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Femmes kurdes visées à Paris: Notre haine ne lâchera pas le col des assassins!

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PARIS – Le Mouvement des Femmes Kurdes en Europe (TJK-E) qui annonce que parmi les personnes massacrées lors de l’attaque de paris se trouvait une des pionnières du Mouvement des Femmes Kurdes, Emine Kara, déclare qu’« aucune attaque n’arrêtera l’évolution de la révolution des femmes, notre haine ne lâchera pas les assassins! » et appelle à manifester aujourd’hui à Paris, à 12h, place de la République.

Dans sa déclaration, le TJK-E a signalé que lors de la sauvage attaque visant le Centre Culturel Kurde Ahmet Kaya, avaient été massacrés une des pionnières du Mouvement des Femmes Kurde Evîn Goyî (Emine Kara), l’artiste kurde Mîr Perwer et un patriote kurde. Le TJK-E qui fait part de ses condoléances aux familles des martyrs a dit qu’il lutterait au nom de toute l’humanité jusqu’à effacer la honte de la ville de Paris connue pour le massacre de femmes, des femmes kurdes.

Voici la déclaration du TJK-E:

Notre haine ne lâchera pas le col des assassins !

« Aujourd’hui s’est déroulée une attaque au Centre Culturel Kurde Ahmet Kaya à Paris, sur les ordres de Recep Tayyip Erdoğan. Cette attaque fut organisée, de même que le massacre du 9 janvier, par l’État turc. C’est le système génocidaire de l’assassin Erdoğan et de l’État turc. Et en ne prenant pas de précautions, en criminalisant le coupable, l’État français couvert le crime et s’est fait allié du massacre. Lors de cette sauvage attaque, ne des pionnières du Mouvement des Femmes Kurde Evîn (Emine Kara), l’artiste kurde Mîr Perwer et un patriote kurde furent massacrés.

Nous faisons part de nos condoléances aux familles des martyrs et à celle de notre camarade Evîn et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

Le massacre de notre camarade Evîn n’est pas une coïncidence

Notre camarade Evîn était une femme très forte ayant grandit avec la culture naturelle du Botan, courageuse, travailleuse, pétrie avec la conscience de terre et de liberté. Dans chaque partie de notre pays elle a lutté pour les Femmes et pour son pays, elle affronta les colonisateurs avec son cœur et sa conscience. Le massacre de cette brave femme kurde consacrant sa vie à la liberté et pétrie de cette conscience n’est pas une coïncidence. Les assassins États patriarcaux pensent pouvoir arrêter la lutte des femmes en les massacrant.

Le Mouvement des Femmes Kurde qui fut visé par le massacre de Paris, en passant par les personnes de Sakine et ses camarades l’est de nouveau par le massacre de notre camarade Evîn. De nouveau on a tiré sur les femmes, la liberté et les Kurdes. De nouveau le sang des femmes fut versé à Paris, de nouveau le crime des meurtriers fut laissé dans le noir.

Plus l’Europe se taira plus elle s’enfoncera dans les marécages d’Erdogan

Ce massacre a eu lieu au moment où le peuple kurde et le femmes kurdes s’acharnaient sur les responsables pour lever les secrets et les sales alliances cachées derrière le massacre de Paris. On constate qu’avec ce massacre de nouveau ils ont essayé de taire la voix des femmes kurdes se répandant dans le monde. Les Etats-nations créant des alliances sales pour leurs intérêts, se faisant sourd aux appels des peuples, des opprimés et des femmes pour élucider la vérité, sont de nouveau silencieux. En massacrant les pionnières kurdes Erdoğan porte au coeur de l’Europe sa guerre génocidaire contre les Kurdes. Tant que l’Europe se tait, tant qu’elle cédera pour ses intérêts, elle s’enfoncera dans les marécages de Erdoğan.

