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La Turquie installe des Palestiniens à Afrin

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La Turquie et ses gangs islamistes sont partenaires du plan israélien d’évacuation de Gaza. L’État turc, qui a déclaré 3 jours deuil pour Gaza, installe un camp pour les Palestiniens chassés de Gaza dans le canton kurde d’Afrin, dans le nord de la Syrie. La Turquie va faire des Palestiniens colonisés à Gaza des colons des Kurdes à Afrin.

Après l’invasion d’Afrin en mars 2018, la Turquie a construit plusieurs camps à destination des familles des jihadistes pro-Turquie mais aussi pour des Palestiniens ramenés d’autres régions syriennes afin de changer la démographie de la région kurde. Le récent camp pour Palestiniens va être construit dans le district de Cindiresê, à Afrin, au Rojava.

Le régime turc continue à collaborer avec l’Israël sur le dos des Palestiniens, tout en faisant des déclarations publiques pro-Palestine et tout en consolidant la colonisation du Kurdistan dans les parties kurdes de Syrie et d’Irak.

L’Iran attaque les bases américaines en Syrie et en Irak

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SYRIE / IRAK – L’Iran qui est impliqué dans le conflit israélo-palestinien tente de chasser les Etats-Unis de l’Irak et de la Syrie à coup d’attaques de drones et de missiles. L’Iran s’en prend également aux forces kurdes en Syrie, notamment dans la région de Deir ez-Zor.

Trois attaques distinctes de drones ont visé mercredi des bases militaires américaines en Irak, a annoncé le CENTCOM.

En réponse, l’armée américaine s’est défendue avec succès contre deux de ces attaques, tandis qu’une troisième a entraîné des blessures légères parmi le personnel de la coalition dans l’ouest de l’Irak, indique un communiqué du CENTCOM, dans lequel il souligne son engagement à défendre les forces américaines et de la coalition contre toutes les menaces.

Plus tôt dans la journée, une attaque utilisant des drones a visé une base aérienne militaire sous la direction de la coalition dirigée par les États-Unis dans le district de Harir à Erbil. Un groupe se faisant appeler « Salle des opérations de soutien au Déluge d’Al-Aqsa [nom de l’opération d’attaques du Hamas en Israël] » a revendiqué la responsabilité de l’assaut.

La ville de Harir, située à environ 70 kilomètres au nord-est d’Erbil, abrite une base de la coalition dirigée par les États-Unis et dédiée à la lutte contre l’EI dans la région.

Attaques iraniennes en Syrie

En Syrie, les attaques de drones et de missiles attribuées à l’Iran ont visé les bases militaires américaines à Al-Tanf, dans le sud de la Syrie et à Conoco, près du champ de gaz de Tabiyah ou Tabiyet Jazira, dans la région de Deir ez-Zor.

Deux bases militaires américaines en Syrie ont été attaquées, a rapporté jeudi la chaîne libanaise Al Mayadeen, un jour après des attaques similaires contre des bases américaines en Irak.

Le ciment du mur construit par l’Israël à Gaza vient de Turquie

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TURQUIE – Meral Danış Beştaş, députée kurde et vice-présidente du groupe HEDEP au parlement turc, a déclaré que le ciment des maisons et des murs construits par Israël à Gaza venait de la Turquie, pointant du doigt l’hypocrisie de l’État turc qui verse des larmes de crocodiles pour les civils palestiniens tués à Gaza, tandis qu’il commet un génocide kurde depuis un siècle au Kurdistan colonisé.

Meral Danış Beştaş, vice-présidente du groupe du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (HEDEP) et députée d’Erzurum, a évoqué le conflit entre Israël et la Palestine à l’Assemblée générale du Parlement.

Bestas a dénoncé le bombardement d’un hôpital à Gaza comme un crime de guerre violant le droit humanitaire. Cependant, elle a déclaré qu’Ankara appliquait un « double standard » en critiquant l’Israël tout en menant une guerre sanglante contre les Kurdes dans le nord de la Syrie. Elle a ajouté qu’on ne peut pas condamner une guerre tout en en provoquant une autre. Elle a réitéré que la paix est la meilleure précaution contre la guerre, et que les civils, les femmes et les enfants sont les plus grands perdants.

