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TURQUIE. Une avocate kurde risque jusqu’à 15 ans de prison

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TURQUIE / KURDISTAN – L’avocate kurde Newroz Uysal risque jusqu’à 15 ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste » dans le cadre de l’enquête contre le Congrès de la société démocratique (DTK).

L’audience s’est tenue devant une coure pénale de Diyarbakır (Amed) où Uysal a été représentée par ses avocats Gulan Cagin Kaleli et Mehdi Özdemir.

L’accusation a réitéré son opinion selon laquelle la participation d’Uysal à des événements organisés par le DTK* est un « crime ».

Le parquet a exigé qu’Uysal soit condamnée à des peines de prison allant de 7 ans, 6 mois à 15 ans pour « appartenance à une organisation terroriste [PKK] » et demandé le maintien de la mesure judiciaire de contrôle appliquée à Uysal qui est une des avocats du leader kurde Abdullah Öcalan.

Les avocats Kaleli et Özdemir ont exigé la levée de la mesure de contrôle judiciaire prise contre leur cliente.

Alors que le tribunal a accepté la demande de délais de défense des avocats, il a maintenue la mesure de contrôle judiciaire et reporté la prochaine audience au 15 mars. (ANF)

 

*DTK (en turc: « Demokratik Toplum Kongresi » et en kurde: « Kongreya Civaka Demokratîk ») est organisation faitière kurde créée en 2011 organisant toutes les initiatives politiques, syndicales, sociales, économiques et culturelles œuvrant à la mise en place du confédéralisme démocratique et de l’autonomie au Kurdistan.

TURQUIE. 7 Kurdes du Rojava envoyés dans une prison de Konya

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TURQUIE – Sept Kurdes du Rojava pris en otage par l’État turc ont été déportés la prison d’Izmir / Şakran à la prison de type T de Konya Ereğli.

Yılmaz Suncak, qui est emprisonné dans la même prison, a déclaré lors d’un appel téléphonique avec sa famille que les prisonniers du Rojava avaient été expulsés vendredi dernier sans que l’on sache la raison. (ANF)

Il y a des dizaines de prisonniers politiques du Rojava capturés par les forces turco-jihadistes dans le nord de la Syrie et déportés en toute illégalité vers la Turquie où ils sont condamnés à des lourdes peines de prison.

IRAN. Incapable d’endiguer les protestations, le régime iranien se tourne vers les exécutions

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IRAN – Incapable d’endiguer les protestations anti-régime, les mollahs iraniens cherchent leur salut dans l’exécution massive des manifestants (principalement kurdes et baloutches) qu’ils arrêtent et torturent en attendant de les exécuter. Ils ont condamné à mort plus de 30 manifestants jusqu’à présent et exécuté deux d’entre eux. D’autres manifestants risquent également la peine de mort prononcée lors de procès fictifs, sans que les accusés aient droit à un avocat.

Depuis le 16 septembre, date à laquelle les manifestations antigouvernementales de masse ont commencé au Kurdistan oriental et en Iran contre le meurtre de la femme kurde Jina Mahsa Amini, près de 19 000 manifestants ont été arrêtés et des centaines de citoyens ont été arrêtés par le régime iranien. On ne sait toujours pas où se trouvent une myriade de manifestants.

Le régime iranien utilise la peine de mort pour intimider et réprimer les manifestants. Plus de 30 manifestants ont été condamnés à mort jusqu’à présent. Les manifestants Mohsen Shekari et Majid Reza Rehneverdi ont déjà été exécutés.

Les condamnés à mort sont poursuivis pour « meurtre des forces de l’État, guerre contre Dieu, propagation de la corruption sur terre, rébellion armée contre l’État et insulte au prophète ».

26 manifestants susceptibles d’être exécutés très prochainement 

Selon le rapport d’Amnesty International sur les exécutions, 26 manifestants arrêtés lors des manifestations pourraient être exécutés prochainement.

Les noms de 6 manifestants du Kurdistan oriental qui risquent la peine de mort sont les suivants : Ferzad et Ferhad Tahazade, Karwan Sahi Pervane, Reza Islam Dost, Hejar Hamid et Shahram Mehrud Mela.

Selon les informations obtenues, un tribunal a prononcé une condamnation à mort pour ces six prisonniers kurdes par contumace. On ne sait pas non plus où ils ont été emmenés une fois enlevés de la prison d’Urmiye. On craint qu’ils soient exécutés secrètement.

Trois chanteurs de rap Saman Yasin, Tomac Salihi et Behram Ali Kendi figurent parmi les condamnés à mort.

Saman Yasin, rappeur kurde originaire de Kermanchah (Kirmaşan), est accusé de « faire la guerre à Dieu et de répandre la corruption sur terre ».

