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Le Conseil de sécurité de l’ONU condamne l’attaque de Zakho

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Le conseil se réunit aujourd’hui pour traiter la plainte de l’Irak concernant le massacre de neuf civils par l’armée turque dans la région kurde de Zakho, au Kurdistan irakien.

L’attaque du 20 juillet a tué neuf civils, dont des enfants, et en a blessé plus de 20 autres.

Le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) a « fermement condamné » le bombardement d’un complexe touristique à Zakho, dans la province de Duhok, au Kurdistan irakien (KRG).

Dans une déclaration écrite le 25 juillet, le CSNU a déclaré que ses membres « ont exprimé leur plus profonde sympathie et leurs condoléances aux familles des victimes et au gouvernement irakien et à la région du Kurdistan irakien, ont souhaité un rétablissement rapide et complet à ceux qui étaient blessés et ont exprimé leur soutien aux autorités irakiennes dans leurs enquêtes. »

Le conseil a exhorté tous les États membres à « coopérer activement avec le gouvernement irakien et toutes les autres autorités compétentes pour soutenir ces enquêtes. »

Le CSNU se réunira aujourd’hui pour traiter une plainte déposée par l’Irak contre la Turquie après l’attaque.

Les autorités du Gouvernement Régional Kurde (GRK) et de Bagdad ont tenu la Turquie pour responsable de l’attaque tandis qu’Ankara nie les accusations et préfère accuser le PKK.

Bagdad a exigé des excuses formelles de la Turquie et lui a demandé de retirer ses forces du territoire irakien.

La Turquie mène une opération militaire contre le PKK sur le territoire du KRG depuis la mi-avril. Zakho et d’autres districts de la province de Duhok font partie des zones ciblées par la Turquie. (Biabet)

KURDISTAN. La guérilla kurde abat un hélicoptère de l’armée turque

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KURDISTAN DU SUD – Les combattants kurdes ont abattu un hélicoptère de l’armée d’occupation turque alors qu’il transportait des troupes à Zap, au Kurdistan irakien.

La guérilla kurde a abattu un hélicoptère de transport de l’armée turque au-dessus de la région de Zap des zones de défense de Medya tenues par la guérilla kurde.

Comme l’ont rapporté les Forces de défense du peuple (HPG, branche armée du PKK) dans leur communiqué quotidien, l’hélicoptère Sikorsky se préparait à atterrir vers la zone de Şikefta Birîndara avec des troupes à bord lorsqu’il a été abattu par des combattants kurde. L’hélicoptère a pris feu et s’est écrasé. « Tous les membres d’équipage de l’hélicoptère ont été punis » , a déclaré le HPG.

Le HPG a en outre déclaré que la « frappe extrêmement efficace » avait envoyé un message important aux forces d’invasion turques. Cela fait référence à l’anniversaire de la fin unilatérale des soi-disant pourparlers de paix avec le fondateur du PKK emprisonné Abdullah Öcalan sur l’île-prison d’Imrali le 24 juillet 2015. Ce jour-là, l’armée de l’air turque a bombardé les montagnes de Qandil au sud du Kurdistan, initiant ainsi la fin du cessez-le-feu déclaré par le PKK. Une nouvelle guerre totale contre les Kurdes a été déclenchée, qui continue à ce jour.

Attaques de l’armée turque

Concernant les attaques de l’armée turque, le HPG a indiqué que les zones de Girê Serbest, Saca, Sîda et Çemço, situés à Gare, ont été bombardés par des avions de chasse au moins neuf fois au cours du week-end. Les zones de Kokerê, Çemço, Girê Karker, Girê FM et Girê Cûdi ont été attaquées 22 fois par des hélicoptères d’attaque, et des dizaines d’obus d’artillerie ont touché la grotte de Birindara. De plus, des vols de reconnaissance intensifs ont été enregistrés dans la même zone. (ANF)

TURQUIE. Nouvelle mort suspecte dans une prison turque

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Quelques jours après la mort d’un prisonnier politique kurde à la prison d’Amed, le prisonnier Mehmet Yılmaz est décédé à Urfa dans des circonstances suspectes.
 
Un autre prisonnier est mort dans des circonstances suspectes dans une prison turque. Mehmet Yılmaz, 25 ans, se serait « suicidé » le 24 juillet alors qu’il était seul dans les toilettes de la prison de type E d’Urfa-Eyyübiye.
 
« Les prisonniers sont tués ou poussés à la mort »
 
Des prisonniers politiques meurent presque chaque semaine dans les prisons turques. « Suicide » ou « mort par maladie » sont les diagnostics donnés par la médecine légale turque. Mais il y a de sérieux doutes sur les causes réelles des décès des prisonniers politiques. Des membres des familles et des organisations de défense des droits humains rapportent que la plupart des prisonniers décédés ont été soit exécutés, soit poussés au suicide par la répression, la torture et les menaces.
 
