SYRIE / ROJAVA – Aujourd’hui, des gangs sous commandement de la Turquie ont kidnappé trois civils kurdes d’Afrin, sur la route internationale menant à Deir Hafer alors qu’ils se rendaient de Qamishlo à Alep. De son côté, la « Sûreté générale » du régime islamiste de Damas a kidnappé un jeune Kurde originaire d’Afrin sur la route Alep-Afrin près de la ville d’Azaz.
SYRIE. 4 Kurdes originaires d’Afrin kidnappés par des mercenaires
Zurich va accueillir le 12e Festival des femmes Sakine Cansız
ZURICH – Le 12e Festival des femmes Sakine Cansız aura lieu à Zurich le 28 juin 2025. La révolutionnaire kurde et cofondatrice du PKK, Sakine Cansız, a été assassinée par les services secrets turcs (MIT) le 9 janvier 2013 à Paris, en compagnie de la représentante du KNK Fidan Doğan et de la jeune militante Leyla Şaylemez.
Organisé par l’Union des femmes kurdes de Suisse (Yekîtiya Jinên Kurd ên li Swîsreyê, YJK-S), le 12e Festival des femmes Sakine Cansız (Sara) aura lieu le 28 juin à Zurich avec le slogan : « Avec Jin, Jiyan, Azadî, nous construisons une organisation démocratique ».
Le festival est organisé par l’Union des femmes kurdes de Suisse (YJK-S), avec la contribution de nombreuses organisations de femmes.
Six assemblées, cinq communes et cinq initiatives affiliées au YJK-S ont essentiellement déclaré une mobilisation, et la plupart des préparatifs techniques ont été achevés.
Les femmes visitent les foyers et les commerces locaux de leurs communautés, distribuent des tracts et invitent le public au festival. Les partis politiques et les organisations de femmes suisses sont également sollicités pour recueillir des soutiens à l’événement.
La liste des artistes qui se produiront au festival cette année a également été rendue publique. Les artistes féminines Sasa Serap, Jala, Zerifa Zerrin, Gulan, Silav Rojava et Awaze Mitra, ainsi que Koma Erbane du Mouvement culturel Mizgîn, monteront sur scène.
De plus, un groupe de danse féminin et le Groupe folklorique kurde de Suisse animeront le festival. Comme les années précédentes, une tente traditionnelle dengbêj sera dressée pour les femmes.
Des aires de jeux et un stand Zarok Ma pour les enfants, ainsi que des stands de nourriture et des stands d’information d’organisations de femmes seront à la disposition des visiteurs. (ANF)
ROJAVA. L’explosion d’une mine tue un civil et en blesse un autre
SYRIE / ROJAVA – Un jeune homme a perdu la vie et son frère a été blessé dans l’explosion d’une mine terrestre à Suluk, dans la région de Tall Abyad occupée par les forces turco-jihadistes, rapporte l’agence kurde ANHA.
Un jeune homme a perdu la vie et son frère a été blessé hier lorsqu’une mine terrestre a explosé dans la campagne occupée de Tal Abyad, dans le nord de la Syrie.
Une source locale de la ville occupée de Suluk a rapporté que le jeune homme, Muhannad Hassan al-Omar, est décédé, tandis que son frère Saleh a été blessé, à la suite de l’explosion d’une mine terrestre alors qu’ils se rendaient dans leurs champs près du village d’al-Za’zou, situé à 5 kilomètres à l’est de Suluk.
La source a expliqué que la zone où l’explosion s’est produite est connue comme un couloir de trafic d’êtres humains et fait l’objet d’un conflit entre des groupes de mercenaires affiliés à l’occupation turque, qui se battent pour son contrôle.
