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PARIS. Des jeunes Kurdes antifascistes attaqués par des néonazis

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PARIS – Une attaque armée a ciblé hier soir une projection de cinéma antifasciste organisée par des jeunes Kurdes dans le Xe arrondissement de Paris. On signale qu’un militant syndicaliste de la CGT a été poignardé lors de l’attaque. Les fascistes ont été filmés en train de courir dans la rue en criant « Paris est nazi ! ».

Des militants antifascistes attaqués signalaient qu’un groupe d’une vingtaines d’individus membres du groupe néonazi fasciste français KOB of Boulogne a attaqué une projection antifasciste organisée dans les locaux de l’Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT), dans le 10e arrondissement de Paris, surnommé le « Petit Kurdistan » à cause de la forte présence de commerces kurdes. Une manifestation a été organisée dans le quartier après l’attaque fasciste.

Des militants antifas nous ont contacté après la publication de cet article, déclarant que « Ce n’est pas les turcs qui ont attaqué Young struggle mais le GUD (groupe union défense syndicat étudiant nationaliste) et le KOB (KOP Of Boulogne, hooligan nazi du PSG) ».

De plus, les fascistes ont collé un autocollant sur le panneau de l’ACTIT sur lequel on pouvait lire « KOB VEILLE », en plus de la tête d’un pitbull enragé.

LACTIT, l’Union des forces démocratiques (DGB) et la Fédération allemande des travailleurs migrants (AGIF) ont condamné l’attaque dans un communiqué et ont appelé à ce que les auteurs soient arrêtés.

Le communiqué précise : « Cette attaque vise clairement à empêcher l’organisation des travailleurs immigrés et la lutte de la jeunesse anticapitaliste et antifasciste organisée contre le fascisme et le racisme. La police française, arrivée en retard et n’étant pas intervenue au moment où plusieurs groupes fascistes se sont rassemblés pour attaquer l’activité des jeunes membres de Young Struggle, ouvre la voie à des pratiques et des attaques fascistes. Nous demandons que les auteurs de cette attaque soient arrêtés et que toutes les institutions qui ont fait preuve de négligence dans cette attaque soient tenues responsables. Nous ne permettrons pas d’attaques racistes contre les migrants en Europe ! »

 

Le site Contre Attaque a également dénoncé l’attaque des néonazis ayant ciblé les antifascistes et écrit que « La  scène a eu lieu dans le 10ème arrondissement de la capitale, au cœur d’un quartier à forte population Kurde, dans les locaux de l’Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie. Ce lieu accueillait une soirée cinéma organisée par le mouvement Young Struggle, une organisation de jeunesse internationaliste et antifasciste. Le film projeté par ce collectif était « Z », du réalisateur Costa-Gavras, sorti en 1969 et qui dénonçait la montée de la terreur fasciste en Grèce, avec le soutien de la police et de l’armée. Un sinistre écho de la situation actuelle.
Une trentaine de néo-nazis, dont certains portaient des casques de moto, ont donc attaqué cette soirée, ont tabassé les participant-es et poignardé un syndicaliste de la CGT, dont le pronostic vital a été temporairement engagé. Deux personnes ont été hospitalisées.
Le chef de meute néo-nazi a donné calmement le signal de départ, puis le groupe a crié «Paris est nazi, Lyon est nazi aussi». Un autocollant laissé sur place ressemble à une revendication : «KOB veille», avec un dessin de bulldog : la signature d’un groupe de hooligans d’extrême droite parisien. Le slogan évoque celui utilisé par l’OAS – organisation Armée Secrète – groupe terroriste pour l’Algérie française, qui a tué des milliers de personnes opposées au colonialisme, et qui revendiquait sur ses affiches «OAS veille».
(…) »

PARIS. Attaque fasciste contre une soirée de projection organisée par des Kurdes

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PARIS – Une attaque armée a ciblé ce soir une projection de cinéma antifasciste organisée par des jeunes Kurdes dans le Xe arrondissement de Paris. On signale qu’un militant syndicaliste de la CGT a été poignardé lors de l’attaque. Les fascistes ont été filmés en train de courir dans la rue en criant « Paris est nazi ! ».  

Des militants antifascistes attaqués signalaient qu’un groupe d’une vingtaines d’individus membres du GUD (groupe union défense syndicat étudiant nationaliste) et le KOB (KOP Of Boulogne, hooligan nazi du PSG) a attaqué une projection antifasciste organisée dans les locaux de l’Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT), dans le 10e arrondissement de Paris, surnommé le « Petit Kurdistan » à cause de la forte présence de commerces kurdes. Une manifestation a été organisée dans le quartier après l’attaque fasciste.

