Accueil Blog Page 937

TURQUIE : Le musicien kurde, Ferhat Tunç relâché

0

TURQUIE – ISTANBUL – Le musicien kurde Ferhat Tunç a été remis en liberté.

Tunç a été arrêté dimanche après son arrivée d’Allemagne en Turquie à Istanbul. Selon la police, deux mandats d’arrêt distincts ont été lancés contre le musicien kurde accusé « d’appartenance et de propagande pour une organisation terroriste ».

Tunç a été relâché après avoir été entendu par le procureur.

En septembre, le musicien Ferhat Tunç, né à Dersim, a été condamné à près de deux ans de prison par un tribunal d’Istanbul pour « propagande continue en faveur d’une organisation terroriste ». Lors des élections législatives de juin 2018, le musicien de 54 ans a été candidat pour le HDP et a manqué de peu l’entrée à l’Assemblée nationale turque.

Ferhat Tunç est persécuté depuis des décennies par le pouvoir turc pour sa lutte pour les droits des Kurdes opprimés. Il a été emprisonné de nombreuse fois par le passé.

ANF

Turquie : La députée Leyla Güven entre la vie et la mort (PCF)

0


FRANCE – Le parti communiste français (PCF) a publié un communiqué pour attirer l’attention sur l’état de santé de la députée kurde Leyla Guven qui est en grève de la faim depuis 68 jours.

Voici le communiqué du PCF
« Dans toute l’Europe et en Turquie, des grèves de la faim se multiplient pour dénoncer l’odieux régime d’isolement dont fait l’objet le leader kurde Abdullah Ocalan.

La députée Leyla Güven (HDP), incarcérée à Diyarbakir, est désormais entre la vie et la mort. Le PCF appelle les gouvernements français et des pays membres de l’Union européenne à interpeller la Turquie sur le sort de Leyla Güven et d’Abdullah Ocalan. Les violations des droits humains sont devenues la règle dans la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan.
Défendre les prisonniers politiques de Turquie, dénoncer les conditions dans lesquelles elles et ils sont maintenu-e-s en détention, c’est affirmer sa pleine solidarité avec tou-te-s les partisan-e-s de la paix et de la démocratie avec les peuples de Turquie. Le PCF réitère son soutien aux grévistes de la faim de Strasbourg, et avec Leyla Güven qui doit être libérée immédiatement. »


Parti communiste français,
Paris, le 14 janvier 2019.

Turquie, la délégation européenne empêchée de rencontrer Leyla Güven

0

Une délégation étrangère, comprenant des députées du Parlement européen, est à Amed pour exprimer son soutien à la députée HDP et coprésidente du DTK, Leyla Güven.

TURQUIE – AMED – Leyla Güven, co-présidente du DTK et députée HDP d’Hakkari, est en grève de la faim depuis 68 jours à la prison d’Amed pour exiger la fin de l’isolement imposé au dirigeant kurde Abdullah Ocalan.

Les députées européennes du Sinn Fein et du Parti travailliste Martina Anderson et Julia Ward font partie de la délégation qui comprend également la défenseur des droits de l’Homme Wendy Lyon (Irlande), l’avocate britannique Margaret Owen et la juriste italienne Simonetta Rosella Benedetti.

Martina Anderson : Une brève visite à Imrali n’est pas une réponse à la grève de la faim

La délégation a tenu une conférence de presse à ‘Association des avocats d’Amed dimanche.

Martina Anderson, députée européenne du Sinn Fein, a déclaré : « J’aimerais vous dire ce que je ressens après 48 heures dans cette ville. Leyla Güven est une femme politique démocratiquement élue. Elle a 55 ans et fait la grève de la faim depuis [68] jours. Hier soir, nous avons pensé qu’il pourrait y avoir une lueur d’espoir sur sa situation. Leyla Güven est en grève de la faim pour exiger la levée de l’isolement imposé au dirigeant kurde détenu sur l’île d’Imrali. »

Anderson a ajouté :  » Nous savons qu’Abdullah Öcalan n’a pas pu rencontrer sa famille depuis 2 ans et demi, depuis 2016. De plus, il n’a pas été autorisé à rencontrer ses avocats depuis 2011. Nous avons appris que samedi, il a eu droit à une visite [avec son frère] d’à peine 15 minutes. Nous avions l’impression que la visite de samedi n’était pas une évolution qui pouvait être considérée comme répondant aux exigences des personnes en grève de la faim. Parce que les prisonniers de la grève de la faim exigent l’abolition complète de la politique d’isolement. »

« Pendant les grèves de la faim en 2016, une courte visite a également été autorisée, mais les politiques d’isolement sont rapidement revenues. Les grévistes de la faim demandent à ce qu’aucune tactique semblable à celle de 2016 ne soit exécutée à nouveau. »

L’eurodéputée Sinn Fein Martina Anderson s’est ensuite exprimée au nom des membres irlandais, italiens et britanniques de cette délégation : « Nous appelons la Turquie à mettre fin à l’isolement et à revenir au processus de paix. Le gouvernement turc doit mettre fin à la torture dans les prisons, aux politiques répressives et à l’isolement. La seule chose que les Kurdes de Turquie exigent, c’est le droit de vivre en paix. »

Euro députée Julia Ward : Nous ne resterons pas silencieux

Pour l’eurodéputée Julia Ward, c’est la troisième visite en Turquie et, dit-elle, chaque fois qu’elle est venue, la situation des droits de l’Homme s’est aggravée.

« En Turquie, les députés élus, les avocats, les militants, les syndicalistes, tous ceux qui sont en désaccord, reçoivent leur part de répression. Aujourd’hui, nous avons rencontré les Mères de la Paix et ressenti la douleur de leur perte profondément dans nos cœurs. Les mères continuent à chercher les restes de leurs enfants pour avoir une tombe où aller et pouvoir les pleurer. Ils veulent continuer à vivre leur culture et leur langue et pour cela ils souffrent de la répression. Avant de venir ici, nous avons mis en place les procédures nécessaires pour rencontrer Leyla Güven par l’intermédiaire des autorités de nos pays. Mais aujourd’hui[dimanche], nous n’avons pas eu le droit de la rencontrer. En plus de ne pas avoir le droit de la rencontrer, nous avons été agressés par la police qui nous entourait. Nous ne sommes pas des jeunes femmes et nous ne sommes pas très fortes. Nous n’acceptons pas qu’ils lancent conte nous leurs agents de police . En tant que députées et avocates élues, nous exigeons qu’il soit mis fin à ces procédures. Nous raconterons au Parlement européen ce qui nous est arrivé ici, la force utilisée contre nous.

