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L’art politique comme résistance: début du 8e Festival de Théâtre d’Amed

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Les acteurs du Théâtre Municipal de la ville kurde d’Amed seront sur scène contre les féminicides, écocides, ethnocide, culturicide, censure… durant le 8e Festival de Théâtre d’Amed qui a débuté ce jeudi et qui prendra fin le 30 octobre.

Le Théâtre Municipal de la ville kurde d’Amed (tr: Diyarbakir) a donné le coup d’envoi du 8e Festival annuel de Diyarbakır. Les acteurs ont déclaré qu’ils seraient sur scène contre les attaques et les guerres livrées aux femmes à la terre et à la nature.

Le festival, dont le slogan est « Ce Cudi, Cette Terre », se terminera le 30 octobre et compte parmi ses invités des maîtres du théâtre comme l’Iranien Kutbettin Sadiqi.

La première pièce mise en scène dans le cadre du festival était Élisabeth: femme presque par hasard de Dario Fo, traduite en kurde par Hema Hema Jin Elizabeth par Dilawer Zeraq. Vendredi, une troupe germano-belge a monté une pièce intitulée Qesra Balindeyên Xemgîn.

« Nous sommes sur scène parce que pour nous, l’art, c’est le courage de parler de ceux qui veulent détruire la liberté de pensée, et de raconter des histoires de racisme, de censure, de féminicides, de torture, de ce qu’on nous vole, d’assimilation et d’attaques vicieuses contre la nature », a déclaré l’actrice Berfin Emektar lors d’une rencontre le premier jour du festival.

« L’histoire est la lutte entre ceux qui recherchent la vérité et ceux qui veulent la condamner aux ténèbres », a poursuivi Emektar. « Quoi qu’il nous en coûte, nous resterons sur scène pour une nouvelle vie… Nous raconterons comment l’obscurité de ces temps n’est pas un conte de fées, pour ne pas nous perdre dans la douleur de la guerre, de l’exploitation, de l’injustice et du culturicide. 

Les acteurs resteront sur scène jusqu’à ce que le mont Cudi soit victorieux sous le couvert du vert, et jusqu’à ce que les cris des femmes abattent le patriarcat partout sur Terre, notamment en Iran. »

Emektar a poursuivi :

« Nous sommes sur scène pour le Mont Cudi ! pour Jina Amini ! Pour les mineurs [en hommage aux mineurs morts dans une minde de Bartin]! Contre ceux qui commettent des crimes de guerre avec des armes chimiques ! Contre la tyrannie et l’isolement dans les prisons ! Pour notre culture et notre art ! Pour notre langue ! Nous sommes sur scène, nous sommes là. Notre langue, notre art est ici. Nos gens, nos arbres, nos racines sont ici. Comme le dit le poète Arjen Arî, voici Cudi, voici notre terre. »

Des acteurs kurdes du Kurdistan irakien et du Kurdistan iranien participent aux festivals, des provinces d’Urmiyah, Kirkouk et Duhok, a déclaré Yavuz Akkuzu au site d’information Duvar.

Medya News: Political art as resistance: 8th Amed Theatre Festival begins

Manifestations anti-régime: Inquiétude pour la vie de plus de 12 000 personnes arrêtées en Iran

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IRAN – Depuis le début des manifestations provoquées par le meurtre de Jina Mahsa Amini, une jeune Kurde de 22 ans, à Téhéran, le régime iranien a arrêté plus de 12 000 civils tandis que près de 250 autres ont été tués et des centaines d’autres blessés.

L’inquiétude des familles des personnes arrêtées

« Près de 12 500 personnes ont été arrêtées et près de 250 tuées depuis le début des manifestations de rue en Iran, selon des organisations de défense des droits humains, avec des milliers de familles inquiètes qui luttent pour entrer en contact avec des êtres chers portés disparus et sensés être en prison », écrit le journaliste Behrouz Boochani alors que les cas de torture, meurtres et viols des détenus sont signalés.

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté/torturé des milliers d’autres.