Ils ne pourront faire taire la voix des femmes kurde qui s’universalise

A l’approche du 10e anniversaire du massacre de Paris et alors que nous nous préparions à protester contre le massacre avec notre revendication de « levez le secret d’Etat », nous avons reçu ce message donné aux femmes kurdes. Cette attaque montre encore une fois que l’Etat turc et ses toutes sortes d’alliances sales ont dans le viseur les femmes kurdes. Nous disons: plus l’Etat colonialiste-fasciste turc essayera de nous faire taire, plus nous crieront, plus ils essayeront de nous fermer les rues, plus nous les remplirons, plus ils nous menaceront avec des massacres, plus nous leur répondrons avec le slogan « vivre c’est résister ».

Les femmes kurdes sont attachées viscéralement à la liberté

Nous disons aux meurtriers et tous ce qui ferment les yeux sur ces meurtriers; nulle part, ni aucune attaque ne stoppera la révolution des femmes kurdes. Que tout le monde qui souhaite nous laisser démuni en nous faisant vivre la peine de nos camarades et patriotes le sache ainsi. Les femmes kurdes sont attachées à mort à la liberté. Les femmes kurdes ont appris à résister de Sakine Cansiz. Les femmes kurdes ont accordé plus de valeur à lutter qu’au pain et à l’eau. Aucune force ne les détournera d’être les lutteuses de cette vérité.

Jusqu’à ce qu’elles demandent des comptes aux meurtriers, comme cela eut lieu à Paris il y a dix ans, les femmes kurdes vont continuer à éclairer la vérité sur les places et à lutter jusqu’à effacer au nom de toute l’humanité la honte de la ville de Paris connue pour le massacre des femmes. Nous serons dans les rues jusqu’à ce qu’on nous rende les comptes d’Evîn et nos autres camarades patriotes. Nous ne laisserons pas tomber notre lutte jusqu’à ce que justice soit faite. N’oubliez pas! Tout rejeton qui tombera augmentera notre haine. Notre haine se collera au col des assassins.

Vive notre lutte de liberté des femmes!
A bas l’État turc assassin! »

Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E) et Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F)

Massacre de Paris: Appel à soutenir les artistes kurdes

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PARIS – C’est avec effroi que nous avons appris à la veille de Noël l’attaque terroriste raciste commis au Centre Culturel Kurde Ahmet Kaya où Mîr Perwer, un jeune musicien kurde, fut tué aux côtés deux autres activistes kurdes. Le bilan aurait été plus lourd en pertes humaines, puisqu’une réunion des femmes kurdes d’Europe avait été initialement prévue ce jour, et devait se tenir d’abord à l’heure exacte de l’attentat. Il s’agit donc d’une tuerie de masse, planifiée et commise de sang froid.

 

Le peuple kurde se réunit régulièrement pour de nombreux évènements culturels et politiques dans ce lieu hautement symbolique. 

Sans voix pour les représenter au parlement turc puisque les députés et maires kurdes ont été incarcérés, au front contre Daech, dans les manifestations qui secouent toujours le régime d’Iran, les Kurdes ont été la cible de milliers d’assassinats politiques en Turquie, de génocide en Irak.

Cette tuerie a pour objectif, non pas uniquement de créer les conditions d’une désolidarisation avec les combattants kurdes sur de multiples fronts aux quatre coins du Kurdistan, et du soutien international acquis à la lutte de Libération du peuple kurde, d’où le déplacement du fils Talabani à Rojava, mais également, et surtout de créer des tensions sur le sol européen, et en particulier en France, puisque les Kurdes marginalisés, criminalisés et racisés en Turquie et ailleurs, pendus en Iran, brûlés et gazés dans les Montagnes kurdes, déplacés de leurs terres, se réfugient en Europe pour d’abord survivre et goûter à la liberté, sans être inquiétés par la guerre et la répression violente. 