Un prisonnier politique est mort à Amed une semaine plus tôt
 
Le 21 juillet dernier, Kadri Ekici, un autre prisonnier politique kurde de 25 ans, est décédé dans des circonstances suspectes dans sa cellule de la prison n° 2 de Diyarbakır (Amed). Sa famille dénonce des violences et des menaces contre le prisonnier et soupçonne un meurtre déguisé en suicide. ANF

« Il y a des objectifs expansionnistes derrière les attaques de la Turquie » (Responsable irakien)

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IRAK. Après le récent massacre de civils tués par la Turquie dans la région kurde de Zakho, au Kurdistan irakien, l’Irak a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU qui se réunira ce mardi. Un responsable irakien a déclaré qu’il y a « des objectifs expansionnistes derrière les attaques de la Turquie ».

Un porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères a déclaré que la session de mardi du Conseil de sécurité de l’ONU sera « décisive » et verra la présentation de tous les rapports sur l’attaque de Duhok qui a tué neuf civils et blessé plus de 20 autres le 20 juillet dernier.

Le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères a déclaré dimanche qu’il y avait des « objectifs expansionnistes » derrière les opérations militaires de la Turquie en Irak, et a souligné qu’il n’y avait pas d’accord de sécurité ou militaire avec la partie turque qui pourrait être utilisé comme excuse pour les agressions, a rapporté l’agence de presse irakienne INA.

Ahmed Al-Sahaf a déclaré à l’INA que la lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations Unies au sujet de l’attaque de Duhok informait le Conseil de la nature des risques liés aux récentes attaques, qui s’étendaient aux colonies urbaines en Irak.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mardi à la demande de l’Irak, pour discuter de la situation concernant l’attaque d’artillerie qui a tué neuf civils et blessé 23 à Duhok dans la région du Kurdistan irakien (KRI) le 20 juillet.

Les autorités irakiennes accusent la Turquie de l’attaque et disent avoir des preuves qu’elle a été menée par les forces turques.

Al-Sahaf a déclaré :

« La séance de mardi sera décisive et verra la présentation de tous les rapports techniques et spécialisés sur la dernière attaque.

Notre lettre a également souligné la nécessité pour la partie turque de s’excuser auprès de l’Irak et de son peuple pour les pertes infligées à des innocents et à l’infrastructure. »

Il a ajouté qu’ils s’attendaient à ce que le Conseil de sécurité publie une déclaration condamnant l’agression turque contre la souveraineté de l’Irak.

Medya News

ROJAVA. Les FDS demandent une enquête indépendante sur le bombardement d’une colonie à Afrin

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SYRIE / ROJAVA – La zone d’habitation « Koweït al-Rahma » construite pour des colons transférés dans le canton kurde d’Afrin par la Turquie a été attaquée par des missiles hier, causant un mort. Les Forces démocratiques syriennes (FDS) accusées par la Turquie d’être derrière l’attaque ont nié les allégations turque et ont demandé qu’une enquête indépendante soit menée sur place.
 
Le Centre des médias des FDS a publié aujourd’hui un communiqué dans laquelle les FDS réfutent les allégations de certains médias soutenant l’occupation turque concernant l’attaque de la colonie.
 
Voici le communiqué des FDS:
 
« Nous avons reçu avec un grand choc la nouvelle qu’un civil a été tué par une attaque de missiles sur la colonie de Koweït Al-Rahma, qui a été construite par l’occupation turque sur les ruines du village d’Al-Khalidiya à Afrin, après qu’il a été rasé et ses premiers habitants ont été déplacés.
 
* Nos forces condamnent de tels actes visant des zones résidentielles peuplées de civils (…).
 
* Les accusations non prouvées et sans enquête (…), dans une zone peuplée d’organisations militaires, y compris d’organisations criminelles affiliées à la Turquie, confirment l’intention toute faite de camoufler le véritable auteur (…).
 
* Le bombardement a coïncidé avec des bruits de bombardements turcs depuis ses bases dans les zones occupées de Maryamin et Azaz. (…) L’une des pratiques sales des renseignements turcs consiste à fabriquer des crimes et des mensonges et à les rattacher à ses ennemis, [comme le confirmaient] des fuites audio du chef du renseignement turc à cet égard.
 
* Le même jour, la Turquie a commis un massacre contre une famille dans le village de Mujibara, au nord-est du district de Tel Tamer (…) leur sang est encore chaud et confirme la criminalité turque.
 
