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IRAN. Grèves et exécutions au pays des mollahs

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IRAN – Plus de 100 jours après le meurtre de la jeune Kurde Jina Mahsa Amini à Téhéran, les manifestations et des grèves se poursuivent à travers l’Iran, malgré les arrestations et les exécutions des manifestants.

Des arrestations ont de nouveau eu lieu en lien avec le soulèvement populaire contre le régime iranien. À Kerman, des membres d’un « réseau » appelé Zagros aurait été arrêtés.

Selon les médias d’Etat, de nouvelles arrestations ont eu lieu dimanche en Iran en lien avec le soulèvement populaire contre le régime. Sept personnalités clés des récentes manifestations auraient été arrêtées dans la province de Kerman, dans le centre de l’Iran, selon un communiqué. Parmi eux se trouvent des « binationaux qui ont tenté de quitter le pays ». Les personnes concernées auraient des liens avec le Royaume-Uni. Le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré qu’il s’efforçait d’obtenir plus d’informations.

Arrestations à Téhéran

Des arrestations auraient également eu lieu à Téhéran. Les gardiens de la révolution n’ont pas fourni d’informations sur l’identité ou le sexe des personnes arrêtées.

100 jours de manifestations

Exactement 100 jours se sont écoulés depuis que l’étincelle d’une révolution s’est déclenchée au Rojhilat (le Kurdistan iranien) et s’est propagée comme une traînée de poudre dans tout le pays. Le soulèvement, visant un changement du régime, a été déclenché par le féminicide de Jina Mahsa Amini originaire de ville kurde de Seqiz est décédée d’une mort violente en garde à vue en septembre après avoir été arrêtée par la police de la moralité de Téhéran pour un voile « mal porté » . Les protestations populaires représentent la plus grande menace pour le régime clérico-fasciste depuis sa création.

Plus de 500 manifestants tués

Le régime a mobilisé toutes ses forces armées qui ont tués et arrêté des milliers de manifestants, tandis que plusieurs sont condamnés à mort et certains déjà exécutés. Selon les estimations de l’organisation de défense des droits humains HRANA, au moins 506 manifestants, dont 69 mineurs, ont été tués en 100 jours. Plus de 18 500 manifestants auraient été arrêtés. Téhéran parle d’une « conspiration étrangère » et accuse les États-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite d’être derrière le soulèvement populaire.

Manifestations à Bokan

Au Rojhilat, cependant, la période de deuil de 40 jours pour plusieurs manifestants assassinés par les forces du régime iranien lors de la grève générale de la mi-novembre s’est achevée dimanche par le meurtre de dix personnes dans plusieurs villes kurdes en moins de 48 heures. La plupart des victimes ont été abattus à Bokan où des dizaines de personnes ont afflué dans les rues aujourd’hui et ont visité le cimetière pour commémorer les morts. La situation est tendue, des transferts des renforts militaires ont été envoyés de Miandoab et d’Ûrmiye à Bokan. À Kamyaran, Sanandaj (Sînê) et Saqqez, où les grèves avaient fait plusieurs morts il y a près de six semaines, des manifestations ont de nouveau éclaté à la fin de la période de deuil de 40 jours.

Grève générale pour commémorer le « Novembre Sanglant »

La grève de trois jours du 15 au 17 novembre n’était pas seulement de nouvelles manifestations contre le clergé au pouvoir, mais aussi des commémorations des victimes du « novembre sanglant » de 2019. A cette époque, les manifestations ont éclaté d’abord contre la hausse des prix des carburants mais se sont rapidement retournées contre le régime des mollahs. Téhéran a répondu en réprimant violemment les manifestations. Environ 1 500 personnes ont été tuées en quelques jours seulement.

ANF

Massacre de Paris: Le ministre de la Justice rencontre des représentants kurdes

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PARIS – Hier, le ministre français de la Justice a rencontré des représentants kurdes après le massacre qui a eu lieu à Paris le 23 décembre.

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a rencontré une délégation du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F).

« Tout d’abord, nous avons tenu cette réunion pour assurer notre soutien indéfectible à tous les Kurdes », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse avec des représentants kurdes.