Il est connu que la France est le berceau non pas de la civilisation, comme l’est la Mésopotamie, mais le berceau de la Lumières. Les forces obscures qui agissent contre la Liberté des Kurdes, agissent également pour déstabiliser la France et l’Europe. A ce titre, nous sommes persuadés que l’assassinat des Militantes Kurdes dont la fondatrice du Mouvement de Libération des Femmes Kurdes, au coeur de Paris, n’est pas sans lien, avec la mort de Charb, qui avait écrit dans son édito, le jour de la tuerie à Charlie Hebdo contre la Liberté d’expression : « Je suis Kurde ».

Être kurde, aujourd’hui, c’est avant tout combattre sans concession contre les fondamentalismes religieux de tous bords, tout comme les racismes. Insister sur le fait d’être kurde ne signifie pas que les Kurdes sont des nationalistes, qui se croient supérieurs aux autres peuples ou nations, ou communautés. Cela signifie avoir l’esprit de combat pour ne pas baisser les bras et pour ne pas concéder, abandonner quelque soit notre combat juste. Être minoritaire dans quatre pays liberticides vous oblige à combattre éternellement, d’abord la peur, la terreur instillées par des régimes génocidaires, qui n’attendent qu’une guerre mondiale pour vous rayer de la carte comme ils nous ont rayé de l’Histoire mondiale par la thèse de notre existence (en tant que peuple et en tant que langue), nous ont condamné à l’Apatridie et à l’Exil, nous ont massacrés ou employés à nous entre déchirer partout dans le monde, et nous tuent quand on combat, politiquement, physiquement, littérairement, artistiquement. 

Les dernières investigations ont montré que l’Ambassadeur turc à Paris a été remplacé par un ami du Président Macron, quand le lien entre l’assassinat des femmes politiques kurdes le 7 janvier 2013, le MIT et l’Ambassade turc allait être révélé. 

Le proverbe kurde indique: « Les Kurdes n’ont que la Montagne comme amis ». C’est faux, nous avons des amis partout dans le monde, qui ne comprennent pas pourquoi nous sommes si divisés entre nous alors qu’ensemble, nous pourrions agir plus efficacement contre les obscurantistes, y compris “nos ennemis intérieurs” supposés ou réels.

On dit de nous que nous sommes divisés, mais le cœur des Kurdes du monde entier tend vers cette union depuis des décennies. Si le Kurdistan et la géographie kurdes sont divisés, l’ensemble des opinions publiques mondiales nous soutiennent, tandis qu’un racisme systémique existe dans les pays où nous sommes tenus au silence, maintenus dans la terreur, ces pays où nous pleurons tous les jours nos morts, et où au lieu de nous emmurer dans une position de victime, nous luttons corps et âmes mais avec classe, pour notre dignité d’abord et pour notre langue, notre culture, nos terres et notre Liberté. 

Aujourd’hui nous nous méfions des conclusions hâtives sur la tuerie de masse organisée rue d’Enghien. Mais nous sommes convaincus que la montée de l’extrême-droite en France n’est pas sans lien avec les tueries précédentes perpétrées sur le sol occidental. Les Kurdes sont une des dernières poches de résistances pour la Liberté. 

Nous ne céderons ni à la Haine ni à la Terreur, d’où qu’elle viennent ! 

 

Tribune des Artistes Kurdes en France et leurs amis (premiers Signataires):

Dora Djann, écrivaine

Aram Tastekin, comédien

Ali Gul Donmez, cinéaste

Ali Meral, activiste alévi pour la Paix et la Démocratie

 

 

FRANCE. Les Kurdes manifestent contre le massacre de Paris et contre l’impunité

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PARIS – Les Kurdes manifesteront aujourd’hui à Paris, à deux pas de la rue d’Enghien où hier un attentat terroriste a fait trois victimes*, et dans de nombreuses villes de France et du monde.