* La Turquie a une mauvaise histoire de massacres contre des civils, tant en Syrie qu’en Irak, et malgré les preuves matérielles tangibles (…), elle élude souvent la reconnaissance de ces crimes, dont le dernier en date est le crime délibéré de la Turquie d’avoir tué neuf civils dans la région de Zakho au Kurdistan irakien.
 
Au cours de la première moitié de ce mois de juillet, l’occupation turque et ses mercenaires ont mené plus de 950 attaques de missiles et de drones, qui ont toutes visé des zones peuplées de civils dans le nord-est de la Syrie, et causé le martyre et des blessures à de nombreux civils et d’importants dommages à leurs biens.
 
* La seule partie qui profite du massacre des Syriens et des combats internes est la Turquie, notamment avec la présence de milliers de mercenaires qui protègent les bases et les soldats turcs sur le territoire syrien.
 
* Toutes les opérations menées par nos forces contre l’occupation turque et ses mercenaires dans les territoires syriens occupés s’inscrivent dans le cadre du droit légitime de la défense et en réponse aux crimes de l’occupation contre les civils, et prennent des moyens légitimes conformes avec le droit international. »
 
ANHA

Le Rojava secoué par d’incessantes attaques de l’armée turque

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SYRIE / ROJAVA – La Turquie a intensifié les attaques militaires visant les Kurdes syriens au cours de 9 derniers jours. De nombreux civils, dont des enfants, et des combattants des FDS ont été tués par des drones tueurs turcs ou l’artillerie des forces turco-jihadistes positionnée dans les zones occupées par la Turquie. Ni les Etats-Unis, ni la Russie, États garants en Syrie, ne réagissent à ces crimes commis par la Turquie en Syrie.

Au cours des huit derniers jours, les régions du nord de la Syrie ont été témoins d’une escalade sans précédent des forces turques et de leurs factions d’opposition syriennes armées soutenues par la Turquie, utilisant des drones et l’artillerie. Dimanche, la Turquie a intensifié ses bombardements contre au nord de Hassaké et la campagne nord d’Alep.

Récemment, la Turquie a intensifié son escalade sur le nord et le nord-est syriens ainsi que sur les lignes de contact, surtout après que la Turquie n’a pas réussi à obtenir le feu vert de l’Iran et de la Russie, au sommet de Téhéran, pour envahir la région.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment annoncé son intention de mener une autre incursion militaire transfrontalière majeure dans le nord de la Syrie. Erdogan a précisé ses cibles dans les deux villes du nord de la Syrie, Manbij et Tel Rifaat.

Le premier juillet, Erdogan a déclaré que la nouvelle opération militaire d’Ankara dans le nord de la Syrie pourrait commencer à tout moment.

« Le moment est venu de débarrasser ces terres des organisations terroristes » , a menacé Erdogan lors du sommet de Téhéran.

Le sommet trilatéral de Téhéran a réuni les présidents iranien, russe et turc le 19 juillet avec la question syrienne en tête de son ordre du jour.

Attaques d’artillerie

Dimanche matin, le bombardement turc a visé 19 villages au nord de Hasakah, dont 11 villages de Tel Tamr, et 8 villages d’Abu Rasin (Zarkan). En conséquence, deux personnes ont été tuées, dont l’un était un soldat de l’armée syrienne, l’autre était un civil, et neuf autres ont été blessés, dont des personnes âgées et des enfants.

La récente escalade militaire turque a provoqué une importante vague de déplacements parmi les habitants des villages ciblés.

Les forces turques et leurs factions affiliées, également connues sous le nom d’Armée nationale syrienne (ASN/SNA), ont tiré 58 obus sur plusieurs villages de la campagne nord d’Alep (région de Shahba), blessant deux soldats des forces gouvernementales syriennes, après ciblant leur point de contrôle dans le village de Tanab.

En réponse au bombardement turc, les forces gouvernementales syriennes ont ciblé la ville de Kafr Jannah dans la campagne d’Afrin avec cinq missiles.

La station d’électricité de Tel Tamr au nord de Hasakah a été mise hors service en raison de l’escalade militaire turque samedi.

Un bombardement turc a également blessé trois combattants du Conseil de la garde assyrienne de Khabur.

Le 16 juillet, les forces turques ont bombardé le village de Kozaliya, dans la campagne occidentale de Tel Tamr, où les bombardements sur la campagne nord d’Alep sont devenus presque quotidiens.

Les forces turques et leurs factions affiliées à la SNA ont visé avec deux roquettes une base militaire iranienne entre le village d’Ibbin et la ville de Deir Jamal au nord d’Alep. Cependant, aucune victime n’a été signalée.

Le 18 juillet, une femme a été blessée dans le village de Mayasah, affilié au district de Sherawa dans la campagne nord d’Alep, lors d’un bombardement turc qui a frappé le village.

