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Le Kurdistan de nouveau paralysé par une tempête de sable

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – Plusieurs tempêtes de sable ont frappé l’Irak, y compris la région kurde du nord, depuis le mois d’avril. Sans mesures drastiques contre le changement climatique et la désertification du pays, le Kurdistan du Sud et l’Irak sont menacés par des catastrophes écologiques, dont les tempêtes de sable à répétition ne sont qu’une des conséquences de la crise écologique qui provoque des bouleversements sociaux et économiques dans un pays saigné à blanc par des guerres et conflits successifs depuis des décennies.
 
Vers mi-mai, des dizaines de personnes ont été hospitalisées pour des difficultés respiratoires en Irak et dans la région du Kurdistan, alors que de fortes tempêtes de poussière ont englouti plusieurs provinces du pays. Une nouvelle tempête annoncée pour aujourd’hui a provoqué la fermeture des écoles et la suspension des vols à l’aéroport d’Erbil (Hewler).
 
Nouvelle tempête de sable aujourd’hui au Kurdistan d’Irak
 
La direction générale de la météorologie et de la sismologie de la région du Kurdistan a averti dimanche qu’une puissante tempête de poussière frapperait la région du Kurdistan ce lundi.
 
L’aéroport international d’Erbil (EIA) a suspendu ses vols en raison de la puissante tempête de poussière qui a englouti la capitale, a déclaré le directeur de l’aéroport Ahmed Hoshyar à Kurdistan 24.
 
La direction de la région a déclaré qu’une autre vague de tempête de sable intense couvrirait les provinces du Kurdistan et qu’elle durerait jusqu’à mardi.
 
La tempête de poussière de lundi sera plus puissante en raison du vent excessif, par conséquent, le niveau de poussière sera différent d’une zone à l’autre, a-t-il précisé.
 
La région a été frappée par plusieurs tempêtes de poussière au cours des dernières semaines, provoquant la suspension des vols dans la province de Souleymanieh, la mort d’un enfant et l’hospitalisation de dizaines de personnes dans les autres zones.
 
Au lieu d’exploiter les énergies fossiles, dont le pétrole, l’Irak est les autorités kurdes de la région doivent reboiser les régions désertiques, favoriser l’agriculture vivrière et trouver une solution à la coupure d’eau du fleuve Tigre par la Turquie qui a construit de nombreux barrages en amont du fleuve et qui assoiffe ses voisins du Sud, en plus de participer à la désertification de la région… Sinon, la population sera forcée à quitter le pays, devenant les réfugiés climatiques tant redoutés.

La saison des tulipes inversées dans la région kurde de Dersim

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TURQUIE / BAKUR – Ce mois de mai est la saison des tulipes inversées, Fritillaria imperialis, qui fleurissent dans les hauteurs des régions kurdes allant de Dersim au Kurdistan de l’Est. L’agence PIRHA a filmé les tulipes du mont Sultan à Dersim / Ovacık dont les sommets sont blancs de neige. Un enchantement pour les amoureux de la nature.

 

 

La tulipe inversée en voie de disparition (« Fritillaria imperialis » ou « fritillaria imperalis ») a sa demeure dans les montagnes du Kurdistan. Dès le début du mois de mai, la tulipe inversée ouvre ses grandes fleurs en forme de cloche, qui sont couronnées par une tête feuillue.
 

Les tulipes inversées, aussi appelées « Guldexwîn » (rose sanglante) ou « Gula Xemgîn » (rose de deuil) en kurde, sont parfois appelées les « fleurs de liberté des sommets ».

Le lieu de « naissance » de cette fleur s’étend d’Êlih (Batman), Wan (Van), Bedlîs (Bitlis), Erzîrom (Erzurum), dans le Kurdistan du Nord (Bakur), aux Montagnes Qendîl (Qandil), au Kurdistan du Sud (Bashur). Mais aussi en Iran, en Afghanistan et au Cachemire où l’on rencontre les tulipes inversées sur des pentes et des arbustes pierreux à des altitudes de 1250 à 3000 mètres. Cependant, la plupart des 167 variétés se trouvent au Kurdistan. Bien qu’elle soit protégée, elle est en voie de disparition. Cette fleur endémique apparaît au printemps et a un mois de vie.
 
