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5000 Kurdes défilent à Marseille contre les armes chimiques utilisées au Kurdistan

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MARSEILLE – Après l’annonce de décès de 17 combattants kurdes tués avec des armes chimiques, des milliers de Kurdes ont manifesté aujourd’hui à Marseille, qui est le théâtre de manifestations permanentes depuis trois jours.

Les Kurdes de Marseille ont boycotté les écoles et le travail pour manifester contre les crimes de guerre de la Turquie commis au Kurdistan et la complicité de la communauté internationale.

 

TURQUIE. Peine de prison pour la musicienne kurde Şilan Dora

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – La musicienne kurde accusée de propagande terroriste, Şilan Dora a été condamnée à la prison pour avoir chanté la chanson « Sê Jinên Azad » (Trois femmes libres) le 8 mars, jour de la lutte pour les droits des femmes.

La musicienne kurde Şilan Dora a été condamnée à un an et trois mois de prison avec sursis à Wan. La 2e chambre du tribunal correctionnel de Van a déclaré Dora coupable de propagande pour une organisation terroriste (PKK). La musicienne était poursuivie pour avoir chanté la chanson « Sê Jinên Azad » (Trois femmes libres) lors d’un rassemblement du mouvement des femmes libre (Tevgara Jinên Azad -TJA) et du Conseil des femmes du HDP lors de la Journée de la femme le 8 mars.

Le rassemblement du 8 mars portait la devise « Le temps de la liberté des femmes » et était dédié à la lutte contre « les violeurs et les meurtriers de femmes en uniforme » .

ANF

L’OIAC refuse d’enquêter sur les armes chimiques utilisées contre la guérilla kurde

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Interpellée de nouveau suite à la diffusion d’images choques de combattants kurdes à l’agonie après être exposés à des armes chimiques au Kurdistan irakien, l’OIAC a déclaré qu’elle ne peut mener une telle enquête, à moins que la demande soit déclenchée par un État membre de celle-ci.

De son côté le gouvernement turc a nié les accusations d’utilisation d’armes chimiques contre la guérilla kurde tandis que Şebnem Korur-Fincancı, présidente de l’Association médicale turque (TTB) fait l’objet d’une enquête pour « propagande terroriste » car elle avait déclaré que les symptômes développés par les deux combattants appuyaient les affirmations d’utilisation d’armes chimiques.

La Turquie nie les accusations

De hauts responsables gouvernementaux et le ministère de la Défense ont démenti ces allégations, notant que des allégations similaires sont périodiquement présentées « pour ternir la lutte contre le terrorisme. »

Le gouvernement turc a rejeté les allégations selon lesquelles il aurait mené une attaque chimique contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région du Kurdistan irakien.

Il y a deux jours, le site ANF a partagé les images de deux combattants kurdes qui ont été exposés à des attaques chimiques de l’État turc dans la région de Werxelê, à Avaşîn, au Kurdistan irakien. On y voit un des deux combattants exposés aux armes chimiques inconscient, respirant difficilement, vomissant et pris de convulsion. L’autre rit, s’agite et tient des propos incohérents. Tous les deux seraient décédés depuis, comme 15 autres de leurs camarades morts ces dernières semaines suite à l’exposition aux armes chimiques.

Citant une déclaration du PKK, l’ANF écrit que la Turquie a utilisé des armes chimiques au moins 2 476 fois dans ses opérations militaires transfrontalières au Kurdistan.

Le même jour, le Parti démocratique des peuples (HDP) a publié une déclaration écrite demandant à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et aux Nations Unies d’enquêter sur ces allégations.

« Il existe de graves rapports et allégations selon lesquels la Turquie utilise des agents chimiques dans ses opérations militaires dans les territoires du gouvernement régional du Kurdistan en Irak depuis 2021, ce qui, selon le droit international, constitue un crime de guerre », a-t-il déclaré.

Entre temps, l’OIAC a déclaré hier sur Twitter qu’une telle enquête ne peut être déclenchée que par un État membre de celle-ci.

Selahattin Demirtaş, l’ancien coprésident emprisonné du HDP, a également déclaré que les allégations devraient faire l’objet d’une enquête.

« Le parlement turc et l’opposition ne peuvent pas se taire face à ces images. Se taire, c’est donner son aval à un crime » , a-t-il écrit hier sur Twitter.

Meral Danış-Beştaş, vice-présidente du groupe parlementaire HDP, a soumis une question parlementaire au ministre de la Défense Hulusi Akar, lui demandant de clarifier les allégations.

Sezgin Tanrıkulu, député du principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), faisait partie de ceux qui ont appelé à une enquête sur les allégations sur Twitter.