Nous le dirons à l’Italie, à l’Angleterre et à l’Irlande. Parce que ce traitement que nous avons subi est un symbole de la façon dont la liberté d’expression a été profondément enfouie. »

S’adressant aux autorités turques, Ward a déclaré : « Je veux vous rappeler encore une fois que vous ne pouvez pas nous faire taire. Vous pouvez peut-être nous réprimer, mais vous ne pouvez pas nous faire taire. Nous ferons de notre mieux pour dire à tout le monde ce qui s’est passé ici. »

Margaret Owen : L’été n’est pas accompagné d’une seule journée ensoleillée

Margaret Owen, avocate britannique spécialisée dans les droits de l’homme, a attiré l’attention sur la haine qu’elle voyait dans les yeux des policiers : « Je viens en Turquie depuis des années, en tant qu’observateur d’auditions, d’élections, d’événements. Mais je n’ai jamais été aussi inquiète. Parce que Leyla Güven et 256 prisonniers politiques sont en grève de la faim. Et ils ont atteint le seuil de la mort. »

Se référant à la façon dont la police a traité la délégation, elle poursuit : « J’avais peur pour la premiere fois d’être écrasée par la police. Et j’ai vu la haine dans les yeux de ces jeunes policiers. J’ai vu des personnes, remplies de peur d’être au chômage. Et j’ai vu ces jeunes gens utilisés comme un outil de violence. »

Au sujet de la visite à Öcalan de son frère Mehmet : « L’été ne vient pas avec un seul jour ensoleillé. Je veux dire que l’isolement ne s’arrête pas avec une visite. Nous continuerons à travailler en tant que députées, militantes et avocates ici en Turquie avec ceux qui défendent une justice indépendante, une médecine indépendante ».

ANF

L’Italie poursuit des combattants internationalistes des YPG

0

Cinq militants internationalistes italiens qui se sont rendus au Rojava ont fait face à des mesures répressives lorsque la police a demandé à la Cour de se prononcer sur des ordres d’expulsion et une surveillance spéciale.

ITALIE – TURIN – Des militants, des familles ainsi que de nombreuses organisations ont lancé une série d’initiatives pour soutenir les 5 citoyens de Turin qui ont combattu avec les YPG au Rojava et qui risquent maintenant d’être expulsés par leur propre ville si le Tribunal accepte la demande émise par les autorités de la police italienne.

Le tribunal de Turin est appelé à se prononcer sur l’opportunité d’appliquer un arrêté d’expulsion de deux ans et des mesures spéciales de surveillance aux cinq militants au motif qu’ils seraient « socialement dangereux ».

L’audience de Turin aura lieu le 23 janvier, mais d’ici là, la mobilisation s’intensifie pour assurer un soutien maximum aux 5 militants et informer l’opinion publique sur l’abus et la relance d’une mesure utilisée sous le régime fasciste en Italie.

Il s’agit en fait d’une « mesure préventive » suspendant le lien de causalité entre la limitation de la liberté individuelle et la procédure judiciaire. Il n’y a pas d’accusation spécifique contre les 5 militants, qui n’auraient donc pas pu se défendre dans un procès.

La mesure alléguait un « danger social » du fait que les 5 étaient allés en Syrie pour combattre, de différentes manières et à différentes époques, Daesh

Des militants, des familles et des organisations ont écrit dans un appel à l’action que  » cette initiative nous a laissés perplexes. Comment une position active contre l’État islamique peut-elle être considérée comme un crime ou une source de danger pour l’Italie ? Les 5 sont accusés d’avoir appris à utiliser les armes. Nous leur demandons : comment auraient-ils pu vivre dans un pays en guerre sans savoir comment se défendre ? »

L’appel souligne également que  » les 5 militants sont accusés d’avoir rejoint les YPG/YPJ. Mais comment cela – ont demandé les signataires – pourrait-il être considéré comme un crime, étant donné que les YPG/YPJ combattent l’Etat islamique aux côtés de la Coalition internationale dirigée par les Etats-Unis dont l’Italie fait partie ? Ou faut-il s’attendre à ce que l’État italien se déclare « socialement dangereux » ? »

Les mesures, selon l’appel, visent clairement une autre chose : « stigmatiser les citoyens pour leur position, en Italie comme à l’extérieur ».

Ainsi, si vous avez protesté contre une décision ou une loi gouvernementale, si vous êtes dissident, vous pourriez être frappé par des mesures policières qui ne vous accusent pas spécifiquement de quoi que ce soit, mais qui finissent, si elles sont appliquées, par vous empêcher d’exercer votre droit à protester.

L’appel se termine en invitant la « Cour qui doit se prononcer sur ces mesures à bien réfléchir aux conséquences de sa décision, dans un contexte de fortes tensions sociales et surtout de risques d’atteinte aux droits fondamentaux de la personne ».

ANF

Prisonniers: l’isolement continue, nous continuons la grève de la faim

0

TURQUIE – Les prisonniers politiques kurdes du PKK et du PAJK poursuivent leur grève de la faim contre l’isolement du dirigeant du PKK, Abdullah Öcalan.


Des prisonniers des procès PKK et PAJK en Turquie ont déclaré qu’ils poursuivraient leur grève de la faim jusqu’à l’obtention des conditions dans lesquelles Ocalan peut travailler et vivre librement.


Au nom des prisonniers, Deniz Kaya a envoyé un communiqué à propos de la rencontre du samedi entre Öcalan et son frère.


Voici le communiqué :


« Nous menons une campagne de libération par notre combat. Cette campagne se déroule sous le slogan « Détruire le fascisme, briser l’isolement et libérer le Kurdistan » et ne cesse de croître. Nous avons entamé cette grève de la faim pour faire respecter les conditions dans lesquelles notre chef peut travailler et vivre librement, et nous continuerons à le faire jusqu’à leur obtention. Nous ne considérons pas comme suffisante la rencontre du 12 janvier entre notre Guide et son frère, car cette rencontre ne signifie pas la fin de l’isolement. En tant que prisonniers des procès du PKK et du PAJK dans les prisons de Turquie et du Kurdistan, nous sommes très heureux d’entendre notre chef, mais il devrait être clair que nous ne sommes pas dupés par la guerre spéciale fasciste d’AKP/MHP. Il ne faut pas oublier que nous menons notre résistance avec la conscience de la liberté basée sur le chemin idéologique et philosophique de notre Leader. C’est pourquoi nous nous sommes bernés et ne nous laisserons pas être bernés. Notre détermination à faire la grève de la faim en est l’expression concrète.


La dictature fasciste AKP / MHP utilise des méthodes de guerre spéciales pour détruire et mettre fin à notre résistance. Le gouvernement AKP a de plus en plus de problèmes avec notre résistance toujours croissante. Permettre la visite à Imralı samedi est une conséquence de ces problèmes pour le gouvernement. Si le gouvernement de l’AKP / MHP veut prouver qu’il ne joue pas un tour bon marché lors de la visite, il ne doit pas limiter les visites du Leader à sa famille, mais en garantir la continuité et lui garantir des conditions de vie et de travail libres. Autrement, il faut savoir que nous ne serons pas trompés par cette politique bon marché. Hier, notre chef a peut-être rencontré son frère, mais cette réunion s’est déroulée dans des conditions d’isolement, ce qui signifie que l’isolement perdure.