Le député a souligné l’hypocrisie de la Turquie qui exige des visas aux Palestiniens mais pas aux Israéliens. Elle a également révélé que la Turquie exportait le plus de ciment et de fer vers Israël, utilisés dans les colonies illégales de Cisjordanie, exigeant une explication sur ces exportations contribuant à l’occupation.

 

Soulignant que les bombardements à Gaza se poursuivent, Beştaş a déclaré : « Selon les statistiques depuis 2008, l’attaque aérienne la plus meurtrière d’Israël sur Gaza a eu lieu la nuit dernière et malheureusement, bien que le nombre exact soit inconnu, près d’un millier de civils, d’enfants et de femmes ont perdu la vie. Nous avons pris nos responsabilités et signé une déclaration commune au Parlement hier soir, et bien sûr, je tiens à exprimer une fois de plus que nous condamnons cette attaque, ce crime contre l’humanité, sans aucune hésitation. Pourquoi est-ce que je dis « Nous avons pris nos responsabilités » ? Parce que il y a une heure, c’était la guerre ici. » Le mémorandum [donnant droit à l’armée turque d’opérer en Syrie et en Irak pendant deux années de plus] a été adopté et malheureusement, l’approche de deux poids, deux mesures des questions palestinienne et kurde, les deux plus grands problèmes du Moyen-Orient, a marqué de son seau le travail du Parlement. Oui, il y a une guerre dans l’attaque israélienne contre Gaza qui est incompatible avec les droits humains. Le bombardement des hôpitaux est le dernier recours, mais il y a aussi une guerre sanglante [opérée par la Turquie] au Rojava et les attaques se poursuivent. »

Le ciment arrive de Turquie

Rappelant que le gouvernement turc suit une politique hypocrite, Beştaş a déclaré : « Vous ne pouvez pas condamner une guerre et être la cause ou la partie d’une autre guerre. Je voudrais exprimer une fois de plus que la plus grande mesure de sécurité qui puisse être prise contre la guerre, c’est la paix. Les perdants de la guerre sont toute l’humanité, les femmes, les enfants, des millions de personnes sans défense. Bien entendu, les deux poids, deux mesures et la politique hypocrite du gouvernement ne concernent pas seulement la question kurde, mais aussi le conflit israélo-palestinien et les attaques d’Israël. J’ai regardé la page du ministère des Affaires étrangères ; il n’y a pas de visa pour Israël, mais des visas sont demandés pour les Palestiniens, il y a une obligation de visa. Un autre problème est que le ciment pour les maisons et les murs construits par l’Israël à Gaza vient de Turquie. La Turquie occupe la première place dans la liste des exportations de ciment, de fer et d’acier vers l’Israël. Nous voulons également une explication sur cette question. »

TURQUIE. L’éducation nationale a pris la direction de la charia

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Le ministère turc de l’Éducation nationale a introduit une formation religieuse obligatoire pour tous les enseignants de l’enseignement primaire et secondaire (de la maternelle au lycée).

Le ministère turc de l’Éducation nationale a cessé de surprendre avec ses directives islamistes qu’il pondent à l’intervalle régulière. Après les propositions d’écoles non mixte – pour le moment mis de côté – il a rendu obligatoire les salles de prière dans les écoles et internats accueillant les enfants. Maintenant, il veut que tous les enseignants de la Turquie, y compris les régions kurdes, suivent des cours d’éducation religieuse obligatoires pendant les vacances scolaires du 11 au 17 novembre prochains.

La société turque est polarisée entre ceux qui réclament une éducation laïque et les sectes islamistes proches du pouvoir qui veulent imposer la charia et – pourquoi pas – à terme interdire aux filles et femmes d’aller à l’école, comme l’ont fait les Talibans un peu plus à l’Est de la Turquie. Mais, ils pourraient aussi se contenter d’un modèle mis en place par leurs « Frères Musulmans » en Arabie saoudite avec la burqa (abaya noire) obligatoire pour les fillettes et les écoles séparées selon le sexe des enfants…

SYRIE. Quatre combattants anti-EI tués à Deir ez-Zor

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SYRIE / ROJAVA – Hier, trois attaques ciblant les forces arabo-kurdes ont fait 4 morts dans la région de Deir ez-Zor. La région est convoitée par les régimes iranien et syrien tandis que les terroristes de l’État islamique y multiplient les assassinats ciblés.

