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ROJAVA. L’EI tue deux combattants des FDS lors d’affrontements à al-Hol

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SYRIE / ROJAVA – Des terroristes de l’EI ont tué deux combattants des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) dominées par les YPG kurdes, lors d’affrontements dans le camp al-Hol.
 
Les 2 combattants ont été blessés la nuit dernière en empêchant 7 membres de DAECH de s’échapper du camp. Aujourd’hui, ils sont décédés des suites de leurs blessures. 
 
Hier soir, lors des fouilles du camp al-Hol abritant les familles de DAECH, une escarmouche a éclaté entre des terroristes de l’EI et les forces de sécurité. L’un des djihadistes de l’EI est mort, les autres ont été arrêtés avec une grande quantité d’armes.
 
Au moins deux combattants des FDS ont été blessés lors de l’attaque.

Les FDS ont publié un communiqué annonçant le décès de 2 combattants:
 
« Deux de nos combattants sont tombés martyre suite à leurs blessures graves lors d’un affrontement qui a éclaté la nuit dernière avec (…) 7 terroristes de l’EI, dont deux femmes et cinq hommes se faisant passer pour des femmes [tentaient] de s’échapper du camp d’al-Hol.
 
Les membres de l’Etat islamique ont refusé de répondre à l’appel à la reddition en toute sécurité et ont attaqué nos forces (…) qui ont fait face à l’attaque qui a entraîné la mort d’un terroriste déguisé en femme, l’arrestation de six autres terroristes, dont deux femmes, et la confiscation de deux fusils AK-47 et une ceinture d’explosifs. »
 
Un mercenaire de l’Etat islamique tué
 
Comme l’ont rapporté les forces de sécurité intérieure, un accrochage a eu lieu jeudi soir entre des mercenaires de DAECH et les unités des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les forces kurdes – Unités de défense du peuple (YPG / des femmes (YPJ). À une heure du matin, les FDS et les YPJ avaient lancé une opération dans le secteur 5 du camp d’al-Hol. Un groupe de djihadistes de l’EI a alors tenté de s’en échapper. Une bagarre a éclaté. Un djihadiste caché sous une burqa de femme a été tué et quatre autres djihadistes de l’EI, dont deux femmes, ont été arrêtés. Deux fusils d’assaut AK-47 ont été saisis aux djihadistes.
 
Opération « Humanité et sécurité »
 
Une opération anti-EI se déroule dans le camp al-Hol depuis le 25 août. Des milliers de membres des djihadistes de l’EI sont hébergés dans le camp. Le gouvernement autonome tente de prendre le contrôle du camp qui est un terreau fertile où les femmes de DAECH élèvent une nouvelle génération de djihadistes encore plus dangereuse que DAECH.
 
« Pépinière de djihadistes »
 
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.
 
 

La Turquie poursuit ses attaques visant le Rojava

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SYRIE / ROJAVA – L’armée turque poursuit ses attaques visant les Kurdes du Rojava / Syrie du Nord et de l’Est. La région autour de Tall Tamer est particulièrement touchée, où l’alimentation électrique est à nouveau interrompue suite aux attaques turco-jihadistes.
 
La Turquie continue d’attaquer le nord de la Syrie. Mercredi, les attaques ont commencé tôt le matin avec le bombardement du village d’Umm al-Hoş dans le canton de Shehba. Pendant la journée, les attaques ont visé les localités de Şêx Eli, Til Şenan, Micêrbe, Abush, Dirdara, Tawila et Til Cuma près de Til Temir, Soxanekê à Afrin-Şêrawa et Şêx Îsa, dans le canton de Shehba.
 
En raison des attaques en cours, l’alimentation électrique de Til Temir a été de nouveau stoppée. Depuis l’occupation de Serêkaniyê en octobre 2019, la centrale a été mis hors service des dizaines de fois par les bombardements turco-jihadistes. (ANF)

ROJAVA. Affrontements entre les forces kurdes et les terroristes de l’EI dans le camp al-Hol

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SYRIE / ROJAVA – Lors des fouilles du camp al-Hol abritant les familles de DAECH, une escarmouche a éclaté entre des terroristes de l’EI et les forces de sécurité. L’un des djihadistes de l’EI est mort, quatre autres ont été arrêtés avec une grande quantité d’armes.
 
Une opération anti-EI se déroule dans le camp al-Hol depuis le 25 août. Des milliers de membres des djihadistes de l’EI sont hébergés dans le camp. Le gouvernement autonome tente de prendre le contrôle du camp qui est un terreau fertile où les femmes de DAECH élèvent une nouvelle génération de djihadistes encore plus dangereuse que DAECH.
 
Un mercenaire de l’Etat islamique tué
 
Comme l’ont rapporté les forces de sécurité intérieure, un accrochage a eu lieu jeudi soir entre des unités des Forces démocratiques syriennes (FDS) et des Unités de défense des femmes (YPJ) avec des gangs de l’EI. À 1 h du matin, les FDS et les YPJ avaient lancé une opération dans le secteur 5 du camp d’al-Hol. Un groupe de djihadistes de l’EI a alors tenté de s’en échapper. Une bagarre a éclaté. Un djihadiste caché sous une burqa de femme a été tué et quatre autres djihadistes de l’EI, dont deux femmes, ont été arrêtés. Deux fusils d’assaut AK-47 ont été saisis aux djihadistes.
 
Lance-roquettes, fusils d’assaut et grenades
 
Le 15e jour de l’opération, un mercenaire de l’EI a été tué, huit autres ont été arrêtés. Deux détonateurs cachés par les mercenaires, trois fusils d’assaut AK-47 et 10 chargeurs, un lance-roquettes RPG-7, 12 grenades à main, 25 cartouches de pistolet, un chargeur Glock, un silencieux, un ordinateur et plusieurs téléphones ont été saisis. ANF
 
Depuis près de deux semaines, les forces kurdes fouillent le camp al-Hol abritant des jihadistes de DAECH où ils ont arrêté près de 150 suspects, dont des femmes, affiliés à l’État islamique. Elles ont également découvert des caches souterraines, une « prison », un « tribunal islamique », une « école » inculquant l’idéologie extrémiste de DAECH… dans le camp le plus dangereux au monde. Les forces de sécurité ont détruit d’importantes structures de l’EI, libérer des prisonniers, confisquer du matériel et arrêter de nombreux djihadistes présumés de l’EI.
 
