Tribune publié sur la revue de santé The Lancet
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Sans les minorités ethniques, le changement de régime en Iran restera un lointain espoir
L’histoire de l’Iran montre que ses minorités ethniques [dont les Kurdes] ont toujours été le talon d’Achille de tout régime.
En effet, l’histoire de l’Iran a montré que les minorités ethniques ont toujours été le talon d’Achille de tout régime. Essentiellement, il semble que la politique de l’administration américaine actuelle soit basée sur l’imposition de sanctions et une pression maximale, principalement économique, sur Téhéran, dans l’espoir que les gens descendent dans la rue et s’opposent au régime. Toutefois, pour les minorités ethniques qui sont confrontées à des politiques de marginalisation économique depuis des décennies, les difficultés financières et la promotion du nationalisme iranien ne joueront pas un rôle important pour les pousser à protester. Par conséquent, la campagne de pression risque d’échouer en raison de l’absence d’analyse appropriée sur l’Iran, ainsi que de l’exclusion des minorités ethniques des médias et de la campagne politique contre le régime en place à Téhéran.
*[Certains des noms de ceux qui vivent en Iran ont été changés pour protéger leur identité.]
Image via Komala
« Au Kurdistan, en Turquie et dans plusieurs pays européens – dont la Suisse – des milliers de kurdes ont entamé une grève de la faim pour exiger la libération des prisonnier-ère-s politiques en Turquie et un véritable processus de paix de la part du gouvernement turc. Il est urgent que les autorités cantonales et fédérales prennent position en faveur des droits démocratiques en Turquie. Pour l’heure le Conseil d’Etat genevois est resté silencieux, refusant même le droit de se rassembler sur la Place des Nations à la communauté kurde. »
GENÈVE – Les partis politiques suisse Ensemble à Gauche, le PS et les Verts appellent les autorités suisses à réagir à la grève de la faim menée par des milliers de Kurdes.
TURQUIE – La lauréate du prix des arts pour la liberté d’expression 2019 d’Index on Censorship*, la peintre et journaliste kurde, Zehra Doğan s’était vu refuser l’accès à du matériel pour son travail pendant sa détention en prison en Turquie.
Ce soir, lors des remis des prix à Londres, Zehra Dogan a déclaré qu’elle dédiait son prix aux artistes, intellectuels et politiciens, emprisonnés en Turquie pour avoir refusé les limites imposées à leur liberté d’expression.
*Index on Censorship (la censure à l’index) est une des organisations majeures de défense de la liberté d’expression dans le monde. Elle défend la liberté d’expression partout où elle est entravée ou menacée.
Zehra Dogan via Index on Censorship
Fenasse dresse un tableau sombre du régime turc qui fait régner un climat de terreur dans les régions kurdes. Mais, elle dit également que la résistance du peuple kurde donne de l’espoir quand à l’avenir des Kurdes et des citoyens de la Turquie en général.
« Il faut qu’Erdogan comprenne que son règne est fini, qu’il doit partir pour laisser la place au peuple. »
Le HDP a invité très largement les organisations et/ou associations comme observateurs des élections municipales prévues en Turquie. Le Parti de Gauche soutenant le peuple kurde et le HDP, a envoyé deux délégations : une composée de 4 personnes qui devaient se rendre à Van mais qui s’est finalement rendue à Diyarbakir, et l’autre qui s’est rendue à Igdir.
2) Dans quelle(es) région(s) de la Turquie avez-vous été ?
Pour ma part, j’étais de la délégation qui a suivi le processus électoral à Diyarbakir, et plus précisément à Lice.
3) Y avait-il un climat différend entre les régions turques et kurdes ? Entre Ankara et Lice par exemple ?
Comme nous avons eu beaucoup d’imprévus, nous avons dû traverser le Kurdistan en partant d’Ankara pour nous rendre à Diyarbakir en voiture. Si à Ankara la situation est calme, tout change dès que l’on va vers l’est [régions kurdes] : Nous avons passé de nombreux check point et avons croisé de plus en plus de militaires sur les routes. On est véritablement dans une zone militarisée alors que l’on est dans le même pays !
4) Comment la procédure électorale s’est déroulée à Lice où vous avez été avec une délégation européenne d’observateurs ?
Pourtant, malgré cela, les habitants sont allés voter en masse : plus de 90 % de participation à Lice ! Un score qui fait rêver en France ! Nous avons même croisé des personnes âgées qui venaient de faire une heure de marche pour aller voter !
5) Vous parliez d’irrégularités, d’un climat de guerre, votre interprète bousculé par des militaires…
Enfin, des observateurs d’autres nationalités se sont fait arrêtés, et d’autres n’ont même pas eu accès aux bureaux de vote. La délégation du Parti de Gauche qui se trouvait à Igdir a même été menacé d’arrestation par la police dès le premier bureau !
Il faut qu’Erdogan comprenne que son règne est fini, qu’il doit partir pour laisser la place au peuple.
UN RÉFUGIÉ KURDE VIOLENTÉ PAR LA POLICE A BORDEAUX
UN RÉFUGIÉ D'AFRIN VIOLENTÉ A BORDEAUX BORDEAUX – Bavê H Xelíl, un réfugié kurde d'Afrin, a été attaqué violemment lors d'un contrôle car il n'avait pas de titre de transport.Plaqué au sol, il a manqué d’oxygène. (D'ailleurs, on l'entend crier "oxygène" !)Le réfugié kurde, Helil est diabétique et souffre de stress post traumatique après avoir été torturé dans les prisons du régime syrien à Alep, en Syrie. Helil a été gardé à vue pendant 24 heures par la police qui lui a retiré son insuline qu'il doit s'injecter régulièrement. Il a également été insulté pour ne pas bien parler en français. Il a écrit : "Ils m'ont fait ça juste parce que je suis entré dans le tram sans carte. C'est un pays de droits de l'homme et de libertés."La famille de Xelil va contacter un avocat ce lundi pour voir la suite à donner à cet incident honteux.Son frère Salah, présent lors du contrôle, a écrit "J'étais devant lui et le regardais. Malheureusement, j'étais handicapée, je n'avais ni l'énergie ni la force pour l'aider, j'ai juste pleuré et pleuré. Mon frère est diabétique et souffre d'autres problèmes de santé: il achetait des roses pour les gens de la rue et leur offrait des fleurs. Jekhakh a dit qu'il n'avait pas l'argent pour acheter un billet de tram."Merci la France
Publiée par Kurdistan au féminin sur Samedi 30 mars 2019