Des recherches ont montré que 20 des 43 genres de la tulipe inversée du Kurdistan sont des espèces endémiques qui ne se trouvent que dans une petite aire de répartition mondiale. Des feuilles de cette fleur d’une beauté remarquable sont également obtenues des huiles essentielles.
 
La fleur « Gûldexwîn » en kurde signifie « la fleur qui pleure du sang ». Dans sa posture et dans sa forme, « Gûldexwîn » ne ressemble à aucune autre fleur. Parce que les fleurs du monde sourient tandis que « Gûldexwîn » pleure.

Il y a de la joie sur le visage de toutes les fleurs du monde, pas sur celui de « Gûldexwîn ». Sa spécificité réside dans le fait qu’elle ne regarde pas le ciel mais la terre, elle est toujours inclinée humblement au sommet des montagnes.
 
Ce qui est le plus troublant est la façon dont se collecte l’eau à sa tête puis la manière dont se déverse cette eau sous forme de larmes sur ses pétales, comme si elle pleurait.
 
Cette fleur ne grandit naturellement qu’au Kurdistan. Le destin et la tragédie d’un pays et d’un peuple peuvent-ils être aussi bien représentés que par cette fleur ?
 
Guldexwîn, qui peut pousser à une altitude comprise entre 500 et 3000 mètres, a fait l’objet de nombreuses histoires et légendes.
 
On l’appelle tulipe pleureuse car des gouttes d’eau claire tombent chaque matin de la fleur. « Mariée en pleurs » est le nom donné par ceux qui croient que lorsque Jésus a été crucifié, la fleur est née des larmes de la Vierge.
 
Guldexwîn est également considérée comme une fleur sacrée par les chrétiens à cause de ses quatre fleures formant une croix.
 
 
Via ANF
 

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KURDISTAN. Décès d’un Kurde blessé lors d’une attaque de l’État turc à Makhmour

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KURDISTAN DU SUD – Haci Miraz Eli blessé lors de l’attaque d’un drone de la Turquie hier contre le camp de réfugiés kurdes de Maxmur, est décédé.
 
L’État turc a pris pour cible un véhicule civil avec un drone dans le camp de réfugiés de Maxmur reconnu par l’ONU.
 
Un jeune homme appelé Haci Miraz Eli a été grièvement blessé lors de l’attaque et est décédé à l’hôpital de Giyar.
 
Bref aperçu du camp de réfugiés de Maxmur
 
Maxmur (Makhmour) est une ville située à 60 kilomètres au sud-ouest d’Erbil, la capitale de la région du Kurdistan irakien. Le camp de réfugiés de Maxmur, situé à Maxmur, est un camp de réfugiés reconnu par les Nations Unies qui, depuis 1998, accueille des milliers de réfugiés du Nord Kurdistan (Turquie). De nombreux habitants du camp ont été contraints de fuir leurs foyers dans le nord du Kurdistan en 1993-1994, l’État turc ayant mené une campagne brutale d’agression contre le peuple kurde, niant l’existence de ce dernier, interdisant l’expression de son identité kurde et réprimant la culture kurde, tout en utilisant ses militaires pour détruire des milliers de villages et déplacer des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, la population du camp de Maxmur a plus de 13 000 résidents, dont de nombreux enfants du camp sont nés apatrides.
 
