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SYRIE. Ouverture d’un centre de mammographie à Raqqa

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SYRIE / ROJAVA – L’Administration autonome arabo-kurde a ouvert à Raqqa un centre de mammographie pour le diagnostic précoce du cancer du sein.

Le Comité de santé du Conseil civil de Raqqa a ouvert un centre de mammographie à la maternité de Raqqa. Des dizaines de femmes de Raqqa, des responsables et employés du centre, ainsi que des représentants de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie ont assisté à la cérémonie d’ouverture du centre.

S’exprimant lors de la cérémonie, Xîtam El Icêl, membre de l’Académie de la Santé, a déclaré : « La mammographie régulière est l’une des meilleures méthodes d’imagerie permettant de détecter le cancer du sein à un stade précoce. Il convient donc d’accorder davantage d’importance aux méthodes de protection contre cette maladie. »

En outre, le coprésident du comité de santé du Conseil civil de Raqqa, Hemide El Mihemed, a attiré l’attention sur l’importance et les devoirs du centre et a déclaré : « La mammographie est une étape importante dans le diagnostic précoce du cancer du sein. Nous pouvons détecter les symptômes de la maladie à trois des années à l’avance. »

La coprésidente du Conseil civil de Raqqa, Hêvîn Îsmaîl, a également félicité l’ouverture du centre pour les femmes et a déclaré : « C’est le résultat des développements importants qui ont eu lieu après la libération de la ville de Raqqa ».

L’ouverture du centre a été faite par la mère du martyr Îbrahîm Îsmaîl El Şihab et la coprésidente du Conseil civil de Raqqa, Hêvîn Îsmaîl.

TURQUIE. Erdogan veut changer la Constitution pour « résoudre » la crise judicaire

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TURQUIE – Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est déclaré dans une position de « médiateur » dans la crise constitutionnelle actuelle, née du refus de la Cour de cassation de reconnaître la décision de la Cour constitutionnelle concernant l’emprisonnement d’un député* de l’opposition, après avoir pris parti pour la Cour de cassation dans un précédent discours.

« Il est probablement mieux compris que notre insistance à maintenir la nouvelle constitution à l’ordre du jour n’est pas un discours politique quotidien, mais une question vitale. J’espère que les travaux sur la nouvelle constitution débuteront le plus tôt possible », a déclaré Erdogan.

De son côté, Nacho Sánchez Amor, le rapporteur du Parlement européen sur la Turquie, a jugé « surréaliste » la crise judiciaire provoquée par l’affaire de violation des droits du député Can Atalay et mis en garde Ankara sur l’indépendance judiciaire.

Les remarques du rapporteur soulignent le malaise croissant au sein des cercles européens quant à l’état de l’indépendance judiciaire en Turquie. Le refus d’une cour supérieure de suivre le verdict d’une cour constitutionnelle signifie une atteinte potentielle à l’État de droit, pierre angulaire de la gouvernance démocratique et critère clé pour l’adhésion à l’UE.

*L’emprisonnement du député Can Atalay du parti TIP a trouvé plus d’écho dans la Turquie fasciste que celui des milliers de femmes et hommes politiques kurdes tenus en otage depuis plusieurs années.

TURQUIE. La réforme de l’éducation turque prioriserait les références islamiques

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TURQUIE – Le quotidien BirGün signale un changement controversé dans le système éducatif turc, affirmant que le nouveau programme intégrera des références islamiques dans diverses matières, remettant en question l’approche laïque déjà affaiblie. A ce rythme, en Turquie, bientôt on utilisera le Coran comme manuel scolaire…

Le ministère turc de l’Éducation serait en train d’introduire une réforme significative du programme scolaire, incorporant des références islamiques dans diverses matières, selon le quotidien BirGün.

Le changement présumé implique l’intégration de références islamiques dans un large éventail de sujets, ce qui représente une rupture avec l’approche éducative traditionnellement laïque.