Nous, prisonniers du PKK et du PAJK, poursuivons sans interruption notre action de grève de la faim. À l’heure actuelle, 226 amis sont en grève de la faim d’une durée illimitée. Dans le même temps, une grève de la faim de durée indéterminée avec rotation a lieu dans les prisons de la Turquie et du Kurdistan. Leyla Güven, coprésidente du Congrès de la société démocratique (DTK) et députée HDP de la province de Hakkari, est résolument en grève de la faim depuis le 8 novembre depuis [68] jours. Des millions de personnes ont uni leurs forces autour de notre réalité et se sont soulevées contre l’isolement. Nous vous le disons, votre force ne suffit pas à mettre des millions de personnes en isolement. En ce sens, nous invitons tous ceux qui défendent la démocratie, les écrivains, les universitaires et les intellectuels à se retirer du fascisme et à résister. Nous appelons tous les peuples du monde à porter la voix de la résistance dans les prisons. »


ANF

Trump donne son feu vert à l’invasion du Rojava

0

Le président américain, Donald Trump vient d’annoncer sur Twitter qu’ils vont créer une zone tampon de 32 km en Syrie [Rojava]. Ce qui signifie l’invasion du Rojava sur 32 km par la Turquie, sous couvert d’instauration d’une zone tampon… en Syrie, sous contrôle turc !


Trump déclare :


« Nous avons commencé le retrait de Syrie, attendu depuis longtemps, tout en frappant durement et de toutes parts le dernier petit califat territorial de DAESH. (…) Dévasterons la Turquie économiquement s’ils frappent les Kurdes. Créerons une zone de sécurité de 20 miles [32 km]. »


Trump continue :


« De même, ne voulons pas que les Kurdes provoquent la Turquie [Comme si les Kurdes avaient dans leurs intérêts de toucher la Turquie et qu’ils l’évitent à tout prix].(…) »


Cette déclaration est un feu vert à l’invasion du Rojava, dont Kobanê, sur 32 km par la Turquie et aux massacres de Kurdes qui seront commis lors de l’invasion, comme on l’a vu à Afrin.

La Turquie tente de vendre illégalement en Espagne l’huile d’olive pillée à Afrin

0

Le journal espagnol Publico alerte les autorités de son pays au sujet des rumeurs selon lesquelles la Turquie tente de vendre l’huile d’olive volée à Afrin à des entreprises espagnoles.


Voici leur article :


La Turquie tente de vendre illégalement en Espagne l’huile d’olive pillée en Syrie


Un député suisse appelle son parlement à ouvrir une enquête pénale sur la vente de ce butin de guerre pour payer des mercenaires islamistes. Le gouvernement turc tente d’introduire illégalement en Espagne par le biais de plusieurs coopératives et sociétés plusieurs milliers de tonnes d’huile d’olive produite à partir des olives pillées par ses mercenaires islamistes à Afrin et dans les municipalités du Rojava occupées à proximité (La Fédération Démocratique de la Syrie du Nord). Une partie de la production aurait peut-être déjà été vendue ou sur le point de l’être avec de faux documents d’attribution d’origine délivrés avec la bénédiction de l’administration turque. Selon un protocole secret publié il y a quelques semaines par l’agence kurde ANF, près du quart des revenus générés par la commercialisation de ce produit servirait à payer les assassins embauchés de l’armée syrienne libre (FSA), les forces mercenaires qu’Erdogan utilise pour soutenir son occupation d’une partie du Rojava.


Le rameau d’olivier cassé


Au cours des premières phases de l’opération militaire turque qui a abouti à la capture d’Afrin – baptisée à juste titre du nom de Rameau d’olivier – les mercenaires de la Turquie ont brûlé plusieurs hectares d’arbres du territoire kurde qu’ils occupent. Bien sûr, c’était quelque chose avant que les islamistes découvrent que la vente d’huile d’olive est plus lucrative que celle du pétrole, en plus d’être beaucoup plus facile à fabriquer et à cacher grâce aux facilités accordées par leurs employeurs turcs et aux accords commerciaux avantageux signés par ce pays avec l’Union européenne. Avant que les Turcs décident de créer un protocole réglementant la distribution de cette olive comme butin de guerre. Les agriculteurs d’Afrin et de sa région ont été pillés, soumis à des taxes exorbitantes ou, selon l’Observatoire syrien des droits humains, obligés de vendre leur production à la moitié du prix du marché.


S’ils parvenaient à introduire de l’huile dans la péninsule, selon les données de l’ANF, cette action fournirait 19 millions d’euros aux islamistes pour continuer avec ses activités criminelles pour le compte de la Turquie, dont le gouvernement tente d’ouvrir ces jours-ci un canal diplomatique désespéré qui lui permet d’envahir d’autres régions du Rojava avec l’approbation des Américains. La voie à suivre pour une nouvelle agression militaire du territoire kurde est devenue beaucoup plus rapide depuis que le président Trump a annoncé son intention de retirer les troupes américaines de la Syrie, une décision interprétée par les Kurdes comme une trahison.


Toute cette huile a été ou sera bientôt produite à partir des olives des récoltes volées aux producteurs locaux expulsés d’Afrin et de sa région par les mercenaires de la Turquie, ainsi que des taxes abusives avec lesquelles ces mercenaires ont évalué le production des quelques agriculteurs qui sont restés dans la région et leurs moyens de subsistance n’ont pas encore été détruits.


Selon le protocole de pillage conçu par le gouvernement turc, l’ASL est obligée de remettre le produit du pillage aux conseils locaux qui servent les intérêts turcs, qui à leur tour transporteraient le produit dans la ville turque d’Hatay, d’où il serait vendu à l’Espagne avant ou après son traitement (ce détail n’est pas mentionné sur papier).


Le document susmentionné ne précise pas qui est l’exportateur ou la contrepartie ibérique de cette opération illégale, mais la manière dont il est supposé que l’huile sera exporté dans notre pays, il est déduit qu’il pourrait y avoir un accord préalable avec une société espagnole pour vendre le produit turc à des prix inférieurs à ceux du marché.

Eviter que les revenus des olives aillent aux Kurdes


Sans mentionner l’Espagne ni mentionner explicitement la destination finale qu’ils comptent donner au produit de leur pillage, même le ministre turc de l’Agriculture, Bekir Pakdemirli, a reconnu il y a quelques semaines que son gouvernement avait l’intention de saisir les olives et l’huile afin de les empêcher de tomber entre les mains des forces kurdes et financer ainsi leurs combattants en les exportant vers un pays tiers. À l’instar de Pakdemirli, plusieurs autres responsables de l’administration turque ont admis que leur gouvernement allait vendre ce butin de guerre, ce qui confère un crédit supplémentaire aux documents fournis par les Kurdes.


Compte tenu de l’ampleur de ces événements, un député suisse, Bernhard Guhl, s’est déjà adressé à deux reprises au Parlement de son pays pour lui demander d’aider à clarifier les détails de l’opération et, surtout, d’exiger qu’il intervienne d’une manière ou d’une autre pour essayer de l’avorter. « Lors de la première de mes interpellations, j’ai demandé des éclaircissements sur ce que le Bundesrat faisait pour empêcher ce vol avec une destination supposée en Espagne », a-t-il assuré à Publicce. Bien sûr, vu le flou de la réponse qu’il a obtenue, Guhl a de nouveau adressé au Parlement suisse le 14 décembre dernier une nouvelle batterie de questions détaillées sur les détails de l’opération de commerce illégal et une demande adressée à son gouvernement d’intercéder auprès des Turcs pour mettre fin à l’occupation de la région kurde Afrin. « Peu importe que la destination finale soit l’Espagne ou l’Allemagne, mais à mon avis, il est très important que le ou les pays où ils sont envoyés ouvrent une enquête criminelle déterminant les sociétés qui traitent les olives ou l’huile volée, vendre tant que la Turquie enfreint la loi », précise le Suisse.