IRAN. Six adolescentes enlevées dans un lycée de Javanrud

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IRAN / ROJHILAT – Les forces de sécurité ont enlevé six adolescentes dans la ville kurde de Javanrud, dans la province de Kermanshah. Les familles n’ont plus de nouvelles de leurs enfants alors que les cas de torture, meurtres et viols des détenus sont signalés par des ONG de défense droits humains.

Les forces de sécurité ont fait irruption dans l’un des lycées de Javanrud il y a quelques jours et ont enlevé Kimia Alimuradi, Sndus Yaeghubi, Hero Nuri, Elina Ranjbar, Raha Saburi et Sara Karami, âgés de 17 ans, selon des informations reçues par l’Organisation Hengaw pour les droits humains. (Hengaw)

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté/torturé des milliers d’autres.

Armes chimiques turques: L’Irak peut saisir l’OIAC pour enquêter

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Interpellée de nouveau suite à la diffusion d’images choques de combattants kurdes à l’agonie après être exposés à des armes chimiques au Kurdistan irakien, l’OIAC a déclaré qu’elle ne peut mener une telle enquête, à moins que la demande soit déclenchée par un État membre de celle-ci.

En réponse, un membre de l’Association internationale des Médecins pour la Prévention de la Guerre nucléaire (IPPNW) a déclaré que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) pourrait enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan irakien si Bagdad faisait pression sur l’OIAC et le demandait. Mais il n’y a pas d’espoir du côté irakien car cela fait des années que la Turquie a envahi plusieurs régions kurdes d’Irak, sans que les autorités irakiennes agissent.

Le médecin Jan van Aken, membre de l’Association internationale des Médecins pour la Prévention de la Guerre nucléaire (IPPNW), a déclaré que l’OIAC enquêtera sur l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie si Bagdad faisait pression et le demandait.

L’IPPNW a mené une série de recherches au Kurdistan du Sud du 20 au 27 septembre et a publié un rapport sur l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie contre les combattants kurdes du PKK.

Jan van Aken

Le rapport présentait des preuves montrant que l’État envahisseur turc avait utilisé des armes chimiques dans les zones de guérilla de la région du Kurdistan irakien.

Le Dr Jan van Aken, l’un des experts qui a préparé le rapport, s’est entretenu avec Çıra TV et a déclaré vouloir mener des enquêtes dans les villages d’Amêdiyê et en particulier dans la région de Kanî Masî, mais a vu ses tentatives bloquées par les forces du parti au pouvoir, le PDK (Parti Démocratiques du Kurdistan dirigé par le clan Barzanî).

Il a déclaré que l’administration d’Erbil n’avait pas autorisé l’IPPNW à mener des enquêtes sur l’utilisation d’armes chimiques.

Jan van Aken a déclaré : « Pour autant que nous comprenions, il existe un partenariat entre l’État turc et le gouvernement régional. Nous avons été empêchés de nous rendre sur place, probablement pour garder l’affaire secrète. Car si l’usage des armes chimiques est confirmé, un scandale majeur va éclater sur la scène internationale. L’administration d’Erbil ne voulait pas que cela se produise. Ceci est mon opinion et ma prédiction. »

Sur la base des vidéos obtenues et des entretiens qu’ils ont menés, le Dr Jan van Aken a déclaré qu’il est très probable que la Turquie ait utilisé des armes chimiques. « Par conséquent, un comité indépendant doit s’y rendre et mener des enquêtes. »

Le Dr Jan van Aken a également parlé de la réticence de l’OIAC à passer à l’action. « Pour que l’OIAC mène des recherches, un État membre doit en faire la demande. Si Bagdad et l’État irakien font pression sur l’OIAC et font appel, elle devra enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques. » (ANF)

PARIS. Ce samedi, les Kurdes manifestent contre les armes chimiques turques

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PARIS – Depuis la publication d’images terrifiantes montrant un combattant kurde à l’agonie après avoir été exposé aux armes chimiques turques au Kurdistan irakien, la diaspora kurde est mobilisée dans toute l’Europe contre les crimes de guerre turques et contre l’inaction / complicité de la communauté internationale face à l’État turc.

Demain, à Paris, les Kurdes et toutes celles et ceux qui défendent le droit à la vie du peuple kurde manifesteront à 14 heures (départ place de la République).

L’appel à manifester a été lancé par le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) qui condamne cet énième crime de guerre turc commis sur le sol kurde.