La responsable de l’Association médicale turque (TTB), Şebnem Korur-Fincancı, a déclaré au sujet de la vidéo en question : « De toute évidence, des gaz toxiques qui [affectent] directement le système nerveux ont été utilisés. Même si ces gaz sont interdits, nous constatons malheureusement qu’ils sont utilisés dans les conflits. » Elle a ajouté qu’une enquête indépendante devrait être menée dans la région.

Le bureau du procureur général d’Ankara a ouvert aujourd’hui une enquête contre Korur-Fincancı pour « propagande en faveur d’une organisation terroriste » et « dégradation publique de la nation turque, de l’État de la République turque et de ses institutions ».

Le ministère turc de la Défense a rejeté les allégations dans une déclaration écrite aujourd’hui, ajoutant que « Ce type de munitions ne figure pas dans l’inventaire des forces armées turques. » (Bianet)

BRUXELLES. Les kurdes rassemblés devant le Parlement européen contre l’utilisation d’armes chimiques turques au Kurdistan

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BRUXELLES – Les militants kurdes ont manifesté ce matin devant le Parlement européen (PE), contre l’utilisation d’armes chimiques turques ciblant la guérilla kurde. La police a attaqué les manifestants qui voulaient marcher vers le parlement avec du gaz lacrymogène.

La manifestation a été organisée par l’association faitière kurde d’Europe KCDK-E qui a également envoyé une lettre au directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Fernando Arias, lui demandant de « rompre votre silence, arrêtez l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie! ».

 

Devant le Parlement européen à Bruxelles, des militants kurdes ont protesté contre le silence des gouvernements occidentaux et des institutions internationales concernant les attaques à l’arme chimique de la Turquie au Kurdistan. L’action sur la place du Luxembourg a été organisée par le KCDK-E, l’organisation faîtière des organisations kurdes en Europe.

« Bombes turques financées par l’OTAN »

Des manifestants français et allemands ont également pris part à la manifestation. Des dizaines de participants portaient des combinaisons de protection symboliques pour attirer l’attention sur l’utilisation de gaz toxiques par l’armée turque dans les montagnes du Kurdistan. Sous une pluie battante, les militants ont scandé « Terroriste Erdogan » et « Bombes turques, argent de l’Otan ! » ainsi que d’autres slogans exprimant la solidarité avec la guérilla. Les manifestants portaient des photos de 17 combattants du PKK tués par l’armée turque avec des armes chimiques ces dernières semaines. Dans une déclaration lue par les organisateurs, il a été fait référence à l’utilisation continue d’armes chimiques depuis février 2021 et aux preuves abondantes de crimes de guerre turcs.

Appel à l’OIAC pour « enquêter, punir, prévenir »

Les manifestants ont exigé que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) réponde aux appels des organisations kurdes et des organismes internationaux tels que l’IPPNW pour enquêter, condamner et empêcher l’utilisation d’armes chimiques. Le coprésident du KCDK-E, Yüksel Koç, a condamné le silence international et le clan Barzani de la région du Kurdistan d’Irak (KRI), qui collabore avec l’État turc et empêche une enquête sur l’utilisation d’armes chimiques par des experts. La politicienne du PYD, Zozan Dêrik a déclaré que le peuple kurde ne peut pas être détruit avec des armes chimiques et continuera à se battre.

Activistes attaqués au gaz lacrymogène

Après les discours, les militants se sont dirigés vers le Parlement européen, lorsqu’ils la police les a attaqués au gaz lacrymogène. L’un des policiers belges s’est adressé aux manifestants en turc, ce qui a fait monter la tension. La police a appelé du renfort, des unités antiémeutes et un canon à eau sont arrivés. Les militants se sont à nouveau rassemblés sur la place du Luxembourg et ont été encerclés. La confrontation s’est calmée lorsqu’une délégation de la manifestation a été autorisée à se rendre au Parlement européen.

Dossier remis au parlement européen

La délégation de trois membres a remis un dossier KCDK-E appelant à une enquête sur les allégations d’armes chimiques et à une action immédiate pour mettre fin aux crimes de guerre turcs. Le KCDK-E exige que l’OIAC enquête sur l’utilisation d’agents interdits au Kurdistan du Sud, comme elle l’a fait en Syrie.

À ce stade, la police a relâché l’encerclement et s’est partiellement retirée. L’action de protestation s’est poursuivie pendant un certain temps avec des slogans et des chants de résistance.

