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TURQUIE. L’allié d’Erdogan, Bahçeli salue les attaques racistes visant l’équipe kurde Amedspor

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TURQUIE – Des supporters de Bursaspor ont déployé des banderoles racistes et jeté des objets sur les joueurs de l’équipe kurde Amedspor lors du match de football du dimanche 5 mars. Sans surprise, le chef du parti politique d’extrême-droite et allié d’Erdogan, Devlet Bahçeli a félicité les supporters de Bursaspor pour leurs attaques fascistes visant l’équipe kurde.

Le président du Parti du mouvement nationaliste (MHP), Devlet Bahçeli, a salué les attaques racistes contre l’équipe de football d’Amedspor ce week-end.

« Je salue les fans de Bursaspor et les félicite pour leur position nationale. (…) Les séparatistes qui provoquent le stade [commettent un crime, une honte. Mes frères et sœurs d’origine kurde sont différents, les terroristes séparatistes sont différents », a déclaré Bahçeli au groupe parlementaire de son parti aujourd’hui (7 mars).

 

Lors du match de deuxième division, les fans de Bursaspor, l’équipe locale, ont affiché des banderoles évoquant le souvenir des disparitions forcées dans les régions à majorité kurde du pays dans les années 1990.

De plus, les supporters ont jeté des projectiles et des objets tels que des bouteilles en plastique et des pétards sur le terrain tout au long du match.

Dans les tribunes, il y avait des banderoles faisant référence au conflit des années 1990 dans les régions à majorité kurde du pays. L’une des banderoles montrait Mahmut Yıldırım, également connu sous le pseudonyme de « Yeşil » (Vert), un ancien officier du renseignement tenu responsable de dizaines d’exécutions extrajudiciaires au cours de cette période.

Une autre bannière montrait une Renault blanche (Beyaz Toroslar), qui est devenue un symbole des disparitions forcées à cette époque, car de nombreuses personnes portées disparues de forces dans les années 1990 ont été kidnappées à bord de ces voitures.

 

IRAN. Le régime empoisonne ses écoliers pour stopper la révolution « Femme, vie, liberté »

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IRAN / ROJHILAT – Afin de réprimer le soulèvement populaire provoqué par le meurtre de Jina Mahsa Amini, une jeune femme kurde de 22 ans tuée par la police des mœurs à Téhéran le 16 septembre 2022, le régime iranien n’hésite pas à empoisonner ses écoliers. Jusqu’à présent, 4 écoliers, dont un petit garçon, sont morts suite à des empoisonnements survenus souvent dans les institutions scolaires.

L’empoisonnement des élèves dans les écoles en Iran et au Rojhilat ces dernières semaines reste également à l’ordre du jour. Selon les informations obtenues; À Téhéran, Karin Alamdari, un écolier du primaire, est décédé à l’école des suites d’un empoisonnement causé par un gaz inconnu. Avec Karin Alamdari, 3 autres écoliers sont morts des suites d’un empoisonnement. De nombreux enfants ont été soignés dans les hôpitaux en raison des empoisonnements apparus depuis des semaines.

Le peuple réagit

Les habitants de la ville kurde de Mahabad ont pris des mesures en réponse à l’augmentation récente des cas d’empoisonnement dans les écoles. Le peuple, qui a mis le feu aux barricades, a appelé à multiplier les actions.

Après l’empoisonnement des élèves de l’école de filles de Saba dans le district de Gogtepe à Mahabad, de nombreuses écoles ont décidé de mettre fin à leurs cours une heure plus tôt.

L’empoisonnement de 1200 écoliers est-il une riposte du régime aux protestations ou une attaque biologique de ses ennemis ?

La question ci-dessus a été posé le 5 mars par le journaliste Savash Porgham qui ajoute qu’« Il n’y a pas d’informations claires et précises pour répondre à cette question, ne laissant aucune place au doute, mais une chose est claire ; il y a des actes d’empoisonnement en série délibérément conçus par quelqu’un contre des écoliers. Supposons qu’il y ait une attaque biologique contre le régime conçu par des « ennemis » ; Dans tous les cas, le régime ne peut pas assurer la sécurité de ses étudiants, ne peut pas déterminer quelle est la substance toxique et ne peut pas trouver les auteurs de l’incident. En d’autres termes, il y a une énorme faiblesse sécuritaire pour le régime.