« Pépinière de djihadistes » 
 
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.

TURQUIE. 16 journalistes kurdes tenus en otages depuis 3 mois dans des conditions inhumaines

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Depuis trois mois, 16 travailleurs des médias kurdes croupissent dans les geôles turques, dans des conditions inhumaines, sans inculpation. Ainsi, le régime turc tente de briser leur volonté d’informer, mais les journalistes résistent et appellent à la solidarité.
 
A Diyarbakir (Amed), 16 professionnels des médias kurdes ont été emprisonnés en juin. Les personnes arrêtées sont la directrice de l’agence de presse féminine JinNews, Safiye Alagaş, le coprésident de l’Association des journalistes Dicle Firat (DFG), Serdar Altan, le rédacteur en chef de l’agence de presse Mésopotamie (MA), Aziz Oruç, les deux rédacteurs du journal en langue kurde Xwebûn, Mehmet Ali Ertaş et Zeynel Abidin Bulut, présentateur et ancien rédacteur de MA Ömer Çelik, présentatrices Neşe Toprak et Elif Üngür, cameramen Mazlum Doğan Güler, Ibrahim Koyuncu, Abdurrahman Öncü, Suat Doğuhan, Ramazan Geciken, Lezgin Akdeniz et Mehmet Şahin, et Remziye Temel, comptable chez Piya Production. Aucun acte d’accusation n’a été déposé depuis 83 jours.
 
Les journalistes appellent à la solidarité
 
Les journalistes sont détenus dans deux prisons de haute sécurité à Amed. Ils sont accusés d’«appartenance à une organisation terroriste [PKK]». En tant que prisonniers politiques, ils sont soumis à des conditions carcérales particulièrement sévères.
 
L’avocate Ülkü Şahin du Syndicat des journalistes (TGS) a rendu visite aux journalistes emprisonnés. Şahin a déclaré qu’ils étaient en bonne santé et a appelé à une plus grande solidarité. Au cours de la visite, les prisonniers ont rendu compte de leurs conditions de détention et des violations de leurs droits.
 
Plus de 40 degrés dans les cellules
 
Entre autres choses, il a été évoqué que les cellules chauffent à plus de 40 degrés. Aziz Oruç, Suat Doğuhan et Abdurrahman Öncü, qui sont détenus à la prison de haute sécurité n° 1 de Diyarbakır, ont déclaré à Şahin qu’ils n’avaient pas reçu de réfrigérateurs depuis leur transfert en juillet, ils ne pouvaient pas boire d’eau fraiche malgré les températures élevées et les aliments qu’ils achètent à la cantine de la prison se gâtent rapidement. Ils rapportent que l’administration pénitentiaire ignore complètement leurs demandes. Ils se voient également refuser le droit aux activités sociales, aux sports et à l’exercice. Les prisonniers malades ne sont pas transportés à l’hôpital.
 
Les femmes journalistes surveillées par des caméras
 
Les quatre journalistes de la prison pour femmes ont rapporté que chaque zone de la salle, de la porte de la salle de bain à la zone de bien-être, est surveillée par des caméras et qu’elles sont doublement enchaînées pendant le transport. Ils ont également déclaré que les prix de la cantine étaient trop élevés et que leurs familles ne pouvaient pas payer les frais. De plus, les lettres sont confisquées et des frais de port excessifs sont facturés pour les envois. Les factures d’électricité sont également répercutées sur les prisonniers. Les journaux Yeni Yaşam, Evrensel et BirGün ne sont pas distribués aux prisonniers et l’accès aux chaînes de télévision est limité.
 
ANF

ROJAVA. Arrestation d’un membre de l’EI déguisé en femme au camp al-Hol

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SYRIE / ROJAVA – Les forces kurdes ont arrêté un membre de DAECH dans le camp al-Hol. L’homme portait une burka pour se cacher. Jusqu’à présent, cinq femmes, dont une Yézidie, ont été libérées de la captivité de l’EI dans ce camp abritant les familles de DAECH.
 
L’opération de sécurité dans le centre d’accueil et de détention d’al-Hol contre les structures cellulaires du groupe terroriste État islamique (EI/DAECH) se poursuit. Selon les forces de sécurité intérieure (Asayîş), un membre de l’EI caché sous un tenue de femme a été arrêté dans le camp. Un AK-47 a également été saisi près du point d’accès.
 
L’opération dans le camp de Hol (al-Hawl) près de Hassaké est la deuxième phase de l’opération «Humanité et Sécurité», qui a été lancée au printemps 2021 après l’explosion d’attaques terroristes contre les résidents, les ONG humanitaires et les forces de sécurité. L’opération est coordonnée par le Commandement des Asayish, et les FDS / YPG/YPJ soutiennent l’opération. Jusqu’à présent, plus de 150 membres de l’EI, dont des dizaines de femmes, ont été arrêtés.
 
Les YPJ libèrent les femmes capturées
 
Après que l’opération de vendredi dernier à Camp Hol ait permis de libérer une yézidie enlevée par l’EI de son village de Kocho (Koço) à Shengal en 2014 , quatre autres femmes enchaînées ont été retrouvées lundi. Trois de ces femmes ont été libérées par les YPJ dans le secteur « Muhajirat » , accueillant les familles de jihadistes étrangers. Elles étaient dans une tente qui servait apparemment de centre de torture. Les femmes, âgées de 20, 22 et 23 ans, portaient des traces de torture. La quatrième femme a été retrouvée dans une chambre de torture de l’EI dans la région réservée aux proches des mercenaires syriens de l’EI. Elle aurait également été ligotée. Ses blessures indiquaient de graves tortures. (ANF)
 
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.
 

