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Amnesty International demande une enquête concernant l’état de santé d’Armita Garawand

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Amnesty International demande une enquête indépendante concernant l’état de santé d’Armita Garawand, une adolescente de 16 ans attaquée le premier octobre par la « police du hijab » dans une rame du métro de Téhéran. Elle depuis dans le coma et personne, ni même sa famille n’a le droit de dire comment elle va et ni si elle est encore en vie. De nombreuses ONG de défense de droits humains demandent une enquête menée par les organisations internationale afin de savoir l’état exacte dans lequel se trouve la jeune fille. Elles craignent qu’elle perde la vie comme Jina Amini, une jeune Kurde de 22 ans tuée par la même police le 16 septembre 2022 à Téhéran.

Voici l’appel d’Amnesty International demandant une enquête concernant l’état de santé d’Armita Garawand

« Iran : une enquête indépendante sur les blessures graves d’une écolière est nécessaire alors que les preuves d’une dissimulation s’accumulent

La communauté internationale doit exiger que les autorités iraniennes autorisent la mission d’établissement des faits de l’ONU et d’autres observateurs indépendants à entrer dans le pays pour enquêter sur les circonstances ayant conduit à l’hospitalisation d’Armita Garawand, 16 ans, tombée inconsciente dans une rame de métro de Téhéran après rapporte qu’elle a été agressée par un responsable de l’application des lois iraniennes sur le port obligatoire du voile et qu’elle est depuis dans le coma, a déclaré Amnesty International, alors que les preuves d’une dissimulation de la part des autorités se multiplient.

Dans les jours qui ont suivi son hospitalisation, les autorités iraniennes ont arrêté un journaliste enquêtant sur l’incident et ont diffusé des vidéos de propagande dans les médias d’État montrant les parents et amis visiblement en détresse d’Armita Garawand réitérant à contrecœur le récit de l’État selon lequel elle s’était effondrée à cause d’une hypotension artérielle.

Dans une tentative supplémentaire de dissimuler la vérité, les autorités ont également diffusé des images de vidéosurveillance montées. L’analyse réalisée par l’Evidence Lab d’Amnesty International révèle que la fréquence d’images de la vidéo a été augmentée en quatre sections et qu’un écart de trois minutes et 16 secondes a été détecté dans la séquence.

« Les autorités iraniennes mènent une campagne concertée de déni et de distorsion pour dissimuler la vérité sur les circonstances qui ont conduit à l’effondrement d’Armita Garawand, rappelant de manière effrayante leurs faux récits et leurs explications invraisemblables sur l’hospitalisation de Mahsa/Zhina Amini il y a un peu plus d’un an », a déclaré Diana Eltahawy, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. »

#ArmitaGarawand #JinaAmini
#JinJiyanAzadi #FemmeVieLiberté #womenlifefreedom #iranrevolution #mahsaamini #NobelPrize

SYRIE. La Turquie vient de commettre des crimes de guerre au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – La guerre « surprise » qui vient d’éclater entre l’Israël et le Hamas risque de détourner l’attention de la communauté internationale des crimes de guerre commis par la Turquie dans le nord de la Syrie dirigé par l’administration autonome kurde avec plus de 50 frappes aériennes et bombardements qui ont détruit 2 hôpitaux, ciblant les infrastructures civiles vitales, comme les centrales d’électricité et l’eau, les zones habitées, tuant 8 civils*, provoquant la fuite des ONG humanitaires dans une région déjà saignée à blanc par la guerre syrienne.

La Turquie veut mettre fin au modèle démocratique et pluraliste mis en place par les Kurdes syriens et leurs alliés qui reste le seule espoir de lueur pour le Moyen-Orient.

*Le Conseil des familles des martyrs du nord et de l’est de la Syrie a dévoilé l’identité de 8 civils tués dans les attaques aériennes menées par l’État turc. 5 personnes ont été tuées à Kobanê, deux à Hassaké et une à Tirbespiyê :Ebdurehman Nasan, Gulo Şêx Elî, Ebdurehman Hecî, Huzeyfa Hiso et Îsmaîl Xelo ont été tués à Kobanê, Ednan Ebdî et Riyad Korkecî ont été tués à Hesekê et Muhammad al-Alaiwi, un médecin de 55 ans, a été tué à Tirbespiyê.

La Turquie a raflé près de 250 Kurdes en 5 jours

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TURQUIE / KURDISTAN – Le régime turc a raflé près de 250 personnes, dont des journalistes, des responsables politiques et des militants kurdes, au cours des cinq derniers jours à la suite de l’action de guérilla kurde ciblant le ministère turc de l’Intérieur à Ankara.

Le PKK a mené une action contre la Direction générale de la sécurité du ministère de l’Intérieur près du Parlement à Kızılay, à Ankara, le 1er octobre. L’action a eu lieu le jour où les députés se sont réunis pour la première fois au Parlement après les vacances d’été.

La police turque mène des opérations de détention dans plusieurs villes depuis le jour de l’action. Ces détentions, qualifiées d’opération antiterroriste, ont été justifiées par les autorités turques en invoquant les liens présumés des personnes concernées avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ainsi que leur soutien présumé à la guérilla à Ankara.

Le régime AKP/MHP en Turquie poursuit ses opérations visant à éliminer l’opposition kurde et démocratique pour la cinquième journée consécutive.