Le 17 juillet, à l’aide d’artillerie, des bases turques situées à proximité de la ville de Marea, dans la campagne du nord d’Alep, ont pris pour cible une colonne militaire des forces gouvernementales syriennes sur la route entre les villages d’Herbel et d’Ahras, au sud de la ville.

Le lendemain, les forces turques ont bombardé le village d’al-Muhsinli avec des mortiers et obus, entraînant des pertes matérielles, selon le Conseil militaire de Manbij, affilié aux Forces démocratiques syriennes (FDS).

Attaques de drones

Le 23 juillet, les avions de combat russes ont pris pour cible des postes de la SNA dans les villages d’al-Mahmoudi, Tel Muhammad et Tel Alo, au nord de la ville de Tel Tamr, qui sont les lignes de contact entre les factions de la SNA et les forces gouvernementales syriennes.

En juillet, un drone turc a ciblé une position des forces gouvernementales syriennes dans le village de Zor Maghar dans la campagne de Kobanê.

Le même jour, trois combattantes des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont été visés par une autre attaque de drones turcs dans la ville de Qamishlo, au nord-est de la Syrie.

Le Commandement central de l’armée américaine ( CENTCOM ) a présenté ses condoléances aux FDS, pour le ciblage turc de trois femmes commandantes [la commandante des Unités antiterroristes (Yekîneyên Anti Teror – YAT) Salwa Yusef (nom de guerre Jiyan Tohildan), la commandante des YPJ Joana Hisso (nom de guerre Roj Xabur) et la combattante des YPJ Ruha Bashar (nom de guerre Barîn Botan)] dans la ville de Qamishli.

Le CENTCOM, sur sa page Twitter, a présenté ses condoléances aux FDS après la mort de ses trois dirigeantes. Pendant ce temps, le commandant en chef des FDS, Mazloum Abdia appelé « les partenaires à déployer davantage d’efforts pour arrêter les attaques turques ».

Le 21 juillet, le Centre de médias des FDS a publié une déclaration, affirmant que deux combattants des FDS avaient perdu la vie lors d’une attaque de drones turcs sur Kobanê, dans le nord de la Syrie.

Le 19 juillet, un officier et un soldat des forces gouvernementales syriennes ont été blessés après qu’un drone turc a frappé leur poste militaire dans la ville de Tel Rifaat, dans la campagne nord d’Alep.

Le 18 juillet, un drone turc a ciblé une voie ferrée près d’un poste de la branche de la sécurité militaire des forces gouvernementales à Tel Rifaat.

North Press

Les bombardements de la Turquie détruisent la nature et tuent les animaux sauvages du Kurdistan

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BEHDINAN – Les bombardements de la Turquie ne tuent pas uniquement les Kurdes, ils détruisent également la faune et la flore du Kurdistan. Alors que l’Humanité est menacée par le réchauffement climatique et la destruction de la nature, la Turquie continue ses crimes écologiques au Kurdistan, sans que les institutions et ONG de défense de la nature et de la vie sauvage s’en émeuvent.
 
Médecin et combattant du HPG (branche armée du PKK), Firat Riha a déclaré que de nombreux animaux sauvages ont été tués dans les bombardements menés par l’État turc au Kurdistan, appelant les amoureux des animaux et de la nature à s’opposer aux attaques turques.
 
De nombreuses espèces d’animaux sauvages vivent dans les montagnes du Kurdistan. L’un de ces animaux est la pezkovî (chèvre de montagne). L’État turc bombarde les montagnes du Kurdistan, en particulier le QG du PKK. En conséquence, de nombreuses espèces vivantes sont tuées, dont de nombreuses chèvre de montagne.
 
Firat Riha, qui travaillait comme médecin au sein de la guérilla kurde, avait soigné de nombreuses chèvre de montagne blessées par les bombardements turcs.
 
Il a déclaré que l’État turc pille la campagne du Kurdistan et a ajouté : « Les attaques de l’État turc contre les zones de défense de Medya ne sont pas seulement dirigées contre la guérilla ou la population civile, mais aussi contre les animaux et l’environnement. Nous pouvons le voir dans le par l’État turc d’animaux du peuple. Tous les êtres vivants dans les montagnes du Kurdistan sont exposés à ces attaques brutales. Cette chèvre de montagne qui est sur mes genoux a également été blessée à la suite du bombardement par les Turcs. Après le bombardement, nos camarades ont trouvé cette chèvre de montagne blessée et me l’ont apportée. Nous traitons tous les êtres vivants, pas seulement les humains. La chèvre de montagne avait des blessures à la tête et ses pattes étaient cassées. Après traitement et guérison, nous la relâcherons (…). »
 