Les manifestations qui ont eu lieu lors du 40e jour de deuil d’Hedis Cebafi à Kerec en janvier ont entraîné la peine de mort pour les manifestants. Hamid Qerehesenli, Muhammed Mehdi Keremi, Said Muhammed Heseni, Hüseyin Muhammed et Reza Ariya, qui ont été arrêtés à la suite des manifestations, sont accusés d’avoir tué Rulaha Ecem, un membre des forces paramilitaires pro-gouvernementales Basij civil qui avait infiltré une manifestation.

TROIS FEMMES CONDAMNÉES À MORT

En outre, trois femmes nommées Mesha Muhamed, Fehime Kerim et Farzane Qerehawslu figurent parmi les condamnées à mort.

Mesha Mohammed est accusé d’avoir insulté le prophète. Fehime Kerimi, qui a été arrêté au Pakistan, est entraîneuse de volleyball. Hamid Qerehesnli et sa femme, Farzane Qerehesenli, tous deux agents de santé, sont accusés d’avoir aidé à tuer un membre du Basij déguisé en civil à Kerec.

Deux activistes, Milan Armun et Nestu Nikxa, risquent la peine de mort pour avoir prétendument tué un membre du Basij dans la région d’Ikbatan.

3 JOUEURS DE FOOTBALL CONDAMNÉS À MORT

Trois footballeurs, Emir Nasir Azadani, Said Yaqub et Salih Mir Haiim, ont été condamnés à mort pour avoir prétendument tué un policier et deux détenus à Ispahan.

Les noms des personnes condamnées à mort sont : Sehend Nurmiheme Zade, Mahan Sedaret Mern, Menuçher Mehman Newaz, Muhammed Berxun, Muhammed Qubadlu, Ebulfazil Mehrî Hüseyin Haci, Muhsin Rezazzadei Qeraqlu, Said Şirazi et Ekber Xefari.

CRIMES MENANT À LA PEINE DE MORT

La guerre contre Dieu et la propagation de la corruption ont été adaptées au système judiciaire iranien en 1982 et ont ensuite été reconnues comme un acte criminel dans le Code pénal islamique en 1990.

D’autres crimes dans la loi islamique iranienne comprennent « l’utilisation d’armes pour intimider le peuple, la rébellion armée contre l’État, la planification du renversement de l’État et le vol à main armée ». Ceux qui commettent ces crimes sont passibles de la peine de mort, de l’amputation ou de la déportation conformément au droit pénal iranien. Ces peines sont prononcées selon l’appréciation du juge.

Selon l’article 286 du code pénal iranien, adopté en 2011, les délits de propagation de la corruption sont considérés comme relevant des « crimes qui concernent la sécurité publique du pays, perturbent la sécurité, portent atteinte aux personnes, aux biens publics et privés ».

Les crimes contre la sécurité intérieure et extérieure du pays, l’administration de pots-de-vin, la perturbation du fonctionnement du pays, la perturbation du système économique du pays, l’incendie criminel, la destruction, la distribution de substances toxiques et dangereuses et la vente d’armes sont définis comme des exemples de crimes de propagation de la corruption.

La rébellion armée contre les autorités est également considérée comme un crime. Le régime iranien affirme que les militants qui prennent les armes contre l’État doivent être condamnés à mort et que ceux qui n’utilisent pas d’armes doivent être condamnés à la prison.

Selon l’article 262 du code pénal iranien, si une personne insulte le prophète de l’islam ou d’autres prophètes, elle est condamnée à mort. Cependant, si la personne est ivre ou si le sens de ses paroles ne peut être déterminé, la peine de mort ne sera pas prononcée.

ROJAVA. Un dirigeant kurde d’Irak est arrivé au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Le chef de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) l’un des deux partis au pouvoir dans la région autonome kurde d’Irak, Bafel Talabani s’est rendu au Rojava / Syrie du N-E, où il a rencontré le général Mazloum Abdi, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Le président de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), Pafel Talabani, s’est rendu dans les régions du nord et de l’est de la Syrie et a rencontré plusieurs dirigeants des FDS et des responsables du Parti de l’union démocratique (PYD).

Selon les informations, la visite s’inscrivait dans le cadre de la confirmation du soutien de l’UPK aux FDS dans sa guerre contre les mercenaires de l’Etat islamique (DAECH / ISIS), en plus de renforcer l’unité nationale entre les partis kurdes et de soutenir la révolution du Rojava et l’administration autonome.

Talabani a tenu une série de réunions au cours desquelles il a rencontré le commandant en chef des FDS, Mazloum Abdi, et le commandant américain du CJTFOIR (coalition internationale anti-EI) Matthew McFarlane, pour parler des développements antiterroristes pour préserver la stabilité de la région. Il a également rencontré les coprésidents du PYD, Asia Abdullah et Saleh Muslim, et une membre du l’organe présidentiel du PYD, Fawza Youssef.

