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Le Luxembourg reconnaît officiellement le génocide yézidi

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Le Parlement du Grand-Duché de Luxembourg a formellement reconnu mercredi le génocide des Yézidis commis par le groupe terroriste État Islamique en aout 2014 à Shengal.

« La reconnaissance formelle du génocide yézidi a été adoptée à l’unanimité aujourd’hui, le 9 novembre 2022, et représente une avancée importante dans les efforts de justice et de responsabilité pour la communauté yazidi », a déclaré l’organisation de défense des droits des Yézidis Yazda dans un communiqué.

« Nous exprimons notre immense gratitude au gouvernement et au parlement luxembourgeois pour leur soutien continu à la communauté yézidie et leurs efforts pour lutter contre les violations des droits humains commises par Daech (DAECH / ISIS) », a ajouté Yazda.

L’équipe des Nations Unies chargée d’enquêter sur les atrocités en Irak annoncée l’année dernière a déclaré avoir trouvé des preuves claires et convaincantes que les combattants de l’Etat islamique ont perpétré un génocide contre la minorité yézidie en 2014. ( Via Kurdistan24)

Le 3 août 2014, DAECH a commis un génocide à Shengal en massacrant des Kurdes yézidis et en capturant des milliers de femmes et d’enfants. Huit ans après ce massacre, près de 3 000 femmes et enfants capturés par DAECH sont toujours portés disparus tandis que la Turquie menace d’envahir Shengal empêchant la reconstruction de la ville et les rescapés yézidis vivotent dans des camps de fortune.

IRAN. Tentative de suicide d’une lycéenne de 16 ans menacée par le régime

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IRAN / ROJHILAT – Hasti Hossein Panahi, une adolescente kurde de 16 ans qui a tenté de se suicider après avoir été menacée par les agents de renseignements iraniens et l’administration de son lycée, est dans le coma.

Suite à la pression des autorités et à la menace d’expulsion de l’école pour avoir arraché le portrait de Khomeiny de son livre, Hasti Hossein Panahi, une étudiante de 16 ans de Dehgolan, a tenté de se suicider et est tombée dans le coma.

Le mercredi 9 novembre 2022, Hasti Hossein Panahi a été convoquée par le département de l’éducation de la ville de Dehgolan et a dit que si elle ne coopérait pas, ils auraient une vidéo la montrant déchirer les portraits de Khomeiny et Khamenei et qu’elle serait expulsée de l’école.

Hasti Hossein Panahi a tenté de se suicider en se jetant d’une voiture en marche après avoir quitté le département de l’éducation en raison du stress provoqué par les demandes de coopération des institutions de sécurité et la menace d’expulsion de l’école.

Hasti a été transportée par hélicoptère à l’hôpital Kausar de Sanandaj (Sînê), où elle est dans l’unité de soins intensifs de cet hôpital.

Les institutions de sécurité ont fait pression sur le père de Hasti, qui est également professeur d’éducation, pour qu’il cache toute information concernant l’état de sa fille.

Hengaw

Depuis le meurtre Jina Mahsa Amini le 16 septembre, des centaines d’adolescents kurdes ont été arrêtés, persécutés, menacés par les sbires des mollahs iraniens.

IRAN. Les gardes frontière iraniens tuent un civil kurde à Sardasht

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IRAN / ROJHILAT – Aujourd’hui, les gardes frontière iraniens ont attaqué le village Bioran à Sardasht, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, pour confisquer la marchandise des Kolbars (transporteurs de marchandise frontalière), et ont tenté de fouiller le village sans présenter d’ordonnance du tribunal. Quand les villageois ont refusé les fouilles, les gardes frontière leur ont tiré dessus à bout portant. Ils ont tué d’une balle dans la poitrine Hayman Hamzeh, un homme de 30 ans et père de deux enfants. Amina Hamzeh, la sœur d’Hayman, a également été blessée lors de la fusillade et son état serait critique.

Le corps d’Hayman Hamzeh a été enterré en présence de centaines de civils scandant le slogan « Les martyr ne meurent pas ». Les protestations se poursuivent dans le village.

Kurdistan Human Rights Network

ALLEMAGNE. Un chauffeur de taxi condamné pour espionnage pour la Turquie

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ALLEMAGNE – Un tribunal allemand a condamné à neuf mois de prison avec sursis un chauffeur de taxi accusé d’espionner des opposants kurdes et turcs en Allemagne pour le compte des services de renseignement turcs (MIT).

Un citoyen allemand d’origine turque, identifié comme Aziz A. et qui travaillait comme chauffeur de taxi à Cologne, a été accusé de collaboration avec un Turc récemment reconnu coupable d’espionnage de dissidents originaires de Turquie pour le compte de l’Organisation nationale de renseignement turque (MİT).