2 octobre

Le 2 octobre, au moins 20 personnes ont été arrêtées lors de deux opérations de police à Istanbul et à Kırıklareli, visant le Congrès démocratique du peuple (HDK) et le Parti démocratique du peuple (HDP). Une ordonnance de confidentialité a été imposée concernant l’enquête. Les détenus, qui n’ont pas eu accès à un avocat pendant 24 heures, ont été déférés au tribunal jeudi et 16 d’entre eux ont été libérés, tandis que 4 ont été placés en détention provisoire.

octobre

Le 3 octobre, 55 personnes, pour la plupart des réfugiés, ont été placées en détention dans le cadre d’opérations menées dans 16 villes, dont Urfa, Mardin, Diyarbakır, Antep, Mersin, Şırnak, Istanbul, Bursa, Batman, Denizli, Adana, Kayseri, Antalya et Konya, Isparta et Kocaeli.

Vingt femmes détenues ont été libérées après avoir fait leurs déclarations mercredi soir. Les femmes étaient accusées d’appartenance à une organisation terroriste.

Tandis que les procédures se poursuivaient, le nombre de personnes détenues a augmenté et 70 personnes ont été déférées aujourd’hui aux tribunaux.

4 octobre

Le 4 octobre, 37 personnes ont été arrêtées dans 15 provinces, dont Van, Urfa, Elazığ, Düzce, Diyarbakır, Bursa, Edirne, Kırklareli, Kilis, Iğdır, Hatay, Adana, Maraş et Denizli. Les détenus sont accusés de publications sur les réseaux sociaux.

5 octobre

Le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé que 24 personnes avaient été arrêtées lors de perquisitions dans des appartements dans les provinces d’Erzurum, Antep, Istanbul et Şırnak le 5 octobre. Un citoyen du nord-est de la Syrie, portant les initiales HM, a été placé en détention à Adıyaman pour « appartenance à une organisation terroriste ».

6 octobre

La police turque a pris d’assaut aujourd’hui des maisons dans onze provinces de Turquie et du Kurdistan du Nord et a arrêté au moins 75 personnes à Izmir, Eskişehir, Kilis, Kocaeli, Batman, Hakkari, Mardin, Diyarbakır, Ağrı, Bitlis et Şırnak. Parmi les personnes arrêtées aujourd’hui figurent Ahmet Kanbal, correspondant de l’Agence Mezopotamya (MA), les coprésidents provinciaux du HDP d’Izmir, Berna Çelik et Çınar Altan, le coprésident du district de Buca du HDP, Nihat Türk, le rédacteur en chef du magazine Önsöz, Songül Yücel, et Sena Şat, membre du comité de rédaction du magazine Önsöz, du HDP. Aynur Sento, coprésident provincial de Kocaeli, Şaziye Zorba, membre exécutif du district HDP de Gebze, Bülent Turan, membre exécutif du district HDP Kartal.

Le journaliste Ahmet Kanbal est accusé de « diffusion de propagande en faveur du PKK » en relation avec ses publications sur les réseaux sociaux et ses articles de presse.

À Istanbul, la police a pris d’assaut l’association artistique Ayışığı Ekin et le bâtiment de la maison d’édition Yeni Dönem, où est imprimé le journal Mücadele Birliği (Union de lutte).

À Izmir, le bureau provincial du HDP et les bureaux de district de Buca et Konak ont ​​été pris d’assaut par la police.

D’autre part, le parquet général d’Ankara a émis un mandat d’arrêt contre 23 personnes qui ont partagé sur leurs comptes de réseaux sociaux des publications sur l’action menée par la guérilla contre le ministère de l’Intérieur. Le parquet a affirmé que les personnes recherchées diffusaient de la « propagande terroriste ».

 

ANF

Le Mouvement culturel kurde appelle à manifester contre la guerre au Rojava

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Hier, les attaques meurtrières menées par des drones turcs ont coûté la vie à au moins 12 personnes dans les régions sous contrôle de l’administration arabo-kurde au nord-est de la Syrie / Rojava. Par ailleurs, de nombreuses infrastructures civiles, dont des stations d’eau et d’électricité, ont été détruites par la Turquie. Une des attaques turques a ciblé une ambulance transportant des blessés d’une attaque précédente à Amudê.

Le Mouvement culturel kurde en Europe (Tevgera Çand û hunera Demokratîk – Tev-Çand) a dénoncé les attaques génocidaires généralisées perpétrées par l’État turc dans le nord et l’est de la Syrie depuis jeudi matin et appelle à manifester.

Tev-Çand a publié un communiqué dans lequel il appel tous les Kurdes à se lever contre les attaques génocidaires turques ciblant le Rojava.

« Une fois de plus: peu importe ce que dit l’État turc, cette guerre (…) est contre tous les Kurdes et tout le Kurdistan. (…) Prenons position contre cette brutalité, élevons la voix et descendons dans la rue partout. »

#DefendRojava #NoFlyZone4Rojava

Les attaques turques contre le Rojava ont fait 12 morts et 14 blessés

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SYRIE / ROJAVA – Le jeudi 5 octobre, les drones tueurs de la Turquie ont bombardé 29 sites et zones d’habitation, 5 centrales électriques, 7 sites pétroliers, 2 stations d’eau et de gaz et les environs du barrage de Çil Agha, tuant 12 personnes, dont 6 civils et 6 membres des Forces de sécurité intérieure, en plus de blesser 14 autres personnes.