Au cours de la visite, Talabani a affirmé le soutien de l’UPK aux FDS dans sa guerre contre les mercenaires de l’État islamique, et a souligné la nécessité de renforcer l’unité nationale entre les partis kurdes et de soutenir la révolution du Rojava et l’administration autonome.

ANHA

KURDISTAN. DAECH tue 8 civils dans la province de Diyala 

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – La nuit dernière, les terroristes de DAECH ont attaqué le village d’al-Bubali, dans le district de Diyala, tuant huit civils et blessant cinq autres. Dimanche, l’EI avait déjà tué neuf policiers fédéraux dans la province kurde de Kirkuk.

DAECH profite des attaques turques visant le Rojava et le Kurdistan irakien

Les attaques turques contre le Kurdistan du Sud et le Rojava semblent mobiliser l’EI dans ses attaques. Les autorités du Rojava / Syrie du N-E ont averti à plusieurs reprises que les attaques signifieraient qu’elles ne pourraient plus combattre l’EI aussi vigoureusement qu’avant, et ont souligné le danger que le groupe terroriste se réorganise et redevienne une menace importante pour la région et au niveau international.

L’EI expulse des habitants des villages kurdes du nord de l’Irak

Par ailleurs, l’EI s’est regroupé dans les zones kurdes du nord de l’Irak occupées par les milices chiites pro-Iran depuis le référendum d’indépendance du Kurdistan de 2017. A cela s’ajoute le manque d’unité entre les forces kurdes de l’UPK et du KDP. Il existe une scission militaire entre les deux principales forces de la région du Kurdistan dans les zones touchées. Cela permet les interventions des pays voisins, l’occupation par l’armée turque et la liberté de mouvement des gangs de l’EI. Dans la région de Kerkûk, les Kurdes sont particulièrement touchés par les activités de l’EI : ils sont expulsés et ne peuvent entrer dans leurs villages. L’EI s’appuie également sur des agriculteurs arabes dans la région de Mossoul et de Diyala. La région est devenue un terreau fertile pour l’EI, qui cible particulièrement les Kurdes. (ANF)

IRAN. Exécution secrète d’un prisonnier baloutche à Zahedan

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IRAN – Le prisonnier baloutche Qasim Salarzahi, condamné à mort pour des accusations liées à la « drogue », a été exécutée secrètement à Zahedan le 17 décembre.

Au cours des six premiers mois de cette année, 251 personnes, dont de nombreux Kurdes et Baloutches, ont été exécutées dans diverses prisons iraniennes.

Qasim Salarzahi, 40 ans, a été condamné à mort pour des accusations liées aux « drogue ». Il était marié et père de trois enfants. Il fut condamné à mort en 2018 et été exécuté le 17 décembre dernier sans que sa famille en soit informée.

L’exécution de ce prisonnier n’a pas été annoncée par les médias iraniens ou des sources officielles.

Au cours des six premiers mois de cette année, 251 personnes, dont de nombreux Kurdes et Baloutches, ont été exécutées dans diverses prisons iraniennes. Ce nombre d’exécutions enregistrées montre une forte croissance par rapport à la même période l’an dernier. Au cours des six premiers mois de l’année dernière, 117 personnes ont été exécutées. Ainsi, le gouvernement iranien a exécuté cette année plus de deux fois plus de citoyens que l’année dernière.

ROJAVA. Construction d’un nouvel hôpital à Kobanê

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SYRIE / ROJAVA – Alors que la Turquie a détruit une grande partie des infrastructures des régions kurdes de Syrie, les autorités sanitaire du canton de Kobanê ont annoncé qu’un nouvel hôpital était en construction dans la région.

Le Conseil de la santé de la région de l’Euphrate a annoncé lundi à la presse qu’il avait lancé la construction d’un nouvel hôpital à Kobanê.

Ehmed Mehmûd, co-président du conseil de santé, a annoncé que l’hôpital serait mis en service dans un an et demi, et fournirait tous les services de santé avec une capacité de 180 lits.

L’hôpital sera construit sur une superficie de 11 000 mètres carrés sur la route d’Alep, au sud de Kobanê, et comprendra 5 étages et un sous-sol.

Le Conseil a ajouté que le projet coûterait 3 millions de dollars (près de 18 milliards 600 millions de livres syriennes). (ANF)

SYRIE. Les hôpitaux des quartiers kurdes d’Alep victimes de l’embargo du régime

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SYRIE – L’embargo du régime syrien sur les quartiers kurdes de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh, à Alep, a des conséquences graves. Tout le système de santé risque de s’effondrer.