Aziz A. a été condamné jeudi à neuf mois de prison avec sursis par le tribunal régional supérieur de Düsseldorf.

« Je voulais juste aider mon pays. Je ne voulais aucun problème. Je n’étais pas au courant des conséquences », a déclaré l’accusé dans sa déclaration à l’audience.

Aziz A., qui a avoué avoir fait de l’espionnage dans le passé, n’exercera pas son droit de faire appel.

Les procureurs ont déclaré dans l’acte d’accusation qu’Aziz A. avait donné à Ali D., un Turc reconnu coupable d’espionnage pour le MİT en juin, les noms de deux citoyens allemands qu’il considérait comme des partisans du mouvement Güleniste en Allemagne et lui avait transmis des informations détaillées sur l’un d’entre eux.

Par ailleurs, Aziz A. se serait entraîné sur un champ de tir avec Ali D. et lui aurait vendu des munitions.

Ali D. a été arrêté dans un hôtel de Düsseldorf le 17 septembre 2021 après qu’un employé a alerté la police d’avoir vu une arme à feu et des munitions dans sa chambre. Des listes de noms de certains partisans du mouvement Gülen et de membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont également été saisies dans sa chambre d’hôtel, contenant des informations supplémentaires sur chaque personne, selon un rapport de Der Spiegel à l’époque. Il a été condamné à un an et neuf mois de prison en juin.

Le gouvernement turc accuse le mouvement Gülen d’avoir orchestré une tentative de coup d’État le 15 juillet 2016 et le qualifie d’« organisation terroriste », bien que le mouvement nie fermement toute implication dans la tentative de coup d’État ou toute activité terroriste.

Depuis 2016, la Turquie a arrêté des dizaines de milliers de personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le mouvement.

Afin d’éviter la répression menée par le gouvernement, des milliers de partisans de Gülen ont fui la Turquie et se sont réfugiés en Europe et dans d’autres pays.

Pendant des années, la Turquie a exhorté à plusieurs reprises les autorités allemandes à prendre des mesures contre les partisans de Gülen qui ont demandé l’asile dans le pays. (Stockholm Centre for Freedom)

IRAN. Les forces gouvernementales tuent un étudiant kurde à coups de matraque

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IRAN – Alireza Karimi, un étudiant kurde de 20 ans originaire de la province de Kermanshah, a été tué à coups de matraque par les forces du régime iranien lors de manifestations d’étudiants à Arak, dans le centre de l’Iran.

Selon le rapport, obtenu par l’organisation de défense des droits humains Hengaw, Alireza Karimi, étudiant en microbiologie à l’Université d’Arak originaire d’Islamabad-e-Gharb (Shabad), dans la province de Kermanshah, a subi une hémorragie cérébrale à la suite aux coups de matraque des forces du régime iranien. Le jeune homme est décédé le mercredi 9 novembre 2022.

Un proche de Karimi a déclaré : « Alireza était un étudiant de deuxième année et après avoir subi une grave blessure à la tête lors des manifestations estudiantines à l’Université d’Arak, il est rentré chez lui et y est décédé quelques heures plus tard en raison de la gravité de ses blessures et de son traumatisme crânien. »

La source a ajouté que la propriétaire, une dame âgée, a trouvé le corps d’Alireza Karimi dans l’appartement. Elle a également dit que son oreille saignait.

Hengaw a été informé que les autorités de sécurité iraniennes avaient remis le corps d’Alireza Karimi à la famille à condition que la famille déclare la cause du décès comme un suicide, sinon Jalil Karimi et Sosan Moradi, les parents d’Alireza qui travaillent comme enseignants, perdraient leur emploi.

La source a en outre déclaré que les forces du régime iranien avaient insisté pour que l’enterrement de jeudi soir se tienne en secret. La famille l’a refusé et les funérailles ont été reportées à 9 heures ce vendredi mais les forces du régime n’ont pas permis que le corps d’Alireza Karimi soit enterré dans le cimetière d’Imamzadeh Hasan dans le district de Hamil. Les funérailles auront lieu à Bagh-e-Rezvan, à Islamabad-e-Gharb.

 

TURQUIE. Peines de prison record pour des avocats activistes

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TURQUIE – Plusieurs avocats membres de l’Association des avocats (ÇHD) et du Bureau d’avocats du peuple (HHB) ont été condamnés à des peines de prison record aujourd’hui par la « justice » politisée turque. L’une des avocats persécutés par le régime autoritaire est Barkın Timtik, soeur d’Ebru Timtik, une autre avocate kurde morte le 27 août 2020 en grève de la faim contre les persécutions visant les avocats activistes de gauche.

Vingt-deux avocats de l’Association des avocats progressistes (Çağdaş Hukukçular Derneği – ÇHD) et du Bureau d’avocats du peuple (Halkın Hukuk Bürosu – HHB) ont été condamnés à des peines de prison record pour des accusations liées au « terrorisme ».