Moretti : la France est en deuil

Le ministre a déclaré : « Je pense aux familles et aux proches des victimes. La France est en deuil. Je voulais souligner la différence entre un crime raciste déloyal et un acte terroriste. La différence entre eux est de savoir s’ils adhèrent à une idéologie politique supposée. Certes, je ne peux pas me mettre à la place des autorités judiciaires. La loi m’interdit de commenter une affaire en cours. Mais le ministère de la Justice est aussi le garant du droit. C’est pourquoi j’ai voulu rencontrer des représentants de la communauté kurde. J’ai également rappelé que le Parquet national antiterroriste et le parquet de Paris sont en contact permanent. La qualification des infractions relève de la seule compétence des autorités judiciaires. Cette qualification est donc susceptible de modification, au vu des éléments que l’enquête et l’instruction révèleront. Encore une fois, je voudrais vous rappeler que les pénalités qu’il entraînera sont les mêmes. » 

Expliquant pourquoi l’assaillant a été libéré le 12 décembre alors qu’il était détenu pour ses crimes antérieurs, le ministre a déclaré : « Il s’agit de la mise en œuvre des règles judiciaires. Dans une grande démocratie comme la nôtre, nous ne pouvons pas transiger sur la primauté du droit. C’est ce qui fait de nous un État de droit. »

Le ministre a remercié les forces de sécurité, les pompiers et les citoyens kurdes qui ont aidé à neutraliser l’assaillant, ajoutant qu’ils ont créé conjointement un plan de soutien à long terme avec des associations kurdes afin que les victimes puissent surmonter ce crime abject.

Ouverture d’une enquête pour « assassinats à caractère raciste »

Après l’attentat au cours duquel trois militants kurdes ont été assassinés, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinat à caractère raciste » au lieu d’« attentat terroriste ».

Mélenchon : C’est un attentat terroriste

Les Kurdes et les représentants des partis politiques de gauche ont vivement réagi aux meurtres faisant l’objet d’une enquête comme une « attaque raciste ». Le chef de France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré dans son discours lors de la marche à Paris : « Il n’y a pas de coïncidence ici » et a déclaré que l’attaque était un « attentat terroriste ».

Faisant le lien entre le meurtre de trois femmes révolutionnaires kurdes à Paris il y a 10 ans et le massacre du 23 décembre, Melenchon a déclaré : « C’est un acte terroriste et nous voulons que le parquet national antiterroriste ouvre une enquête ».

Le porte-parole du CDK-F, Agit Polat, a déclaré : « Il est inacceptable d’exclure la nature terroriste de l’attaque dans l’enquête et d’essayer de nous convaincre qu’un extrémiste de droite a commis cette terrible attaque dans notre centre. »

ANF

Massacre de Paris: La garde à vue du suspect levée pour « raisons de santé »

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PARIS – La garde à vue du suspect de l’attentat terroriste de Paris tuant trois militants kurdes, a été levée hier soir pour raisons de santé, a indiqué le parquet de Paris.

William M., meurtrier présumé qui a attaqué le Centre culturel kurde, un restaurant kurde en face et un coiffeur kurde un peu plus loin, a été placé en garde à vue après avoir été capturé par les employés du salon de coiffure.

Un jour plus tard, l’ordre de détention de l’agresseur a été levé. Le parquet de Paris a indiqué que le meurtrier avait été conduit à l’hôpital psychiatrique de la préfecture de police de Paris, invoquant son état de santé.

L’homme a été hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a précisé la même source.

« Le médecin qui a examiné [le suspect] (…) a déclaré que l’état de santé de l’intéressé n’était pas compatible avec la mesure de garde à vue. La mesure de garde à vue a donc été levée dans l’attente la présentation du prévenu devant un juge d’instruction lorsque son état de santé le permet », indique le communiqué.

Le bureau du procureur a déclaré que l’enquête se poursuivait et a annoncé que la « nature raciste » de l’incident avait été prise comme base de l’enquête. Autrement dit, une enquête a été ouverte en tant que « dossier judiciaire » pour « meurtres racistes et tentative de meurtre ».

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a déclaré lors d’une conférence de presse avec des représentants kurdes que la définition d’« incident raciste » ne changerait rien à la peine, qui est la réclusion à perpétuité, et que le parquet antiterroriste et le parquet de Paris sont en contact permanent.

Les représentants kurdes ont déclaré que l’attaque était une « attaque terroriste » tandis que Moretti, a indiqué que la définition peut changer en fonction des éléments à obtenir à la suite de l’examen.