Les quartiers autonomes de Şêxmeqsûd et Eşrefiye à Alep, comme toute la région de Şehba dans le nord de la Syrie, sont sous l’embargo total du régime syrien. Il n’y a plus d’alimentation électrique et, en plus de l’approvisionnement alimentaire, le système de santé est également menacé d’effondrement.

En raison de l’interruption de l’alimentation électrique, les hôpitaux doivent continuer à fonctionner avec des générateurs de secours. L’approvisionnement en carburant est également menacé. La clinique Şehîd Xalid Fecir est le seul hôpital du quartier Şêxmeqsûd d’Alep. Cigerxwîn Mihemed de la direction de l’hôpital rapporte que la clinique n’a de carburant que pendant dix jours en raison de l’embargo imposé par le régime d’Assad. Par conséquent, la fermeture de tous les départements est imminente.

Il n’y a presque plus de médicaments et il n’y a pas assez d’oxygène à l’hôpital

Avec l’arrivée de l’hiver, les maladies respiratoires en particulier augmentent, surtout chez les bébés, les enfants et les personnes âgées. En raison de l’embargo, il n’y a pratiquement plus de médicaments pour ces patients et il n’y a pas assez d’oxygène à l’hôpital non plus. Mihemed rapporte qu’environ 40 personnes en moyenne souffrant de maladies respiratoires se présentent chaque jour à l’hôpital. Beaucoup ont besoin d’oxygène, mais il n’y a pas assez de bouteilles.

Une question de vie ou de mort

Cigerxwîn Mihemed souligne que l’hôpital n’a pas assez de médicaments et qu’il est difficile d’obtenir des bouteilles d’oxygène et des médicaments. Il prévient que c’est désormais une question de « vie ou de mort » et appelle les autorités responsables à résoudre le problème immédiatement.

Les réserves d’aliments pour bébés s’épuisent également

Le Conseil de la santé de Şêxmeqsûd et Eşrefiyê avait précédemment averti que les stocks d’aliments pour bébés et de médicaments s’épuisaient en raison de l’embargo. Outre les jeunes enfants, la situation de l’approvisionnement affecte également gravement les personnes atteintes de diabète et de maladies cardiaques. En même temps, il ne reste presque plus d’antibiotiques. En conséquence, les infections se sont propagées rapidement dans la région.

ANF

Le monde en 2022: La guerre russe en Ukraine a dérouté tout le monde, les crises arabes continuent

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En 2022, le monde a connu de nombreux développements, mais l’événement le plus important a été l’invasion militaire russe en Ukraine, tandis que certains pays arabes ont connu des crises politiques et que la Turquie empêtrée dans une crise économique grave a cherché à rétablir ses relations avec des États du Moyen-Orient tout en intensifiant les attaques anti-kurdes au Rojava (nord de la Syrie) et au Kurdistan irakien.

L’agence ANHA a fait un diaporama politique et militaire du monde en 2022 alors qu’on s’apprête à accueillir l’année 2023. Le voici:

Le mouvement militaire russe en Ukraine a commencé au cours de l’année 2022 ; qui a provoqué une escalade avec l’Occident et cela a grandement affecté l’économie mondiale, tandis que la détérioration de l’économie turque a incité Erdogan à résoudre ses différends avec les pays de la région, y compris l’Égypte et les États du Golfe, alors que les crises et les guerres se poursuivaient dans le monde à un moment où le changement climatique menace la population mondiale de vagues de violence plus graves.

Début de l’escalade entre l’Occident et la Russie

2 janvier – Démission du Premier ministre soudanais, Abdullah Hamdok, après son échec à former un gouvernement.

24 janvier – Le groupe Ansar Allah (Houthis) a annoncé le ciblage des Émirats arabes unis (EAU) et de l’Arabie saoudite avec des missiles balistiques dans une « vaste opération militaire ».

30 janvier – Washington prévoit d’envoyer des troupes en Europe de l’Est au milieu des tensions croissantes au sujet de l’Ukraine.

30 janvier – Le président israélien arrive aux EAU pour la première visite depuis la normalisation des relations entre les deux pays.

31 janvier – Les Nations Unies ont annoncé que les talibans avaient tué 100 membres de l’ancien gouvernement afghan et des collaborateurs des forces internationales.

Un deuxième gouvernement en Libye et Poutine décide d’entrer en guerre.

4 février – Le président russe Vladimir Poutine rencontre son homologue chinois au milieu d’une escalade des tensions avec l’Occident et annonce un partenariat « sans frontières ».

6 février – La justice irakienne a suspendu la candidature du membre du PDK Hoshyar Zebari à la présidence de l’Irak à cause des « accusations de corruption ».

10 février – Le parlement libyen choisit Fathi Bashagha comme Premier ministre, au mépris du gouvernement de Dbeiba.