Attirant l’attention sur les attaques de l’État turc contre la nature du Kurdistan, Firat Riha a lancé un appel : « Les amoureux des animaux et de la nature devraient se dresser contre les attaques de l’État turc. L’État turc coupe des arbres, tue des animaux et finalement tue la nature et l’environnement kurde. Ceux qui aiment la nature et protègent les animaux ne doivent pas rester silencieux et s’opposer à cette sauvagerie. »

 »

 

 

ANF

Prix d’Amnesty International pour le documentaire Hêza racontant l’histoire d’une otage yézidie devenue commandante lors de la bataille de Raqqa

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Plusieurs femmes yézidies, anciennes esclaves de DAECH, ont pris les armes contre DAECH pour en finir avec la barbarie islamiste qui avait plongé le Moyen-Orient dans les ténèbres. L’une de ces femmes au courage extraordinaire est devenue la héroïne du documentaire « Hêza » réalisé par la cinéaste kurde Derya Deniz.
 
Le documentaire Hêza a reçu le prix des droits humains d’Amnesty International lors du 14e Festival du film SiciliAmbiente. La productrice Afat Baz a déclaré : « Ce prix est destiné à toutes les femmes qui se sont battues contre l’Etat islamique et sont tombées martyres. »
 
Organisé pour la 14ème fois cette année, le Festival international de films documentaires SiciliAmbiente s’est déroulé dans la municipalité de San Vito Lo Capo, en Sicile, du 11 au 16 juillet. Le festival a projeté 35 œuvres d’Extrême-Orient, d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique.
 
Les membres du jury du festival étaient uniquement des femmes.
 
Des productions cinématographiques, documentaires et d’animation ont concouru dans les sessions environnement, anthropologie, droits humains, biodiversité, guerre, intégration et droits civils.
 
Les prix ont été décernés dans les catégories du meilleur film, du meilleur documentaire, des droits humains et de l’environnement.
 
Le documentaire Hêza a remporté 6 prix internationaux jusqu’à présent.
 
Le documentaire « Hêza » raconte l’histoire d’une femme yézidie qui a été kidnappée avec 24 membres de sa famille à la suite de l’attaque de l’Etat islamique contre Shengal le 3 août 2014. Le film documentaire de la cinéaste kurde Derya Deniz tourné au Rojava, en Syrie et Shengal, est le résultat d’un an de travail. La musique du documentaire a été composée par Mehmud Berazi. Le tournage et le montage sont signés par Şaristan Mahîr, Aza Boran, Afat Baz et Îbrahim Sedî.
 
 
 

ROJAVA. Adieux aux 3 commandantes des YPJ tuées par la Turquie

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SYRIE / ROJAVA – Des milliers de Kurdes syriens se sont rassemblés à Hassaké pour rendre hommage aux commandantes des YPJ Jiyan Tolhildan, Roj Xabûr et Barîn Botan tuées par un drone tueur turc près de Qamishlo.
 
Des milliers de personnes se sont rassemblées à Hesekê dimanche pour les funérailles émouvantes des commandants des YPJ Jiyan Tolhildan, Roj Xabûr et Barîn Botan.
La commandante des Unités antiterroristes (Yekîneyên Anti Teror – YAT) Salwa Yusef (nom de guerre Jiyan Tohildan), la commandante des YPJ Joana Hisso (nom de guerre Roj Xabur) et la combattante des YPJ Ruha Bashar (nom de guerre Barîn Botan) ont joué un rôle important dans la défaite de DAECH / ISIS.
 
Les 3 femmes ont été prises pour cible par un drone turc alors qu’elles quittaient le « Forum de la révolution des femmes » il y a 2 jours. Le Forum, organisé par l’AANES, débat des 10 ans d’acquis de la révolution pour les femmes.
 
Hier soir (dimanche), une cérémonie a eu lieu en présence de leurs camarades, familles et membres des structures militaires et politiques au cimetière de Şehîd Dijwar dans le village de Dawudiyê. Après la cérémonie, les corps des femmes ont été envoyés dans leurs villes natales.
 
La cérémonie funèbre de Jiyan Tolhildan, Roj Xabûr et Barîn Botan a commencé par une minute de silence suivie du slogan « Şehîd namirin » (Les martyrs sont immortels). La présidente du PYD, Asya Abdullah, a salué les trois commandantes comme des « pionnières de la liberté » et a décrit comme un devoir partisan d’offrir une résistance pour défendre la révolution. « Nous nous battrons pour les YPJ, toutes les forces de défense et nos familles patriotiques. »
 
Abdullah a accusé la communauté internationale de complicité dans l’attaque meurtrière par drone contre les trois femmes et a déclaré : «Pour chaque crime commis par les occupants turcs contre notre peuple, la communauté internationale porte une responsabilité égale. Parce qu’elle persiste dans son silence contre l’injustice dans nos régions. »
 

 
ANF
 

Les assassinats ciblés menés par la Turquie menacent la stabilité et la sécurité en Syrie

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SYRIE / ROJAVA – Les frappes de drones turcs visant les dirigeants de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES), les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les représentants de la société civile kurde sont une menace croissante pour la gouvernance, la stabilisation et les efforts de lutte contre l’EI dans la région. Pour préserver la sécurité et la stabilité dans le nord et l’est de la Syrie, il faut une réponse globale.
 