Des sources turques ont confirmé que les revenus du gouvernement Erdogan iraient à la banque publique Ziraat et au service postal turc PTT. Quel pourrait être le volume de l’opération ? Le ministre de l’Agriculture Pakdemir a assuré aux producteurs de son pays, lors de quelques journées consacrées à l’olive organisée le 26 novembre dernier à Akhisar (Turquie), que la production conjointe de la récolte pillée par l’ASL ne dépasserait pas 600 tonnes. Bien entendu, ce qu’il s’est efforcé de faire, c’était de persuader les producteurs turcs que le butin de la guerre n’aurait pas d’influence négative sur le marché national et ne ferait pas baisser les prix de l’huile d’olive.


Même les agriculteurs turcs ont mis en doute la fiabilité de ce chiffre. Selon des informations parues dans le journal Hurriyet, des producteurs turcs ont suggéré que, dans le pire des cas, le vol de la production d’Afrin et d’autres districts de la région kurde de la Syrie, telles que Bulbul, Jindirese, Mabatli, Shera, Rajo et Sheyhhedit il devrait fournir au gouvernement de son pays pas moins de 5 000 tonnes d’huile d’olive. Aux prix courants du marché, les 80 millions de dollars dans lesquels les Kurdes ont calculé le volume total de l’opération illégale équivalent à une gamme de production comprise entre dix et vingt mille tonnes. Selon le protocole de pillage, la récolte des olives devrait être terminée au milieu de ce mois.


Pressoirs d’Afrin


On ne sait pas avec certitude si l’huile d’olive a été transformée ou si son destin hypothétique est celui de l’Espagne. Dès le départ, il n’est pas exclu que l’olive soit immédiatement transférée dans les pressoirs turcs, dotés des technologies les plus modernes, grâce à l’aide économique accordée par l’Union européenne. Bien sûr, pourquoi compliquer ce processus alors qu’il est certain que dans la région, les Kurdes sont volés et qu’ils disposent de la technologie nécessaire pour obtenir une huile de qualité ? Le plus raisonnable des hypothèse est que l’olive soit transformée dans les pressoirs d’Afrin, puisqu’une huile vierge de qualité exportable dans notre pays ne peut être produite qu’à partir d’olives fraîchement récoltées. 24 heures après leur collecte, ils commencent à fermenter et perdent leurs qualités. Avec certitude, ce produit est transporté à Hatay (Turquie), ce qui lui confère la frontière de Jindirese. Selon des sources turques également citées par le journal Hurriyet, à partir de là, elles auraient pourrait être transférées à Bakíroğlu.


En revanche, ce n’est pas la première fois depuis le début du conflit syrien que l’huile Afrin se retrouve dans les entrepôts turcs. Cela s’est également produit à l’automne 2013, lorsque Daesh a totalement assiégé le canton kurde, après que les djihadistes eurent expulsé l’armée syrienne libre des zones d’Idlib et d’Alep, limitrophes de la région. Au plus fort de la récolte de l’olive et vu qu’il était impossible d’exporter, l’embargo islamiste a d’abord amené les huileries d’Afrin à accumuler des milliers et des milliers de bidons d’huile et à faire chuter son prix.


La situation a changé après que la Turquie a donné le feu vert à une entrée et à une sortie limitées de personnes et de produits entre Afrin et son territoire. Une grande partie de l’huile d’olive produite et stockée dans la région kurde pourrait être vendue à des sociétés turques grâce aux relations cordiales entre la Turquie et le PYD résultant du processus de paix entamé par Ankara avec le PKK en mars 2013.


Enquête criminelle


Comme l’a suggéré le député suisse Bernhard Guhl, toute possibilité de déterminer quelles sociétés espagnoles ou européennes pourraient être impliquées dans la fraude implique l’ouverture d’une enquête sur les importations de pétrole en Turquie. Comme l’explique un analyste kurde à Público, l’opération est organisée depuis la Turquie via une coopérative appelée Tarım Kredi Kooperatifleri Birliği, mais à partir de là, « ils utilisent des sociétés interposées », ce qui rend difficile la traçabilité de l’opération. Il est pris pour acquis que cette huile d’olive vierge volée en Syrie sera mélangée à un produit similaire, fabriqué du côté turc, et sera exportée avec un faut document. Cela signifie, à son tour, que l’établissement de son origine pourrait obliger à effectuer des analyses chimiques, des tests organoleptiques ou des dégustation afin de détecter les fraudes dans son emballage, son importation et sa commercialisation ultérieure, une pratique très enracinée parmi certaines entreprises espagnoles du secteur qui n’ont souvent pas hésité à vendre les huiles d’autres pays méditerranéens. Ces protocoles d’analyse et de dégustation permettent de connaître la variété d’olives avec laquelle l’huile a été fabriquée, les caractéristiques de la terre, le microclimat où poussent les arbres ou même les machines avec lesquelles le produit a été fabriqué.


A la question « Savez-vous quelque chose à propos de cette fraude », le directeur de Asoliva (Association espagnole de l’industrie et du commerce d’exportation des huiles d’olive et des huiles d’Orujo) ne répond pas. Bien sûr, l’expert que Publico cherche en vain à consulter, Rafael Pico, représente précisément les intérêts privés des producteurs et de la grande industrie exportatrice du secteur, tout comme celui qui a finalement été ponctué par des scandales de fraude.


Selon Luis Escalante, responsable d’une petite société andalouse appelée Spanish Aurum, il n’est pas déraisonnable du tout que, comme le suggèrent les dénonciations des Kurdes du Rojava, une ou plusieurs sociétés espagnoles tentent actuellement d’importer ce butin à des conditions avantageuses de guerre. «Il y a quelques jours une entreprise exportatrice appelé Ozcelic trading Adana nous a contacté pour offrir l’huile, et la vérité est que ce n’est pas d’habitude », a déclaré Escalante. (…)


« Il n’est pas non plus improbable que des entreprises espagnoles soient impliquées dans ces activités illégales, car dans notre pays, les huiles importées de pays comme la Tunisie, pour être ensuite commercialisées comme leurs produits d’origine tierce. » En fait, plusieurs entreprises espagnoles ont été sanctionnées l’année dernière pour la vente d’huile marocaine aux États-Unis comme s’il s’agissait d’espagnole », ajoute Escalante.


Le picaresque espagnol


Le responsable de cette petite société sévillane connaît bien les rouages ​​du marché du Moyen-Orient, car il négocie avec des pays comme l’Iran depuis vingt ans. Et à son avis, « il est pas surprenant que les Turcs ont eu recours à l’Espagne. En premier lieu, le picaresque est ici habituelle et, deuxièmement, parce que l’Espagne a plus grande production d’huile d’olive dans le monde et est plus difficile à contrôler la fraude dans d’autres pays comme l’Italie. Une bonne partie des importations en provenance de la Méditerranée transitent par Valence, où se trouve le port de référence où la police des douanes devrait concentrer son enquête ».