ANF

Questions ouvertes après l’attentat de Paris

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« La population kurde ne vit plus en sécurité en Europe. Les Kurdes ne sont pas seulement persécutés et opprimés dans leur pays d’origine. Au cœur de l’Europe, ils sont la cible des fascistes et des services secrets turcs. »

PARIS – Après le massacre de Paris du 23 décembre dernier visant les militants kurdes, un militant du Centre kurde des relations publiques à Berlin dit que les Kurdes ne sont pas seulement choqués par ce nouveau massacre les visant sur le sol français, mais également en colère et qu’ils ne font plus confiance aux autorités de sécurité françaises.

Les militants kurdes, Emine Kara (Evin Goyî), Şirin Aydın (Mîr Prwer) et Abdurrahman Kızıl ont été abattus lors de l’attentat terroriste du 23 décembre, au centre kurde de la rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris. Un fasciste français de 69 ans, récemment sorti de prison, a pris pour cible le centre culturel kurde Ahmet Kaya, puis un restaurant et un salon de coiffure tenus par des Kurdes. Dans le salon de coiffure, il a été maîtrisé par des employés lorsqu’il a tenté de recharger son arme. Il s’agit d’une attaque visant la communauté kurde de Paris.

Le militant kurde, Mako Qocgiri déclare qu’ils sont en colère et n’ont pas confiance en les autorités de sécurité françaises à cause de ce nouveau massacre survenu près de 10 ans après celui de la rue Lafayette visant 3 militantes kurdes tuées le 9 janvier 2013. Il a écrit:

« L’assaillant aurait été emmené en voiture dans la rue [d’Enghien ou se trouve le Centre culturel kurde Ahmet Kaya]. Qui l’a conduit jusqu’à là-bas ? En tout cas, la cible de l’attaque ne semble pas avoir été une coïncidence. On veut savoir qui est derrière cette attaque ! Est-il possible que les services secrets turcs [MIT] soient impliqués ? Nous exigeons une enquête complète !

L’auteur était en prison pour une attaque contre un camp de tentes de migrants, a été libéré de prison peu de temps avant l’attaque, a pu se procurer une arme et perpétrer un tel massacre sans encombre. Pourquoi cette personne n’était-elle pas sous surveillance (…) après sa sortie de prison ? Pourquoi a-t-il pu agir aussi librement ?

Il y a eu récemment des menaces de fascistes turcs contre le Centre culturel kurde de Paris. Ceux-ci ont été transmis aux autorités de sécurité françaises. Pourquoi cela n’a-t-il pas été suivi ? Le Centre culturel kurde n’est-il pas surveillé par les services de sécurité français ? (…)

L’attentat d’hier s’inscrit dans la continuité des meurtres de 2013. La population kurde ne vit plus en sécurité en Europe. Les Kurdes ne sont pas seulement persécutés et opprimés dans leur pays d’origine. Au cœur de l’Europe, ils sont la cible des fascistes et des services secrets turcs, mais aussi des appareils de répression étatiques. »

Le journaliste Amed Dicle a également listé une série de questions soulevées par le massacre de Paris qu’il déroule ainsi:

1- L’assaillant est sorti de prison le 12 décembre. Il aurait dû être sous surveillance policière; comment a-t-il réussi à planifier cette attaque en dix jours ?

2- Où a-t-il obtenu l’arme à feu et tant de balles ? Comment est-il allé de chez lui à la rue où l’attaque a eu lieu avec un sac remplis de munitions ?

3- Il a été dit qu’il s’est rendu sur les lieux de l’attentat en voiture. A qui appartenait cette voiture ? Qui l’a déposé là-bas ?

4- Il devait y avoir une réunion à laquelle assistaient 60 personnes au moment où il a attaqué sa première cible, le centre culturel Ahmet Kaya. L’agresseur était-il au courant de cette réunion ? (La réunion devait avoir lieu pour l’anniversaire de l’attentat du 9 janvier). S’il était au courant, où a-t-il obtenu l’information ? Son sac était-il remplis de balles parce qu’il était au courant de la réunion ?

5- L’assaillant connaissait-il la femme politique kurde de 34 ans Evin Goyi, qu’il la ciblait en particulier et revenait vers elle pour lui tirer d’autres balles après être allé un peu plus loin ?