Le département de surveillance et de documentation de North Press a documenté que les drones turcs ont touché 52 sites, dont 19 infrastructures, 22 bâtiments résidentiels et 11 positions militaires (dont 5 appartiennent aux forces gouvernementales syriennes).

 

Hier soir, le ciblage par la Turquie d’installations vitales et d’infrastructures du district de Tirbespiye, dans le canton de Qamishlo a entraîné le décès d’un médecin du nom Muhammad al-Alaiwi (55 ans), touché par des éclats d’obus dans sa maison, près d’une station de pétrole au nord du district.

Le civil Sami Nayef al-Nazzal (35 ans), employé à la station de service de Girdahol, au sud-ouest du district de Tirbespiye, a également été blessé lors du bombardement de la station par l’armée d’occupation turque.

Les attaques destructrices turques ciblant le Rojava sont intervenues après les menaces proférées hier par le ministre turc des affaires étrangères Hakan Fidan contre les Kurdes en Syrie et en Irak.

La Turquie a tué des civils et détruit des infrastructures civiles vitales dans les régions dirigées par les forces arabo-kurdes. Il s’agit de crimes de guerre dont la communauté internationale est complice.

PARIS. Manifestation contre les crimes de guerre de la Turquie au Rojava

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PARIS – Le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) appelle à manifester le samedi 7 octobre, à 14h, à la Gare du Nord, à Paris, contre les attaques génocidaires turques ciblant le Rojava.

Voici le communiqué du CDK-F:

Halte au nettoyage ethnique des Kurdes !
Halte aux crimes de guerre de l’État turc !

« Hier, mercredi 4 octobre, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que toutes les infrastructures et installations énergétiques du nord de la Syrie (Rojava) et du nord de l’Irak (Sud-Kurdistan) étaient des « cibles légitimes », visant ainsi des infrastructures civiles, au grand mépris du droit international. Pour justifier ses menaces, Hakan Fidan a prétendu, sans en avoir la moindre preuve, que les auteurs de l’attaque menée le 1er octobre contre le ministère turc de l’Intérieur venaient de Syrie. Quelques heures après ces déclarations, des avions de guerre turcs ont bombardé le quartier de Misherfa, à Hassaké, ainsi que sept autres sites dans les régions kurdes d’Amûdê et Qamishlo. Les agressions auraient fait plusieurs victimes civiles.

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont immédiatement réfuté les accusations de Fidan, déclarant que la Turquie cherchait des prétextes pour légitimer ses attaques incessantes contre les régions gérées par l’Administration du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) et lancer de nouvelles agressions militaires. “Cibler les infrastructures et les ressources économiques de la région est un crime de guerre”, a déclaré Mazlum Abdi, commandant des FDS. De fait, quelques heures après les déclarations de l’ancien patron des services secrets turcs (MIT), Ankara a mené une série de frappes aériennes contre des zones civiles dans le nord de la Syrie.

Les infrastructures civiles visées comprennent des écoles, des hôpitaux, des barrages hydrauliques, des centrales électriques, des entrepôts de céréales et d’autres installations vitales. La guerre que mène actuellement l’État turc contre la population civile des régions majoritairement kurdes du nord de la Syrie et du nord de l’Irak met en danger la vie de millions de personnes, dont des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés.

L’État turc doit être sanctionné pour les nombreux crimes de guerre commis dans le nord de la Syrie et dans le Kurdistan irakien. Parallèlement à ses opérations transfrontalières, la Turquie a lancé une nouvelle vague de répression à l’intérieur de ses frontières, arrêtant arbitrairement des centaines de militants politiques kurdes depuis le 1er octobre.

Il est scandaleux que la communauté internationale reste silencieuse face aux déclarations du gouvernement turc qui annonce ouvertement une campagne de nettoyage ethnique contre des civils. Par leur silence, les institutions internationales, notamment la Coalition mondiale contre l’EI (État islamique), le Conseil de l’Europe, l’OTAN et les Nations unies, donnent à l’État turc un feu vert pour poursuivre et amplifier ses crimes de guerre.

Cette nouvelle campagne d’agression militaire et de nettoyage ethnique menée par l’État turc est la conséquence de l’incapacité politique à résoudre un conflit séculaire fondé sur le déni du droit fondamental du peuple kurde à l’autodétermination. La complaisance de la communauté internationale vis à vis de la Turquie encourage Ankara dans sa politique répressive à l’intérieur et ses campagnes d’agression militaire à l’extérieur, entraînant des massacres et des déplacements massifs de populations. En outre, les attaques contre le nord et l’est de la Syrie ne vont pas manquer de renforcer les cellules de l’EI et d’aggraver la menace que représente l’organisation terroriste pour la sécurité régionale et mondiale.

L’incident d’Ankara attire une fois de plus l’attention sur la non-résolution de la question kurde en Turquie, qui a entraîné des dizaines de milliers de morts et l’exode de millions de personnes. Ce conflit ne peut être résolu sans une pression internationale sur la Turquie.

Ainsi, nous appelons toutes les organisations internationales dont la Turquie est membre à faire pression sur le régime d’Erdogan afin d’empêcher une nouvelle campagne de nettoyage ethnique.