La 18e Cour pénale d’Istanbul a statué pour la poursuite de l’arrestation de Barkın Timtik, Selçuk Kozağaçlı et Oya Aslan lors de l’audience finale d’aujourd’hui au complexe pénitentiaire d’Istanbul/Silivri.

Le tribunal a décidé que sa décision pouvait faire l’objet d’un recours non pas devant la Cour régionale de justice mais devant la Cour de cassation, la plus haute cour d’appel du pays.

Les avocats ont reçu les peines suivantes:

Selçuk Kozağaçlı: 12 ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste » et 1 an pour « propagande en faveur d’une organisation terroriste »

Barkın Timtik : 12 ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste » et 9 ans et 8 mois pour « propagande en faveur d’une organisation terroriste »

Oya Aslan : 10 ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste » et 6 ans pour « propagande en faveur d’une organisation terroriste »

Taylan Tanay, Betül Vangölü Kozağaçlı, Güçlü Sevimli, Gülvin Aydın : 6 ans et 3 mois de prison pour « appartenance à une organisation terroriste ». L’annonce du verdict pour « propagande en faveur d’une organisation terroriste » a été reportée.

Güray Dağ, Efkan Bolaç, Serkan Arıkanoğlu, Mümin Özgür Gider, Metin Narin, Sevgi Sönmez, Alper Tunga Saral, Rahim Yılmaz, Selda Yılmaz : 6 ans et 3 mois de prison pour « appartenance à une organisation terroriste »

Özgür Yılmaz : 1 an de prison pour « propagande pour une organisation terroriste » (Il avait une peine définitive pour « être membre d’une organisation terroriste », cette accusation a été abandonnée dans cette affaire.)

Şükriye Erden : L’annonce du verdict pour « propagande en faveur d’une organisation terroriste » a été reportée. (Elle avait une peine définitive pour « être membre d’une organisation terroriste », cette accusation a été abandonnée dans cette affaire.)

Naciye Demir : L’annonce du verdict pour « propagande pour une organisation terroriste » a été reportée.

Les dossiers des accusés, Zeki Rüzgar et Günay Dağ, ont été séparés.

L’affaire contre Ebru Timtik, qui a perdu la vie lors d’un jeûne de la mort réclamant un procès équitable, a été abandonnée.

L’affaire ÇHD se compose de deux affaires distinctes qui ont été fusionnées. Après la première affaire devant la 37e Cour pénale lourde d’Istanbul, la Cour de cassation a annulé les verdicts de quatre avocats.

Les verdicts des autres avocats qui ont été confirmés par la Cour de cassation :

Özgür Yılmaz : 13 ans et 6 mois de prison

Behiç Aşçı : 12 ans de prison

Şükriye Erden : 12 ans de prison

Engin Gökoğlu : 10 ans et 6 mois de prison

Aytaç Ünsal : 10 ans et 6 mois de prison

Süleyman Gökten : 10 ans et 6 mois de prison

Aycan Çicek : 9 ans de prison

Naciye Demir : 9 ans de prison

Le tribunal local avait condamné Ezgi Çakır, une avocate des accusés, à 8 ans de prison. La Cour de cassation a jugé que Çakır aurait dû être condamnée pour « avoir sciemment et volontairement aidé l’organisation ».

ANF

 

TURQUIE. Journalistes kurdes arrêtées torturées et menacées de mort

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Une des journalistes kurdes arrêtés le 25 octobre dernier, Habibe Eren, rapporte qu’elles ont été torturées par la police et menacées de mort.

Le 25 octobre, lors de raids policiers, de nombreux journalistes kurdes ont été arrêtés Neuf des onze journalistes accusés d’être membres « d’une organisation terroriste » ont été placés en détention provisoire à Ankara le 29 octobre. Les personnes emprisonnées sont la rédactrice en chef de l’agence de presse Mezopotamya (MA), Diren Yurtsever, les correspondants de MA Deniz Nazlım, Selman Güzelyüz, Berivan Altan, Hakan Yalçın, Emrullah Acar et Ceylan Şahinli, et les correspondants de JinNews Habibe Eren et Öznur Değer. La journaliste de MA Zemo Ağgöz, qui a été arrêtée lors du même procès, est en congé de maternité et assignée à résidence. L’ancien stagiaire de MA, Mehmet Günhan a également été libéré.