« La Turquie sera perdante si elle ne met pas en œuvre les arrêts de la CEDH »

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İbrahim Bilmez, l’un des avocats du leader kurde Abdullah Öcalan, a rappelé que la Turquie devrait mettre en œuvre les décisions de la CEDH et le « droit à l’espoir ».
 
İbrahim Bilmez, l’un des avocats du cabinet d’avocats Asrın représentant le dirigeant kurde Abdullah Öcalan, a déclaré que la Turquie perdrait dans tous les sens si elle ne mettait pas en œuvre les décisions de la CEDH*. Il a noté que cette question concernait aussi bien l’opposition que le gouvernement.
 
L’avocat Bilmez a parlé à ANF de l’isolement d’Öcalan à Imrali, de l’interdiction des visites de la famille et de l’avocat et du « droit à l’espoir » .
 
Bilmez a souligné que le système d’isolement de la prison d’Imrali avait été conçu à l’avance et serve de laboratoire. L’infrastructure de la prison était déjà préparée avant qu’Öcalan ne soit amené à Imrali en 1999.
 
*La Turquie est depuis longtemps en désaccord avec la CEDH sur l’affaire Ocalan. En 2014, elle a jugé que la Turquie avait violé l’interdiction des traitements inhumains et dégradants, violant la Convention européenne des droits de l’homme en imposant une peine à perpétuité non réductible à Ocalan. Initialement condamné à mort pour “haute trahison” , le chef du PKK sert maintenant un “peine à perpétuité aggravée” depuis que la Turquie a aboli la peine capitale en 2002. Mais les arrêts de la CEDH ne permettent ni d’annuler, ni de modifier automatiquement les décisions prises par les juridictions turques.

 
Abdullah Ocalan, chef historique du PKK
 
Bilmez a déclaré que l’isolement imposé à Abdullah Öcalan s’était progressivement systématisé et aggravé. « L’État utilise la prison d’Imrali comme laboratoire. Il emploie également différentes techniques de gestion à l’intérieur de la prison. Il les essaie, les met en œuvre là-bas puis les diffuse à toute la société turque. Il existe de nombreux détails et pratiques illégales concernant le système d’isolement existant depuis 23 ans. Nous essayons de révéler ces pratiques au public depuis 23 ans. Malgré toute l’illégalité et l’isolement, il y a une résistance durable à Imrali, une résistance spectaculaire. Au cours de la période de 23 ans, Öcalan a poursuivi sa lutte contre l’État dans une cellule de 10 mètres carrés à Imrali, sans transiger sur ses principes. Quelle était sa cause ? Il s’agit de mettre un terme aux politiques de déni et d’anéantissement devenues structurelles depuis l’instauration de la République et d’offrir une solution à la question kurde par des voies pacifiques et démocratiques. Öcalan promouvait déjà ces idées avant İmralı et il les a conservées après son arrivée à Imrali. (…) »
 
Privé de son droit à l’espoir
 
L’avocat a souligné que les sanctions disciplinaires infligées à Abdullah Öcalan sont, en quelque sorte, un prétexte pour empêcher Öcalan de rencontrer sa famille pendant les jours de visite. « Des sanctions disciplinaires seront prononcées contre Öcalan s’il lui arrive de jouir d’un éventuel « droit à l’espoir » à l’avenir. De même, les décisions des juges qui empêchent les visites de ses avocats n’ont aucune base légale. Ils s’appuient sur une réglementation qui est contraire aux principes généraux du droit, contraire aux lois pertinentes de la Turquie, n’a aucune légitimité et est totalement arbitraire. Et encore moins profiter de tout droit, nous n’avons pas eu de nouvelles d’Öcalan et de nos autres clients là-bas depuis 18 mois. Je crois que c’est une situation unique au monde. Il y a l’exemple de Guantanamo, qui occupait l’opinion publique mondiale auparavant, mais les pratiques à Imrali ont depuis longtemps dépassé les mauvais traitements à Guantanamo. L’illégalité à Guantanamo pourrait être dénoncée au public et des avocats pourraient s’y rendre. Cependant, il y a un isolement absolu en place ici à Imrali. Nous ne recevons aucune nouvelle du tout. Nous n’avons que des informations officielles sur la présence de nos clients, et il n’y a aucune autre information. Nous voulons faire confiance à ces informations. Pourtant, nous ne voulons pas croire à la narration officielle. Nous savons que cet État nous avait officiellement menti presque chaque semaine de 1999 jusqu’à la tentative de coup d’État en 2016. À cette époque, des choses comme le mauvais temps ou le dysfonctionnement des montagnes russes étaient toujours citées comme un obstacle aux visites d’avocats et de familles. Par conséquent, nous ne faisons pas confiance à cet état. Nous poursuivons nos initiatives juridiques, diplomatiques et politiques, et nous continuerons à le faire. Nous observons que les gens commencent progressivement à réaliser les conséquences de l’isolement à Imrali et ses effets sur eux-mêmes. Nous pensons que ces réactions démocratiques devraient être encore accrues. »
 