En outre, nous appelons tous les tenants de la paix et de la liberté à exprimer leur soutien aux peuples de la région et leur opposition sans compromis aux intentions génocidaires de la Turquie. »

ROJAVA. Les drones turcs ont tué au moins 12 personnes

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SYRIE / ROJAVA – Les attaques meurtrières menées par des drones turcs ont coûté la vie à au moins 12 personnes dans les régions sous contrôle de l’administration arabo-kurde au nord-est de la Syrie. Par ailleurs, de nombreuses infrastructures civiles, dont des stations d’eau et d’électricité, ont été détruites par la Turquie. Une des attaques turques a ciblé une ambulance transportant des blessés d’une attaque précédente à Amudê.

La Turquie tue des civils et détruit ouvertement des infrastructures civiles vitales. Il s’agit de crimes de guerre censés être poursuivis au niveau international. Mais pour le moment, la communauté internationale ferme les yeux.

Le coprésident du Conseil exécutif de l’AANES, Badran Chiya Kurd a appelé la communauté internationale à mettre fin aux frappes de drones turcs dans le nord-est de la Syrie, qui ont jusqu’à présent coûté la vie à huit personnes et en ont blessé cinq autres, en plus d’endommager les infrastructures.

Il a souligné que les frappes visaient des infrastructures civiles, des camps et des barrages « sans aucune justification ».

« Ces actions révèlent de faux scénarios et des théories fabriquées qui sont loin de la réalité et sont utilisées par la Turquie pour justifier ses plans malveillants visant notre peuple », a-t-il ajouté.

Le responsable a déclaré que les attaques constituent une « tentative de dissimulation des crises internes qui durent depuis 100 ans depuis la fondation de la République turque ».

Le Département de surveillance et de documentation de North Press Agency a enregistré jusqu’à présent la mort de huit personnes, dont deux civils, et les blessures de cinq autres personnes lors de ces attaques. Il a également documenté le ciblage de 16 positions, dont huit positions d’infrastructure, six zones résidentielles et deux postes militaires.

Chiya Kurd a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures contre ces pratiques, sinon le « régime turc continuera de commettre de nouveaux massacres contre notre peuple et la région ».

Si ces attaques se poursuivent, a-t-il prévenu, cela entraînerait une catastrophe humanitaire et relancerait « les organisations terroristes, en plus de saper nos efforts pour les combattre ».

« Nous sommes aux côtés de notre peuple et respecterons sans hésitation toutes nos lois légitimes pour protéger notre existence et nos réalisations », a-t-il conclu.

Depuis la matinée, les forces turques ont ciblé un total de 16 sites, dont huit infrastructures et six zones résidentielles. Le nombre de victimes s’élève à 13, huit personnes ont été tuées et cinq autres blessées, selon le Département de surveillance et de documentation de North Press Agency.

La Turquie a ciblé :

🔸 Un champ pétrolifère dans le village de Gerdahol, Tirbespiye
🔸 Une station de transfert d’électricité, Haseke
🔸Une usine à Misherfa Hime
🔸 Le barrage à Çil Axa
🔸 Une ctation service à Al Qews, Çil Axa
🔸 Une station service à Tirbespiye
🔸 Les environs du camp de déplacés à Washokani
🔸Le village de Til Habash/Amude
🔸Le village de Rekbe, Til Temir
🔸 Un cimetière à Kobané
🔸 Un véhicule à Misherfa Hime, à Haseke
🔸Une moto à Xirab Eşk, à Kobane

Les attaques destructrices turques ciblant le Rojava interviennent après les menaces proférées hier par le ministre turc des affaires étrangères Hakan Fidan contre les Kurdes en Syrie et en Irak.

SYRIE. Les Etats-Unis abattent un drone turc au-dessus de leur base de Tal Baydar

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SYRIE / ROJAVA. La coalition internationale a abattu un drone militaire turc Bayraktar volant au-dessus d’une de ses bases anti-EI près de la ville de Tal Baydar, dans le canton d’Hassaké, au milieu d’attaques généralisées de drones turcs ciblant les zones civiles, dont le camp de déplacés de Washokani, à Hassaké. On déplore des blessés civils. Alors, est-ce que les USA protégeront enfin leur alliés kurdes face à Erdogan qui a commis tant de massacres au Rojava mais aussi au Kurdistan irakien et dans la région yézidie de Shengal ou il s’agissait tout simplement d’un geste protégeant les soldats américains ?

Hier, le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan a déclaré que la Turquie va attaquer toutes les infrastructures (hôpitaux, écoles, bâtiments publics…) et installations (barrages, puits de pétrole, silos de céréales…) des forces kurdes YPG en Syrie et le PKK dans le nord de l’Irak. Fidan a prétendu que les forces kurdes YPG sont derrière la récente attaque d’Ankara et annoncé de nouveaux crimes de guerre au Rojava…

Depuis les nouvelles menaces et attaques armées turques ciblant le Rojava, les responsables kurdes appellent la communauté internationale à empêcher de nouveaux massacres dans la région. De son côté, la coprésidente de l’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est (AANES), Berivan Khaled, appelle les États garants – la Russie et les États-Unis – à adopter une position sérieuse face aux attaques turques qui menacent la sécurité et la stabilité du nord-est de la Syrie.