30 policiers lourdement armés pour cinq journalistes

Habibe Eren est l’un des journalistes emprisonnés le 29 octobre. Elle a été arrêtée avec ses collègues Selman Güzelyüz et Öznur Değer. Eren a parlé à l’agence de presse Mezopotamya de son arrestation et a déclaré: « Nous avons dû nous asseoir en rang – avec des espaces entre les deux. Ils ne nous ont permis aucun contact. 30 policiers nous ont surveillés pendant le transport vers Ankara. En plus de la police des officiers lourdement armés, cinq membres de la gendarmerie (police militaire) nous accompagnaient. Lorsque nous sommes arrivés à Urfa, nous avons vu qu’ils avaient amené avec eux les reporters de Mezopotamya Ceylan Şahinli et Emrullah Acar. Nous avons été menottés pendant environ 15 heures, accompagnés d’une armée de policiers. Pendant ce temps, nous n’avions pas le droit de nous parler(…). Les menottes n’étaient retirées que pendant une pause repas et lorsque nous allions aux toilettes. Nous sommes arrivés à Ankara vers le matin et après un contrôle à l’hôpital, nous avons été emmenés au département de la terreur du département de police d’Ankara. Là, nous avons vu qu’il s’agissait d’une opération d’arrestation très étendue. (…) Beaucoup de nos besoins de base que nous avons demandés ont été refusés avec les mots ‘Est-ce un hôtel ici ?’. (…) »

Torture et menaces de mort

Le deuxième jour, les journalistes ont été emmenés dans une autre zone pour relever leurs empreintes digitales. Eren a déclaré que là-bas, la journaliste Öznur Değer a reçu des coups de pied et a été maltraitée par le chef de la police au motif qu’elle riait : « Quand Öznur a résisté, elle a été jetée face contre terre, menottée dans le dos et traînée dans les escaliers. Lorsque nous avons protesté de toutes nos forces et leur ont dit qu’ils étaient des tortionnaires, nous avons été menacés. Quand nous leur avons dit qu’un jour, ils seraient condamnés pour cela, le chef du département de la terreur a répondu : « J’ai vu beaucoup de gauchistes, de nombreux gouvernements, je suis ici depuis 30 ans, rien ne m’arrivera, je suis l’État ». Lorsque nous avons exigé que la torture soit enregistrée, on nous a dit de « l’écrire sur les murs ». (…). Entre-temps, Öznur nous a dit qu’elle avait été menacée de mort. Quand nous avons été ramenés au département de la terreur, cela a continué de la même manière. »

Mise en scène pour la presse d’état

Eren a en outre rapporté que les autorités avaient préparé une mise en scène pour la presse d’État telle que l’agence de presse Anadolu. Au bureau du procureur, tout le monde a défilé menotté devant la presse.

Déclarations inventées

Eren a déclaré que neuf procureurs différents ont commencé à interroger les journalistes en même temps : « Le procureur à qui j’ai fait ma déclaration m’a posé des questions inadmissibles afin d’obtenir une opinion et a fait noter des choses dans le procès-verbal que je n’avais pas dites. Quand mon avocat s’est opposé à cette situation, le procureur a appelé la police et l’a fait sortir de la pièce. La police m’a remis les menottes. De cette façon, j’ai signé le procès-verbal menotté sans le lire, et j’ai dû rester debout [près de 2 heures] pendant la déclaration. »

Peines dictées par la police anti-terroriste

Eren a fait remarquer que neuf personnes, à l’exception d’un journaliste, ont ensuite été traduites devant le magistrat. A cette heure, il était déjà près de minuit. Elle a déclaré : « La dernière déclaration a été faite au juge de service à trois heures du matin. Les juges ont prononcé la sentence après 10 à 15 minutes. Avant que le verdict ne soit prononcé, trois officiers du département anti-terreur se sont rendus chez le juge et lui ont ordonné les peine. Après le verdict, nous avons tous été conduits hors du palais de justice menottés. Entre-temps, nous avons été battus et nos bouches étaient fermées car nous avions crié le slogan « La presse libre ne sera pas réduite au silence ». Lorsque nous avons été mis dans le véhicule qui devait nous emmener à la prison de Sincan, un autre garde a dit : ‘Qui a fait ce signe de victoire ?’ ‘ Quand nous avons dit ‘nous tous’, il a dit ‘Allez pourrir pendant 15 ans’ et il a fermé la porte. »

Résistance réussie

Les journalistes sont arrivées à la prison pour femmes de Sincan vers cinq heures. Là, ont voulait les fouiller à nu pour être admises mais face à leur résistance, elles ont échappé à cette mesure inhumaine. Eren a ajouté: « Pendant deux jours, nous avons dû attendre dans la salle d’observation. Pendant un jour et demi, nous n’avons pas reçu d’eau. Bien que nous leur ayons dit qu’une de nos amies avait une maladie rénale, il n’y avait pas d’eau. Ce n’est qu’après une longue lutte que nous en avons obtenu 1,5 litre. (…) Ce n’est qu’après cinq jours que nos besoins de base ont été satisfaits après nos supplications répétées et des dizaines de demandes. Ce n’est qu’après de longues protestations et demandes qu’on nous a donné une chaise et une table. Cependant, les prisonnières sont toujours privées de bon nombre des nécessités les plus élémentaires de la vie quotidienne. »