La Turquie tue le temps
 
« Lorsque la lutte et les réactions démocratiques égaleront la résistance d’Öcalan à Imrali, alors nous pourrons voir une solution au problème. En effet, il y a eu une énorme résistance à Imrali pendant 23 ans. Öcalan poursuit sa lutte résolue contre ce système dans des conditions difficiles à İmralı. La société démocratique doit également voir cela, et je pense que les gens devraient élever la lutte en conséquence. Quant à la question de la peine de prison à perpétuité aggravée, un délai a également été donné à la Turquie à ce sujet, qui est jusqu’à la fin du mois de septembre. Ce délai a été accordé à la Turquie suite à la demande « 9/2 » soumise au Comité des Ministres du Conseil de l’Europe. En fait, ce processus ne dure pas un an. La Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt de violation en 2014, jugeant que la réclusion à perpétuité aggravée équivalait à de la torture. La Turquie a été invitée à prendre des mesures et à adopter des réglementations sur cette question au cours des 8 dernières années. Il était censé retirer de ses propres lois la peine d’emprisonnement à perpétuité aggravée, cette forme d’exécution. Pourtant, la Turquie ne l’a pas fait. En tant qu’avocats d’Öcalan, nous avons déjà fait de nombreuses demandes 9/1. Nous avons fait une nouvelle demande en août dernier. Notre demande du 9 août a reçu une réponse très rapidement et nous avons vu les éléments habituels dans cette réponse. La Turquie fait ce qu’elle a toujours fait. Il fait ce qu’il fait de mieux en matière de politique étrangère et tue le temps. La Turquie essaie de l’étaler dans le temps. Cette approche ne contribue pas à la résolution des problèmes. Les problèmes ne font que se compliquer. Nous espérons que la Turquie fera un pas à cet égard d’ici la fin du mois de septembre. L’année dernière, le Comité des Ministres a donné un délai jusqu’au 22 septembre et a demandé à la Turquie de prendre des mesures, de rédiger un plan d’action et de l »informer sur cette question, mais la Turquie n’a fait aucun progrès jusqu’à présent. Une réponse très courte et négative a été donnée à notre candidature le 9 août. Ils agissent comme s’il n’y avait pas de problème. La CEDH continue de statuer qu’ « on ne peut pas infliger à une personne une peine de prison aggravée » . La Turquie répond avec moquerie et avoue en même temps que seuls Öcalan et d’autres prisonniers politiques sont condamnés à la servitude pénale à perpétuité. Nous espérons que la Turquie se débarrassera de cette erreur en peu de temps. Une réponse très courte et négative a été donnée à notre candidature le 9 août. »
 
La condamnation à mort prolongée
 
Bilmez a rappelé que la peine de mort était en vigueur en Turquie, mais qu’elle n’a pas été appliquée lors de la remise d’Öcalan à la Turquie. « Par la suite, un procès très rapide et spectaculaire a eu lieu à Imrali et il a été condamné à mort. A cette époque, la Turquie a dû abolir la peine de mort en raison de la réaction de l’opinion publique, des réactions du peuple kurde et du procès devant la Cour européenne des droits de l’homme. Au lieu de cela, une peine appelée «réclusion à perpétuité aggravée» a été introduite. C’est une forme de punition et d’exécution qui n’existait pas auparavant dans la loi turque. Le problème est qu’il s’agit d’un châtiment plus sévère que la peine de mort. Dans la littérature, ce châtiment s’appelle la peine de mort qui s’étale dans le temps. Une personne est mise en prison sans aucun espoir de libération conditionnelle et y est détenue jusqu’à sa mort. Cela signifie répandre la mort dans le temps, en tuant lentement les prisonniers. »
 
Les lois sont contournées
 
« La Turquie en veut à Öcalan depuis le tout début. Elle en informe également le public. Öcalan a tout fait pour résoudre la question kurde depuis 1994. Il a continué à adopter cette attitude même après avoir été amené à Imrali. (…). La réglementation et les modifications demandées par la CEDH concernant les peines de prison aggravées, c’est-à-dire ce que nous appelons le « droit à l’espoir », ressemblent à ceci : Après un certain temps, après un délai raisonnable -la limite n’est pas claire- la peine en question doit être reconsidérée et évaluée après 15 ou 20 ans. Un mécanisme est censé être établi en introduisant des arrangements juridiques. Un comité créé avec ce mécanisme devrait réexaminer la situation de la personne condamnée à la réclusion à perpétuité aggravée. Le comité est appelé à évaluer si la personne en question est nuisible ou bénéfique pour la société. Il peut décider de libérer la personne. Malheureusement, en ce qui concerne Öcalan, de gros préjugés entrent en jeu. En ce qui concerne Öcalan, les lois sont contournées. La peine d’emprisonnement à perpétuité aggravée a été introduite pour Öcalan. Il n’y avait pas une telle peine dans la loi turque. Mise en vigueur pour Öcalan, cette peine est devenue plus tard une punition infligée à des centaines, voire quelques milliers d’autres personnes. Nous ne connaissons même pas encore les chiffres exacts. Comme nous l’avons dit, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a donné à la Turquie un délai jusqu’à fin septembre. Le Comité souhaite également connaître le nombre de personnes condamnées à la réclusion à perpétuité en Turquie. La Turquie n’a même pas donné de réponse à cela jusqu’à présent.
 
La peine doit être révisée
 
La situation de la personne condamnée à une telle peine devrait être réévaluée après un délai raisonnable. Une évaluation est faite en tenant compte de critères tels que l’âge, l’état de santé et la position sociale de la personne. Le cas d’Öcalan est bien connu. D’un point de vue objectif, malgré les mauvaises conditions et la torture qui lui sont imposées depuis 99 – ce qui est confirmé par la CEDH qui a jugé qu’une personne condamnée à la réclusion à perpétuité est torturée – il a travaillé et fait des efforts au nom du bien commun. Dès qu’il en a eu la moindre opportunité, il a tout de suite tenté de l’utiliser pour trouver une solution à la question kurde. Il était conscient de sa responsabilité et de son pouvoir pour résoudre le problème kurde, et il l’est toujours. Il a fait tout ce qui devait être fait et a franchi chaque étape. Théoriquement, il a préparé des cartes routières. Il a offert des suggestions sur la façon de parvenir à une solution. Il a eu l’idée d’un comité de sages pour la préparation de l’opinion publique. Il a exhorté le PKK à déclarer un cessez-le-feu unilatéral et son appel a été entendu. Par conséquent, cela n’a aucun sens de considérer Öcalan comme une personne nuisible à la société turque. Au contraire, c’est une personne extrêmement utile à la société turque. A cet égard, le droit à l’espoir est un droit important. La Turquie est censée apporter des modifications à cet égard. Sinon, la Turquie deviendrait un pays qui n’applique pas les décisions de la CEDH. La Turquie ne remplit plus les exigences concernant les arrêts de la Cour depuis 2014. Elle s’étale constamment dans le temps. Öcalan continue de résister et de lutter malgré une condamnation à perpétuité dans des conditions de torture qui s’aggravent de jour en jour. Si la Turquie ne respecte pas cette décision, il est possible que le Conseil de l’Europe impose des sanctions. La Turquie pourrait même être exclue du Conseil de l’Europe. Si une telle chose se produisait, ce serait une grande perte pour la Turquie dans tous les sens. Les droits de l’homme seraient davantage érodés et son économie déjà fragile pourrait s’effondrer. La Turquie risque d’être complètement coupée du monde occidental. L’AKP s’allie actuellement au MHP. Ils ont le pouvoir, mais il y a aussi une opposition qui vise à prendre ce gouvernement d’ici un an. Cette question ne concerne pas seulement le gouvernement, mais aussi l’opposition. Si la Turquie ne remplit pas les exigences des décisions de la CEDH, elle sera perdante dans tous les sens. »
 