15 février – La Cour suprême fédérale d’Irak a rendu une décision selon laquelle la loi sur le pétrole et le gaz du gouvernement du Başûr (Kurdistan du Sud) était inconstitutionnelle, et ce dernier a rejeté l’ordonnance de la Cour suprême fédérale.

21 février – Le président russe Vladimir Poutine annonce la reconnaissance par Moscou de l’indépendance des régions de Donetsk et Louhansk.

24 février – Poutine décide de lancer une opération militaire en Ukraine.

Sanctions mutuelles entre la Russie et l’Occident, tandis que la Turquie rétablit ses relations avec l’Arabie saoudite

8 mars – Le président américain Joe Biden annonce une interdiction des importations de pétrole et de gaz russes.

13 mars – Des missiles balistiques ont été largués sur la capitale du Kurdistan irakien, Erbil (Hewler), Téhéran a déclaré qu’il visait des « bases israéliennes secrètes ».

16 mars – L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson se rend en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis pour discuter du pétrole et de la Russie.

31 mars – Le parquet turc demande la clôture du dossier sur l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, pour le renvoyer à l’Arabie saoudite.

2 avril – Une trêve de deux mois entre la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Houthis entre en vigueur.

16 avril – Le bilan des inondations en Afrique du Sud s’élève à environ 400 morts et les pluies entravent les efforts de secours.

23 avril – Ankara ferme son espace aérien aux avions civils et militaires russes se dirigeant vers la Syrie.

27 avril – La Russie arrête les livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie.

28 avril – pour la première fois depuis le meurtre de Khashoggi. Erdogan s’est rendu à Riyad.

La Russie s’oppose à l’adhésion de l’Ukraine, la Finlande et la Suède à l’OTAN

18 mai – La Finlande et la Suède soumettent leurs demandes d’adhésion à l’OTAN.

20 mai – L’armée russe déclare le contrôle total du complexe Azovstal à Marioupol.

31 mai – L’OTAN organise des exercices Defender of Europe en Pologne, il s’agit du plus grand déploiement de l’armée américaine

1er juin – Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a participé au sommet des ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe en Arabie saoudite.

2 juin – L’armistice au Yémen est prolongé de deux mois supplémentaires.

12 juin – Le président du Parlement irakien approuve la démission des députés du bloc sadriste.

15 juin – Accord égypto-israélo-européen sur l’exportation de gaz pour trouver des alternatives au gaz russe.

20 juin – Le ministre israélien de la Défense déclare qu’Israël est en train de construire une « coalition de défense aérienne au Moyen-Orient » dirigée par les États-Unis.

22 juin – Pour la première fois depuis le meurtre de Khashoggi, le prince héritier saoudien s’est rendu en Turquie.

28 juin – pendant trois jours, l’OTAN s’est réunie dans la capitale espagnole, Madrid

30 juin – L’Amérique, l’Iran et le médiateur européen : les pourparlers de Doha avec l’Iran se terminent sans aucun progrès

Le dollar dépasse l’euro, la crise irakienne s’intensifie

1er juillet – Le président tunisien Kais Saied propose un nouveau projet de constitution, accordant au président de la République de larges pouvoirs, en contradiction flagrante avec le système parlementaire actuel du pays.

7 juillet – Le Premier ministre britannique Boris Johnson démissionne après une série de scandales.

Un nouvel accord aérien entre Israël et la Turquie est le premier entre eux depuis 1951

9 juillet – Le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa a fui sa résidence officielle dans la capitale, Colombo, après que des milliers de personnes ont manifesté contre la crise économique.

13 juillet – L’euro est tombé sous le dollar américain pour la première fois en vingt ans.

13 juillet – Une vague de chaleur « extraordinaire » a balayé des régions d’Europe, dévoré des forêts en France et en Espagne, et la sécheresse a menacé la moitié des terres européennes.

15 juillet – Joe Biden se rend en Arabie saoudite, pour participer au sommet de Djeddah ; pour convaincre l’Arabie saoudite de la nécessité d’augmenter l’approvisionnement mondial en pétrole pour atténuer la crise énergétique déclenchée par la guerre russo-ukrainienne.

22 juillet – Moscou et Kiev signent des accords séparés avec la Turquie et les Nations Unies ; En ce qui concerne l’exportation de céréales et de produits agricoles ukrainiens bloqués dans les ports de l’autre côté de la mer Noire.

27 juillet – Les partisans d’Al-Sadr ont pris d’assaut le parlement irakien pour protester contre la nomination du cadre de coordination de Muhammad Shia ‘al-Sudani à la tête du gouvernement après l’avoir pris d’assaut le 30 juillet, annonçant un sit-in ouvert. Le sit-in s’est terminé le 23 août.

