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KURDISTAN. Le HDP exige la libération de 8 Kurdes du Nord détenus à Sulaymaniyah

KURDISTAN – Huit membres du Parti démocratique des peuples (HDP) ont été arrêtés jeudi par les forces de sécurité de Sulaimani, dans le nord de l’Irak, à la suite d’un attentat à la bombe contre un véhicule qui appartiendrait aux services secrets turcs (MIT).

Une voiture piégée a explosé dans la ville de Sulaimani hier après que le conducteur ait démarré la voiture. Deux personnes qui seraient des agents turcs, auraient été blessées dans l’explosion.

L’arrestation de 8 réfugiés kurdes membres d’HDP par l’UPK à Sulaymaniyah aurait été ordonnée par les autorités turques.

La représentation du HDP Sulaymaniyah et l’Association des travailleurs de Mésopotamie ont condamné par le communiqué suivant les arrestations des réfugiés kurdes.

« Les forces de sécurité de Suleymaniyah ont fait une descente dans l’Association des travailleurs de Mésopotamie jeudi vers 15 heures et ont arrêté nos membres Meşruk Çiftçi, Ersoy Yılmaz, Şefik Yildirim et Hasan Kaçar, qui se trouvaient dans l’institution. De plus, les magasins de notre ami Mehmet Söyler et d’un autre ami appelé Murat ont été perquisitionnés et les deux ont également été arrêtés. Notre ami Servet Akdeniz a également été placé en garde à vue après la perquisition de son domicile.

Tous nos amis ont dû venir au Kurdistan du Sud à cause des pressions de l’État turc et des poursuites politiques intentées contre eux. Tous nos amis détenus ont été emprisonnés en Turquie et y ont été condamnés. Après leur arrivée dans la région du Kurdistan, ils ont constamment fait face à des menaces et à des pressions de la part de l’État turc et du MIT (services secrets turcs).

Nous ne savons toujours pas pour quelle raison ils ont été placés en garde à vue. Nos amis Hasan Kaçar, Ersoy Yılmaz et Murat Turak souffrent de maladies graves. En raison de la torture et des mauvaises conditions auxquelles ils ont été soumis dans les prisons de l’État turc, ils souffrent de maladies chroniques et doivent prendre régulièrement des médicaments.

Nous demandons à l’administration de Sulaymaniyah, à la sécurité publique de Souleimaniyah et à la représentation de l’ONU de libérer nos amis. Nous déclarons également que la sécurité publique de Sulaymaniyah est responsable de la vie et de la santé de nos amis malades.

Si nos amis ne sont pas libérés immédiatement, nous agirons pour nous opposer à la répression (…) de nos membres. »