Campagne d’attaques de drones menée par la Turquie
 
La Turquie cible à la fois le personnel de sécurité et les dirigeants politiques et sociaux du nord et de l’est de la Syrie. Ces hommes et ces femmes forment le noyau des institutions chargées de maintenir la sécurité d’une région instable et de mettre en place des institutions civiles performantes pour gouverner près d’un tiers du territoire syrien. La volonté avérée de la Turquie de frapper sur les routes principales et dans les villes peuplées signifie que des civils apolitiques sont également souvent tués et laisse les populations locales dans la peur constante de nouvelles attaques.
 
Le 22 juin, la commandante des unités antiterroristes (YAT), Jiyan Tolhildan, a été tuée dans une frappe de drone turc alors qu’il revenait d’une conférence sur le mouvement des femmes du nord et de l’est de la Syrie à Qamishlo.
 
Tolhildan, originaire d’Afrin, était l’une des membres fondatrices des Unités de défense des femmes (YPJ). Elle a participé à presque toutes les batailles majeures contre l’Etat islamique dans le nord et l’est de la Syrie et a formé des centaines de femmes aux questions militaires et à la philosophie politique de libération des femmes du mouvement kurde.
 
La commandante des YPJ Roj Xabur, de Darbasiyah, et la combattante Barin Botan, d’Afrin, ont également perdu la vie dans l’attaque.
 
En juin, le vice-président du conseil exécutif de l’AANES, Ferhad Shibli, a été tué lors d’une frappe à l’extérieur de Sulaymaniyah au Kurdistan irakien , où il s’était rendu pour recevoir des soins médicaux.
 
En avril, la coprésidente du comité de défense du canton de Kobanê, Rodîn Ebdilqadir Mihemed, a été tuée dans une frappe de drone ciblant son véhicule. Mihemed, une soldate des YPJ, a combattu l’Etat islamique à Kobanê et Raqqa avant d’assumer un rôle de leadership dans l’administration locale de Kobanê.
 
En novembre de l’année dernière, trois membres d’une famille kurde politiquement active à Qamishlo – Yusuf, Mazlum et Mihemed Gulo – ont été pris pour cible dans un quartier résidentiel surpeuplé de la ville.
 
Selon les données du Rojava Information Center basé à Qamishlo, au moins 47 frappes de drones turcs ont ciblé le territoire de l’AANES au cours des six premiers mois de 2022. Le Centre a documenté 89 frappes de ce type en 2021.
 
La Turquie semble choisir ses cibles en fonction de leur affiliation aux FDS, à l’AANES ou à des structures de la société civile affiliées, et non en fonction de l’implication actuelle d’un individu donné dans une action militaire contre la Turquie. La majorité des victimes notables de ces frappes de drones semblent être des citoyens syriens. Les frappes ont souvent lieu bien derrière les lignes de front actives, en violation des accords de cessez-le-feu négociés par les États-Unis et la Russie.
 
Ces modèles suggèrent que les frappes ne sont pas menées en raison d’une nécessité militaire, mais dans le cadre d’une stratégie turque visant à affaiblir l’AANES par des mesures qui, bien que destructrices, ne constituent pas une guerre totale. À cet égard, ils s’alignent sur l’instabilité persistante sur les lignes de cessez-le-feu existantes et sur la pression économique et environnementale à long terme imposée par la Turquie sur le nord de la Syrie en tant qu’ensemble de politiques qui menacent gravement l’AANES sans atteindre un niveau qui inviterait à un examen international.
 
Impacts au sol
 
À cause de la Turquie, les responsables du nord et de l’est de la Syrie sont contraints de faire face à des menaces crédibles contre leur propre vie et celle de ceux qui les entourent tout en faisant face aux principaux défis d’après-guerre en matière de sécurité, de gouvernance et de reconstruction. Cela crée un sérieux compromis : limiter leurs mouvements de manière à protéger leur sécurité personnelle entrave leur capacité à combattre l’EI, à servir leurs électeurs et à s’engager dans d’autres travaux nécessaires.
 