 

Il y a deux jours, le monde entier a vu des images terrifiantes montrant un combattant kurde à l’agonie après avoir été exposé aux armes chimiques turques au Kurdistan irakien. Cela fait des années que les ONG kurdes des droits humains demandent à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) d’enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan irakien où sont basés les combattants du PKK. Malgré les preuves et la mort de dizaines de combattants kurdes, l’OIAC a refusé d’enquêter pour ne pas froisser le régime turc. De Saddam à Erdogan, les Kurdes sont gazés depuis des décennies mais la communauté internationale préfère les ignorer.

 

TURQUIE. Erdogan sous-entend que tous les Kurdes sont des terroristes à ses yeux

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TURQUIE – Hier, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on a entendu le Président Erdogan conseiller à Mehmet Ali Çelebi, un ancien député CHP qui a rejoint son parti AKP, de faire beaucoup d’enfants. Il a ensuite déclaré à la femme du député que : « Avoir des enfants est très important. Regarde, le PKK en a cinq, dix, quinze. »

Les propos racistes et sexistes d’Erdogan – pour qui des millions de Kurdes sont des terroristes et les femmes, des machines à bébé – ont attiré les foudres des féministes et des Kurdes.

Le président et président du Parti de la justice et du développement (AKP), Recep Tayyip Erdoğan, s’est attiré les critiques de l’opposition pour ses paroles encourageant un député à avoir beaucoup d’enfants.

Erdoğan a remis à Mehmet Ali Çelebi, qui a rejoint l’AKP, la rosette de son parti lors de la réunion du groupe parlementaire du parti le mercredi 20 octobre. Lui serrant la main, il a demandé à Çelebi : « Combien d’enfants avez-vous ? »

Çelebi a répondu: « Un monsieur! » et ajouta, désignant sa femme : « Elle fait un doctorat, elle fait carrière. »

Erdoğan a répondu: « Non! La carrière c’est d’avoir des enfants. Nous devons augmenter le nombre. »

En demandant à la femme de Çelebi son âge et en obtenant la réponse « 46 ans », Erdoğan a poursuivi en disant : « Prions Dieu pour continuer. (Avoir) des enfants est très important. Regarde, le PKK en a cinq, dix, quinze. »

Politiques antinatalistes turques au Kurdistan

Depuis le début de la création de l’État turc sur les ruines de l’empire ottoman, les responsables turcs ont tenté de réduire la population kurde qu’elle massacraient par ailleurs avec des politiques antinatalistes menées dans régions kurdes. Aujourd’hui encore, alors qu’Erdogan appelle les femmes « turques » à faire beaucoup d’enfants, au Kurdistan colonisé par la Turquie, chaque enfant kurde qui nait lui donne des sueurs froides. A ces yeux, cet enfant est un futur terroriste car il risque de se révolter contre le génocide kurde et du colonialisme turc au Kurdistan…

Drones iraniens dotés de moteurs austro-canadiens?

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ROTAX, la filiale autrichienne de l’entreprise canadienne Bombardier Produits Récréatifs (BRP), a-t-il du sang kurde sur les mains? En effet, sur la photo d’un drone iranien qui s’est écrasé le 28 septembre* dernier contre le siège d’un parti kurde d’Iran à Koya, au Kurdistan irakien, on y voit le mot ROTAX écrit sur son moteur.

 

En 2020, BRP avait suspendu la vente de ses moteurs à la Turquie quand l’Arménie fut attaquée par des drones Turcs Bayraktar TB2 avec moteur Rotax, «le temps de mieux évaluer la situation».

 

Le 28 septembre 2022, le Corps des Gardiens de la révolution islamique a mené des attaques de drones et de missiles contre la région kurde de Koya, dans le nord de l’Irak, faisant 18 morts, dont des enfants et des femmes (dont une enceinte), et 58 blessés. L’Iran accuse les partis kurdes iraniens installés au Kurdistan irakien d’être derrière les protestations anti-régime qui secouent le pays depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier.

La photo du drone iranien portant le moteur ROTAX a été publiée par le photographe de guerre et reporter Afshin Ismaeli. Le même moteur ROTAX a été découvert sur un drone utilisé par la Russie en Ukraine où il s’est écrasé récemment.

L’Union européenne qui prend des mesures restrictives à l’encontre de l’Iran devrait commencer par balayer devant sa porte en sanctionnant les entreprises occidentales qui font du business avec l’Iran si elle veut être cohérant.

SYRIE. Retour de plus d’un million de personnes à Raqqa depuis sa libération

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SYRIE / ROJAVA – Il a cinq ans, les forces arabo-kurdes libéraient Raqqa, « capitale » auto-proclamée du groupe terroriste État Islamique devenue un champ de ruine minée. Depuis, l’administration civile de Raqqa a reconstruit 50% de la ville avec les maigres moyens qu’elles ont. Cela a permis le retour de plus d’un million de civils qui avaient dû fuir Raqqa.