La colère des Kurdes de France est immense, près de 10 ans après le massacre de 3 militantes kurdes au coeur de Paris par les services secrets turcs (MIT), le fascisme turc récidive, enhardi par l’impunité judiciaire dont il jouit en France et en Europe. Les Kurdes venus se réfugier en Europe sont jetés en pâture aux escadrons de la mort téléguidés depuis la Turquie ou livrés aux autorités turques quand celles-là l’exigent, comme on l’a vu récemment en Suède, mais aussi en France il y a quelques temps de cela…

Les Kurdes exigent la fin de la complaisance / collaboration des États européens avec le régime criminel turc dont l’existence se repose sur le génocide de tous les peuples autochtones de l’Anatolie: Arméniens, Kurdes/yézidis/alévis, Syriaques, Grecs…
Le peuple kurde attend justice maintenant !

Certaines villes de France où il y a des manifestations aujourd’hui:

Paris
Samedi 24 décembre, 12h
Place de la République

Strasbourg
Samedi 24 décembre, 16h
Place de la Gare

Toulouse, manifestation kurde
samedi 24 décembre
15h, Métro J. Jaurès

Marseille
Samedi 24 décembre, à 13H
Aux Réformés-Canebière

La Rochelle
Samedi 24 décembre, au vieux port, à 13h

*Les victimes sont: Evîn Goyî (Emine Kara), l’une des pionnières du Mouvement des femmes kurdes, le chanteur Mir Perwer et Abdullah Kızıl, un vieux habitué du centre culturel kurde Ahmet Kaya. Le massacre a visé le siège du Conseil Démocratique kurde en France (CDK-F) qui se trouve au centre culturel kurde Ahmet Kaya, dans le 10e arrondissement de Paris.

 

 

PARIS. L’ombre des services secrets turcs plane au-dessus du massacre de la rue d’Enghien

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PARIS – L’attentat terroriste du 23 décembre visant les militants kurdes à Paris a fait trois morts* et plusieurs blessés au moment où une réunion rassemblant une soixantaine de femmes a été retardée à la dernière minute. Le tueur est arrivé au centre en voiture, de-là, passé à un restaurant kurde pour finir 150 mètres plus loin dans un salon de coiffure kurde où il est finalement neutralisé par les clients et employés du salon… C’est un massacre visant spécifiquement les Kurdes dans une rue où il y a tant d’autres commerces d’autres communautés, comme l’a déclaré Berivan Firat, une responsable du Conseil démocratique kurde de France (CDKF).

*Les victimes sont Evîn Goyî (Emine Kara), l’une des pionnières du Mouvement des femmes kurdes, le chanteur Mir Perwer et l’activiste Abdullah Kızıl.

L’assaillant était-il au courant d’une réunion importante au centre kurde?

Un représentant du centre culturel kurde a déclaré que l’attaque avait rappelé de « mauvais souvenirs » (…) puisqu’au moment de l’attentat une réunion de préparation des actions autour du 9 janvier 2023 (date anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes à Paris en 2013) devait avoir lieu, mais a été repoussée de quelques heures à la dernière minute. Des craintes ont donc été soulevées que le suspect ait agi avec l’intention de commettre un deuxième massacre à Paris.

L’assaillant était-il au courant d’une réunion importante au centre kurde?

Un représentant du centre culturel kurde a déclaré que l’attaque avait rappelé de « mauvais souvenirs » (…) puisqu’au moment de l’attentat une réunion de préparation des actions autour du 9 janvier 2023 (date anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes à Paris en 2013) devait avoir lieu, mais a été repoussée de quelques heures à la dernière minute. Des craintes ont donc été soulevées que le suspect ait agi avec l’intention de commettre un deuxième massacre à Paris.

Le tueur de la rue d’Enghien en mission contre les militants kurdes?

« Selon les informations recueillies par l’Humanité, l’homme aurait été déposé par une voiture devant le siège du Conseil démocratique kurde de France (CDKF) alors que devait se tenir une réunion d’une soixantaine de femmes kurdes, finalement décalée d’une heure au dernier moment. Un massacre a été évité. Qui aurait renseigné le tueur ? », écrit le journaliste Pierre Barbancey sur le site de l’Humanité suite au massacre survenu à Paris ce vendredi 23 décembre.

A lire l’article de Pierre Barbancey ici: Le tueur de la rue d’Enghien en mission contre les militants kurdes?