 

Voici le communiqué du CDK-F dénonçant les crimes de guerre commis avec des armes chimiques:

Crime de guerre : La Turquie utilise des armes chimiques contre des combattants kurdes

C’est avec beaucoup de colère et de tristesse que nous avons appris aujourd’hui le décès de 17 combattants kurdes suite à l’utilisation d’armes chimiques par l’armée turque.

En effet, depuis plusieurs années, l’armée turque mène des opérations transfrontalières contre le Sud-Kurdistan (Kurdistan irakien). Sans succès, elle a procédé à de multiples reprises à l’utilisation d’armes chimiques contre les combattants des Forces de défense du Peuple (HPG, branche armée du PKK).

Aujourd’hui, les HPG, ont publié l’identité de 17 de leurs combattants tombés suite à l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie dans la région de Zap. Pour étayer leur déclaration, les HPG ont également publié des images montrant leurs combattants souffrir de troubles respiratoires graves et de troubles neurologiques et neurocomportementaux.

Depuis le mois de février 2021, les HPG ont publié de multiples images démontrant l’utilisation d’armes chimiques par les soldats turcs dans le sud-Kurdistan.

Malgré d’innombrable preuves scientifiques, de multiples rapports d’analyses médicales, des images, les instances internationales compétentes n’agissent pas dans ce contexte.

Depuis deux ans, les organisations kurdes et internationales tentent d’attirer l’attention sur l’utilisation par la Turquie d’armes chimiques interdites, qui constituent des crimes de guerre. Dans un rapport récent, l’Association internationale des Médecins pour la Prévention de la Guerre nucléaire (IPPNW), une organisation réputée pour son indépendance, a appelé l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à enquêter sur ces rapports.

Il incombe à l’OIAC, et en particulier à son directeur général, de tenir son État membre, la Turquie, pour responsable de ces crimes. Cependant, à l’heure actuelle, le directeur général et les États membres de l’OIAC, par leur silence, continuent de tolérer et de faciliter la poursuite des crimes de guerre du régime Erdogan, malgré l’aveu public du ministre turc de la défense Hulusi Akar reconnaissant l’utilisation d’armes interdites dans les attaques contre les Kurdes en Irak.

L’OIAC existe pour éliminer les armes chimiques et la menace de leur utilisation, et ne devrait pas se laisser influencer par des pressions politiques. Plus tôt cette année, l’OIAC a publié une déclaration pour commémorer le 35e anniversaire de l’attaque aux armes chimiques de 1987 contre les Kurdes de Sardasht, en Iran, et a demandé que des mesures soient prises pour « veiller à ce que des tragédies comme celle de Sardasht ne se répètent pas ». Dix ans après cette horrible attaque, l’OIAC a été fondée et, aujourd’hui, 193 pays se sont engagés à respecter la convention sur les armes chimiques. Face aux crimes de guerre en cours, l’OIAC doit remplir sa mission et prendre des mesures urgentes, que l’auteur des attaques illégales aux armes chimiques d’aujourd’hui soit ou non un membre de l’OTAN.

L’OIAC a montré sa volonté d’enquêter sur les récentes allégations d’utilisation d’armes chimiques dans la région. À Douma et dans la Ghouta en Syrie, sur la base d’indications d’utilisation d’armes chimiques, l’OIAC s’est mobilisée et a envoyé une délégation pour enquêter sur la situation. L’action internationale visant à prévenir les crimes de guerre et à faire respecter les traités internationaux ne doit pas être mise en œuvre de manière sélective. En matière des droits humains, les actions ne peuvent et ne doivent pas être menées en fonction d’intérêts politiques. Il est maintenant temps pour l’OIAC d’entendre l’appel du peuple kurde et des experts internationaux, y compris l’IPPNW, et de s’attaquer à l’utilisation d’armes chimiques par l’armée turque. L’utilisation d’armes chimiques par la Turquie et tous les États membres de l’OIAC doit faire l’objet d’une enquête, être condamnée et cesser immédiatement.

C’est pourquoi, nous demandons incessamment aux organisations de la société civile française, aux experts en la matière, aux partis politiques d’agir pour pousser l’OIAC à enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques et faire condamner la Turquie pour crimes de guerre.