Il convient de noter que la Turquie colonialiste et ses mercenaires, l’« Armée nationale », ont occupé la ville de Tell Abyad suite aux attaques d’invasion en octobre 2019. Depuis, la région est le théâtre d’un chaos sécuritaire généralisé, de meurtres et de pillages systématiques, ainsi que de l’expansion des réseaux de contrebande et de traite d’êtres humains.(ANHA)
SYRIE. Une délégation européenne en visite au Rojava
SYRIE / ROJAVA – Une délégation du Parlement européen, dont des membres de l’Association Avocats Sans Frontières – France (ASF-France), mène actuellement une série de rencontres dans la région autonome arabo-kurde du Nord-Est de la Syrie.
Le Département des Relations extérieures du Nord et de l’Est de la Syrie a rencontré une délégation du Parlement européen et de l’association française « Avocats sans frontières France ». Les discussions ont porté sur les questions humanitaires et de droits de l’homme, les possibilités de coopération dans ces domaines et le renforcement des capacités en matière de justice et de droits humains.
Une délégation du Parlement européen, des militants des droits humains et des membres de l’ONG française « Avocats sans frontières – France » ont visité le siège du Département des relations extérieures de l’Administration autonome démocratique du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES).
La délégation a été reçue par la coprésidente du département des relations étrangères, Ilham Ahmed, et un membre du conseil d’administration du département, Khaled Ibrahim.
La délégation en visite comprenait :
M. Mounir Satori, député européen français et président de la commission des droits de l’homme (qui s’est déjà rendu dans le nord et l’est de la Syrie en 2021) ; Émilie Moreno, avocate au barreau de Paris et présidente de la commission des droits de l’homme du Conseil national des avocats, représentant 164 barreaux en France ;
Fabienne Servan-Schreiber, l’une des fondatrices de Be Human – 1000 lives et membre fondateur de l’association Fraternité générale qui promeut la fraternité à travers des initiatives audiovisuelles, éducatives, culturelles, sportives et citoyennes ; Marie Dosé, avocate au Barreau de Paris et membre d’Avocats sans Frontières ; et Matthieu Bagard, avocat au Barreau de Paris et représentant d’Avocats sans Frontières. (ANHA)
IRAN. Disparition forcée d’Edris Faqehi, un jeune Kurde kidnappé il y a 3 ans
IRAN. Meurtre suspect d’une jeune femme qui soutenait le mouvement « Jin, Jiyan, Azadi »
IRAN – Elaheh Hoseinnezhad, une jeune femme de 24 ans soutenant le mouvement « Jin, Jiyan, Azadi » déclenché par le meurtre de Jina Mahsa Amini, a été assassinée dans des circonstances étranges, provoquant le tollé général, rapporte l’ONG kurde, Hengaw.
Le meurtre d’Elaheh Hoseinnezhad, 24 ans, originaire d’Eslamshahr, dont le corps a été découvert dans le désert près de Téhéran après onze jours de disparition, a suscité une vive inquiétude quant à la sécurité des femmes et à la situation des droits humains en Iran. Son assassinat, accompagné de récits officiels contradictoires et de son soutien visible au mouvement « Jin, Jiyan, Azadi » (Femme, Vie, Liberté), a suscité une vive indignation publique et des demandes de justice.
Son corps a été inhumé le vendredi 6 juin 2025 au soir au cimetière Dar al-Salaam d’Eslamshahr. Selon certaines sources, les services de sécurité ont exercé des pressions sur la famille pour qu’elle s’abstienne de parler aux médias, que l’enterrement soit discret et qu’elle ne divulgue pas d’informations sur l’heure de remise du corps et les modalités des obsèques.
Disparition et découverte
Elaheh Hoseinnezhad, employée dans un salon de beauté du quartier de Saadat Abad à Téhéran, a disparu le 25 mai 2025 après avoir quitté son travail pour rentrer chez elle à Eslamshahr. Face à l’inquiétude croissante du public et au silence des autorités, l’agence de presse Mizan, affiliée au pouvoir judiciaire, a rapporté le 5 juin l’arrestation d’un suspect et la découverte de son corps.