Maintenant, supposons que derrière les cas d’empoisonnement, il y a les objectifs politiques du régime et le but de l’ingénierie sociale ; Dans un climat où la corruption, le népotisme, la rente (…), crise économique sévissent et les protestations qui se propagent dans toute la géographie ethnique et sectaire de la société ne se sont pas complètement éteintes depuis 6 mois, le régime iranien ne peut rien gagner d’autre que raccourcir sa propre vie en se livrant à une telle activité d’empoisonnement. Le régime ne peut arrêter la lutte pour la liberté, que les manifestants poursuivent en prenant des risques tels que l’exécution, la torture, (…) l’exil, le viol et le meurtre, en les empoisonnant. » (Article en turc publié sur le site Politik yol: 1200 öğrencinin zehirlenmesi rejimin protestolara bir misillemesi mi, düşmanların biyolojik saldırısı mı?)

TURQUIE. Le séisme révèle la corruption dans le système de santé turc

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TURQUIE / KURDISTAN – Le séisme du 6 février qui a frappé le sud-est de la Turquie (régions à majorité kurde) a fait plus de 45 000 morts mais aussi dévoilé au monde un système politique corrompu dans tous les domaines: santé, secours, habitation…

Dans l’article suivant, l’ANF revient sur la corruption dans le système de santé turc.

Les destructions massives causées par le séisme dont l’épicentre était Kahramanmaraş ont montré que le système de santé turc, vanté par le gouvernement AKP-MHP, est corrompu. Au cours des premiers jours du séisme, les équipes de recherche et de sauvetage n’ont pas pu arriver dans les villes sinistrées et le ministère de la Santé n’a pas répondu aux rescapés blessés.

Un agent de santé bénévole, qui vient en aide aux citoyens blessés et traumatisés depuis les premiers jours du séisme, a fait part à ANF des dysfonctionnements causés par le séisme survenu il y a un mois.

« Le ministre de la santé n’a pas répondu aux sinistrés du séisme »

L’agent de santé bénévole a déclaré que de nombreux agents de santé se sont rendus volontairement dans la zone touchée par le séisme sans aucune affectation du ministère de la Santé, qui a rejeté les demandes des agents de santé d’aider les survivants.

Il a déclaré : « Nous sommes ici depuis le premier jour du tremblement de terre. Le ministère de la Santé n’a pas été actif. La plupart des hôpitaux ici ont été lourdement endommagés et beaucoup de nos collègues sont morts. Les collègues survivants aidaient leurs proches sous les décombres ou étaient blessés. Mais le ministère ne faisait rien pour aider les survivants. Nous voulions venir volontairement dans la région après avoir entendu parler du tremblement de terre dans les provinces environnantes. Certains de nos amis ont demandé au ministère de se rendre dans la région. La plupart des affectations ont été rejetées, tandis que nos amis qui ont été affectés ont attendu 22 heures pour un avion qui devait atterrir à l’aéroport d’Adana. Après l’aéroport d’Adana, ils ont attendu 10 heures, puis les autorités ont commencé à envoyer nos amis dans les zones choisies au hasard. »

L’agent de santé bénévole a révélé que les agents de santé qui n’étaient pas affectés par le ministère ou qui n’avaient pas demandé l’autorisation du ministère, venaient dans la zone par leurs propres moyens. Il a ajouté qu’ils sont arrivés dans la province de Hatay le troisième jour du tremblement de terre.

Il a fait remarquer : « Les gens et les volontaires essayaient d’atteindre ici à un moment où il y avait un manque de coordination. Lorsque nous sommes arrivés dans la ville, nous avons réalisé que ni le ministère de la Santé, ni le ministère de l’Intérieur et l’AFAD, géré par l’État, n’étaient impliqués dans les opérations de sauvetage et les efforts de secours. Le volontaire a déclaré que les soldats envoyés dans la région n’étaient pas expérimentés dans les efforts de recherche et de sauvetage. »

« Les gens ont tiré leurs proches des décombres touts seuls »

Le volontaire a souligné que les gens ont essayé d’enlever leurs proches qui se trouvaient sous l’épave avec les grues qu’ils ont trouvées grâce à leurs propres efforts. Il a dit que des volontaires comme lui ont établi des relations avec les survivants et les ont aidés.

Il a ajouté que l’organisation de secours publique AFAD n’a lancé des opérations de sauvetage que dans certains bâtiments qui se sont effondrés après le tremblement de terre.