Deux membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont perdu la vie hier, mardi, lorsqu’un engin explosif a explosé à l’est de Deir ez-Zor. Par ailleurs, l’État islamique a revendiqué la responsabilité d’avoir pris pour cible un autre combattant des FDS dans la campagne occidentale. Au même moment, une personne a été tuée lors d’une attaque menée par des individus armés contre un point de contrôle des FDS à Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie.

Au cours de la période écoulée, les cas d’assassinats se sont multipliés à Deir ez-Zor, touchant des civils, des employés de l’administration autonome et des membres des forces de sécurité et militaires. La plupart des attaques ont été commises par l’organisation terroriste DAECH.

Massacre à Gaza, larmes de crocodiles au-delà

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Ce soir, l’hôpital Ahli Arab de Gaza a été ciblé par une attaque aérienne qui a fait des centaines de morts. Le Hamas accuse l’armée israélienne d’être derrière l’attaque, tandis que les Israéliens affirment qu’il s’agit d’une roquette tirée par l’organisation palestinienne Jihad islamique qui auraient raté sa trajectoire.

De nombreux pays du Moyen-Orient condamnent le massacre des civils en Palestine et appellent la communauté internationale à intervenir. Parmi ces États, il y en a deux qui versent plus de larmes de crocodiles que les autres: l’Iran et la Turquie, dont le président Erdogan (surnommé le « Baby killer » par les Kurdes), gesticulant avec ses mains dégoulinant du sang de femmes, enfants et vieillards kurdes qu’il cible tous les jours à l’aide de drones tueurs ou en lançant ses mercenaires jihadistes sur des civils innocents à travers les régions syriennes occupées illégalement par l’armées turques. Lui qui ce soir crie au massacre des innocents à Gaza a également tué 16 personnes, dont deux femmes enceintes quand son armée a bombardé l’unique hôpital d’Afrin le 16 mars 2018. Toujours au Rojava, le 16 juin dernier, l’armée turque a bombardé l’hôpital de Tal Rifaat. Quatre civils, dont des membres de l’équipe soignante, avaient été blessés lors de l’attaque. Les forces turco-jihadistes ont également tué des ambulanciers kurdes dans la région d’Afrin pendant l’opération d’invasion turque entre janvier et mars 2018.

 

De côté de Shengal, région yézidie où DAECH a commis un génocide en août 2014 est également attaquée par la Turquie qui y commet des crimes de guerre en s’en prenant aux civils et aux centre de soin. Le 17 août 2021, un drone de l’Etat turc a frappé la clinique du village yézidi de Sekaina. L’attaque qui a fait huit morts et huit blessés, est un crime de guerre puisque la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre précise, dans son article 18, que « les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades (…) ne pourront, en aucune circonstance, être l’objet d’attaques ». Malgré cela, les attaques turques ciblant les populations des pays voisins sont systématiquement passés sous silence par communauté internationale qui espérons sera plus réactive face à la guerre israélo-palestinienne.

« Le Rojava n’est pas différent de la Palestine »

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TURQUIE – Avant le vote parlementaire autorisant aujourd’hui l’extension du déploiement des troupes turques en Syrie et en Irak, le député HEDEP, Oluc, a déclaré que ni le nord-est de la Syrie, à majorité kurde, ni la Palestine ne sont des « garnisons militaires ».

La prolongation d’un an du déploiement des troupes turques en Irak et en Syrie a été autorisée mardi par un vote à la Grande Assemblée nationale turque.

Le projet de loi a été accepté par 357 voix contre 164, les députés du Parti pour l’égalité des peuples et la démocratie (HEDEP), pro-kurde, et le Parti républicain du peuple (CHP), principal parti d’opposition, ayant voté contre.

Le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, son allié ultra nationaliste, le Parti du mouvement nationaliste (MHP) et le Parti nationaliste IYI ont voté pour.