Le camp de Maxmur est situé à un endroit stratégique, servant de porte d’entrée vers le sud du Kurdistan (Irak) depuis le sud. En août 2014, alors que DAECH / ISIS envahissait une grande partie de l’Irak et de la Syrie, l’organisation terroriste a pris Maxmur pour cible afin d’avancer sur Erbil, la capitale et la plus grande ville de la région du Kurdistan en Irak. DAESH a envahi et occupé le camp, bien que les habitants de Maxmur se soient joints à d’autres combattants pour résister à l’avancée de DAESH, et les milices populaires, les forces d’autodéfense, les femmes et les jeunes ont finalement expulsé DAESH (l’Etat islamique) après des jours de combat, empêchant une invasion catastrophique du Kurdistan du Sud en organisant une résistance pour l’humanité entière, sans laisser passer DAECH. Après cette victoire, M. Massoud Barzani, alors Président de la région du Kurdistan irakien, a visité le camp Maxmur et a exprimé ses remerciements aux forces d’autodéfense pour leur rôle dans cette victoire.

8 combattants kurdes tués par des armes chimiques au Kurdistan du Sud

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KURDISTAN DU SUD – La Turquie a tué à l’arme chimique huit combattants de la guérilla kurde – qui ont avaient combattu DAECH au Rojava – dans la région de Zap, au Kurdistan d’Irak, annoncent les HPG, branche armée du PKK.
 
Le Centre de presse des Forces de défense du peuple (HPG) a annoncé que huit combattants de la guérilla avaient été tués par des armes chimiques turques dans la région de Çiyareş en avril.
 
Le Centre de presse des Forces de défense du peuple (HPG) a annoncé que huit combattants de la guérilla avaient été tués par des armes chimiques turques dans la région de Çiyareş en avril.
 
Les combattants décédés sont:
 
Faysal Yılmaz (nom de guerre: Rohat Dengdar), Zozan Erenç (nom de guerre : Şevîn Şemzînan), Şeyma Sancar (Nom de Guerre : Şerda Sosin), Emrah Sezgin (Nom de Guerre : Xemgîn Qelqelî), Sîmav Hesen (Nom de guerre : Zilan Besê), Naila Mezeh (Nom de Guerre : Denîz Reş), Evîn Şêxo (Nom de Guerre : Sema Agirîn), Bekrî Derwêş (Nom de Guerre : Demhat Derwêş). 
 
 
 

TURQUIE. Femmes kurdes interdites de se rendre à leurs villages: Ces terres sont à nous

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TURQUIE / BAKUR – Des paysannes kurdes, dont l’accès à leurs villages au pied du mont Cudi est interdit par les forces armées turques, ont déclaré que ces terres leur appartiennent et exigé la levée des interdictions en disant que l’armée turque a brûlé leurs villages dans les années 1990 et qu’aujourd’hui, la même armée leur interdit l’accès à leurs villages.