« L’électricité n’était pas fournie, les toilettes mobiles sont arrivées en retard »

Le volontaire a déclaré qu’il n’y avait aucune inquiétude concernant une épidémie majeure pour le moment grâce au travail qu’ils ont effectué dans la région par leurs propres moyens, mais cela ne signifie pas que les circonstances actuelles ne peuvent pas conduire à des épidémies majeures.

Il a déclaré : « Il n’y a pas d’épidémie dans les conditions actuelles, mais certains cas de gale ont été signalés ici. Les poux sont également devenus très courants. Les villages ont été surpeuplés en raison du manque d’abris, ce qui a entraîné une augmentation des infections des voies respiratoires supérieures. Les enfants en sont particulièrement touchés. Nous avons signalé des infections vaginales et des infections fongiques vaginales dues à des problèmes d’accès aux toilettes et aux douches dans les villages où l’électricité n’est pas fournie consciemment pour que les gens puissent partir. Pourtant, nous ne pouvons pas parler d’épidémies majeures actuellement dans les zones touchées par le tremblement de terre. »

L’agent de santé a déclaré avoir observé un manque d’organisation, ajoutant que si les mesures ne sont pas prises rapidement, d’énormes épidémies pourraient bientôt éclater. Il a fait remarquer : « Les déchets des toilettes vont dans le fleuve Asi, ce qui peut provoquer des épidémies plus tard. »

« Des agents de santé traumatisé forcés de travailler »

Le volontaire a conclu : « Le ministère de la Santé a forcé les agents de santé traumatisés et rescapés du séisme à travailler dans la région au cours des deux derniers jours. Ce n’est pas une situation éthique. Alors que nous essayons de protéger nos collègues ici, en veillant à ce qu’ils ne restent pas ici plus de sept jours, le ministère de la Santé ne devrait pas les maintenir ici. »

ANF

PARIS. La police arrache la devise « femme, vie, liberté » accrochée à la statue de la République

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PARIS – A la veille de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, on nous a signalé que le 10 février dernier, des activistes avaient accroché la devise « Femme Vie Liberté » (en kurde, farsi, français, anglais) à la statue de la République – où d’autres banderoles (dont celle en soutient à l’Ukraine) flottent librement depuis des mois – mais que la police française l’avait retirée immédiatement. Un.e militant.e vient de nous informer des cet incident en se demandant « Qui voulait protéger Macron en faisant retirer dans l’heure ces trois mots? Qui a peur de la devise kurde? Qui a peur de la révolution féministe? »

Voici son message pour plus de détails:

« Avant le 8 mars, il nous paraît important de rappeler de quel côté se place le gouvernement français.

Le 10 février dernier la devise Femme Vie Liberté en kurde, farsi, français, anglais déployée à 13h par Extinction Rébellion sur la Marianne de la Place de la République. En parallèle, sur la place, se tenait un hommage dansé aux victimes des dictatures en Iran et aux personnes emprisonnées.

Mais la devise a été arrachée aussitôt par une équipe spéciale de la police (sur ordre de la préfecture vraisemblablement) alors que d’autres drapeaux précédemment installés avaient pourtant été laissés plusieurs semaines.

La rédactrice du blog Voix d’Iran, Sirine Alkonost, a résumé l’hypocrisie de ce gouvernement dans un article qui revient sur cette intervention policière extrêmement rapide: Urgence Iran – « 30 minutes » ou le bon côté de l’histoire 

Qui voulait protéger Macron en faisant retirer dans l’heure ces trois mots? Qui a peur de la devise kurde? Qui a peur de la révolution féministe? »

Cette action de la police française ne nous étonne guère car, avant même la révolution féministe en Iran, les Kurdes de France savaient que les autorités françaises ne tolèrent pas leurs actions qui froissent l’État colonialiste turc. Il se peut qu’on ait retiré cette devise kurde juste pour faire plaisir à la Turquie. En effet, cette dernière ne supporte pas de voir les mots en langue kurde, une langue dont elle a nié l’existence pendant des décennies…

Photo crédit Extinction Rébellion

8 MARS. Les femmes kurdes manifestent à Marseille sous le slogan « Femme, vie, liberté »

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MARSEILLE – Les femmes kurdes sont mobilisées à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars sous le slogan « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté).

A Marseille, l’association des femmes kurde de Marseille appelle à manifester sous le slogan Jin, Jiyan, Azadî – Femme, Vie, Liberté, le 8 mars, dès 13 heures, au métro Réformés.