6- Après cela, l’agresseur a attaqué le café Avesta dans la rue. A-t-il ciblé cette entreprise notamment parce qu’il savait que son propriétaire faisait également partie du comité de direction du Centre culturel kurde ?

7- Il s’est alors tourné vers le salon de coiffure, car les gens là-bas étaient également liés à l’association kurde. Si son motif était le racisme, pourquoi s’est-il dirigé vers les barbiers à 100 mètres alors qu’il y avait d’autres magasins entre les deux ?

8- En résumé : S’il avait des motifs racistes, pourquoi n’a-t-il attaqué que des Kurdes, et pourquoi n’a-t-il attaqué que des personnes spécifiques parmi les Kurdes ?

9- En examinant les questions ci-dessus dans leur ensemble, n’est-il pas clair qu’il ne s’agissait pas d’une attaque ordinaire, et non pas celle d’une seule personne, mais le travail d’une équipe professionnelle ?

10- Une question plus simple : Y a-t-il une personne ou des personnes au sein du dispositif étatique français qui y sont liées ? Comme nous ne doutons pas que les renseignements turcs [MIT] étaient derrière l’attaque, nous ne prenons pas la peine de poser cette question.

11- Pourquoi ne nous dit-on pas avec qui l’agresseur était détenu lorsqu’il était en prison jusqu’au 12 décembre. Y avait-il des membres de l’EI parmi eux ?

12- L’agresseur a été emprisonné jusqu’au 12 décembre puis relâché, alors pourquoi n’a-t-on pas fait à ce moment-là de constats ou de procès-verbaux à l’effet que son état de santé n’était pas favorable, alors qu’il a été placé sous soins psychiatriques après avoir attaqué les Kurdes ?

13- Et la dernière question : Les Kurdes et leurs amis ont organisé un rassemblement sur la place de la République le 24 décembre. Un minibus blanc se déplaçait au milieu de ce rassemblement [avec quelqu’un qui] faisait le signe des racistes turcs les Loups Gris, un symbole d’hostilité envers les Kurdes. C’est après cela que les troubles ont commencé et que des scènes désagréables ont éclaté. Comment ce minibus est-il arrivé là ? Un autre massacre était-il prévu ou s’agissait-il d’un acte de provocation visant à criminaliser les Kurdes ?

14- La déclaration du ministre turc de l’Intérieur Süleyman Soylu en référence à cet attentat où il a dit : « Nous mettrons fin au terrorisme dans le monde entier » sera-t-elle versée au dossier ? Parce qu’aux yeux de Soylu et du gouvernement [turc], tous les Kurdes entrent dans la catégorie des « terroristes »

Evin Goyi (Emine Kara), qui a été assassinée dans l’attaque, était une commandante importante dans la lutte contre l’Etat islamique dans le nord de la Syrie. Elle y fut blessée à plusieurs reprises. Elle est venue en France pour se faire soigner des blessures. Elle recevait un traitement et elle travaillait également pour le compte du mouvement des femmes kurdes là-bas. Sa demande d’asile auprès de l’État français a été rejetée. Pourquoi? Pourquoi, lorsque l’État turc a publié un bulletin rouge pour Evin Goyi, l’État français a-t-il ouvert la voie au régime d’Erdoğan pour la cibler ? Pour quelles raisons ? Au profit de qui ?

 

Massacre de Paris: « Les affrontements pendant la marche kurde sont le résultat d’une provocation »

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PARIS – Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a déclaré que les affrontements lors de la protestation après le meurtre de trois militants kurdes étaient le fruit d’une provocation.

Les militants kurdes, Emine Kara (Evin Goyî), Şirin Aydın (Mîr Prwer) et Abdurrahman Kızıl ont été abattus lors de l’attentat terroriste du 23 décembre, au centre kurde de la rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris. Le lendemain, lors de la manifestation sur la place de la République, il y a eu des affrontements et incendies sur la voie publique. Pour le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, ces événements sont le fruit d’une provocation.

La tension est née en raison de la provocation d’un individu qui a fait le signe des Loups Gris, une formation paramilitaire fasciste affiliée à l’Etat turc.

S’adressant à BFM TV, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a déclaré: « L’action s’est poursuivie normalement avec la participation de personnalités politiques. »

Nunez a déclaré que les événements se sont déroulés un peu après 13 heures pour une raison qui serait provoqué par des individus [des fascistes turcs] venus à bord d’une camionnette sur les lieux et qu’ils allaient clarifier tout cela.