Au cours des cinq années qui ont suivi la libération de Raqqa, plus d’un million de personnes sont revenues dans la ville. Un grand nombre de projets, de coopératives et de conseils ont été créés.

Il y a seulement cinq ans, Raqqa était une ruine. DAECH avait miné la ville et s’était battu dans chaque maison de sa « capitale ». Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont réussi, avec de lourdes pertes, à libérer Raqqa, qui était malheureusement connue pour ses centres de torture, ses marchés pour les Yézidis réduits en esclavage et ses sites d’exécution. La ville a été libérée le 20 octobre 2017. L’offensive sur la ville a duré 166 jours.

L’une des premières étapes après la libération a été la création du Conseil civil de Raqqa. Il a coordonné la reconstruction de la ville. Avant la reconstruction, cependant, il fallait déminer la ville. Des milliers de mines ont été désactivées et de nouvelles routes sorties des ruines.

Reconstruction terminée à 50%

Dans la ville, presque entièrement détruite et gravement endommagée en termes d’infrastructures, le Conseil civil reconstruit les bâtiments détruits en cinq ans et répare les maisons endommagées avec l’aide des comités qu’il a mis en place. L’électricité et l’eau ont été fournies au centre-ville et aux zones rurales.

Selon Saddam al-Ali, co-président du Comité du gouvernement local et des communautés du Conseil civil de Raqqa, 50% des services tels que la reconstruction, l’électricité et l’approvisionnement en eau ont déjà été achevés. Lors de la reconstruction du système d’infrastructure, de grandes quantités de débris ont été retirées du centre-ville, les rues ont été pavées, nettoyées et un système d’éclairage a été installé.

Pont de Raqqa reconstruit

Al-Ali a déclaré à l’agence de presse ANHA que le pont de Raqqa, qui relie le centre-ville à la périphérie sud, a été reconstruit. De plus, neuf ponts ont été construits autour de la ville en 2022, certains traversant des canaux d’irrigation et des barrages, portant le nombre de ponts à 16.

La construction des routes progresse

En particulier, la reconstruction des routes a joué un rôle important et a fait de grands progrès en 2022. 8 000 mètres cubes d’asphalte ont été utilisés pour la construction de routes en ville et 10 000 mètres cubes d’asphalte à la campagne. Le programme de construction de routes est achevé à 75 %. 3 000 demandes de réparations et de nouveaux bâtiments ont été approuvées.

Travaux de restauration

Raqqa est une ville ancienne. Les premiers vestiges de peuplement remontent à l’an 6 000 av. De l’ancien empire babylonien à l’hellénisme jusqu’à l’Antiquité tardive, Raqqa était connue comme une ville sous différents noms. En 639, la ville est conquise par les armées musulmanes et rebaptisée ar-Raqqa. Raqqa a été convertie en une ville modèle d’architecture islamique et, avec ses bâtiments chrétiens, islamiques et juifs, a été considérée comme un trésor historique de diverses confessions. Cependant, la plupart des bâtiments historiques ont été détruits par le régime Baath, mais surtout par le soi-disant État islamique et la lutte pour libérer la ville. Avec des ressources limitées, le gouvernement autonome a pu restaurer complètement quatre lieux historiques et en restaurer partiellement 13 autres. Le Comité des Affaires Religieuses a rétabli la Maison des Martyrs

Retour à Raqqa

Au cours de la reconstruction, des centaines de milliers d’habitants sont revenus dans la ville. Selon les registres du Conseil civil, le nombre de personnes qui sont revenues dans la ville en cinq ans a atteint 900 000. Il y a aussi 25 familles chrétiennes parmi les rapatriés. Outre les rapatriés, le nombre de déplacés internes à Raqqa est estimé à 16 000, mais il est en fait probablement beaucoup plus élevé.

Développements dans le domaine économique

L’un des travaux les plus importants du Conseil civil de Raqqa a été la reconstruction de l’agriculture et de l’industrie. Avant la guerre, Raqqa revêtait une importance particulière dans ce contexte.

Le coprésident du Comité économique du Conseil civil de Raqqa, Raşad Kurdo, a déclaré que de nombreux projets avaient été mis en œuvre, notamment l’usine de transformation d’huile d’olive dans le nord de la ville, l’usine de séchage de la ville, l’usine de coton, la construction dans les zones rurales de six entrepôts de fruits secs et de céréales, une usine de fourrage, une usine de poix et un moulin.

En cinq ans, 380 autorisations d’implantation d’installations industrielles ont été délivrées. De plus, de l’huile était distribuée pour faciliter le travail dans les usines et les installations industrielles. Kurdo a également noté que 108 boulangeries ont été ouvertes pour répondre aux besoins quotidiens de la population.