Nous appelons par ailleurs les médias français à mettre fin au silence assourdissant quant à la question de l’utilisation d’armes chimiques contre les combattants kurdes au Sud-Kurdistan.

Conseil Démocratique Kurde en France

IRAN. Un civil kurde torturé en prison est dans un état critique

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IRAN / ROJHILAT – Soresh Islam Sekani, un Kurde de la province d’Ourmia arrêté par les forces de sécurité après les manifestations anti-régime en septembre dernier dans le village de Balu, est dans un état critique suite à la torture subie en prison pour le forcer à faire des faux aveux. Il est actuellement dans un centre de détention après une courte hospitalisation suite à une hémorragie interne provoquée par la torture en prison.

Selon le Kurdistan Human Rights Network, plusieurs civils kurdes ont été arrêtés par les forces de sécurité suite aux manifestations anti-régime dans le village Balu d’Urmia. Danesh Rahnama et Abdullah Mahmoodpour ont été tués le 20 septembre par les milices Basij qui ont attaqué les manifestants.

L’un de ces civil a été arrêté chez lui, à 2 heures du matin par un raid nocturne des forces de sécurité.

Selon des témoins oculaires, après avoir tiré des gaz lacrymogènes et défoncé la porte de sa maison, les forces de sécurité l’ont arrêté alors qu’il était en sous-vêtements.

Transféré dans l’un des centres de détention de sécurité pour faire des aveux forcés, il a été sévèrement torturé et a subi une hémorragie interne. Ce civil détenu a été transféré dans un centre médical à Urmia la semaine dernière en raison de la détérioration de son état de santé et a été renvoyé au centre de détention sans avoir été soigné complétement.

Lors d’un bref appel téléphonique avec sa famille hier, Sohresh Islam Sekani a annoncé qu’après des interrogatoires répétés et de graves tortures dans un centre de détention de sécurité à Ourmia, il avait été transféré à la prison centrale de cette ville. (Via Kurdistan Human Rigths Network)

 

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté/torturé des milliers d’autres.

IRAN. Un ouvrier kurde abattu à Téhéran par les forces du régime iranien

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IRAN – Un ouvrier kurde soupçonné d’avoir participé aux manifestions anti-régime a été tué mercredi 19 octobre lors d’une attaque des forces de sécurité iraniennes contre une « maison ouvrière » à Téhéran.

 

Les forces de sécurité ont attaqué une maison d’ouvriers soupçonnés d’avoir participé aux manifestations et ont tué Ali Reza Hosseini, un ouvrier originaire de Kermanshah.

Via Kurdistan Human Rigths Network

 

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté des milliers d’autres.

 

IRAN. Inquiétudes pour la vie d’un Kurde blessé arrêté par les sbires du régime iranien à Mahabad

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IRAN / KURDISTAN – Lors des manifestations de la semaine dernière, Peyman Gulabi, un Kurde de Mahabad, a été grièvement blessé par des tirs directs des forces de sécurité. Ses proches sont sans nouvelles de lui depuis son arrestation.

Peyman Gulabi, vétérinaire et étudiant diplômé en architecture, a été blessé par des tirs directs des forces du régime iranien près de son domicile dans la soirée du mercredi 12 octobre 2022, puis enlevé par les forces de sécurité.

Un témoin oculaire affirme que « Peyman Gulabi, qui était déjà grièvement blessé, a été battu par les forces de sécurité avant d’être transféré dans un lieu inconnu ».

L’un des proches des Gulabi a déclaré qu’au cours de la semaine dernière, la famille a été contacté par les hôpitaux de Mahabad, Urmia et Miandoab leur demandant 4 500 000 tomans, 8 000 000 tomans et 4 millions et 500 mille tomans pour frais de soins. « Cependant, malgré le paiement de ces sommes, ils ne nous ont pas encore permis de lui rendre visite. »

En outre, cette source a déclaré : « Nous avons reçu les coordonnées bancaires d’un membre du CGRI des hôpitaux de Mahabad et de Miandoab, et nous avons transféré l’argent sur son compte. De plus, nous avons mis de l’argent sur le compte bancaire de l’hôpital d’Urmia. »

« Nous avons été informés par nos connaissances que Peyman a subi des blessures aux jambes, à la main droite, au nez, au menton et aux dents. Bien qu’il ait besoin de soins médicaux, il se trouve au centre de détention du renseignement de l’IRGC à Mahabad, et il est en garde à vue », a déclaré le frère de Peyman, Aso Gulabi. (HENGAW)

 

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté des milliers d’autres.