Voici l’appel des femmes kurdes de Marseille:

8 mars – 8 adarê du Kurdistan au monde entier

En ce jour de grève internationale des femmes, l’association des femmes kurde de Marseille appellent toutes les femmes, et toutes celleux qui luttent contre les violences patriarcales et son système d’exploitation, à nous rejoindre dans la rue pour manifester ensemble, sous le slogan Jin, Jiyan, Azadî – Femme, Vie, Liberté.

Cette année, nous marcherons en la mémoire de notre camarade Evin Goyî, représentante du mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F), assassinée à Paris le 23 décembre 2023 aux cotés de Mîr Perwer et Abdurrahman Kizil. Notre message est claire ; notre vengeance sera la révolution des femmes.

RDV à 13h, devant le métro Réformés-Canebière
Nous serons aussi sur la Zone d’Occupation Féministe au Vieux-Port.

Conférence « Jin, Jiyan, Azadî et la révolution des peuples » à l’Université du Rojava

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SYRIE / ROJAVA – A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, l’Université du Rojava a organisé une conférence en collaboration avec l’Académie de Jineoloji, l’Initiative de travail collectif des étudiants du Rojava et de Brême (MIS) et la Fondation Roza Luxembourg.

La conférence intitulée « Femmes, vie, liberté et la révolution du peuple » a été organisée par l’Université du Rojava en collaboration avec l’Académie de Jineoloji, l’Initiative de travail collectif des étudiants du Rojava et de Brême (MIS) et la Fondation Roza Luxembourg.

La conférence a réuni des enseignants et des étudiants de l’université de Rojava, tandis que ceux des universités y ont participé via l’application Zoom.

Lors de l’événement, les principaux thèmes abordés étaient: l’histoire du slogan femme, vie, liberté (Jin, jiyan, azadî) ; la révolution du Rojava et son lien avec celle du Rojhilat (Kurdistan iranien); le début de la révolte « femme, vie, liberté » ; obstacles et pressions sur les femmes, la société et les personnes ; le pouvoir de résoudre l’avenir de toute la société.

ANF

TURQUIE. Le gouvernement turc responsable de la violence anti-kurde lors du match Bursaspor – Amedspor

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Jets de projectiles et le lynchage des joueurs et supporters de l’équipe kurde Amedspor durant le match, des slogans fascistes et déploiement d’affiches du paramilitaire sanguinaire Mahmut Yıldırım, alias « Yeşil » [Vert], et celles d’une Toros blanche, un modèle de voiture Renault, utilisée par les paramilitaires turcs (JITEM) dans les années 1990 pour le kidnappings et la disparition forcées des milliers de Kurdes… le stade de Bursa qui accueillait le match Bursaspor – Amedspor d’hier a été transformé en une fosse aux lions où l’équipe kurde a servi de proie aux fascistes turcs déchainés qui ont eu carte blanche par les autorités turques pour mener à bien leurs agissements depuis la veille du match qui n’a même pas été reporté.

De nombreuses voix s’élèvent pour dire qu’il s’agit d’un coup monté par le gouvernement turc qui veut faire diversion alors qu’il est critiqué virulemment par le peuple suite à la mauvaise gestion des séismes qui ont frappé le pays le 6 février dernier tandis que plusieurs fan-clubs de Turquie ont condamné les autorités turques pour ce qui s’est passé hier au stade de Bursa et ont déclaré que ni les explosifs, ni les affiches incriminées ne peuvent être introduites dans le stade car chaque supporter subit une fouille complète avant d’accéder aux tribunes du stade.

Treize groupes de supporters de football de gauche ont condamné les attaques contre Amedspor, un club de football basé dans la ville de Diyarbakır à majorité kurde, lors d’un match contre Bursaspor hier (5 mars).

Les fans de Bursaspor ont déployé des banderoles racistes dans les tribunes et jeté des objets sur le terrain tout au long du match. Malgré les incidents, les arbitres n’ont pas reporté le match, que le Bursaspor a remporté 2-1 sur son propre terrain.

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, les groupes de supporters ont déclaré : « Le match Bursaspor-Amedspor a pris sa place comme une tache noire dans l’histoire du football. »

Notant que les attaques contre le personnel et les joueurs d’Amedspor ont commencé un jour avant le match lorsque les supporters de Bursaspor se sont rassemblés devant l’hôtel où ils séjournaient, il était impossible que les autorités s’attend à ce que le match se déroule sans incidents.

« Le fait de ne pas prendre de mesures adéquates contre les incidents de violence signifie malheureusement que les forces de l’ordre et les autorités locales de la ville ne s’acquittent pas correctement de leurs fonctions.