Affiche de la journée de projection prévue dans les locaux de l’ACTIT

Ce dimanche 16 février, Young Struggle (YS), membre de l’Organisation de Jeunes Socialistes et Internationalistes, organisait une projection du film antifasciste « Z » de Costa-Gavras dans les locaux de l’Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT) à Paris. À cette occasion, plusieurs dizaines de fascistes ont attaqué l’événement, armés de bâtons et de couteaux. Au moins deux membres de YS ont été hospitalisés. Cette attaque intervient alors que l’organisation de jeunes internationalistes et socialistes mène une campagne « Lève-toi, résiste, détruis le fascisme » partout en Europe.

L’ACTIT, qui opère sous l’égide de la Confédération des migrants opprimés en Europe (AVEG-KON) à Paris, a été attaquée dimanche soir par le groupe néonazi fasciste français KOB WEILLE.

Un groupe de fascistes s’est rendu à l’association avec des couteaux et a attaqué des jeunes membres de l’organisation de jeunesse socialiste Jeunesse Lutte, blessant grièvement un jeune.

L’ACTIT, l’Union des forces démocratiques (DGB) et la Fédération allemande des travailleurs migrants (AGIF) ont condamné l’attaque dans un communiqué et ont appelé à ce que les auteurs soient arrêtés.

Le communiqué précise : « Cette attaque vise clairement à empêcher l’organisation des travailleurs immigrés et la lutte de la jeunesse anticapitaliste et antifasciste organisée contre le fascisme et le racisme. La police française, arrivée en retard et n’étant pas intervenue au moment où plusieurs groupes fascistes se sont rassemblés pour attaquer l’activité des jeunes membres de Young Struggle, ouvre la voie à des pratiques et des attaques fascistes. Nous demandons que les auteurs de cette attaque soient arrêtés et que toutes les institutions qui ont fait preuve de négligence dans cette attaque soient tenues responsables. Nous ne permettrons pas d’attaques racistes contre les migrants en Europe ! » (ANF)

ROJAVA. « Ne désespérez pas » (derniers mots d’un journaliste tué par un drone turc)

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SYRIE / ROJAVA – « Mes amis, je n’étais pas seulement journaliste, j’étais aussi un témoin de l’histoire et je continuerai de l’être jusqu’au dernier moment de ma vie. J’aurais aimé voir Afrin libérée. Mais je crois que notre peuple vivra ce sentiment de victoire et de retour », écrivait le journaliste kurde Egîd Roj avant de succomber à ses blessures suite à une attaque de drone turc près du barrage de Tishreen le 15 février. Il est le 15e journaliste tué par la Turquie depuis octobre 2019.

Fin 2024, l’État turc et ses supplétifs de l’Armée nationale syrienne (ANS) ont lancé une offensive de grande envergure pour s’emparer du barrage de Tishrin, en utilisant une technologie militaire avancée. En réponse, les combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) et des Unités de protection des femmes (YPJ) opposent depuis plus de deux mois une résistance sans précédent au barrage de Tishrin, défendant à la fois la population et le territoire du nord-est de la Syrie. 

La population locale s’est également mobilisée pour soutenir la résistance, aux côtés des combattants. Depuis le 8 janvier, des convois de civils se rendent au barrage de Tishrin pour se relayer et monter la garde.

L’État turc et les mercenaires alliés ont mené des attaques répétées contre les civils dans la région de Tishrin depuis le lancement de la résistance populaire, tuant des dizaines de civils et en blessant davantage.

Les civils de la région ont été la cible d’une attaque de drone kamikaze menée par l’État turc le samedi 15 février. L’attaque, survenue à 11h58, a tué le journaliste Egîd Roj et blessé un groupe de civils, a rapporté le centre de presse des FDS.

L’agence de presse Hawar (ANHA) a publié un message écrit par Agîd Roj avant sa mort. Le journaliste y évoque ses souvenirs, sa détermination et ses espoirs avant d’être assassiné par l’État turc occupant :

« Je vous écris mes derniers mots depuis le cœur de la guerre. Le bruit des bombes détruit tout autour de moi. Dans notre terre immaculée, qui a toujours été la source de notre force et de notre espoir, je vous écris depuis la fenêtre que seuls ceux qui sont ici peuvent voir, depuis un héroïsme qui n’a pas encore été écrit dans les livres. La résistance dans les montagnes d’Afrin, dans les camps de Shehba, et maintenant au barrage de Tishrin, a été l’expression de la plus grande patience et de la plus grande volonté qui me rappellera chaque instant, chaque battement de cœur, chaque regard de nos héros qui se sont battus pour garder notre rêve vivant.