ANF

TURQUIE. Un prisonnier kurde menacé de mort non libéré bien qu’il ait purgé sa peine

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Le prisonnier politique kurde, Rojhat Bat avait été menacé de mort par le gardien en chef de la prison de Diyarbakır (Amed) avant son transfert forcé à la prison de Maraş-Türkoğlu. Depuis 26 août, date de fin de sa peine, il se voit interdit de quitter la prison. Sa non libération crée l’inquiétude car en 8 mois, des dizaines de prisonniers kurdes ont perdu la vie de manière suspecte.
 
La répression contre les prisonniers politiques kurdes en Turquie se poursuit et les détenus qui ont purgé leur peine ne sont pas libérés, conformément à la tristement célèbre mesure du ministère de la Justice de faire suspendre la libération des prisonniers politiques. Il y a de nombreuses personnes dans les prisons turques dont la peine de prison ordinaire a expiré depuis longtemps et qui ne sont toujours pas libérées en raison de leurs opinions politiques.
 
Ces dernières années, le Conseil d’administration et d’observation a décidé de libérer ou non des prisonniers. Le prisonnier Rojhat Bat, qui a été emprisonné après son arrestation en 2017, n’est pas libéré même s’il a déjà purgé sa peine de prison.
 
Non libéré depuis 26 août
 
Bat a été condamné à 7 ans et 6 mois de prison en janvier 2017 pour « appartenance à une organisation terroriste [PKK] » .Il est détenu en prison alors qu’il devait être libéré le 26 août. Le prisonnier politique a été transféré de la prison de type D de Diyarbakır à la prison de type L n° 2 de Maraş/Türkoğlu le 18 mai 2022.
 
Tenu en otage
 
Le prisonnier politique a déclaré à sa famille que la plainte de son avocat concernant l’obstruction à sa libération n’avait donné aucun résultat. « La requête de mon avocat au juge d’exécution de Maraş a été rejetée. Une autre requête soumise au Conseil d’administration et d’observation a également été rejetée au motif que j’avais participé à des activités qui ne posaient en réalité aucun problème à l’administration pénitentiaire. Ces activités comprenaient généralement l’emprunt de livres à la bibliothèque, la participation à des activités sportives, sociales, culturelles et artistiques et l’obtention de certificats d’ateliers. Ma libération est empêchée au motif que j’ai participé à ces activités », a-t-il déclaré.
 
Bat a appelé l’administration pénitentiaire à mettre fin à la répression des prisonniers et à libérer au plus vite les prisonniers qui ont déjà purgé leur peine.
 
Menacé de mort en 2021
 
Le prisonnier Bat a été menacé de mort par le gardien en chef de la prison en avril 2021 alors qu’il était détenu à la prison de type D de Diyarbakır.
 
La sœur aînée de Bat, Ronda Bat, a transmis les propos de son frère lors d’un appel téléphonique le 29 avril 2021 : « Lorsque j’ai quitté le parloir la veille et que je suis allé dans le service, il y a eu une dispute entre mon codétenu et un gardien. Je suis intervenu en parole. Ensuite, les gardes m’ont attrapé et ont essayé de couvrir ma bouche avec leurs mains pour me faire taire. Peu de temps après, le garde en chef de la prison s’est présenté et m’a dit : « Je sais que tu es Rojhat Bat et que tu es un provocateur. Tu vas mourir ici » . Il m’a menacé de mort en disant : « Je te tuerai ; tu ne sortirais pas d’ici vivant. »
 
ANF

SYRIE. Exercices militaires conjoints entre les forces kurdes et la Coalition anti-EI près de la frontière Turquie/Irak

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SYRIE / ROJAVA – Aujourd’hui, les forces de la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis et les forces arabo-kurdes (FDS) ont mené des exercices militaires conjoints dans la campagne de Derik, près de la frontière Turquie/Irak.
 
Les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) ont publié un communiqué détaillant les exercices militaires dans le cadre de « soutien à la sécurité, à la stabilité et à l’élimination éventuelle de l’Etat islamique » à environ 10 km de la frontière turque et à 4 km de la frontière irakienne:
 
« Dans le cadre du soutien à la sécurité et à la stabilité dans les régions du nord et de l’est de la Syrie, de la stabilisation des efforts conjoints pour combattre les cellules de l’EI et de la mise en place de capacités conjointes, nos forces et la coalition internationale de lutte contre l’EI ont mené des manœuvres militaires conjointes près du village Taql Bakl de la région de Derik dans le triangle frontalier syro-irako-turc.
 
Les manœuvres comprenaient des exercices à balles réelles pour les armes lourdes et moyennes, et d’autres exercices de reconnaissance, de suivi des mouvements des cellules terroristes(…).
 
Ces manœuvres sont les premières dans cette région, et les troisièmes de l’année dans le nord et l’est de la Syrie, où la région de Deir ez-Zor a connu au cours de la dernière période d’autres manœuvres similaires. »
 

Information a été divulguée par Farhad Shami, porte-parole des médias des FDS

Images des exercices: 

Une nouvelle génération de djihadistes grandit au camp al-Hol

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SYRIE / ROJAVA – Farhad Shami, porte-parole des FDS, déclare qu’une nouvelle génération de djihadistes grandit dans les camps al-Hol et Roj qui abritent les proches du groupe Etat islamique tenus par les forces arabo-kurdes. Il met en garde contre les tentatives de résurrection de l’EI à travers le camp al-Hol car «la 3e génération de jihadistes du camp d’al-Hol est plus dangereuse que l’Etat islamique.»

Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.

Depuis près de deux semaines, les forces kurdes fouillent le camp al-Hol abritant des jihadistes de DAECH où ils ont arrêté près de 150 suspects, dont des femmes, affiliés à l’État islamique. Elles ont également découvert des caches souterraines, une « prison », un « tribunal islamique », une « école » inculquant l’idéologie extrémiste de DAECH, des outils de torture et de mise à mort, des armes et des téléphones portables… dans le camp le plus dangereux au monde.

L’opération dans le camp de Hol (al-Hawl) près de Hassaké est la deuxième phase de l’opération «Humanité et Sécurité», qui a été lancée au printemps 2021 après l’explosion d’attaques terroristes contre les résidents, les ONG humanitaires et les forces de sécurité. L’opération est coordonnée par le Commandement des Asayish, et les FDS / YPG/YPJ soutiennent l’opération.

 

Farhard Shami

Farhad Shami, responsable kurde du centre médiatique des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), a parlé à l’agence de l’ANHA de la progression de la campagne de fouilles et de ses résultats provisoires.

Farhad Shami a commenté la négligence des forces internationales à l’égard des camps les plus dangereux du monde (camp al-Hol) : « Si cet endroit est devenu une bombe à retardement et que la crise s’y est aggravée à ce point, c’est à cause de ceux qui ont reculé sur cette question et n’ont pas résolu le problème de DAECH à la racine. »

« La génération qui grandit à al-Hol est plus dangereuse que l’Etat islamique »

Se référant au camp d’al-Hol, Shami a parlé du danger du camp, en disant : « Ce camp a été témoin de nombreux meurtres, rébellions des femmes de l’EI/Daech et de la maltraitance des enfants. La presse mondiale traite de ces questions, ainsi que des documents des Nations Unies.

La menace du camp d’al-Hol est connue depuis longtemps. Au début, les familles des mercenaires de l’Etat islamique/Daech se sont rendues au camp d’al-Hol [dans l’urgence] et il y a eu des signes de danger depuis la défaite de DAECH à al-Baghouz. Lorsque les femmes de l’Etat islamique/Daech sont arrivées, elles ont dit que le calife Abou Bakr al-Baghdadi a promis de les sauver et que ce sera un lieu temporaire pour développer leur idéologie. [Pour elles] C’est un lieu où elles élèveront une nouvelle génération de Daesh. Donc le danger du camp a atteint un point où il est devenu comme une bombe à retardement. DAECH est maintenant sur ce terrain tuant des gens et élevant une nouvelle génération. Le plus grand danger est qu’une nouvelle génération de jihadistes soit élevée à l’intérieur du camp. Cette génération sera plus dangereuse que DAECH; Il y avait donc un grand besoin pour cette campagne. »

« Le camp Al-Hol représente la 2e tentative d’établir une succession du califat de DAECH »

Shami a expliqué la raison du lancement de la deuxième phase de la campagne « Humanité et sécurité », déclarant : « l’État islamique dans ce camp a recommencé à se renforcer et à redevenir ce qu’il était autrefois. L’État islamique a été fondé dans ces camps par quelques personnes [attendant] l’occasion de se déployer et d’établir leur propre État. Al-Hol est la deuxième tentative de succession. Et c’est vraiment un danger que tout le monde voit. Par conséquent, bien que cette campagne ait été retardée par les attaques de l’État turc, [malgré l’inaction de] la communauté internationale qui a fermé les yeux sur al-Hol et s’est contentée de parler de la menace qu’il représente et de son incapacité à prendre des mesures concrètes sur cette question, les FDS et les Forces de sécurité intérieure ne peuvent, bien entendu, ignore cette menace; car cette bombe à retardement est présente dans nos régions et constitue une menace majeure pour nos territoires et nos acquis. »

Shami a poursuivi, se référant à la raison pour laquelle les FDS étaient impliquées dans la deuxième phase de la campagne « Humanité et sécurité » et a déclaré : « Les FDS sont des forces militaires pour la protection des frontières et les opérations extérieures sont menées par les FDS. Il y a, bien sûr, un système administratif formel pour le nord-ouest de la Syrie, mais l’Etat islamique n’est pas seulement une affaire interne, et ce fléau ne peut être interféré et traité uniquement par les Forces de sécurité intérieure. C’est pourquoi les FDS ont rejoint cette campagne en tant que soutien Le monde entier sait que les FDS ont de l’expérience dans la lutte contre le terrorisme de l’EI. Si ces forces n’avaient pas soutenu cette campagne, l’EI aurait considéré que cette campagne se déroulait uniquement de l’intérieur et aurait trouvé une opportunité pour mobiliser ses cellules de l’extérieur vers l’intérieur du camp (…) et attaquer les forces de sécurité (…). »

Le projet de l’Etat islamique de construire trois corridors

« Les FDS encerclent maintenant le camp. Il y a eu de nombreuses tentatives de l’Etat islamique pour ouvrir les couloirs. Au cours de la période précédente, nous avons révélé leurs tentatives de construire trois couloirs, dont l’un était l’accès depuis les zones occupées, à savoir la ligne de Jabal Kazuan à la prison d’al-Sina’a et transit de là à al-Hol puis à Tel Koçer

C’était leur projet initial. Le deuxième passage était de la frontière irakienne, plus précisément de l’est de Deir ez-Zor à Tel Koçer. Beaucoup de nos martyrs se sont élevés au rang de martyr au cours des périodes passées sur le Tel Koçer. Le troisième passage a été par la Badia syrienne, où des cellules secrètes de l’Etat islamique ont tenté de traverser le fleuve, cherchant spécifiquement à traverser cet Euphrate, et le gouvernement de Damas a fermé les yeux sur elles sous prétexte d’être préoccupé par d’autres guerres. Cependant, d’autres voies sont restées sur les frontières irakienne et turque; car le gouvernement irakien n’a pas fourni le soutien nécessaire et que l’État turc a toujours suivi ces cellules pour atteindre le camp d’al-Hol par ce couloir. Les FDS ont donc assumé le rôle principal pour isoler le camp d’al-Hol des cellules dormantes environnantes et renforcer leur contrôle sur le camp. »