ANF

ROJAVA. Les mercenaires de la Turquie emprisonnent et pillent des civils accusés d’avoir travaillé pour les forces kurdes

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SYRIE / ROJAVA – Deux civils ont été grièvement blessés alors qu’ils étaient poursuivis par une patrouille de la police militaire dans la ville de Ras Al-Ain (en kurde: Serêkaniyê), au nord d’Al-Hasakah, accusés d’être liées à « l’État islamique ». Par ailleurs, 200 civils de différentes régions syriennes occupées par la Turquie qui tentaient d’aller en Turquie ont été arrêtés, leurs argent, bijoux volés et certains accusés d’avoir travaillé pour les forces kurdes syriens.

L’Observatoire syrien des droits humains (OSDH / SOHR) a indiqué, que la police militaire turque a arrêté, en une semaine, environ 200 civils, dont des femmes et des enfants, à Ras al-Ain / Serêkaniyê alors qu’ils tentaient d’aller en Turquie.

Dans les détails, la police militaire a arrêté environ 200 citoyens de différentes zones de la zone dite du « printemps de la paix », y compris des personnes déplacées des zones du régime et ceux qui détiennent des cartes délivrées par le conseil local de Ras al-Ain et Tal Abyad, à la suite de leur tentative de pénétrer sur le territoire turc par des itinéraires de contrebande, sont effectués par des passeurs parmi les factions, qui n’étaient pas d’accord avec la police militaire turque à l’avance et ne leur ont pas payé leur part des opérations de contrebande.

La police militaire turque a confisqué les bijoux en or, les téléphones portables et l’argent des détenus. Ces citoyens ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de passer en Turquie, et des accusations ont été portées contre certains d’entre eux, notamment l’accusation de travailler pour le « parti » en référence aux Forces démocratiques syriennes [FDS, aliance arabo-kurde].

RSF exige une intervention urgente pour deux journalistes iraniennes condamnées à mort

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Reporters sans frontières (RSF) exige une intervention pour Nilufar Hamedi et Elahe Mohammadi, deux journalistes iraniennes condamnées à mort après avoir informé l’opinion publique sur la mort de Jina Mahsa Amini.

RSF écrit dans son communiqué : « Alors que le régime iranien continue de réprimer les manifestations provoquées par la mort de Mahsa Amini [une jeune kurde tuée à Téhéran le 16 septembre], près de la moitié des journalistes détenus depuis la mi-septembre sont des femmes. Deux d’entres elles risquent la peine de mort. Reporters sans frontières (RSF) appelle à une intervention immédiate pour assurer leur libération.

“Le nombre croissant de journalistes femmes détenues révèle de façon symbolique la volonté du régime iranien de réduire systématiquement les voix des femmes au silence. RSF exprime sa vive inquiétude à propos du sort de ces journalistes qui risquent de payer le prix fort, voire d’être condamnées la peine de mort, pour avoir eu le courage de mettre au jour une vérité que les autorités cherchent à étouffer. Elles doivent être libérées immédiatement et sans condition. »

TURQUIE. Une femme kurde libérée après 30 ans de captivité

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TURQUIE – L’otage kurde Emine Yildirim a été accueillie avec des youyous de joie devant la prison pour femmes de Gebze, dans l’ouest de la Turquie, après trente ans de captivité dans les geôles turques.

La prisonnière politique Emine Yildirim a été libérée de la prison pour femmes de Gebze après trente ans passés en prison. Devant le centre de détention, elle a été accueillie par de nombreuses personnes avec des youyous de joie. Outre ses proches, des militantes du mouvement des femmes TJA, des membres de l’organisation d’aide aux prisonniers MATUHAYDER et des avocats de l’association d’avocats ÖHD sont venus à Gebze pour accueillir Emine Yildirim.

Devant la prison, Yildirim a rappelé sa longue détention et a déclaré : « Il est facile d’entrer en prison, mais difficile d’en sortir. Trente ans, c’est un prix élevé, mais finalement c’est le prix de la liberté. » Elle a ajouté qu’elle espère que ses camarades emprisonnés seront libérés rapidement.

Emine Yildirim a été arrêtée à Licê, dans la province de Diyarbakır (Amed), en 1992 à l’âge de 22 ans et condamnée à la réclusion à perpétuité par une cour de sûreté de l’État pour « atteinte à l’ordre constitutionnel ». Au cours des trente dernières années, elle a été dans les prisons d’Amed, Riha, Sêwas, Mêrdîn, Elbistan et plus récemment à Gebze dans l’ouest de la Turquie. Pendant sa captivité, elle a participé à des grèves de la faim et à de nombreuses autres actions contre les violations en prison.