Pourtant, au milieu de cette obscurité, il y a une lumière dans le cœur de chaque personne qui résiste. Il y a une vague d’espoir qui ne meurt jamais. Oui, je ne vois peut-être pas la victoire pour moi-même, mais je crois qu’un jour ma ville d’Afrin sera libre. Afrin, qui a porté les traces de la civilisation et de la dignité tout au long de son histoire, a été le théâtre du plus haut niveau de résistance contre les forces les plus impitoyables de l’injustice. D’ici, du haut du barrage de résistance, je vous dis : ne désespérez pas, ne laissez pas le désespoir entrer dans vos cœurs, car le succès viendra sûrement.

Les rues d’Afrin seront remplies d’enthousiasme et d’espoir, comme aux jours heureux d’autrefois. J’espère que les enfants reviendront sans peur, joueront dans leurs quartiers, que le soleil de la liberté brillera sur ses montagnes et dispersera les ténèbres de l’occupation. Afrin, que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme, a toujours été pour moi une source d’inspiration. Peu importe le temps qui passe, ce sentiment ne s’arrêtera jamais.

Nous nourrissons notre espoir de liberté dans les idées du leader Abdullah Öcalan. Nous avons appris de ses idées que la liberté n’est pas seulement un slogan, mais aussi une énergie qui nous habite. Le succès n’est pas facile à obtenir. Mais avec une forte volonté, le succès viendra sûrement.

Je crois en la force des combattants de la liberté qui portent le message du leader Öcalan et ouvrent les portes de la victoire. Ces combattants, dont l’âme est liée à l’idée de liberté et de courage, écriront l’histoire du Kurdistan et d’Afrin.

Je vous écris avec beaucoup d’émotion. Il y a encore de l’espoir dans le cœur de ceux qui croient en la vie et en la liberté. L’espoir bat dans le cœur de ma mère, de mon père, de mes frères, de mes sœurs, de mes amis et de ma famille. Vous êtes les héros qui porteront le drapeau de la liberté. Vous mettrez fin à cette obscurité. Vous illuminerez le Kurdistan et Afrin, vous réaliserez notre rêve de retour et de victoire.

A notre peuple en lutte, je souhaite que vous ne déviiez pas de votre objectif. Depuis 8 ans, nous luttons pour revenir sur nos terres. Un grand sacrifice a été fait. Afrin, sa terre et ses olives appartiennent à son peuple. Cette résistance doit être encore renforcée.

Mes amis, je n’étais pas seulement journaliste, j’étais aussi un témoin de l’histoire et je continuerai de l’être jusqu’au dernier moment de ma vie. J’aurais aimé voir Afrin libérée. Mais je crois que notre peuple vivra ce sentiment de victoire et de retour ». (ANF)

 

SYRIE. Les habitants de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh appellent à la résistance face à l’occupation turque

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SYRIE – Le Conseil général des quartiers kurdes de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh a appelé les habitants d’Alep à s’unir et à résister aux plans turcs visant à déstabiliser la région, exigeant par ailleurs que les Nations Unies et la communauté internationale assument leurs responsabilités pour mettre fin aux agressions militaires turques et ses crimes contre les civils.

Le 16 février marque l’anniversaire des violentes attaques contre les quartiers kurdes de Cheikh Maqsoud et Achrafieh en 2016, qui ont fait des centaines de morts parmi les civils. A cette occasion, le Conseil général des quartiers de Cheikh Maqsoud et Achrafieh a fait aujourd’hui une déclaration au public, lue en arabe par la vice-présidente du Conseil général des quartiers de Cheikh Maqsoud et Achrafieh, Arin Hanan, et en kurde par le co-responsable de la Maison Yazidi d’Alep, Manan Jaafar, près du point Martyr Bakour sur la rue Al-Mukhabarat, en présence de représentants des institutions civiles et des partis politiques ainsi que des habitants du quartier qui ont participé à la résistance.

Le communiqué a déclaré que : « Les quartiers de Sheikh Maqsoud et d’Achrafieh, qui sont un modèle de coexistence entre toutes les composantes, ont été soumis à des bombardements aveugles et à un siège étouffant de la part des forces de l’ancien régime syrien et des mercenaires de l’occupation turque, qui ont utilisé des armes chimiques interdites au niveau international pour tenter de créer un nouveau génocide contre le peuple.

La résistance a transformé les deux quartiers en une forteresse imprenable, qui a résisté aux attaques successives depuis 2012 contre le régime baathiste, en passant par 2013, et jusqu’en 2016 où elle a été attaquée par des mercenaires de l’occupation turque.