Selon les sources officielles, Elaheh a été poignardée lors d’une tentative de vol après avoir résisté à l’agresseur qui cherchait à lui voler son téléphone portable. Son corps a été retrouvé abandonné près de l’aéroport de Téhéran.
Récits contradictoires et ambiguïtés juridiques
Alors que la police et les agences gouvernementales ont initialement cité le vol de téléphone comme motif, le média pro-gouvernemental Rokna a rapporté que le meurtrier avait tenté de la violer après l’avoir emmenée en voiture et l’avait poignardée à la poitrine lors d’une bagarre en route vers le canton de Qaemieh, entraînant sa mort.
Pour compliquer encore davantage l’affaire, les responsables judiciaires ont évoqué des accusations allant au-delà du vol, notamment « enlèvement » et « corruption sur terre », suggérant que l’affaire pourrait impliquer des circonstances plus graves et plus complexes.
Contexte du suspect
L’accusé, Bahman Farzaneh, avait publiquement exprimé son soutien à la République islamique d’Iran. En janvier 2020, il a publié une photo du Guide suprême Ali Khamenei sur Instagram avec la légende suivante : « L’amour, c’est mon chef. » Son ex-femme a depuis révélé un passé de violences, notamment de multiples coups et des incidents presque mortels, témoignant d’un comportement agressif récurrent.
Le rôle d’Elaheh Hoseinnezhad dans le mouvement « Femme, Vie, Liberté »
Elaheh Hoseinnezhad était active sur les réseaux sociaux et soutenait avec ferveur le mouvement « Jin, Jiyan, Azadi » (slogan kurde signifiant « Femme, Vie, Liberté ») déclenché par le meurtre de Jina Mahsa Amini. Son compte Instagram publiait des publications soutenant des artistes et des militants liés aux manifestations, tels que Toomaj Salehi et Mehdi Yarrahi. Elle avait également rendu hommage à Mohammad Hosseini, l’un des manifestants exécutés au lendemain du soulèvement de 2022, affichant ainsi sa solidarité avec le mouvement plus large pour la liberté et la justice en Iran.
Réponse du public
La disparition et le meurtre d’Elaheh ont déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Célébrités, militants de la société civile et simples citoyens ont condamné les violences et réclamé justice et transparence.
La footballeuse Voria Ghafouri, née à Sanandaj, a écrit : « Le meurtre d’Elaheh Hoseinnezhad n’est pas seulement un crime individuel, mais un symptôme de problèmes structurels profonds et de traumatisme psychologique dans la société iranienne. »
L’ancien prisonnier politique Hossein Ronaghi a commenté sur X (anciennement Twitter) : « La République islamique est responsable. Elle déploie des milliers d’agents et de caméras de surveillance pour surveiller la tenue vestimentaire des femmes, mais ne peut – ou ne veut – pas protéger leur vie. »
L’ONG Hengaw considère le meurtre d’Elaheh Hoseinnezhad comme emblématique de la violence structurelle et institutionnelle à laquelle sont confrontées les femmes en Iran. Loin d’être un incident isolé, son assassinat met en lumière un contexte plus large de négligence juridique, d’intimidation systématique et de violences sexistes encouragées par l’État. Hengaw appelle à une enquête indépendante et transparente sur les circonstances de sa mort et sur les incohérences des déclarations officielles.
Londres accueillera la 20e édition du Festival des femmes Zîlan
LONDRES – Le Festival des Femmes kurdes Zîlan se prépare à porter les voix, les mots et la résistance des femmes au cœur de Londres pour sa 20e édition qui aura lieu les 14 et 15 juin 2025.
Le festival des femmes de Zilan (en kurde: Festîvala Jinan a Zîlan), qui se tient chaque année à Londres, se déroule pour la 20e fois cette année, célébrant la solidarité des femmes et la lutte pour la liberté.