Affirmant que certains des militants ont affronté la police sur un autre boulevard, Nunez a déclaré: « Encore une fois, il ne fait aucun doute qu’il s’agissait d’une provocation. »

Déclarant que 11 personnes ont été arrêtées, Nunez a ajouté que ceux qui sont entrés dans le conflit étaient également un petit groupe, et a souligné que les organisateurs de l’action ont tenté d’empêcher les débordements.

Nunez a déclaré que 31 policiers ont été légèrement blessés dans les incidents mais n’ont nécessité aucune intervention médicale. (ANF)

 

LORIENT. Manifestation contre l’attentant terroriste de Paris

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LORIENT – L’association kurde de Lorient appelle à manifester pour condamner l’attentant terroriste de Paris du 23 décembre et pour exiger que les autorités françaises trouvent les commanditaires qui sont derrière cet acte barbare qui frappe de nouveau le peuple kurde à la veille du 10e anniversaire de l’assassinat de 3 militantes kurdes, toujours à Paris…

L’association kurde de Lorient appelle à « s’opposer à l’État fasciste turc qui exporte sa terreur sur le sol français ».

RDV le lundi 26 décembre, à 18h00
Place Aristide Briand, devant la FNAC
LORIENT

« Action terroriste rue d’Enghien: saluons les victimes et parmi elles une héroïne »

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PARIS – Suite à l’attentat terroristes visant les militants kurdes, la LDIF – Ligue du Droit International des Femmes rend hommage à Evîn Goyî (Emine Kara), combattante venue du Rojava pour des soins en France et qui fut tuée hier au centre culturel kurde Ahmet Kaya, à Paris.

Voici le communiqué de la LDIF:

« Action terroriste rue d’Enghien: saluons les victimes et parmi elles une héroïne

Emine Kara, militante kurde fait partie des trois personnes assassinées lors de la fusillade de la rue d’Enghien à Paris ce 23 décembre : Emine Kara, est l’une de ces héroïnes du combat des femmes kurdes contre Daesh en Syrie, elle y avait été blessée, et était venue en France pour être soignée.
Les deux autres victimes sont un artiste kurde exilé en France, Mir Perwer et un citoyen kurde ordinaire actif dans le mouvement kurde.

Qui peut imaginer que ces trois victimes aient été frappées au hasard alors qu’elles s’apprêtaient à participer à une réunion préparatoire à la commémoration de l’assassinat le 3 janvier 2013, d’une balle dans la tête, de trois militantes Kurdes, [près de la Gare du Nord, à deux pas de la] rue d’Enghien à Paris ?

Il est essentiel que toute la lumière soit faite sur les informations dont disposait l’auteur des faits afin de rendre justice aux victimes et d’éviter de nouvelles violences contre les forces de l’ordre.
Les associations signataires partagent la prise de position du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) estimant que la fusillade qui s’est déroulée rue d’Enghien devrait être qualifiée d’attentat terroriste. »

La LDIF – Ligue du Droit International des Femmes, 24 décembre

A qui profite le chaos entourant la manifestation kurde de Paris?

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PARIS – La manifestation kurde d’aujourd’hui n’était pas protégée par les forces de l’ordre, probablement pour permettre l’arrivée des fascistes turcs et le chaos qui s’en est suivi. Une pierre, deux coups: on fait des victimes des coupables et tandis que l’attentat terroriste d’hier visant les militants kurdes est occulté par les autorités françaises et les médias – qui insistent sur le fait que l’assaillant aurait dit qu’il est « raciste » !

Les ennemis des Kurdes viennent de marquer un point, mais la partie est loin d’être finie. La diaspora kurde est mobilisée jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur le massacre d’hier de la rue d’Enghien, et celui de 9 janvier 2013 lors duquel 3 femmes kurdes ont été exécutées par un agent turc près de la gare du Nord, toujours à Paris.

Massacre de Paris: Comment comprendre la colère kurde ?

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PARIS – Alors que les violences de rue émaillant la manifestation au lendemain de l’attentat terroriste visant les militants kurdes font les unes des médias, le journaliste Maxime Azadi contextualise les faits et la désinformation entourant la « colère » des Kurdes endeuillés, tantôt acclamés comme des « héros » qui ont vaincu le terrorisme islamiste en se sacrifiant par milliers, tantôt qualifiés de « terroristes » quand ils refusent de se faire massacrer en silence et qui expriment leur colère, sans pour autant tuer qui que ce soit…

Voici le texte de Maxime Azadi:

Comment comprendre la colère kurde ?