En tant que supporters fouillés avant le match, nous savons très bien qu’il n’est pas possible d’introduire ne serait-ce qu’une bouteille en plastique dans le stade, encore moins des explosifs et des substances nocives et dangereuses.

De même, les bannières ouvertes dans les tribunes sont contrôlées par la police et si elles sont jugées « appropriées », elles sont autorisées à entrer. C’est une menace fasciste de montrer les bannières d’une Toros blanche [un modèle de voiture Renault utilisée dans les années 1990 pour la disparition forcées des milliers de Kurdes par les paramilitaires turcs (JITEM)] et d’un tueur à gages [Mahmut Yildirim, alias « Yesil »], symbolisant les meurtres non résolus commis dans les années 90, et de fermer les yeux sur cela.

Considérer ce qui s’est passé comme l’incompétence de quelques fonctionnaires et déclarer que « nous avons puni ceux qui n’ont pas rempli leurs devoirs » , c’est dissimuler l’incident.

Le fait que le match n’ait pas été reporté malgré les menaces et les attaques qui sévissaient depuis le début du match est une autre preuve que l’intervention nécessaire n’a pas été faite.

La police des sports (…) n’a pas rempli aujourd’hui son devoir premier.

Nous pensons que toutes les couleurs sont belles et représentées dans le football. Nous montrerons que ceux qui s’opposent à cette idée n’ont pas leur place dans les tribunes.

Malgré tous vos efforts, nous construirons ensemble un avenir contre la discrimination. Nous ne laisserons pas Amedspor seul. »

Les fan-clubs qui ont signé la déclaration sont: Barikat, Mor Barikat (Amedspor), Dersimspor Direniş, Beleştepe (Beşiktaş), Karşı Taraf (Gençlerbirliği), Tek Yumruk (Galatasaray), Karakızıl (Gençlerbirliği), 6.Bölge (Adana Demirspor), Taşra (Fenerbahçe), Alkaralar (Gençlerbirliği), Kaplanpençe (Adanaspor), Kızıl Kabus (Altay), Gölkentliler (Van Spor).

La Turquie s’oppose à la décision de l’Irak de promouvoir la langue kurde à Kirkouk

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IRAK / KURDISTAN – Le ministère turc des Affaires étrangères a critiqué mercredi le gouvernement irakien pour avoir publié une décision ordonnant l’utilisation de la langue kurde aux côtés de l’arabe dans les institutions publiques et les documents officiels à Kirkouk. La Turquie ne tolère pas l’existence de la langue kurde, même au-delà de ses frontières officielles.

Le 20 février, le gouvernement irakien a envoyé une lettre au gouverneur de Kirkouk, Rakan al-Jabouri, dictant que les lettres officielles devraient être publiées en langues kurde et arabe. Il ordonne également aux bureaux de résidence, de passeport et de citoyenneté de toutes les provinces de s’assurer que le clavier kurde est installé sur tous les ordinateurs afin que toutes les cartes d’identité soient délivrées en langues kurde et arabe.

L’arabe et le kurde sont les seules langues officielles de l’Irak.

La décision stipule également que les langues des Kurdes, des Turkmènes et des Assyriens aux côtés de l’arabe devraient figurer sur les panneaux d’affichage des institutions publiques, ajoutant que des enseignants devraient être recrutés pour les écoles kurdes, turkmènes et assyriennes. Le ministère turc des Affaires étrangères a affirmé mercredi dans un communiqué que la décision « restreint l’utilisation officielle de la langue turkmène à Kirkuk » .

« Cette décision constitue une violation des droits fondamentaux des Turkmènes, qui sont l’une des composantes constitutives et primaires de l’Irak » , a déclaré le ministère, ajoutant que la décision allait également à l’encontre de la Constitution irakienne.

Lorsque les forces peshmerga se sont retirées de la province de Kirkouk face à une offensive de l’armée et des milices irakiennes en 2017, le gouverneur kurde de la province, Najmaldin Karim, a été démis de ses fonctions et remplacé par un politicien arabe, al-Jabouri – qui a été accusé par les Kurdes d’essayer de restreindre la langue kurde et d’arabiser les villages kurdes de la province.

Certains habitants kurdes ont dit ces dernières années que le problème va au-delà de la simple signalisation et qu’ils ne peuvent pas parler leur langue dans les cadres officiels.