Le niveau d’expertise militaire et politique et de légitimité locale dont les dirigeants ont besoin pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le nord et l’est de la Syrie prend des années à cultiver – et est donc impossible à remplacer à court terme. En tuant des individus ayant des années d’expérience et des liens étroits avec leurs communautés, la Turquie quitte le nord et l’est de la Syrie sans certains de ses effectifs les plus compétents. La perspective de se retrouver sur une liste noire turque peut décourager les nouveaux dirigeants d’intensifier et d’avancer dans leur carrière. Il s’agit d’une menace directe pour la sécurité et la stabilité de la région.
 
Les impacts négatifs ne sont en aucun cas limités aux structures AANES et aux FDS. Le mépris de la Turquie pour la vie civile dans sa campagne de drones et son penchant pour frapper ses cibles dans les zones peuplées causent de réels dommages civils suscitent la peur parmi la population, décourageant les Syriens du nord-est de planifier un avenir à long terme là-bas.
 
Les grèves découragent également la reconstruction et la reprise économique. Les particuliers et les entreprises qui craignent que leurs investissements soient détruits ou que leur personnel soit tué simplement parce qu’ils se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment sont moins susceptibles d’investir dans le nord et l’est de la Syrie. La récente exemption des sanctions américaines , destinée à promouvoir une reprise économique désespérément nécessaire dans la région, n’aura que peu d’effet si les grèves ne sont pas arrêtées.
 
Recommandations politiques
 
En ne répondant pas de manière proactive et en n’enregistrant des protestations qu’après coup à certaines occasions, les États-Unis semblent avoir donné à la Turquie un feu vert tacite pour procéder à des assassinats ciblés de Syriens sur le sol syrien en raison de leur affiliation à l’AANES ou aux FDS. Cela nuit à la lutte contre l’EI et aux efforts de stabilisation post-EI pour les raisons décrites ci-dessus.
 
Cela peut également renforcer la perception parmi les habitants du nord et de l’est de la Syrie que les États-Unis ne sont pas intéressés par l’avenir à long terme de la région. Si des acteurs comme la Russie saisissaient l’occasion pour régler le problème des drones et imposer des conséquences à la Turquie pour ses violations déstabilisatrices et démoralisantes du cessez-le-feu, elle pourrait gagner en bonne volonté politique et prendre le dessus dans les négociations.
 
Pour garantir la stabilité et la sécurité dans le nord et l’est de la Syrie, les États-Unis et la coalition doivent agir avant que cette menace n’ait un impact encore plus important sur les capacités et les perceptions locales.
 
Premièrement, ils doivent assurer la protection du personnel des FDS et de l’AANES dont la vie peut être en danger. Cela devrait inclure une évaluation de l’étendue de l’intention de la Turquie de cibler des dirigeants individuels des FDS et de l’AANES, et la fourniture de toutes les informations dont disposent les États-Unis sur les plans de la Turquie pour cibler des individus spécifiques aux autorités des FDS et de l’AANES et aux individus eux-mêmes.
 
La Turquie doit alors faire face à des conséquences significatives pour avoir mené une campagne de drones déstabilisante, préjudiciable à la gouvernance et probablement souvent en violation du droit international.
 
Un point de départ raisonnable peut être de bloquer la vente d’armes et de technologies d’origine américaine susceptibles d’être utilisées dans des frappes visant des individus affiliés aux FDS et à l’AANES. Une enquête menée en 2021 par Hetq a révélé que les drones turcs Bayraktar TB-2 contiennent au moins six composants d’origine américaine.
 
Cela trouverait probablement un soutien bipartite à Washington. L’année dernière, 27 membres du Congrès ont envoyé une lettre au secrétaire d’État américain Antony Blinken appelant à une enquête sur le programme de drones de la Turquie et demandant la suspension des exportations de technologie liée aux drones. Plus récemment, des membres du Congrès opposés aux ventes de F-16 à la Turquie ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les jets seraient utilisés contre les Kurdes syriens qui ont combattu l’EI au sol.
 
Il existe également de nombreuses mesures punitives qui peuvent être utilisées pour faire pression sur les dirigeants et les institutions turcs impliqués dans la campagne de drones. En étendant les pouvoirs en vertu du décret exécutif 13894 , l’administration Biden a déclaré que l’offensive de la Turquie dans le nord-est de la Syrie « sape la campagne visant à vaincre l’État islamique d’Irak et de Syrie, ou DAECH, met en danger les civils et menace davantage de saper la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. » Les frappes de drones qui tuent des dirigeants des FDS et de l’AANES et des civils syriens font partie de cette campagne et contribuent explicitement à tous les développements négatifs énumérés.
 