Selon Mustafa Bildircin, journaliste à BirGün, ce nouveau programme intégrera non seulement les perspectives islamiques dans des matières scientifiques comme la biologie et la chimie, mais également dans les sciences humaines. En biologie, par exemple, les points de vue islamiques et les opinions des érudits seraient inclus dans l’étude de l’anatomie. Les cours de géographie adopteraient également des références islamiques pour expliquer la formation et le relief de la Terre.

La réforme aurait consisté à renommer le sujet du programme de « savants turcs » en « savants islamiques » (on se demande si les responsables turcs oseront citer Saladin le Kurde, celui qui a pris Jérusalem aux Croisés, dans leurs manuels scolaires…), indiquant un accent plus large sur le contexte religieux. De plus, l’approche pédagogique évoluerait vers une recherche dirigée par les étudiants, réduisant ainsi l’implication directe de l’enseignant dans le processus d’apprentissage. Cette méthodologie s’aligne sur les pratiques de plusieurs pays européens mais suscite des inquiétudes parmi les éducateurs turcs quant à la faisabilité d’une telle approche dans l’infrastructure scolaire actuelle du pays.

Ce prétendu changement éducatif a suscité un débat sur son impact potentiel sur les fondements laïcs du système éducatif turc. Selon le rapport de BirGün, ces changements pourraient conduire à une concentration accrue sur l’enseignement religieux dans les écoles, ce qui pourrait aggraver les inégalités existantes dues aux disparités dans les ressources et les infrastructures scolaires.

Pentagone: 56 soldats américains blessés en Irak et en Syrie

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En parallèle à la guerre Israël-Palestine, l’Iran a intensifié les attaques ciblant les forces américaines en Syrie et en Irak, via ses supplétifs sur place. La majorité des attaques ont eu lieu dans les régions sous contrôle des forces kurdes, y compris au Rojava et au Kurdistan irakien.

La porte-parole adjointe du Pentagone a annoncé que 56 soldats américains avaient été blessés lors de 46 attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie.

La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a révélé que 56 soldats américains avaient été blessés lors de 46 attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie depuis le 17 octobre dernier.

Elle a indiqué que 56 soldats américains avaient été blessés dans plus de 46 attaques contre des bases américaines en Irak et en Syrie entre le 17 octobre et le 9 novembre.

L’une des frappes américaines de mercredi aurait détruit une installation de stockage d’armes liée au Corps des gardiens de la révolution islamique. Elle a précisé que les attaques précédentes contre les bases américaines avaient toutes impliqué des roquettes et des drones suicides, soit au total 24 attaques en Irak et 22 en Syrie, ajoutant que les USA n’hésiteraient pas à répondre s’il y avait de nouvelles frappes.

Les responsables américains de la défense ont par ailleurs déclaré que la totalité ou la plupart des plus de 50 blessés parmi les soldats américains étaient mineurs et que tous avaient depuis repris leurs fonctions.

ROJAVA. Un drone turc attaque le Conseil de jeunesse de Manbij

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SYRIE / ROJAVA – Ce matin, un drone de la Turquie a attaqué le Conseil de jeunesse de Minbic, au nord et à l’est de la Syrie. L’attaque a dévasté le bâtiment, mais on ne sait pas s’il y a des victimes.

Depuis plusieurs mois, les drones de la Turquie ciblent les infrastructures civiles et vitales de la région sous contrôle des forces arabo-kurdes, tout en massacrant des militaires, des dirigeants politiques et des civils, dont des enfants et des femmes.

TURQUIE. Une enseignante kurde victime de lynchage médiatique à cause de ses cours de langue

TURQUIE / KURDISTAN – Mizgin Yalcin, professeur de langue kurde, a été victime de harcèlement en ligne après avoir enseigné des noms de villes en kurde, ce qui a suscité une vague de soutien et une condamnation de la part de l’HEDEP.