La responsable du Mouvement des Femmes kurdes en France parmi les victimes du massacre de Paris

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PARIS – La responsable du Mouvement des Femmes kurdes en France se trouve parmi les victimes du massacre de Paris qui a eu lieu aujourd’hui dans le 10e arrondissement de Paris.

La nouvelle a été annoncée par le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) qui appelle à manifester ce 24 décembre, à 12h, place de la République.

CDK-F a écrit :

« Pour le moment, on dénombre au moins trois militants kurdes décédés, dont la responsable du Mouvement des Femmes kurdes en France [TJK-F], et plusieurs blessés, dont trois dans un état grave.

Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) condamne avec virulence cette attaque terroriste infâme qui intervient suite à de multiples menaces proférées par la Turquie, alliée de Daesh.

Cet attentat terroriste survient également à quelques semaines du 10e anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes à Paris le 9 janvier 2013, des meurtres qui restent toujours impunis en raison du refus de la France de lever le secret-défense.

Nous appelons à une grande manifestation demain, samedi 24 décembre, 12h, sur la place de la République, pour protester contre cet attentat terroriste qui meurtrit encore une fois les Kurdes de France, et dénoncer la complaisance de la France avec le régime fasciste turc, une complaisance qui laisse la porte grande ouverte aux attentats meurtriers contre les Kurdes en France. »

Les Kurdes de France de nouveau victime d’un attentat terroriste

Le CDK-F a également déclaré qu’« encore une fois, en plein cœur de Paris, la communauté kurde a été frappée par un attentat terroriste. (…) La situation politique en Turquie et les évolutions politiques concernant le peuple kurde nous laissent clairement penser que ce sont des assassinats politiques.
(…)
Par le biais de la presse, nous avons appris que le caractère terroriste n’avait, à ce stade, pas été retenu. (…) Nous sommes indignés de cette situation. (…) On essaie de nous faire croire qu’il s’agit d’un simple militant d’extrême droite ».

A Manca solidaire des Kurdes ciblés à Paris

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CORSE – « Le peuple kurde qui a protégé nos libertés fondamentales en combattant les islamo-fascistes, fait les frais aujourd’hui de la duplicité et de la lâcheté des puissances occidentales. »

Le parti politique corse, A Manca a publié un communiqué de soutien au peuple kurde de nouveau ciblé par un attentat sanglant survenu à Paris ce vendredi 23 décembre.

Voici le communiqué d’A Manca

« Solidarité avec le peuple kurde

Le centre culturel kurde Amhet Kaya a été la cible aujourd’hui d’un attentat raciste et ce n’est pas la première fois que ce local était la cible de violences.

Les motivations de l’assassin ne font aucun doute car l’auteur des faits avait déjà comparu cette année pour violences racistes, en rapport avec l’attaque d’un camp de réfugiés qu’il avait perpétré le 8 décembre 2021.

Plusieurs hypothèses sont plausibles. A ce stade il est difficile de déterminer s’il s’agit d’une action isolée à mettre sur le compte de la banalisation des discours de haine des étrangers, ou s’il s’agit d’une action plus ciblée instrumentalisée par des services turques et leur bras armé paramilitaire, les loups gris. Les connexions entre extrême-droites française et turques sont toujours possibles.
Dans tous les cas de figures il est insupportable de voir une nouvelle fois le peuple kurde payer le prix du sang, alors qu’il a déjà payé et continu de payer un lourd tribu face à tous les islamistes de Syrie, de Turquie et d’Iran. Le peuple kurde qui a protégé nos libertés fondamentales en combattant les islamo-fascistes, fait les frais aujourd’hui de la duplicité et de la lâcheté des puissances occidentales.

Nous apportons toute notre solidarité au peuple kurde et présentons nos condoléances à toutes celles et ceux touchés par cette tuerie. »

A Manca

PARIS. Appel à manifester suite à l’attentat terroriste visant les Kurdes

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PARIS – Ce matin, un attentat terroriste visant la diaspora kurde de Paris a fait plusieurs blessés, dont des membres du Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F), dans le 10e arrondissement de Paris.