D’autre part, il y a le fait que la Turquie a signé des accords commerciaux favorables avec l’Union européenne, ce qui simplifierait encore une telle opération. Surtout si l’administration espagnole ignore les alertes, s’intéresse à une autre partie ou, en résumé, à des contrôles peu rigoureux, malgré tous les indices laissant à penser qu’une ou plusieurs entreprises de notre pays pourraient financer indirectement, avec ou sans ses connaissances, les activités d’un groupe de mercenaires islamistes. Selon Escalante, si l’administration espagnole veut vraiment faire son devoir, « Il devrait mettre un zèle particulier pour contrôler tout le produit en provenance de Turquie. Bien sûr, ce qui prévaut ici, c’est le capitalisme sauvage, et ce capitaliste sait souvent anticiper. Peut-être que l’huile turque ne sera même pas emballée en Espagne, tout comme il est arrivé un produit en provenance de Tunisie qui a été vendu aux États-Unis sous le signe de la marchandise espagnole, sans même descendre du navire où il a été chargé à la source. (…)

Politiciens & militants français : Il faut mettre fin à l’isolement du leader kurde

0

PARIS – Des politiciens et militants français qui ont participé à la marche organisée hier à Paris pour exiger justice et vérité pour Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, assassinées à Paris le 9 janvier 2013, ont apporté leur soutien à la lutte du peuple kurde. Ils ont demandé à ce que les commanditaires du triple assassinat de Paris, la libération des députés HDP et la fin de l’isolement carcéral imposé au leader kurde. Un reportage d’ANF.

Pascal Torre (membre du Parti communiste français) :

Cela fait six ans que participe à cette marche pour demander justice. Rojbin [Fidan Dogan] était une amie très proche. Les Kurdes n’ont pas obtenu justice. Nous serons toujours aux côtés des Kurdes dans leur lutte. Nos demandons que les suspects du triple assassinat des femmes kurdes soient trouvés et que les députés du HDP emprisonnés en Turquie soient libérés. Le HDP est aujourd’hui le parti qui représente les Kurdes et le parti qui peut apporter la paix et la démocratie aux Kurdes.

Marie Thérèse Martinelli (Marche mondiale des femmes) :

C‘est un scandale que 6 ans après le meurtre, ce crime ne soit toujours pas résolu. Justice doit être rendue le plus rapidement possible. Le pouvoir judiciaire ne devrait pas être soumis à la politique. Je ne pense pas que la question kurde soit une question de terreur et, en ce sens, ces derniers jours, la demande d’inclure trois dirigeants kurdes [trois cadres du PKK] dans la « liste des terroristes recherchés » est une attitude qui ne servira qu’à approfondir la guerre.

Renée le Mignot (Présidente du Mouvement contre le racisme-MRAP) :

Nous suivons les Kurdes depuis 20 ans. Nous sommes toujours de leur côté. Je connaissais très bien Rojbin. Depuis 6 ans, nous marchons pour demander justice. Nous savons que les services secrets turcs sont derrière ce massacre. Mais nous voulons que cela soit révélé de manière officielle. La Cour a attendu longtemps, le suspect est mort pendant ce temps. La France doit jouer son rôle à ce stade afin d’assurer la justice. La police a assez d’informations. Qu’est-ce qu’ils essaient de cacher ? Nous serons ici et partout aux côtés des Kurdes jusqu’au jour où nous obtiendrons enfin justice. D’autre part, je voudrais souligner qu’il n’est pas normal d’inclure trois dirigeants kurdes sur la liste des terroristes.

Pierre Laurent (Parti communiste français, PCF – Sénateur de Paris) :

Ce meurtre est clair pour nous, mais nous serons ici jusqu’à ce que la Cour clôture cette affaire et révèle les vrais criminels. La conclusion de cette affaire est essentielle. Nous poursuivrons donc cette lutte.

Nous condamnons la décision de ne pas rayer le PKK de la liste des organisations terroristes. D’autre part, nous ne pouvons pas oublier que des grèves de la faim sont en cours. Leyla Güven est sur le point de mourir. C’est une lutte très précieuse. Et nous ne pouvons pas oublier la réalité de Rojava. À cause de tout cela, nous serons toujours du côté des Kurdes. Aujourd’hui, nous sommes ici pour demander justice pour les victimes des meurtres de Paris.

Jan Christophe Sellin (Parti de gauche, PG – Membre du Comité central) :

Nous suivons la lutte des Kurdes depuis 15 ans. Si nous sommes ici, c’est pour demander justice pour les 3 femmes politiques kurdes assassinées à Paris. D’autre part, nous nous rangeons également du côté des Kurdes dans la mise en œuvre de leur modèle au Rojava. En ce moment, les prisonniers politiques sont en grève de la faim, une action qu’ils ont entreprise après Leyla Güven qui jeûne depuis plus de 60 jours. Leyla Güven souhaite la fin de l’isolement imposé au leader du peuple kurde Abdullah Öcalan. Le peuple kurde veut mettre fin à l’isolement. Nous appuyons cette juste demande. Je dois dire que la libération d’Öcalan est également essentielle pour nous, car Öcalan est l’acteur central, l’acteur le plus fondamental dans la solution de la question kurde. C’est pourquoi nous pensons que la libération d’Öcalan est très importante et qu’elle ne doit pas être retardée. D’autre part, le PKK devrait également être retiré de la liste des organisations terroristes.

Danielle Simonnet (coprésidente du Parti de gauche de la France, PG) :

Je suis solidaire des Kurdes depuis 6 ans. Nous savons qui est coupable. Et la France est silencieuse. Ils se taisent parce que la France craint la possibilité d’une détérioration des relations avec la Turquie. Nous savons très bien que les services secrets turcs ont perpétré ce massacre et l’Etat français est resté silencieux.

Aujourd’hui, les grèves de la faim ont atteint un stade critique. Leyla Güven et d’autres prisonniers politiques mènent cette action pour la paix. Nous devons faire preuve de solidarité envers le peuple kurde et en particulier envers les femmes kurdes.

Je voudrais dire que le 16 janvier, le parti de gauche (PG) rendra visite aux grévistes de la faim à Strasbourg, tandis qu’une délégation se rendra à l’audition de Leyla Güven en Turquie le 25 janvier.

Laurence Cohen (Sénatrice du Val de Marne et ancienne Présidente de la Délégation aux droits des femmes) :

En tant que Française, je suis vraiment désolée : après 6 ans, 3 femmes qui ont été sauvagement assassinées attendent toujours justice. Le massacre a eu lieu à Paris. En tant que sénatrice, communiste et féministe, je veux que cette affaire soit rouverte et que l’assassin ne reste pas impuni.Aujourd’hui, je marche ici avec les Kurdes pour dire que les racistes et les groupes et partis de droite devraient cesser leurs politiques contre tous les peuples opprimés, comme les Kurdes.

ANF

Turquie : nombreuses violations des droits des prisonniers en grève de la faim

0

TURQUIE – Leyla Güven, députée kurde du HDP, a entamé une grève de la faim le 7 novembre. Elle a été arrêtée le 22 janvier 2018 et envoyée à à la prison de Diyarbakır le 31 janvier pour avoir condamné les attaques d’occupation turques contre d’Afrin.