Les martyrs de la liberté, qu’ils soient combattants ou civils, tombés pour défendre les quartiers de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh et les valeurs et principes auxquels ils croyaient dans le cadre de la guerre révolutionnaire populaire ».

Le communiqué a souligné que ces derniers jours ont été témoins de la circulation d’informations sur de nouveaux plans élaborés contre le quartier sous la direction des services de renseignement turcs, visant à cibler les points de contrôle du quartier et à créer des conflits parmi la population.

Le communiqué appelle « le peuple syrien et les forces politiques nationales à condamner ces attaques et violations commises par les mercenaires de l’occupation turque, tout en tenant le gouvernement de Damas responsable de ces actes terroristes, et appelle la population des quartiers de Cheikh Maqsoud et d’Achrafieh et la population d’Alep en général à s’unir et à résister à la politique d’agression, et à résister à tous les plans visant à déstabiliser la région ».

Et a appelé « les Nations Unies et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités pour dissuader l’agression turque et mettre fin à ses crimes contre les civils ». (ANHA)

IRAN. La peine de la mort confirmée pour l’activiste kurde Sharifa Mohammadi

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IRAN – Le Comité pour la défense de Sharifa Mohammadi a annoncé que la condamnation à mort de la prisonnière politique kurde a été confirmée par le juge en chef de la 2e chambre du tribunal révolutionnaire d’Iran, Mohammad Ali Darwêş Goftar, à l’issue du nouveau procès.

Sharifa Mohammadi a été condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire du régime iranien le 4 juillet 2024 pour « propagande anti-État », mais le verdict a été annulé le 12 décembre 2024. (ANF)

SYRIE. 9 femmes kidnappées en 15 jours dans les zones sous contrôle du HTC

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SYRIE – Selon l’agence kurde Mezopotamya qui cite l’OSDH, en 15 jours, neuf femmes ont été kidnappées ou disparues dans les zones sous contrôle des jihadistes du HTC / HTS.
 

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH ou SOHR) a annoncé qu’au moins neuf femmes ont été enlevées ou ont disparu dans le pays au cours des 15 derniers jours.

L’OSDH a ​​déclaré qu’au moins 9 femmes, dont des mineures, ont été kidnappées dans plusieurs villes syriennes depuis le début du mois de février jusqu’à présent, en l’absence de toute information officielle sur leur sort.

La majorité des enlèvements ont été concentrés à Homs et à Damas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui a publié le décompte suivant de ces cas:

* Le 1er février, une jeune femme a été kidnappée dans la campagne de Ceblah à Lattaquié alors qu’elle se rendait dans la ville. Le même jour, une autre jeune femme a été enlevée dans la région de Safetaye.
* Le 2 février, une jeune femme qui se rendait à l’Université de Damas a été kidnappée dans la banlieue de Ceremana à Damas.
* Le 3 février, une fille a disparu dans la campagne de Homs. Le même jour, une jeune femme a été kidnappée dans le camp de Neyreb à Alep.
* Le 4 février, une femme a disparu dans le village de Ceborin, dans la province de Homs.
* Le 8 février, on est sans nouvelle d’une jeune femme à Homs.
* Le 13 février, une étudiante de l’Université de Damas qui se rendait à l’hôpital Miwasat a été kidnappée.
* Le 15 février, une étudiante palestinienne a été kidnappée alors qu’elle tentait de s’inscrire en 9e année. Sa famille a déclaré que les ravisseurs avaient exigé une rançon.

 

L’OSDH a ​​indiqué qu’on est toujours sans nouvelle des femmes kidnappées ou disparues.

KURDISTAN. Une délégation de DEM Parti rencontre Massoud Barzani

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KURDISTAN – La délégation d’Imrali du DEM Parti a rencontré ce matin le leader kurde Massoud Barzani.

La délégation d’Imrali du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (DEM) est arrivée samedi au Sud-Kurdistan dans le cadre de sa visite suite à sa rencontre avec Abdullah Öcalan.

La délégation a rencontré ce matin, dimanche, le président du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), Massoud Barzani. La rencontre a eu lieu dans le bureau de Barzani dans le district de Pirman (Saladin), à Hewlêr (Erbil).

Demain, lundi, la délégation rencontrera le président du gouvernement régional du Kurdistan, Nechirvan Barzani.

En raison de quelques ajustements dans le programme, le programme de la délégation à Sulaymaniyah (Silêmanî) a également été retardé d’un jour. Le mardi 18 février, la délégation tiendra trois réunions distinctes à Sulaymaniyah avec le président de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), Bafel Talabani, Qubad Talabani et Shanaz Ibrahim Ahmed.