Par Meghan Bodette, version anglaise à lire ici: Turkey’s Targeted Killings Threaten Stability and Security in Syria
 
Meghan Bodette est directrice de recherche au Kurdish Peace Institute. Elle se concentre sur le droit international, les institutions et l’éthique. Elle informe des responsables de gouvernements et d’institutions internationales de ses recherches sur les droits et le statut des femmes auprès de divers acteurs politiques et militaires dans le conflit syrien, et son travail a été présenté par divers médias, notamment le programme Moyen-Orient du Wilson Center.

Les Kurdes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’il y a 100 ans

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Réunis à Lausanne à l’occasion du 99e anniversaire du traité de Lausanne qui a dépecé le Kurdistan, des politiciens kurdes ont appelé à protéger le Rojava « pour éviter un nouveau traité de Lausanne » , tandis que le coprésident de Kongra-Gel, Remzi Kartal, a souligné l’importance de la conférence, déclarant que les Kurdes ne sont pas  ceux d’il y a cent ans.

Le 23 juillet 1923, le Traité de Lausanne signé entre la Turquie et les vainqueurs de la Première Guerre mondiale dans Palais de Rumine remplaçait le Traité de Sèvres (10 août 1920), lequel prévoyait un Etat kurde aux côtés des États arménien et turc sur les cendre de l’empire ottoman. Ainsi, les impérialistes trahissaient de nouveau le peuple kurde et divisaient le Kurdistan en quatre morceau de colonies.

99 ans après ce traité inique qui a poignardé le peuple kurde dans le dos, les Kurdes ont tenu une conférence aujourd’hui dans le Palais de Rumine pour faire le bilan du Traité de Lausanne et les conséquences désastreuses qu’il a causées.

À l’occasion de l’anniversaire de la signature du Traité de Lausanne il y a 99 ans, le Congrès national du Kurdistan (KNK), 57 partis et organisations politiques ont coorganisé une conférence pour prendre position contre le Traité de Lausanne d’un point de vue kurde.

De nombreux politiciens, artistes et universitaires des quatre parties du Kurdistan et de la diaspora ont participé à la conférence au Palais de Rumine où le Traité de Lausanne a été signé.

En présence de 267 personnes, la conférence a commencé par une minute de silence, après quoi le coprésident du KNK, Ahmet Karamus, a salué les participants. Le conseil est composé de Zübeyir Aydar, Aziz Memli, Dilşah Osman et Blase Jabbar Ferman.

Karamus a déclaré que toutes les institutions et personnalités participant à la conférence manifesteraient leur position contre le traité de Lausanne.

Après une projection cinématographique détaillant le traité, Abdelkarim Omar, haut responsable de la politique étrangère de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES) a prononcé le premier discours. Omar a souligné les attaques et les menaces de la Turquie contre le Rojava ajoutant que le Rojava « doit être protégée pour éviter un autre traité de Lausanne. »

S’exprimant ensuite, le coprésident de Kongra-Gel, Remzi Kartal, a souligné l’importance de la conférence, déclarant que les Kurdes ne sont plus les Kurdes d’il y a cent ans.

S’exprimant au nom du Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E), Zozan Serhat a souligné que les femmes kurdes ne se soumettront jamais à l’invasion et à la trahison.

« Le Kurdistan était divisé en quatre parties dans cette salle il y a 99 ans. Aujourd’hui, les Kurdes des quatre parties du Kurdistan se sont réunis ici. Les Kurdes ne devraient plus être tués. Ils ne devraient pas être bombardés par des avions », a déclaré Serhat.

ANF

Fondation de Women.Krd, plateforme de recensement des féminicides au Kurdistan irakien

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KURDISTAN DU SUD – Un groupe de militantes kurdes ont fondé la plateforme numérique Women.Krd pour recenser les féminicides au Kurdistan du Sud où les mesures dissuasives contre les violences masculines se font attendre.
 
Women.Krd (femmes kurdes) est une plateforme virtuelle qui documente les meurtres de femmes et de filles tuées au nom de l’ « honneur » dans la région du Kurdistan irakien. Cette plateforme est gérée par des défenseurs des droits des femmes et dans le but de documenter l’ampleur de la violence à laquelle les femmes et les filles sont confrontées dans la région.
 
La plateforme collecte ses données auprès d’organisations non gouvernementales locales, de plateformes d’information et elle assure la liaison avec le comité du gouvernement régional pour lutter contre les violences à l’égard des femmes. La plateforme a été créée car la région manque encore d’un « système de collecte de données transparent et robuste » .
 
Les responsables de la plateforme déclarent que l’approche locale leur « permettra de comprendre les facteurs sous-jacents qui peuvent contribuer à l’augmentation de la violence commise contre les femmes et les filles. La carte en direct montre où les actes de violence sont commis, et nous avons des données supplémentaires qui mettent en évidence les quartiers où la violence se produit. »
 
La plateforme Women.Krd a été cofondée par l’activiste kurdo-britannique Ruwayda Mustafah