ANF

La Grande-Bretagne ne doit pas criminaliser la lutte kurde

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LONDRES – Le défenseur des droits humains, Mark Campbell est un ami du peuple kurde de longue date. Il a été de toutes les actions de soutien au peuple kurde organisées à Londres depuis le début de la révolution du Rojava. Il a également participé aux manifestations anti-Erdogan et dénoncé la collaboration entre les gouvernements britanniques successifs et la Turquie, dans le domaine de l’armement notamment. Il vient d’être convoqué par la justice britannique pour « terrorisme ».

Mark Campbell explique pourquoi la Grande-Bretagne ne doit pas criminaliser le symbole kurde de l’identité nationale et de la lutte.

Le 27 octobre 2022, j’ai reçu une lettre m’informant que je suis accusé en vertu de l’article 13 (1) et (3) du Terrorism Act 2000 du Royaume-Uni.

La lettre disait: «Le 23 avril 2022, dans un lieu public, à savoir Whitehall Londres, a affiché un objet, à savoir un drapeau, de telle manière ou dans de telles circonstances qu’il suscite des soupçons raisonnables que vous étiez membre ou partisan d’une organisation interdite, à savoir le PKK. »

Le jour du crime présumé, des dizaines de policiers ont bloqué la route devant notre manifestation pacifique alors qu’elle arrivait à Whitehall et des officiers supérieurs ont envoyé des « escouades » dans la foule lors d’une opération pré-planifiée pour cibler et saisir de manière agressive les personnes qui ils avaient identifié comme portant un drapeau.

J’ai été véritablement horrifié par le niveau disproportionné de violence et d’agression dont la police métropolitaine a fait preuve envers des manifestants pacifiques simplement à cause d’un drapeau qui contrarie le gouvernement turc.

Le drapeau, avec une étoile rouge, dans un cercle jaune entouré de vert sur fond rouge, connu sous le nom de Kesk û Sor û Zer (vert rouge jaune), a été adopté par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme drapeau en 2005 en raison de sa grande popularité parmi le peuple kurde, qui considérait le drapeau comme un symbole de la lutte nationale kurde pour son identité. A partir de 1985, avant d’être adopté par le PKK, il était le drapeau du Front de libération nationale kurde (ERNK), il a donc toujours été associé à la lutte identitaire du peuple kurde en Turquie.

Et donc, dans une réaction émotionnelle et spontanée, j’ai brandi un très grand drapeau, qui est considéré par des millions de Kurdes comme un symbole national de lutte, pour faire une très grande déclaration politique contre la criminalisation continue par le gouvernement britannique des Kurdes communauté et du mouvement kurde au sens large en Turquie et au Moyen-Orient.

Ces politiques de criminalisation continuent de considérer le conflit entre l’État turc et le PKK simplement comme une question de sécurité. Mais dans le verdict de la désormais célèbre affaire du PKK, les tribunaux belges ont statué que le PKK n’était pas une organisation « terroriste », mais plutôt une partie à un conflit bilatéral régi par des lois internationales telles que la Convention de Genève, que les deux parties au conflit ont toutes deux signé.

Des dizaines de milliers de militants politiques kurdes, dont des dizaines de maires élus, de députés, de journalistes, de chanteurs et de défenseurs des droits de l’homme, continuent de languir dans les prisons turques, certains étant incarcérés depuis des décennies, beaucoup emprisonnés sans procès dans une stratégie étatique d’internement de masse rappelant la politique du Royaume-Uni contre les Irlandais dans les années 1970. Des dizaines d’autres sont continuellement emprisonnés chaque semaine, toujours avec le même mensonge délibérément fabriqué et fallacieux et l’étiquette de partisan du « terrorisme ».

(…)

Le Royaume-Uni a clairement politisé la législation britannique en faveur de l’un des pires auteurs de violations des droits de l’homme au monde, la Turquie, qui est désormais considérée comme l’un des régimes les plus répressifs au monde.

La Turquie est classée 103e sur 167 pays dans la dernière édition de l’indice de démocratie (DI) de The Economist Intelligence Unit, et est décrite par l’indice comme un «régime hybride», ce qui signifie qu’elle n’a pas réussi à faire la transition d’un régime autoritaire à un régime démocratique, en grande partie à cause de son incapacité à résoudre la question kurde.

La question kurde en Turquie reste non résolue près de 100 ans après la signature du traité de Lausanne, établissant les frontières de la Turquie moderne.

Les Kurdes ont historiquement constitué environ un tiers de la population vivant à l’intérieur des frontières de la Turquie moderne et appellent une région couvrant environ un tiers de sa géographie leur patrie.

