AccueilKurdistanBashurLe Kurdistan de nouveau paralysé par une tempête de sable

Le Kurdistan de nouveau paralysé par une tempête de sable

IRAK / KURDISTAN DU SUD – Plusieurs tempêtes de sable ont frappé l’Irak, y compris la région kurde du nord, depuis le mois d’avril. Sans mesures drastiques contre le changement climatique et la désertification du pays, le Kurdistan du Sud et l’Irak sont menacés par des catastrophes écologiques, dont les tempêtes de sable à répétition ne sont qu’une des conséquences de la crise écologique qui provoque des bouleversements sociaux et économiques dans un pays saigné à blanc par des guerres et conflits successifs depuis des décennies.
 
Vers mi-mai, des dizaines de personnes ont été hospitalisées pour des difficultés respiratoires en Irak et dans la région du Kurdistan, alors que de fortes tempêtes de poussière ont englouti plusieurs provinces du pays. Une nouvelle tempête annoncée pour aujourd’hui a provoqué la fermeture des écoles et la suspension des vols à l’aéroport d’Erbil (Hewler).
 
Nouvelle tempête de sable aujourd’hui au Kurdistan d’Irak
 
La direction générale de la météorologie et de la sismologie de la région du Kurdistan a averti dimanche qu’une puissante tempête de poussière frapperait la région du Kurdistan ce lundi.
 
L’aéroport international d’Erbil (EIA) a suspendu ses vols en raison de la puissante tempête de poussière qui a englouti la capitale, a déclaré le directeur de l’aéroport Ahmed Hoshyar à Kurdistan 24.
 
La direction de la région a déclaré qu’une autre vague de tempête de sable intense couvrirait les provinces du Kurdistan et qu’elle durerait jusqu’à mardi.
 
La tempête de poussière de lundi sera plus puissante en raison du vent excessif, par conséquent, le niveau de poussière sera différent d’une zone à l’autre, a-t-il précisé.
 
La région a été frappée par plusieurs tempêtes de poussière au cours des dernières semaines, provoquant la suspension des vols dans la province de Souleymanieh, la mort d’un enfant et l’hospitalisation de dizaines de personnes dans les autres zones.
 
Au lieu d’exploiter les énergies fossiles, dont le pétrole, l’Irak est les autorités kurdes de la région doivent reboiser les régions désertiques, favoriser l’agriculture vivrière et trouver une solution à la coupure d’eau du fleuve Tigre par la Turquie qui a construit de nombreux barrages en amont du fleuve et qui assoiffe ses voisins du Sud, en plus de participer à la désertification de la région… Sinon, la population sera forcée à quitter le pays, devenant les réfugiés climatiques tant redoutés.