La Turquie, dont les plans pour les régions de Zap, Metîna et Avaşîn, au Kurdistan d’Irak, tenues par le PKK, ont été interrompus après que 8 soldats ont perdu la vie dans le conflit du 30 avril sur le mont Cudi, a commencé les préparatifs d’une opération contre les régions de Cudi, Gabar et Besta. Avec l’opération, dont les préparatifs ont commencé par l’abattage d’arbres dans la région, l’entrée et la sortie des villages d’Avgamasiya, Serêdehlê et Şilerit, à Şırnak, situés au pied du mont Cudi, ont été interdites le 8 mai.
Les vignes et les jardins se sont asséchés
Les habitants dont les villages sont interdits d’accès demandent que les opérations cessent. Les villageois ont exigé la levée des interdictions, déclarant que les terres leur appartenaient.
Rahime Akıl du village de Şîlerît a réagi au fait qu’elle ait été empêchée de se rendre dans son village en raison de l’opération : « Notre village est interdit d’accès depuis 12 jours. Comme nous ne pouvions pas nous rendre au village à cause de l’opération, nos vignes et nos jardins se sont asséchés. Nous ne pouvons pas prendre soin de nos jardins et de nos animaux. Nous pouvons aller au village quand ils le permettent. Dans les années 90, nos villages ont été incendiés, détruits, pillés et nos enfants tués. Maintenant, nous ne sommes pas autorisés à aller au village à cause des opérations. Les oppressions et la persécution n’ont jamais cessé. Qu’ils finissent ces opérations pour qu’on retourne dans notre village. Notre village est toujours interdit. Ce n’est pas la première fois. « Ils [nous] interdisent nos propres terres et montagnes » , a-t-elle déclaré.
« Cessez les opérations »
Ayşe Taşar, qui a déclaré avoir été empêchée à se rendre à son village Avgamasya par de nouvelles interdictions, qui a été incendié en 1994, a déclaré : « Notre village et nos montagnes sont interdits. A cause de ces opérations, nous ne pouvons même pas aller dans les montagnes de notre village pour ramasser les betteraves. Sans agriculture et sans élevage, nous ne pouvons pas gagner notre vie. Nous ne pouvons rien faire d’autre que notre travail au village. Nous voulons aller librement dans notre village. Chaque année notre village est interdit. Nos arbres sont abattus et nos forêts brûlées. Que cessent les opérations [pour que nous] retournons dans notre village » , a-t-elle dit.
« Nous voulons aller dans notre village »
Ayastan Akıl, du village de Shelerît, a également appelé à ce que les opérations cessent au plus vite et a déclaré : « Tous les arbres fruitiers et légumes que nous avons plantés se sont asséchés. Nous voulons obtenir des forces armées la permission d’aller dans notre village. C’est notre village. Les villageois avec des animaux ne peuvent pas se déplacer. Lorsque nous demandons la permission, certaines personnes sont autorisées et d’autres non. Finissons cette opération, allons dans notre village. Nous vivons de l’élevage et de l’agriculture. Nous voulons aller dans notre village. Ils l’ont détruit dans les années 90, maintenant ils l’interdisent » , a-t-elle dit.
« Le village est notre gagne-pain »
Zeynep Akıl du village d’Avgamasya a réagi aux opérations et a déclaré : « Notre gagne-pain, ce sont nos villages. Nous traversons une période très difficile. Tout empire. Depuis que notre village est interdit, nous ne pouvons pas nous occuper de nos jardins et de nos animaux. Nos conditions de vie sont déjà difficiles, et elles rendent encore plus difficiles ces opérations. »
 

KURDISTAN. Les drones turcs tuent 5 personnes dans la région kurde Souleimaniyah

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KURDISTAN – Un drone turc a ciblé un pick-up dans la région kurde de Chamchamal, à l’ouest de Souleimaniyah, tuant 3 occupants du véhicule qui seraient des combattants de la guérilla kurde.
 
Deux civils qui sont intervenus pour leur porter secours aux occupants du véhicule ont été également été pris pour cible par un drone turc, portant à 5 le nombre de morts.
 
Les civils tués sont Aram Haci Kake Xan, chef du village de Tuleqel, et la deuxième victime est Ismail Ibrahim.
 
La Turquie mène une nouvelle offensive contre le PKK depuis mi-avril dans le nord de l’Iran où elle a installé des dizaines de bases militaires illégales. Les attaques turques ont fait de nombreuses victimes parmi les civils et les combattants du PKK et vidé de nombreux villages de la région.

ALLEMAGNE. Les femmes kurdes préparent le festival des femmes Zilan

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FRANCFORT – Les femmes kurdes d’Allemagne se préparent pour le traditionnel Festival des femmes Zilan qui aura lieu le 18 juin à Francfort.
 
Organisé par l’Association des femmes Kurdes en Allemagne (YJK-E), le festival des femmes Zilan aura lieu pour la 16e fois cette année le samedi 18 juin 2022.
 
Résister, s’organiser, vivre libre
 
Le comité préparatoire a publié un communiqué déclarant que le festival se tiendra sous le slogan « Li ber xwe bide, Xwe bi rêxistin bike, Azad bijî – Défends-toi, organise-toi, vis-libre » , pour envoyer un message à toutes les femmes. »
 
Le communiqué ajoute que : « Nous vivons une période au cours de laquelle la résistance des femmes a atteint son apogée à Zap, Avaşin, les zones de défense Medya et Shengal. Toutes nos composantes opérant sous l’égide de YJK-E soutiennent la résistance Zap-Avasin, qui est maintenant dans son 1er mois, avec le slogan « Bijî Berxwedana Guerrilla », et ont mené les actions menées en Europe. Les femmes ont montré qu’elles faisaient partie et complément de cette résistance. A cette occasion, nous saluons une fois de plus la résistance.
 