Faisant une déclaration au nom des prisonniers du PKK et du PJAK, Deniz Kaya a annoncé qu’ils avaient entamé, le 27 novembre, une grève de la faim illimitée qui devait être menée par différents groupes de prisonniers.

  • Le 16 décembre, le premier groupe de prisonniers a annoncé qu’ils avaient transformé leur grève de la faim en un jeûne illimité.
  • Le 26 décembre et le 5 janvier, les deuxième et troisième groupes ont également déclaré une grève de la faim illimitée.

Au fil du temps, le nombre de prisonniers en grève de la faim a rapidement augmenté. Selon les derniers chiffres, il y a plus de 220 prisonniers dans 50 prisons qui sont en grève de la faim illimitée, tandis que plus d’un millier de prisonniers dans 130 prisons mènent des grèves de la faim rotatives.

Prison d’Elazig : les prisonniers du PKK tenus avec les prisonniers de Daesh

Différents types de répression ont été exposés dans certaines des prisons où se déroule la grève de la faim. L’administration de la prison de Elazığ, qui n’avait jamais fait la une des journaux depuis son ouverture, a été accusée d’avoir déplacé les grévistes de la faim dans les mêmes quartiers que les terroristes de Daesh, al-Nosra et des adeptes de Fetullah Gulen.

L’avocat Bünyamin Şeker, qui a rencontré les détenus en grève de la faim, s’est entretenu avec ANF sur la situation des détenus en cours de transfert.

Şeker a confirmé qu’après l’annonce faite par Leyla Güven le 8 novembre, plus de 220 prisonniers sont en grève de la faim illimitée.

Les administrations pénitentiaires sourdes aux demandes des détenus

Soulignant que la Commission pénitentiaire de l’Association du barreau d’Amed travaille sur les prisons depuis plus de deux ans, Şeker a déclaré : « Je peux dire que nous sommes bien conscients des violations des droits dans les prisons. Nous avons visité de nombreuses prisons. Nous partageons avec le public des dizaines de rapports sur la situation des prisons, malgré le minimum d’informations fournies. Comme une protestation a lieu aujourd’hui, l’approche des administrations pénitentiaires n’est pas très positive, et cette situation évolue d’une prison à l’autre. C’est pourquoi il n’est pas possible de faire une évaluation positive en ce qui concerne la situation générale. Aujourd’hui, lorsque nous regardons les prisons, nous voyons des milliers de pratiques arbitraires. Surtout après l’instauration de l’état d’urgence (OHAL), ces pratiques sont devenues plus courantes. »

L’avocat Şeker a déclaré que 10 prisonniers politiques sont en grève de la faim indéfinie dans Elazığ Prison aujourd’hui. « Ils ont commencé le 16 décembre. Il existe déjà un système d’isolation, qu’ils appellent  » cellules individuelles. La première chose que l’administration pénitentiaire a faite dès le début de la grève de la faim a été d’isoler les prisonniers. Le Code pénal stipule que les personnes appartenant à différents types de crimes ne doivent pas être maintenues ensemble, mais l’administration pénitentiaire de Elazığ a placé les grévistes de la faim du PKK dans la même aile que les partisans de Daesh, d’al-Nosra et de Fetullah Gulen. »

Ceci est clairement une « provocation ». Nous avons vu que des personnes appartenant aux différents groupes criminels provoquent les prisonniers du PKK. Ils sont généralement injurieux verbalement et jettent des objets de leurs propres cellules dans les cellules des prisonniers du PKK. »

« Les prisonniers en grève de la faim de la prison de Trabzon ont été mis en isolement. De même, les femmes prisonnières de Kırıkkale et de la prison de Sincan vivent la même situation. »

Les familles s’inquiètent

L’avocat Şeker a déclaré que les familles des détenus s’inquiètent de la santé de leurs proches et a ajouté : « Les familles viennent et s’adressent à nous. Il y a des familles qui sont très inquiètes. Elles veulent que l’on surveille les grévistes de la faim et que l’on protège leurs droits légaux ».

ANF

Travaux de l’Administration démocratique autonome du Nord et de l’Est de la Syrie

0

SYRIE / ROJAVA – Le 6 septembre 2018, l’Administration autonome a été mise en place dans le nord et l’est de la Syrie pour unifier les sept administrations autonomes déclarées dans le nord et l’est du pays.

Lors de la réunion constitutionnelle de l’Administration autonome, Berivan Khalid et Abed al-Mohbash ont été élus coprésidents du Conseil exécutif et Farid Atti et Siham Qerio coprésidents du Conseil général.

Berivan Khalid a souligné qu’ils avaient choisi les coprésidents des organes, les membres des sept administrations autonomes et civiles annoncées dans les régions du nord et de l’est de la Syrie, ainsi que des spécialistes dans divers domaines. Elle a expliqué que le Conseil exécutif avait notamment le pouvoir de créer d’autres bureaux en fonction des besoins administratifs, en précisant qu’il était déterminé à créer deux autres bureaux au cours de la période à venir, dont le champ d’activité n’avait pas été révélé.

Détermination du mécanisme de travail des organes et organismes

Après la formation des organes, le Conseil exécutif a tenu sa première réunion avec chaque organe des sept administrations autonomes et civiles afin de travailler à l’élaboration d’un système interne unifié pour définir son mécanisme d’action en fonction des spécificités de chaque région et de formuler un système interne selon un certain délai.

Elle a ajouté qu’ils ont déterminé une devise pour l’administration autonome dans le nord et l’est de la Syrie, représentant la langue, la culture et le caractère sacré de toutes les composantes vivant dans la région : Kurdes, Arabes, Arméniens, Assyriens, Syriens, Turkmènes et Tcherkesses, et il a été ratifié par le conseil le 15 janvier.

Un projet décentralisé s’oppose à la division

Berivan Khalid a déclaré : « La mise en place de l’administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie est le résultat des progrès réalisés par les sept administrations autonomes et civiles depuis le début de la révolution de Rojava.

Nous avons des principes sur lesquels nous nous appuyons au sein de l’Administration Autonome Nous nous opposons à la division des terres syriennes, contrairement à ce que certains partis préconisent. Nous nous préoccupons de fournir des services à la communauté et d’assurer une solide coordination entre les sept administrations. Notre projet dépend de la décentralisation. »

« Nous sommes confiants et dépendons de nos forces »

En ce qui concerne les menaces proférées par le président turc au cours du premier tiers du mois dernier au sujet de l’attaque contre des régions du nord et de l’est de la Syrie, Berivan a déclaré que les menaces de la Turquie contre les régions du nord et de l’est du pays ne sont pas nouvelles.

« Depuis le début de la crise syrienne et l’adoption de la troisième ligne du concept de nation démocratique, la Turquie est préoccupée par le projet démocratique dans la région et a commencé à lancer des menaces, dont la dernière était l’occupation d’Afrin tuant et torturant les civils et le déplacement de centaines de milliers de populations autochtones vers d’autres régions ».

En ce qui concerne le travail diplomatique de l’Administration autonome, elle a noté que le travail n’a pas commencé après les menaces turques et la décision du retrait américain, mais il a commencé depuis le début de la révolution dans le nord de la Syrie pour présenter le projet de l’Administration autonome au nord et à l’est de la Syrie.