KURDISTAN. Le HDP exige la libération de 8 Kurdes du Nord détenus à Sulaymaniyah

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KURDISTAN – Huit membres du Parti démocratique des peuples (HDP) ont été arrêtés jeudi par les forces de sécurité de Sulaimani, dans le nord de l’Irak, à la suite d’un attentat à la bombe contre un véhicule qui appartiendrait aux services secrets turcs (MIT).

Une voiture piégée a explosé dans la ville de Sulaimani hier après que le conducteur ait démarré la voiture. Deux personnes qui seraient des agents turcs, auraient été blessées dans l’explosion.

L’arrestation de 8 réfugiés kurdes membres d’HDP par l’UPK à Sulaymaniyah aurait été ordonnée par les autorités turques.

La représentation du HDP Sulaymaniyah et l’Association des travailleurs de Mésopotamie ont condamné par le communiqué suivant les arrestations des réfugiés kurdes.

« Les forces de sécurité de Suleymaniyah ont fait une descente dans l’Association des travailleurs de Mésopotamie jeudi vers 15 heures et ont arrêté nos membres Meşruk Çiftçi, Ersoy Yılmaz, Şefik Yildirim et Hasan Kaçar, qui se trouvaient dans l’institution. De plus, les magasins de notre ami Mehmet Söyler et d’un autre ami appelé Murat ont été perquisitionnés et les deux ont également été arrêtés. Notre ami Servet Akdeniz a également été placé en garde à vue après la perquisition de son domicile.

Tous nos amis ont dû venir au Kurdistan du Sud à cause des pressions de l’État turc et des poursuites politiques intentées contre eux. Tous nos amis détenus ont été emprisonnés en Turquie et y ont été condamnés. Après leur arrivée dans la région du Kurdistan, ils ont constamment fait face à des menaces et à des pressions de la part de l’État turc et du MIT (services secrets turcs).

Nous ne savons toujours pas pour quelle raison ils ont été placés en garde à vue. Nos amis Hasan Kaçar, Ersoy Yılmaz et Murat Turak souffrent de maladies graves. En raison de la torture et des mauvaises conditions auxquelles ils ont été soumis dans les prisons de l’État turc, ils souffrent de maladies chroniques et doivent prendre régulièrement des médicaments.

Nous demandons à l’administration de Sulaymaniyah, à la sécurité publique de Souleimaniyah et à la représentation de l’ONU de libérer nos amis. Nous déclarons également que la sécurité publique de Sulaymaniyah est responsable de la vie et de la santé de nos amis malades.

Si nos amis ne sont pas libérés immédiatement, nous agirons pour nous opposer à la répression (…) de nos membres. »

 

PARIS. Femme, vie, liberté: Manifestation en soutien à la révolte populaire en Iran

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PARIS – Plusieurs organisations de défense des droits humains appellent à manifester ce samedi 22 octobre à Paris en soutien à la révolte populaire en Iran.

Voici l’appel signé par LDH, CNDF, Amnesty International – France, CFDT, FIDH, Fidl, Mrap, SOS racisme, Unsa, Ligue de défense des droits de l’Homme en Iran, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Centre culturel Pouya:

« Depuis la mort de Jina Mahsa Amini en détention après son arrestation arbitraire par la police des mœurs iranienne, la colère gronde en Iran. La terrible et sanglante répression du régime théocratique iranien a déjà causé des centaines de blessés et plus d’une centaine de morts, dont des enfants ou de très jeunes femmes, qui viennent chaque jour s’ajouter au sort de la jeune Kurde.

Cette répression, notamment au Kurdistan, Sistan et Baloutchistan, n’entame pas la détermination de milliers de femmes et d’hommes qui, dans toutes les régions du pays, descendent chaque jour dans la rue au péril de leur vie.

