les volontaires occidentaux sont tous invités à contribuer.
 
La révolution du Rojava, c’est une petite fille kurde qui peut aller à l’école [où elle peut étudier] dans sa langue maternelle pour la première fois.
 
La révolution du Rojava est une famille arménienne qui construit une vie heureuse sur les tombes oubliées de leurs ancêtres qui ont traversé ces terres pendant le génocide arménien.
 
La révolution du Rojava est une jeune femme arabe de Deir ez-Zor disant à son père [conservateur] qu’elle veut maintenant être avocate, et lui acceptant son rêve.
 
La révolution du Rojava est un jeune homme syriaque qui décide de défendre le village de sa famille contre les bombardements et l’occupation militaires turcs.
 
La révolution du Rojava, ce sont des familles déplacées d’Afrin qui savent que la Turquie peut couper et voler leurs oliviers avec leur barbarie, mais finalement les envahisseurs fascistes seront vaincus.
 
La révolution du Rojava, c’est chaque enfant qui rit à Derik, chaque restaurant animé à Qamishlo, chaque chanson kurde chantée dans les rues d’Hassaké et chaque famille souriante qui pique-nique à Amude.
 
La révolution du Rojava prend les donjons de l’Etat islamique à Raqqa et les transforme en centres d’art ou en bibliothèques, et les familles arabes du sud de la Syrie déménagent à Manbij pour la sécurité et la stabilité fournies par les FDS.
 
La révolution du Rojava est une promesse que les cordes ne seront plus jamais utilisées pour pendre Sheikh Said, Seyid Riza et Qazi Muhammad, que le gaz chimique ne sera plus jamais largué sur les villes kurdes et que des milliers de villages kurdes ne seront plus jamais incendiés.
 
La révolution du Rojava est une bougie allumée au milieu de l’obscurité, éclairant un chemin vers un avenir meilleur pour le Kurdistan et l’ensemble du Moyen-Orient.
 
Et voici la version anglaise du poème:
 
All that Rojava is
 
The Rojava Revolution is historically rooted in the Paris Commune, Spanish Civil War streets of Barcelona, and the Zapatista’s uprising.
 
The Rojava Revolution is an idea standing on the shoulders of women martyrs like Arin Mirkan, Zozan Cudi, Hevrin Khalaf, Ceren Gunes, and thousands of other heroines.
 
The Rojava Revolution is sacred ground where over 13,000 martyrs laid down their life in pursuit of freedom.
 
The Rojava Revolution is the city of Kobane heroically refusing to accept defeat even when it was surrounded, outnumbered, and turned into rubble.
 
The Rojava Revolution is proof that brave people armed only with guns, books, and ideals, can repel the invading Turkish Army with all of its jets, tanks, missiles, drones, and artillery.
 
The Rojava Revolution is a battlefield where the YPG and YPJ fight alongside diverse allies from the International Freedom Battalion and Turkish Left, for a better world.
 
The Rojava Revolution is the inspirational example that women do not belong hidden in black shrouds as invisible ghosts, but as essential members of public life.
 
The Rojava Revolution is a groundbreaking experiment in democratic confederalism with Imrali Island as its flashing beacon and humanity as its guiding moral value.
 
The Rojava Revolution is a vision where corporations are replaced with communes, plutocrats are replaced with councils, and isolation is replaced with social responsibility.
 
The Rojava Revolution is a community where every citizen has a political voice and life is organized to ensure they are active participants in controlling their own destiny.
 
The Rojava Revolution is the belief that our planet’s collapse can be prevented with social ecology and that no society is free if its women are not fully liberated.
 
The Rojava Revolution is a culture where women’s mandatory black burqas under ISIS have been swapped out for university graduation gowns.
 
The Rojava Revolution is an alternative model of governance where offensive armies have been replaced with self-defense units concerned with protecting the people.
 
The Rojava Revolution is a commitment that Sunnis, Shias, Alevis, Alawites, Christians, Jews, Yazidis, and Zoroastrians should all be free to worship without fear.
 
The Rojava Revolution is a multi-ethnic democracy where Kurds, Arabs, Armenians, Assyrians, Chaldeans, Circassians, Turkmen, Chechens, and Western volunteers are all welcome to contribute.
 
The Rojava Revolution is a little Kurdish girl being able to go to school in her mother tongue for the first time.
 
The Rojava Revolution is an Armenian family building a happy life atop the forgotten graves of their ancestors who were death-marched through these lands during the Armenian Genocide.
 
The Rojava Revolution is a young Arab woman from Deir ez-Zor telling her tribal father that she now wants to be a lawyer, and him accepting her dream.
 
The Rojava Revolution is a young Syriac man deciding to defend his family’s village against Turkish military shelling and occupation.
 
The Rojava Revolution is displaced families from Afrin who know that Turkey may cut down and steal their olive trees with their barbarism, but eventually the fascist invaders will be defeated.
 
The Rojava Revolution is every laughing child in Derik, every busy restaurant in Qamislo, every Kurdish song being sung on the streets of Hasakah, and every smiling family having a picnic in Amude.
 
The Rojava Revolution is taking ISIS dungeons in Raqqa and transforming them into centers of art or libraries, and Arab families from southern Syria relocating to Manbij for the safety and stability that SDF provides.
 
The Rojava Revolution is a promise that ropes will never again be used to hang Sheikh Said, Seyid Riza, and Qazi Muhammad, that chemical gas will never again be dropped on Kurdish cities, and that thousands of Kurdish villages will never again be burned to the ground.
 
The Rojava Revolution is a burning candle amidst the darkness, illuminating a path towards a brighter future for Kurdistan and the entire Middle East.

Turquie, Russie et Iran unis contre l’autonomie kurde en Syrie

  • Rojava
  • Syrie
Kaf1
-
20.07.2022 à 10h04
0
Turquie, Russie et Iran unis contre l’autonomie kurde en Syrie
Lors du sommet tripartite tenu hier à Téhéran, les despotes turc, russe et iranien ont déclaré ouvertement être contre l’autonomie kurde au Rojava, même si Poutine et Raïssi n’ont pas donné le feu vert pour une invasion de la région par la Turquie. Ils espèrent que les Kurdes syriens laisseront Assad reprendre le contrôle total de la région.
 
Erdogan a encore trahi l’OTAN
 
Pour ceux qui avaient encore des doutes sur la traitrise du président turc envers l’OTAN, la rencontre d’hier devraient leur suffire que la Turquie n’a plus rien à faire au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Depuis la guerre en Syrie, elle a soutenu les mercenaires islamistes en Syrie que les Kurdes du Rojava combattaient avec le soutien de la coalition internationale. Il y a quelques années, la Turquie a également acheté des missiles russes en violant ses engagements envers l’OTAN. Il serait temps pour l’OTAN de mettre fin à ce jeu de dupe joué par son « allié » turc.
 
Le Rojava n’a comme option que la défense de ses acquis
 
Enfin, sur le front kurde au Rojava, l’heure est grave. Les forces démocratiques syriennes (FDS) du Rojava qui célébrait hier les 10 ans de sa révolution ont déclaré être prêtes à défendre leurs acquis jusqu’au bout.
Rappelons-nous que la Turquie a occupé Afrin en 2018 avec l’approbation de la Russie, et Serêkaniyê et Girê Spî en 2019 avec l’approbation des États-Unis et l’histoire pourrait se répéter avec le reste de la Syrie du Nord et de l’Est.
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