Espoirs sur l’accord nucléaire iranien et tension sino-américaine

1er août – Le président américain Joe Biden a annoncé le meurtre du chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri lors d’un raid américain mené le 31 juillet en Afghanistan.

2 août – La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, arrive à Taiwan malgré les avertissements chinois.

3 août – Les parties au conflit au Yémen ont convenu de prolonger l’armistice de deux mois supplémentaires.

– Le leader du mouvement sadriste, Muqtada al-Sadr, a exigé la dissolution du parlement irakien et la tenue d’élections anticipées. Il a également demandé à ses partisans de poursuivre leur sit-in au parlement de Bagdad jusqu’à ce que ses demandes soient satisfaites.

4 août – Les négociations sur le dossier nucléaire iranien reprennent après une pause de plusieurs mois.

– L’armée chinoise a entamé des manœuvres militaires lors de la visite de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, et la visite s’est terminée le 7 août.

8 août – L’Union européenne a présenté un « texte final » de l’accord nucléaire, et l’Iran a confirmé qu’il avait fourni des « avis supplémentaires ».

17 août – Israël annonce la reprise de relations diplomatiques complètes avec la Turquie.

18 août – L’armée française annonce qu’elle gardera 3 000 soldats dans la région du Sahel après son retrait du Mali.

22 août – Les exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud sont les plus importants depuis 2018.

24 août – Des combats éclatent entre le Front de libération du Tigré et les forces gouvernementales dans le nord de l’Éthiopie après une trêve de cinq mois.

28 août – Le Pakistan annonce que plus d’un millier de personnes ont été tuées et des millions affectées ; en raison des inondations causées par le changement climatique.

29 août – Muqtada al-Sadr s’est retiré de la politique « pour toujours » et ses partisans ont pris d’assaut le palais présidentiel, tuant 30 partisans de Muqtada al-Sadr et en blessant 570 autres lors d’affrontements avec des groupes pro-iraniens. Al-Sadr a donné soixante minutes à ses partisans pour arrêter toutes les manifestations.

31 août – La Russie a complètement arrêté le flux de gaz vers la France.

Soulèvement au Rojhilat (Kurdistan d’Iran) et dans les villes iraniennes et le gouvernement d’Al-Dabaiba a signé un nouvel accord avec la Turquie

16 septembre – Assassinat de la jeune femme kurde, Jina Mahsa Amini, alors qu’elle était détenue par la police des mœurs pour un « voile mal porté », déclenchant la colère populaire en Iran, au Kurdistan du Sud et dans le monde.

18 septembre – La police tunisienne a convoqué des dirigeants du « Mouvement Ennahda » des Frères musulmans, dont Rashid Ghannouchi et l’ancien ministre Ali Al-Areedh, pour enquêter sur la question de l’envoi de mercenaires en Syrie et en Irak.

23 septembre – La Russie organise des référendums pour annexer Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, et Poutine annonce l’annexion officielle de quatre régions ukrainiennes à la Russie le 30 septembre.

3 octobre – Le gouvernement Dabaiba a signé un accord avec l’État d’occupation turc pour explorer le pétrole et le gaz, au milieu du rejet du parlement libyen, de l’Égypte et de la Grèce.

5 octobre – « OPEP Plus » coupe la production de pétrole pour soutenir les prix, et Washington considère que l’alliance « se tient aux côtés de la Russie ».

8 octobre – Une voiture piégée a endommagé un pont stratégique reliant le continent russe et la Crimée, et Poutine a blâmé les services de renseignement ukrainiens pour l’attaque.

11 octobre – Le Liban et Israël parviennent à un accord sur la démarcation des frontières maritimes.

13 octobre – Après un an de paralysie politique, le parlement irakien élit Abd al-Latif Rashid à la présidence et nomme à son tour Muhammad Shia al-Sudani pour former le gouvernement, tandis que le Conseil irakien des représentants accorde la confiance à son gouvernement le 27 octobre.

14 octobre – Dans le but de réprimer la liberté d’expression, le Parlement turc a adopté une loi prévoyant l’emprisonnement des « diffuseurs d’informations trompeuses ».

Le vide politique est la profondeur des crises au Liban et Netanyahu est revenu au pouvoir

30 octobre – Michel Aoun quitte le palais présidentiel et le spectre d’un vide politique menace d’aggraver la crise libanaise.

1er novembre – Le Sommet arabe se tient à Alger, en l’absence des dirigeants de plusieurs pays arabes.

2 novembre – Les parties au conflit en Éthiopie concluent une trêve.

3 novembre – Le bloc dirigé par Netanyahu remporte la majorité des sièges à la Knesset.

4 novembre – Les tensions se sont intensifiées entre les deux Corées après que 180 avions nord-coréens ont été détectés et que Séoul a déployé des avions de guerre furtifs.