La campagne en cours dans le camp d’al-Hol à ce jour a abouti à de nombreux documents qui corroborent et confirment les relations entre l’Etat islamique et l’Etat turc occupé. Farhad Shami a commenté les relations entre l’Etat islamique et l’Etat occupant turc, en particulier dans le camp d’al-Hol : « Le rôle de l’Etat turc est connu dans le monde. Mais certaines personnes l’ignorent et ne veulent pas voir et exposer cela. Si les forces internationales ne reconnaissent pas les relations entre l’Etat islamique et la Turquie, divulguent les documents en leur possession et traduisant l’État turc devant la Cour (CPI), la menace de l’Etat islamique continuera d’augmenter. »

Relations entre les renseignement turcs (MIT) et les cellules dormantes du camp al-Hol

« L’une des choses les plus visibles de cette campagne ; les relations entre les services de renseignement turcs et les cellules de l’EI », a expliqué Shami concernant le rôle des services de renseignement turcs à l’intérieur du camp et a poursuivi : « De nombreux mercenaires et familles ont cherché à s’échapper, et les Les services de renseignement turcs ont établi de nombreuses relations entre eux. Les endroits où se trouvent les familles de mercenaires dans le camp mettent en évidence l’implication directe des services de renseignement turcs dans leurs mouvements. Lorsque les attaques de l’État turc se multiplient, ils agissent directement. Quand vous voyez que les FDS n’est pas occupé par les frontières, ils se cachent et s’arrêtent un moment, c’est pourquoi ce n’est pas une affaire inconnue.

Le renseignement est derrière elle, que l’État turc a bien utilisé sur ses frontières et cherche maintenant à faire bon usage de ces fichiers, parmi nous aussi pour pouvoir les faire revivre afin qu’ils puissent exercer une influence sur la région. »

« La nouvelle génération de DAECH est la plus dangereuse »

Le camp d’Al-Hol a une nouvelle génération djihadiste, et elle soumise au lavage de cerveau par l’idéologie de l’Etat islamique qui est la plus grande menace pour le monde. Farhad Shami a ajouté : « Lorsque nous disons que le camp d’al-Hol est comme une bombe à retardement, nous ne disons pas qu’il contient quelques balles et armes. Ils cherchent à imposer la mentalité de l’Etat islamique dans le camp. Quand nous disons que DAECH est dans le camp d’al-Hol ; nous parlons de la troisième génération. Nous évaluons DAECH sur trois générations. La première génération était avant DAECH et était représentée par al-Qaïda, qui a formé la base de DAECH et la deuxième génération qui a fondé DAECH. La troisième génération, ce sont les enfants qui grandissent maintenant. Par exemple, lorsque les journalistes entrent dans le camp, des enfants de quatre ans les attaquent. Ces enfants sont nés lorsque leurs familles sont arrivées au camp en 2019 et représentent maintenant la troisième génération dans le camp. Selon les organisations humanitaires, 60 enfants de DAECH naissent ici chaque mois. Entre 2019 et 2022, 1 000 et 800 enfants de DAECH sont nés. Ces enfants de l’Etat islamique attaquent avec des pierres les journalistes, les institutions et les personnes qui leur fournissent la logistique. Lorsqu’ils se tournent vers eux, ils font avec leurs mains le signe de DAECH et disent « nous allons vous massacrer » . C’est dangereux. Cette génération qui a grandi dans la haine cherche à se venger de ses pères, parents et émirs. »

« La libération des Yézidies nous a remplis d’une grande fierté »

Selon Farhad al-Shami, s’exprimant sur la libération des femmes yézidies captives de DAECH, a déclaré: « Nous essaierons dans la mesure du possible, notamment sous la houlette des Unités de protection des femmes (YPJ), de libérer chaque femme yézidie où qu’elle se trouve. La libération de Wafa (une jeune yézidie de 18 libérée il y a quelques jours dans le camp al-Hol) était une grande fierté pour nous. Et pour traiter ce problème directement. Sauver une vie de ces monstres est une question très importante. Plus de 120 personnes ont maintenant été arrêtées ici. (…) Il s’agit d’une réalisation majeure de ce processus. »

« Notre traitement de ce sujet sera différent après la campagne »

Concernant le rapatriement des enfants et femmes de DAECH par leurs pays d’origines, Shami a déclaré que: « Jusqu’à présent, seuls 20 États ont pris un certain nombre d’enfants de leurs ressortissants et n’ont même pas pris [des] femmes. Les pays étrangers traitent cette question en fonction de leurs intérêts. Bien sûr, nos approches de cette question seront différentes après ce processus et nous disons aux forces internationales ; Cet endroit est devenu une bombe à retardement et la crise s’est aggravée à ce point. Les seuls responsables sont ceux qui ont tourné le dos à cette question et n’ont pas résolu le problème de DAECH à sa racine. »

ANHA

TURQUIE. Une politicienne turque compare les réfugiés syriens à des ordures et promet leur expulsion

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TURQUIE – RACISME – Cheffe du parti IYI, Meral Akşener veut « isoler » les migrants dans des « camps de concentration » et les forcer à retourner dans leur pays d’origine contre leur gré grâce à une politique de refoulement.

La cheffe de file de l’opposition de droite en Turquie, Aksener s’est engagée à expulser tous les réfugiés syriens d’ici 2026, affirmant que la Turquie est devenue un « entrepôt de migrants » et une « quasi décharge » pour l’Europe, qui ne veut pas d’eux. Meral Aksener, la dirigeante du parti d’extrême droite IYI (BON), se dit prête à rencontrer le président syrien Bachar al-Assad en Syrie pour régler le problème.