« Nous avons récemment rencontré les parties concernées par la crise syrienne à l’étranger afin d’éloigner les menaces turques de la région et de trouver une solution à la crise syrienne, mais nous sommes convaincus que la solution de la crise syrienne passe par un dialogue syrien-syrien. Nous faisons confiance aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et comptons sur elles. »

Les plans d’avenir

Berivan Khalid a conclu en disant qu’ils achèveront les travaux de rédaction du règlement intérieur des organes et bureaux du Conseil exécutif pour mener à bien leurs travaux, en plus d’étudier les projets économiques et de services.

ANHA


Turquie : enquête contre l’Association des objecteurs de conscience

0

TURQUIE – Une enquête a été ouverte contre l’Association des objecteurs de conscience (VR-DER) en raison des messages diffusés sur les réseaux sociaux et sur leur site vicdaniret.org. Furkan Çelik, propriétaire du domaine, et Gökhan Soysal, co-président de VR-DER, ont été entendus par le Parquet en fin de semaine.

Soysal a déclaré que l’enquête avait été ouverte à cause de huit articles de presse et qu’ils avaient été accusés de « postes provocateurs destinés à ne pas remplir leur devoir militaire ».

Soysal a déclaré :

«  Ce n’est pas un crime mais un droit constitutionnel. Le Bureau de lutte contre le cyberterrorisme est tombé sur un reportage concernant un objecteur de conscience qui était jugé. Ils pensaient que nous partageons des postes provocateurs destinés à ne pas accomplir le service militaire.

Maintenant, le dossier a été transmis par la police au bureau du procureur. Le Bureau du Procureur, sans faire d’acte de procédure sur le procès, a convoqué Furkan Çelik pour qu’il soit entendu. Nous sommes allés faire une déposition au bureau du procureur hier. Une enquête a été ouverte sur huit articles d’actualité. Mais l’accusation n’est pas claire. La seule accusation que nous connaissons est celle de postes provocateurs destinés à ne pas accomplir le service militaire.

Furkan Çelik a déclaré qu’il avait acheté le domaine quand l’association a été fondée. La page web et le compte des réseaux sociaux ont été gérés par l’association et qu’il n’avait pas partagé de messages.

« J’ai déclaré que les postes mentionnés ne contiennent pas d’élément criminel. J’ai fait référence aux verdicts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) sur l’objection de conscience contre la Turquie. J’ai dit que le partage de postes destinés à ne pas remplir le service militaire n’est pas un crime mais un droit constitutionnel. »

À propos de l’Association de l’objection de conscience

L’association a été fondée le 15 mai 2013, à l’occasion de la Journée mondiale des objecteurs de conscience. Sur sa page Facebook, le VR-DER définit son objectif fondateur comme étant « d’assurer la solidarité entre objecteurs de conscience et de généraliser l’objection de conscience ».

L’association qui a contribué à mieux faire connaître le droit à l’objection de conscience apporte également un soutien juridique aux objecteurs de conscience. La Journée mondiale des objecteurs de conscience du 15 mai a commencé à être célébrée le 10 mai 1995, jour où le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a reconnu le droit à l’objection de conscience.h

https://bianet.org/english/freedom-of-expression/204385-investigation-against-association-of-conscientious-objection

Politiques génocidaires & massacres de la Turquie hérités de l’Empire ottoman

0

Si nous regardons les pages de l’Histoire de ceux qui ont pratiqué les politiques de génocide contre les peuples, nous constaterons sans aucun doute que l’empire ottoman occupe la première place dans le génocide des peuples (…). L’Empire ottoman s’est répandu comme une épidémie dans le corps du Moyen-Orient, a tué des millions de personnes et détruit des peuples, des communautés, des cultures, des religions et des civilisations entières.

Les Ottomans ont commis de nombreux massacres contre les peuples opprimés, ce qui est considéré comme l’un des plus grands massacres commis dans l’histoire de l’humanité, en plus des massacres commis contre les Arméniens, Syriaques, Grecs et ceux commis par les Ottomans et la Turquie contre le peuple kurde. Dans ce dossier, ANHA mentionnera quelques-uns des massacres commis par les Ottomans et l’occupation turque contre le peuple kurde dans tout le Kurdistan à chaque révolution ou soulèvement mené par les kurdes.

Pour commencer, une histoire chronologique des révolutions et soulèvements kurdes contre les Ottomans et l’occupation turque, qui ont été réprimés par les massacres, les déplacements et l’annihilation par les Ottomans et les Turcs, et la plus importante de ces révolutions et soulèvements :

  • Soulèvement d’Afdal Khan al-Badlisi contre le sultan ottoman Murad I en 1574.
  • Soulèvement Jihan Bek à Malatya, à Malatya, en 1765
  • Soulèvement des tribus Rashkota et Kharzan menées par Farhu Agha et Qasim Kharazi entre Amed et Sêrt, Kurdistan du nord en 1789.
  • Soulèvement des tribus Zerka et Tirkan dans le nord de la capitale Amed en 1794.
  • Révolte d’Abdul Rahman Baban en 1806 à al-Sulaimaniyah, au sud du Kurdistan.
  • Révolute d’Ahmed Pacha Baban en 1811 à al-Sulaimaniyah.
  • Révolte de Siwas en 1819 contre l’Empire ottoman.
  • Révolte de Mir Mohammad Pacha, Runduzi et Soran en 1834.
  • Révolte des Kurdes yézidis à Shengal en 1843.
  • Révolte Mir Badrkhan en 1846 à Botan, le dernier prince kurde qui a dirigé l’Emirat de Botan dans le nord du Kurdistan.
  • Révolte Yazdan Sher en 1853 à Botan et Hakkari.
  • Révolte Cheikh Obeid Allah al-Nahri dans Shamdainan et Botan en 1879. 
  • Révolution Hussein Badrkhan au Botan 
  • Révolte Al-Jalalin à Ararat contre les autorités ottomanes en 1905.
  • Révolte du clan al-Mosoul s’étendit à Mosh et Warzrum en 1907.
  • Révolte cheikh Abdul Salam al-Barzani en al-Mosoul en 1912.  Le cheikh a été assassiné en 1912 après son retour d’Azerbaïdjan en mission avec Abdul Razzaq Badrkhan pour demander aide et soutien de la Russie.
  • Révolte Kojkiri contre le Traité de Lausanne menée par Ali Shan Bek en 1923.
  • Révolte du Cheikh Saeed Biranen 1925-1928 dans les régions d’Azrum, Dara Hini, Binkul et Amed.
  • Révolte d’Ararat en 1929-1931 menée par le général Ihsan Nuri Pacha, le colonel Farzandah, Hesso Tili et les fils de Hussein Pacha, le chef des tribus Hassenan à Serhed.
  • Révolte des Monts Sassoon et Malato sont menées par Abdel Rahman Agha de la famille Al Ali Younis en 1932.
  • Révolte de Dêrsim dirigée par Sayed Reza al-Kurdi en 1937-1938.
  • Soulèvement du PKK dans le nord du Kurdistan qui poursuit sa lutte jusqu’à présent.