6 novembre – Le 27e Sommet sur le climat est lancé à Charm el-Cheikh, avec la participation d’environ 200 pays pour discuter de la lutte contre le réchauffement climatique et de ses répercussions.

10 novembre – La Russie ordonne à ses forces de se retirer de la ville ukrainienne de Kherson.

– une explosion rue Istiklal à Istanbul a fait 6 morts et 81 blessés.

14 novembre – Le Sommet du G-20 démarre en Indonésie.

29 novembre – La Russie reporte indéfiniment une réunion avec les États-Unis sur le nouveau traité START.

5 décembre – L’accord-cadre est signé entre l’armée soudanaise et les forces de l’opposition pour permettre la formation d’un gouvernement civil.

7 décembre – Le président chinois a tenu 3 sommets en Arabie saoudite, saoudo-chinois, golfe-chinois et arabo-chinois.

8 décembre – Le parlement libanais n’a pas réussi à élire un président pour la neuvième fois depuis la fin du mandat d’Aoun, la première session du parlement ayant eu lieu le 29 septembre.

ANHA: ​​​​​​​The world during 2022..Russian war in Ukraine confused everyone, Arab crises continue

IRAN. Mort d’un autre civil kurde torturé en détention

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IRAN / ROJHILAT – L’ancien prisonnier politique kurde, Mohammad Haji Rasulpour a été arrêté deux fois à Bukan au cours de la révolution iranienne. Il est décédé aujourd’hui des suites de graves tortures subies en prison. De nombreux autres civils kurdes arrêtés ces derniers mois sont morts sous la torture.

Plus de trois mois se sont écoulés depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini par la police des mœurs à Téhéran. Un meurtre de trop qui a provoqué une révolution féministe qui est probablement la plus grande menace pour le régime clérico-fasciste depuis sa création. Selon des organisations de défense des droits humains, au moins 480 manifestants, dont près de 100 femmes et enfants, ont été assassinés par les forces gouvernementales depuis le début de la révolution. Près d’un tiers de toutes les victimes sont mortes au Rojhilat (en kurde « Est » et qui englobe toutes les régions du Kurdistan situées dans le nord-ouest de l’Iran). Parmi les morts au Kurdistan iranien, il y a au moins dix personnes qui sont mortes à la suite de graves tortures.

Basari Mohammad Haji Rasulpour, 57 ans, a été arrêté deux fois dans sa ville natale de Bokan au cours de la révolution iranienne. Les sbires du régime l’ont arrêté une première fois le 1er octobre pendant environ trois semaines. Des groupes de défense des droits humains kurdes ont signalé à l’époque qu’il était soumis à des tortures graves et que ses proches craignaient pour sa vie. Le 23 novembre, Rasulpour a de nouveau été pris pour cible par les soi-disant Gardiens de la révolution. Au milieu de la journée, il a été enlevé dans son magasin du centre-ville de Bokan et de nouveau envoyé à la prison locale. Pendant des jours, on n’a eu plus de nouvelles de lui.

Le 13 décembre, Rasulpour a été temporairement libéré après avoir payé une caution de plus de 11 000 euros, alors qu’il était dans le comas à cause de la torture subie. Il a été immédiatement transporté à l’hôpital, où il est décédé aujourd’hui. Lors des funérailles à Ali Kand, le village où est né Mohammad Haji Rasul, les gens ont crié quand il a dit au revoir : « Mohammad, tu es immortel, car les martyrs sont immortels. »

Mohammad Haji Rasul est un ancien prisonnier politique, comme le rappelle l’ONG Kurdistan Human Rights Network (KHRN). Il avait été condamné cinq mois de prison pour « propagande en faveur d’un parti d’opposition » [Parti démocratique du Kurdistan d’Iran – PDK-I]. Rasul a purgé sa peine de décembre 2021 à avril 2022.

Le KHRN met en garde contre davantage de morts en détention et d’exécutions

Pendant ce temps, le KHRN a appelé à plusieurs reprises la communauté internationale les États à agir face à la situation dramatique dans les prisons iraniennes. Au moins 18 200 manifestants ont été arrêtés depuis le début de la révolution iranienne. Le KHRN et d’autres groupes de défense des droits humains ont constamment souligné que même derrière les barreaux, les manifestants restent vulnérables aux exécutions extrajudiciaires, à la torture et à d’autres mauvais traitements, y compris le viol. Le KHRN suppose un nombre élevé de décès non signalés parmi les manifestants détenus. Le groupe a également déclaré que des dizaines de personnes risquaient actuellement d’être exécutées ou condamnées à mort en lien avec les manifestations.