Organisé par le Conseil des femmes kurdes Jiyan, le festival offre un programme riche de deux jours, les 14 et 15 juin. Le slogan de cette année est « Jin, Jiyan, Azadi pour la construction d’une société démocratique ! »
Le 14 juin, premier jour du festival, une table ronde intitulée « De Jin Jiyan Azadî à un modèle de société démocratique : une nouvelle vie avec la liberté des femmes » aura lieu à 13h00.
La table ronde se tiendra au Centre communautaire kurde (11 Portland Gardens, Harringay, Londres N4 1HU) et réunira la députée du Parti démocrate (DEM) d’Amed (Diyarbakır), Adalet Kaya, la députée du Parti travailliste britannique Feryal Clark, ainsi que de nombreuses intervenantes. La table ronde abordera le modèle de société démocratique sous l’angle de la liberté des femmes.
Le deuxième jour du festival, le 15 juin, sera marqué par un grand rassemblement. Dès 13 heures au Bull Lane Playing Fields (Allied House, 14 Bull Ln, Londres N18 1SX), on aura droit à une scène musicale animée par des voix féminines puissantes. Zînê Botanî, Gülseven Medar, Suna Alan, Zeyno Durar et Burcu Aytaç comptent parmi les artistes qui monteront sur scène. Le programme du festival comprendra également des danses folkloriques, des stands de nourriture et de vêtements kurdes, ainsi que des activités pour enfants.
Dans une déclaration en amont du festival, le Conseil des femmes de Jiyan a lancé un appel à toutes les femmes : « Cette année, nous nous rassemblerons sous le slogan : ‘Avec Jin, Jiyan, Azadî, nous marchons vers une révolution des femmes !’ Nous renforcerons la résistance par nos chants et nos slogans. Ce n’est pas seulement un événement ; c’est un rassemblement pour se renforcer, accroître la solidarité et poursuivre la lutte ensemble. » (ANF)
IRAN. Le régime arrêté un proche de la prisonnière kurde Warisha Moradi
IRAN / ROJHILAT – Karim Asghari, beau-frère de Warisha Moradi, prisonnière politique kurde dans le couloir de la mort, a été arrêté par des agents du ministère du Renseignement à Shuyesheh, dans le comté de Sanandaj, province du Kurdistan, le 8 juin dernier.
Le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan (KHRN) a rapporté que des agents de sécurité ont fait une descente musclée dans le magasin d’Asghari et l’ont violemment arrêté, le transférant vers un lieu tenu secret.
Son épouse, Mehraneh Moradi – sœur de Warisha Moradi – a également été menacée d’arrestation à son arrivée sur les lieux.
Les membres de la famille de Moradi ont été convoqués à plusieurs reprises par le ministère du Renseignement à Sanandaj et à Téhéran depuis son arrestation.
Asghari et son épouse avaient déjà été arrêtés à l’automne 2018 par l’Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et avaient été provisoirement libérés sous caution après avoir passé plusieurs mois en détention.
Warisha Moradi, une militante kurde et membre de la Société des femmes libres du Kurdistan oriental (KJAR) de Sanandaj, a été arrêtée par le ministère du Renseignement le 1er août 2023 à l’entrée de Sanandaj à son retour de Kermanshah, dans la province de Kermanshah, où elle avait été impliquée dans des activités politiques et organisationnelles.
Son arrestation a été menée de manière violente et a impliqué des coups de feu tirés par des agents du ministère du Renseignement.
Elle a passé les 13 premiers jours de sa détention dans le centre de détention de cet établissement de sécurité à Sanandaj, puis a été transférée au quartier 209 de la prison d’Evin à Téhéran.
Durant cette période, elle a été soumise à des pressions et à des menaces pour faire des aveux forcés et, le 26 décembre 2023, après cinq mois d’isolement, elle a été transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin.