Les messages d’Abdullah Öcalan seront transmis lors des visites et les opinions et suggestions concernant le processus en cours seront discutées.

La délégation est composée des membres suivants : Pervin Buldan et Sırrı Süreyya Önder, membres de la délégation Imrali ; Keskin Bayındır, coprésident du Parti des régions démocratiques (DBP); Özgür Erol et Ibrahim Bilmez, avocats du cabinet d’avocats Asrın ; Berdan Öztürk, co-porte-parole de la Commission des relations extérieures du Parti DEM ; Les députés Gülcan Kaçmaz Sayyiğit et Mehmet Kamaç. (ANF)

ROJAVA. TEV – DEM exhorte l’ONU à enquêter sur les meurtres de journalistes au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Suite au meurtre du journaliste kurde Egid Roj par un drone turc hier près du barrage de Tishreen, le Conseil des médias du TEV DEM a appelé l’ONU et les organisations de défense des droits humains à créer une commission pour enquêter sur les crimes ciblant les civils et les journalistes.

Aujourd’hui, le Conseil des médias du Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM) a publié une déclaration publique, appelant l’occupation turque à rendre des comptes pour ses violations contre les journalistes :

« Jour après jour, l’État turc révèle son visage fasciste et sa réalité barbare envers le peuple et les composantes du nord-est de la Syrie, en particulier le peuple kurde, en commettant des massacres, en bombardant les infrastructures de la région et en continuant à pratiquer des formes d’abus contre les habitants des zones occupées telles qu’Afrin, Girê Spî (Tal Abyad) et Ras al-Ain (Serê Kaniyê). Après avoir échoué à occuper le barrage des Martyrs et le pont de Qaraqozaq, qui sont devenus des fronts de résistance et ont brisé la volonté du fascisme turc contre les FDS, sa barbarie a augmenté et il cible désormais directement les civils, les femmes et les enfants.
Nous savons qu’à la lumière du silence international et du mépris des crimes de l’État turc par les puissances internationales, les médias du nord-est de la Syrie sont les yeux et les témoins des crimes du fascisme turc.

À travers leurs caméras et leurs reportages, ils transmettent la vérité de la propagande de guerre psychologique pratiquée par l’État turc, ainsi que les épopées de la résistance aux Forces démocratiques syriennes et la forte volonté du peuple du nord-est de la Syrie de répondre à l’agression et d’adhérer à ses acquis.

C’est pourquoi le fascisme turc les cible, en violation flagrante de toutes les conventions internationales et des lois de la guerre qui accordent l’immunité aux journalistes, aux professionnels des médias et aux civils dans les conflits armés, au mépris clair et explicite de la communauté internationale et de ses institutions humanitaires et de défense des droits humains.

Depuis le début des batailles du barrage des Martyrs (Tishreen), de nombreux journalistes martyrisés par les attaques turques, comme les journalistes Nazim Dashtan et Jihan Belkin, ont été victimes d’une frappe de drone turc sur la route entre le barrage de Tishreen et la ville de Sarrin dans la campagne sud de Kobanê.

Aujourd’hui, nous disons adieu à un autre martyr, le journaliste et travailleur des médias de la ville occupée d’Afrin, Agid Roj, qui a été pris pour cible le 15 février 2025 par la machine à tuer turque au barrage de la Résistance (Barrage des Martyrs), pour prouver une fois de plus l’étendue de sa peur et de sa lâcheté face aux médias libres qui révèlent sa barbarie.

Nous, du Conseil des médias du Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM), tout en affirmant notre volonté de continuer sur les traces des martyrs de la parole, de la photographie et de la documentation, et de travailler avec toute notre volonté pour être dignes de leurs sacrifices et des objectifs pour lesquels ils ont été martyrisés, nous condamnons le silence international face aux crimes du fascisme turc qui l’encourage à commettre davantage de crimes. C’est pourquoi nous appelons les institutions humanitaires et de défense des droits de l’homme et les Nations Unies à former une commission d’enquête indépendante et à mener une évaluation complète des violations commises contre les peuples de la région, en particulier la politique de ciblage des travailleurs des médias et des journalistes par le fascisme turc ».

ANHA

 

Un appel à la réforme du système éducatif du Kurdistan irakien

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Un problème urgent et persistant a été mis en lumière par le Kurdistan Teachers’ Union (Syndicat des enseignants du Kurdistan-KTU) : le nombre excessif de jours fériés dans le calendrier scolaire a considérablement perturbé le processus éducatif, laissant les enseignant∙e∙s et les élèves lutter pour suivre le programme scolaire.