Le Premier ministre turc İsmet İnönü annonçait le 4 mai 1925 : « Le nationalisme est notre seul facteur de cohésion. (…) A tout prix, nous devons turquifier les habitants de notre pays, et nous anéantirons ceux qui s’opposent aux Turcs ou au ‘turquisme’. »

La langue, la culture et l’histoire des Kurdes ont été interdites en tant que politique déclarée du nouveau gouvernement turc. Une politique raciste officielle d’assimilation forcée et d’anéantissement a commencé.

Les Kurdes qui ont refusé d’abandonner leur identité, leur langue et leur culture ont été qualifiés de «terroristes» et une campagne brutale et bien documentée de répression militaire turque a commencé contre eux, y compris des massacres, des incendies de villages, des déplacements massifs, l’emprisonnement, la torture et l’extra-exécutions judiciaires.

Dans les années 1980, les Kurdes [en Turquie] luttaient pour survivre en tant que peuple, leur identité, leur langue et leurs traditions étant interdites, et vivant sous un constant « état d’urgence » brutal et de répression militaire.

L’assimilation totale semblait de plus en plus probable.

Cependant, dans les années 1970, un groupe d’étudiants kurdes et turcs, dont un jeune étudiant appelé Abdullah Öcalan, qui avait été emprisonné en 1972 pour avoir dirigé une grève étudiante à l’Université d’Ankara, discutaient avec passion de la situation désastreuse et de la menace existentielle auxquelles sont confrontés les Kurdes en Turquie. Les idées qu’ils ont commencé à développer dans les années 1970 finiront par se cristalliser et formeront la base d’une organisation qui mènera la lutte pour la renaissance de l’identité kurde.

Abdullah Öcalan et ses amis ont quitté la Turquie après avoir officiellement fondé le PKK, les 26 et 27 novembre 1978 dans un village appelé Fis, près de Diyarbakir. Prévoyant les dangers du coup d’État militaire imminent de 1980, ils ont traversé la frontière vers la ville kurde de Kobane en Syrie où ils ont rencontré des militants kurdes locaux et ont commencé à construire le mouvement de libération du peuple kurde, Partiya Karkerên Kurdistan (PKK).

Les graines d’une intense lutte organisationnelle pour la survie des Kurdes ont été semées à cette époque et depuis 40 ans, le PKK, qui est rapidement devenu une organisation de libération nationale, a défendu les droits du peuple kurde en Turquie.

Ces dernières années, le PKK a également été à l’avant-garde des batailles pour défendre les Kurdes contre l’Etat islamique en Syrie et aussi pour défendre les Yézidis contre les attaques génocidaires de l’Etat islamique en Irak. En effet, les cris des femmes kurdes « Jin, Jîyan, Azadî », qui ont d’abord résonné sur les lignes de front de la lutte contre l’EI en Syrie et en Irak, puis à nouveau dans les rues d’Iran, proviennent directement du mouvement de libération des femmes kurdes au sein de le PKK.

Il est donc ironique qu’alors que les idéologies et les idées du PKK soient à l’origine des luttes de première ligne pour la démocratie en Turquie, en Iran, en Syrie et en Irak, le gouvernement britannique les ait ajoutées à la liste des organisations interdites en échange de contrats d’armement lucratifs avec le régime antidémocratique et misogyne du dictateur turc Recep Tayyip Erdoğan, qui mène une politique génocidaire envers les Kurdes et détruit la démocratie en Turquie.

Et pendant ce temps, les forces de l’ordre britanniques gaspillent des dizaines de milliers de livres de l’argent des contribuables britanniques dans la criminalisation de la communauté kurde du pays avec un harcèlement continu et des procès-spectacles politiques en faveur de la Turquie.

Ni moi ni les Kurdes ne sommes coupables. Le drapeau que nous tenions, qui « a éveillé les soupçons » et nous a valu d’être accusés d’être partisans ou membres d’une organisation apparemment « terroriste », est considéré par des dizaines de millions de Kurdes comme un symbole de survie et d’autodéfense nationale kurde.

Il est temps de renverser la situation sur le gouvernement britannique, qui est coupable de complicité dans le fait que la Turquie qualifie de « terrorisme » la lutte légitime des Kurdes pour la justice et les droits.

Il est temps pour le gouvernement britannique d’arrêter de criminaliser les Kurdes et leurs partisans, de retirer le PKK de la liste des organisations « terroristes » interdites et de persuader la Turquie qu’elle doit rechercher une solution pacifique et politique à ce conflit qui a tant causé la misère et la douleur.

Le drapeau que je tenais est connu sous le nom de Kesk, Sor u Zer, et est considéré par des millions de Kurdes comme un symbole de survie nationale et d’autodéfense contre les politiques d’assimilation forcée et de discrimination.

La loi britannique ne devrait pas être politisée en faveur de la Turquie, l’un des régimes les plus répressifs au monde.

Nous plaiderons « non coupable » avec fierté et soulignerons les abus du gouvernement britannique envers la communauté kurde au Royaume-Uni et la répression continue de la Turquie contre le peuple kurde en Turquie, en Irak et en Syrie.