Toutes ces révolutions kurdes se sont accompagnées de massacres commis par les Ottomans et l’occupation turque contre le peuple kurde, qui ont fait des centaines de milliers de victimes, ainsi que l’incendie de milliers de villages kurdes et le déplacement de millions de Kurdes de leur patrie.

Nouveaux massacres turcs contre le peuple kurde

En juin 1927, le Conseil turc a publié une loi selon laquelle tous les citoyens vivant en Turquie avec une minorité religieuse et ethnique seraient turquifiés, alors que certaines villes kurdes se révoltaient contre la décision du Conseil turc. La Turquie a commis des massacres dans certaines régions kurdes, y compris le massacre de Dêrsim et Zilan.

Le massacre de Zilan

Le massacre commis par l’Etat turc contre les Kurdes au Kurdistan du Nord (Bakur) en 1930, dans la période précédant le troisième mouvement du soulèvement Agirî alors que le peuple kurde se dirigeait vers la vallée de Zilan dans la région d’Arjish du gouvernorat de Wan pour échapper aux brutalités du régime et aux atrocités commises par l’armée turque : tuer, brûler et détruire les villages, et certaines sources officielles indiquent que le nombre des tués s’est élevé à 47 000 personnes.

Massacre de Dêrsim

Le massacre de Dêrsim a eu lieu entre 1937 et 1939 dans la région de Dêrsim après la destruction complète de la ville. Sur les décombres de la ville détruite, l’Etat turc a créé une autre province appelée Tunjeli. La résistance armée menée par Sayed Reza contre la loi de réinstallation et le transfert forcé de la population dans le cadre de la mise en œuvre par la Turquie de la politique de turkification à l’époque. C’est le plus grand soulèvement kurde en Turquie après la Révolution de Cheikh Saeed de 1925, au cours de laquelle des milliers d’Alaouites, de Kurdes et de nombreuses personnes ont été déplacés. Les historiens ont dit que le nombre total de morts était d’environ 14 mille Kurdes.

Le massacre de Roboski

Le 28 décembre 2011, les avions de combat turcs ont décollé de l’aéroport militaire d’Amed vers l’état de Şirnex. Des avions et des missiles turcs ont pris pour cible un convoi de civils kurdes, dont des enfants qui transportaient du carburant dans des bidons depuis le Kurdistan du Sud, près des villages de Roboski et Bi Jewhee, ce qui a entraîné un massacre important qui s’est ajouté aux massacres commis par l’Etat turc contre le peuple kurde non armé tout au long de son histoire sanglante basée sur le terrorisme, la négation et le meurtre. Le massacre a fait 36 morts et des blessés.

Le soulèvement de 2015 au Bakur et les massacres qui l’ont accompagné

Dans le cadre de la campagne de l’AKP d’Erdogan visant à briser la volonté du peuple kurde et à mettre fin à sa lutte pour ses droits, le régime d’Erdogan a commis des massacres contre les civils à Sur, Farqin, Basmil, Cizîr, Slubi, Hezex, Nisibin, Karburan, Kemkem et Gever en 2015.

« Soit ils abandonnaient, soit on leur coupait la tête « , a déclaré Erdogan, qui s’est fâché quand il a entendu les revendications légitimes du peuple kurde. 338 civils, dont 72 enfants, ont été tués après la déclaration d’Erdogan.

Le massacre de Shengal par Daesh soutenu par la Turquie

Le massacre des mercenaires de Daesh a été décrit comme un génocide contre les Yézidis en Irak. Ce génocide a eu lieu après la guerre entre les mercenaires et la région du Kurdistan dans le nord de l’Irak. Les forces Peshmerga se sont retirées de Shengal, un grand nombre de Yézidis, jusqu’à 5 000 personnes ont été tuées et des milliers de femmes yézidies ont été enlevées.

Le massacre d’Afrin, le deuxième Shengal commis par les mercenaires, officiellement dirigée par la Turquie

L’occupation turque, par ses attaques meurtrières contre le territoire d’Afrin, a répété le massacre commis contre les Kurdes yézidis à Shengal.

Les mercenaires utilisés par l’Etat turc dans ont attaqué Afrin avec la même idéologie, mais avec des noms et sous des bannières différents que ceux utilisés à Shengal. A Afrin, l’Etat turc et ses mercenaires ont pratiqué un nettoyage ethnique et des massacres contre le peuple kurde en plus de piller les maisons et les biens.

La Turquie veut répéter ces massacres contre les civils à Afrin.  Plus de 10 massacres ont été commis par l’armée de l’air turque lors des raids aériens et des tirs d’artillerie, tuant 783 hommes et 207 femmes, selon les statistiques révélées par l’organisation des droits humains dans la région d’al-Jazira le 10 décembre 2018.

Alors que 153 personnes ont été tuées après l’occupation d’Afrin de différentes manières, dont 36 femmes et 54 enfants. Selon les statistiques, le nombre de kidnappés a atteint 623 personnes, et 55 cas de viols par les soldats turcs et les mercenaires de l’armée d’occupation turque.

La plupart de ces massacres ont visé les civils, y compris les enfants et les femmes, sans parler des meurtres de civils dans les villages qu’ils occupaient, et de nombreuses vidéos et photos l’ont prouvé par leur diffusion sur les réseaux sociaux.

C’est le lien entre l’ancienne et la nouvelle histoire sanglante des meurtres, pillages et génocides. Les mêmes méthodes utilisées par les Ottomans sont appliquées aujourd’hui.

Le fait que l’occupation turque ait installé les familles de ses mercenaires dans les villages et les villes qu’ils occupent est une preuve claire et explicite du génocide contre les habitants d’Afrin que l’armée d’occupation turque tente d’appliquer.

Le danger de la mentalité ottomane qu’Erdogan applique dans la région

Erdogan respire les flammes des conflits ethniques et sectaires au Moyen-Orient, complétant l’ancienne politique ottomane. Il cherche à changer la démographie de la région en poussant la population autochtone à migrer par des politiques d’intimidation.

Il utilise également les peuples de la région en fonction de ses propres intérêts, stimule la question du retour du califat islamique dans l’esprit des musulmans sunnites et prétend être l’étincelle qui va restaurer ce califat. Selon ces arguments, il intervient dans les pays voisins, tout en répétant l’histoire sanglante des Ottomans dans le nord du Kurdistan et Rojava (nord de la Syrie).

Plus d’une fois, Erdogan a déclaré : « Ils nous ont forcés à accepter les frontières actuelles. Lausanne n’a pas été une victoire pour nous. Soit la Turquie grandit, soit elle rapetisse ». Erdogan parle à nouveau de la frontière entre Alep et Mosoul. Selon Erdogan, les régions du Rojava / nord de la Syrie et le Bashûr / nord de l’Irak étaient censées faire partie de la carte turque. Là où ils ont commis dans ces régions des dizaines de massacres et tué des milliers de personnes.

Par conséquent, la présence du Parti de la justice et du développement (AKP) et d’Erdogan dans la région constitue une menace grave et permanente pour l’Irak, la Syrie et le Moyen-Orient, créant des crises constantes et des contradictions entre les composantes de la région.

La répétition de l’histoire sanglante ottomane au Moyen-Orient ramène la région à des siècles en arrière, détruit les civilisations et pille à nouveau les biens des pays.

Article d’ANHA