La branche 15 du tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran, présidée par le juge Abolghassem Salavati, a condamné Moradi à mort pour « insurrection armée » (baghi) en raison de son appartenance au Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK). (ANF)
ROJAVA. Des gangs turco-jihadistes agressent un vieux couple dans le canton d’Afrin
SYRIE / ROJAVA – Des gangs ont frappé et ligoté un couple avant de cambrioler leur maison dans le canton kurde d’Afrin qui est occupé par la Turquie depuis 2018.
Des mercenaires de l’occupation turque ont agressé un homme âgé, Faiq Habash, et sa femme, Amina Issa, tous deux originaires du village de Bibaka, dans la ville de Bulbul à Afrin occupée.
Selon des sources locales, l’agression a eu lieu tard dans la nuit lorsque les mercenaires ont attaqué la maison de Faiq Habash, le battant violemment et ligotant afin de cambrioler sa maison.
La source a également confirmé que la femme avait également subi des fractures à la tête en tentant de défendre son mari et de le libérer de leur emprise, malgré la détérioration de son état de santé et l’intervention chirurgicale qu’elle avait subie. Elle aussi a été ligotée et restée dans cet état jusqu’au matin.
Faiq Habash, un homme âgé, est revenu d’Alep avec sa femme dans leur village il y a près d’un an, mais il n’a pas été épargné par les menaces d’extorsion répétées des mercenaires.
Il y a quelques jours, un enregistrement audio du chef du village de Bibaka, situé dans la ville de Bulbul, a circulé, exigeant que les Kurdes récemment rentrés chez eux se présentent à la branche affiliée aux mercenaires d’occupation turcs, sinon ils seraient soumis à des menaces et à des agressions.
La ville occupée d’Afrin est le théâtre d’enlèvements, d’agressions et de pillages perpétrés par les mercenaires turcs. De nombreux cas d’enlèvements de citoyens et de chantage contre rançon ont été recensés. (ANHA)
La France accusée de vouloir livrer à la Turquie une militante socialiste
La Turquie a asséché la rivière de Khabur
SYRIE / ROJAVA – La rivière Khabur qui prend sa source dans la région kurde du Kurdistan du Nord et traversant notamment le Rojava a été asséchée à cause des barrages construits en amont par la Turquie. Khabour alimentait autrefois de vastes zones depuis Sere Kaniye/Ras al-Aïn, en passant par Tal Tamr et jusqu’à Hassaké. Des milliers de familles en dépendaient pour l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, il n’y a plus trace d’eau, et seul le grincement de la terre craquelée se fait entendre.
La rivière Khabour (ou Habur), artère vitale qui irriguait autrefois la ville d’al-Hasakah et ses environs, s’est transformée en un désert aride. Des photos et des vidéos récentes montrent le cours d’eau complètement à sec, le sol couvert de crevasses assoiffées et les restes d’arbres fruitiers desséchés, morts après avoir été privés d’eau.
Khabour alimentait autrefois de vastes zones depuis la ville occupée de Sere Kaniye/Ras al-Aïn, en passant par Tal Tamr et jusqu’à Hassaké. Des milliers de familles en dépendaient pour l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, il n’y a plus trace d’eau, et seul le grincement de la terre craquelée se fait entendre.
La cause première de cette sécheresse catastrophique, selon les observations de terrain et les témoignages des habitants, est la pratique de l’occupation turque et de ses mercenaires, qui ont coupé l’approvisionnement en eau du fleuve fin 2015. Cela a été suivi par la construction de barrages primitifs après l’occupation de Sere Kaniye en 2019, qui ont bloqué l’eau et l’ont empêchée de couler vers le sud.
Les images et vidéos capturées montrent l’étendue de la dévastation dans la région, le lit de la rivière apparaissant comme une profonde cicatrice au milieu des terres agricoles en détérioration, ayant perdu leur lien avec la source de vie.
Ces images déchirantes délivrent un message visuel saisissant sur une crise humanitaire et environnementale qui nécessite une action urgente. (ANHA)