Le chef du CHP, Kemal Kilicdaroglu, a déclaré plus tôt qu’il ne dirait pas oui, non pas parce qu’il était contre le déploiement de troupes dans les deux pays voisins, mais parce que le projet de loi prévoyait également que des troupes étrangères pourraient être invitées en Turquie en cas de nécessité.

Les partis, à l’exception du HEDEP, soutiennent le déploiement militaire en Irak et en Syrie au nom de la sécurité nationale, qui, selon les responsables turcs, est soumis à une « menace terroriste » posée par la présence du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) au Kurdistan irakien et par l’administration autonome dirigée par les Kurdes dans le nord de la Syrie.

Dans son discours devant le Parlement avant le vote, le député HEDEP, Saruhan Oluc, a déclaré qu’il voterait contre le projet de loi parce que « nous vivons des jours où nous constatons que le feu ne peut pas être combattu par le feu, que chaque nouvelle souffrance ne conduit qu’à de nouvelles souffrances, que les vies des peuples du Moyen-Orient sont menacées, et que le déclenchement d’hostilités entre les peuples à travers une polarisation nationaliste et religieuse entraînerait des tragédies sans fin dans la région. »

Notant qu’environ cinq millions de personnes vivent actuellement dans les zones à majorité kurde du nord de la Syrie, également appelées Rojava, et que la population comprend, outre les Kurdes, également des Arabes, des Assyriens, des Turkmènes, des Yézidis, des Arméniens et des Circassiens, Oluc a souligné :

« Nous nous opposons à juste titre à ce qui se passe aujourd’hui à Gaza et dans d’autres territoires palestiniens occupés. Nous exprimons notre protestation, condamnant ce qui se passe. Mais la situation dans le nord et l’est de la Syrie n’est pas différente. Cet endroit n’est pas une garnison militaire. »

 

Ministre turc des Affaires étrangères : les colonies israéliennes sont un vol et non des « colonies »

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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, dont le pays colonise une grande partie du Kurdistan, le Nord de Chypre et de la Syrie… en plus d’avoir commis d’innombrables génocides (arménien, kurde, grec…), a osé critiquer les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les qualifiant de vol, et a appelé à une action internationale lors de sa visite à Beyrouth.

Au milieu des efforts visant à apaiser le conflit en cours entre Israël et le Hamas, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a fait une déclaration notable lors de sa visite à Beyrouth, la capitale du Liban. Fidan, aux côtés de son homologue libanais Abdallah Buhabib, a tenu une conférence de presse commune au cours de laquelle il a critiqué la construction de colonies par Israël en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, occupées par Israël en 1967, comme une violation du droit international.

Fidan s’est adressé directement à Israël en déclarant : « Vous occupez la terre de quelqu’un. Vous prenez possession de leurs maisons, vous les expulsez et vous faites venir quelqu’un d’autre, les traitant de « colons ». C’est du vol. »

Quand c’est l’Israël qui colonise un territoire d’un autre peuple, c’est du vol, mais quand c’est la Turquie qui fait la même chose chez les Kurdes, c’est légal (pour ne pas dire « halal ») et la communauté internationale doit garder les yeux fermés?

#Gaza #Rojava

KURDISTAN. Nouvelle attaque de drone turc

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IRAK / KURDISTAN – Aujourd’hui, un drone turc a ciblé un véhicule près de Koye, dans la province kurde d’Erbil (Hewler), qui se dirigeait vers le camp de réfugiés de Makhmour, dans le nord de l’Irak. Le conducteur du véhicule est mort tandis que trois femmes passagères ont été blessées lors de l’attaque.

Un drone turc a frappé un véhicule dans le district d’Erbil, dans le nord de l’Irak, tuant le conducteur et blessant trois personnes.

L’incident s’est produit dans la mâtiné, à proximité du village de Kani Kende, situé dans la commune de Cinarok.

IRAN. L’avocat de Jîna Mahsa Amini condamné à un an de prison

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IRAN / ROJHILAT – Saleh Nikbakht, avocat kurde de renom, défendant la famille de Jina Amini, a été condamné à un an de prison par les mollahs iraniens.

Saleh Nikbakht a été condamné à un an de prison par la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Amouzad, pour « propagande contre la République islamique ».