Développements dans le secteur agricole 

L’agriculture irriguée joue un rôle important à Raqqa. Il s’agit notamment des projets al-Raid et al-Belih. Ce sont deux des plus grands projets d’irrigation du nord et de l’est de la Syrie. La Commission de l’agriculture et de l’irrigation a remis en service 24 pompes d’irrigation complètement détruites. L’agriculture irriguée est pratiquée sur 93 000 hectares de terres à Raqqa, tandis que 190 000 hectares de terres sont cultivées avec de l’eau de rivière et 140 000 hectares de terres sont cultivées avec de l’eau de puits.

La récolte de blé en 2022 rapportera 120 000 tonnes. L’année dernière, la récolte de coton a rapporté 25 000 tonnes et la récolte de maïs 75 000 tonnes. La « Société de Développement de l’Agriculture Sociale » a modernisé une usine de séchage de riz d’une capacité de 1 800 tonnes par jour. La culture du riz doit également être encouragée.

Reconstruire le système de santé

L’un des domaines de travail les plus importants du conseil civil est le développement des soins de santé. Avec le soutien du Conseil de la santé du nord et de l’est de la Syrie, des hôpitaux et des centres de santé détruits ont été reconstruits et mis en service, tandis que de nouveaux hôpitaux et centres de santé ont ouvert leurs portes. Une maternité et un hôpital pour enfants, une clinique Heyva Sor a Kurde et 30 centres de santé ont été ouverts dans le centre-ville et à la campagne, des équipes d’urgence, des ambulances, des infirmières et des médecins ont été embauchés.

Éducation et enseignement

Avec la reconstruction, près de 140 000 élèves sont retournés dans les écoles et environ 6 000 enseignants et administrateurs ont été déployés dans 380 écoles, dont des écoles élémentaires, intermédiaires et secondaires. La coordination des universités du nord et de l’est de la Syrie a également ouvert l’université Sharq à Raqqa.

« La vie est revenue grâce au travail du Conseil civil »

Abduselam Hemsorik, membre du Présidium du Conseil civil de Raqqa, a déclaré que la vie dans la ville pourrait être reconstruite grâce à la coopération du Conseil civil et des rapatriés, déclarant à l’ANHA : « La Syrie du Nord et de l’Est est un lieu unique dans lequel germent la démocratie et la vie commune pour toutes les régions du Moyen-Orient. »

Construire la nation démocratique

L’un des développements les plus importants de la ville se déroule dans la sphère politique. Alors que l’administration de la ville est composée de toutes les composantes de la population de manière démocratique à la base et se concentre sur l’organisation d’une coexistence pluraliste, les partis politiques et diverses organisations non gouvernementales travaillent à la mise en œuvre du projet de nation démocratique.

Zilîxa Ebdî, membre de l’assemblée générale du parti Avenir de la Syrie, explique qu’il y a beaucoup d’intérêt à Raqqa pour la mise en œuvre du projet de nation démocratique. C’est le résultat de la coopération de différentes identités, cultures et visions du monde à Raqqa.

LORIENT. Manifestation contre l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan

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LORIENT – Hier, le monde entier a vu des images terrifiantes montrant un combattant kurde à l’agonie après avoir été exposé aux armes chimiques turques au Kurdistan irakien. Cela fait des années que les ONG kurdes des droits humains demandent à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) d’enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan irakien où sont basés les combattants du PKK. Malgré les preuves et la mort de dizaines de combattants kurdes, l’OIAC a refusé d’enquêter pour ne pas froisser le régime turc. De Saddam à Erdogan, les Kurdes sont gazés depuis des décennies mais la communauté internationale préfère les ignorer.

Nous vous invitons à venir manifester avec nous pour dénoncer les crimes de guerre turcs au Kurdistan et pour appeler l’ONU à agir d’urgence pour les stopper.

RDV le vendredi 21 octobre, à 19h, Place Aristide-Briand (devant FNAC)

Non à l’impunité pour les crimes de la Turquie!
Vive la solidarité entre les peuples!

Association kurde de Lorient

ROJAVA. Une fosse commune découverte à Afrin, près d’une prison tenue par les gangs de la Turquie

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SYRIE / ROJAVA – Une fosse commune a été découverte dans le canton kurde d’Afrin, près d’une prison tenue par des gangs syriens sous commandement de la Turquie, rapportent les sources locales.

Des habitants du canton d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, ont signalé la découverte d’une fosse commune près d’une prison notoire dirigée par un groupe de mercenaires soutenu par la Turquie, a rapporté mardi l’agence de presse Hawar (ANHA).