L’assaillant était-il au courant d’une réunion importante au centre kurde?

Un représentant du centre culturel kurde a déclaré que l’attaque avait rappelé de « mauvais souvenirs » (…) puisqu’au moment de l’attentat une réunion de préparation des actions autour du 9 janvier 2023 (date anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes à Paris en 2013) devait avoir lieu, mais a été repoussée de quelques heures à la dernière minute. Des craintes ont donc été soulevées que le suspect ait agi avec l’intention de commettre un deuxième massacre à Paris.

Appel à manifester ce samedi 24 décembre

Le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) appelle à manifester ce samedi 24 décembre suite à l’attentat terroriste perpétré contre son siège, dans lequel trois militants kurdes ont été tués*.

RDV le samedi 24 décembre, à 12h, Place de la République, Paris

Le CDK-F a publié un communiqué concernant l’attaque d’aujourd’hui:

« Ce vendredi 23 décembre 2022, en fin de matinée, une attaque terroriste a été perpétrée par un homme armé, contre notre siège, au 16 rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris. Pour le moment, on dénombre au moins trois militants kurdes décédés et plusieurs blessés, dont trois dans un état grave.

Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) condamne avec virulence cette attaque terroriste infâme qui intervient suite à de multiples menaces proférées par la Turquie, alliée de Daech.
(…)
Cet attentat terroriste survient également peu avant le 10e anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes à Paris le 9 janvier 2013, des meurtres qui restent toujours impunis en raison du refus de la France de lever le secret-défense. »

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Conseil Démocratique Kurde en France
16 Rue d’Enghien, 75010, Paris

 

Noël sanglant pour les Kurdes de France

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PARIS – Ce matin, une attaque terroriste visant la communauté kurde de Paris a fait plusieurs victimes, dont des membres du Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F), dans le 10e arrondissement de Paris. Les médias français mettent en avant l’aspect raciste de l’attaque car l’assaillant arrêté serait connu de la police pour deux précédentes attaques racistes qu’il a commises par le passé. Même si cet homme est fiché comme étant de l’extrême-droite, on ne doit pas oublier le fait qu’il a visé exclusivement la communauté kurde qui par ailleurs fait l’objet de menaces régulières de la part des fachos turcs.

La communauté kurde craint que la justice française étouffe également cette affaire, comme celle du triple assassinat de 9 janvier 2013*, en la classant comme une attaque à caractère raciste, sans chercher à savoir si cet homme n’a pas été approché par les espions turcs pour qu’ils leur serve d’homme de main.

Le journaliste Maxime Azadi qui a beaucoup enquêté sur les escadrons de la mort téléguidés depuis la Turquie agissant en Europe partage cet avis et déclare que: « Les médias français et le parquet commencent à se focaliser sur des « motivations racistes ». Mais cela n’explique pas pourquoi il a pris pour cible uniquement l’association kurdes et les commerces kurdes. Il y a aussi des responsables kurdes parmi les victimes.

Depuis longtemps nous disons que les services secrets turcs [MIT] planifie des attentats depuis la France. Malgré cela, les autorités refusent de prendre des mesures, ce qui les rendent responsables de cette tentative de massacre. »

*Le 9 janvier 2013, trois militantes kurdes, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez ont été assassinées au coeur de Paris, par un agent du service de renseignement turc (MIT). Ce crime impuni sur le sol français ouvre la voie à d’autres attaques visant la communauté kurde de France.

PARIS. Attaque armée contre une association kurde de Paris: nombreuses victimes

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PARIS – Un homme armé déposé par une voiture a tiré sur le centre culturel kurde de la rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris, puis sur un restaurant kurde en face et un salon de coiffeur kurde. Il y a deux morts, 6 blessés, dont certains dans un état grave. L’assaillant a été arrêté.

