AccueilKurdistanBakurTURQUIE. Des prisonniers kurdes taxés pour leur courrier en langue kurde

TURQUIE. Des prisonniers kurdes taxés pour leur courrier en langue kurde

TURQUIE / BAKUR – Le régime turc veut dissuader les prisonniers kurdes à écrire des lettres dans leur langue maternelle en les faisant payés pour la traduction de leurs lettres. Chose inexistante pour les lettres écrites dans d’autres langues: arabes, anglais, allemand, français… (Sinon, la Turquie n’a rien contre les Kurdes, elle est juste contre le PKK !)
 
Des frais de traduction sont facturés aux détenues de la prison pour femmes de Diyarbakır (Amed) pour les lettres en kurde. Si les correspondances dans différentes langues sont gratuites, il convient de noter que des frais ne sont facturés que pour la langue kurde.
 
Alors que les violations des droits subies dans les prisons turques se multiplient, de nouveaux scandales apparaissent. Les frais de traduction des lettres en kurde, qui étaient auparavant appliqués dans différentes prisons, sont également appliqués à la prison fermée pour femmes de Diyarbakır.
 
Selon les informations reçues des détenues, les administrations pénitentiaires exigent des frais de traduction des détenus pour les lettres kurdes qu’ils envoient et reçoivent. Les détenus définissent un tel verdict sur le kurde comme de la persécution, car il n’existe pas de réglementation similaire pour les lettres écrites dans différentes langues telles que l’anglais, le français et l’allemand.
 
Frais de traduction pour les prisonniers écrivant des lettres en kurde
 
Des frais de traduction sont facturés aux détenues de la prison pour femmes de Diyarbakır pour les lettres en kurde. Si les correspondances dans différentes langues sont gratuites, il convient de noter que des frais ne sont facturés que pour la langue kurde.
 
À mesure que les violations des droits dans les prisons se multiplient, de nouveaux scandales apparaissent. Les frais de traduction des lettres en kurde, qui étaient auparavant appliqués dans différentes prisons, sont également appliqués à la prison fermée pour femmes de Diyarbakır.
 
Selon les informations reçues des détenus, les administrations pénitentiaires exigent des frais de traduction des détenus pour les lettres kurdes qu’ils envoient et reçoivent. Les détenus définissent un tel verdict sur le kurde comme de la persécution, car il n’existe pas de réglementation similaire pour les lettres écrites dans d’autres langues telles que l’anglais, le français et l’allemand.
 
 

1 COMMENTAIRE

  1. Les Turcs de l’AKP d’Erdogan ne savent-ils donc pas lire le Kurd ?
    Cela prouve bien que ce pouvoir autoritaire, religieux et militaire comptait bien, dès le départ du refus du dialogue et du cessez-le-feu, faire du business sur le dos des Kurds d’Abdullah Öcalan !
    OTAN 🇺🇸 🇫🇷 🇹🇷

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