1-D’abord trois militants ont été exécutés en plein jour, facile à dire, mais c’est très très grave !

2- La colère ne date par d’hier. Depuis des mois, les Kurdes sont dans la rue pour dénoncer les invasions et les crimes de guerre turcs.

4-Vos médias n’en parlent pas et vous ne savez pas pourquoi les Kurdes sont en colère. La Turquie est un allié de l’OTAN. Aucun pays occidental ne condamne cet État génocidaire.

5- Au contraire, ils continuent à utiliser les Kurdes comme monnaie d’échange. Ex. Suède.

6-La Turquie utilise le sol européen comme une zone d’opération depuis des dizaines d’années dans une impunité totale. Les loups gris (nazis turcs), les commandos de la mort rodent les rues européens.

7-Il y a dix ans, les autorités françaises ont promis de faire toute la lumière sur l’assassinat de trois femmes kurdes. Résultat ; le gouvernement refuse de lever le secret-défense, pourquoi ?

8-Dans le cas actuel, il faut corriger quelques informations ; a) la police n’est pas intervenue rapidement, le tireur maitrisé par les Kurdes ; b) l’ambulance arrive trop tard sur place.

9-Ce samedi lors de la manifestation, la violence éclate à cause d’une provocation turque.

-Réveillez-vous, ces fascistes vivent parmi vous, dans vos rues, au sein de vos partis politiques, malheureusement ils sont nombreux au sein de la gauche, pourtant ils sont racistes et ultra-droites.

10- Les Kurdes attachent une grande importance à la démocratie. Ils se battent pour la démocratie et la liberté. Ils ne représentent aucune menace pour la démocratie européenne. Il est nécessaire de comprendre la source de la colère. Il faut bien connaître les ennemis de la démocratie. En fait, tout est clair, mais ces ennemis sont protégés pars des intérêts politiques et économiques.

11- Les Français et les Kurdes sont deux peuples amis. Ils ont une histoire commune, quelle que soit la forme de cette relation. La France a un rôle clé dans la résolution du problème kurde (en réalité problème turc).

Marche kurde perturbée à Paris

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PARIS – Cet après-midi, des fascistes turcs sont venus provoquer les milliers de Kurdes en deuil qui manifestaient pacifiquement.. Ils faisaient le signe des « Loups Gris » et proféraient des insultes envers les Kurdes qu’ils qualifient de « terroristes » et d’autres sobriquets.

Par ailleurs, la police française a chargé les manifestants pacifiques lors du rassemblement pourtant autorisé…

Malgré les mises en gardes des organisateurs de la marche, des individus ont mis le feu à des poubelles et à des voitures sur le passage du défilé. Les manifestants ont été bloqués par la police et chacun a essayé de se frayer un chemin pour quitter les lieux des troubles. On ne respecte même pas le deuil du peuple kurde…

 

PARIS. Un élu parisien parraine un Baloutche menacé d’exécution en Iran

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PARIS – François Bechieau, Maire-Adjoint du 19e arrondissement de Paris, a parrainé Elias Raisi, un jeune Baloutche de 28 ans condamné à mort et détenu à la prison Zahedan, au Sistan-Baloutchistan qui risque d’être pendu d’une minute à l’autre.

Francois Bechieau appelle le gouvernement iranien à ne pas commettre de nouveau l’« irréparable ».

N’oublions pas les femmes, Kurdes et Baloutches massacrés en masse par le régime sanguinaire iranien.

ROJAVA. Kongra Star condamne le massacre de Paris

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SYRIE / ROJAVA – Le mouvement des femmes du Rojava, Kongra Star a manifesté aujourd’hui à Qamishlo pour condamner l’assassinat des militants et artistes kurdes Emine Kara (Evîn Goyî), Abdurrahman Kızıl, Mîr Perwer qui a été commis hier dans la rue d’Enghien, à Paris.
« Ce n’est pas un cas isolé, mais une partie des attaques systématiques et une continuation des attentats de Paris de 2013 », a déclaré Kongra Star dans un communiqué lu sur place.