Nous préparons le Festival des femmes de Zilan dans un processus aussi important. Comme on le sait, nous n’avons pas pu tenir notre festival depuis 3 ans en raison de la pandémie de Covid. Nous invitons toutes les femmes kurdes vivant en Allemagne, ainsi que les cercles et organisations de femmes féministes, socialistes de gauche, démocrates, à participer à cette grande rencontre. »
 
Les couleurs de la fête
 
Comme dans tous les festivals féminins organisés à ce jour, le programme du 16e Festival de Zilan sera très riche. En plus des artistes féminines chantant dans différents dialectes du kurde, un spectacle folklorique et un groupe de danse monteront également sur scène. De plus, une tente de défilé de mode reflétant la riche culture des femmes kurdes sera ouverte. Un parc pour enfants sera aménagé pendant le festival. Il y aura également des stands d’information où les femmes exposeront leurs œuvres et productions intellectuelles comme un miroir du travail des femmes.
 
Un festival organisé depuis 2004

 

 

Le festival des femmes de Zilan est le plus grand événement culturel et social des femmes kurdes en Allemagne. Le festival s’est tenu pour la première fois à Gelsenkirchen le 10 juillet 2004 avec le slogan « Women Crossing Borders Meet » . Dédié à Uta Schneiderbanger (Nûdem) et Ekin Ceren Doğruak (Amara), le 2e Festival des femmes de Zilan s’est de nouveau tenu à Gelsenkirchen le 18 juin 2005 sous le slogan « Un monde démocratique et écologique » .
 
Au cours des années suivantes, le festival s’est déroulé sous divers slogans en fonction des activités périodiques du Mouvement européen des femmes kurdes, dont quelques uns des slogans étaient: « Jin Jiyan e, Jiyanê Nekuje – La femme c’est la vie, ne tuez pas la vie ! », « Em Ne Namusa Tu Kesî ne, Namusa Me Azadiya Me Ye ! – Nous ne sommes l’honneur de personne, notre honneur est notre liberté ! » et « Non aux meurtres des femmes ! »
 
ANF

TURQUIE. Détention provisoire des membres de l’Assemblée des jeunes du HDP

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TURQUIE / BAKUR – Dans le cadre du génocide politique visant les Kurdes, la « justice » turque a envoyé en prison 10 militants kurdes d’HPD, dont Halide Türkoğlu et plusieurs membres de l’Assemblée des jeunes du HDP, arrêtés à Amed le jeudi dernier. Les membres de l’Initiative des étudiants libres ont protesté contre les arrestations à Ankara.
 
10 des 13 personnes placées arrêtées jeudi et pour lesquelles le parquet général de Diyarbakır a ordonné qu’elles soient placées en détention provisoire.
 
Halide Türkoğlu, Çekdar Budak, ainsi que Sevim Akdağ et Zeliha Kocaman, membres de l’assemblée du parti (PM) du Parti démocratique des peuples (HDP), ont été arrêtés lors des perquisitions à leurs domiciles à Amed, Mardin et Urfa. Les dirigeantes de l’Association des femmes, de la culture, de l’art et de la littérature (KASED) Emine Aksoy et les membres de l’Assemblée des jeunes du HDP Betül Ünsal, Metin Yılmaz, Beritan Yaşar, Hamza Ağırman, Esengül Kılıç, Nurullah Özğün, Rubar Armağan et Mustafa Kurt ont été présentés au juge le vendredi.
 
Halide Türkoğlu, Çekdar Budak, Sevim Akdağ et Zeliha Kocaman, membres du Conseil des jeunes du HDP Betül Ünsal, Metin Yılmaz, Beritan Yaşar, Hamza Ağırman, Esengül Kılıç et Mustafa Kurt, ont été envoyés en prison pour «appartenance à une organisation terroriste » .
 