Deux manifestants exécutés

Deux manifestants, Mohsen Shekari et Majidreza Rahnavard, tous deux âgés de seulement 23 ans, ont été exécutés par le régime iranien il y a quelques jours. Ils ont été accusés de « faire la guerre à Dieu ». En réponse aux exécutions, de nouvelles grèves et manifestations ont été annoncées dans tout l’Iran, à partir de ce lundi. Des travailleurs des industries du pétrole et de l’électricité et des chauffeurs routiers ont également pris part aux manifestations. Les commerces (bazars) ont également cessé de fonctionner à nouveau. (ANF)

TURQUIE. Deux maires kurdes condamnés à 11 ans de prison chacun

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TURQUIE / KURDISTAN – Les anciens co-maires kurdes d’Hakkari, Dilek Hatipoğlu et Nurullah Çiftçi ont été condamnés chacun à 11 ans de prison.

Dilek Hatipoğlu et Nurullah Çiftçi, anciens co-maires de Hakkari, sont en procès après que la Cour constitutionnelle (AYM) a jugé que leur droit à un procès équitable avait été violé.

Hatipoğlu et Çiftçi ainsi que leurs avocats ont assisté lundi à l’audience qui s’est tenue devant la 2e Haute Cour pénale de Hakkari. Le député du Parti démocratique des peuples (HDP) Sait Dede et l’ancienne co-maire HDP d’Erciş, Diba Keskin, ainsi que de nombreuses personnes ont assisté à l’audience.

Dans son plaidoyer, Dilek Hatipoğlu a rappelé qu’un procès équitable n’avait pas eu lieu depuis 8 ans. Elle a déclaré : « Les conditions d’un procès équitable sont un droit fondamental qui doit être respecté. Le tribunal doit garantir des conditions et un délai appropriés pour exercer mon droit à la défense. Les conditions carcérales ne sont pas propices à un procès équitable. Suite à la décision de la Cour constitutionnelle, j’ai été amené de la prison, qui est à 1 300 kilomètres, pour l’audience. Mon transport par un véhicule de transfert de prisonniers et mon isolement pendant 15 jours dans la prison où j’ai été transféré, ont constitué des obstacles à ma défense. J’exige des conditions appropriées pour un procès et une défense équitables et ma libération. »

Prenant la parole après, Nurullah Çiftçi a souligné qu’il était privé de son droit à la défense car il avait été détenu pendant 8 ans.

Çiftçi a déclaré : « Le transport par un véhicule circulaire depuis la prison, qui se trouve à des centaines de kilomètres, est un obstacle à mon droit à la défense. La distance de la route et les conditions carcérales m’empêchent de me défendre mentalement et physiquement. J’exige le sursis à exécution d’une peine, des conditions de procès équitables et ma libération. »

Le tribunal a considéré le plaidoyer en faveur d’un procès équitable comme une utilisation du « droit de garder le silence ».

Dans son avis sur le fond, le procureur a demandé que la décision de justice antérieure soit confirmée et qu’il soit conclu qu’il n’y a pas lieu de surseoir à l’exécution de la peine.

Le tribunal a rejeté la demande de libération, confirmant la peine précédente de 11 ans et 3 mois pour chaque élu.

ANF

PARIS. Marche de solidarité avec les femmes et peuples en lutte en Iran

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PARIS – Des activistes kurdes et iranien.es appellent à manifester ce mercredi 21 décembre en solidarité avec les femmes et peuples en lutte en Iran depuis plus de 3 mois.

Voici le communiqué du collectif Roja – Paris appelant à manifester:

Appel à manifester pour la nuit de Yalda*, mercredi 21 décembre

Inaugurons l’hiver en solidarité avec les luttes d’émancipation en Iran contre la République islamique !

Trois mois sont passés depuis l’assassinat de Jina Mahsa Amini et les manifestations en Iran n’ont fait que se multiplier et se diversifier. Les mots d’ordre se répandant sur l’ensemble du territoire : pour les droits des femmes, pour la fin des discriminations et des violences à l’encontre des Kurdes, des Baloutches, des Arabes. Pour faire tomber ce régime assassin. Pour mettre fin à toute forme d’inégalités et d’exploitation.

En face, la République Islamique d’Iran fait ce qu’elle sait faire. Tuer dans la rue. Exhumer les corps enterrés. Voler les cadavres. Torturer. Violer. Mettre en scène des aveux forcés. Faire entrer les tanks, les blindés et les mitrailleuses Douchka au Kurdistan. S’introduire dans les maisons et procéder à des arrestations. Lancer la machine des exécutions, avec les pendaisons de Mohsen Shekari et Majid Reza Rahnavard.

Départ du cortège à 18h30, place de République, vers la fontaine des Innocents

*Shab-e-Yalda, Shab-e Tcheleh (Yaldā ou Chella) est une fête iranienne qui marque à la fois la plus longue nuit de l’année et les quarante premiers jours de l’hiver.