La Turquie a ciblé les civils et les infrastructures du Rojava – Syrie du N-E

Menaces sur le Rojava et le Kurdistan du Sud

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Le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan a déclaré aujourd’hui que la Turquie va attaquer toutes les infrastructures (hôpitaux, écoles, bâtiments publics…) et installations (barrages, puits de pétrole, silos de céréales…) des forces kurdes YPG en Syrie et le PKK dans le nord de l’Irak. Fidan prétend que les forces kurdes YPG sont derrière la récente attaque d’Ankara et annonce un nouveau génocide kurde…

Mazloum Abdî, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS) a condamné les propos scandaleux de Hakan Fidan et exhorté la communauté internationale à prendre position face aux menaces criminelles turques. Abdî à écrti sur son compte X (anciennement Twitter): « Les auteurs de l’attaque d’Ankara n’ont pas traversé nos régions, comme le prétendent les responsables turcs, et nous ne sommes pas partie au conflit interne turc et nous n’encourageons pas son escalade. La Turquie cherche des prétextes pour légitimer ses attaques en cours contre nos régions et lancer une nouvelle agression militaire, ce qui suscite nos profondes inquiétudes. Cibler les infrastructures et les ressources économiques de la région et des villes peuplées est un crime de guerre, et nous en avons déjà été témoins. C’est pourquoi nous exhortons les parties garantes et la communauté internationale à adopter des positions appropriées face à ces menaces récurrentes et à garantir la paix et la stabilité dans la région. »

Mazloum Abdi

Dangereux recul de la liberté de la presse en Turquie

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En Turquie et dans les régions kurdes du pays, la liberté de la presse a continué de reculer après les élections de mai, avec des arrestations et des procès arbitraires, une augmentation de la violence lors des détentions, la censure protégeant les personnes au pouvoir contre les critiques et une justice locale qui ne reconnaît pas la Cour constitutionnelle. Pour Erol Onderoglu, journaliste et représentant de RSF en Turquie, il s’agit du désir de faire taire les journalistes pour dissimuler des crimes.

Voici le bilan sombre de la liberté de presse en Turquie dressé par Eroglu:

Le rapport de surveillance des médias du BİA couvrant la période de juillet à septembre révèle qu’au cours des trois derniers mois, 206 journalistes ont vécu sous la menace d’emprisonnement, principalement en raison d’affaires fondées sur le Code pénal turc et la loi antiterroriste. Le rapport souligne que les médias critiques sont supprimés avec l’emprisonnement de nombreux journalistes tels que Barış Pehlivan, Merdan Yanardağ et Abdurrahman Gök, et que le pouvoir judiciaire ferme les yeux sur le fait que des journalistes comme Hale Gönültaş et İsmail Arı deviennent la cible de certaines sectes religieuses, groupes religieux et organisations illégales. En outre, le rapport fait état de tentatives visant à restreindre l’accès des représentants des médias aux zones de manifestation, avec 10 arrestations.

Le rapport souligne également un problème fondamental : la Cour constitutionnelle, en tant qu’autorité chargée des requêtes individuelles, a déjà rendu de nombreuses décisions positives concernant les droits des journalistes, telles que la violence, la censure sur Internet et les cas arbitraires, mais ces décisions ont été ignorées par les tribunaux de première instance. tribunaux, et le cycle des violations persiste. Au cours des trois derniers mois, trois requêtes ont été déposées auprès de la Cour constitutionnelle, totalisant 39 000 lires d’indemnisation. Le journaliste emprisonné Merdan Yanardağ et 18 journalistes kurdes ont également déposé une requête. De même, le Parlement a ignoré la demande de la Cour constitutionnelle de réglementer les restrictions d’accès au journalisme en ligne et a accordé un délai d’un an. 

Enfin, le récent rapport du Parlement européen sur la Turquie, tombée à la 165e place du Classement mondial de la liberté de la presse couvrant 180 pays, met en lumière un « carrefour » dû à l’absence de progrès de longue date en matière de libertés fondamentales, de liberté des médias et de de la loi. Il suggère une « voie alternative » comme solution.

206 journalistes jugés en trois mois

En juillet, août et septembre, au moins 148 journalistes ont fait l’objet de procès menés ou initiés sur la base de réglementations telles que le Code pénal turc (TCK), la loi antiterroriste (TMK) et la loi n° 2911 sur les réunions et manifestations. Parmi ces journalistes, 97 ont été accusés d’« appartenance à une organisation » et d’« aide à une organisation », tandis que 29 ont été poursuivis pour « avoir fait de la propagande pour une organisation » ou « avoir désigné la cible d’une personne luttant contre le terrorisme ». Au cours de cette période, 12 des journalistes accusés ont été jugés pour « discrédit des institutions de l’État », et 12 autres ont été jugés pour « résistance à la police » ou « violation de la loi n° 2911 ». Trois journalistes étaient également jugés dans des affaires de diffamation au cours de cette période.

En outre, 30 journalistes ont été impliqués dans des affaires pénales liées à « insulte » et « insulte à un agent public », tandis que 17 d’entre eux ont été accusés d’« insulte au président ». Cela porte à 206 le nombre total de journalistes accusés mentionnés dans le rapport trimestriel. En outre, trois journalistes ont été jugés dans des affaires exigeant un total de 420 000 lires d’indemnisation.