Nurullah Özğün et Rubar Armağan ont été libérés sous contrôle judiciaire. Emine Aksoy a été libérée après sa déposition au parquet.
 
Manifestation à Ankara
 
Les membres de l’Initiative des étudiants libres ont protesté contre l’arrestation des membres de l’Assemblée des jeunes du HDP en organisant une marche dans le quartier de Mamak à Ankara.
 
Dans la déclaration, les étudiants ont déclaré que « les pressions, les menaces, les enlèvements, les détentions et les arrestations sont une politique d’intimidation. Les jeunes continueront leur lutte et ne céderont pas à la pression!
 
La volonté des jeunes et leur position déterminée vaincront ces sales politiques, et ceux qui veulent nous empêcher de nous créer dans le domaine de la politique n’obtiendront aucun résultat. »
 
ANF

ROJAVA. L’artillerie turque frappe Shehba, Tall Rifaat,Tall Tamr et Dirbesiyê

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SYRIE / ROJAVA – L’artillerie turque a frappé les régions kurdes de Shehba, Til Rifet, Til Temir et Dirbesiyê. Elle a visé des agriculteurs dans les champs du village de Çetelê, à Dirbêsiyê, et endommagé des habitations dans un village de Til Rifet.
 
L’État turc a bombardé Til Rifet et le village de Medyonê à Shehba à l’ouest, et le village de Dirdara à Til Temir à l’est avec des mortiers et des obus.
 
La Turquie a ouvert le feu directement sur les ouvriers agricoles travaillant dans les champs du village de Çetelê, dans le district de Dirbêsiyê de Hesekê.
 
Certaines maisons du village de Dirdara et de Til Rifet ont été endommagées par les bombardements.
 
ANF

La Syrie s’oppose au « projet criminel » d’Erdogan qui veut installer un million de réfugiés dans les zones occupées en Syrie

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SYRIE / ROJAVA – Le gouvernement syrien a rejeté le projet du président turc Recep Tayyip Erdogan qui prévoit d’installer un million de réfugiés syriens dans les régions kurdes et syriennes occupées par la Turquie et ses gangs islamistes, le qualifiant de « jeu agressif » et de « projet criminel » .
 
Selon l’agence de presse officielle Sana, le gouvernement de Damas a réagi à la déclaration de l’État turc selon laquelle il prévoyait renvoyer un million de réfugiés syriens.
 
« Les déclarations du président turc révèlent les jeux agressifs de ce régime contre la Syrie, son unité et son peuple » , a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.
 
« Le gouvernement syrien rejette ces plans et demande aux États impliqués financièrement dans ces projets criminels de cesser immédiatement leur soutien au régime turc », ajoute le communiqué.
 
Pas de « zones de sécurité » mais des territoires colonisés
 
Selon le président turc, depuis 2016 et les opérations d’invasion de l’État turc, 500 000 Syriens se sont installés dans les zones d’occupation, qualifiées de « zones de sécurité » .
 
Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré : « La création de ces zones ne sert pas à protéger les territoires frontaliers entre la Syrie et la Turquie, mais à coloniser et à établir un avant-poste pour mener à bien des plans terroristes contre le peuple syrien. »
 
ANF

Musique et film au menu d’aujourd’hui du Festival culturel kurde de Paris

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PARIS – Le Festival culturel kurde de Paris se poursuit aujourd’hui avec un concert de rue réunissant de nombreux musiciens kurdes et la projection du film Blackberry Season.
 
Un concert de rue à 13h dans le 10e arrondissement
 
On pourrait surnommer Kurdistan Sur Seine le 10e arrondissement de Paris car il compte de nombreux commerces, restaurants et associations kurdes qui attirent chaque jour des milliers de Kurdes. C’est dans ce quartier cher aux Kurdes qu’il y aura aujourd’hui un concert de rue par des musiciens et chanteurs de l’association Art et Culture du Kurdistan.
 