Le Parti pro-kurde HEDEP a exprimé sa solidarité avec l’enseignante de langue kurde Mizgin Yalcin après qu’elle soit devenue la cible de harcèlement en ligne pour avoir enseigné des noms de villes en kurde.

Les vidéos partagées sur ses comptes de réseaux sociaux, en particulier celle dans laquelle elle enseigne aux enfants les noms de villes en kurde, ont suscité l’indignation des cercles ultranationalistes turcs qui ont republié le contenu, provoquant une vague d’intimidation en ligne.

Dans une déclaration sur Twitter, HEDEP a souligné que le droit des Kurdes à exister est étroitement lié à leur langue, leur culture et la géographie dont ils sont originaires.

«Nous considérons cette attaque fondée sur la discrimination comme la raison de l’intolérance et des attaques contre la langue kurde. Nous sommes aux côtés de notre chère enseignante Mizgin Yalcin et partageons la chaleur et l’enthousiasme de ce moment où ses chers élèves rencontrent leur langue maternelle », peut-on lire dans le communiqué.

Mizgin Yalçın, enseignante dans un collège du village de Malabadi, dans la province de Diyarbakir (Amed), à majorité kurde, partage également ses cours sur son compte YouTube « Kurdi Online », qui a de nombreux abonnés à travers le monde. Yalçın a également reçu le prix « Meilleur formateur Youtuber » en 2021 pour ce travail sur les médias en ligne.

Le lynchage médiatique est si intensif que Mizgin Yalcin a dû appeler une assistance juridique via ses comptes sur les réseaux sociaux. En réponse à ces attaques injustifiées, une multitude de soutiens ont afflué de la part de divers segments de la société.

IRAN. Un Kurde yarsan torturé risque l’exécution

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IRAN / ROJHILAT – Reza Rasaei, issu de la minorité kurde yarsan, risque d’être exécuté en lien avec les manifestations anti-régimes de 2022 déclenchées par le meurtre de Jina Mahsa Amini. Le 7 octobre 2023, à l’issue d’un procès inique, un tribunal pénal de Kirmaşan l’a condamné à mort, en retenant ses « aveux » extorqués sous la torture. Les mollahs iraniens utilisent la torture pour terrifier la population mécontente de la dictature sanguinaire.

Amnesty Internationale interpelle la communauté internationale au sujet de l’exécution imminente du jeune homme et écrit que « Reza (Gholamreza) Rasaei, âgé de 34 ans et issu de deux minorités respectivement ethnique et religieuse opprimées en Iran, les Kurdes et les yarsans, risque d’être exécuté en lien avec les manifestations du mouvement « Femme. Vie. Liberté. » qui se sont déroulées entre septembre et décembre 2022. Le 7 octobre 2023, la deuxième chambre du tribunal pénal n° 1 de la province de Kermanchah l’a déclaré coupable de « meurtre » et l’a condamné à mort. D’après le jugement, Reza Rasaei a été reconnu coupable de participation au meurtre d’un agent, membre des pasdaran (gardiens de la révolution) selon des médias d’État iraniens, tué le 18 novembre 2022 au cours d’une manifestation à Sahneh, dans la province de Kermanchah. Il a nié à plusieurs reprises son implication dans ces faits, y compris lors de son procès. Le tribunal l’a également déclaré coupable de « troubles à l’ordre public » et condamné à un an d’emprisonnement et 74 coups de fouet pour ce chef d’inculpation. Dans son jugement, le tribunal a rejeté de façon sommaire la rétractation des « aveux » forcés de Reza Rasaei, bien qu’il ait indiqué au cours de son procès que ceux-ci avaient été obtenus au moyen de la torture et d’autres mauvais traitements lors d’interrogatoires, sans mener la moindre enquête à ce sujet. »