L’ANHA a cité des sources locales qui ont déclaré que la fosse commune avait été découverte près du village de Kafarjanah, qui était jusqu’à récemment dirigé par le Front Shamia, un groupe djihadiste qui fait partie de l’Armée nationale syrienne (ANS/SNA) soutenue par la Turquie.

La Turquie a envahi le canton kurde d’Afrin lors de l’opération rameau d’olivier en 2018. Depuis, la région est témoin de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et d’écocide.

Un rapport de 2018 d’Amnesty International a déclaré que la Turquie avait donné aux mercenaires la liberté de commettre de graves atteintes aux droits humains contre des civils.

La semaine dernière, des djihadistes de Tahrir al-Sham (HTS), branche syrienne d’al-Qaïda, ont pris d’assaut le canton d’Afrin et ont saisi de vastes zones à des groupes soutenus par la Turquie.

Medya News

Campagne: Masques à gaz pour la guérilla kurde face aux armes chimiques de la Turquie

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Nous avions relayé il y a quelques temps cette campagne de dons pour achats de masques destinés aux combattants kurdes victimes d’attaques chimiques de l’armée turque. Suite aux récentes images insoutenables de combattants exposés aux armes chimiques turques, nous la repartageons.

Grâce à vos dons, des masques seront achetés par des militants en Europe et acheminés au Kurdistan irakien.

 

Campagne « Masques à gaz pour les guérilleros »
 

Une campagne de dons pour l’achat de masques à gaz a également été lancée par des militants européens depuis quelques années via le site Widerstandsnetzwerk.org (Réseau de Résistance).

Dons sur le compte bancaire suivant: BE 58 3101 1646 7279, mention « Gaz masks »

 
Grâce à la campagne « Masques à gaz pour la guérilla » , des centaines de masques ont et été délivrés aux combattants kurdes jusqu’à présent. 
 
 
Le site appelle aux dons et explique les raisons de leur campagne ainsi:
 
« La guerre du fascisme turc contre la guérilla kurde dans les montagnes s’est intensifiée cette année, notamment dans le sud du Kurdistan. Il y a quotidiennement des bombardements aériens et des attaques d’artillerie contre les positions de la guérilla. Les attaques de l’armée turque sont également menées avec des agents de guerre chimique – des gaz toxiques ! La campagne « Masques à gaz pour la guérilla » a déjà pu livrer plus de 700 masques à gaz et d’innombrables filtres dans les montagnes. Mais il en faut encore beaucoup d’autres. C’est pourquoi nous recommençons à courir pour collecter le plus d’argent possible !
 
Parce que la victoire de la guérilla signifie la chute du fascisme turc!
 
Depuis le début de l’année, la Turquie a intensifié la guerre au Kurdistan du Sud. L’armée turque tente par tous les moyens de prendre le contrôle des zones de guérilla. Il y a des bombardements quotidiens dans les montagnes et les villages de montagne. Cependant, les guérillas en donnent à la Turquie pour son argent.
 
La guérilla du 21ème siècle a développé de nouvelles stratégies et tactiques afin de réduire à néant les attaques de l’ennemi apparemment surpuissant. L’une d’entre elles consiste à déterminer l’heure et le lieu de la confrontation du côté de la guérilla. Les méthodes sont aussi variées qu’efficaces, qu’il s’agisse d’attaques aériennes, d’opérations de sabotage ou d’infiltration de bases ennemies. La deuxième plus grande armée de l’OTAN n’est pas en mesure de briser la résistance héroïque des guérilleros dans les montagnes.
 
L’État turc s’appuie sur des attaques aériennes: outre des tonnes d’explosifs, il utilise également des agents de guerre chimique. Le centre de presse du HPG (l’unité de guérilla du PKK) a déclaré : « Depuis près de cinq mois, l’État turc n’a pas pu briser la résistance de la guérilla, malgré la technologie d’armement la plus moderne. Il continue de commettre chaque jour des crimes de guerre en violation des droits de l’homme par l’utilisation de gaz toxiques et chimiques. » En deux jours seulement, plus de 18 attaques ont été enregistrées dans la région d’Avaşîn avec des armes chimiques. Le gaz toxique est également utilisé pour frapper les bunkers et les grottes des guérilleros qui ne peuvent pas être détruits par des bombardements conventionnels. »
 
HPG est alerté et appelle une assistance immédiate. C’est pourquoi nous disons: la guérilla a besoin de masques à gaz ! Afin de pouvoir continuer à apporter des masques à gaz en montagne, nous appelons aux dons. L’argent sera utilisé pour [acheter] des filtres et des masques à gaz.
 