C’est acte terroriste visant la communauté kurde intervienne à la veille du dixième anniversaire du meurtre de trois femmes kurdes à Paris le 9 janvier 2013* et que récemment, un dirigeant kurde d’Irak s’est rendu au Rojava dans le cadre de rapprochement inter-kurde visant l’unité kurde…

*Le 9 janvier 2013, trois militantes kurdes, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez ont été assassinées au coeur de Paris, par un agent du service de renseignement turc (MIT). Ce crime impuni sur le sol français ouvre la voie à d’autres attaques visant la communauté kurde de France.

PARIS. Fusillade mortelle à Paris

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PARIS. Un homme a tué une personne et blessé quatre autres ce vendredi matin, sur la voie publique à proximité du centre culturel kurde de la rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris. L’assaillant a été arrêté par la police.

On ne sait pas encore si c’est un acte terroriste qui visait la communauté kurde ou non alors qu’on s’approche du dixième anniversaire du meurtre de trois femmes kurdes à Paris le 9 janvier 2013…

Détails à venir

Melis Kaya: « Être kurde c’est, par nature, être perpétuellement en exil »

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PARIS – La commissaire de l’exposition « Arts kurdes en exil » qui sera inaugurée le 6 janvier 2023 à Paris, Melis Kaya, dont le père (Ahmet Kaya) est décédé en exil il y a plus de 20 ans, déclare, qu’« Être kurde c’est, par nature, être perpétuellement en exil ».

Exposition « Arts kurdes en exil »

L’Institut kurde de Paris organise une exposition d’œuvres d’une vingtaine de peintres et sculpteurs kurdes exilés que l’on pourra voir entre le 7 janvier et 2 février 2023 à la Mairie du 10ème arrondissement de Paris.

Vernissage le 6 janvier, à 18h30

Lors du vernissage de l’exposition, on croisera au moins une partie des artistes dont les œuvres sont exposées, à savoir, Abdin Mostafa, AVAN, Eido Alhussein, Inayat Attar, Jihad Moussa (Genco), Joseph Bakir, Kaniwar Alan, Khalil Hemsork, Nesrin Mahmoud, Niaz Bayatn Nour Jaafar, Rodi Khalil, Saleh Nemr, Seywan Saedian, Srour Alwani, Tara Salih, Waleed Ibrahim, Walid Agha et Yahia Alselo (Silo).

Melis Kaya décrit ainsi l’exposition « Arts kurdes en exil »

« Alors que le Moyen-Orient est devenu au cours des dernières années une région marquée par les guerres, les troubles sociopolitiques et les flux constants de migrants, s’est de surcroît créée une angoisse d’exil parmi les populations de ces pays.
Mais être kurde c’est, par nature, être perpétuellement en exil. L’art kurde est un espace discursif qui, en l’absence d’État indépendant à même d’encadrer une scène artistique nationale et de favoriser la productivité, a toujours été transnational. Les artistes kurdes ont donc utilisé les moyens de production mondiaux pour s’engager dans leurs pratiques créatives.

Pour comprendre les ressorts de ce climat d’exil à travers l’art, cette exposition se penche sur les œuvres d’artistes ayant émigré du Kurdistan et qui ont tenté de vivre et de travailler en Europe. Ces 19 artistes, qui ont quitté leur terre natale, réfléchissent aux notions d’appartenance, d’altérité et de déplacement avec des styles, des expériences et des perspectives différentes. Ils portent en eux les concepts d’émigration et d’exil, qu’ils considèrent comme un voyage personnel et psychologique avec des transferts autobiographiques, au-delà des schémas connus.