Ce verdict a été officiellement communiqué à Ali Rezaei, l’avocat de Saleh Nikbakht, ce mardi 17 octobre. Nikbakht avait été « jugé » les 7 septembre et 10 octobre de cette année devant ledit tribunal.

Ali Rezaei, tout en soulignant l’indifférence du système judiciaire à l’égard de la défense de l’avocat et de l’accusé, a déclaré que le tribunal examinerait tous les rapports du ministère de l’Information concernant ses activités professionnelles et ses fonctions officielles en tant qu’avocat, y compris une interview accordé au journal Etemad sur le cas de l’assassinat de Jina Amini et il a cité comme preuve du crime la défense des droits des Kolbars qui ont été bombardés par les forces de la République Islamique.
(…)
Il convient de noter que M. Nikbakht a été emprisonné pendant 8 ans au total sous les deux gouvernements impériaux et sous la République islamique d’Iran en raison de ses activités politiques.

EUROPE. Un réfugié kurde mort de froid entre la Biélorussie et la Pologne

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EUROPE – Hemn Shamamizade, un réfugié kurde originaire de Sardacht, a perdu la vie dans les forêts entre la Biélorussie et la Pologne à cause du froid intense et d’une extrême faiblesse physique. La police des deux pays a refusé de le secourir, malgré les appels à l’aide.

Selon les informations reçues par l’organisation Hengaw pour les droits de l’homme, le jeudi 12 octobre 2023, Hemn Shamamizade, un demandeur d’asile de 31 ans originaire de Sardasht, au Kurdistan de l’Est, a perdu la vie dans les forêts entre la Biélorussie et la Pologne.

Un groupe de jeunes demandeurs d’asile accompagnant Hemn Shamamizade a rapporté que la police polonaise et biélorusse s’était abstenue de lui fournir une quelconque assistance ou de l’emmener à l’hôpital malgré ses appels à l’aide.

Hengaw a été informé qu’Hemn Shamamizade avait une jambe fracturée avant sa mort.

Hengaw

IRAN. Un Kurde yarsan de Kermanshah condamné à mort

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IRAN / ROJHILAT – Les mollahs iraniens ont condamné à mort Reza Rasaei, un Kurde Yarsan de Sahneh, dans la province de Kirmaşan, arrêté et torturé lors du mouvement « Jin, Jiyan, Azadi ». Il est accusé d’avoir « tué un agent du gouvernement ».

Reza Rasaei, un manifestant de 34 ans, a été récemment condamné à mort par la deuxième chambre d’un tribunal pénal de Kermanshah. Le jeune homme est accusé d’avoir tué Nader Beyrami, l’ancien chef des renseignements des Gardiens de la Révolution à Sahneh.

Hengaw a été informé que, malgré le manque de preuves et de justifications du crime, le verdict a été rendu sous la pression du chef du département judiciaire de la République islamique d’Iran.

Au cours de sa détention et de son interrogatoire, privé d’avocat, Reza Rasaei a été torturé et forcé à faire de faux aveux.

Nader Beyrami, l’ancien chef des renseignements des Gardiens de la Révolution (CGRI) dans la ville de Sahneh, a été tué le 18 novembre 2022, lors de la répression des manifestations dans la ville de Sahneh, qui a eu lieu lors d’une cérémonie de commémoration de Seyed Khalil Alinezhad*.

Reza Rasaei a été arrêté le 24 novembre 2022 à Karaj. Après avoir été interrogé au centre de détention des services de renseignement des Gardiens de la révolution, il a été transféré à la prison de Dizel Abad à Kermanshah.

Il convient de noter que Reza Rasaei a été privé de ses droits fondamentaux tout au long de sa détention, notamment de l’accès à un avocat et à des visites.

 

*Seyed Khalil Alinezhad était l’un des artistes Yâresân les plus célèbres. Il a été assassiné en Suède le 11 novembre 2001 par des inconnus qui l’ont ensuite brûlé. Les militants yarsans pensent que gouvernement iranien a tué l’artiste. Ils organisent chaque année une cérémonie le jour de meurtre dans sa ville natale de Sahneh, dans la province de Kermanshah. Les institutions de sécurité de la République islamique d’Iran ont toujours imposé des restrictions à la tenue de cette cérémonie commémorative.