Entre 2012 et 2023, plus de 5 000 personnes, dont au moins 57 enfants, ont été exécutées ou condamnées à mort en Iran. La majorité des personnes exécutées appartiennent aux minorités ethniques et relieuses persécutées (kurdes, baloutches, arabes, yarsans…)

#StopExecutionsInIran
#StopExecutions
#iranrevolution
#JinaAmini
#JinJiyanAzadi
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TURQUIE. Une enseignante kurde menacée à cause des noms en kurde des villes

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TURQUIE / KURDISTAN – Mizgin Yalçın est une enseignante de la langue kurde. Elle subit actuellement un lynchage médiatique sur les réseaux sociaux par les fachos turcs. Son crime? Dans une vidéo d’elle, on la voit apprendre à ses élèves les noms kurdes des villes…

Mizgin Yalçın, enseignante dans un collège du village de Malabadi, dans la province de Diyarbakir (Amed), à majorité kurde, distribue également son contenu éducatif sur son compte YouTube « Kurdi Online », compte de nombreux étudiants qui suivent des cours en ligne aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Azerbaïdjan et en Turquie. Yalçın a également reçu le prix « Meilleur formateur Youtuber » en 2021 pour ce travail sur les médias en ligne.

Récemment, sa vidéo expliquant les noms de villes en kurde a été partagée sans autorisation et utilisée pour la cibler sur les réseaux sociaux. Une utilisatrice nommée Ceren Tunç a posté la vidéo à côté d’une photo du compte Instagram de Yalçın avec une légende remettant en question la nécessité d’enseigner les noms de villes en kurde, affirmant que la langue officielle de la Turquie est le turc.

Certains utilisateurs ayant répondu à ce message ont aggravé la situation en taguant le ministère turc de l’Éducation et la Direction générale de la sécurité, appelant à poursuivre Yalçın.

Cet incident a déclenché une conversation sur le statut de la langue kurde en Turquie. Le kurde est un cours facultatif depuis 2012, mais le manque d’enseignants désignés rend souvent cette option irréalisable. Malgré les droits techniquement accordés à l’enseignement de la langue kurde, ils sont en grande partie non mis en œuvre et le matériel pédagogique est en attente du ministère de l’Éducation.

Dans les zones à forte population kurde, les cours au choix en kurde, lorsqu’ils sont disponibles, sont souvent ciblés de manière discriminatoire. À cela s’ajoute l’effet d’ombre de la rhétorique nationaliste du gouvernement turc, qui dissimule un programme déjà limité en matière de droits et empêche une large prise de conscience de ces droits au sein de la population.

Les drones de la Turquie utilisent la technologie française

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La Turquie utilise les roues et le système de freinage de l’entreprise française Beringer pour ses drones qui bombardent les Kurdes et les infrastructures du Rojava.

Le fabricant français Beringer Aero aurait cessé de fournir ses produits en Turquie quand il avait appris que les drones turcs étaient utilisés par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens au Haut-Karabagh.

Le drone turc abattu à Garê le 7 novembre

Les drones de la Turquie utilisent les pièces détachées des entreprises occidentales qui sont souvent destinées pour d’autres usages.

Photo: Un drone turc de type AKSUNGUR abattu par le PKK à Garê, au Kurdistan du Sud, le 6 novembre dernier.

MARSEILLE. Soirée ciné-débat en soutien aux femmes kurdes en Turquie

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MARSEILLE – Le 17 novembre, le Collectif Solidarité Kurdistan organise une soirée ciné-débat en soutien à la lutte des femmes kurdes et aux prisonnier.e.s politiques en Turquie.

Le documentaire « Dil Leyla » de Asli Özarslan sera projeté pendant la soirée, suivi d’un débat et d’un buffet.

« Dil Leyla » brosse le portrait de Leyla Imret, une jeune femme kurde de 26 ans élue Maire de Cizre, une ville ravagée par la guerre à la frontière Turque avec la Syrie et l’Irak.