Fidan, Gürlek et Bircan s’appuient sur la loi antiterroriste

Outre Fahrettin Altun, directeur de la communication présidentielle, qui a fait juger quatre journalistes pour l’article « Les Bâtiments sans permis près du Bosphore » paru dans le journal Cumhuriyet, İrfan Fidan, l’ancien procureur général d’Istanbul et actuel membre de la Cour constitutionnelle, Akın Gürlek, qui a été nommé vice-ministre de la Justice, et le juge Murat Bircan, qui a rejoint la justice après avoir été incapable d’entrer en politique avec l’AKP et a imposé des sanctions dans l’affaire Gezi, tentent également de réprimer les journalistes qui écrivent sur leurs « promotions rapides » ou « mauvaises pratiques » en déposant des plaintes pour avoir « désigné une personne luttant contre le terrorisme comme une cible pour des groupes terroristes ». Les derniers exemples en sont Furkan Karabay, rédacteur en chef du site Internet Gerçek Gündem, et rédacteur en chef du site, Faruk Eren ; Mansur Çelik, rédacteur en chef de l’agence de presse ANKA ; la journaliste Ayça Söylemez, rédactrice en chef du bianet, et İsmail Saymaz, chroniqueur au journal Sözcü.

L’un des 29 accusés du TMK est Merdan Yanardağ, rédacteur en chef de Tele1, qui comparaîtra devant le tribunal le 4 octobre. Le journaliste sera jugé pour « propagande d’organisation terroriste » et « éloge du crime et de la criminel » pour avoir préconisé une politique plus transparente à l’égard du leader emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan.

En Turquie, où une vingtaine de journalistes sont emprisonnés pour leurs activités professionnelles, au cours des trois derniers mois, le correspondant de l’agence Mezopotamya (MA) Fırat Can Arslan et le journaliste-écrivain Barış Pehlivan ont été emprisonnés, tandis que la détention de Merdan Yanardağ, directeur général de TELE1 et un écrivain du journal BirGün a vu, depuis le 27 juin, deux appels contre sa détention rejetés.

La Turquie, qui procède à des arrestations politiques, individuelles et collectives, selon la conjoncture politique (15 représentants de médias kurdes ont été arrêtés à Diyarbakır en juin 2022), figure périodiquement dans la catégorie des « pays qui détiennent le plus de journalistes » au monde.

10 journalistes arrêtés, intervention policière brutale

En juillet, août et septembre, au moins dix journalistes, dont six femmes, ont été arrêtés dans quatre villes différentes en raison de leurs activités professionnelles. Dernièrement, les détentions avec des menottes en plastique et les violences contre les représentants des médias sont devenues plus courantes. Quatre des journalistes ont été arrêtés après avoir rendu compte de la nomination du procureur et du juge chargé des dossiers de 16 journalistes au palais de justice de Diyarbakır. Le photojournaliste Berkcan Zengin et la journaliste Zeynep Kuray ont également été arrêtés alors qu’ils couvraient les travailleurs d’Agrobay Seracılık à Bergama, Izmir.

Au cours de la même période l’année dernière, au moins cinq représentants des médias, dont trois femmes et une personne LGBTI+, ont été arrêtés. Une fois de plus, la capacité de travail de Zeynep Kuray a été entravée, cette fois alors qu’elle couvrait une manifestation d’ouvriers du bâtiment à Istanbul.

10 journalistes victimes d’agressions ; menaces « religieuses » croissantes

Au cours des trois derniers mois, au moins dix journalistes, dont deux femmes, ont été victimes d’agressions physiques et deux d’entre eux ont reçu des menaces de mort. En juin, une situation similaire au passage à tabac sévère de Sinan Aygül par des gardes municipaux à Bitlis Tatvan s’est produite à Viranşehir, Şanlıurfa. Fin août, le garde du corps et parent du maire de Viranşehir, Salih Ekinci, a agressé Mehmet Karakeçili, rédacteur en chef de Viran TV, qui avait écrit sur des allégations de corruption liées à la municipalité. Au cours de la même période l’année dernière, au moins 20 journalistes, agressés pour la plupart par la police et les milieux du MHP, ont été agressés.

Les employés affiliés aux gouvernements locaux tentent d’intimider les journalistes de cette manière, tandis qu’au cours des trois derniers mois, il convient de noter que des cercles ont menacé de mort des journalistes, comme les exemples du journaliste du journal BirGün, İsmail Arı, et du rédacteur en chef de l’agence Mezopotamya (MA), Bilal Güldem. En mai 2022, l’absence de poursuite contre les menaces proférées par le groupe Tevhid contre la journaliste Hale Gönültaş, qui avait été menacée après son reportage pour Kısa Dalga, était révélatrice de l’impunité et encourageait ceux qui s’en remettent à elle.

Quatre journalistes qui surveillaient la résistance des villageois contre la zone minière qui devait être ouverte dans la forêt d’Akbelen à Muğla Milas ont été soumis à des violences et à des tirs de gaz poivré à bout portant. Ces incidents illustrent le mépris du journalisme environnemental de la part des responsables et des gendarmes.

Briser la barrière de l’impunité est difficile, mais les journalistes ne baissent pas les bras !

Les trois derniers mois démontrent malheureusement que les énormes défis judiciaires auxquels les journalistes sont confrontés lorsqu’ils cherchent justice contre la violence n’existent pas lorsqu’il s’agit de plaintes et de procès contre des représentants des médias.