Faisant preuve d’un incroyable courage, les femmes ont été les premières à défier le pouvoir en refusant le port obligatoire du voile. Ce mouvement a vite gagné une grande partie de la jeunesse et c’est aujourd’hui une large part du peuple iranien qui se bat pour sa liberté, sa dignité, pour la démocratie et pour l’égalité.

Pour dénoncer la répression qui s’abat sur celles et ceux qui manifestent pacifiquement.
Pour dénoncer les violences policières, les arrestations arbitraires, les tortures et l’impunité de ceux qui les commettent.
Pour soutenir les droits des femmes et la lutte du peuple d’Iran pour la liberté.
Plus que jamais, chaque témoignage de solidarité compte, soyons nombreuses et nombreux à nous rassembler :
Samedi 22 octobre à 13h30
Esplanade des droits de l’Homme
Place du Trocadéro »

 

Commune de la jeunesse internationaliste du Rojava: la solidarité est l’arme la plus puissante

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Face à l’escalade d’attaques chimiques turques contre la guérilla kurde au Kurdistan irakien, la Commune de la jeunesse internationaliste du Rojava appelle à la résistance et à la solidarité.

Au cours des dernières semaines, 17 combattants du PKK ont trouvé la mort lors d’opérations au gaz toxique menées par l’armée turque dans la région autonome kurde d’Irak. Depuis, la diaspora kurde manifeste à travers le monde, soutenue par de nombreux internationalistes, notamment des jeunes.

Les organisations internationales et l’Irak qui auraient dû agir à une telle violation du droit international de la guerre restent silencieux devant les attaques chimiques de la Turquie car elle vise un peuple apatride: les Kurdes.

« Descendez dans la rue, soyez créatif, résistez »

La Commune de la jeunesse internationaliste du Rojava appelle à la résistance et à la solidarité avec le peuple kurde face aux attaques de la Turquie et écrit:

« Nous condamnons l’État turc fasciste et le silence sur ses crimes ! Nous condamnons le soutien incessant dont bénéficie la Turquie au niveau international. La situation est plus que grave et notre arme la plus puissante ces jours-ci ne peut être qu’une solidarité internationale inconditionnelle et forte ! La Turquie et l’OTAN utilisent la guerre en Ukraine et la soi-disant crise énergétique pour dissimuler leurs crimes de guerre au Kurdistan. Nous appelons tous les camarades et amis du peuple kurde à agir maintenant contre l’utilisation d’armes chimiques contre la guérilla et les habitants du Kurdistan:

Descendez dans la rue, soyez créatif et agissez contre la machine de guerre turque, ses profiteurs et ses partisans ! Pour passer à l’action, consultez la carte des profiteurs sur #RiseUp4Rojava : https://riseup4rojava.org/background-information/

Campagne de tweets #YourSilenceKills (votre silence tue)

– Rejoignez la campagne #hashtag le dimanche 23 octobre : https://yoursilencekills

Terrorisme (drones/armes chimiques) au Kurdistan, occupations en Irak et en Syrie, attaques contre l’Arménie et recrutement forcé pour la guerre en Libye: le 23 octobre à 20:00 heures, nous prenons d’assaut le web pour exiger la fin des crimes de guerre turcs !

– Participez aux Journées d’action #DefendKurdistan du 30 novembre au 3 décembre: https://defend-kurdistan.com/
– Montrez votre protestation aux institutions et réseaux internationaux responsables, tels que l’OIAC, l’ONU, l’UE et l’OTAN ! »

Arrêtez les crimes de guerre de la Turquie ! Agissez maintenant et soyez actif ! »

KURDISTAN. 8 membres d’HDP arrêtés à Souleimaniye

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KURDISTAN – Huit Kurdes de Turquie réfugiés au Kurdistan irakien ont été arrêtés par les forces de sécurité à Souleimaniye.

Les forces de sécurité de l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK) ont lancé une opération politique contre les membres d’HDP réfugiés à Sulaymaniya. Au moins 8 Kurdes ont été arrêtés dans l’opération qui serait ordonnée par la Turquie après un attentat qui a fait trois blessés près d’un bureau des renseignements turcs (MIT) dans la ville.