Défendre la perspective révolutionnaire au Kurdistan, c’est aussi renforcer les forces révolutionnaires ici et (…) défendre la révolution au Kurdistan ! »
 
Pour des dons, contactez le site Widerstandsnetzwerk.org ici: La guérilla a besoin de masques à gaz

HRW: Civils, réfugiés blessés, tués, déplacés par les attaques iraniennes en Irak

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – Human Rights Watch confirme que les attaques meurtrières iraniennes ont fait des victimes civiles et provoqué le déplacement de population sur le du Kurdistan irakien.

L’ONG internationale de défense des droits humains, HRW a publié un rapport sur les attaques de missiles, d’artillerie et de drones iraniens qui ont fait des victimes parmi les réfugiés et les civils au Kurdistan irakien en septembre dernier.

Voici le rapport de HRW:

Irak : les attaques iraniennes tuent des civils dans la région du Kurdistan

Certaines des attaques lancées par les Gardiens de la révolution iraniens contre les bureaux des partis d’opposition iraniens dans la région du Kurdistan irakien fin septembre ont frappé des villes et des villages où les partis ne menaient aucune activité militaire, selon des résidents locaux, a déclaré Human Rights Watch. Selon les médias, les attaques ont tué au moins 16 personnes, blessé des dizaines d’autres et déplacé des centaines de familles.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran a revendiqué la responsabilité des attaques contre les bureaux des partis d’opposition iraniens, qualifiant les cibles de « bases terroristes ». Mais des habitants et des témoins ont déclaré à Human Rights Watch que certaines des attaques ont frappé des villes et des villages où les partis d’opposition ne menaient aucune activité militaire. Human Rights Watch n’a pas pu vérifier si les sites touchés dans les régions montagneuses accueillent des activités d’entraînement militaire par les partis d’opposition ciblés, comme l’ont affirmé les autorités iraniennes.

« Les attaques des Gardiens de la révolution iraniens contre des zones résidentielles dans la région du Kurdistan irakien font partie d’une longue histoire d’attaques meurtrières contre des civils, y compris pendant la guerre en Syrie », a déclaré Adam Coogle, directeur adjoint pour le Moyen-Orient à Human Rights Watch. « Les pays qui cherchent à tenir l’Iran responsable de sa répression brutale ces derniers jours devraient également veiller à ce que les responsables du meurtre aveugle de civils à l’étranger soient également tenus responsables. »

Les attaques contre les groupes d’opposition dans la région du Kurdistan irakien ont coïncidé avec des manifestations généralisées en Iran qui ont commencé le 16 septembre, à la suite du décès de Jina Mahsa Amini après son arrestation par la « police des mœurs » iranienne pour son hijab « inapproprié ». Les autorités iraniennes ont répondu à des semaines de manifestations par une violence brutale , tuant et blessant des centaines de manifestants.

Le 24 septembre, les gardiens de la révolution ont bombardé les bureaux des partis d’opposition iraniens dans le district de Sidakan, au nord-est de la ville d’Erbil. Les attaques visaient le Parti démocratique du Kurdistan d’Iran (PDKI) et le Parti Komala du Kurdistan iranien, qui n’ont pas fait de victimes. Mais les médias indiquent que les résidents irakiens et les réfugiés iraniens ont depuis abandonné six villages voisins.

Le KDPI a été formé en 1945 et le parti Komala en 1969, tous deux en tant que partis sociaux-démocrates. Les deux parties se sont déjà engagées dans un conflit armé en Iran et auraient toujours des branches armées.

Le 28 septembre, l’armée iranienne a de nouveau frappé les bureaux du KDPI et du parti Komala dans le district de Koya du gouvernorat d’Erbil et le complexe résidentiel de Zargwezalla dans le gouvernorat de Sulaymaniyah.

« Nous sommes un parti politique, pas un groupe militaire », a déclaré Fuad Khaki Baygi, membre du PDKI, à Human Rights Watch. « [Les autorités iraniennes] tentent de détourner l’attention des manifestations en Iran, elles ont donc recouru à des bombardements aveugles dans des zones peuplées de civils dans la région du Kurdistan irakien.

Selon l’UNICEF, les attaques à Koya ont frappé une école dans une colonie de réfugiés, blessant deux enfants et tuant une femme enceinte. Human Rights Watch a identifié la femme comme étant Reyhane (Shima) Kanaani.