Kirkuk est disputée entre le gouvernement fédéral et le gouvernement régional du Kurdistan (KRG) et abrite des habitants kurdes, arabes, turkmènes et chrétiens. Chaque groupe prétend être majoritaire dans la province riche en pétrole. Les Kurdes la considèrent comme leur Jérusalem.

La Turquie a soutenu les Turkmènes irakiens financièrement, politiquement et logistiquement pendant des décennies, en particulier après 2003. Les responsables turkmènes visitent souvent la Turquie et sont chaleureusement accueillis par les responsables et les politiciens nationalistes.

Rudaw

TURQUIE. Torture d’un couple kurde de plus de 60 ans à Urfa

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TURQUIE / KURDISTAN – Le barreau d’Urfa a déclaré que Mehmet Samur, Adle Samur et Reşat Yıldız, détenus dans le district de Suruç, ont été torturés et maltraités en détention.

 

« Une mère et un père, tous deux âgés d’une soixantaine d’années, ont été torturés à la branche antiterroriste de Şanlıurfa. Coups, bastonnades, strangulations, jetés dans une fosse, une arme à feu braquée sur leur tête… », a déclaré Ali Aslan, un avocat représentant les détenus.

Un couple marié (61 ans et 60 ans) ainsi qu’un autre détenu ont été torturés et maltraités pendant leur garde à vue dans la province de Şanlıurfa (Riha), dans le sud-est de la Turquie, selon leur avocat.

Des avocats du barreau de Şanlıurfa ont rencontré vendredi trois personnes du district de Suruç, dans la province, qui avaient été arrêtées par la police pour des soupçons d’appartenance au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Les avocats ont enregistré des preuves de torture et de mauvais traitements présumés lors de leur visite à la branche antiterroriste du siège de la police de la province, où les trois personnes avaient été détenues.

Le centre des droits de l’homme de l’association du barreau a déclaré avoir observé des preuves de torture physique chez deux détenus, notamment des gonflements et des ecchymoses.

Selon le centre, les autorités ont violé les règles en permettant à la police d’accompagner les détenus lors de leurs contrôles médicaux à l’hôpital, malgré des preuves apparentes de torture.

Les avocats ont déclaré avoir l’intention de porter plainte contre des policiers pour torture et mauvais traitements ainsi que contre les autorités publiques concernées pour négligence. L’association du barreau partagera son rapport détaillé sur l’incident dans les prochains jours.

Medya News

Le Parlement européen accueille la 17e conférence sur l’UE, la Turquie et les Kurdes

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Le Parlement européen accueillera, à Bruxelles, les 8 et 9 février, la dix-septième Conférence internationale sur L’Union européenne, la Turquie et les Kurdes.

Les lauréats du prix Nobel de la paix Desmond Tutu et Shirin Ebadi, l’ambassadrice de bonne volonté du Conseil de l’Europe Bianca Jagger, le célèbre professeur Noam Chomsky et la lauréate du prix Sakharov Leyla Zana parrainent la conférence sur l’UE, la Turquie et les Kurdes, qui débutera à Bruxelles le 8 mars.

La dix-septième conférence internationale sur l’Union européenne, la Turquie et les Kurdes se tiendra au Parlement européen à Bruxelles les 8 et 9 mars.

La conférence est organisée par la Commission civique de l’UE en Turquie (EUTCC) créée en 2004 pour contribuer aux efforts en vue de l’adhésion de la Turquie à l’UE et pour s’assurer que le processus d’adhésion est utilisé pour obtenir le respect des droits de l’homme et des minorités en Turquie, ainsi qu’une paix, juste et une solution démocratique à la question kurde.

Bien que l’adhésion de la Turquie à l’Union semble désormais peu probable, l’initiative continue d’organiser chaque année des conférences annuelles.

« La résolution finale de chaque conférence a exhorté l’Union européenne, les États-Unis, la communauté internationale et toutes les forces démocratiques à user de leur influence politique pour encourager la Turquie à trouver une solution pacifique et politique à la question kurde », a déclaré l’EUTCC dans son invitation. lettre pour la conférence.

La conférence est organisée en coopération avec Die Linke (la gauche), les Verts – Alliance libre européenne et les groupes de l’Alliance libre des Socialistes et Démocrates.

Les lauréats du prix Nobel de la paix Desmond Tutu et Shirin Ebadi, l’ambassadrice de bonne volonté du Conseil de l’Europe Bianca Jagger, le professeur renommé Noam Chomsky et la lauréate du prix Sakharov Leyla Zana sont nommés parrains de la conférence.