La nécessité de disposer d’un temps d’enseignement adéquat

Depuis les changements apportés aux programmes d’études en 2007 et 2008, les éducateur∙trice∙s ont constamment affirmé que les élèves ont besoin de suffisamment de temps pour terminer leurs programmes éducatifs. Ce temps est essentiel pour que les enseignant∙e∙s transmettent efficacement les connaissances et que les élèves les assimilent correctement, les préparant ainsi aux défis académiques futurs. Cependant, la réalité est loin d’être idéale.

« Le temps d’enseignement requis – 30 semaines, ou 200 jours, ou 900 heures – n’a pas été atteint », a déclaré le président de la KTU, Abdulwahed Muhammad Haje. Par exemple, l’année universitaire 2012-2013, considérée comme la plus réussie, n’a vu que 133 jours d’enseignement réel, à l’exclusion des jours d’examens. Les efforts visant à prolonger les heures d’enseignement, comme ceux déployés pendant le mandat de M. Ismat en tant que ministre de l’Éducation, ont échoué, l’une des raisons les plus importantes étant le nombre excessif de jours fériés.

Sensibilisation et inaction du gouvernement

Le problème n’est pas nouveau, a noté le dirigeant du KTU. Lors d’une conférence tenue par le Dr Barham Salih, ancien Premier ministre du gouvernement du Kurdistan (2009-2012), le problème du trop grand nombre de jours fériés a déjà fait l’objet de nombreuses discussions. Bien que les responsables gouvernementaux en soient conscients, aucune mesure substantielle n’a été prise pour résoudre ce problème. Au lieu de cela, le nombre de jours d’enseignement a été réduit de six à cinq, ce qui a exacerbé le problème.

L’impact négatif sur les enseignant∙e∙s et les élèves

Chaque année, les pays riches examinent et remédient aux lacunes en matière d’éducation, mais au Kurdistan, la situation reste inchangée. Des recherches sur l’impact des vacances sur l’éducation ont montré que trop de vacances entraînent de la frustration chez les enseignant∙e∙s et entravent le processus éducatif. « Rien que cette année, 30 jours ont été désignés comme jours fériés au cours du premier semestre, avec des jours supplémentaires perdus à des fins électorales et aux procédures de recensement », a expliqué Haje.

Déclarations arbitraires de jours fériés

La déclaration arbitraire de jours fériés, souvent influencée par des motifs politiques, a encore compliqué la situation. Par exemple, les vacances sont parfois prolongées pour créer de longs week-ends, perturbant ainsi l’horaire scolaire. Cette pratique a entraîné une réduction significative des jours d’enseignement, au grand désarroi des éducateur∙trice∙s qui peinent à terminer leurs programmes.

Responsabilité du ministère

Haje est catégorique sur le fait que le ministère de l’Éducation porte la responsabilité de cette question. Alors que les événements politiques et les fêtes nationales sont inévitables, le ministère doit veiller à ce que le calendrier académique ne soit pas excessivement perturbé. Il a rapporté qu’un ancien enseignant a fait remarquer de manière poignante que l’abondance des vacances permet aux enfants des dirigeant∙e∙s politiques de profiter de vacances à l’étranger, tandis que les élèves moins fortuné∙e∙s en subissent les conséquences.

Solutions proposées

Pour remédier à ce problème urgent, les mesures suivantes sont proposées :

  • Établir un calendrier éducatif dédié, exempt de jours fériés arbitraires, à l’exception des fêtes religieuses et nationales comme le Newroz (l’arrivée du printemps et du nouvel an dans la culture kurde).
  • Veiller à ce qu’au moins 200 jours soient alloués à l’enseignement pour permettre l’achèvement du programme d’études.
  • Garantir une indemnisation intégrale aux enseignant∙e∙s afin d’éviter les vacances forcées qui perturbent le processus éducatif.

« L’éducation est la pierre angulaire du développement d’une nation. Il est impératif que le gouvernement du Kurdistan prenne des mesures immédiates pour réformer le calendrier académique et fournir aux élèves l’éducation ininterrompue qu’ils méritent », a conclu M. Haje.

Une problèmatique de longue date

M. Haje avait déjà fait remarqué que l’année scolaire 2022-2023 présentait 173 jours d’école et un temps scolaire de 692 heures, ce qui est bien inférieur à l’année scolaire complète.

« De nombreuses enseignantes et de nombreux enseignants m’ont dit que leurs principales préoccupations ne concernaient pas la possibilité de libérer les élèves le samedi, mais d’autres enjeux liés au besoin de mettre en œuvre des mesures visant à améliorer le statut de la profession enseignante », a également expliqué M. Haje.