Témoignages, rencontre et échanges avec :

Haval Arslan, Journaliste  MEDYA TV (en vidéo);

Joël Dutto Co-fondateur de la Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK)

Soirée coorganisée par Le Collectif Solidarité Kurdistan  (CSK13) en partenariat avec l’Alhambra et La Marseillaise

RDV le vendredi 17 novembre, au Cinéma l’Alhambra
2 Rue du Cinéma
MARSEILLE

IRAN. 9 prisonniers exécutés à Karaj

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IRAN – Neuf prisonniers aurait été exécuté hier dans la prison Ghezel Hesar à Karaj, à l’ouest de la capitale Téhéran. Entre 2012 et 2023, plus de 5 000 personnes, dont au moins 57 enfants, ont été exécutées ou condamnées à mort en Iran. La majorité des personnes exécutées appartiennent aux minorités ethniques et relieuses persécutées (kurdes, baloutches, arabes, yarsans…)

Les exécutions ont eu lieu mercredi matin, les prisonniers faisant face à diverses accusations, notamment de meurtre, d’infractions liées à la drogue et de vol à main armée.

Parmi les prisonniers exécutés, deux ont été identifiés comme étant Bahman Fat’hollahzadeh et Rasoul Teimouri, emprisonnés pour des accusations liées à la drogue.

Ce qui ajoute à la gravité de la situation est que l’exécution des prisonniers n’a pas été officiellement annoncée par les autorités pénitentiaires ou les organisations responsables, les qualifiant d’« exécutions secrètes », comme le rapporte l’agence de presse américaine Human Rights Activists News Agency (HRANA).

Des exécutions collectives ont déjà été documentées dans la prison Ghezel Hesar à Karaj, notamment l’exécution de six prisonniers le jeudi 1er novembre et l’exécution de 10 prisonniers le 18 octobre.

Simultanément, l’ONG kurde Hengaw a signalé l’exécution d’un autre prisonnier dans la prison de Kermanshah (Kirmaşan) située dans l’ouest de l’Iran. Il a été identifié comme étant Farhad Aghaie, 32 ans, qui avait déjà été condamné à mort pour meurtre.

Suite à la modification de la loi sur le contrôle des drogues en 2017, sous la pression internationale, le nombre d’exécutions liées à la drogue en Iran a diminué pour atteindre une moyenne de 26 cas par an. Cependant, en 2021, la tendance s’est inversée, entraînant une augmentation notable du nombre de ces exécutions.

Le récent rapport d’Amnesty International indique qu’entre le 1er janvier 2012 et le 31 juillet 2023, plus de 5 000 personnes, dont au moins 57 enfants, ont été exécutées ou condamnées à mort en Iran.

TURQUIE. 18 journalistes kurdes jugés pour terrorisme

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TURQUIE / KURDISTAN – Le procès de 18 journalistes kurdes accusés d’être membres d’une organisation terroriste en raison de leurs activités professionnelles a commencé à Diyarbakır (Amed), en présence de représentants internationaux.

Dix-huit journalistes kurdes libérés après avoir été détenus pendant 13 mois sont jugés aujourd’hui à Diyarbakır.

Les journalistes, accusés d’être membres d’une organisation terroriste en raison de leurs activités professionnelles, sont jugés devant le 4e tribunal pénal de Diyarbakır.

Des représentants de l’Association des journalistes Dicle Fırat, de l’Association des femmes journalistes de Mésopotamie et des professionnels du droit de la Fondation Clonney pour la justice à Amsterdam assistent également à l’audience.

Au cours de l’enquête, 22 personnes, dont 20 journalistes, ont été arrêtées lors de perquisitions à domicile et sur les lieux de travail le 8 juin 2022.

Cinq des journalistes arrêtés ont été libérés sous contrôle judiciaire. Lors de l’audience du 11 juillet, le tribunal a ordonné la libération des 15 journalistes détenus, assortis d’une interdiction de voyager.