« 100 ans République de Turquie : continuités, contradictions et changement », « La Cause İmralı et les institutions européennes : droit, obligations et déficits », « L’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie : dans le feu croisé des intérêts », « Turquie, les Kurdes et le Moyen-Orient : suites et défis » figurent parmi les titres de quatre panels qui se tiendront dans le cadre de la conférence.

Women Weaving Future (Les femmes tissent le futur), une coalition qui comprend des groupes de femmes de plusieurs pays initié par les femmes kurdes, organisera également un panel spécial pendant la conférence pour discuter des obstacles et des opportunités pour l’avenir.

Medya News

 

TURQUIE. Attaque fasciste contre l’équipe kurde Amedspor

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TURQUIE – Des supporters de l’équipe de football Bursaspor ont attaqué les joueurs de l’équipe kurde Amedspor avant le début du match opposant les deux équipes dans la ville de Bursa. Ils ont tabassé un supporter d’Amedspor dans les tribunes et également lancé des bouteilles d’eau et des projectiles (couteaux, etc.) sur les joueurs kurdes, sans que le match soit suspendu.

Par ailleurs, des « supporters » de Bursaspor ont arboré des images du tueur à gage du JITEM* turc, Mahmut Yıldırım, alias Yeşil (Vert) et des images des voitures Renault (Beyaz Toroslar) utilisées dans le kidnapping et la disparition forcée des milliers de Kurdes dans les années 1990.

Il s’agit d’un coup monté par le régime turc car les Turcs lambdas ne connaissent pas l’histoire des Toros et du tueur à gage Yesil. Critiqué par le peuple à cause de la mauvaise gestion du séisme du 6 février, le pouvoir turc cherche le salut de nouveau dans la haine anti-kurde.

*JİTEM est le nom du service de renseignements de la gendarmerie turque (Jandarma İstihbarat ve Terörle Mücadele). JITEM a été très actif dans les disparitions forcées et le meurtre des milliers de Kurdes pendant les années 1990.

Femme, Vie, Liberté, solidarité avec les femmes iraniennes, afghanes et kurdes

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PARIS – A l’occasion de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes du 8 mars, La Fondation OPEN ASIA | Armanshahr, 40Braids, la FIDH se mobilisent en faveur de la lutte des femmes iraniennes, afghanes et kurdes.

Du 1er au 31 mars, expositions, films, débats, poésie… de nombreux événements ont lieu à la Halle Saint-Pierre, à Paris, en soutien aux femmes iraniennes, afghanes et kurdes qui luttent pour leurs droits.

Voici le programme du mois de mars à la Halle Saint-Pierre

Expositions du 1er au 31 mars
Halle Saint Pierre– à la galerie & auditorium

Mercredi 8 mars de 11h15 à 18h – entrée libre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

11h15
Inauguration des expositions :
« Le Mur #FemmeVieLiberté » : exposition murale d’affiches originales de graphistes militant.e.s réalisées depuis 176 jours en solidarité avec les femmes protestataires iraniennes.

« S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles » exposition de photographies de Maryam Ashrafi sur les régions kurdes d’Irak et de Syrie.

Expositions du 1er au 31 mars 2023 – à la galerie de la Halle Saint Pierre (entrée libre)

11h30-13h30
Femme, vie, liberté : les révolutions féministes sont-elles en cours?
Le cas de l’Iran, l’Afghanistan, la Syrie, la Palestine, la Tunisie, et les Kurdistan.
Débat animé par Clarisse Reberteau Gouraud, chargée de programme Droits des femmes à la FIDH avec :
Guissou Jahangiri, vice-présidente de la FIDH et directrice exécutive d’OPEN ASIA|Armanshahr  | Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue et philosophe, professeure émérite à l’université Paris-Diderot | Farhad Khosrokhavar, sociologue et directeur d’études émérite à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) |  Yosra Frawes, avocate et responsable du bureau Maghreb et Moyen Orient de la FIDH et ancienne présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) | Judy Mansour, doctorante en science politique dans le centre d’études arabes et orientales à la Sorbonne Nouvelle | Soheila Shahriari, doctorante en droit, Etudes politiques et philosophie au Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques, et centre asiatiques.

13h30-14h30
La photographe Maryam Ashrafi dédicacera son livre « S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles » sur les régions kurdes d’Irak et de Syrie.


L’APARTHEID SEXUEL EN AFGHANISTAN : LES FEMMES DE NOUVEAU PORTÉES DISPARUES?