Ces mesures incluaient :

  • Le versement des salaires dans les délais ;
  • L’octroi de promotions ;
  • Une attention accrue au perfectionnement continu des enseignant·e·s, dont les maître·sse·s de conférences ; et
  • L’adoption d’une loi protégeant les enseignant·e·s et leur dignité.

D’après Haje, « ces mesures encourageront les enseignantes et enseignants à améliorer leurs compétences pédagogiques et à réaliser leurs tâches correctement, comme ils n’ont cessé de le faire pour le bien de leurs étudiantes et étudiants ».

Via l’Internationale de l’éducation 

La Turquie a tué 15 journalistes kurdes depuis octobre 2019

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KURDISTAN – Depuis 11 octobre 2019, la Turquie a tué 15 journalistes kurdes à travers le Kurdistan, dont le Rojava « syrien » et dans la région yézidie de Shengal.

Voici la liste des journalistes tués par la Turquie depuis octobre 2019 :

  •  11 octobre 2019 : Le journaliste Vedat Erdemci est tué dans une frappe aérienne sur Serêkaniyê.
  •  13 octobre 2019 :  Seed Ehmed, journaliste de l’ANHA, et Mihemed Hisen Reşo, journaliste de Çira TV, ont été tués dans le bombardement près de Serêkaniyê.
  •  13 octobre 2019 : Dilovan Gever a été tué lors de l’attaque du SIHA contre le véhicule des journalistes à Girê Spî.
  •  2019 : Zîzis Sînke, membre de la Presse Frî Bor Marincir, perd la vie dans le bombardement de Til Temir.
  •  4 octobre 2022 :  Nagihan Akarsel a été assassinée à Silêmaniyê.
  •  19 novembre 2022 :  le journaliste de l’ANHA Îsam Ebdullah a été tué dans la frappe aérienne à Dêrik.
  •  23 août 2023 :  Le véhicule de l’agence de presse féminine Jin TV a été bombardé sur la route entre Qamishlo-Amude. Necmedîn Feysel El Hac Sinan, employé de Jin TV, a perdu la vie dans l’attaque et la journaliste Delila Egîd a également été blessée.
  •  8 juillet 2024 :  Une attaque aérienne a été menée contre le véhicule transportant les employés de Çira TV et Çira FM qui suivaient l’actualité dans la région yézidie de Shengal. Le journaliste de ÇİRA TV, Murat Mîrza, blessé lors du bombardement, est décédé le 11 juillet 2024.
  •  23 août 2024 :  Un véhicule appartenant à la société de médias Chatr Production a été bombardé par des drones turcs dans le quartier Seyidsadık de Silêmaniyê. Les journalistes Gulîstan Tara et Hêro Behaddîn ont perdu la vie et 6 autres journalistes ont été blessés dans l’attaque.
  • 19 décembre 2024 :  Les journalistes Nazim Daştan et Cihan Bilgin, qui couvraient les affrontements armés dans le nord et l’est de la Syrie, ont été tués dans une attaque de drone turc sur la route entre le barrage de (Tishreen) Tişrîn et la ville de Sirin.
  • 27 janvier 2025 : Un drone de l’État turc a attaqué un véhicule près du village de Girdcal du sous-district de Çarqurne du district de Ranya de Silêmanî. Le journaliste Aziz Köylüoğlu a également été tué lors de cette attaque.
  • 15 février 2025 : Un drone turc a tué le journaliste Egîd Roj près du barrage de Tishreen.

ROJAVA. Un drone turc tue un journaliste près du barrage de Tishreen

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SYRIE / ROJAVA – Le journaliste kurde originaire d’Afrin, Egîd Roj a été tué aujourd’hui dans une frappe de drone turc près du barrage de Tishreen. Depuis l’invasion d’Afrin par la Turquie et ses mercenaires en 2018, il a documenté les crimes de guerre commis dans le canton d’Afrin.

 

L’Association des journalistes Dicle-Fırat (DFG) a condamné le meurtre du journaliste Egit Roj, déclarant que « Egît Roj, qui a suivi la résistance dans le barrage de Tişrin, était originaire d’Afrin. Alors que les journalistes travaillant sur le champ de bataille sont protégés par le droit international, la Turquie a violé cette loi et tué Gülistan Tara et Hêro Bahadîn à Suleymaniye, Aziz Köylüoğlu à Ranya, et Nazim Daştan et Cihan Bilgin à Kobanê avec des attaques de drones au cours des six derniers mois. Nous n’acceptons pas le silence des organisations internationales qui ne dénoncent pas ces actes illégaux et restent les bras croisés pendant que des journalistes sont assassinés. Le meurtre du journaliste Egît Roj et des autres journalistes assassinés doit faire l’objet d’une enquête et les responsables doivent être punis au titre des crimes de guerre. Nous continuerons à défendre le journalisme à tout prix ».