RDV à 13 h, à l’angle rue Faubourg Saint-Denis et rue de Metz, 75010 Paris
 
Projection du film Blackberry Season aux 7 Parnassiens
 
Après ce concert de rue, RDV ce soir à 20h, au cinéma 7 Parnassiens, pour voir le film Blackberry Season (titre original: Dema Dirîreşkan), réalisé par Haşim Aydemir. Inspiré d’une histoire vraie, le film Blackberry Season (Saison des mûres) raconte le périple d’un guérilléro blessé qui doit traverser plusieurs villages du Kurdistan pour rejoindre ses camarades.
 
Synopsis:
De retour dans sa ville natale après ses études universitaires, Servan est témoin de l’incendie de son village et d’une série d’autres atrocités le poussant finalement à rejoindre la résistance kurde. Dans les rangs du mouvement de libération kurde, il est grièvement blessé lors d’ affrontements avec l’ armée turque. Pour ne pas ralentir ses camarades et leur permettre de fuir, Servan insiste pour qu’on le laisse sur place. Contre toute attente, il va survivre après avoir enduré plusieurs jours de supplice. Cependant, ses amis ne peuvent pas revenir le chercher, la zone étant encerclée par l’armée turque. Alors que les soldats se rapprochent, Servan se décide à quitter sa cachette malgré ses lourdes blessures. Il part à la recherche de ses amis, surmontant d’innombrables obstacles dans la forêt, mais aidé néanmoins par des villageois kurdes tout au long de son périple. Il est cependant traqué par les escadrons de la mort et les gardes de village.
 
Le film Blackberry Season est projeté en France, dans le cadre du Festival Culturel Kurde de Paris, mais également en Allemagne où l’État turc a tenté de le faire interdire…
 
Voici les dates et lieux de projection de Blackberry Season :
PARIS
21 mai, à 20h
Les 7 Parnassiens, 98 Bd Montparnasse
MARSEILLE
4 juin, à 18:30
Centre kurde Navenda çanda Kurd
33 Bd Burel
DRAGUIGNAN
12 juin, à 13:00
130 Boulevard Joseph Bernard de Trans en Provence
COLOGNE
21/05/2022
19:00 – 21:30
Filmforurm NRW Bischofsgartenstraße 1
NURNBERG
26/05/2022
FilmhausK4/Kunst Kultur Quartier,
Konigstr 93
HEIDELBERG
18/06/2022
19:00
Karlstorkino Am Karlstor 1
KIEL
26/06/2022
19:00
PUMPE Hassstraße 22

La Turquie veut l’extradition de la députée Amineh Kakabaveh

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L’ambassadeur de Turquie en Suède, Hakki Emre Yunt, demande aux autorités suédoises d’extrader la politicienne suédoise Amineh Kakabaveh vers la Turquie. La députée Kakabaveh fait partie des dizaines Kurdes vivant en Suède et en Finlande que la Turquie réclament pour « terrorisme » et qui menace les deux pays de les empêcher de rejoindre l’OTAN.
 
Kakabaveh répond à la demande dans un post sur Instagram:
 
« Je suis une citoyenne suédoise et j’ai été élue pour représenter les citoyens suédois au Riksdag. C’est l’ambassadeur [turc] qui devrait être renvoyé en Turquie. Mais non seulement le gouvernement doit agir. L’opposition et les leaders d’opinion de tout bord politique doivent également expliquer que la Suède ne rampe pas pour les islamistes à Ankara. »
 
Sur la liste noire d’Erdogan
 
Kakabaveh, d’origine kurde et née au Rojhilat, en Iran, a déclaré plus tôt cette semaine qu’elle était sûre d’être sur la liste noire de la Turquie.
 
« Bien que je n’aie jamais été dans un combat ouvert contre la Turquie, j’ai été dans un combat démocratique pour les droits humains et les droits des femmes. Pour Erdogan, les femmes et les Kurdes sont des ennemis » , a-t- elle déclaré.