 

14h50 – 15h50
Projection Afghanistan : On vous dévoile une histoire sans fin (Afghanistan: Unveiling a never-ending tale).
Film documentaire réalisé par Diana Saqeb Jamal et produit par Guissou Jahangiri.
Ce documentaire révèle des aperçus extraordinaires des progressistes en Afghanistan, jamais capturés auparavant,  il est projeté pour la première fois en France.
(OPENASIA/Armanshahr, 2017, 52 minutes (VOSTFR), Afghanistan / France)

15h50-16h30
Projection suivie d’un débat animé par Guissou Jahangiri avec la militante Shoukria Haidar, fondatrice de l’association Negar, soutien aux femmes d’Afghanistan et  Ali Hazara, cinéaste et membre de l’association Art en exil.

16h45-18h00
Poésie plurielle les femmes en résistance en présence des poètes francophones et persanophones : Abdellatif Laâbi, Martine Magtyar, Patrick Navaï, Catherine Olekhnovitch, Jacqueline Persini, Aline Recoura, Phillipe Tancelin avec Rooholamin Amini, Vida Farhoudi, Mustapha Hazara, Kaveh Jobran, Ramin Molzem et Baktash Rawesh.

Accompagné.es par le musicien Yvan Navaï à l’accordéon.


DIMANCHE 12 MARS 2023 de 11h45 à 21h – entrée libre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Halle Saint Pierre
 – à la galerie & auditorium

REGARDS CROISÉS ENTRE L’IRAN ET L’AFGHANISTAN


PROGRAMME

Visite des expositions :
« Le Mur #FemmeVieLiberté » :  une exposition murale d’affiches originales de graphistes militant.e.s réalisées depuis 176 jours en solidarité avec les protestataires iraniennes.

« S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles » une exposition de photographies de Maryam Ashrafi sur les régions kurdes d’Irak et de Syrie.

11h45 – 12h35 – à l’auditorium
Projection Afghanistan : On vous dévoile une histoire sans fin (Afghanistan: Unveiling a never-ending tale)
Film documentaire réalisé par Diana Saqeb Jamal et produit par Guissou Jahangiri.
Ce documentaire révèle des aperçus extraordinaires des progressistes en Afghanistan, jamais capturés auparavant,  il est projeté pour la première fois en France.
(OPENASIA/Armanshahr, 2017, 52 minutes (VOSTFR), Afghanistan / France)

12h40-13h30
Projection du film Girls de Fery Malek-Madani, 2017, 47 minutes (VOSTFR), Iran / Belgique
Grâce à un atelier de photographie dans différentes écoles d’Iran, Girls nous emmène au rendez-vous intime de jeunes filles iraniennes. Elles osent partager leurs rêves, leurs espoirs et leurs craintes d’avenir.

13h30-14h
Suivie d’une rencontre avec Fery Malek-Madani et Guissou Jahangiri

15h-17h
Décoloniser l’information: comment les médias privilégient un récit plutôt qu’un autre ?
Débat animé par Sylvain Cypel, écrivain et journaliste à l’Orient XXI, ancien rédacteur en chef de Courrier international et Le Monde avec : Rachida El Azzouzi, journaliste à Mediapart | Ghazal Golshiri, journaliste pour Le Monde | Rafael Yaghobzadeh, photographe indépendant | Laurence Geai, photo-reporter indépendante et pour Le Monde.

17h-18h
La photographe Maryam Ashrafi dédicacera son livre « S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles » sur les régions kurdes d’Irak et de Syrie.


40TRESSES
 QUI CHANTENT LE MONDE

 

18h30-19h45
Hommage à la poétesse iranienne Fourough Farrokzad.
Avec la comédienne et récitante Sylvia Lipa-Lacarrière et le poète persanophone Rooholamin Amini, accompagné.es par le pianiste Yvan Navaï.

Suivi d’un verre de l’amitié pour marquer la 27ème anniversaire d’OPEN ASIA | Armanshahr

Fin de l’événement à 21h.

Ouvrages en vente, dédicaces et distributions au cours du festival :
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles
 de Maryam Ashrafi, éditions Hemeria, 2021, Prix Bayeux des Correspondants de guerre (octobre 2021), Prix Liberté à l’Abbaye aux Dames de Caen (mars 2022), prix HiP (Histoires Photographiques) 2021

Glossaire A à Z sur les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre, FIDH, 2021 en français, offert.

 

Adresse
La Halle Saint-Pierre
2 Rue Ronsard
75018 PARIS