Soyez solidaires avec nous pour notre première audience : 9h00 le 18 novembre 2022, Westminster Magistrates Court, 181 Marylebone Rd, Londres NW1 5BR.
(Métros les plus proches, Marylebone, Edgware Road et Baker Street)

Medya News : Britain must not criminalise Kurdish symbol of national identity and struggle

IRAN. Kurdistan iranien en grève de solidarité avec le Baloutchistan

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IRAN / ROJHILAT – Le soulèvement révolutionnaire en Iran se poursuit sans relâche malgré des centaines de civils tués par les forces gouvernementales. Mercredi, des actions de solidarité ont eu lieu à travers le pays en commémoration du « Vendredi sanglant » dans la ville baloutche de Zahedan, et les magasins sont restés fermés dans les villes kurdes d’Iran (Kurdistan oriental, ou Rojhilat).

Une grève de solidarité pour le Baloutchistan a eu lieu mercredi au Kurdistan oriental à l’occasion du 40e jour après le « vendredi sanglant » à Zahedan dans la province du Sistan-Baloutchistan. Le 30 septembre, de nombreux Baloutches de cette ville du sud de l’Iran étaient descendus dans les rues après la prière du vendredi pour protester contre le viol d’une jeune fille baloutche de 15 ans par un policier. Les forces de sécurité ont réagi avec une force brutale et, selon les organisations de défense des droits de l’homme, 92 personnes ont été tuées, la plupart par balles. L’émeute de Zahedan avait éclaté deux semaines après l’assassinat de Jina Mahsa Amini par la police des mœurs à Téhéran.

Les commerçants de nombreuses villes ont pris part à la grève au Kurdistan oriental. À Sînê (Sanandaj), Mariwan, Bane, Seqîz (Saqqez), Mahabad et Bokan, la plupart des magasins sont restés fermés. Des manifestations de rue ont eu lieu de midi au soir.

Manifestation nocturne dans la ville kurde de Mahabad

Les manifestants sont également descendus dans la rue en solidarité avec Zahedan dans de nombreuses autres villes d’Iran, telles que Tabriz, Téhéran, Machhad, Ispahan et d’autres endroits. Les gens allumaient des bougies à la mémoire des morts, allumaient des feux dans les rues et scandaient des slogans tels que « Mort au dictateur » et « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté).

De plus, de plus en plus d’artistes, d’activistes, d’intellectuels, d’athlètes et d’universitaires manifestent leur solidarité avec les manifestations en cours. Sur Instagram, l’actrice Taraneh Alidoosti a exprimé sa solidarité avec les manifestations dans le pays. Dans un post mercredi, la femme de 38 ans a publié une photo sans foulard, tenant une affiche avec le slogan kurde « Jin, Jiyan, Azadî ». Alidoosti est considérée comme l’une des actrices les plus célèbres d’Iran.

Taraneh Alidoosti

« Jina était une femme forte et éprise de la liberté »

Le cousin de Jina Amini a parlé à RojNews des tentatives de l’État de dissimuler le meurtre avec divers scénarios. Irfan Murtezayi, qui vit dans la région du Kurdistan irakien, a déclaré que le soulèvement était l’expression de 43 ans de colère refoulée contre la République islamique d’Iran : « En tant que parents de Jina, nous sommes fiers qu’elle soit devenue le symbole de cette soulèvement. »

Depuis son meurtre, la famille de Jina Amini est soumise à une pression extrême et sa maison à Saqez est sous surveillance 24 heures sur 24, a déclaré Murtezayi : « Le régime iranien essaie de présenter Jina comme une personnalité politique et de l’associer à des partis politiques du Kurdistan oriental. Mais, Jina n’avait aucun contact avec aucun parti politique. Cependant, c’était une femme forte et éprise de liberté (…) et déterminée. »

Des centaines de morts depuis le début des manifestations

Depuis le début des manifestations en Iran, des centaines de personnes ont été tuées. Les chiffres avancés par les organisations de défense des droits de l’homme et les militants de l’opposition varient entre 200 et 550 morts. On suppose que des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées ou détenues. Certaines sources parlent même de jusqu’à 30 000 arrestations. Étant donné que les moyens de communication en Iran sont toujours limités et que les médias indépendants ne sont pas autorisés, les chiffres réels peuvent difficilement être déterminés.

15 femmes journalistes arrêtées

Des dizaines de journalistes figurent parmi les personnes arrêtées. Selon Reporters sans frontières, le nombre d’arrestations de femmes journalistes a fortement augmenté. Selon le rapport, 42 journalistes ont été arrêtés depuis le 16 septembre. Huit ont été libérés, tandis que les autres, dont 15 femmes, sont toujours en détention.

ANF