« Notre maison est à un kilomètre et demi du siège du parti », a déclaré Zanyar Rahmani, le mari de Kanaani, qui travaille dans les bureaux du KDPI qui ont été attaqués. « [Nous vivons] dans un camp de réfugiés, où vivent principalement des femmes et des enfants. La zone où ma femme et moi vivons n’est pas un lieu militaire, c’est un quartier résidentiel pour les civils. »

Kanaani était enceinte de 36 semaines de leur fils, qu’ils ont nommé Waniar, a déclaré son mari. Après l’attaque, les médecins ont fait accoucher Kanaani puis l’ont opérée des blessures à l’arrière de la tête et une hémorragie interne. Elle est morte de ses blessures. Waniar a subi des lésions cérébrales et est également décédé. « Mon fils était en bonne santé [avant l’attaque], jusqu’à ce moment-là, toutes les échographies montraient qu’il était en bonne santé », a déclaré Rahmani.

Human Rights Watch a interrogé un policier irakien qui travaille à l’hôpital de Koya et n’a aucune affiliation avec les partis d’opposition ciblés. « Le 28 septembre, je travaillais à l’hôpital », a-t-il déclaré. « J’ai vu une femme enceinte qui a été blessée [par l’attaque], j’ai entendu dire qu’elle était décédée plus tard. J’ai aussi vu des enfants blessés et des agents de sécurité qui travaillaient au siège du parti. »

L’officier de police a déclaré que les bureaux du parti se trouvaient dans un quartier résidentiel où vivent de nombreux réfugiés iraniens. « Nous ne les avons jamais vus faire des activités militaires au quartier général car il est situé dans un quartier résidentiel », a déclaré l’officier de police. « Je sais qu’ils ont des activités militaires, mais dans les montagnes, pas dans les villes. »

Un autre habitant de Koya qui n’a aucune affiliation avec les partis politiques ciblés a déclaré à Human Rights Watch que les bureaux ciblés sont uniquement des bureaux politiques et n’accueillent pas d’activités militaires.

Dans le gouvernorat de Sulaymaniyah, des drones et des missiles iraniens ont frappé les bureaux politiques du parti Komala du Kurdistan iranien, situés dans le complexe résidentiel de Zargwezalla. « Notre bureau se trouve dans un quartier résidentiel », a déclaré Mohammed Hakemi, un membre du Komala. « Nous n’avons aucune activité militaire. Les résidents du complexe sont tous des réfugiés d’Iran (…). Il a dit que le parti ne mène pas d’activités militaires hors du bureau qui a été touché.

« J’étais dans le bureau de Komala à Zargwezalla quand un drone a frappé juste derrière nous », a déclaré Anwar Qobadi, un autre membre de Komala. Qobadi est également un réfugié qui a déclaré à Human Rights Watch qu’il avait quitté l’Iran en 2010 après avoir subi des violations des droits humains par les autorités iraniennes, ajoutant que les occupants du complexe résidentiel de Zargwezalla sont tous des réfugiés.

Après que le premier drone a frappé derrière leur bureau, Qobadi et deux collègues ont fui le bâtiment. « Une minute plus tard, un missile et un autre drone ont frappé le bureau, et des éclats d’obus m’ont touché au dos », a-t-il déclaré. « Mes collègues ont également été blessés et le bâtiment a été détruit. Personne n’a été tué. »

L’Iran a déjà attaqué les bureaux politiques des partis d’opposition iraniens basés en Irak. En septembre 2018, des missiles iraniens ont frappé le siège de deux partis kurdes iraniens à Koya, tuant au moins 14 personnes, selon les médias locaux.

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Qu’attend l’OIAC pour enquêter sur les armes chimiques turques utilisées au Kurdistan?

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Depuis la publication hier d’images d’agonie d’un combattant kurde exposé aux armes chimiques turques, le peuple kurde est en émoi tandis que les organisations et partis politiques kurdes appellent de nouveau à une enquête internationale sur les armes chimiques turques utilisées au Kurdistan.

Le HDP appelle l’OIAC a enquêter sur les armes chimiques turques

Le Parti démocratique des peuples (HDP) a appelé l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et les Nations unies (OIAC) à travailler plus efficacement concernant l’accumulation de preuves de l’utilisation d’armes chimiques par l’armée turque au Kurdistan irakien.

Le HDP a publié un communiqué concernant les preuves d’utilisation d’armes chimiques par la Turquie contre les combattants du PKK dans la région autonome kurde d’Irak.

Mercredi, les Forces de défense du peuple (HPG, branche armée du PKK) ont diffusé des séquences vidéo montrant deux guérilleros souffrant de symptômes graves après une attaque turque à l’arme chimique.

Les images, publiées sur le site d’information de l’ANF, renforcent les affirmations selon lesquelles la Turquie utilise des armes chimiques dans ses opérations militaires contre la guérilla kurde.

« Ces développements inquiètent les habitants de la région et ouvrent la porte à d’éventuels massacres », déclare le HDP, ajoutant que l’utilisation de produits chimiques est contraire à la Convention de Genève et constitue un crime de guerre.

Medya News