La détention et la torture du photojournaliste de l’AFP Bülent Kılıç, la détention de l’ancienne journaliste du Bianet Beyza Kural menottée à bord d’un véhicule de police, la grave agression contre le chroniqueur du journal Yeniçağ Yavuz Selim Demirağ devant son domicile à Ankara le 10 mai 2019, la violente attaque perpétrée par deux gardes armés du maire de Tatvan Mehmet Emin Geylani sur Sinan Aygül, la décision de ne pas poursuivre les menaces de mort contre Hale Gönültaş suite à ses nouvelles à Kısa Dalga, la détention de la journaliste Sibel Hürtaş, qui voulait suivre les protestations des bâtonniers contre le Barreau Multiple La loi sur les associations et la violence contre les dirigeants du journal Şarköy’ün Sesi, Yakup Önal et Deniz Önal, parmi de nombreux autres exemples, soulignent tous cette difficulté et cette double norme.

Mais les journalistes ne baissent pas les bras ! Alors qu’il couvrait la manifestation des Mères/du Peuple de samedi, la journaliste du site d’information dokuz8, Fatoş Erdoğan, qui a été agressée par la police, a rejoint la liste des journalistes qui ont récemment intenté une action en justice contre les violations de la loi.

17 journalistes supplémentaires deviennent des délinquants « présidentiels », 74 condamnations en 9 ans

Au cours des trois derniers mois, au moins 17 journalistes et dessinateurs (Merdan Yanardağ, Sedef Kabaş, Barış Pehlivan, Ozan Alper Yurtoğlu, Ahmet Sever, Deniz Yücel, Baransel Ağca, Julien Serignac, Gerard Biard, Laurent Sourisseau, « Alice » , Hakkı Boltan, Ramazan Yurttapan, Haydar Ergül, Erk Acarer, Rüstem Batum et Hayko Bağdat) ont été impliqués dans des affaires fondées sur des allégations d’ « insulte au président » . La peine totale demandée sur ces dossiers est de 79 ans et 4 mois de prison. De plus, le journaliste et écrivain Levent Gültekin, qui a récemment été acquitté de cette accusation, fait l’objet d’une nouvelle enquête pour ses commentaires sur Halk TV.

Aucune condamnation n’a été signalée dans le cadre de ces affaires au cours des trois derniers mois. Malheureusement, les procès fondés sur l’accusation d’« insulte au Président » se poursuivent malgré la recommandation de la Commission de Venise d’abolir cette disposition et la condamnation de la Cour européenne des droits de l’homme dans l’affaire Vedat Şorli en octobre 2021. Le nombre de journalistes condamnés à des peines de prison ou à des amendes car ce nombre s’élève à 74 depuis qu’Erdogan est devenu président en août 2014.

114 médias en ligne et VOA turc interdits

Entre juillet et septembre, les juges de paix des tribunaux pénaux ou l’Association des fournisseurs d’accès ont interdit ou critiqué l’accès à au moins 114 articles de presse en ligne traitant de questions telles que la corruption, les pots-de-vin, le favoritisme et l’exploitation des croyances religieuses. L’un des problèmes dans lesquels le juge pénal de paix est intervenu concerne les rapports sur le membre de la Cour de cassation Yüksel Kocaman, qui affirmait qu’il était associé à Ayhan Bora Kaplan, qui serait proche de l’ancien ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu. Des informations similaires ont été publiées par Cumhuriyet, BirGün et Halk TV. Au cours de cette période, des interdictions ont également été imposées au profit des cercles capitalistes tels que les fils du président Erdogan, Burak et Bilal Erdogan, et Süleyman Çetinsaya, président du conseil d’administration d’Artaş Holding.

En outre, le 9e juge de paix des tribunaux pénaux a bloqué l’accès au site d’information turc Voice of America (VOA) à la demande du Conseil suprême de la radio et de la télévision (RTÜK), car il n’avait pas déposé de demande de licence. 

Le seul espoir est la Cour Constitutionnelle tant que la répression continue ! 

Au cours des trois derniers mois, la Cour constitutionnelle (AYM) a statué que la « liberté d’expression » avait été violée dans les cas du chroniqueur du journal Evrensel, İhsan Çaralan, d’Ahmet Sever, ancien conseiller de presse du 11e président Abdullah Gül, et d’Aykut Erdoğdu, l’auteur de l’article « Mehmet Cengiz, trésorier de chaque époque » publié dans le journal BirGün. Aydoğdu recevra 39 000 lires en compensation.

Même s’il est observé que la Cour suprême ne prend pas rapidement ses décisions sur les requêtes des journalistes et qu’il n’y a que de rares décisions, la prévalence des violations dans les juridictions locales maintient toujours la demande pour l’AYM élevée : le journaliste détenu Merdan Yanardağ et 18 employés des médias kurdes emprisonnés appliqué à AYM pendant cette période. Après le classement sans suite du procès concernant l’assassinat de Musa Anter en raison du délai de prescription, « l’illégalité et les déficiences » du procès concernant les agents publics dans l’affaire de l’assassinat de Hrant Dink ont ​​également été portées devant l’AYM.

En revanche, aucune décision relative aux droits du journalisme n’a été rapportée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) au cours des trois derniers mois.

RTÜK impose une amende de 15 millions de lires 

Au cours des mois de juillet, août et septembre 2023, le Conseil suprême de la radio et de la télévision (RTÜK) a imposé un total de 10 amendes administratives et deux suspensions de diffusion d’informations et de programmes diffusés sur les chaînes de télévision et de radio. RTÜK a infligé un total de 14 718 114 lires d’amendes administratives aux chaînes de télévision. Durant cette période, RTÜK a également infligé une amende administrative de 85 738 lires aux stations de radio.