Ces artistes, qui quittent leur patrie et continuent à vivre et à produire ailleurs, tantôt en tant que voyageurs, tantôt en tant qu’émigrés, mais toujours en tant qu’exilés de la terre, ne s’abritent cependant pas dans l’ombre de leur identité de migrants. Ils et elles ont pensé et produit sur la mobilité toujours plus grande offerte par le monde globalisé et sur la réalité que le concept d’exil a rapidement remodelée. »

 

Une sculpture de l’artiste kurde Seywan Saedian

Exposition à voir du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures

Entrée gratuite

Adresse:

La Mairie du 10ème arrondissement de Paris, grand hall
Accessible aux personnes à mobilité réduite par l’entrée située au 1, rue Hittorf
72, rue du faubourg Saint-Martin
75010 PARIS

L’histoire du vin « Kurdistan »

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PARIS – Alors que les fêtes de fin d’année s’approchent et que le vin sera présent sur la table de nombreuses familles, on s’est dit qu’il fallait vous faire découvrir le vin « Kurdistan » commercialisé en ligne par un Kurde de France…

« Tout a commencé par une image de grappe de raisin »

« Tout a commencé par une image de grappe de raisin » déclare, Faysal Taskiran qui commercialise un vin bordelais sous l’étiquette « Kurdistan Şerab » depuis quelques années. « C’était en automne 2018, un jour j’ai vu une grappe de raisin et je me suis aperçu qu’elle ressemblait à la carte du Kurdistan. J’ai eu comme un “déclic” dans ma tête sur le symbole que cela pouvait représenter et puis j’ai eu l’idée de distribuer du vin. J’habite en France, un pays très riche culturellement en vin depuis plusieurs siècles. La France est mondialement connue pour ses vins et surtout pour les vins de Bordeaux qui sont très populaires à travers le monde mais aussi particulièrement apprécié par les Kurdes. »

 

Chez Kurdistan șerab, vous pouvez acheter du vin blanc, rouge ou rosé…

Faysal Taskiran déclare qu’il y a plus de 5 millions de Kurdes en diaspora dont plus de 3 millions en Europe. « Pourquoi ne pas distribuer du vin Français avec la marque de KURDISTAN ? Ainsi, le mot KURDISTAN rentrera dans la maison de chaque Kurde en Europe. Puisque les Kurdes aussi sont de très bons buveurs de vin, pourquoi ne pas commercialiser des vins sélectifs ? En plus, les étiquettes traduites en kurde faciliteront le choix du vin » ajoute monsieur Taskiran. C’est un marché de niche que Faysal Taskiran a commencé à exploiter.

Le vin « KURDISTAN » est un vin Français de Château Trois Fonds*, produit pour la marque de Kurdistan. C’est une appellation de Côtes de Bordeaux.

L’ADN des vignobles kurdes présent dans celui des vignoble Bordelais ?

Au début du 15ème siècle, le sultan de l’Empire ottoman, Soliman le Magnifique a donné un cadeau au Roi de la France de l’époque, François Premier. Ce cadeau était des plants de vigne originaires de la région du Kurdistan qui ont été ensuite plantés dans la région Bordelaise. Qui sait ? Peut-être que l’amour des Kurdes pour le vin de Bordeaux vient de ce cadeau.

*Mode de vinification de Château Trois Fonds rouge : L’élevage et la vinification des cépages sont réalisés selon des méthodes traditionnelles. Après avoir trié la vendange, macération à froid pendant 4 jours puis à sa fermentation à chaud pendant 20 à 30 jours. Puis l’écoulage, le pressurage et la fermentation malolactique du vin à la suite de quoi il est soutiré une première fois. Au cours de son élevage, de 6 à 9 mois, le vin est soutiré 4 à 5 fois avant collage, puis filtré sur terre et plaques avant d’être mis en bouteille.

Noșîcan be ! (« Bonne dégustation ! »)

« Şerab bi kurdî xweș e » (« Le vin est meilleur en kurde »)

Faysal Taskiran avec sa bouteille de vin Kurdistan

Contact:
Faysal Taskiran
+ 33 634011589
e.etar@yahoo.com

Site internet: KURDISTAN ŞERAB 

Adresse:
E-ETAR / KURDISTAN ŞERAB
105, Avenue Victor Schoelcher
91170 VIRY CHATILLON
FRANCE