Aksener a accusé le président du pays, Recep Tayyip Erdogan, et son parti AKP hier alors qu’elle présentait la « doctrine de l’immigration et le plan d’action stratégique » qui prévoit qu’environ 3,7 millions de Syriens seraient rapatriés et la « composition démographique et l’identité turque » de la Turquie seraient protégées. (al-Monitor)

Comment peut – on s’étonner devant de tels propos racistes, quand on sait qu’à longueur de la journée, les fascistes turcs crient leur joie de voir les jeunes Kurdes se faire massacrés en prison ou dans la rue, être livrés à leurs familles dans des sacs, qui déclarent qu’il faut les brûler plutôt pour ne pas gaspiller l’argent de l’État ou d’autres horreurs de ce genre sur les réseaux sociaux ou pourtant la censure anti-kurde sévit sans relâche…

«Trois Roses de la Révolution», Documentaire en hommage aux 3 femmes YPJ assassinées par la Turquie

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SYRIE / ROJAVA – Les forces féminines kurdes (YPJ) ont préparé un documentaire sur la vie et la lutte des combattantes Jiyan Tolhildan, Roj Xabûr et Barîn Botan, qui sont tombées martyre lors d’une attaque de drone turc en juillet dernier.
 
Le bureau d’information des YPJ a diffusé un documentaire sur la vie et le combat des 3 combattantes.
 
La commandante des Unités antiterroristes (Yekîneyên Anti Teror – YAT) Salwa Yusef (nom de guerre Jiyan Tohildan), la commandante des YPJ Joana Hisso (nom de guerre Roj Xabur) et la combattante des YPJ Ruha Bashar (nom de guerre Barîn Botan) ont joué un rôle important dans la défaite de DAECH. Elles sont tombées martyre le 22 juillet 2022 dans une attaque de drone de la Turquie au Rojava.
 
« Votre héritage est une source d’inspiration pour des milliers de jeunes femmes dans les rangs des unités de défense des femmes au Rojava. Votre contribution à la révolution au Kurdistan continuera à montrer la voie à une vie libre pour les femmes et les personnes opprimées à travers le monde », écrit le bureau des Unités de protection de la femme (Yekîneyên Parastina Jin – YPJ) en hommage aux trois martyres.

Le film de 45 minutes « Trois Roses de la Révolution » (Sê Gulên Şoreşê), est disponible en kurde avec des sous-titres en anglais (« Three Roses of Revolution »).
 
Avec des images impressionnantes, le film documente la lutte de longue date contre le groupe terroristes État islamique (EI) dans le nord de la Syrie, qui s’est terminée par la «victoire des plus belles femmes contre les hommes les plus laids du monde». Cependant, les YPJ mettent en garde contre une scène brutale à la 30e minute, dans laquelle, on assiste à des exécutions perpétrées par l’EI.
 
ANF

ROJAVA. En 2 jours, 23 terroristes de l’EI arrêtés au camp al-Hol

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SYRIE / ROJAVA – En 48 heures, les forces kurdes ont arrêté 23 terroristes, dont 6 femmes, de l’EI lors de fouilles dans le camp de jihadistes al-Hol.
 
Depuis près de deux semaines, les forces kurdes fouillent le camp al-Hol abritant des jihadistes de DAECH où ils ont arrêté près de 150 suspects, dont des femmes, affiliés à l’État islamique. Elles ont également découvert des caches souterraines, une « prison », un « tribunal islamique », une « école » inculquant l’idéologie extrémiste de DAECH… dans le camp le plus dangereux au monde. Les forces de sécurité ont détruit d’importantes structures de l’EI, libérer des prisonniers, confisquer du matériel et arrêter de nombreux djihadistes présumés de l’EI.
 
Au cours des deux derniers jours de l’opération menée par les forces de sécurité intérieure (Asayîş) et les Forces démocratiques syriennes (FDS), les Unités de défense du peuple et des femmes (YPG/YPJ), 23 jihadistes, dont 6 femmes, de l’EI ont été arrêtés. En outre, sept tunnels ont été découverts et huit tentes utilisées par l’Etat islamique comme salles d’entraînement et pour la torture ont été démantelées. Des armes, munitions, des téléphones portables et un ordinateur portable ont été saisis ces deux jours.
 
Cinq femmes captives libérées
 
Après qu’une femme yézidie a été libérée de la captivité de l’EI à Camp Hol lors de l’opération de vendredi, quatre autres femmes enchaînées ont été libérées de leur captivité lundi. Trois de ces femmes ont été libérées dans le cadre d’une opération spéciale des YPJ dans le secteur « Muhajirat » , où sont détenues des familles de jihadistes étrangers. Elles ont été découvertes dans une tente qui servait apparemment de centre de torture. Les femmes, âgées de 20, 22 et 23 ans, portaient des traces de torture sur leurs corps. La quatrième femme a été retrouvée dans une chambre de torture de l’EI dans la région réservée aux proches des mercenaires syriens de l’EI. Elle était également ligotée et torturée.
 
L’opération dans le camp de Hol (al-Hawl) près de Hassaké est la deuxième phase de l’ «Opération de sécurité humanitaire», qui a été lancée au printemps 2021 après l’explosion d’attaques terroristes contre les résidents, les ONG humanitaires et les forces de sécurité. L’opération est coordonnée par le Commandement des Asayish, et les FDS / YPG/YPJ soutiennent l’opération.
 
« Pépinière de djihadistes »
 
Il y a régulièrement des meurtres commis par les terroristes de DAECH dans le camp d’al-Hol abritant environ 56 000 proches des djihadistes de DAECH/ISIS, des déplacés syriens et des réfugiés irakiens. Al-Hole est qualifié de « pépinière de djihadistes » à cause de l’idéologie jihadiste perpétuée notamment par les femmes de DAECH qui inculquent le terrorisme islamiste de DAECH aux enfants présents dans le camp et massacrent celles et ceux qui ne vient pas selon la charia islamiste.