Le Conseil a non seulement imposé une suspension de diffusion de sept jours et une amende administrative supérieure au plafond sur Tele1 pour les propos du journaliste détenu Merdan Yanardağ concernant la question kurde ; Une interdiction d’accès a également été imposée à Voice of America (VOA) par le Tribunal pénal de paix, sur demande. Halk TV a également été condamnée à suspendre cinq programmes, au motif que les réactions des députés à l’ordre du jour se reflétaient dans l’émission.

Le Conseil n’a pas seulement imposé à la chaîne la suspension de la diffusion de la chaîne Tele1 pendant sept jours et une amende administrative maximale à la suite des déclarations faites par le journaliste détenu Merdan Yanardağ sur la question kurde ; en outre, le Tribunal pénal de paix a imposé une interdiction d’accès au site d’information turc Voice of America (VOA) à la demande du Conseil. En outre, cinq programmes de Halk TV ont été suspendus pour avoir diffusé les réactions des députés à l’ordre du jour.

45 licenciements en trois mois

Au moins 45 journalistes, chroniqueurs et professionnels des médias ont été licenciés ou contraints de quitter les institutions pour lesquelles ils travaillaient au cours des trois derniers mois pour des raisons telles que des changements dans les politiques éditoriales ou une réduction des effectifs. Ce nombre était de huit au cours de la même période l’année dernière.

Le bureau de Spoutnik Turquie, le groupe de médias Demirören et le site d’information turc indépendant comptent parmi les lieux de travail où des licenciements ont eu lieu, tandis que la correspondante de guerre suspendue de TRT, Elif Akkuş, poursuit son combat juridique pour ses droits.

Bianet

IRAN. Une ado kurde croise la police du hijab et finit dans le coma

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IRAN – Armita Garavand, une adolescente kurde de 16 ans qui a perdu connaissance dimanche suite à une agression perpétrée par la « police des mœurs » dans le métro de Téhéran, est dans un hôpital militaire et les forces de sécurité font pression sur sa famille pour empêcher toute publication d’informations. Malgré cela, une photo de la jeune femme intubée a été publiée par l’ONG des droits humains Hengaw qui appelle les organisations internationales à faire la lumière sur cette affaire grave qui rappelle les conditions dans lesquelles Jina Amini a été tuée par la même police des mœurs il y a tout juste un an.

Selon les informations fiables obtenues par Hengaw, des agents de sécurité du gouvernement ont saisi les téléphones portables de tous les membres de la famille d’Armita, soupçonnés d’avoir envoyé ses photos après la publication d’une image d’Armita aux soins intensifs de l’hôpital Fajr de l’armée de l’air à Téhéran.

Hier soir, les médias affiliés au gouvernement ont publié une interview des parents d’Armita. Dans cette interview, la mère d’Armita a déclaré : « Nous ne savons pas ; ils ont dit qu’elle s’était effondrée. » L’interview suggère que malgré la pression, les parents d’Armita ne savent rien des raisons de son coma.

L’une des sources proches de la famille a révélé à Hengaw que cet entretien a été enregistré dans les locaux de l’hôpital Fajr et sous pression des forces de sécurité.

Hengaw a publié hier soir pour la première fois une image d’Armita Garavand dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Fajr. La source référente de Hengaw a déclaré que l’état de santé d’Armita ne s’est pas amélioré et qu’elle est toujours dans le coma.

L’ensemble des locaux de l’hôpital Fajr, en particulier l’unité de soins intensifs, est sous le contrôle strict des forces de sécurité depuis l’hospitalisation d’Armita. Les forces de sécurité contrôlent toutes les activités, mouvements, et l’accès des individus à l’hôpital.

Armita Garavand a été transférée à l’hôpital après avoir perdu connaissance après avoir été attaquée par la « Police des mœurs » chargée de faire respecter le port du voile obligatoire à la station de métro Shohada à Téhéran dans la matinée du dimanche 1er octobre 2023.

Considérant l’histoire de la République islamique de dissimulation de la vérité et de déni continu des crimes commis, en particulier des meurtres commis par l’État comme dans le cas de Jina Mahsa Amini, et du manque de confiance dans les institutions gouvernementales, Hengaw appelle à un examen de l’état de santé d’Armita Garavand par un médecin d’une équipe indépendante composée de Médecins sans frontières et du bureau du Comité international de la Croix-Rouge (situé à Téhéran) avec la présence d’un représentant du Comité de recherche de la vérité des Nations Unies pour l’Iran.

ROJAVA. Un drone turc vise un poste militaire des FDS près de Hassaké

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SYRIE / ROJAVA – Des explosions ont retenti dans le village de Safia, dans la campagne d’Hassaké, suite à une frappe turque visant une caserne des Forces démocratiques syriennes sur l’autoroute Al-Hasakah-Qamishlo. Des ambulances se sont précipitées sur la zone au milieu d’informations faisant état de pertes humaines. Le lieu de l’explosion est proche d’une base de la Coalition internationale et on parle d’un « message » turc adressé aux Etats-Unis.

Ainsi, le nombre de frappes aériennes menées par les drones turcs ciblant les zones dirigée par l’Administration autonome arabo-kurde dans le nord et le nord-est de la Syrie depuis le début de l’année 2023 s’élève à 51, causant la mort de 62 personnes, dont des enfants et des femmes, et blessant des dizaines d’autres.