Depuis 11 octobre 2019, la Turquie a tué 15 journalistes kurdes à travers le Kurdistan, dont le Rojava « syrien » et dans la région yézidie de Shengal.

Voici la liste des journalistes tués par la Turquie depuis octobre 2019 :

  •  11 octobre 2019 : Le journaliste Vedat Erdemci est tué dans une frappe aérienne sur Serêkaniyê.
  •  13 octobre 2019 :  Seed Ehmed, journaliste de l’ANHA, et Mihemed Hisen Reşo, journaliste de Çira TV, ont été tués dans le bombardement près de Serêkaniyê.
  •  13 octobre 2019 : Dilovan Gever a été tué lors de l’attaque du SIHA contre le véhicule des journalistes à Girê Spî.
  •  2019 : Zîzis Sînke, membre de la Presse Frî Bor Marincir, perd la vie dans le bombardement de Til Temir.
  •  4 octobre 2022 :  Nagihan Akarsel a été assassinée à Silêmaniyê.
  •  19 novembre 2022 :  le journaliste de l’ANHA Îsam Ebdullah a été tué dans la frappe aérienne à Dêrik.
  •  23 août 2023 :  Le véhicule de l’agence de presse féminine Jin TV a été bombardé sur la route entre Qamishlo-Amude. Necmedîn Feysel El Hac Sinan, employé de Jin TV, a perdu la vie dans l’attaque et la journaliste Delila Egîd a également été blessée.
  •  8 juillet 2024 :  Une attaque aérienne a été menée contre le véhicule transportant les employés de Çira TV et Çira FM qui suivaient l’actualité dans la région yézidie de Shengal. Le journaliste de ÇİRA TV, Murat Mîrza, blessé lors du bombardement, est décédé le 11 juillet 2024.
  •  23 août 2024 :  Un véhicule appartenant à la société de médias Chatr Production a été bombardé par des drones turcs dans le quartier Seyidsadık de Silêmaniyê. Les journalistes Gulîstan Tara et Hêro Behaddîn ont perdu la vie et 6 autres journalistes ont été blessés dans l’attaque.
  • 19 décembre 2024 :  Les journalistes Nazim Daştan et Cihan Bilgin, qui couvraient les affrontements armés dans le nord et l’est de la Syrie, ont été tués dans une attaque de drone turc sur la route entre le barrage de (Tishreen) Tişrîn et la ville de Sirin.
  • 27 janvier 2025 : Un drone de l’État turc a attaqué un véhicule près du village de Girdcal du sous-district de Çarqurne du district de Ranya de Silêmanî. Le journaliste Aziz Köylüoğlu a également été tué lors de cette attaque.
  • 15 février 2025 : Un drone turc a tué le journaliste Egîd Roj près du barrage de Tishreen.

TURQUIE. Six journalistes kurdes arrêtés à Van

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TURQUIE / KURDISTAN – Ce matin, la police turque a arrêté six journalistes kurdes qui couvraient la veillé pacifique organisée devant la municipalité de Van confisquée par Erdogan. Rabia Önver, Bilal Babat, Mehmet Güleş, Ruşen Takva, Medine Mamedoğlu et Behçet Bayhan. Rabia Önver a été remise en liberté après qu’on ait confisqué sa camré, son téléphone portable et son ordinateur. Les autres journalistes sont toujours en détention.

Le régime turc a nommé un administrateur (kayyum) à la tête de la municipalité métropolitaine de Van. Ce matin, la police turque a attaqué la veillée et arrêté plus de 115 personnes, dont des personnalités politiques, des journalistes et des avocats.

La veillée, qui a été lancée contre la peine de 3 ans et 9 mois de prison infligée au co-maire de la municipalité métropolitaine de Wan, Abdullah Zeydan, a été attaquée dans la matinée avec la participation de centaines de policiers.

La municipalité métropolitaine de Van a été usurpée pour la première fois après les élections locales du 31 mars 2024, mais la décision a été retirée après la résistance populaire.

Alors que la veillée contre la peine de 3 ans et 9 mois de prison prononcée contre le co-maire Abdullah Zeydan se poursuivait, des centaines de policiers ont fait une descente dans la municipalité aux premières heures du matin.

Depuis 2016, le régime turc a destitué et ou emprisonné des dizaines de maires kurdes qu’il a remplacés par des administrateurs (kayyim ou kayyum).