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Massacre à Gaza, larmes de crocodiles au-delà

Ce soir, l’hôpital Ahli Arab de Gaza a été ciblé par une attaque aérienne qui a fait des centaines de morts. Le Hamas accuse l’armée israélienne d’être derrière l’attaque, tandis que les Israéliens affirment qu’il s’agit d’une roquette tirée par l’organisation palestinienne Jihad islamique qui auraient raté sa trajectoire.

De nombreux pays du Moyen-Orient condamnent le massacre des civils en Palestine et appellent la communauté internationale à intervenir. Parmi ces États, il y en a deux qui versent plus de larmes de crocodiles que les autres: l’Iran et la Turquie, dont le président Erdogan (surnommé le « Baby killer » par les Kurdes), gesticulant avec ses mains dégoulinant du sang de femmes, enfants et vieillards kurdes qu’il cible tous les jours à l’aide de drones tueurs ou en lançant ses mercenaires jihadistes sur des civils innocents à travers les régions syriennes occupées illégalement par l’armées turques. Lui qui ce soir crie au massacre des innocents à Gaza a également tué 16 personnes, dont deux femmes enceintes quand son armée a bombardé l’unique hôpital d’Afrin le 16 mars 2018. Toujours au Rojava, le 16 juin dernier, l’armée turque a bombardé l’hôpital de Tal Rifaat. Quatre civils, dont des membres de l’équipe soignante, avaient été blessés lors de l’attaque. Les forces turco-jihadistes ont également tué des ambulanciers kurdes dans la région d’Afrin pendant l’opération d’invasion turque entre janvier et mars 2018.

 

De côté de Shengal, région yézidie où DAECH a commis un génocide en août 2014 est également attaquée par la Turquie qui y commet des crimes de guerre en s’en prenant aux civils et aux centre de soin. Le 17 août 2021, un drone de l’Etat turc a frappé la clinique du village yézidi de Sekaina. L’attaque qui a fait huit morts et huit blessés, est un crime de guerre puisque la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre précise, dans son article 18, que « les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades (…) ne pourront, en aucune circonstance, être l’objet d’attaques ». Malgré cela, les attaques turques ciblant les populations des pays voisins sont systématiquement passés sous silence par communauté internationale qui espérons sera plus réactive face à la guerre israélo-palestinienne.